Le rassemblement de samedi à Paris, Place de la République est contesté ici par le collectif "La Chapelle en Lutte" :
Résumé de la situation : le collectif La Chapelle en Lutte, collectif de soutiens, réfugiés et migrants, occupe le lycée Guillaume Budé à Place des Fêtes. Il a été associé sans consultation en AG au rassemblement de samedi, qui est une opération de communication orchestrée par des journalistes, communiquants, personnalités médiatiques
Le rassemblement « PAS EN NOTRE NOM » prévu, le samedi 5 septembre place de la République au nom des migrants, est une initiative relative aux réfugiées, ainsi qu’il est écrit : "Notre dénominateur commun, s’il faut en désigner un, est avant tout le respect de la dignité humaine et celui de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés" (page Facebook de l’événement). Ce rassemblement qui doit avoir lieu toute les semaines est organisé par Raphaël Glucksmann, très proche de Bernard-Henri Lévy et fils du philosophe André Glucksmann qui, rappelons-le, a soutenu la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Glucksmann fils, personnage fort douteux et influent est à l’initiative du rassemblement au coté de Tatiana F. Salomon et Natacha Quester-Simeon, entrepreneuses et consultantes média, fondatrices du club Power Girl 3.0, présenté comme une organisation « de femmes influentes, leader d’opinion » . On trouve dans la liste des organisateurs, « initiateurs », Florence Benzacar, journaliste chez Lagardère et Michèle Fitoussi, Féministe mainstream, Journaliste à ELLE.
Il s’agit bien d’un COUP DE FORCE, et d’une récupération des luttes actuelles des migrants (qui reposent sur l’union des réfugiés et des sans-papiers), un événement poétique et politique inédit. L’opération s’appuie sur la reprise du slogan, « pas en notre nom » né lors des manifestations du 11 janvier. A première vue, cela semble être une reprise ironique, mais les organisateurs s’appuient volontairement en fins communicants sur le pouvoir mobilisateur des slogans en lettre blanche sur fond noir, qui ont fait la preuve de leur popularité avec le « JE SUIS CHARLIE ». Raphaël Glucksmann, qui cherche à percer en France, invite à une reprise du patriotisme à l’extrême droite :
La suite ici :
►https://paris-luttes.info/surtout-en-leur-nom-3717