• Le fonds « migration » de l’Europe pour l’Afrique finance des projets à tâtons et porte trop peu d’attention au respect des #droits_humains

    La #Cour_des_comptes a publié un #rapport critique sur le fonctionnement d’un fonds européen créé pour lutter contre les #causes_profondes de la migration irrégulière et du phénomène de personnes déplacées en Afrique.

    Bis repetita. En 2018, la Cour des comptes européenne avait publié un rapport épinglant ce qui pouvait être amélioré dans le fonctionnement du fonds européen pour gérer la migration en Afrique. Créé en 2015, au plus fort de la crise de l’asile qui touchait l’Union européenne, le #Fonds_fiduciaire_d'urgence (#FFU) pour l’Afrique est censé favoriser la stabilité et de contribuer à la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées sur e continent. Son action cible trois régions d’Afrique – le Sahel et le Lac Tchad, la Corne de l’Afrique et l’Afrique du Nord – et couvre vingt-sept pays. Cinq plus tard, les auditeurs européens tirent les mêmes constats dans un nouveau rapport : les actions du fonds ne sont pas assez ciblées et les informations manquent quant au suivi pour évaluer les résultats. La Cour souligne encore que les risques d’atteintes aux droits de l’homme ne sont pas suffisamment maîtrisés.

    L’Union européenne a passé des accords avec la Libye dès 2020 et la Tunisie, en 2023, pour la gestion de la migration irrégulière, et plus récemment avec la Mauritanie et l’Egypte. Des rapports et des médias ont déjà mis en avant combien les droits fondamentaux des migrants pouvaient être mis à mal dans ces pays, en particulier. Or, selon la Cour des comptes, la Commission ne veille pas avec toute l’attention voulue au respect du principe « ne pas nuire », qui devrait guider les projets et mesures financés par le FFU.

    Procédure défaillante, peu de suivi

    L’exécutif européen a ainsi confié à un organisme tiers le soin de vérifier l’impact sur les droits humains des actions financées par le fonds en #Libye, où les risques de violation sont élevés. Mais la Commission manque de procédures pour reporter, enregistrer ou effectuer un suivi des allégations d’atteintes aux droits humains en lien avec des projets financés par des fonds européens, lit-on dans le rapport. La Danoise Bettina Jakobsen, membre de la Cour responsable du rapport, cite l’exemple de dix gestionnaires de programme interrogés dans le cadre de l’audit qui ont témoigné de semblables violations des droits humains. « Or, une seule de ces allégations a été enregistrée [par la] Commission », ce qui a pour conséquence que la Cour ne peut confirmer que « toutes ont fait l’objet d’un suivi ».

    La Commission a déclaré qu’elle suspendrait l’aide en cas de lien direct entre les dépenses de l’UE et des atteintes aux droits de l’homme, sur la base d’une évaluation au cas par cas de la nécessité et de la proportionnalité, en tenant également compte du contexte propre à chaque pays. Le rapport de la Cour précise toutefois que « malgré l’existence de cas présumés de ce type, la Commission n’a pas été en mesure de fournir des exemples montrant que de telles évaluations aient été effectuées en lien avec des activités du FFU pour l’Afrique ». Elle n’a d’ailleurs pas suspendu la moindre activité du FFU en Libye à ce jour, estimant que l’aide devait être maintenue pour sauver des vies et atténuer les souffrances des migrants, constate encore les auteurs du rapport.

    La Cour des comptes cite encore le cas du financement d’un projet de renforcement de la capacité des autorités tunisiennes en matière de surveillance maritime et de gestion des migrations. Elle pointe qu’un document d’action modifié pour des raisons de retard de mise en œuvre avait été dépouillé de toutes les références à la nécessité de favoriser une approche de la gestion des migrations fondée sur les droits.

    Trop de dispersion

    Le rapport précise également que si le FFU remplit partiellement les missions pour lesquelles il a été mis sur pied, son efficacité est réduite par une trop grande dispersion des financements (4,5 milliards d’euros depuis huit ans). "Nous avons observé peu de changement en termes d’#orientations_stratégiques. Le fonds continue de financer un éventail trop large d’actions dans les domaines du #développement, de l’#aide_humanitaire et de la #sécurité, sans qu’ils s’agissent nécessairement des plus urgentes, pointe Bettina Jakobsen. Celui épingle le cas de la création d’une station radio dans la région du Sahel pour encourager la jeunesse à s’exprimer. En réalité, cette station diffuse essentiellement de la musique, ce qui n’est pas exactement en ligne avec des priorités telles que le retour et la réintégration, la gestion des réfugiés ou l’état civil.

    À la différence de l’aide au développement fournie jusque-là, le FFU pour l’Afrique visait à fonder son soutien sur des informations probantes, rappelle encore la Cour. À cette fin, il a financé la publication de rapports d’étude visant à rassembler des connaissances sur les moteurs et la dynamique des conflits, de la migration irrégulière et des déplacements de populations. Oui mais : « La vaste majorité de ces rapports n’ont été disponibles qu’une fois que presque tous les financements ont été engagés, et donc trop tard pour orienter les actions du fonds fiduciaire », épingle encore Bettina Jakobsen. Autrement dit : faute d’informations disponibles en suffisance sur les effets de son action, l’Europe continue d’agir à tâtons.

    La Commission accepte toutes les recommandations faites par la Cour.

    https://www.lalibre.be/international/europe/2024/09/25/le-fonds-migration-de-leurope-pour-lafrique-finance-des-projets-a-tatons-et-

    #fonds #deep_causes #Fonds_afrique #fonds_fiduciaire #migrations #frontières #réfugiés #fonds_fiduciaire_d’urgence #Fonds_fiduciaire_d'urgence_pour_l'Afrique #FFUA #externalisation

    • La Corte dei conti europea critica il sostegno alla Guardia costiera “libica”

      Con una relazione pubblicata recentemente, la

      Corte dei conti europea ha rafforzato le sue precedenti critiche al fondo fiduciario dell’UE per l’Africa, istituito nel 2015 per contrastare, i tentativi di traversata del Mediterraneo per raggiungere l’Europa. Mentre i fondi sono stati in gran parte spesi, le critiche mettono sotto accusa l’esito dei progetti sul campo ed i governi europei che hanno concluso accordi con il governo di Tripoli, che adesso sono stati seguiti da ulteriori accordi dell’UE con l’Egitto e la Tunisia. Secondo il rapporto della Corte dei conti europea Il fondo fiduciario per l’Africa,“non è ancora adeguatamente concentrato sulle priorità” e “i rischi per i diritti umani non sono affrontati correttamente”.

      Le critiche più severe sollevate dalla Corte dei conti UE riguardano la Libia, e in particolare il governo di Tripoli, con il quale l’Unione Europea, ed alcuni Stati come l’Italia, pure beneficiari dei fondi europei, hanno accordi per finanziare la sedicente guardia costiera che fa riferimento al governo provvisorio di Dbeibah, per svolgere attività di ricerca e salvataggio (SAR) nel Mediterraneo centrale. Si dà atto che i migranti riportati in Libia, tutti provenienti da paesi terzi, vengono detenuti in centri di detenzione gestiti dal governo dove, secondo i rapporti delle ONG, ma anche delle Nazioni Unite, occorre aggiungere, sono stati soggetti a torture, violenze sessuali e percosse. Come denunciava lo scorso anno anche la Commissaria ai diritti umani del Consiglio d’Europa.

      Sarebbe tuttavia troppo facile concentrare tutte le responsabilità sull’Unione europea, nascondendo il ruolo decisivo dei governi dei paesi costieri nel Mediterraneo centrale, e dell’Italia in particolare. Questa relazione della Corte dei conti europea mette allo scoperto le complicità delle autorità italiane ed europee negli abusi commessi dalle milizie, dalle tante guardie costiere e forze di sicurezza, che si contendono il campo, e il controllo del mare, all’ombra del governo provvisorio di Tripoli.

      La frammentazione politica, militare e territoriale della Libia è tanto percepibile che risulta davvero offensivo per le vittime, per le persone intrappolate nei centri lager o riportate indietro dalla guardia costiera “libica”, continuare a parlare di una unica zona SAR (di ricerca e salvataggio) “libica”, e di una centrale di cordinamento unificata (JRCC), quando la realtà dei fatti smentisce ogni giorno quello che i governanti europei affermano per garantirsi consensi elettorali e rapporti economici privilegiati. La Libia come Stato unitario, titolare di una zona di ricerca e soccorso (SAR) dotata di una unica Centrale di coordinamento (MRCC) non esiste.

      Un contributo importante per modificare una situazione che vede contrastati ogni giorno di più il soccorso in mare ed il diritto di accedere ad un porto sicuro per chiedere asilo, può venire dai tribunali italiani, e dal Tribunale penale internazionale, al quale è giunta recentemente una denuncia sulla collusione tra le autorità libiche ed italiane nelle operazioni di intercettazione in mare e di riconduzione nei porti libici. Operazioni di respingimento collettivo su delega, delle quali il ministro dell’interno Piantedosi si vanta in ogni occasione, anche sui canali social a disposizione del Viminale, con dichiarazioni che suonano come una ammissione di responsabilità per tutti gli abusi commessi dalla guardia costiera libica, e poi a terra dalle milizie che riescono a ottenere i finanziamenti europei, per essere rifornite di mezzi e attrezzature dalle autorità italiane.

      Sarebbe tempo che su questioni tanto gravi il governo la smetta con le strumentalizzazioni, che arrivano al punto di appropriarsi di vittime della mafia che hanno pagato con la vita la loro lotta per la legalità. Come riporta l’ANSA, secondo quanto affermato da Giorgia Meloni, alla conclusione dell’ultimo G7, “sulla lotta al traffico di essere umani abbiamo portato un modello tutto italiano che nasce da due grandi italiani come Falcone e Borsellino e che ci dice di seguire i soldi: follow the money”, e la Presidente del Consiglio aggiunge che tale approccio “può fare la differenza”. Negli ultimi mesi, non a caso, le notizie su quanto sono costretti a pagare ai trafficanti i migranti che riescono a fuggire dalla Libia e dalla Tunisia precedono le notizie sulle tante vittime, anche bambini, delle politiche di deterrenza e di abbandono in mare. Quanto rileva adesso la Corte dei conti europea conferma che occorre davvero “seguire i soldi”. Ma non sono certo quelli estorti a chi lotta per la sopravvivenza, quanto piuttosto quelli che vengono pagati dagli Stati membri e dall’Unione europea alle milizie ed ai governi con i quali si concludono accordi “per combattere l’immigrazione clandestina”, un fiume di danaro che, come confermano i revisori contabili europei con il loro linguaggio felpato, finisce nelle tasche delle stesse organizzazioni criminali che Meloni, Piantedosi ed i loro partner europei ed africani sostengono di volere contrastare.

      1. Quasi in contemporanea con il fermo amministrativo inflitto ad una nave del soccorso civile per non avere obbedito agli ordini della sedicente Guardia costiera “libica”, impegnata nell’ennesimo tentativo in armi per interrompere una azione di soccorso in acque internazionali, la Corte dei conti dell’Unione europea critica gli accordi di collaborazione con il governo di Tripoli e con la stessa Guardia costiera “libica”, per il rischio che i finanziamenti pervenuti da Bruxelles, e in parte transitati dall’Italia, concorrano ad arricchire milizie criminali, piuttosto che aumentare le capacità di ricerca e soccorso, che sarebbero gli obiettivi perseguiti sulla carta negli accordi con i libici. Accordi che in realtà sono finalizzati alla deterrenza delle traversate, ad esternalizzare le attività di respingimento collettivo, delegandole ad una guardia costiera che, secondo i rapporti internazionali più accreditati delle Nazioni Unite, è collusa con le milizie e le organizzazioni criminali che in Libia, soprattutto in Tripolitania, gestiscono il traffico di esseri umani ed i centri di detenzione, luoghi di abusi indicibili. Eppure, malgrado tutto questo fosse già noto da tempo, e sancito da importanti decisioni della giurisprudenza italiana, il Decreto Piantedosi n.1 del 2023 (legge n.15/2023) continua a costituire lo strumento legale più utilizzato per sanzionare con i fermi amministrativi le navi delle ONG che durante, se non alla fine, come si è verificato in questa ultima occasione, delle operazioni di soccorso, si rifiutano di obbedire ai comandi provenienti dalle motovedette donate dall’Italia al governo di Tripoli. Motovedette, ancora assistite dalle autorità italiane che ne “formano” anche il personale, che vengono indirizzate sui target dagli assetti aerei di Frontex. Secondo il Decreto Piantedosi infatti, se i soccorsi si verificano in acque internazionali, i comandanti delle navi soccorritrici dovrebbero operare sotto il coordinamento delle “autorità competenti”, che nel caso dei soccorsi operati nella nefasta zona SAR “libica”, creata a tavolino nel 2018, sarebbero costitituite non dalla inesistente centrale di coordinamento di Tripoli (JRCC), ma dalle diverse centrali di comando delle milizie alle quali rimane affidata la sorveglianza dei vari tratti delle coste libiche, in corrispondenza delle città e delle relative zone costiere che controllano a terra. Non è certo un caso, ed è emerso nei processi intentati in Italia contro le ONG, che, a parte gli interventi di intercettazione, o di disturbo, delle motovedette donate dall’Italia, quella che dovrebbe essere la Centrale di coordinamento libica non risponde sistematicamente alle chiamate di soccorso. In questo modo si svela la natura del Decreto Piantedosi, finalizzato esclusivamente a costituire precedenti per legittimare la riconduzione dei naufraghi in un porto non sicuro, in LIbia, e poi per “preparare” fermi amministrativi, che nella maggior parte dei casi vengono sospesi dagli organi giurisdizionali italiani.

      Da ultimo, nel caso del fermo amministrativo della Geo Barents di MSF, le autorità italiane hanno riutilizzato anche il vecchio espediente degli accertamenti di sicurezza sulle navi straniere in transito nei porti italiani, che già la Corte di Giustizia UE aveva fortemente circoscritto con una decisione del 2022, decisione che evidentemente non è stata seguita da una successiva sentenza definitiva del giudice nazionale, ma che continua a costituire un precedente, che nessun tribunale, chiamato a pronunciarsi sulla legittimità dei fermi amministrativi delle mavi umanitarie, potrà ignorare. Ed adesso sarà ancora un tribunale che dovrà occuparsi del fermo amministrativo della Geo Barents di Medici senza frontiere.

      2. Con una relazione pubblicata recentemente, la Corte dei conti europea ha rafforzato le sue precedenti critiche al fondo fiduciario dell’UE per l’Africa, istituito nel 2015 per contrastare, i tentativi di traversata del Mediterraneo per raggiungere l’Europa. Mentre i fondi sono stati in gran parte spesi, le critiche mettono sotto accusa l’esito dei progetti sul campo ed i governi europei che hanno concluso accordi con il governo di Tripoli, che adesso sono stati seguiti da ulteriori accordi dell’UE con l’Egitto e la Tunisia. Secondo il rapporto della Corte dei conti europea Il fondo fiduciario per l’Africa,“non è ancora adeguatamente concentrato sulle priorità” e “i rischi per i diritti umani non sono affrontati correttamente”.

      Le critiche più severe sollevate dalla Corte dei conti UE riguardano la Libia, e in particolare il governo di Tripoli, con il quale l’Unione Europea, ed alcuni Stati come l’Italia, pure beneficiari dei fondi europei, hanno accordi per finanziare la sedicente guardia costiera che fa riferimento al governo provvisorio di Dbeibah, per svolgere attività di ricerca e salvataggio (SAR) nel Mediterraneo centrale. Si dà atto che i migranti riportati in Libia, tutti provenienti da paesi terzi, vengono detenuti in centri di detenzione gestiti dal governo dove, secondo i rapporti delle ONG, ma anche delle Nazioni Unite, occorre aggiungere, sono stati soggetti a torture, violenze sessuali e percosse. Come denunciava lo scorso anno anche la Commissaria ai diritti umani del Consiglio d’Europa.

      La relazione della Corte dei conti europea ha rilevato che le attrezzature finanziate dall’UE in Libia, come le imbarcazioni, potrebbero essere utilizzate da persone “diverse dai beneficiari previsti”, mentre le auto e gli autobus finanziati dall’UE “potrebbero aver facilitato il trasferimento dei migranti” nei centri di detenzione, “esacerbando il sovraffollamento”. Allo stesso modo, le attrezzature finanziate dall’UE per i centri di detenzione, secondo l’ECA (Commissione europea di monitoraggio), avrebbero potuto essere vendute o “avrebbero potuto potenzialmente avvantaggiare le organizzazioni criminali”. Infine la stessa relazione certifica che ad oggi “La Libia non ha ancora un Maritime Rescue Coordination Centre operativo, nonostante l’equipaggiamento finanziato dall’EUTF sia stato consegnato a dicembre 2021”. Non si vede dunque con quali modalità di comunicazione i comandanti delle navi delle ONG dovrebbero sottoporsi al coordinamento “delle autorità competenti”, per la zona SAR nella quale avvengono i soccorsi, come prevede il Decreto Piantedosi (legge n.15/2023).

      Il gruppo di indagine inviato dalla Corte dei conti dell’ Unione europea ha visitato la Libia, ma non ha potuto visitare un solo centro di detenzione. Né le autorità libiche hanno potuto dire ai revisori dei conti chi era responsabile dei centri di detenzione che erano stati chiusi avendo precedentemente beneficiato di fondi UE. Più in generale, la Corte ha concluso che le clausole contrattuali che minacciano di congelare i fondi dell’UE in caso di violazione dei diritti umani “non sono state applicate sistematicamente”, soprattutto “in relazione alla sicurezza, alla gestione delle frontiere o ad altre attività sensibili”.

      I revisori dei conti europei hanno rilevato che la Commissione europea non dispone di “procedure formali per denunciare e valutare presunte violazioni dei diritti umani” e l’hanno esortata a colmare questa lacuna. “Abbiamo riscontrato che il rischio per i diritti umani non è stato affrontato in modo esauriente dalla commissione”, ha affermato Bettina Jakobsen, il membro dell’ECA che ha guidato l’audit. Ha aggiunto che la Commissione ha “fatto quello che poteva” assumendo un’organizzazione terza per monitorare i diritti umani in Libia, ma c’era ancora “una mancanza di procedure formali presso la commissione per denunciare, registrare e dare seguito alle accuse di attacchi alle persone”., che si traducono in violazioni dei diritti in relazione ai progetti finanziati dall’UE”.

      Quanto rilevano adesso i componenti della Corte dei conti dell’Unione europea non è nuovo. Ma purtroppo le scadenze elettorali e lo spostamento del consenso verso le destre europee sta consentendo di nascondere gli abusi più gravi, che potrebbero proseguire anche dopo la implementazione, prevista entro maggio del 2026, dei nuovi Regolamenti introdotti dal Patto europeo sulla migrazione e l’asilo, che rimane orientato verso la cooperazione con i paesi terzi nella esternalizzazione delle frontiere.

      Da tempo l’Unione europea è pienamente consapevole, e lo confermano documenti su documenti, che la maggior parte degli attori istituzionali libici che fanno parte del comitato direttivo per il sostegno alla gestione integrata delle frontiere e della migrazione in Libia (SIBBMMIL), finanziato dall’UE, configurano un quadro frammentato della governance della migrazione in Libia, che è priva di forti istituzioni centrali, soprattutto nella Libia occidentale. È inoltre pienamente consapevole, ed il rapporto dell’ECA lo conferma, che le milizie sono collegate in diversi modi agli attori governativi poiché la gestione della migrazione è diventata un business redditizio. Le milizie beneficiano del circuito economico della gestione della migrazione sia formalmente (attraverso contratti) che informalmente (schiavitù, estorsione). I principali soggetti istituzionali coinvolti nella migrazione e nella gestione delle frontiere e con i quali l’UE collabora sono la Direzione per la lotta all’immigrazione illegale (DCIM), la Guardia costiera libica (LCG), l’Autorità generale per la sicurezza costiera (GACS), l’Agenzia per la sicurezza delle frontiere (BSA) ), l’autorità competente per i passaporti, le guardie di frontiera terrestri (LBG), il ministero degli Interni (MOI) e il ministero degli Affari esteri (MOFA).

      Malgrado gli abusi commessi dalle autorità libiche ai danni dei migranti intercettati in mare o internati nei centri di detenzione siano confermati da inchieste giudiziarie e da report di tutte le agenzie umanitarie, come Amnesty International o Human Rights Watch, sembra ormai prossimo un ulteriore rafforzamento del supporto dell’Unione europea alla sedicente Guardia costiera “libica”. La composizione del nuovo Parlamento europeo, e della probabile Commissione, guidata ancora una volta da Ursula von der Leyen, non promettono nulla di buono.

      3. Come scrive Lorenzo Bagnoli in un recente articolo pubblicato da OpenDemocracy, “Lo scorso luglio, davanti a una delegazione di giornalisti, il capo della Guardia costiera libica (LCG) ha dichiarato che quest’anno i suoi equipaggi hanno salvato più di 9.300 persone dal Mar Mediterraneo. Masoud Abdul Samad ha elogiato la professionalità del gruppo e ha affermato che continuerà a svolgere i propri compiti dal nuovo Centro di coordinamento del salvataggio marittimo della Libia, finanziato dall’UE, una volta che diventerà operativo a ottobre.” Secondo la stesso articolo, “Il discorso di Samad è arrivato il giorno dopo che il primo ministro libico, Abdul Hamid Dbeibah, ha esortato l’Europa a inviare più soldi per impedire alle persone di transitare attraverso la Libia per cercare di raggiungere l’Europa. Ha detto agli Stati che hanno una “responsabilità morale” nei confronti dei migranti e dei rifugiati e che dovrebbero sostenere i loro partner nordafricani nel proteggere i loro confini.“

      Sembrano dunque tracciate le prossime tappe di una ulteriore cooperazione rafforzata tra Unione europea e governo di Tripoli. Che poi la Cirenaica ed il Fezzan, zona di transito di tutti i migranti subsahariani diretti verso le coste del Mediterraneo, non siano sotto il controllo del governo provvisorio di Dbeibah, sembra non interessare a nessuno. Tanto basta annunciare ulteriori accordi con la Guardia costiera “libica” ed addirittura l’avvio di una Centrale unificata dei soccorsi in mare (MRCC), che sarebbe stata anche una precondizione per il riconoscimento di una zona SAR (di ricerca e salvataggio), che alla Libia manca da anni. E si continuano a lodare i successi delle sedicenti guardie costiere libiche. sotto l’occho vigile degli assetti aerei di Frontex, che contribuiscono al tracciamento ed alla intercettazione delle imbarcazioni con cui i migranti cercano di fuggire dalla Libia.

      Sarebbe tuttavia troppo facile concentrare tutte le responsabilità sull’Unione europea, nascondendo il ruolo decisivo dei governi dei paesi costieri nel Mediterraneo centrale, e dell’Italia in particolare. Questa relazione della Corte dei conti europea mette allo scoperto le complicità delle autorità italiane ed europee negli abusi commessi dalle milizie, dalle tante guardie costiere e forze di sicurezza, che si contendono il campo, e il controllo del mare, all’ombra del governo provvisorio di Tripoli. Una contesa che continua a dilaniare al suo interno la Tripolitania, a sua volta in conflitto con la Cirenaica sotto il controllo del generale Haftar. Si tratta di una situazione ormai degenerata, che cancella il rispetto dei diritti umani, oltre che del diritto di asilo, che non può essere rimossa dal governo italiano che spaccia il successo degli accordi di collaborazione con i libici, nascondendo fatti gravi come i tanti naufragi “al largo delle coste libiche”, magari a poche miglia da Lampedusa, e gravissimi conflitti interni confermati dalla crisi della Banca centrale e dall’uccisione del comandante dell’Accademia navale libica,. Una vicenda che rimane torbida anche dopo gli arresti dei presunti colpevoli, a loro volta componenti di altre milizie di sicurezza che controllano intere parti della Tripolitania. La frammentazione politica, militare e territoriale della Libia è tanto percepibile che risulta davvero offensivo per le vittime, per le persone intrappolate nei centri lager o riportate indietro dalla guardia costiera “libica”, continuare a parlare di una unica zona SAR (di ricerca e salvataggio) “libica”, e di una centrale di cordinamento unificata (JRCC), quando la realtà dei fatti smentisce ogni giorno quello che i governanti europei affermano per garantirsi consensi elettorali e rapporti economici privilegiati. La Libia come Stato unitario, titolare di una zona di ricerca e soccorso (SAR) dotata di una unica Centrale di coordinamento (MRCC) non esiste.

      Un contributo importante per modificare una situazione che vede contrastati ogni giorno di più il soccorso in mare ed il diritto di accedere ad un porto sicuro per chiedere asilo, può venire dai tribunali italiani, e dal Tribunale penale internazionale, al quale è giunta recentemente una denuncia sulla collusione tra le autorità libiche ed italiane nelle operazioni di intercettazione in mare e di riconduzione nei porti libici. Operazioni di respingimento collettivo su delega, delle quali il ministro dell’interno Piantedosi si vanta in ogni occasione, anche sui canali social a disposizione del Viminale, con dichiarazioni che suonano come una ammissione di responsabilità per tutti gli abusi commessi dalla guardia costiera libica, e poi a terra dalle milizie che riescono a ottenere i finanziamenti europei, per essere rifornite di mezzi e attrezzature dalle autorità italiane.

      Sarebbe tempo soprattutto che su questioni tanto gravi il governo la smetta con le strumentalizzazioni, che arrivano al punto di appropriarsi di vittime della mafia che hanno pagato con la vita la loro lotta per la legalità. Come riporta l’ANSA, secondo quanto affermato da Giorgia Meloni, alla conclusione dell’ultimo G7, “sulla lotta al traffico di essere umani abbiamo portato un modello tutto italiano che nasce da due grandi italiani come Falcone e Borsellino e che ci dice di seguire i soldi: follow the money”, e la Presidente del Consiglio aggiunge che tale approccio “può fare la differenza”. Negli ultimi mesi, non a caso, le notizie su quanto sono costretti a pagare ai trafficanti i migranti che riescono a fuggire dalla Libia e dalla Tunisia precedono le notizie sulle tante vittime, anche bambini, delle politiche di deterrenza e di abbandono in mare. Quanto rileva adesso la Corte dei conti europea conferma che occorre davvero “seguire i soldi”. Ma non sono certo quelli estorti a chi lotta per la sopravvivenza, quanto piuttosto quelli che vengono pagati dagli Stati menbri e dall’Unione europea alle milizie ed ai governi con i quali si concludono accordi “per combattere l’immigrazione clandestina”, un fiume di danaro che come confermano i revisori contabili europei con il loro linguaggio felpato, finisce nelle tasche delle stesse organizzazioni criminali che Meloni, Piantedosi ed i loro partner europei ed africani sostengono di volere contrastare.

      https://www.a-dif.org/2024/09/26/la-corte-dei-conti-europea-critica-il-sostegno-alla-guardia-costiera-libica

    • Special report 17/2024 : The EU #trust_fund_for_Africa – Despite new approaches, support remained unfocused

      Established in 2015, the European Union Emergency Trust Fund for Africa (EUTF) is an EU response to address the root causes of migration, instability and internal displacements in Africa. We followed up our 2018 recommendations and assessed whether the EUTF has improved the focus of its support, while showing due concern for human rights. We found that supported projects have reported the delivery of many results. However, the #EUTF support remains insufficiently focused on the agreed priorities. Furthermore, there are weaknesses in the accuracy and sustainability of reported results and a lack of procedures and follow-up on allegations of human rights violations. With a view to the ending of the EUTF and/or future development action, we make four recommendations.

      https://www.eca.europa.eu/en/publications/SR-2024-17
      #European_court_of_auditors

  • #Maladies_chroniques : un #rapport de l’Etat préconise une offensive d’une brutalité inédite

    Sur demande du gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal, l’Inspection générale des finances et l’Inspection générale des affaires sociales viennent de rendre un rapport chiffrant les recettes que l’Etat pourrait dégager d’une nouvelle offensive d’ampleur contre la prise en charge des #affections_de_longue_durée (#ALD).

    Conquis social emblématique arraché au sortir de l’après-guerre, la #prise_en_charge des affections longue durée (ALD) est une nouvelle fois dans le viseur des « experts » de l’#austérité. Alors que le gouvernement démissionnaire d’Attal prépare activement sa succession depuis plusieurs semaine avec une liste d’offensives austéritaires de premier ordre, de la réduction de l’indemnisation maladie des fonctionnaires à l’accélération de la casse de l’école, on observe le retour d’une petite musique austéritaire contre la prise en charge des affections de longue durée (ALD).

    Pour rappel, les ALD sont les maladies chroniques nécessitant au moins 6 mois de soins. Elles concernent pas moins de 12 millions de personnes en France, pour un coût estimé à 12.3 milliards d’euros par an. Déjà partiellement prise en charge, avec seulement 29 pathologies reconnues comme étant des ALD et une distinction entre ALD exonérante et ALD non-exonérante (n’ouvrant pas le droit au remboursement du ticket modérateur), les chantres de l’austérité appellent à une #offensive historique. Dans leur rapport, l’Inspection générale des finances (IGF) et de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) proposent deux options, sous forme de « #réformes_structurelles », qui impliquent un dépeçage du système tel qu’il existe actuellement.

    La première impliquerait la mise en place d’ « une ALD à deux niveaux », faisant la distinction entre les ALD « les plus graves » et les ALD « les moins graves », assorti d’un déremboursement partiel des soins des ALD considérées comme moins graves, pour des bénéfices d’entre 400 et 600 millions d’euros. La seconde option implique tout simplement la #suppression du système d’ALD, remplacé par un #plafonnement des coûts à charge des patients à 1000€/an, qui pourrait rapporter 800 millions d’euros à l’Etat, tout en étant défavorable à 82% des patients.

    Parmi les autres pistes étudiées, le rapport IGF-Igas décrit également les recettes que permettraient de réaliser la mise en place d’une #franchise sur les transports des patients (entre 90 et 123 millions d’euros d’économies), le déremboursement du ticket modérateur d’une partie des #médicaments et #prescriptions (148 millions d’euros d’économies), ainsi que l’assujettissement à l’#impôt_sur_le_revenu des indemnités perçues par les patients (entre 300 et 600 millions d’euros d’économies).

    Une telle offensive a d’ailleurs d’ores et déjà reçu l’approbation de la rapporteure de la branche maladie du Sénat, #Corinne_Imbert, membre de LR au même titre que le nouveau premier ministre Michel Barnier, qui a expliqué qu’elle n’est « pas étonnée que ce genre de piste soit mise sur la table » et « est-ce qu’il faut renoncer à cette réflexion dans un cadre budgétaire très contraint ? Je ne pense pas. Je crains que l’on n’y échappe pas ». La sénatrice, qui défend la nécessité de mettre les prescriptions du rapport IGF-Igas en application, explique que « par devoir de #responsabilité, il faut étudier des pistes, et le Parlement ensuite se prononcera ».

    De leur côté, plusieurs associations ont vivement dénoncé le rapport. France Assos Santé explique par exemple que « les personnes en ALD sont celles qui accusent déjà le plus de reste à charge. Ce sont aussi les premières confrontées aux dépassements d’honoraires qui explosent – et pour lesquels rien n’est fait – et aux frais déjà non remboursés dans le cadre de l’ALD. La remise en cause de la prise en charge à 100 % aura un impact non seulement sur les personnes malades elles-mêmes, mais également sur l’ensemble de la population, dans la mesure où ces dépenses seront transférées aux usagers et aux complémentaires santé, lesquelles les répercuteront sur le montant des cotisations, elles aussi en hausse constante. »

    Un constat partagé par la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (Fnath), qui dénonce dans un communiqué « [les] choix idéologiques présentés comme des évidences et qui consistent, au final, à faire financer par les malades leurs dépenses de santé en réduisant la couverture sociale actuelle. »

    Comme rappelé plus haut, le précédent gouvernement avait déjà étudié un projet similaire au printemps, avant de rapidement rétropédaler face au tollé qu’avait suscité une telle proposition. Alors que le gouvernement prépare une offensive austéritaire sans précédent avec près de 130 milliards d’euros de coupe austéritaire d’ici à 2028, la question se pose de savoir si le gouvernement Barnier reprendra l’offensive sur ce terrain dans les mois qui viennent. Quoiqu’il en soit, le sujet est de nouveau au premier plan avec un mode opératoire qui est toujours le même : un rapport télécommandé qui vient justifier une réforme au détriment des plus malades et des plus précaires.

    Face à l’austérité qui vient de tous les côtés, il faut d’ores et déjà se préparer à lutter contre une offensive historique qui viendra donner un coup supplémentaire contre nos droits et face à la destruction méthodique de notre système de santé. Des attaques austéritaires brutales contre lesquelles le mouvement ouvrier doit opposer et construire un plan de bataille pour faire face à la casse du système de sécurité sociale et exiger une santé de qualité au service de toutes et tous.

    https://www.revolutionpermanente.fr/Maladies-chroniques-un-rapport-de-l-Etat-preconise-une-offensiv
    #réforme #gravité

  • Polizeipraxis zwischen staatlichem Auftrag und öffentlicher Kritik: Herausforderungen, Bewältigungsstrategien, Risikokonstellationen

    Das Forschungsprojekt hat Diskriminierungsrisiken in der Polizeiarbeit untersucht. In der ethnografischen Studie werden die Arbeitsprozesse des Einsatz- und Streifendienstes, der Kriminalpolizei und der Bereitschaftspolizei soziologisch beschrieben und dabei diskriminierungsanfällige Alltagspraktiken identifiziert. In Abgrenzung zu anderen Projekten, die überwiegend Einstellungen und Wertehaltungen von Polizeibeamtinnen und Polizeibeamten untersuchen, liegt das Forschungsinteresse hier auf polizeilich funktionalen Routinen, Praxismustern und Verfahren, denen Risiken für Diskriminierung innewohnen (institutionelle Diskriminierung).

    https://www.pa.polizei-nds.de/forschung/projekte/forschungsprojekt-polizeipraxis-zwischen-staatlichem-auftrag-und-oeff

    #rapport #police #racisme #discrimination #Allemagne

    ping @cede

    • Die Polizei ist rassistisch

      Neue Studie zu struktureller Diskriminierung im Polizeialltag vorgelegt

      Dass Polizeibeamt*innen in Deutschland im Alltag Rassismus praktizieren, belegen Berichte von Betroffenen seit Jahren. Inzwischen gibt es auch eine Reihe von Urteilen zum »Racial Profiling«, also gezielten Kontrollen von Menschen, denen die Polizei einen Migrationshintergrund unterstellt und die nur deshalb in eine Maßnahme geraten. Diese Praxis widerspricht der Europäischen Menschenrechtskonvention, die in Artikel 14 ein Diskriminierungsverbot bestimmt.

      Eine Studie der Polizeiakademie Niedersachsen hat untersucht, welche polizeilichen Arbeitsprozesse die beobachtete Diskriminierung begünstigen. Astrid Jacobsen und Jens Bergmann haben dazu in verschiedenen Abteilungen den Alltag von Polizist*innen im Streifendienst, bei der Bereitschaftspolizei oder der Kriminalpolizei analysiert.

      (#paywall)

      https://www.nd-aktuell.de/artikel/1185113.strukturelle-diskriminierung-die-polizei-ist-rassistisch.html

  • 18e #baromètre de la pauvreté et de la #précarité Ipsos

    Le 18e baromètre de la pauvreté et de la précarité réalisé par Ipsos pour le Secours populaire français brosse le tableau d’une précarité qui s’aggrave, s’étend et où l’accès à l’#énergie, à la prévention et aux #soins est fortement dégradé, en particulier pour les populations des #zones_rurales.

    Les #difficultés_financières des Français ne faiblissent pas malgré une légère accalmie sur le front de l’#inflation. C’est ce que montre la 18e édition du baromètre de la pauvreté et de la précarité Ipsos / Secours populaire* : deux Français sur cinq disent désormais avoir traversé « une période de grande #fragilité_financière » au moins à un moment de leur vie. Jamais ce niveau n’a été aussi élevé depuis le pic enregistré en 2013. Le niveau de difficulté est tel qu’au total, 62 % des Français déclarent avoir connu la pauvreté ou avoir été sur le point de la connaître. Un chiffre en hausse de 4 points par rapport à 2023.

    Cette fragilité financière touche en premier lieu les #catégories_populaires. Ainsi, 80 % des #ouvriers déclarent « avoir connu la pauvreté ou avoir été sur le point de la connaître », un niveau en progression de 6 points en un an. Parmi les personnes vivant dans les communes rurales, zones où la population est constituée d’une part importante d’ouvriers et d’employés, le niveau monte à 69 %. Le ressenti dans les zones rurales a été particulièrement interrogé dans cette édition du baromètre 2024, en raison de l’actualité et des témoignages des bénévoles sur le terrain (voir plus bas).

    62% des Français touchés ou menacés par la pauvreté

    Compte tenu d’une situation économique sur le fil du rasoir pour de très nombreuses familles, la crainte d’une transmission de la pauvreté entre générations est massivement partagée : 79 % des Français estiment que les risques sont plus élevés pour les jeunes. C’est chez les parents d’enfants de moins de 18 ans que l’inquiétude est la plus grande (86 %). Cette préoccupation s’est stabilisée à ces niveaux très élevés depuis 2018. Cela traduit un manque de confiance dans le futur au vu de la calcification continue des processus de reproduction des inégalités.

    La grande fragilité de nombreux ménages se reflète dans la hausse, pour la troisième année consécutive, du ‘’seuil de pauvreté subjectif’’ : une personne seule doit désormais disposer de 1 396 euros par mois pour ne pas être considérée comme pauvre, selon les Français. Au terme d’une hausse de 19 euros par rapport à 2023, le ‘’seuil de pauvreté subjectif’’ n’avait jamais été porté aussi haut par les personnes interrogées, le plaçant pour la première fois à 2 euros du #SMIC (1 398 euros nets pour un mois travaillé à temps plein).

    S’il faut disposer au minimum d’un SMIC pour faire face aux dépenses de la vie quotidienne, c’est que les fins de mois restent tendues : 52 % des répondants déclarent ne toujours pas réussir à mettre de l’argent de côté (-1 % seulement en un an). Surtout, 16 % des personnes interrogées sont même à découvert chaque mois. Là encore, la proportion est en recul par rapport à l’an dernier (-2 %), mais les ouvriers, qui constituent la catégorie sociale la plus confrontée à cette précarité, voient leur compte bancaire plonger dans le rouge deux fois plus souvent que le reste de la population (31 %).

    Les fins de mois difficiles résultent d’arbitrages de plus en plus serrés. On observe une nouvelle dégradation en 2024 sur de nombreux postes budgétaires essentiels tels que l’énergie, le logement ou l’accès à une mutuelle santé : jamais les difficultés enregistrées sur ces postes n’ont été aussi élevées. Près d’une personne sur deux peine à payer ses factures d’énergie : 47 %, un nouveau record, au terme d’une hausse de 2 points depuis 2023. Les factures sont si lourdes que 43 % des personnes interrogées ne chauffent pas leur logement lorsqu’il fait froid, « parfois ou régulièrement ».
    38 % peinent à payer loyer et emprunt immobilier

    Particulièrement frappées, plus des deux tiers des répondants disposant de revenus inférieurs à 1 200 euros nets par mois ont du mal à régler leurs dépenses énergétiques : ils sont 69 %, un niveau en hausse de 5 points par rapport au baromètre précédent, montrant ainsi une dégradation très forte de la situation des plus de 8 millions de personnes vivant avec les revenus les plus bas.

    De même, le coût du logement continue de fragiliser les familles, à un niveau jamais mesuré auparavant : 38 % rencontrent des difficultés à payer leur loyer ou leur emprunt immobilier (+4 points). Ce qui corrobore les témoignages recueillis par les bénévoles sur le terrain depuis des mois.

    Enfin, un autre record est à déplorer, dans le domaine de la santé cette fois : 29 % des répondants éprouvent de fortes contraintes pour disposer d’une mutuelle (+3 points). De la même façon, du fait de la baisse de son pouvoir d’achat ces dernières années, un Français sur trois (32 %) est toujours contraint « parfois ou régulièrement » de ne pas faire trois repas par jour.

    De tels contrastes entre les différents niveaux de vie témoignent d’une aggravation des inégalités d’accès aux besoins essentiels. Ces écarts se mesurent aussi entre habitants des grandes villes, globalement plus aisés, et des petites communes rurales, où les catégories populaires sont très représentées.

    Ainsi, 57 % des ruraux peinent à partir en vacances au moins une fois par an. C’est 9 points au-dessus que l’ensemble de la population alors que les vacances participent au bien-être des personnes et à leur dignité. De même, hors des métropoles, 40 % des répondants ont de grandes difficultés à disposer d’équipements numériques en état de fonctionnement. C’est 7 points de plus que l’ensemble des Français. Une privation qui marginalise dans une société où l’accès aux services, et même aux services publics, a massivement migré sur Internet, rendant plus aléatoire la possibilité de faire valoir ses droits.

    Violence à distance, mais aussi dans l’image de soi que les gens peuvent renvoyer à leur entourage : 36 % des habitants des espaces ruraux peinent à prendre soin de leur apparence physique, faute de moyens. C’est un niveau supérieur à la moyenne des personnes interrogées (31 %).

    Les privations touchent tous les secteurs de la vie. En cette année qui aura vu le retour des Jeux olympiques et paralympiques à Paris, un siècle après leur précédente édition dans la ville Lumière, un habitant sur trois vivant dans une commune rurale (31 %) renonce à pratiquer un sport ou une activité de loisirs. Ces privations sont encore plus fortement ressenties dans la population d’ensemble (35 %).
    44% des ruraux jugent difficile l’accès aux services de santé

    Les inégalités s’expriment aussi sur le plan collectif. « Si certains territoires sont moins dotés en services publics, ce n’est pas du fait de leur ruralité mais de la pauvreté de ceux qui les habitent », notent les sociologues Benoît Coquard et Clara Deville (Le Monde diplomatique, juillet 2024). Pour l’accès aux services publics fondamentaux, la situation apparaît préoccupante : un Français sur trois (34 %) juge difficile l’accès aux services de santé autour de chez lui. Cette proportion atteint plus de deux habitants sur cinq en zone rurale (44 %).

    En matière de transports en commun, 59 % des ruraux estiment que leur accès est difficile, soit parce qu’ils sont trop éloignés ou trop irréguliers ; c’est 18 points de plus que pour les réponses de l’ensemble des Français. Enfin, près d’un quart des habitants vivant hors des villes grandes ou moyennes (24 %) jugent les différents services sociaux peu accessibles. Et ce, alors que les besoins y sont souvent élevés.

    https://www.secourspopulaire.fr/18e-barometre-de-la-pauvrete-et-de-la-precarite-ipsos-secours-popul

    #baromètre #statistiques #chiffres #France #rapport #secours_populaire #2024 #rural

  • La Cour des comptes étrille le service national universel
    https://projetarcadie.com/content/la-cour-des-comptes-etrille-le-service-national-universel

    Les magistrats de la Cour des comptes ont publié un rapport sur le service national universel (SNU). Le moins que l’on puisse dire est qu’ils ne sont pas tendres avec cette lubie gouvernementale. Sans aller jusqu’à préconiser sa suppression pure et simple, l’institution recommande au Gouvernement de se mettre très sérieusement au travail.

    Le rapport « Le Service National universel. Un premier bilan, cinq années après son lancement » :
    https://www.ccomptes.fr/fr/documents/71493

  • Heat aggravated by carbon pollution killed 50,000 in Europe last year – study

    Continent is warming at much faster rate than other parts of world, leading to fires, drought and health problems.

    Hot weather inflamed by carbon pollution killed nearly 50,000 people in Europe last year, with the continent warming at a much faster rate than other parts of the world, research has found.

    The findings come as wildfires tore through forests outside Athens, as France issued excessive heat warnings for large swathes of the country, and the UK baked through what the Met Office expects will be its hottest day of the year.

    Doctors call heat a “silent killer” because it claims far more lives than most people realise. The devastating mortality rate in 2023 would have been 80% higher if people had not adapted to rising temperatures over the past two decades, according to the study published in Nature Medicine.

    Elisa Gallo, an environmental epidemiologist at ISGlobal and lead author of the study, said the results showed that efforts taken to adapt societies to heatwaves had been effective.

    “But the number of heat-related deaths is still too high,” she warned. “Europe is warming at twice the rate of the global average – we can’t rest on our laurels.”

    Heatwaves have grown hotter, longer and more common as people have burned fossil fuels and destroyed nature – clogging the atmosphere with gases that act like a greenhouse and heat the planet. Globally, 2023 was the hottest year on record, and scientists expect 2024 to soon take its place.

    Researchers have found that cooler countries in Europe such as the UK, Norway and Switzerland will face the greatest relative rise in the number of uncomfortably hot days. But the absolute death toll will continue to be greatest in southern Europe, which is better adapted to hot weather but more exposed to scorching temperatures.

    The scientists found heat-related mortality in 2023 was highest in Greece, with 393 deaths per million people, followed by Italy with 209 deaths per million and Spain with 175 deaths per million.

    On Monday firefighters in Greece battled wildfires outside Athens which forced authorities to evacuate several suburbs in the capital and a children’s hospital. Repeated heatwaves had dried out the surrounding forest and turned trees into tinder.

    In 2003, a heatwave killed 70,000 people across the continent and sent officials scrambling to save lives by setting up early warning systems and prevention plans. But nearly two decades later, the death toll from the record-breaking heat in 2022, which claimed more than 60,000 lives, left researchers wondering how effective the measures had been.

    The scientists modelled the effects of heat on health for different time periods since the turn of the century and estimated last year’s death toll to be 47,690. They found the mortality rate would have been 80% greater if the temperatures of 2023 had hit in the period 2000–2004 than in the pre-pandemic reference period 2015-2019. For people over the age of 80, the heat would have proven twice as deadly.

    Dominic Royé, the head of data science at the Climate Research Foundation, who was not involved in the study, said the results were consistent with published studies. He added that there was a need to better monitor the effects of heat on groups most at risk, as well as the implementation of plans to prevent deaths.

    “We monitor temperature very well, but not health impacts in the same way,” said Royé. “Social adaptation to rising temperatures has played a crucial role in preventing mortality in Europe but remains insufficient.”

    Scientists say that governments can keep people safe from heatwaves by designing cool cities with more parks and less concrete, setting up early warning systems to alert people to imminent danger, and strengthening healthcare systems so doctors and nurses are not pushed into overdrive when temperatures soar.

    But individual actions like staying indoors and drinking water also have powerful effects on death tolls. Checking in on older neighbours and relatives who live alone can spell the difference between life and death.

    Dr Santi Di Pietro, an assistant professor of emergency medicine at the University of Pavia, said his colleagues were treating more patients a day than they did in early January during the flu season.

    Heatwaves must be tackled at all levels, he said, but people could take “simple measures” to protect themselves and their loved ones. These included avoiding the sun during the hottest hours of the day, seeking shade when outside and swapping alcohol for water.

    “As obvious as it may sound, drinking water is paramount to prevent dehydration,” he said. “Elderly people often do not perceive thirst, so we should keep an extra eye on them.”

    More work is needed to adapt to climate change and mitigate the rise in temperatures, said Gallo. “Climate change needs to be considered as a health issue.”

    https://www.theguardian.com/world/article/2024/aug/12/heat-aggravated-by-carbon-pollution-killed-50000-in-europe-last-year-st
    #décès #mortalité #Europe #chaleur #pollution #chiffres #statistiques #santé #silent_killer

    –-

    voir aussi :
    Europe : la #pollution aux #particules_fines a tué 253 000 personnes en 2021, selon un #rapport
    https://seenthis.net/messages/1028557

    via @freakonometrics

  • Les clairières libertaires, une #vie_communautaire d’anarchiste en 1900

    Fonder une communauté de vie et de travail hors du salariat pour montrer qu’une autre vie est possible : sans domination, reposant sur l’entraide et les rapports harmonieux entre femmes et hommes.

    Dans les années 1890, la voie avait été ouverte, entre autres, par le milieu libre de Stockel en Belgique ou la colonie Cecilia au Brésil. Au XXe siècle naissant, l’expérience est poursuivie en France. L’histoire discrète de ces essais libertaires serait sans doute restée muette si quelques historiens de l’anarchisme et du mouvement ouvrier n’avaient buté dessus et redonné un nom aux visages glanés sur les rares photos qui nous sont parvenues : Fortuné Henry, Sophia Zaïkowska, Georges Butaud…

    L’anarchisme individualiste émerge à la fin du XIXe siècle, mais il devient un courant visible dans les premières années du XXe siècle. Le principe de l’anarchisme individualiste, c’est que la révolution doit commencer déjà par soi-même, c’est-à-dire que l’on ne doit pas attendre d’un grand soir hypothétique que tout change, si les individus n’ont pas déjà changé eux-mêmes. Anne Steiner

    Ces vies particulières à la belle époque seront voilées par la Première Guerre mondiale et par la révolution russe de 1917, qui, par ricochet, rebattra souvent les cartes de ces milieux anarchistes.

    « lls ont comme credo que tout est politique, que le plus minuscule de nos gestes est politique. » Anne Steiner

    Leurs traces nous conduisent à Vaux dans la nature champêtre et à Aiglemont dans la forêt des Ardennes, où deux colonies voient parallèlement le jour en 1903.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/les-clairieres-libertaires-une-vie-communautaire-d-anarchiste-en-1900-82

    #anarchisme #histoire #communauté_de_vie #communauté_de_travail #travail #salariat #domination #rapports_de_genre #égalité_hommes_femmes #Stockel #Belgique #colonie_Cecilia #Brésil #libertaires #communautés_libertaires #anarchisme_individualiste #politique #tout_est_politique #Vaux #Aiglemont #France
    #audio #podcast

    via @reka

  • Università, una lenta parità

    Nel 1996, all’#USI, i professori di ruolo di sesso maschile erano 35, a fronte di una sola presenza femminile. Una! Nel 2023, siamo invece a 108 uomini e 31 donne. Al di là dell’aumento di personale, possiamo dire che resta sì una forte disparità, ma anche che qualcosa si sta comunque muovendo. Nei nuovi dati pubblicati dall’Ufficio federale di statistica, la situazione nelle università svizzere e nei politecnici federali sembra in fase di aggiustamento. Va considerato che, nel 2023, in Svizzera, nelle alte scuole universitarie hanno lavorato 72.265 persone, pari a un totale di 48.565 posti di lavoro a tempo pieno. Per il resto, la tabella a lato è piuttosto chiara. Per analizzarla, abbiamo contattato la rettrice dell’Università della Svizzera italiana, Luisa Lambertini. Il primo dato che balza agli occhi, sottolineiamo, è che c’è ancora molto lavoro da fare. È così? «Certamente, c’è da fare. E siamo intenzionati a proseguire i nostri sforzi sia a livello svizzero, sia all’USI. Purtroppo, per quanto si siano fatti progressi, la tendenza positiva osservata nel corso degli ultimi dieci anni non ha ancora posto rimedio a una situazione che tutt’oggi resta chiaramente sbilanciata. Di qui la necessità di proseguire con questo processo con misure concrete».
    «Un certo tipo di mentalità»

    Gli ambiti di intervento sono molteplici. A partire da quella che Luisa Lambertini definisce come «esigenza di rimodellare un certo tipo di mentalità». Una mentalità «che ha perdurato per decenni». E allora va rimodellata «al fine di favorire la parità e - di riflesso - maggiore equilibrio nella ripartizione delle cattedre. Un processo che però necessita di essere accompagnato da misure più incisive per accelerarne gli effetti. Per quanto concerne l’USI, nell’ultimo anno, da quando sono rettrice, su un totale di quattro nomine tre sono state di professoresse». Un inizio che la stessa rettrice definisce «molto promettente». E per raggiungere questi numeri, «seguendo le migliori pratiche adottate anche in altri atenei, abbiamo deciso che almeno due donne facciano parte delle commissioni di preavviso. Inoltre abbiamo deciso che il 50% delle posizioni nella short list delle commissioni di preavviso debba essere composto da candidate di genere femminile. Il rettorato si è inoltre impegnato a valutare queste liste e a prendere decisioni appropriate se non compatibili con gli obiettivi di genere dell’Università. Per attrarre personale accademico di genere femminile, le migliori pratiche suggeriscono anche di individuare potenziali candidate prima dell’avvio delle commissioni di preavviso. Questo significa sviluppare e coltivare una rete di contatti popolata da postdoc, studentesse di dottorato e professoresse assistenti, attraverso inviti per le candidate per visite di breve periodo, sabbatici o seminari. L’USI vuole anche diventare un’università dove colleghe e colleghi lavorano volentieri e possono conciliare vita familiare e carriera: nel prossimo quadriennio quindi ci siamo impegnati a rafforzare l’offerta di servizi volti a renderla un posto di lavoro accogliente».
    «L’USI era penultima»

    Tra i dati proposti dall’UST, scorgiamo due note incoraggianti. La prima: la crescita del numero di donne rispetto al 2014. Una crescita «sicuramente dovuta alle misure di settore, che hanno già portato effetti benefici nell’ottica della parità di genere. E poi alla volontà dei singoli individui di invertire una tendenza che ha perdurato troppo a lungo. D’altronde soltanto attraverso azioni concrete, nonché significative, è possibile tagliare determinati traguardi. E il fatto di avere sempre più rettrici donne ai vertici delle università svizzere aiuta».

    La seconda nota incoraggiante: il fatto che più si abbassa l’età, più si intravede un’idea di reale parità. Già, ma ci viene un dubbio: questa idea è rispettata anche a livello di salari e di ruoli? Risponde sempre Luisa Lambertini: «Sì, i dati mostrano che più si abbassa l’età, più ci si avvicina alla parità. Alcuni processi aiutano: normalmente le università sostituiscono i professori ordinari a fine carriera con una combinazione di professoresse/professori assistenti e/o associate/i sufficientemente lontani dall’età pensionabile. Questo ricambio, caratterizzato appunto da un ringiovanimento, offre altresì la possibilità - a chi è intenzionato a coglierla - di intervenire sul disequilibrio di genere e salariale. È sicuramente il caso dell’USI, che tra le università e i politecnici svizzeri risultava penultima in termini di percentuale di posizioni professorali occupate da donne». In questo senso, per monitorare le eventuali altre disparità, tra cui quelle salariali, all’USI è stato introdotto dallo scorso anno lo strumento del “Bilancio di genere”, che misura la parità nelle sue diverse manifestazioni per capire dove è urgente intervenire e per monitorare i progressi fatti. «L’USI è stata una delle prime università in Svizzera e una delle poche istituzioni in Ticino a introdurre questo strumento». E la rettrice ammette: «Alcuni divari di genere, difficilmente comprensibili alla luce dei dati disponibili, sono effettivamente emersi, mentre in altri settori dell’USI essi si attenuano, o si annullano. Si è proceduto quindi a fare a ulteriori verifiche e si è ritenuto auspicabile completare il processo di istituzionalizzazione della parità di genere, ampliare la gamma dei parametri di misurazione, così da poter approfondire e comprendere le molte sfaccettature del problema».

    https://www.cdt.ch/news/universita-una-lenta-parita-360173
    #università_della_svizzera_italiana (#USI) #parité #genre #femems #ESR #Suisse #rapport #recherche #université #facs #inégalités

  • Wide-Ranging Cases of Sexual Abuse in Swiss Catholic Church

    An independent team of historians was given unprecedented access to archives of the Swiss Catholic Church to investigate cases of sexual abuse within the church. The UZH researchers have now documented 1,002 cases of sexual abuse committed by Catholic clerics, church staff and members of Catholic orders that have occurred in Switzerland since the mid-20th century. They also examined how church officials dealt with cases of abuse and the availability and significance of archive sources. These new findings pave the way for further research.

    In 2022, the Swiss Bishops’ Conference, the Conference of Unions of Orders and Other Communities of Consecrated Life (KOVOS) and the Central Roman Catholic Conference of Switzerland (RKZ) commissioned the Department of History of the University of Zurich to shed light on sexual abuse in the Catholic Church since the mid-20th century. A team of four researchers led by professors Monika Dommann and Marietta Meier have now completed the year-long pilot study. The study covered all dioceses in all language regions of Switzerland as well as state-church institutions and Catholic religious orders. In other words, the researchers examined the Swiss Catholic Church as a whole.

    With a few exceptions, the project team was able to access the church’s archives without any major hurdles, sifting through tens of thousands of pages of previously secret documents compiled by Catholic Church officials since the mid-20th century. In addition, the researchers held numerous interviews with people affected by sexual abuse and with other parties.
    Tip of the iceberg

    The team of researchers found evidence of a wide range of sexual abuse. The cases range from problematic boundary violations to severe systematic abuse lasting several years. Overall, 1,002 cases were identified, involving 510 accused persons and 921 victims. Thirty-nine percent of victims were female, while 56 percent were male. For the remaining 5 percent, the sex could not be determined from the sources. The vast majority of the accused were men. Seventy-four percent of the documents reviewed during the study concerned sexual abuse of minors. In 14 percent of cases, the victims were adults, while the age of the victims could not be determined in 12 percent of cases.

    “The cases we identified are without a doubt only the tip of the iceberg,” say Monika Dommann and Marietta Meier. Numerous archives that likely contain further evidence of abuse have yet to be made available, such as archives of religious orders, documents created in the dioceses and the archives of Catholic day schools, boarding schools and children’s homes as well as government archives. In two dioceses, the researchers found evidence that documents had been destroyed. Moreover, there is evidence that not all reported cases of sexual abuse were consistently recorded in writing and subsequently archived. “Given what we know from research on the dark figure of crime, we assume that only a small percentage of cases was ever reported in the first place,” say the historians.
    Sexual abuse in pastoral work

    The study documents cases of sexual abuse for the whole of Switzerland and for the entire period under investigation. It identifies three social spaces with specific power constellations in which sexual abuse occurred. The most prominent of these spaces was pastoral work, in which well over 50 percent of sexual abuse cases took place. Certain elements of pastoral work were particularly affected, including spiritual care (during confession or when seeking guidance), altar service and religious education. This includes priests’ involvement in kids or youth clubs and associations.

    According to the study, a second major social space in which sexual abuse took place was the church’s educational and welfare settings, which fulfilled key social functions, especially in the first half of the 20th century. Around 30 percent of analyzed cases of sexual abuse were committed in Catholic children’s homes, day schools, boarding schools and similar institutions. Finally, Catholic religious orders and other communities as well as new spiritual communities and movements made up the third social space (just under 2 percent of cases). Here, the search for sources proved particularly difficult.
    Systematic cover-up by the church

    Under ecclesiastical law, sexual abuse of minors has long been a severe criminal offense. “However, our study reveals that ecclesiastical criminal law was hardly ever applied in the cases we investigated. Instead, many cases were kept secret, covered up or trivialized,” say the researchers. Church officials would systematically reassign clerics accused of or known to have committed sexual abuse to different posts, sometimes transferring them abroad, to avoid criminal prosecution by secular authorities and enable the clerics to continue working. In doing so, the interests of the Catholic Church and its dignitaries were given precedence over the welfare and safety of parishioners.

    This practice didn’t fundamentally change until the 21st century, when more and more scandals about the Catholic Church’s handling of sexual abuse cases came to light. As a result, the Swiss Bishops’ Conference issued guidelines on how to handle and prevent cases of sexual abuse and established professional bodies in the dioceses to deal with reported cases. However, to this day these bodies differ significantly in their approaches, and their level of professionalization also varies.
    Further research needed

    The pilot project is the first systematic attempt to conduct an academic investigation into the scope and scale of sexual abuse in the Swiss Catholic Church. Fundamental issues concerning access to archives, investigative status and documentation of abuse cases within the Catholic Church as well as previous efforts to examine and prevent such cases have now been addressed. The study provides the basis for further research. The research team believes that future studies need to examine further archives and expand the data. This will make it possible to reach more detailed conclusions about the quantity of sexual abuse that occurred as well as more accurately pinpointing when and where cases arose more frequently.

    Among other things, future studies should investigate the role of the state, especially in charitable and educational contexts, as many services in this area are delegated to the church, particularly in predominantly Catholic regions. Finally, a further focus needs to be placed on exploring the elements specific to the Catholic Church that may have abetted sexual abuse in the church, including the church’s views on sexual morals, celibacy, gender roles as well as its ambivalent stance on homosexuality. The characteristics of the Catholic community, which tacitly accepted and partly supported the described dynamics of concealment and denial, also require further investigation. “Statements and reports made by the people affected as well as by contemporary witnesses should be given great consideration in such a process, and the church’s archives should be evaluated in light of these witness statements,” say the historians Dommann and Meier.

    https://www.news.uzh.ch/en/articles/media/2023/Sexual-Abuse.html

    Conférence de presse:
    https://www.youtube.com/watch?v=ViOMQSzS6Rk

    #abus #abus_sexuels #étude #Suisse #église #église_catholique #rapport #histoire #archives

  • L’importanza delle rimesse internazionali

    Tagliare i costi delle transazioni per ridurre povertà e disuguaglianze.

    Le rimesse sono i trasferimenti di denaro o beni che lavoratori e lavoratrici espatriati inviano nel loro Paese di origine. Queste vengono inviate per diverse ragioni, come prendersi cura dei membri della famiglia, coprendo le spese quotidiane o eventuali problemi finanziari imprevisti, o rimborsare prestiti familiari ricevuti per finanziare i costi della migrazione o per aiutare altri familiari a lasciare il paese in futuro.

    Come riporta il rapporto di CeSPI e Deloitte 1, la ragione per cui le persone espatriate inviano soldi a casa è strettamente legata ai motivi della loro emigrazione o a quelli per cui la loro famiglia le ha fatte emigrare. L’invio di soldi fa parte di un processo più grande e complesso che riguarda come le persone gestiscono i loro risparmi. Questo processo si sviluppa nel tempo (durante l’evolversi del progetto migratorio) e nello spazio (tra il paese di arrivo e il paese d’origine). Nella pratica, questi fattori interagiscono tra loro e influenzano il comportamento delle persone.

    Tuttavia, queste relazioni transnazionali comportano problemi dovuti ad asimmetrie informative e alla debolezza delle istituzioni e degli strumenti finanziari sia nel paese di residenza sia in quello di origine. Cresce “l’esigenza, da parte della diaspora, di influenzare le scelte finali di consumo della famiglia, indirizzandole ad esempio verso l’istruzione delle nuove generazioni, piani assistenziali e assicurativi, o altre forme di investimento in grado di preparare e assicurare un futuro rientro” 2.
    Come funzionano le transazioni?

    Come spiega l’International Monetary Fund 3, la persona che vuole inviare la somma di denaro, paga un’agente (una banca o un servizio di trasferimento di denaro formale o meno) usando contanti, assegni, carte di credito o debito, o anche tramite internet. L’agenzia di invio (come, ad esempio, Western Union) comunica con il suo partner nel paese destinatario affinché effettui il pagamento della rimessa al beneficiario. I costi coinvolti in questa transazione sono la commissione di invio (solitamente pagata dal mittente) e di conversione valuta. Ci possono poi essere commissioni aggiuntive, ad esempio, alcuni piccoli operatori possono addebitare una tassa al destinatario per ritirare i soldi, soprattutto per coprire movimenti inaspettati del tasso di cambio.
    Perché è importante parlare di rimesse?

    Come riporta il rapporto di CeSPI e Deloitte, le rimesse hanno assunto un ruolo rilevante a livello internazionale per vari aspetti:

    per volumi e tassi di crescita, “raggiungendo a livello mondiale i 700 miliardi di dollari USA nel 2019”, infatti “nel periodo 2000-2020 il volume mondiale delle rimesse è cresciuto ad un tasso medio annuo del 9%”;

    – per la loro dimensione rispetto ad altri flussi finanziari internazionali, infatti, “secondo i dati elaborati dalla Banca Mondiale, il volume delle rimesse, nonostante la flessione legata alla pandemia, è cinque volte quello dei fondi per gli aiuti allo sviluppo”;

    - per la loro dimensione rispetto all’economia dei paesi che ricevono le rimesse, dato che in alcuni paesi rappresentano fino al 40% del PIL;

    - per essere flussi finanziari anticiclici: le rimesse sono una fonte stabile di finanziamento, che può persino aumentare durante le recessioni economiche, aiutando direttamente il reddito delle famiglie che le ricevono;

    – per il ruolo di supporto in caso di calamità naturali o emergenze, fornendo un aiuto immediato e diretto alle persone colpite.

    Inoltre, parlare di rimesse è importante perché diversi studi mostrano come queste abbiano un impatto macroeconomico, contribuendo a ridurre la povertà e le disuguaglianze nei paesi del Sud globale.

    Nella sua ricerca, Azizi (2019) 4, utilizzando dati di 103 paesi del Sud Globale dal 1990 al 2014, ha trovato un’associazione positiva e significativa tra le rimesse e lo sviluppo del settore finanziario. Questo sviluppo è particolarmente importante perché favorisce la crescita a lungo termine e riduce la povertà. Azizi ha anche riscontrato un impatto diretto e decrescente sulla povertà e sull’ineguaglianza. In media, un aumento del 10% delle rimesse per persona può ridurre di circa l’1% la quota di popolazione in povertà, diminuire dell’1,8% la lacuna di povertà e del 2,5% la gravità della povertà.

    Le rimesse hanno anche un impatto forte e statisticamente significativo nel diminuire l’ineguaglianza. In media, un aumento del 10% delle rimesse per persona può ridurre dello 0,3% il coefficiente di Gini 5 nei paesi del Sud globale. Questo significa che le rimesse contribuiscono a incrementare la quota di reddito detenuta dalle persone più povere, riducendo quella delle persone più ricche.

    Anche uno studio del 2005 di Adams e Page, con l’analisi di dati da 71 paesi del Sud globale, ha concluso che sia le migrazioni internazionali che le rimesse hanno un impatto significativo nel ridurre la povertà. In media, evidenziano che un aumento del 10% della percentuale di migranti internazionali nella popolazione di un paese ridurrà del 2,1% la percentuale di persone che vivono con meno di 1 dollaro al giorno, e che un aumento del 10% delle rimesse ufficiali internazionali pro-capite ridurrà, in media, del 3,5% la percentuale di persone che vivono in povertà.

    Risultati simili si trovano nello studio recente di Saptono, Mahmud e Lei (2022) 6, che, analizzando set di dati di 65 paesi dal 2002 al 2016, affermano che le rimesse, rispetto al PIL, riducono significativamente la povertà nei paesi a basso e medio reddito. Un aumento del 10% nelle rimesse porterà a una diminuzione del 10,12% della popolazione che vive con meno di 1,90 dollari al giorno e ridurrà il divario di povertà del 4,75% e del 6,65% per chi vive con meno di 1,90 e 3,20 dollari al giorno, rispettivamente.

    Prima di arrivare alle conclusioni, si riportano i risultati di uno studio del 2021 di Ahmed, Mughal e Martínez-Zarzoso, i quali suggeriscono che una riduzione dei costi di invio delle rimesse ha un impatto significativo sull’importo delle rimesse ricevute dai paesi del Sud globale. In particolare, una diminuzione dell’1% del costo di trasferimento di 200 dollari USA è associata a un aumento delle rimesse in entrata fino all’1,6%.

    Siccome le rimesse rappresentano un elemento cruciale non solo per il sostegno economico delle famiglie, ma anche per lo sviluppo economico e la riduzione della povertà e delle disuguaglianze nei paesi del Sud globale, e che la riduzione dei costi di transazione ha un impatto sostanziale sulla quantità di rimesse ricevute, è essenziale che questi costi vengano tagliati. La comunità internazionale, infatti, attraverso gli SDGs (Obbiettivi di Sviluppo Sostenibile), in particolare l’obiettivo 10.c, ambisce a ridurre i costi di transazione delle rimesse a meno del 3% ed eliminare i corridoi di rimesse con costi superiori al 5% entro il 2030.

    Questo obiettivo si riferisce al costo totale di invio come percentuale dell’importo della transazione, fissato convenzionalmente a 200 dollari; “secondo le stime di Banca Mondiale l’obiettivo è in grado di liberare 16 miliardi di dollari complessivi, in termini di minori costi e quindi di maggiori risorse a disposizione dei riceventi e delle rispettive economie” 7. Per quanto riguarda l’Italia, in termini di costi medi di invio, si è quasi raggiunto l’obbiettivo del 5%.

    Ridurre i costi di transazione delle rimesse non solo incoraggia una quota maggiore di rimesse a fluire attraverso canali finanziari formali, ma contribuirà anche a ridurre la povertà e le disuguaglianze nei Paesi del Sud globale 8.
    Cosa possono fare i governi?

    Ahmed, Mughal e Martínez-Zarzoso suggeriscono che i governi possono svolgere un ruolo chiave nel ridurre i costi delle transazioni promuovendo la concorrenza tra gli operatori di trasferimento di denaro e le banche. Questo è particolarmente importante in contesti dove le normative contro il riciclaggio di denaro e il finanziamento del terrorismo hanno aumentato i costi, colpendo soprattutto le piccole istituzioni finanziarie.

    Garantire un mercato equo può aiutare a mantenere bassi i costi. Un altro modo potrebbe essere migliorare la trasparenza e comparabilità dei prezzi dei servizi di trasferimento delle rimesse, ad esempio mantenendo aggiornato un registro online dei costi. Infine, fornire migliori informazioni alle persone mittenti e alle loro famiglie sui costi dei trasferimenti può aiutarli a fare scelte più informate, aumentando l’uso di servizi di trasferimento più economici.

    In conclusione, le rimesse rappresentano non solo un sostegno cruciale per mitigare i bisogni immediati e quotidiani dei destinatari, ma anche un motore di sviluppo macroeconomico nei paesi riceventi. Infatti, questi trasferimenti contribuiscono a promuovere lo sviluppo finanziario, a ridurre la povertà e le disuguaglianze. Data la loro rilevanza per lo sviluppo globale, è essenziale che i governi adottino politiche mirate per ridurre i costi di trasferimento delle rimesse, in linea con gli obbiettivi di sviluppo sostenibile. Questo permetterà ai destinatari di trarre maggior beneficio dai fondi inviati e faciliterà un aumento generale dei flussi.

    https://www.meltingpot.org/2024/07/limportanza-delle-rimesse-internazionali
    #remittances #migrations #réfugiés #coût #lutte_contre_la_pauvreté #remises

    • Valorizzazione delle rimesse dei migranti: modelli a confronto

      Le rimesse hanno assunto una rilevanza internazionale sia per dimensione assoluta, sia in relazione agli altri flussi finanziari internazionali. Nonostante la pandemia abbia portato ad una contrazione dei volumi a livello globale, in molti paesi, come l’Italia, le rimesse verso il resto del mondo hanno continuato a crescere.

      La valorizzazione di questi ingenti flussi finanziari, attraverso meccanismi e strumenti che consentano di generare processi di sviluppo rappresenta una sfida internazionale a cui anche il G20 ha prestato attenzione. Il paper affronta il tema della valorizzazione delle rimesse dei migranti, a partire dall’esperienza italiana, individuando nell’inclusione finanziaria una chiave di volta fondamentale e analizzando alcuni modelli di strumenti finanziari attivabili, fra cui i diaspora bond.

      https://www.cespi.it/it/ricerche/valorizzazione-delle-rimesse-dei-migranti-modelli-confronto
      #rapport

  • Climat : les 1% les plus riches polluent plus que 5 milliards d’êtres humains – le rapport accablant d’OXFAM
    (publié en 2023, ici pour archivage)

    Les chiffres de l’étude d’Oxfam « Égalité climatique : une planète pour les 99% » sont implacables. Que ce soit les particuliers, les entreprises ou à l’échelle des pays, la conclusion est toujours la même : les principaux destructeurs de notre monde se trouvent en haut de la pyramide des revenus. Le constat est accablant : les 1% les plus riches émettent plus de #CO2 que les deux tiers les plus pauvres de la population mondiale, soit 5 milliards de personnes.

    Les riches polluent, les pauvres en paient le prix. En dépit de trente ans d’alertes des conférences internationales et des rapports scientifiques, les politiques économiques hégémoniques se suivent et se ressemblent pendant que l’effondrement climatique s’accélère. Notre article.

    Climat : le capitalisme récompense les fossoyeurs de l’humanité

    Le constat est aussi clair que le ciel sans nuages à Dubaï : les 1% les plus riches émettent plus de CO2 que les deux tiers les plus pauvres de la population mondiale, soit 5 milliards de personnes. Et pendant que les ultra riches se préparent des bunkers climatisés en Nouvelle-Zélande, les plus pauvres essuient les conséquences dévastatrices du dérèglement climatique.

    Les chiffres du rapport d’Oxfam font voler en éclat les prétentions au pragmatisme des éditorialistes payés grassement par les milliardaires. Plus on se rapproche du sommet de la pyramide, plus le sommet de l’injustice perce de nouveaux plafonds. Les 0,1% les plus fortunés, une poignée de 770 000 individus, recrachent plus de CO2 que 38% de la population mondiale. Si cela ne vous donne pas de haut-le-cœur, vous n’avez probablement pas de pouls.

    En France, les révélations d’Oxfam sont tout aussi choquantes. Chaque personne appartenant à la clique des 1% les plus riches déverse autant de CO2 en un an qu’une personne au sein des 50% les plus pauvres n’en émettra en dix ans. Les 1% les plus riches, produisent en moyenne dix fois plus de CO2 par an que la moitié la plus démunie. Les 10% les plus riches sont responsables d’un quart des émissions de la France.
    Pour donner une chance de survie au 99%, il y a urgence à désarmer les 1%

    Les mesures proposées par Oxfam résonnent fortement avec celles présentées dans l’Avenir en Commun, le programme porté par Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle 2022 : Un impôt sur la fortune climatique, une taxe sur les dividendes pour les entreprises irrespectueuses de l’Accord de Paris, la fin des avantages fiscaux néfastes pour le climat, un conditionnement strict des financements publics aux objectifs climatiques, et une trajectoire contraignante de réduction des émissions pour les multinationales.

    Face à l’urgence, des solutions radicales s’imposent. Jusqu’au GIEC, le consensus scientifique est désormais à un programme pré-révolutionnaire. C’est pourquoi les médias du système ne parlent jamais des solutions. Quand ils finissent par parler climat, ils se cantonnent à du spectaculaire, souvent à côté de la réalité, parce qu’ils refusent par dessus tout de pointer les véritables responsables de la catastrophe.

    Pour aller plus loin : Climat : pourquoi les médias ne vous parlent jamais des solutions ?

    Et c’est pourquoi Oxfam a placé tout en haut le programme de Jean-Luc Mélenchon pour l’élection présidentielle 2022. C’est le seul qui propose une rupture avec le dogme économique néolibérale dans tous les aspects.

    https://linsoumission.fr/2023/11/20/climat-riches-polluent-oxfam
    #pollution #riches #pauvres #statistiques #chiffres #rapport #oxfam #climat #changement_climatique #responsabilité

    voir aussi :
    Les 10% les plus riches sont responsables de plus de la moitié des émissions de CO2
    https://seenthis.net/messages/877228

    Le rapport de #oxfam déjà signalé ici par @socialisme_libertaire et @biggrizzly :


    https://seenthis.net/messages/1027600
    https://seenthis.net/messages/1027540

  • Global e-Waste Monitor 2024: Electronic Waste Rising Five Times Faster than Documented E-waste Recycling

    - A record 62 million tonnes (Mt) of e-waste was produced in 2022, Up 82% from 2010;
    - On track to rise another 32%, to 82 million tonnes, in 2030;
    - Billions of dollars worth of strategically-valuable resources squandered, dumped;
    - Just 1% of rare earth element demand is met by e-waste recycling.

    The world’s generation of electronic waste is rising five times faster than documented e-waste recycling, the UN’s fourth Global E-waste Monitor (GEM) reveals today. The 62 million tonnes of e-waste generated in 2022 would fill 1.55 million 40-tonne trucks, roughly enough trucks to form a bumper-tobumper line encircling the equator, according to the report from ITU and UNITAR.

    Meanwhile, less than one quarter (22.3%) of the year’s e-waste mass was documented as having been properly collected and recycled in 2022, leaving US $62 billion worth of recoverable natural resources unaccounted for and increasing pollution risks to communities worldwide. Worldwide, the annual generation of e-waste is rising by 2.6 million tonnes annually, on track to reach 82 million tonnes by 2030, a further 33% increase from the 2022 figure. E-waste, any discarded product with a plug or battery, is a health and environmental hazard, containing toxic additives or hazardous substances such as mercury, which can damage the human brain and coordination system.

    The report foresees a drop in the documented collection and recycling rate from 22.3% in 2022 to 20% by 2030 due to the widening difference in recycling efforts relative to the staggering growth of e-waste generation worldwide. Challenges contributing to the widening gap include technological progress, higher consumption, limited repair options, shorter product life cycles, society’s growing electronification, design shortcomings, and inadequate e-waste management infrastructure.

    The report underlines that if countries could bring the e-waste collection and recycling rates to 60% by 2030, the benefits - including through minimizing human health risks - would exceed costs by more than US $38 billion. It also notes that the world “remains stunningly dependent” on a few countries for rare earth elements, despite their unique properties crucial for future technologies, including renewable energy generation and e-mobility.

    https://unitar.org/about/news-stories/press/global-e-waste-monitor-2024-electronic-waste-rising-five-times-faster-docume
    https://ewastemonitor.info/the-global-e-waste-monitor-2024
    #déchets #déchets_électroniques #électronique #statistiques #chiffres #recyclage #rapport #2022

  • Study details ‘transformative’ results from L.A. pilot that guaranteed families $1,000 a month

    Some of L.A.’s poorest families received cash assistance of $1,000 a month as part of a 12-month pilot project launched nearly three years ago. There were no strings attached and they could use the money however they saw fit.

    Now, a new study finds that the city-funded program was overwhelmingly beneficial.

    Participants in the program experienced a host of financial benefits, according to an analysis co-authored by University of Pennsylvania and UCLA researchers. Beyond that, the study found, the initiative gave people the time and space to make deeper changes in their lives. That included landing better jobs, leaving unsafe living conditions and escaping abusive relationships.

    “If you are trapped in financial scarcity, you are also trapped in time scarcity,” Dr. Amy Castro, co-founder of the University of Pennsylvania’s Center for Guaranteed Income Research, told The Times. “There’s no time for yourself; there’s no time for your kids, your neighbors or anybody else.”

    The Basic Income Guaranteed: Los Angeles Economic Assistance Pilot, or BIG:LEAP, disbursed $38.4 million in city funds to 3,200 residents who were pregnant or had at least one child, lived at or below the federal poverty level and experienced hardship related to COVID-19. Participants were randomly selected from about 50,000 applicants and received the payments for 12 months starting in 2022. The city paid researchers $3.9 million to help design the trial and survey participants throughout about their experiences.

    Castro and her colleagues partnered with researchers at UCLA’s Fielding School of Public Health to compare the experiences of participants in L.A.’s randomized control trial — the country’s first large-scale guaranteed-income pilot using public funds — with those of nearly 5,000 people who didn’t receive the unconditional cash.

    Researchers found that participants reported a meaningful increase in savings and were more likely to be able to cover a $400 emergency during and after the program. Guaranteed-income recipients also were more likely to secure full-time or part-time employment, or to be looking for work, rather than being unemployed and not looking for work, the study found.

    “Instead of taking the very first job that was available, that might not have been a lasting, good fit for the family, [the participants were] saying, ‘Hold on a minute, I have a moment to sit and think and breathe, and think about where I want my family to be,’ ” said Dr. Stacia West, also a co-founder of the University of Pennsylvania’s Center for Guaranteed Income Research.

    In a city with sky-high rents, participants reported that the guaranteed income functioned as “a preventative measure against homelessness,” according to the report, helping them offset rental costs and serving as a buffer while they waited for other housing support.

    It also prevented or reduced the incidence of intimate partner violence, the analysis found, by making it possible for people and their children to leave and find other housing. Intimate partner violence is an intractable social challenge, Castro said, so to see improvements with just 12 months of funding is a “pretty extraordinary change.”

    People who had struggled to maintain their health because of inflexible or erratic work schedules and lack of child care reported that the guaranteed income provided the safety net they needed to maintain healthier behaviors, the report said. They reported sleeping better, exercising more, resuming necessary medications and seeking mental health therapy for themselves and their children.

    Compared with those who didn’t receive cash, guaranteed income recipients were more likely to enroll their kids in sports and clubs during and after the pilot.
    LOS ANGELES, CA - DECEMBER 28, 2023 - Martha Lopez Dubon, 39, spends a light moment with her daughters Sofia Fuentes, 6, left, and Lizzy Fuentes, 9, while waiting for customers at The Dubon Store in Los Angeles on December 28, 2023. Lopez is a recipient of the Basic Income Guaranteed: Los Angeles Economic Assistance Pilot, or BIG: LEAP. Lopez, an immigrant from Honduras who began selling clothing in the street at the beginning of the pandemic. When Lopez started receiving the $1,000 payments from the BIG: LEAP program in February 2022, she used half to pay rent. She saved the other half, with the goal of opening her own clothing store which she now operates. In 2022, the city of Los Angeles launched the Basic Income Guaranteed: Los Angeles Economic Assistance Pilot, or BIG: LEAP. Through the program, 3,200 low-income people received monthly payments of $1,000 - and there were no restrictions on how the money could be spent. (Genaro Molina/Los Angeles Times)

    Los Angeles resident Ashley Davis appeared at a news conference Tuesday about the study findings and said that her health improved because she could afford to buy fruits, vegetables and smoothies. Before, she was pre-diabetic and “my cholesterol was going through the roof,” Davis said.

    “I was neglecting my own needs,” said Davis, who described herself as a single mother of a special-needs child. She switched careers and is now studying to be a nurse, she said.

    Abigail Marquez, general manager of the Community Investment for Families Department, which helped oversee BIG:LEAP, said she’s spent 20 years working on various anti-poverty programs.

    “I can say confidently that this is by far the most transformative program,” Marquez said.

    BIG:LEAP was one of the largest of more than 150 guaranteed-income pilot programs launched nationwide in recent years. The program was funded through the city budget and included $11 million that city leaders moved from the Police Department budget in response to nationwide protests after the murder of George Floyd by a Minneapolis police officer in 2020.

    Despite the positive research findings, programs like BIG:LEAP have raised concerns among some taxpayer groups.

    “It’s simply wrong for the city government to take tax dollars earned and paid by people who are trying to pay their own bills and transfer that money to other people chosen by the government to receive it,” the Howard Jarvis Taxpayers Assn. said in a statement. “Guaranteed-income programs are appropriately funded voluntarily by charitable organizations and foundations, not forcibly through the tax code.”

    Councilmember Curren Price, whose South Los Angeles district includes some of the city’s most impoverished neighborhoods, introduced a motion Tuesday to continue a version of the pilot with a focus on people in abusive relationships and young adults in need of mental health and emotional support.

    Price said he would contribute $1 million toward the next phase from his council funds. Councilmember Hugo Soto-Martinez also pledged $1 million.

    Beyond that, it’s not clear where the next round of funding would come from. Price expressed hope the city would continue to support the effort through the general budget.

    “I don’t know how realistic it is that it’s going to be $40 million again,” Price said. “But I think it’s realistic that we could receive something.”

    https://www.latimes.com/california/story/2024-07-31/study-details-what-happened-when-la-residents-were-guaranteed-1000-dollars-

    #revenu_de_base #rdb #revenu_universel #ça_marche #pauvreté #efficacité #Los_Angeles #USA #Etats-Unis #lutte_contre_la_pauvreté #argent #temps

    ping @karine4

    • Report: Landmark guaranteed income program in City of Los Angeles produces “overwhelmingly positive” results

      Groundbreaking study demonstrates impact of direct cash over a 12-month period, showing increased ability of recipients to exit intimate partner violence, decreased food insecurity, and improved quality of life across a number of additional domains.

      Philadelphia, PA — City of Los Angeles residents who received $1000 monthly cash payments for a year as part of the Basic Income Guaranteed: Los Angeles Economic Assistance Pilot (BIG:LEAP) program reported positive trends in financial well-being, food security, intimate partner violence, parenting, sense of community, and reduced fear of community violence.

      “BIG:LEAP participants experienced overwhelmingly positive outcomes with the infusion of unconditional cash,”write the authors of a new report produced by the Center for Guaranteed Income Research (CGIR) at Penn’s School of Social Policy & Practice (SP2), in partnership with The University of California, Los Angeles (UCLA) Fielding School of Public Health.

      The program provided a guaranteed income (GI) to 3,200 households living in deep poverty within Los Angeles, California, the second largest and most unaffordable city in the country. Implemented by the city’s Community Investment for Families Department (CIFD) and supported by the city’s general fund with investments from local council district leaders, BIG:LEAP serves as an example of a government-led direct cash program executed at a large scale with public resources and infrastructure.

      According to the report’s authors, BIG:LEAP marks a number of milestones — the first large-scale randomized controlled trial of unconditional cash positioned to determine how much change can occur in recipients’ lives within a 12-month period, the largest GI study that has concluded since the U.S. government’s experiments with income tax in the 1960s and 1970s, and the first GI study since the 1970s to consider intimate partner violence and community violence.

      “The City of Los Angeles is working urgently to provide Angelenos with economic opportunities and resources in our efforts to alleviate poverty throughout L.A. These are encouraging results and I’m looking forward to expanding this program in more stable economic times. We must continue to implement creative solutions to the challenges we face and I look forward to continuing that work with locked arms,” says City of Los Angeles Mayor Karen Bass.

      Michael D. Tubbs, founder of Mayors for a Guaranteed Income (MGI), says, “Every day, folks are working hard and doing their part, yet still falling short. Guaranteed income gives them the flexibility to meet their families’ needs and the stability to reach for a better future.” MGI is a coalition of over 125 mayors committed to advancing a federal guaranteed income.

      Part of a series of CGIR publications collectively named The American Guaranteed Income Studies, the report found that despite extreme financial pressures and profound effects of the COVID-19 pandemic, recipients benefited from GI in several ways over the duration of the program:

      - Improved safety and autonomy — GI recipients reported reduced severity and frequency of intimate partner violence (IPV), with recipients using GI to prevent and exit circumstances of IPV.
      - Strengthened sense of community — GI recipients were considerably more likely to report reduced fear of neighborhood violence and increased positive interactions with neighbors.
      - Improved financial well-being — GI recipients demonstrated a significantly increased ability to cover a $400 emergency compared to the control group.
      - Enhanced food security — GI recipients showed a notable decrease in food insecurity and an increase in health-promoting behaviors.
      – Increased enrichment for children — Compared to those in the control group, parents receiving GI were significantly more likely to maintain their children’s extracurricular activities and reported more time for parenting.

      “In Los Angeles, a city of extreme wealth and extreme poverty, the opportunities for upward economic mobility can seem out of reach,” write the researchers, Drs. Bo-Kyung Elizabeth Kim, Amy Castro, Stacia West, and colleagues. “BIG:LEAP, the largest GI program at its time of launch, represented a bold and significant investment to provide economic security and a solid foundation for mobility to a diverse group of caregivers with children.”

      Los Angeles City Councilmember Curren Price proposed the pilot in 2021. “Through this program, we witnessed transformation beyond measure. BIG:LEAP didn’t just help Angelenos address health issues, school expenses, childcare, or emergency needs; it empowered participants to start businesses, move into their own homes, and reclaim hope from despair,” says Price. “The undeniable impact of programs like BIG:LEAP speaks volumes—it has the power to rewrite destinies and is vital for a brighter future.”

      Adds Council President Pro-tem Marqueece Harris-Dawson, “The BIG:LEAP program offers significant change for some and life-altering benefits for others. The data underscores its effectiveness and success in improving health and wellbeing, and stability for all who participated.”

      To qualify, participants were required to be at least 18 years old, have at least one dependent within the household or be expecting a child, be financially or medically impacted by COVID-19, and fall below the federal poverty threshold. Researchers measured participant impact against a randomized control group of 4,992 other residents who did not receive payments, though both study groups were compensated for completing surveys and interviews.

      One participant commented, “[BIG:LEAP] saved my life really … I’d probably be living on the streets. I probably would have had my kids taken … it gave me a sense of security instead of always wondering if I’m gonna be able to get money for the next meal.”

      The researchers say the study’s “remarkable” results suggest GI programs could serve as critical and commonsense approaches to supporting families and communities. “As the country, led by individual municipalities and innovative … leaders, moves toward shoring up the porous social safety net, GI appears to be an effective strategy to promote overall health and well-being,” the authors write.

      About the Center for Guaranteed Income Research

      The Center for Guaranteed Income Research (CGIR) is an applied research center specializing in cash-transfer research, evaluation, pilot design, and narrative change. CGIR provides mixed-methods expertise in designing and executing empirical guaranteed income studies that work alongside the existing safety net. Headed by its founding directors, Drs. Amy Castro and Stacia West, CGIR is housed at the School of Social Policy & Practice at the University of Pennsylvania.

      About Penn’s School of Social Policy & Practice (SP2)

      For more than 110 years, the University of Pennsylvania School of Social Policy & Practice (SP2) has been a powerful force for good in the world, working towards social justice and social change through research and practice. SP2 contributes to the advancement of more effective, efficient, and humane human services through education, research, and civic engagement. The School offers five top-ranked, highly respected degree programs along with a range of certificate programs and dual degrees. SP2’s transdisciplinary research centers and initiatives — many collaborations with Penn’s other professional schools — yield innovative ideas and better ways to shape policy and service delivery. The passionate pursuit of social innovation, impact, and justice is at the heart of the School’s knowledge-building activities.

      https://sp2.upenn.edu/report-landmark-guaranteed-income-program-in-city-of-los-angeles-produces
      #sécurité_alimentaire #alimentation #autonomie #sécurité #bien-être

      #rapport

    • #Center_for_Guaranteed_Income_Research

      The Center for Guaranteed Income Research (CGIR) is an applied research center specializing in cash-transfer research, evaluation, pilot design, and narrative change. We provide mixed-methods expertise in designing and executing empirical guaranteed income studies that work alongside the existing safety net. CGIR’s team, headed by its Founding Directors, Dr. Amy Castro and Dr. Stacia West, led the design and research for the Stockton Economic Empowerment Demonstration (SEED), and currently serve as the centralized research partners for Mayors for a Guaranteed Income (MGI). Dr. Castro and Dr. West have 20 combined years of experience in research, advocacy, and social work practice on economic justice, asset building, and cash-transfers.

      https://www.penncgir.org
      #justice_économique

  • New UNHCR/IOM/MMC Report Highlights Extreme Horrors Faced by Migrants and Refugees on Land Routes to Africa’s Mediterranean Coast

    Refugees and migrants continue to face extreme forms of violence, human rights violations and exploitation not just at sea, but also on land routes across the African continent, towards its Mediterranean coastline. This is according to a new report released today by UNHCR, the UN Refugee Agency, the International Organization for Migration (IOM) and the Mixed Migration Centre (MMC), titled “On this journey, no-one cares if you live or die” (Volume 2).

    With more people estimated to cross the Sahara Desert than the Mediterranean Sea – and deaths of refugees and migrants in the desert presumed to be double those happening at sea – the report casts light on the much less documented and publicized perils facing refugees and migrants on these land routes.

    Spanning a 3-year data collection period, the report also warns of an increase in the number of people attempting these perilous land crossings and the protection risks they face.

    This is in part the result of deteriorating situations in countries of origin and host countries – including the eruption of new conflicts in the Sahel and Sudan, the devastating impact of climate change and disasters on new and protracted emergencies in the East and Horn of Africa, as well as the manifestation of racism and xenophobia affecting refugees and migrants.

    The report also notes that across parts of the continent, refugees and migrants are increasingly traversing areas where insurgent groups, militias and other criminal actors operate, and where human trafficking, kidnapping for ransom, forced labour and sexual exploitation are rife. Some smuggling routes are now shifting towards more remote areas to avoid active conflict zones or border controls by State and non-State actors, subjecting people on the move to even greater risks.

    Among the litany of risks and abuses reported by refugees and migrants are torture, physical violence, arbitrary detention, death, kidnapping for ransom, sexual violence and exploitation, enslavement, human trafficking, forced labour, organ removal, robbery, arbitrary detention, collective expulsions and refoulement.

    Criminal gangs and armed groups are reported as the main perpetrators of these abuses, in addition to security forces, police, military, immigration officers and border guards.

    Despite commitments undertaken by the international community to save lives and address vulnerabilities, in accordance with international law, the three organizations warn that current international action is inadequate.

    Huge gaps in protection and assistance prevail across the Central Mediterranean route, pushing refugees and migrants to move onward on dangerous journeys. Specific support as well as access to justice for survivors of various forms of abuse is rarely available anywhere on the routes. Inadequate funding and restrictions on humanitarian access (including in key locations such as informal detention centres and holding facilities) are also hampering support.

    On their part, UNHCR, IOM, partners and several governments have stepped up life-saving protection services and assistance, identification and referral mechanisms along the routes – but humanitarian action is not enough.

    The organizations are calling for concrete, routes-based protection responses to save lives and reduce suffering, as well as a push to address the root causes of displacement and drivers of irregular movements– through positive action on peacebuilding, respect for human rights, governance, inequality, climate change and social cohesion, as well as the creation of safe pathways for migrants and refugees. These should span countries of origin, asylum, transit and destination.

    The organizations hope the report’s findings will bolster action to address the current gaps in the response towards people on the move.

    https://www.iom.int/news/new-unhcr-iom-mmc-report-highlights-extreme-horrors-faced-migrants-and-refugees

    #rapport #migrations #réfugiés #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #violence #exploitation #Afrique #Méditerranée #Sahara #désert_du_Sahara #travail_forcé #milices #kidnapping #trafic_d'êtres_humains #risques #violence_physique #torture #exploitation_sexuelle #esclavage #trafic_d'organes #détention_arbitraire #refoulements #expulsions_collectives #gangs #groupes_armés #forces_de_l'ordre #protection

    • On This Journey, No One Cares if You Live or Die: Abuse, Protection and Justice along Routes between East and West Africa and Africa’s Mediterranean Coast – Volume 2

      In the complex landscape of migration, this second volume of the report, On This Journey, No One Cares if You Live or Die, emerges as a crucial body of work that sheds light on the stark realities faced by refugees and migrants traversing the perilous Central Mediterranean route all the way from East and Horn of Africa and West Africa to the North African coast of the Mediterranean and across the sea. Jointly published by IOM, MMC and UNHCR, this report delves into the protection risks faced by refugees and migrants during these journeys. It aims to inform increased and concrete routes-based protection responses to reduce the suffering associated with the desperate journeys refugees and migrants undertake, and to serve as a call to action in addressing the root causes of displacement and drivers of irregular migration through positive action on peace, climate change, governance, inequality and social cohesion, as well as the creation of safe migration pathways.

      https://publications.iom.int/books/journey-no-one-cares-if-you-live-or-die

  • 2 anni fa il massacro alla barriera tra Nador e Melilla
    https://www.meltingpot.org/2024/06/2-anni-fa-il-massacro-alla-barriera-tra-nador-e-melilla

    Di Flavia Caterina Rigoni 24 giugno 2022. Un gruppo di circa duemila persone – composto prevalentemente da sudanesi, ma anche ciadiani, eritrei, camerunensi e guineani – cerca di attraversare la barriera di confine che separa Nador, città nel nord-est del Marocco, da Melilla, una delle due enclavi spagnole nel continente africano insieme a Ceuta. A causa della violenta repressione da parte delle forze dell’ordine marocchine e spagnole, il valico di frontiera di Barrio Chino si trasforma in una trappola mortale. Incanalati lungo la strada che porta nei pressi del passo frontaliero senza una via di fuga, i migranti vengono (...)

    #Approfondimenti #Rapporti_e_dossier #Confini_e_frontiere #Mattia_Iannacone #Interviste #Radio_Melting_Pot #Gustavo_Alfredo_García_Figueroa

  • Pollution de l’air : 8,1 millions de personnes sont mortes en #2021

    Devant le tabac ou l’alcool, la pollution de l’air est le deuxième facteur de risque de décès dans le monde, avec un nouveau chiffre de 8,1 millions de personnes décédées en 2021, selon la cinquième édition du #rapport « #State_of_Global_Air », publié le 19 juin. Cela représente un décès sur huit dans le monde.

    D’un bout à l’autre de la planète, la population mondiale marche au milieu d’un air invisible et pourtant pollué. « Pratiquement tous les habitants de la planète respirent chaque jour des niveaux de pollution atmosphériques nocifs, avec des répercussions considérables sur la santé », établit le rapport « State of Global Air ».

    Les gaz d’échappement des véhicules ou la combustion du bois et charbon des activités industrielles et agricoles produisent quotidiennement des particules fines extérieures (PM2,5), qui rejoignent l’air. Toutes petites, ces particules s’infiltrent dans les poumons et pénètrent la circulation sanguine : elles provoquent des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, du diabète, des cancers du poumon, et 90 % des décès dus à la pollution atmosphérique, soit 7,8 millions de personnes.

    À l’échelle de la France, chaque année, 40 000 décès sont attribuables chaque année aux particules fines, selon Santé Publique France.
    Les enfants, premières victimes de la pollution atmosphérique

    Naissances prématurées, insuffisance pondérale, maladies pulmonaires… Les enfants de moins de cinq ans sont très vulnérables face à la pollution de l’air. En 2021, la mort de 700 000 enfants de moins de cinq ans était liée à une exposition à la pollution atmosphérique, cela en fait le deuxième facteur de risque de décès dans le monde pour cette tranche d’âge, après la malnutrition.

    Rédigé conjointement avec l’UNICEF, le rapport des instituts de recherches américains Health Effects Institute (HEI) et Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), met en avant la responsabilité des combustibles polluants dans les décès infantiles. En Afrique et en Asie, la cuisson en intérieur avec des combustibles polluants rend toxique l’air domestique. Ce dernier est responsable de 500 000 décès infantiles.

    Le rapport apporte toutefois une bonne nouvelle : depuis l’année 2000, « le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans a chuté de 53 % ».
    Le changement climatique augmente la pollution

    La pollution atmosphérique augmente aussi le réchauffement de la planète. La combustion de combustibles fossiles et de biomasse dans le secteur des transports, celui de l’habitat ou des centrales électriques, est responsable de la production de la pollution atmosphérique qui augmente le gaz à effet de serre, et réchauffe ainsi la planète.

    Les populations les plus vulnérables sont disproportionnellement touchées par les risques climatiques et la population de l’air. « Les régions où les niveaux de NO 2 (dioxyde d’azote N.D.L.R.) sont élevés peuvent s’attendre à voir augmenter les niveaux d’ozone, ce qui aura des effets encore plus graves sur la santé », rapporte les chercheurs. Le NO 2 provient massivement des gaz d’échappement des véhicules : les zones urbaines, notamment dans les pays à revenu élevé enregistrent « les niveaux les plus élevés d’exposition au NO 2 et d’effets sur la santé ».

    34 % de la population mondiale vit dans des zones qui dépassent même les objectifs provisoires les moins stricts de l’OMS en matière de qualité de l’air. « Cela indique clairement que les villes et les pays doivent considérer la qualité de l’air et la pollution atmosphérique comme des facteurs à haut risque lorsqu’ils élaborent des politiques de santé et d’autres programmes de prévention et de contrôle des maladies non transmissibles », se sont prononcés les auteurs du rapport.

    https://www.humanite.fr/environnement/climat/pollution-de-lair-81-millions-de-personnes-sont-mortes-en-2021

    #pollution #pollution_de_l'air #victimes #statistiques #chiffres #monde #morts #pollution_atmosphérique

    • State of Global Air Report 2024

      The State of Global Air 2024 reports provides a comprehensive analysis of data for air quality and health impacts for countries around the world. The analysis finds that:

      ● Air pollution accounted for 8.1 million deaths globally in 2021, becoming the second leading risk factor for death, including for children under five years. Of the total deaths, noncommunicable diseases including heart disease, stroke, diabetes, lung cancer, and chronic obstructive pulmonary disease (COPD) account for nearly 90% of the disease burden from air pollution.

      ● In 2021, more than 700,000 deaths in children under 5 years were linked to air pollution; this represents 15% of all global deaths in children under five.

      As in previous years, the State of Global Air 2024 report and accompanying website provides comprehensive data on the levels and trends in air quality and health for every country in the world. This State of Global Air report was produced in partnership with UNICEF. In the State of Global Air 2024 interactive app (

      The State of Global Air 2024 reports provides a comprehensive analysis of data for air quality and health impacts for countries around the world. The analysis finds that:

      ● Air pollution accounted for 8.1 million deaths globally in 2021, becoming the second leading risk factor for death, including for children under five years. Of the total deaths, noncommunicable diseases including heart disease, stroke, diabetes, lung cancer, and chronic obstructive pulmonary disease (COPD) account for nearly 90% of the disease burden from air pollution.

      ● In 2021, more than 700,000 deaths in children under 5 years were linked to air pollution; this represents 15% of all global deaths in children under five.

      As in previous years, the State of Global Air 2024 report and accompanying website provides comprehensive data on the levels and trends in air quality and health for every country in the world. This State of Global Air report was produced in partnership with UNICEF. In the State of Global Air 2024 interactive app, you can explore, compare, and download data and graphics reflecting the latest air pollution levels and associated burden of disease for over 200 individual countries, territories, and regions, as well as track trends from 1990 to 2021.
      ), you can explore, compare, and download data and graphics reflecting the latest air pollution levels and associated burden of disease for over 200 individual countries, territories, and regions, as well as track trends from 1990 to 2021.

      https://www.stateofglobalair.org/resources/report/state-global-air-report-2024
      #cartographie #visualisation

  • Mer interrompue

    En cette journée mondiale des réfugié.e.s, la société civile transnationale se mobilise pour dénoncer les politiques meurtrières et racistes en Méditerranée !

    Se basant sur des témoignages recueillis par divers acteurs et actrices de la société civile tunisienne et transnationale, le présent rapport documente les pratiques d’interceptions de la #Garde_Nationale tunisienne en #Méditerranée centrale. Les données collectées, qui s’appuient sur 14 entretiens approfondis réalisés entre 2021 et 2023 auprès de personnes exilées qui ont survécu à des attaques en mer, mettent en lumière des pratiques violentes et illégales, qui vont de la #non-assistance, aux manœuvres visant intentionnellement à faire chavirer les bateaux en détresse, provoquant des #naufrages et coûtant la vie à de nombreuses personnes en exil.

    Cette #brutalisation des autorités frontalières tunisiennes qui est documentée maintenant depuis plusieurs années s’inscrit dans un contexte de renforcement des politiques d’externalisation des frontières de l’Union européenne et de ses Etats membres. Face à l’augmentation de la fréquentation de la route maritime tunisienne à partir de l’année 2021 et dans l’espoir de parvenir à limiter le nombre de traversées, celle-ci a considérablement augmenté son soutien aux forces de sécurité tunisiennes, mettant en place, à l’instar de sa coopération avec les milices libyennes, un « régime de refoulement par procuration ».

    Fruit d’un travail collectif impliquant Alarm Phone et de nombreuses actrices et acteurs de la société civile tunisienne, pour des raisons de sécurité dans le contexte actuel de criminalisation et d’attaques répétées à l’encontre des personnes et organisations solidaires des personnes migrantes en Tunisie, il a été jugé préférable de ne pas mentionner ces dernier.ère.s.

    A l’encontre de la répression, la publication de ce rapport sonne ainsi comme une promesse – la promesse que, peu importe les tentatives d’intimidation, la solidarité continuera à s’exprimer sans relâche.

    Ensemble, nous continuerons à documenter les pratiques violentes des gardes-côtes tunisiens comme de toute autre autorité impliquée dans les interceptions et les refoulements en Méditerranée et les violations de droits en mer.

    Ensemble, nous dénonçons ce régime de contrôle répressif de la mobilité ainsi que les politiques d’externalisation qui les rendent possibles et les encouragent.

    Ensemble, nous défendons une Méditerranée ouverte, solidaire et respectueuse de la liberté de mouvement de toutes et tous !

    https://alarmphone.org/fr/2024/06/20/mer-interrompue
    #témoignages #migrations #réfugiés #rapport #alarm_phone #violence #gardes-côtes_tunisiens
    ping @_kg_

  • «Ricordi Rosarno?»: XI rapporto MEDU sulle condizioni dei braccianti stranieri a Gioia Tauro
    https://www.meltingpot.org/2024/06/ricordi-rosarno-xi-rapporto-medu-sulle-condizioni-dei-braccianti-stranie

    A undici anni dall’inizio del lavoro di Medici per i Diritti Umani (MEDU) in Calabria, l’organizzazione denuncia come i braccianti stagionali continuino a vivere negli insediamenti informali sovraffollati e lavorino perlopiù con contratti fittizi, sfruttati e malpagati.Nel maggio del 2024 l’organizzazione ha pubblicato un nuovo rapporto . Nelle tendopoli tra Rosarno, San Ferdinando e Taurianova le condizioni abitative restano precarie e fatiscenti. Nell’aria e sui muri riecheggiano i nomi di Becky Moses e Soumaila Sacko, uccisi nel 2018, la prima in un incendio, il secondo a colpi di fucile. Violenze sistematiche in un territorio in cui la Grande Distribuzione (...)

  • Le rapport de la commission d’enquête indépendante de l’ONU conclut que « des formes spécifiques de violence sexuelle et sexiste font partie des procédures opérationnelles de l’armée israélienne ». Autrement dit : Israël utilise systématiquement le viol comme arme de guerre. Et comme cela a déjà documenté par le passé, l’armée israélienne fait cela régulièrement devant d’autres membres de la même famille.
    https://www.ohchr.org/sites/default/files/documents/hrbodies/hrcouncil/sessions-regular/session56/a-hrc-56-26-auv.docx

    SGBV [Sexual and gender-based violence]

    65. The Commission documented many incidents in which ISF systematically targeted and subjected Palestinians to SGBV online and in person since October 7, including through forced public nudity, forced public stripping, sexualized torture and abuse, and sexual humiliation and harassment. These incidents took place during ground operations in conjunction with evacuations and arrests. Based on testimonies and verified video footage and photographs, the Commission finds that sexual violence has been perpetrated throughout the OPT during evacuation processes, prior to or during arrest, at civilian homes and at a shelter for women and girls. Sexual acts were carried out by force, including under threats, intimidation and other forms of duress, in inherently coercive circumstances due to the armed conflict and the presence of armed Israeli soldiers.

    66. The ISF forced public stripping and nudity in many locations, in humiliating circumstances, including when victims were; blindfolded, kneeling and/or with their hands tied behind their back while in underwear; interrogated or subjected to verbal or physical abuse while fully or partially undressed; coerced to do physical movements while naked; and filmed or photographed by ISF doing any of these acts and disseminating the film and photographs. Palestinians were also made to watch members of their family and community strip in public and walk completely or partially undressed while subjected to sexual harassment.

    67. Both male and female victims were subjected to such sexual violence, but men and boys were targeted in particular ways. Only males were repeatedly filmed and photographed by soldiers while subjected to forced public stripping and nudity, sexual torture and inhumane or cruel treatment. Palestinian women were also targeted and subjected to psychological violence and sexual harassment online, including shaming and doxing female detainees and drawing gendered and sexualized graffiti, including at a women’s shelter in Gaza that was directly targeted. Israeli soldiers also filmed themselves ransacking homes, including drawers filled with lingerie, to mock and humiliate Palestinian women, referring to Arab women as ‘sluts’. The Commission concludes, based on the circumstances and context of these acts, that GBV directed at Palestinian women was intended to humiliate and degrade the Palestinian population as a whole.

    68. The Commission notes the existence of aggravating factors in the commission of these gender-based crimes. First, the specific social and normative context in which these acts have been committed includes strong cultural and religious sensitivities linked to privacy, nudity and the significance of the veil, where stigma and social exclusion can have deep repercussions at the individual and community level for the victim, particularly for women and girls. Second, humiliating digital content disseminated online, reaching a global audience, is extremely difficult to remove from the internet.

    69. Based on the way in which such acts were committed, including with filming, photographing and posting material online, in conjunction with the many cases with similar methods observed in multiple locations, the Commission concludes that forced public stripping and nudity and other types of abuse by Israeli military personnel were either ordered or condoned. These acts were intended to humiliate and degrade the victims and the Palestinian community at large, by perpetuating gender stereotypes that create a sense of shame, subordination, emasculation and inferiority. It is evident that such violence is both a part of and has been enabled by the broader targeting and ill-treatment of Palestinians.

    […]

    81. The Commission found that the war crimes of starvation as a method of warfare; murder or wilful killing; intentionally directing attacks against civilians and civilian objects; forcible transfer; sexual violence; outrages upon personal dignity; and SGBV amounting to torture or inhuman and cruel treatment were committed.

    […]

    103. The frequency, prevalence and severity of sexual and gender-based crimes perpetrated against Palestinians since 7 October across the OPT indicate that specific forms of SGBV are part of ISF operating procedures. Palestinian men and boys experienced specific persecutory acts intended to punish them in retaliation for the crimes committed on 7 October. The way in which these acts were committed, including their filming and photographing, in conjunction with similar cases documented in several locations, leads the Commission to conclude that forced public stripping and nudity and other related types of abuse were either ordered or condoned by Israeli authorities.

    104. SGBV constitutes a major element in the ill-treatment of Palestinians, intended to humiliate the community at large. This violence is intrinsically linked to the wider context of inequality and prolonged occupation, which have provided the conditions and the rationale for gender-based crimes, to further accentuate the subordination of the occupied people. The Commission notes that these crimes must be addressed by tackling their root cause; through dismantling the historically oppressive structures and institutionalized system of discrimination against Palestinians, which are at the core of the occupation.

    • Thread by jsoufi on Thread Reader App – Thread Reader App
      https://threadreaderapp.com/thread/1800894501055262944.html

      […]

      2. Ce thread traitera les points suivants :

      ✅ Qu’est-ce que c’est cette Commission d’enquête ? 🔍
      ✅ Quelles sont ses accusations contre les groupes armés palestiniens ? 🇵🇸
      ✅ Quelles sont ses accusations contre Israël ? 🇮🇱
      ✅ Quelles sont ses recommandations ? 📋

      3. 🔵 LA COMMISSION D’ENQUÊTE. 
      L’ONU (notamment le @UN_HRC) peut créer des commissions pour enquêter de manière indépendante et impartiale sur les violations alléguées des droits humains et du DIH et pour émettre des recommandations aux États.

      4. Elles sont dirigées par des commissaires indépendants, assistés par des experts en matière d’enquêtes internationales. J’ai travaillé, par ex, pour la Commission au Mali. 🇲🇱🔍

      Vous pouvez trouver plus d’infos sur le fonctionnement de ces commissions👇
      ohchr.org/sites/default/…

      5. Depuis presque 20 ans, des commissions de l’ONU documentent les crimes commis tant par l’armée israélienne que par les groupes armés palestiniens. Elles ont notamment publié des rapports en 2009, 2012, 2014, 2018, et émis des recommandations, qui sont restées lettre morte.

      6. Le 27 mai 2021, le @UN_HRC a créé d’urgence une nouvelle commission d’enquête internationale, indépendante et permanente pour enquêter sur les violations présumées des droits humains et du DIH en #Palestine et en #Israël. 🇵🇸🇮🇱🔍

      https://www.ohchr.org/en/hr-bodies/hrc/co-israel/index

      7. Le rapport publié aujourd’hui par cette Commission marque la première enquête approfondie de l’ONU sur les événements survenus depuis le 7 octobre 2023.

      Il s’agit d’un travail important, largement documenté, malgré les difficultés de cette enquête.

      https://www.ohchr.org/en/press-releases/2024/06/israeli-authorities-palestinian-armed-groups-are-responsible-war-crimes

      8. Les conclusions de la Commission reposent sur des entretiens avec plus de 70 victimes et témoins (dont plus de 2/3 de femmes), des milliers d’éléments de preuve vérifiés par des analyses forensiques, ainsi que des images satellitaires et des rapports médicaux.

      9. La Commission indique, dans son rapport, qu’Israël a entravé ses enquêtes et bloqué l’accès à son territoire et au Territoire palestinien occupé. ❌

      Pour rappel la @CIJ_ICJ a ordonné à Israël dans son ordonnance du 24 mai, de faciliter les enquêtes des Nations Unies à Gaza.👇
      Unroll available on Thread Reader

      10. ⚫️ LES ACCUSATIONS CONTRE LE HAMAS.

      Concernant l’attaque du 7 octobre, la Commission conclut que le Hamas et 5 autres groupes armés 🇵🇸 ont commis des crimes de guerre, incluant des attaques contre les civils, des meurtres, des actes de torture, et des prises d’otages.

      11. La Commission conclut que des civils palestiniens ont participé à ces attaques et à ces crimes.

      12. La Commission confirme également que des violences sexuelles et basées sur le genre ont été perpétrées par les groupes armés 🇵🇸 en Israël, de manière similaire et dans plusieurs endroits, principalement contre des femmes israéliennes.

      13. La Commission rappelle également que les tirs indiscriminés de roquettes vers des villes israéliennes, causant morts et blessures parmi les civils, constituent aussi des violations du DIH.

      14. 🔵 LES ACCUSATIONS CONTRE ISRAËL.

      La Commission conclut que les autorités 🇮🇱 sont responsables de crimes de guerre incluant la famine comme méthode de guerre, le meurtre, les attaques intentionnelles contre des civils, ainsi que le transfert forcé de population.

      15. La Commission accuse également les autorités 🇮🇱 de torture, de traitement inhumain, et de violences sexuelles.

      Elle soutient que « des formes spécifiques de violence sexuelle constituent une partie des procédures opérationnelles des Forces de Sécurité israéliennes ».

      16. Elle conclut que les autorités israéliennes ont également commis des crimes contre l’humanité, notamment l’extermination et la persécution ciblant spécifiquement les hommes et les garçons palestiniens (en plus des meurtres, des transferts forcés, et des actes de torture).

      17. Concernant la Cisjordanie, la Commission conclut que des crimes, y compris des actes de torture, des traitements inhumains et des violences sexuelles ont été commis par des colons 🇮🇱, dans le cadre d’une campagne de violence encouragée par le gouvernement et les forces 🇮🇱.

      18. La Commission met aussi en exergue de nombreuses déclarations de responsables politiques, militaires et de journalistes 🇮🇱 qui incitent à la violence. Ces déclarations qui établissent l’intention criminelle, sont aussi susceptibles de constituer une incitation au génocide.

      19. 🔴 LES RECOMMANDATIONS.

      […]

      @CIJ_ICJ 21. Elle appelle le Conseil de Sécurité des Nations Unies à prendre une résolution au visa du #Chapitre_VII, ordonnant un cessez le feu immédiat, la libération inconditionnelle des otages et réaffirmant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.

      @CIJ_ICJ 22. Elle appelle tous les États à respecter leurs obligations internationales, notamment au regard des conventions de Genève et de la prévention du génocide, à poursuivre les auteurs de ces crimes et à soutenir l’action de la @CourPenaleInt. ⚖️

      23. Le rapport de la Commission, qui corrobore largement les accusations du Procureur de la @CourPenaleInt, sera présenté mercredi 19 juin, lors de la 56e session du Conseil des droits de l’homme à Genève. #HRC56

      https://www.ohchr.org/en/hr-bodies/hrc/regular-sessions/session56/regular-session
      @CourPenaleInt 24. 📕🇵🇸 Le rapport complet de la Commission consacré aux crimes du Hamas et des autres groupes armés palestiniens est disponible, en anglais, ici.👇

      ohchr.org/sites/default/…
      @CourPenaleInt 25. 📗🇮🇱 Le rapport concernant les crimes commis par le gouvernement israélien est disponible, en anglais, ici.👇

      ohchr.org/sites/default/…

      26. ⚠️ La Commission va être accusée de partialité, tout comme l’ont été la CIJ, la CPI, l’ONU et tous ceux qui dénoncent les crimes en 🇵🇸. Je ne réponds plus à ces accusations fallacieuses, qui n’ont pour seul objectif que de détourner l’attention de la situation à Gaza !

      27. S’ils veulent vraiment la paix, les États doivent mettre en œuvre les recommandations de la Commission. L’impunité dont jouissent les auteurs des crimes, aujourd’hui comme hier, alimente la haine et la violence au Proche-Orient comme ailleurs. ⚖️🕊️

      • • •

    • Comme le répète Graig Mokhiber, toute accusation émanant de l’état sioniste est en fait un aveu

      Craig Mokhiber sur X : “Israel lied about beheaded & burned babies, mutilated mothers, human shields, military in hospitals & systematic rape in order to justify genocide. It then proceeded to commit each and every one of those atrocities. Every Israeli accusation is a confession. #Palestine #Gaza” / X
      https://x.com/CraigMokhiber/status/1797661152270528918

      Israel lied about beheaded & burned babies, mutilated mothers, human shields, military in hospitals & systematic rape in order to justify genocide.

      It then proceeded to commit each and every one of those atrocities.

      Every Israeli accusation is a confession.

  • «La giurisdizione apparente»: un rapporto che indaga le convalide di trattenimento al CPR di Torino
    https://www.meltingpot.org/2024/06/la-giurisdizione-apparente-un-rapporto-che-indaga-le-convalide-di-tratte

    Di Daniela Pizzuto. Il rapporto «La giurisdizione apparente», curato dall’Osservatorio sulla giurisprudenza del Giudice di Pace di Torino in materia di trattenimento amministrativo 2022/2023 , si concentra sull’analisi delle procedure e delle decisioni del Giudice di Pace relative al trattenimento amministrativo degli immigrati nel Centro di Permanenza per il Rimpatrio (C.P.R.) “Brunelleschi” durante il 2022 e fino all’inizio del mese di marzo del 2023 quando il Centro è stato chiuso. La ricerca è stata condotta da un team di esperti e supervisionata da professionisti nel campo del diritto che hanno verificato l’operato della pubblica amministrazione e delle difese nel (...)

  • #Serbia – No Name Kitchen denuncia violenza e abusi di potere
    https://www.meltingpot.org/2024/06/serbia-no-name-kitchen-denuncia-violenza-e-abusi-di-potere

    Di Sofia Fanfani. Mercoledì 22 maggio No Name Kitchen ha pubblicato “Watch the camp: countermapping architectures of violence in Serbia”, un report di denuncia in cui vengono messe in luce le inaccettabili condizioni di vita all’interno di sei campi profughi serbi . Il progetto è il risultato di tre mesi di monitoraggio, da settembre a dicembre 2023. Tra servizi negati, violenti sgomberi e abusi di potere, le autrici svelano la corresponsabilità dell’UE e dell’UNHCR nella violazione dei diritti umani all’interno dei campi profughi serbi nel contesto dell’operazione speciale di polizia. Joint Action Against People Smuggling Come si evince dal (...)

    #Rapporti_e_dossier #Balcani #Confine_tra_Serbia_e_Ungheria #Confini_e_frontiere #CPR,_Hotspot,_CPA #Solidarietà_e_attivismo #Violazioni_e_abusi

  • La #Seine et les fleuves européens contaminés par un « #polluant_éternel » passé sous les radars

    Les analyses menées par le Réseau européen d’action contre les pesticides dans dix pays de l’Union montrent une présence généralisée de l’#acide_trifluoroacétique, qui appartient à la famille des #PFAS, à des niveaux élevés.

    Près de 1,5 milliard d’euros d’investissements, quatre ouvrages d’assainissement créés, dont un bassin de rétention des eaux usées et pluviales d’une capacité équivalente à 20 piscines olympiques… L’Etat et les collectivités n’ont pas ménagé leurs efforts pour rendre la Seine baignable pour les Jeux olympiques puis pour le public à partir de 2025. La « #baignabilité » de la Seine renseigne seulement sur sa qualité bactériologique à travers la surveillance de deux familles de bactéries (Escherichia coli et entérocoques). Une autre pollution, d’origine chimique, passe sous les radars. Un rapport publié lundi 27 mai révèle une « contamination généralisée » des cours d’eau en Europe par l’acide trifluoroacétique (TFA), un « polluant éternel » aussi peu connu que réglementé, issu notamment de la dégradation des pesticides appartenant à la grande famille des substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS).

    (#paywall)

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/05/27/la-seine-et-les-fleuves-europeens-contamines-par-un-polluant-eternel-passe-s

    #rivières #fleuves #Europe #pollution

    • #Polluants_éternels : toutes les rivières d’Europe sont contaminées aux PFAS

      Seine, Oise, Aisne, Somme – mais aussi l’Elbe et le Danube : tous ces cours d’eau sont fortement contaminés par un polluant éternel. Lundi 27 mai, plusieurs associations européennes ont alerté sur des niveaux alarmants d’un PFAS « peu connu et largement non règlementé » dans les rivières du continent : l’acide trifluoroacétique, ou #TFA pour les intimes.

      Le TFA est un #métabolite : il provient de certains #désherbants et #fongicides (le #flufenacet notamment), ou des #gaz_fluorés réfrigérants. « Il est également le produit de dégradation terminal persistant d’environ 2 000 PFAS », selon le rapport du réseau européen d’action contre les pesticides (Pan Europe), à l’origine de l’alerte.

      Le réseau a donc cherché cette substance chimique dans vingt-trois échantillons puisés dans des cours d’eau et nappes. Et là, banco, dans 100 % de leurs analyses. Leurs résultats sont alarmants : « Les concentrations trouvées dans les échantillons d’eau étaient en moyenne de 1 180 nanogrammes par litre (ng/l), décrit Générations futures, membre de Pan Europe. C’est 70 fois plus élevé que la concentration moyenne de tous les autres PFAS examinés combinés. »

      En France, les concentrations sont particulièrement fortes : 2 900 ng/l à Paris dans la Seine ; 2 400 ng/l dans l’Aisne à Choisy-au-Bac ; 1 900 ng/l dans l’Oise à Clairoix ; 1 500 ng/l dans la Somme à Glisy. « Les cours d’eau français sont parmi les plus contaminés d’Europe, constate François Veillerette. Et ces pollutions sont directement liées à des activités agricoles intensives. »

      « Le TFA est la substance la plus persistante dans l’environnement que je connaisse »

      Malgré cette large contamination, très peu de pays se sont penchés sur le problème. Et pour cause : le TFA n’est pas considéré comme un produit dangereux à contrôler par les autorités européennes. Plus précisément, en 2003, l’agence chimique européenne (Echa) a conclu que le TFA était un « métabolite non pertinent », tout en reconnaissant que les informations toxicologiques disponibles étaient insuffisantes. Conclusion, il y a vingt ans : pas besoin de le surveiller ni de le réglementer.

      Autre problème, « sa toxicité reste incertaine », précise Pauline Cervan, de Générations futures. Très peu d’études scientifiques se sont en effet intéressées à la molécule, et l’immense majorité provient de l’industrie chimique. En 2021, une des rares études indépendantes a noté des malformations sur les lapereaux issus de mères exposées au TFA.

      En France, des riverains d’une usine gardoise produisant, entre autres, du TFA, ont développé des cancers — sans que le lien de causalité ait été établi. Jusqu’à 7,6 millions de nanogrammes par litre (ng/L) de TFA ont été mesurés dans les cours d’eau voisins de l’usine.

      « Le TFA est la substance la plus persistante dans l’environnement que je connaisse, insiste Pauline Cervan, toxicologue. Rien que cette donnée devrait faire primer le principe de précaution. » Les associations demandent donc que le TFA soit classé comme un « métabolite pertinent » – ce qui entraînerait sa surveillance dans les eaux et obligerait à revoir la commercialisation des pesticides le contenant.

      Contactées par Générations futures, l’Anses et la Direction générale de la Santé ont indiqué ne pas faire évoluer leurs positions. Pour le moment.

      https://reporterre.net/Polluants-eternels-toutes-les-rivieres-d-Europe-sont-contaminees-aux-PFA

    • TFA in Water: Dirty PFAS Legacy Under the Radar

      In February 2024, a joint research by the European Pesticide Action Network (PAN Europe) and its members revealed a sharp increase in the contamination of European fruit and vegetables with pesticides from the problematic chemical group of PFAS, also known as ’forever chemicals’. The current report focuses on their terminal degradation product, the highly persistent chemical trifluoroacetic acid (TFA). We analysed 23 surface water and six groundwater samples from ten EU countries for TFA residues and other PFAS.

      https://www.pan-europe.info/resources/reports
      #rapport