• Des analyses de Swisscom soutiennent la lutte contre le coronavirus

    L’#Office_fédéral_de_la_santé_publique (#OFSP) a demandé à Swisscom des analyses pour vérifier si les mesures de protection contre l’infection du #coronavirus sont respectées. Les analyses comprennent des données relatives à la #mobilité et aux #rassemblements de personnes dans l’#espace_public. Les évaluations montrent que la population suisse a fortement réduit ses #déplacements. L’OFSP ne reçoit à aucun moment des #données_géographiques de Swisscom, mais seulement des #statistiques et des #visualisations. Les données qui sous-tendent les analyses et les visualisations sont anonymisées et agrégées. Aucun lien avec des personnes spécifiques ne peut être établi.

    Le 21 mars, le Conseil fédéral a interdit les rassemblements de plus de cinq personnes dans l’espace public (art. 7c, al. 1, Ordonnance 2 COVID-19). Les autorités souhaitent maintenant avoir des preuves pour savoir si ces mesures de protection de la population sont respectées ou non. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) reçoit des analyses sur la mobilité et sur les rassemblements dans l’espace public qui se basent sur la plateforme Mobility Insights de Swisscom. La plateforme et les analyses correspondantes ont déjà été utilisées dans le contexte de la Smart City, comme p. ex. à Montreux ou à Pully.

    Les premières évaluations montrent que les habitants font beaucoup moins de déplacements depuis la première interdiction de rassemblements de plus de cinq personnes. En effet, les déplacements, en termes de kilomètres parcourus, ont diminué d’environ 50% dans toute la Suisse par rapport à un mois antérieur typique. Il faut toutefois souligner que la population du Tessin a réduit ses trajets de la manière la plus prononcée.
    Anonymisation complète et agrégation des données

    Pour localiser les rassemblements de personnes, la plateforme Mobility Insight (en conformité avec l’art. 45b, loi sur les télécommunications) affiche les zones où se trouvent au moins 20 cartes SIM par surface de 100 mètres par 100 mètres. Les analyses se basent sur des données géographiques approximatives sur les 24 heures passées.

    Pour indiquer comment les déplacements de la population ont évolué, la plateforme affiche la mobilité approximative des cartes SIM Swisscom d’une zone (p. ex. d’un canton) au cours d’une période de temps donnée. Les informations qui sont obtenues par des moyens techniques dans le réseau mobile sont anonymisées automatiquement aussitôt après leur création puis regroupées sous forme agrégée en vue des analyses.
    L’OFSP ne reçoit pas de données géographiques, mais seulement des visualisations

    L’OFSP ne reçoit à aucun moment des données géographiques, mais seulement des statistiques et des visualisations que Swisscom peut calculer à partir de ces données. Les analyses/visualisations sont entièrement anonymisées et agrégées, donc uniquement visibles sous forme d’une valeur de groupe. Ainsi, aucun lien ne peut être établi avec des personnes spécifiques ou des profils de déplacement individuels. Les directives de la loi fédérale sur la protection des données et les principes éthiques que suit Swisscom pour le traitement des données sont entièrement respectés. Dès que l’ordonnance 2 COVID-19 ne sera plus applicable, aucune analyse ne sera plus mise à la disposition de l’OFSP.

    Les clients ont le contrôle de leurs données en tout temps

    Les clients peuvent définir eux-mêmes pour quels produits et prestations Smart Data Swisscom est autorisée à utiliser leurs données, sous une forme anonymisée et agrégée, autrement dit très concise (#opt-out). Un opt-out peut être demandé dans le domaine « #Protection_des_données », sous Mon profil, dans l’Espace clients. Les données ne sont donc pas utilisées pour d’autres analyses.

    https://www.swisscom.ch/fr/about/news/2020/03/27-swisscom-coronavirus.html

    #Orange en #France... #Swisscom en #Suisse...

    #données #téléphone #smartphone #surveillance #anonymat #agrégation #anonymisation #données_agrégées

    ping @etraces

  • #Madrid : #La_Emboscada menacée d’expulsion
    https://fr.squat.net/2019/12/20/madrid-la-emboscada-menacee-dexpulsion

    Vendredi 20 décembre Salut, Nous vous écrivons ce communiqué de la Emboscada (Tetuán, Madrid), pour vous informer que le 17 décembre dernier, un juge a ordonné notre expulsion préventive sur la base d’une plainte déposée par l’un des propriétaires de notre espace occupé anarchiste La Emboscada. Selon ce rapport, l’expulsion peut être très proche, dans […]

    #actions_directes #Espagne #gentrification #rassemblement #spéculation #Tetuán

  • #Caluire-et-Cuire (69) : #rassemblement devant le nouveau #squat_Durs_à_Cuire
    https://fr.squat.net/2019/12/19/caluire-et-cuire-69-rassemblement-devant-le-nouveau-squat-durs-a-cuire

    Le 11 septembre 2019, la Métropole a fait appel aux forces de l’ordre, pour faire évacuer le squat #Amphi_Z à Cusset, Villeurbanne, laissant sur le carreau la totalité des 200 habitantEs. Ils ont délibérément choisi de mettre les gens à la rue sans proposer de relogement. Les habitants n’ont pas eu d’autre solution que […]

    #loi_ELAN #Lyon #ouverture #sans-papiers

  • #Grèce : solidarité contre les expulsions de squats et les violences policières
    https://fr.squat.net/2019/11/30/grece-solidarite-contre-les-expulsions-de-squats-et-les-violences-policier

    Le 5 décembre, le gouvernement grec a posé un ultimatum aux squatt.eur.euse.s : s’iels ne partent pas, iels devront faire face à une répression violente. Le parti de droite Nouvelle Démocratie, au pouvoir depuis juillet 2019, affiche son caractère autoritaire en s’attaquant à la gauche radicale et à l’ultra-gauche ainsi qu’aux personnes #sans-papiers et aux […]

    #17_novembre #anti-terrorisme #Athènes #Exarcheia #manifestation #rassemblement #Université

  • #Grèce : Nouvelle Démocratie, le nouveau visage de la violence étatique
    https://fr.squat.net/2019/11/29/grece-nouvelle-democratie-le-nouveau-visage-de-la-violence-etatique

    Un point de vue d’Exarchia à l’approche de l’épreuve de force. Interview d’un anarchiste d’Athènes sur la situation actuelle. Le quartier d’Exarcheia à #Athènes, en Grèce, est connu dans le monde entier comme un épicentre de l’anarchisme combatif. Pendant de nombreuses années, les anarchistes et les réfugiés ont travaillé ensemble pour occuper des bâtiments, créant […]

    #Interviews #17_novembre #actions_directes #anti-terrorisme #Exarcheia #expulsion #Larissa #Lelas_Karagianni_37 #manifestation #perquisition #rassemblement #Rouvikonas #sans-papiers #squat_Libertatia #squat_Palmares #squat_Vancouver #Thessalonique #Université

  • #Marseille : communiqué de presse des délogé.es du #51_Boulevard_Dahdah
    https://fr.squat.net/2019/11/23/marseille-communique-de-presse-des-deloge-es-du-51-boulevard-dahdah

    Ce matin, vendredi 22 novembre, un cortège plein d’énergie s’est rendu devant les locaux de l’Espace Accueil des Personnes Evacués pour dénoncer les conditions d’évacuation du 51 boulevard Dahdah ainsi que l’absence de proposition de relogement pérenne et digne de la part de la mairie. Voici le communiqué de presse rédigé par les délogé.es et […]

    #Collectif_du_5_novembre #expulsion #Manba #rassemblement #sans-papiers

  • #Marseille : Conférence de presse et #rassemblement contre les expulsions et les non-politique de relogement
    https://fr.squat.net/2019/11/22/marseille-conference-de-presse-et-rassemblement

    Jeudi 14 Novembre, les habitant.e.s du #51_Boulevard_Dahdah ont été expulsé.e.s de leur logement suite à une interdiction d’occupation émise par la mairie. Ceux et celles qui n’ont pas pu fournir de baux, victimes des marchands de sommeil, ont été emmené.e.s dans un gymnase rue Ruffi. Ils y sont depuis une semaine et beaucoup […]

    #expulsion #Manba

  • La précarité détruit nos vies

    Communiqué du syndicat Solidaires étudiant-e-s à propos du geste d’un étudiant membre du syndicat de Lyon, qui s’est immolé devant le Crous hier, ainsi que le message qu’il a laissé.
    L’université a réagi, pas encore le ministère, ni le Crous.

    Le message que l’étudiant a laissé :

    #France #immolation #bourse #bourses #suicide #précarité_financière #étudiant #Lyon #Université #CROUS

    • Lyon : un étudiant gravement blessé après s’être immolé devant le Crous

      L’étudiant de 22 ans n’avait pas fait part de ses « difficultés personnelles » à l’université Lyon 2 indique sa présidente, tandis que des syndicats dénoncent « la précarité » de « la vie des étudiant-e-s ».

      Vendredi après-midi, un étudiant de 22 ans originaire de Saint-Étienne a été grièvement brûlé à Lyon après s’être immolé en pleine rue devant un restaurant universitaire situé dans le 7e arrondissement. Le jeune homme, brûlé à 90%, se trouve actuellement « entre la vie et la mort » au Centre des brûlés de l’hôpital Edouard Herriot de Lyon, indiquent les syndicats. Prévenue du geste de son compagnon par un SMS, c’est la petite amie de la victime, étudiante à Lyon 2, qui avait alerté les services de secours.

      Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de son geste, mais dans un long message publié sur Facebook et relayé ce samedi par le quotidien Le Progrès, l’étudiant avait évoqué ses difficultés financières et justifié son geste par des revendications politiques, accusant notamment « Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE ». « Luttons contre la montée du fascisme, qui ne fait que nous diviser, et du libéralisme, qui créé des inégalités. [...] Mon dernier souhait, c’est aussi que mes camarades continuent de lutter pour en finir définitivement avec tout ça », a-t-il souligné dans ce texte.
      Un dispositif de soutien psychologique mis en place

      L’étudiant n’avait pas fait part de ses « difficultés personnelles » à l’université Lyon 2, a appris l’AFP samedi auprès de sa présidente Nathalie Dompnier, qui précise que le jeune homme ne percevait plus sa bourse car il « triplait » sa deuxième année de licence. « L’université lui exprime tout son soutien, ainsi qu’à sa famille, à ses proches et à tou.tes ses camarades », a écrit également la présidente dans un communiqué. Un dispositif de soutien psychologique a été mis en place avec les services d’urgence, tandis qu’une cellule d’écoute sera mise en place dès mardi sur le campus Porte des Alpes pour les étudiants et les équipes, ajoute-t-elle, en précisant qu’un numéro vert spécifique devrait aussi être mis en place la semaine prochaine.
      « La précarité s’étend » pour les syndicats étudiants

      Les fédérations syndicales étudiantes SUD-éducation et Solidaires ont pour leur part dénoncé dans un communiqué commun « la précarité » de « la vie des étudiant-e-s ». « Son acte ne saurait être réduit au seul désespoir, c’est aussi à portée politique. Dans son message, notre camarade décrit la précarité qu’il subit, conséquence des politiques libérales, et le racisme quotidien », pointe le syndicat, qui souligne que « la précarité s’étend » et « broie de plus en plus de vies, y compris la vie des étudiant-e-s ».

      La ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal s’est rendue samedi matin à Lyon pour rencontrer la présidente de l’université et les équipes du CROUS pour leur faire « part de sa profonde émotion face à l’acte dramatique » du jeune homme, « auquel elle a adressé ses premières pensées », selon le ministère.

      https://www.liberation.fr/france/2019/11/10/lyon-un-etudiant-gravement-blesse-apres-s-etre-immole-devant-le-crous_176

    • L’étudiant de 22 ans n’avait pas fait part de ses « difficultés personnelles » à l’université Lyon 2 indique sa présidente

      Il n’avait pas demandé la charité... Marre de ces bureaux où il faut se battre pour ses droits. Ensuite les autorités prétendent en avoir quelque chose à battre, du non-recours, mais répètent à l’envi qu’il y a des primes au fait de faire des recours à l’amiable, des alertes, et que la machine peut arrêter de broyer quand on le demande avec beaucoup d’ardeur. Merde !

    • Mardi 12/11 Rassemblements en solidarité à l’étudiant de Lyon 2 qui s’est immolé vendredi 8/11

      Ci-joints les différents horaires et lieux de rassemblement en solidarité à l’étudiant de Lyon 2 qui s’est immolé vendredi 8/11 devant le CROUS de La madeleine à Lyon 2.

      Le SNESUP-FSU adresse tout son soutien à cet étudiant, et également aux proches et à la famille de cet étudiant.

      Il appelle, avec la FSU, à se rassembler pour lui témoigner notre solidarité et pour dénoncer la précarité étudiante grandissante.

      Toutes et tous les étudiants doivent pouvoir étudier dans des conditions dignes et décentes.

      Aix-en-Provence 13h – CROUS Aix-Marseille / Avignon, 31 avenue Jules Ferry

      Amiens (FSE Amiens) 10h – CROUS Amiens Picardie (25 rue St Leu)

      Angers 12h puis 18h – Restau U Belle Beille (3 Boulevard de Lavoisier)

      Angoulême 12h – Place New York

      Annecy 12h – Au campus d’Annecy, sur le parvis face au resto universitaire (adresse de l’antenne du CROUS) au 3 chemin de Bellevue à Annecy le Vieux

      Avignon 13h – Devant le nouveau batiment du campus Hannah Arendt

      Besançon 18h – devant le CROUS de Bourgogne-Franche-Comté (38 avenue de l’observatoire)

      Bordeaux 18h – CROUS, place du séminaire

      Boulogne-sur-mer 13h – devant l’antenne du Crous rue du Vivier.

      Caen 12h – RU A, Campus 1 de l’Université

      Clermont-Ferrand 18h – Résidence CROUS 25 Rue Etienne Dolet

      Dijon 19h – Place du Bareuzai

      Grenoble 18h – Bâtiment CROUS 351 Allée de Berlioz (St Martin d’Hères)

      Guyane 12h – Université de Guyane bâtiment E

      La Rochelle 13h – Parvis du campus

      Lille 13h – Siège du CROUS de Lille 74 rue de Cambrai

      Limoges 12h – campus Vanteaux devant le CROUS

      Lyon 10h – CROUS de la Madeleine

      Marseille 18h – Faculté des sciences d’Aix-Marseille (3 place Victor Hugo)

      Montpellier 14h – Crous de montpellier : 2 Rue Monteil, 34093 Montpellier

      Metz 13h30 – CROUS de Lorraine au Saulcy

      Nancy 12h – CROUS Resto U 16 cours Léopold

      Nantes 12h – devant le pôle étudiant du campus Tertre

      Niort 17h – CROUS de Niort 7 rue du Galuchet

      Orléans 18h – Devant l’entrée du Forum, coté Bouillon (antenne du CROUS sur la fac)

      Paris, Ile-de-France 18h – Siège du CROUS Port Royal

      Pau 12h30 – CLOUS, 7 rue Saint John Perse

      Perpignan (Jeunes Communistes 66) 13h30 – devant le CROUS de l’Université de Perpignan, 52 avenue Paul Alduy
      https://www.facebook.com/events/439076413424300

      Poitiers 12h30 – RU Rabelais, campus de Poitiers,

      Rennes 18h – Siège du CROUS Rennes-Bretagne, Place Hoche

      Rouen 13h – CROUS de Rouen Normandie

      Saint-Brieuc 18h – CROUS, 1 boulevard Waldeck-Rousseau

      Saint-Denis 16h30 – Départ groupé de Université Paris 8 – Local A079 vers CROUS Port Royal (Paris)

      Saint-Brieuc 18h- Restaurant Universitaire du CROUS

      Saint-Étienne 10h – devant le CROUS du campus Tréfilerie

      Strasbourg 12h – devant le Patio (campus central) puis siège du Crous 1 Quai du Maire Dietrich

      Toulouse 12h30 – Resto U du Mirail (info lutte université Mirail)
      14h – CROUS de Toulouse-Occitanie 58 rue de Taur
      (Sciences Po Toulouse en Lutte, UNLToulouse, Révolution Permanente Toulouse, La repolitique-Sciences Po Toulouse)

      Tours 18h – 5 rue du docteur bretonneau (résidence CROUS)

      https://www.snesup.fr/article/mardi-1211-rassemblements-en-solidarite-letudiant-de-lyon-2-qui-sest-immole-v

    • Anas, 22 ans, s’immole par le feu et nous regardons ailleurs

      C’est un gamin, mon fils, ou votre frère. Il s’appelle #Anas, un étudiant de 22 ans, venu de Saint-Étienne à Lyon, pour apprendre et avancer. C’est un jeune homme, désespéré autant que déterminé, qui, vendredi, a tenté de se tuer sur la place publique. Depuis, la presse détourne les yeux. Des rassemblements sont prévus ce mardi.

      https://blogs.mediapart.fr/david-dufresne/blog/111119/anas-22-ans-simmole-par-le-feu-et-nous-regardons-ailleurs
      Un article de @davduf

    • « J’arrivais en cours en larmes » : #précarité_étudiante, une vie sur le fil

      Des étudiants témoignent de leurs conditions de vie alors que plusieurs rassemblements ont lieu ce mardi en mémoire de ce jeune homme de 22 ans qui a tenté de s’immoler par le feu à Lyon pour dénoncer une précarité grandissante.

      Pendant sa première année d’études supérieures en archéologie et anthropologie, Laura est devenue familière des petits pains au fromage à quelques centimes du supermarché Lidl en face de sa fac. Ils lui servaient de déjeuner les jours où les 3 à 5 euros de la cafétéria, c’était déjà trop. La précarité étudiante, cette Lyonnaise âgée de 24 ans l’a donc bien connue.

      C’est ce qui l’a poussée à arrêter ses études, en début de licence 2. Et qui a conduit un jeune homme de 22 ans à tenter de s’immoler par le feu, le 8 novembre dernier, devant un restaurant universitaire à Lyon. Ce mardi, le syndicat Solidaires étudiant.e.s appelle à se rassembler devant tous les Crous de France, en soutien à cet étudiant aujourd’hui entre la vie et la mort, brûlé à 90 %. En 2017, selon l’Unef, 20 % des étudiants vivaient en dessous du seuil de pauvreté.

      Quand elle commence sa licence, à Lyon, Laura vit encore chez ses parents. Sa mère, auto-entrepreneuse, essaie de lancer son entreprise de traiteur, elle travaille très peu. Son père gagne « trop bien sa vie » pour que la jeune femme puisse être éligible à une bourse. Mais pas assez pour financer ses études, au-delà des frais d’inscriptions, très peu élevées, à l’université. Laura doit se débrouiller pour les transports et les repas.
      Manger du riz ou des pâtes instantanées

      Elle essaie de faire des petits boulots, « des extras dans des bars ou des restaurants ». Elle aurait pu demander une dispense d’assiduité, pour travailler davantage. « Mais j’étais déjà une élève plutôt moyenne, je ne voulais pas me mettre encore plus en difficulté en ratant des cours pour travailler », explique-t-elle. Elle préfère se priver un peu le midi, quand cela devient trop difficile. Mais surtout ne rien demander à ses parents qui « se sont toujours saignés » pour elle, son frère et sa sœur.

      Selon une étude menée par la Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN), 68 % des étudiants sautent des repas de temps à autre, comme Laura, et seulement 60 % disent « manger un peu de tout ». Pour ceux qui ne vivent plus chez leurs parents, cela se traduit souvent par du riz, des pommes de terre ou « des pâtes instantanées à 30 centimes », confie Margot, 26 ans, en 2ème année de thèse d’histoire de l’art contemporain.
      Compter même les dépenses de santé

      Jusqu’à son master 1, la jeune fille bénéficiait pourtant d’une bourse de 550 euros par mois -l’échelon le plus élevé. Mais une fois le loyer, l’électricité de son logement mal isolé, l’abonnement à Internet - indispensable aujourd’hui pour étudier - et les transports payés… il ne reste pas grand-chose pour vivre. Au quotidien, ce sont des petits arrangements permanents : pas de loisirs, ou alors que des activités gratuites, des vêtements d’occasion et de bons amis pas trop maladroits pour se faire couper les cheveux.

      Une vie sur le fil, qui ne permet aucun écart. « Les mois où il faut acheter des livres pour la fac sont compliqués », explique Margot. Ceux où sa vieille voiture tombe en panne encore plus. Mais impossible de s’en séparer : elle en a besoin pour se rendre à l’Ephad où elle fait des remplacements pour compléter son revenu. Même les soins de santé passent à la trappe : selon l’Insee, 13,5 % des étudiants ont déjà renoncé à aller chez le médecin pour des raisons financières. Margot, elle, n’a pas vu de gynécologue depuis quatre ans.
      Friser le burn-out

      Au bout de plusieurs années d’études à tout compter, mal s’alimenter, travailler sur les jours de pause… C’est le stress et l’épuisement qui l’emportent. Margot n’a pris que 6 jours de congé, l’été dernier, depuis le début de ses études il y a 7 ans. En 2ème année de master, elle a commencé à faire des ulcères à l’estomac à répétition.

      Pauline, étudiante boursière en master d’études de cinéma à Lyon a fait « une sorte de burn-out » pendant sa 3e année de licence. A ce moment-là, elle aussi cumulait un job de caissière à Franprix, 15 heures par semaine, et ses études. Une année difficile : « J’arrivais en cours en larmes, se souvient-elle. J’étais épuisée, je m’énervais tout le temps pour rien… Ça a bousillé mon année ». Ses résultats en ont pâti.

      http://www.leparisien.fr/societe/j-arrivais-en-cours-en-larmes-precarite-etudiante-une-vie-sur-le-fil-12-1

    • #Pierre_Ouzoulias interroge Gabriel Attal sur la précarité étiudiante - 13 novembre 2019

      On nous souffle dans l’oreillette que la Ministre serait dans l’Antarticque…

      Ce mercredi 13 novembre, Pierre Ouzoulias, lors de la séance de questions d’actualité au gouvernement, a interrogé Gabriel Attal (en l’absence de Frédérique Vidal) sur la précarité étudiante.

      Voir ci-dessous le texte de sa question ainsi que le lien vers la captation vidéo de la question.

      2019/11/13 - Question d’actualité au Gouvernement - Pierre Ouzoulias - « Précarité étudiante »

      « Plus d’un étudiant sur deux ne mange pas tous les jours à sa faim, près d’un étudiant sur deux a renoncé à se soigner par manque d’argent, il n’y a que 175 000 places en résidences étudiantes pour 700 000 étudiants boursiers et le loyer représente plus de 70 % du budget moyen des étudiants. Plus d’un étudiant sur deux est obligé de travailler pour étudier et subsister. Ils occupent les emplois les plus précaires, les plus harassants et les moins rémunérés. Ainsi, ils composent près de 60 % de la main-d’œuvre des plate-formes de prestations. À tout cela s’ajoutent des conditions d’enseignement indignes et un sous-encadrement pédagogique chronique.
      La grande majorité de la population estudiantine est en souffrance et l’aggravation de sa situation d’existence conduit à la désespérance, à des drames humains et à des gestes désespérés, comme celui d’Anas, qui sont autant de cris de détresse que vous ne pouvez ignorer.
      Les conséquences de ce mal être endémique sont catastrophiques pour notre pays. De moins en moins d’étudiants poursuivent un cursus complet, le nombre de doctorants baisse chaque année et la fuite des cerveaux est maintenant manifeste.
      À cette crise majeure, vous répondez par une baisse des moyens alloués à l’enseignement supérieur. La dépense par étudiant atteint aujourd’hui son plus bas niveau depuis 2008 et votre projet de loi de finances ne porte pas l’ambition politique d’arrêter cette chute.
      À la jeunesse qui souhaite s’investir dans la connaissance, la culture et les œuvres de la pensée, vous renvoyez le message détestable qu’elle ne serait qu’une charge, qu’un fardeau improductif qu’il vaudrait continûment alléger. »

      http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article8543

    • Immolation d’un étudiant. La stratégie du chox, et les sinistres connards qui en sont responsables - affordance.info, 13 novembre 2019

      "Dans un monde normal la CPU, la conférence des présidents d’université, aurait suspendu l’ensemble de ses travaux, pour une semaine au moins, le temps de comprendre, le temps d’analyser, le temps de chercher ce qui fait qu’en France au 21ème siècle un étudiant décide de s’immoler par le feu devant un CROUS pour dénoncer la précarité et la misère de la jeunesse. La CPU aurait également pu déclarer un genre de minute de silence. Après tout, dans cette « communauté » qu’est l’université, si l’on n’est pas capable de fermer sa gueule et de se recueillir un instant pour cet étudiant là, alors quand le serons-nous ? Mais il n’y a pas eu de minute de silence. Un vieux président qui meurt (Chirac), minute de silence dans toutes les universités. Mais un étudiant qui s’immole par le feu au 21è siècle, et puis rien. "

      Un étudiant s’est donc immolé par le feu devant une université, devant un CROUS, dans un acte politique pour dénoncer explicitement la précarisation qui touche la jeunesse. En France. En 2019. Au 21ème siècle. Celui que l’on nous vantait encore au siècle précédent comme étant celui de « l’économie de la connaissance ». Cette jeunesse qui brûle.

      Cette immolation par le feu, cette image que je n’ai pas vue, elle ne me quitte pas depuis vendredi. Parce que cet étudiant aurait pu être l’un des miens. Il n’était ni plus fragile, ni moins bien entouré, ni plus précaire que la plupart des miens, que j’ai quitté ce matin, et que je vais retrouver demain. Pour leur dire quoi ?

      Dans un monde normal on aurait espéré que ce geste aboutisse au moins à une forme de trêve. Que nous cessions d’être collectivement d’immenses connards et connasses et que nous nous regroupions pour réfléchir. Pour prendre le temps. Pour laisser la douleur et la colère jaillir. Pour mettre des mots sur l’indicible. En France au 21ème siècle un étudiant de 22 ans s’est immolé par le feu parce qu’il était pauvre, précaire, et qu’il n’avait plus droit à aucune aide. Dans un monde normal on aurait espéré que ce geste aboutisse au moins à une forme de trêve. Comme à chaque basculement dans l’horreur. Comme à chaque effet de sidération qui saisit une société toute entière. Le mois de Novembre semble hélas propice à ce genre de sidération. Mais là, rien. Juste rien.

      La ministre Frédérique Vidal a fait une rapide visite au CROUS de Lyon, le vendredi du drame, pour « assurer la communauté universitaire de son soutien ». Ella a aussi exprimé son « soutien » à la famille de cet homme de 22 ans qui s’est immolé par le feu. Et elle s’est barrée. Au Groenland je crois. Ou en Antarctique, je ne sais plus. Pour un voyage bien sûr aussi légitime qu’important. Quand on est ministre de la recherche et de l’enseignement supérieur on ne va pas non plus trop modifier son agenda sous prétexte qu’un étudiant de 22 ans s’est immolé par le feu pour dénoncer la précarité dont tous les étudiants sont aujourd’hui victimes. Vous êtes une sinistre et cynique connasse madame la ministre Vidal.

      Sur Twitter, la ministre Frédérique Vidal a, depuis le Groenland ou l’antarctique, dénoncé « avec la plus grande fermeté » les actes de dégradation commis par les manifestants réunis devant le CROUS de Lyon en hommage à leur camarade toujours actuellement entre la vie et la mort. Car l’important quand un étudiant s’immole par le feu en France au 21ème siècle c’est de bien rappeler à ses camarades étudiants que l’important c’est l’ordre public et qu’il ne faut pas dégrader des biens matériels. Foutez-vous le feu si vous voulez, immolez-vous, mais ayez l’amabilité de bien nettoyer après et pensez à être à l’heure en amphi. Il faut noter que le fil Twitter de la ministre Vidal est parfaitement exempt du moindre Tweet sur un étudiant qui s’est immolé par le feu en France au 21ème siècle. Vous êtes une sinistre et cynique connasse madame la ministre Vidal.

      Dans un monde normal la CPU, la conférence des présidents d’université, aurait suspendu l’ensemble de ses travaux, pour une semaine au moins, le temps de comprendre, le temps d’analyser, le temps de chercher ce qui fait qu’en France au 21ème siècle un étudiant décide de s’immoler par le feu devant un CROUS pour dénoncer la précarité et la misère de la jeunesse. La CPU aurait également pu déclarer un genre de minute de silence. Après tout, dans cette « communauté » qu’est l’université, si l’on n’est pas capable de fermer sa gueule et de se recueillir un instant pour cet étudiant là, alors quand le serons-nous ? Mais il n’y a pas eu de minute de silence. Un vieux président qui meurt (Chirac), minute de silence dans toutes les universités. Mais un étudiant qui s’immole par le feu au 21è siècle, et puis rien. Il n’est pas mort me direz-vous. Bien sûr. Bien sûr. Dans ce monde qui est le notre et qui est tout sauf normal, la CPU a fait un communiqué qui est à lui seul une épure du laconisme le plus brut. Parlant de « tentative de suicide » pour ne surtout pas dire la vérité. Car oui en France chaque année un grand nombre d’étudiants font des tentatives de suicide. Mais ce mois de Novembre du 21ème siècle, en France, un étudiant s’est immolé par le feu. Les gens qui ont signé le communiqué de la CPU sont de sinistres connards.

      Dans un monde normal la présidence de l’université de Lyon aurait eu la décence de ne pas clore son « communiqué » sur l’immolation par le feu de l’un de ses étudiants par un dernier paragraphe « condamnant les blocages » après 6 autres paragraphes expliquant que ce n’est la faute de personne et surtout pas celle de l’université. Les gens de la présidence de l’université de Lyon qui ont signé ce communiqué sont de sinistres connards.

      Dans un monde normal nous serions tous à l’arrêt. Nous aurions arrêté de faire cours, nous aurions organisé des temps de parole avec nos étudiants. Certains collègues l’ont fait. Probablement. Je n’en sais rien. Moi je ne l’ai pas fait. Pas encore. J’ai eu cours hier et aujourd’hui et je n’ai rien fait. Je suis un sinistre connard. Je le ferai peut-être demain. Probablement même.

      http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8542

    • "J’ai un euro par jour pour manger" : trois étudiants témoignent de leur grande précarité

      Plusieurs centaines d’étudiants ont manifesté en France mardi aux abords d’une quarantaine de Crous et d’universités contre la précarité étudiante. Certains ont raconté à franceinfo leur quotidien fragile.

      « La précarité tue. » Avec ce hashtag, des centaines d’étudiants ont réagi sur Twitter après l’immolation par le feu, vendredi, d’un de leurs camarades, devant le siège du Crous, à Lyon. Brûlé à 90% et entre la vie et la mort, cet étudiant en licence de sciences politiques voulait dénoncer la précarité dans laquelle vivent de nombreux jeunes. « Même quand j’avais 450 euros par mois, était-ce suffisant pour vivre ? », s’interrogeait le jeune homme, dans un message posté sur les réseaux sociaux pour expliquer son geste.

      L’université Lyon 2, où est inscrit le jeune homme, a été de nouveau fermée pour la journée, mercredi 13 novembre, après des blocages, menés dans toute la France pour protester contre la précarité. Trois étudiants racontent leurs difficultés à franceinfo.
      Sophie*, 26 ans, une thèse et deux emplois

      « Pour tenter de vivre dignement, je cumule deux emplois », explique Sophie*, 26 ans, étudiante en histoire de l’art à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Comme la jeune femme ne souhaitait pas qu’on lui impose un sujet de recherche, elle a dû faire l’impasse d’un contrat de doctorante, qui aurait pu lui permettre de financer une partie de ses études. Elle ne bénéficie pas non plus de bourse. En 2016, 22,7% des étudiants interrogés déclaraient auprès de l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE), avoir été confrontés « à d’importantes difficultés financières durant l’année ».

      Sophie, syndiquée depuis sept ans au sein de l’organisation Solidaires étudiant-e-s, à l’origine de l’appel national à manifester devant les Crous, travaille à la bibliothèque de son université et effectue des remplacements dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). « Je peux faire jusqu’à 40 heures par semaine, en plus de mes travaux de recherche, mais c’est variable d’un mois à l’autre ». L’étudiante dit gagner entre 900 et 1 000 euros par mois. Difficile de demander de l’aide. Entre « honte » et « dignité », les étudiants veulent être ces « jeunes adultes responsables que la société attend d’eux », analyse Sophie.

      Avec 680 euros de frais fixe (loyer, électricité et téléphone), il lui reste souvent moins de 300 euros pour la nourriture, les livres et l’épargne, en prévision du second semestre. Sophie économise afin de pouvoir se consacrer pleinement à ses études à partir de janvier. « En général, les étudiants qui s’auto-financent tiennent six années », confie la jeune femme. « Moi, je ne tiendrai pas plus de quatre ans. Si j’arrête avant d’avoir rendu ma thèse, j’aurai perdu toutes ces années et développé des maladies chroniques pour rien. » A cause de son rythme de vie, la jeune femme souffre de fatigue et de troubles dépressifs chroniques. Selon l’Observatoire de la vie étudiante, environ 60% des étudiants interrogés en 2016 éprouvaient de la fatigue, autant souffraient de stress quand 45% évoquaient des troubles du sommeil et 32% parlaient de déprime.
      Ugo, 19 ans, un euro par jour pour manger

      « Je me suis fixé cette somme de 1 euro par jour pour manger, pour tenir le mois », explique Ugo, 19 ans, étudiant en deuxième année d’histoire et sociologie à Rennes (Ille-et-Vilaine). Boursier « échelon zéro bis », le plus bas de l’échelle des bourses, le jeune homme touche environ 100 euros par mois. Ses parents, qui ont aussi ses deux petites sœurs à charge, financent son appartement, car il n’est pas éligible pour une chambre au Centre régional des œuvres universitaires et scolaires, le Crous. Ugo gère le reste de ses frais fixes en alternant les pâtes, le riz et les pommes de terre. « Je compte toutes mes sorties », ajoute-t-il.

      Après avoir été livreur dans diverses enseignes, le jeune homme a trouvé un emploi fixe comme agent d’escale à la gare de Rennes. Près d’un étudiant sur deux (46%) travaille en dehors de ses études, selon l’OVE. Intérimaire, son nombre d’heures est variable et il gagne entre 600 et 900 euros par mois.

      J’ai peur de perdre mes aides, alors j’essaie de mettre un maximum de côté cette année, pour ensuite faire un master à Paris.Ugo, étudiantà franceinfo

      Pour pouvoir travailler, Ugo bénéficie d’une « dispense d’assiduité » qui lui permet de « rater » certains cours. En contrepartie, il ne bénéficie pas du contrôle continu et joue « son année » uniquement au moment des examens de fin de semestre. Une absence que toutes les facultés ne permettent pas.
      Karine*, 22 ans, endettée, a arrêté ses études

      « J’étais tellement stressée et dépressive que je n’arrivais plus à aller en cours », lâche Karine, 22 ans. Prise dans un engrenage entre petits boulots, soins psychologiques et cours de sociologie à la faculté de Poitiers (Vienne), la jeune femme a tout arrêté en fin de deuxième année, en 2018.

      Elle a grandi avec peu, sa mère touchant le revenu minimum d’insertion (RSA), mais l’étudiante bouclait difficilement les fins de mois avec 350 euros pour vivre. Karine cumule encore les dettes. Ses petits emplois lui faisaient manquer certains enseignements. « Quand vous êtes boursier, vous avez une obligation d’aller en cours, sinon le Crous vous demande de rembourser », explique la jeune femme qui, un an après, est toujours en litige avec l’organisme. Sollicité par franceinfo, le Crous n’a pas souhaité répondre.

      https://www.francetvinfo.fr/societe/education/j-ai-un-euro-par-jour-pour-manger-trois-etudiants-temoignent-de-leur-gr
      #alimentation

  • #Caen : appel de l’assemblée de défense du Marais
    https://fr.squat.net/2019/10/27/caen-appel-de-lassemblee-de-defense-du-marais

    Le mardi 22 octobre, #Le_Marais, squat d’habitation et de convergence des luttes ouvert depuis un an et demi à Caen, a été pris d’assaut par un important dispositif policier. Plus de 250 membres des forces de répression ont été mobilisés pour expulser ce lieu, symbole de la lutte pour l’accueil solidaire de toutes les […]

    #5_rue_du_Marais #AG_de_lutte_contre_les_expulsions #expulsion #GIPN/RAID #rassemblement #sans-papiers

  • #Croatie : vague de #colère après le #viol, collectif et impuni, d’une jeune fille de 15 ans

    C’est une véritable marée humaine et indignée qui a envahi les villes de Croatie, ce samedi. Les #rassemblements dénonçaient la remise en liberté des auteurs du viol collectif et répété d’une jeune fille de quinze ans à #Zadar, et l’impunité dont continuent de jouir les auteurs de #violences contre les #femmes.


    https://www.courrierdesbalkans.fr/Une-vague-de-colere-en-Croatie-apres-le-viol-collectif-d-une-fill
    #viol_collectif #impunité #manifestation #résistance

  • #Marseille : #procès du squat #Saint-Just
    https://fr.squat.net/2019/10/17/marseille-proces-du-squat-saint-just

    Depuis 10 mois, des mineurs isolés et des personnes en demande d’asile occupent le squat du 59 avenue de St-Just alors que les institutions chargées de les mettre à l’abri, leur refuse délibérément un toit. Pour le procès du #Squat_Saint-Just, rendez-vous Place Monthyon, devant le TGI jeudi 17 octobre à 14h, tables d’infos des […]

    #59_avenue_de_Saint_Just #Collectif_59_St-Just #rassemblement #sans-papiers

  • La famille d’#Ibrahima_Ba, mort à moto lors d’une intervention de police, demande justice

    Ibrahima Ba est mort le 6 octobre 2019 à moto, lors d’une intervention de police à #Villiers-le-Bel. La famille redoute que la police soit responsable. Elle a organisé un #rassemblement pour demander justice et vérité.

    « Est-ce que c’est normal que ça se passe toujours à Villiers-le-Bel ? Est-ce que c’est normal que ça se passe toujours en banlieue ? » « Non », répond la foule, de plusieurs centaines de personnes, accablée. Certains pleurent. Au micro, Diané Ba retient ses larmes. Son frère de 22 ans, Ibrahima Ba, est décédé la veille, ce dimanche 6 octobre. Le cadet d’une famille de cinq est tombé en moto, lors d’une intervention de police, et a violemment percuté un poteau métallique. Malgré les massages cardiaques, il est mort avant d’arriver à l’hôpital. « Est-ce qu’il est normal qu’aucun élu, qu’aucune personne de la mairie, ne soit venue nous donner ses condoléances ? » « Non », réitère l’assistance. Lorsqu’il est arrivé à l’hôpital, Diané raconte que le personnel médical riait. Il a cru que tout allait bien, que son frère s’en était sorti. « Personne ne nous respecte. Pourquoi ces gens riaient ? Pourquoi personne n’est jamais là pour nous ? On est humain non ?! On est citoyen ?! Pourquoi toujours ici ? » Ce lundi 7 octobre, la famille Ba a appelé à un rassemblement, dans le quartier de la Cerisaie, à Villiers-le-Bel, où est mort Ibrahima Ba, pour rendre hommage et demander justice.
    Vidéosurveillance

    Pour le quartier, il n’y a aucun doute : c’est une violence policière. La version de la police diverge de celle des témoins du quartier. Dans un communiqué de la préfecture du Val-d’Oise, il est expliqué que la police intervenait rue Salvador-Allende pour un « conducteur, en défaut de permis de conduire, [qui] a alors abandonné son véhicule, une Peugeot 106 (…) et a tenté d’échapper à pied aux policiers ». Là arrive Ibrahima en moto. Selon ce communiqué, « l’un des policiers présents sur la chaussée a alors esquissé le geste de ralentir, en enjoignant verbalement au pilote de freiner pour éviter qu’il vienne percuter les policiers ou l’un des véhicules de police. En réaction, le pilote de la moto est monté sur le trottoir, ré-accélérant avant de freiner brutalement et de perdre le contrôle de sa machine. Dans sa chute, il a violemment percuté un poteau métallique. » Selon les témoignages récoltés par la famille, le véhicule de police a voulu couper la trajectoire d’Ibrahima qui, pour l’éviter, aurait dû dévier de la route. Raison pour laquelle il aurait percuté le poteau.

    « Ce qu’on demande, aujourd’hui, ce sont les vidéos de surveillance. On veut les voir ! », poursuit Diané Ba. Une caméra a effectivement filmé toute la scène, mais les bandes n’ont pas encore été rendues publiques. La famille va porter plainte, accompagnée par maître Yassine Bouzrou. Le même qui défend la famille d’Adama Traoré. Dans un communiqué, lu par Diané Ba, l’avocat s’étonne que « le préfet se répande dans les médias sur des faits de la procédure ». Ajoutant : « il n’est pas compétent pour interférer dans une enquête en cours ».
    Organisé

    La famille arrête les prises de parole et invite la foule à descendre un peu plus bas, du côté de Pierre-Semard, pour occuper le rond-point du 19-mars-1962. Le carrefour fait la liaison entre Villiers, Sarcelles et Gonesse. « Depuis 2007, ils sont organisés ici », confie-t-on dans la foule. C’est avec un goût amer que tout le monde se raconte les histoires de Laramy et Mouhsin, 15 et 16 ans, morts le 25 novembre 2007 lors de la collision de leur moto avec une voiture de police. De violentes émeutes avaient éclaté dans la ville. Et pour la première fois, dans une manifestation en banlieue, des émeutiers ont tiré sur des policiers. Les maires de Sarcelles et Villiers-le-Bel, tout comme la préfecture, redoutent que les faits se renouvellent.

    « Ne leur donnez pas le bâton pour nous battre. Ça ne sert à rien de casser des trucs. Après, ils nous broient. Moi, ils m’ont broyé. J’ai perdu 11 mois de ma vie », c’est au tour de Mara Kanté de prendre le micro. Il fait partie des cinq jeunes du coin qui, en 2010, ont été condamnés par la Cour d’assises du Val-d’Oise à des peines de trois à quinze ans de prison pour avoir tiré sur des policiers. Avant d’être acquitté, quelques mois plus tard. Il était innocent. « La mort, l’emprisonnement, ça n’est pas anodin. Ça ruine des vies. »

    Depuis, des militants sont nés dans le quartier et ont appris à agir lorsqu’un événement comme celui-ci arrive. Habituellement, les familles victimes de violences policières, formées en comité, viennent conseiller. Dans le cas présent, dès dimanche soir, les Ba étaient entourés de militants du coin.
    Une enquête en cours

    Au micro, tous ceux qui le veulent prennent successivement la parole, dans une émotion palpable. Lorsque quelques petits du quartiers s’échauffent et proposent d’aller devant le commissariat à quelques mètres – « pour qu’ils comprennent comment on est en colère » – Mara Kanté fait figure d’autorité, autant que la famille. « Aujourd’hui, c’est un jour de recueillement. Ce qu’on veut, ce sont les vidéos. » S’ils occupent le rond-point, c’est aussi pour se faire entendre. Plus qu’un rassemblement, ils ont décidé de bloquer pacifiquement la circulation. Si les usagers sont blasés, ils restent toutefois compréhensifs.

    Sur le carrefour, les motos vrombissent par dizaines. Ibrahima était un fan de moto et membre de plusieurs clubs. Ses amis sont venus lui rendre hommage en deux-roues. Il aurait fêté ses 23 ans à la fin du mois. « Joie de vivre », « généreux », tout le monde a un mot gentil sur Ibrahima Ba.

    Le rond point a été occupé jusque tard dans la soirée. Une enquête a été confiée à la Sûreté départementale du Val-d’Oise sous l’autorité du Procureur de la République de Pontoise.


    https://www.instagram.com/p/B3T7flogtfI
    https://www.streetpress.com/sujet/1570481088-famille-ibrahima-ba-mort-moto-intervention-police
    #police #décès

    ping @karine4

  • Saint-Victor (12) : #expulsion de l’Amassada… Round 2, rendez-vous aujourd’hui mardi 8 octobre à 18h à l’ancien terrain de foot pour reprendre la Plaine
    https://fr.squat.net/2019/10/08/saint-victor-12-expulsion-de-l-amassada

    Les expulseurs de ce matin n’ont pas chomé après avoir détruit sans vergogne cabanes et balançoires : ils érigent actuellement un grillage autour de la zone dans laquelle ils voudraient entamer les travaux. Nous ne les laisserons pas travailler en paix. Ce soir 18h nous irons jusqu’à leur fortin, nous retournerons à la Plaine. Venez […]

    #Amassada #Aveyron #rassemblement

  • #Foix (09) : #procès de #l’Estrade, appel à un #rassemblement de soutien
    https://fr.squat.net/2019/09/26/foix-proces-de-lestrade-appel-a-un-rassemblement-de-soutien

    L’Estrade, maison occupée depuis début juin 2019 passera au tribunal d’instance de Foix le 27 septembre 2019 à 14 heures. L’Estrade est un lieu collectif autogéré, qui a ouvert ses portes et organise régulièrement des concerts, des projections, des spectacles, des ateliers. L’Estrade sert aussi à reloger une famille avec trois enfants scolarisés laissée sans […]

    #Ariège

  • #Marseille : #procès des minots du squat Saint Just, #rassemblement de soutien
    https://fr.squat.net/2019/09/19/marseille-proces-des-minots-du-squat-saint-just

    Le Collectif du 59 Saint Just vous donne rendez vous jeudi 19 septembre à 14 H au tribunal de Grande instance de Marseille pour le procès des minots du 59. Après l’audience des familles et des solidaires avant les vacances, c’est au tour des mineurs non accompagnés (MNA), qui ont enfin des administrateur.ice.s ad hoc, […]

    #59_avenue_de_Saint_Just #Collectif_59_St-Just #Saint-Just #sans-papiers #Squat_Saint-Just

  • Le RN interdit à « Libération » de couvrir son université d’été... puis rétropédale
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140919/le-rn-interdit-liberation-de-couvrir-son-universite-d-ete-puis-retropedale

    Le #Rassemblement_national a retiré au journal "Libération" l’accréditation pour son université d’été, prévue à Fréjus ce week-end, avant de changer d’avis 12 heures plus tard. Mediapart et l’émission « Quotidien » restent eux interdits d’accès aux événements du parti depuis 2012.

    #quotidien,_universités_d’été,_Rassemblement_national,_RN,_libération,_Mediapart,_médias

  • #Dijon : La CPAM s’invite à l’inauguration de l’Ecoquartier des Maraîchers
    https://fr.squat.net/2019/09/12/dijon-la-cpam-sinvite-a-linauguration-de-lecoquartier-des-maraichers

    Récit de la journée d’hier et communiqué des demandeurs d’asile et leurs soutiens. Face à un orchestre de percussions venu se faire entendre pendant une inauguration de la mairie de Dijon, la préfecture, encore et toujours, répond à coups de grenades lacrymogènes et flashball. Communication suite aux attaques de la police sur les expulsés et […]

    #ex-CPAM_du_34_boulevard_Daviers #Lentillères #rassemblement #sans-papiers #Squat_de_la_CPAM

  • #Caen : Goûter solidaire au #squat_de_la_Grace_de_Dieu
    https://fr.squat.net/2019/09/12/caen-gouter-solidaire-au-squat-de-la-grace-de-dieu

    Cher-e-s voisin-e-s, Nous sommes les nouveaux/elles occupant-e-s de l’immeuble situé au #2_Rue_Cardinal_Lavigerie, depuis le samedi 20 juillet dernier. Comme vous le savez peut être, ces 36 appartements font partis des 8500 logements et bâtiments vides que compte l’agglomération de Caen (source INSEE), alors que des centaines de personnes survivent à la rue. […]

    #AG_de_lutte_contre_les_expulsions #Grâce_de_Dieu #rassemblement #sans-papiers

  • #Nantes : actions de solidarité avec #Exarcheia
    https://fr.squat.net/2019/09/11/nantes-actions-solidarite-exarcheia

    – Revendication en soutien à Exarcheia Quelque part entre le 28 et le 29 août 2019, j’ai brisé la vitrine du consulat honoraire de Grèce, situé Rue Léon Jost, et inscrit au marqueur « STOP LOI ET ORDRE A EXARCHEIA ». Ceci est un acte non violent. Ses détracteurs le désigneront comme violent, comme le […]

    #actions_directes #Athènes #rassemblement

  • #Dijon : #expulsion au #Squat_de_la_CPAM
    https://fr.squat.net/2019/09/09/dijon-expulsion-au-squat-de-la-cpam

    Ce mardi 10 septembre 2019, une nouvelle audience est convoquée par le juge de l’exécution afin de statuer sur le sort de la CPAM occupée. Nous appelons donc à venir soutenir les habitants pour ré-affirmer avec eux la nécessité absolue de pouvoir continuer à vivre dans ces locaux tant qu’aucune autre solution n’est proposée et […]

    #Chenôve #rassemblement #sans-papiers #squat_du_30_boulevard_Henri_Bazin

  • #Paris : rassemblements en solidarité avec les lieux occupés en Pologne et en Grèce
    https://fr.squat.net/2019/09/10/paris-rassemblements-en-solidarite-avec-les-lieux-occupes-en-pologne-et-en

    COMMUNIQUÉ DAL (sec@@@droitaulogement.org) Paris, le 9 septembre 2019 CE MERCREDI 11 SEPTEMBRE, NOUS MANIFESTONS NOTRE SOLIDARITÉ AVEC LES LIEUX OCCUPÉS EN POLOGNE ET EN GRÈCE, EXPULSÉS OU EN COURS D’EXPULSION RDV À 14H / AMBASSADE DE POLOGNE à l’angle de l’esplanade des Invalides et de la rue Talleyrand (M° Invalides ou Varenne) PUIS, RDV À […]

    #Athènes #Exarcheia #manifestation #Notara_26 #Poznan #rassemblement #Rozbrat #sans-papiers

  • #Angers : #rassemblement en soutien aux expulsé-e-s de la #Grande_Ourse
    https://fr.squat.net/2019/08/03/angers-rassemblement-en-soutien-aux-expulse-e-s-de-la-grande-ourse

    Suite à l’expulsion du squat de la Grande Ourse, une partie des habitant-e-s seulement a été relogée à l’hotêl, et uniquement pour une durée de cinq jours. Nous appelons à un rassemblement ce lundi pour demander une réelle prise en charge des ancien-enne-s habitant-e-s et la fin de la politique de l’autruche pratiquée par les […]

    #expulsion #sans-papiers

  • #Toulouse : #rassemblement contre l’expulsion de la Maison du Peuple
    https://fr.squat.net/2019/07/28/toulouse-rassemblement-contre-lexpulsion-de-la-maison-du-peuple

    Le 25 juillet 2019, Le verdict du tribunal d’instance pour la Maison du Peuple est tombé : les habitants et habitantes ont 8 jours pour quitter les lieux et évacuer leurs affaires personnelles et vider le hangar du matériel entreposé. Il a été jugé que l’appel à venir exercer à la maison du Peuple des […]

    #Gilets_Jaunes #la_Maison_du_Peuple_de_Toulouse #procès