• RDC : Répression des chrétiens : la société civile s’en prend à la France
    https://afrique.lalibre.be/13016/rdc-repression-des-chretiens-la-societe-civile-sen-prend-a-la-france

    La déclaration des services de Mme Mogherini note la “grave atteinte à la liberté d’expression”, condamne “les arrestations arbitraires” et appelle à “la libération immédiate des détenus”, ajoutant que “les autorités congolaises ont le devoir de protéger leurs citoyens et non de les réprimer”.

    Un texte qui semble en deçà des conclusions du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE du 11 décembre, qui rappelait notamment aux autorités politiques et policières congolaises “que leur responsabilité individuelle est engagée en cas de graves violations des droits de l’homme (…) d’action ou de déclaration qui constituent des entraves à la mise en oeuvre de l’Accord” de la St-Sylvestre 2016.

    Selon nos informations (voir La Libre du 3 janvier), ce retard est imputable à deux pays membres ayant des intérêts industriels au Congo, qui se sont opposés à une déclaration commune des ambassadeurs de l’UE à Kinshasa ainsi qu’à un texte des 28, lui préférant une prise de position de Mme Mogherini parce qu’elle les engage moins.

    #BoycottFrance

    Selon les journalistes français Sonia Rolley (RFI) et Christophe Rigaud (Afrikarabia), ces deux pays seraient la France et l’Espagne. En juin dernier, l’hebdomadaire Jeune Afrique avait déjà souligné que l’Espagne faisait profil bas au sein du Conseil européen des Affaires étrangères lorsqu’il était question de sanctionner le régime Kabila.

    Mercredi, au Congo, les réseaux sociaux crépitaient de mises en cause du président Macron dont “les intérêts (…) semblent primer sur nos morts” tweetait notamment une figure de la société civile, Floribert Anzuluni, de l’organisation Filimbi. Une autre organisation de la société civile, Lucha, a lancé une campagne #BoycottFrance pour le “Congo et partout où les peuples africains sont opprimés avec la complicité de la France. Pareil pour l’Espagne d’ailleurs. Trop c’est trop”.

  • New Paper Identifying Emerging Hot Spots of Deforestation | Blue Raster
    https://www.blueraster.com/publication-emerging-hot-spots

    Published in Environmental Research Letters, the study lays out the data-analysis workflow Blue Raster developed to identify trends in tree-cover loss in Brazil, Indonesia, and the Democratic Republic of Congo (DRC) between 2000 and 2014. Using Esri’s emerging hot spot analysis and big data analysis techniques, Blue Raster identified persistent, accelerating, and new hot spots of tree-cover loss, as well as cold spots of diminishing loss. New forest policies such as logging moratoria and incentives were linked with reduced forest clearing, whereas timber harvesting, road-building, and agricultural land clearing were associated with hot spots.

    http://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/aa5a2f

    #forêt #déforestation #cartographie

  • RDC : au Kasaï, massacres à huis clos - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/12/28/rdc-au-kasai-massacres-a-huis-clos_1619377

    La Fédération internationale des droits de l’homme a recueilli les témoignages glaçants de survivants d’attaques qui ciblent majoritairement l’ethnie #luba, dans une province réputée pour être un foyer d’opposition au régime du président Kabila.

    Lorsque l’infirmier est retourné à l’hôpital, juste après l’attaque, il y a découvert le corps de sa femme. Elle était morte, dénudée, un bâton en bois enfoncé dans son sexe. A proximité, une commerçante qui avait l’habitude de vendre des beignets non loin de l’entrée du centre de santé, gisait sur le sol, éventrée. Deux fœtus avaient été extraits de son ventre et découpés à la machette. Un médecin qui a survécu au massacre racontera avoir découvert « une montagne de cadavres » à l’intérieur de l’hôpital. Et, notamment, « des hommes émasculés, dont le pénis avait été déposé sur leur front ». Ce jour-là, à Cinq, un simple village situé dans le sud de la république démocratique du Congo (RDC), près d’une centaine de personnes ont trouvé la mort dans des conditions atroces, rien qu’à l’hôpital. La salle d’opération a été incendiée alors que 35 patients se trouvaient à l’intérieur. A la maternité, une dizaine de femmes ont été massacrées, dont deux qui avaient accouché le matin même, et dont les bébés n’ont pas été épargnés. Mais l’hôpital n’a pas été le seul lieu du carnage, et c’est en réalité tout le village de Cinq, à peine 10 000 habitants, qui a été soudain plongé dans un bain de sang ce 24 avril. Il y a déjà sept mois.

    « Chaos organisé »

    Personne n’aurait entendu parler de ce massacre à huis clos si les enquêteurs de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) n’avaient recueilli les témoignages des survivants qui ont fui de l’autre côté de la frontière, en Angola. « Une femme de 50 ans a raconté l’exécution de douze membres de sa famille, tués par balle et à coups de machettes. […] Une autre femme de 41 ans a indiqué que six de ses enfants et quatre de ses petits-enfants ont été exécutés, certains par balle, d’autres à coups de machettes et de couteaux », décrivent ainsi les enquêteurs de la FIDH, dans un rapport accablant publié fin décembre. Et Cinq n’est qu’un exemple parmi d’autres massacres, restés eux aussi impunis. « C’est simplement celui pour lequel nous avons le plus de témoignages », explique-t-on à la FIDH, dont le rapport vise d’abord à dénoncer « le chaos organisé » qui, depuis plusieurs mois, déstabilise tout le #Kasaï. Cette province grande comme le Portugal est réputée depuis longtemps être un foyer d’opposition au régime du président Joseph Kabila.

    Aujourd’hui, les enquêteurs de la FIDH sont formels : après avoir identifié une cinquantaine de noms, ils accusent « les forces armées congolaises et les miliciens progouvernementaux de Bana Mura », une milice soudain apparue début 2017, d’avoir orchestré le massacre de Cinq, comme de plusieurs autres localités du Kasaï.

    Dans quel but ? « Affaiblir une région où la population est hostile au président #Kabila et empêcher la tenue des élections l’an prochain. Elles ont déjà été reportées cette année sous prétexte que le recensement électoral était impossible, notamment au Kasaï, dans un tel contexte d’insécurité », accuse Paul Nsapu, secrétaire général de la FIDH pour l’Afrique. Aujourd’hui exilé à Bruxelles, ce Congolais a fait partie de la mission dépêchée en Angola auprès des réfugiés du Kasaï. Une région qu’il connaît bien, puisqu’il y est né et y a grandi.

    « Éradication »

    Il semble que l’immense majorité des victimes appartient à l’ethnie luba. Ce n’est pas un hasard : le gouvernement congolais assimile désormais tous les Lubas aux « Kamuina Nsapu », du nom d’une chefferie locale dont les membres ont pris les armes après l’assassinat de leur chef coutumier en août 2016. Ce dernier, Jean Pierre Mpandi, un médecin revenu d’exil en Afrique du Sud après avoir été désigné à la tête des Kamuina Nsapu, avait refusé de faire allégeance au président Kabila. Mais son meurtre, loin de dissuader ses fidèles, les a au contraire conduits à s’attaquer aux symboles de l’Etat dans une véritable guérilla, qui a aussi fait son lot de victimes depuis un an. « Face à cette insurrection, le régime de Kinshasa a noyauté toutes les administrations en écartant ceux qui sont hostiles au pouvoir, mais aussi les Lubas, soupçonnés de sympathie pour les rebelles », explique encore Paul Nsapu. Dans ce cycle d’attaques et de représailles sans fin, les #massacres orchestrés dans certaines localités viseraient ainsi, pour la FIDH, à instaurer un climat de terreur, censé affaiblir « les forces négatives », selon la formule employée à Kinshasa.

    « Mais à Cinq, comme ailleurs, il ne s’agit plus seulement de faire peur. C’est une véritable stratégie d’éradication qui a eu lieu », souligne Tchérina Jerolon, responsable adjointe du bureau Afrique de la FIDH.

    Depuis son indépendance, en 1960, la RDC, autrefois baptisée Zaïre, a rarement été un pays tranquille. Aussi vaste que l’Europe de l’Ouest, ce géant toujours instable a été depuis plus d’un demi-siècle « violé, pillé, ravagé, ruiné, corrompu, sanguinaire, dupé, ridiculisé, réputé sur tout le continent pour son incompétence, sa corruption et son anarchie », écrivait, en 2006, le romancier britannique John Le Carré dans le Chant de la mission. Paul Nsapu n’a d’ailleurs pas oublié « les tentatives des colons belges de retarder leur départ en suscitant eux aussi des foyers d’instabilité au Kasaï et au Katanga, toujours grâce à la manipulation des ressentiments ethniques ».

    Mais sur la base des informations recueillies en Angola, les enquêteurs de la FIDH sont en mesure d’affirmer que les massacres perpétués ces derniers mois placent le curseur encore plus haut dans l’échelle des violences auxquelles ce pays est accoutumé : ils relèveraient en effet désormais d’une « stratégie de planification et d’extermination, constitutive de crimes contre l’humanité », insiste Safya Akorri, l’avocate de la FIDH, qui envisage de solliciter la Cour pénale internationale (CPI).

    De nombreux témoignages recueillis en Angola évoquent en effet des « réunions destinées à préparer les tueries ». Et notamment à Cinq, où la FIDH a identifié au moins sept responsables locaux, accusés d’avoir rassemblé les représentants des communautés qui ne sont pas Lubas et de les avoir radicalisés en désignant un ennemi de circonstance : les Lubas, soudain « désignés comme des étrangers qui ont volé des terres », affirme le rapport de la FIDH.

    Les rescapés se rendront d’ailleurs compte après l’attaque que la plupart des familles tchokwé, pende et tetela avaient quitté le village quelques jours auparavant. Comme s’ils savaient ce qui allait se produire dans ce petit village où les communautés vivaient jusque-là en bonne entente. Seuls certains hommes reviendront le jour du massacre, pour assister les tueurs. Lesquels auront pris soin, toujours selon les témoignages recueillis, de bloquer toutes les sorties du village, afin d’éliminer ceux qui auraient tenté de s’échapper.

    « Boucs émissaires »

    Dans une région d’Afrique, qui reste hantée par le génocide au Rwanda en 1994, ces massacres à huis clos rappellent de mauvais souvenirs. La FIDH, qui avait en son temps dénoncé les signes avant-coureurs du génocide rwandais, en est pleinement consciente. Ici aussi, comme au Rwanda à l’époque, « le gouvernement semble avoir désigné des groupes ciblés devenus des boucs émissaires pour justifier son maintien au pouvoir », croit savoir Paul Nsapu.

    Comment évaluer l’étendue du désastre ? La mission de la FIDH a été dissuadée de se rendre au Kasaï même, se contentant des témoignages des réfugiés de l’autre côté de la frontière.

    Les autorités de Kinshasa refusent d’accueillir des missions d’enquête internationales indépendantes. Et l’assassinat, en mars, de deux experts occidentaux de l’ONU a refroidi les velléités de ceux qui veulent faire la lumière sur ce qui se passe réellement au Kasaï. Michael Sharp et Zaida Catalán ont été tués lors d’une mission sur le terrain dans cette région où 87 fosses communes ont été découvertes. Kinshasa avait immédiatement accusé les Kamuina Nsapu de ce double meurtre.

    « Témoins gênants »

    Pourtant, mi-décembre, une enquête conjointe menée par la radio RFI et l’agence de presse Reuters était en mesure de révéler que la mission des deux experts a été infiltrée dès le départ par deux agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Lesquels auraient persuadé les Occidentaux de se rendre dans une zone, pourtant déconseillée par les interlocuteurs locaux. Ces conseils de prudence n’ont pas été traduits et rapportés aux experts pendant une séance préparatoire, par chance enregistrée, et dont les journalistes ont pu avoir le compte rendu. « Après la découverte des corps, sous la pression internationale, les autorités ont procédé à des arrestations et ont organisé un procès, actuellement suspendu. Mais ce ne sont pas les vrais coupables qui se retrouvent face aux juges. Juste des sous-fifres. L’ANR manipule tout, et elle fait disparaître les protagonistes comme les témoins gênants », accuse Paul Nsapu, qui voit dans l’explosion du Kasaï la confirmation d’une dérive qui gangrène tout le pays. « Ces horreurs résultent d’une situation politique et sécuritaire qu’on retrouve en réalité sur tout le territoire congolais. Et notamment dans l’est du pays, en Ituri, autour de la ville de Beni, où les massacres sont récurrents. Même chose dans le nord du Katanga, où des foyers d’insécurité sont apparus et où l’armée exacerbe les conflits ethniques », énumère le secrétaire général de la FIDH Afrique. Et de conclure : « Chaque jour, nous entendons des cris venus de ce pays. Pour dire qu’on a enlevé quelqu’un, qu’un autre a été arrêté ou qu’il a disparu. Quand est-ce qu’on va enfin réagir pour mettre un terme à ce cauchemar ? »
    Maria Malagardis

    #Congo #RDC

  • En #RDC, de nouvelles violences génèrent des déplacements vers l’#Ouganda

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, observe une forte augmentation du nombre de personnes originaires de la République démocratique du Congo (RDC) qui rejoignent l’Ouganda en quête de sécurité.

    Plus de 2 650 réfugiés ont franchi la frontière cette semaine, après avoir fui de nouvelles violences dans la province de l’Ituri en RDC. C’est cinq fois le nombre habituel d’arrivants et la plupart sont des femmes et des enfants.


    http://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2017/12/5a3d361da/rdc-nouvelles-violences-generent-deplacements-vers-louganda.html
    #réfugiés_congolais #réfugiés #asile #migrations #république_démocratique_du_congo

  • RDC : la faim, nouvelle menace pour les rescapés des violences au Kasaï
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/22/rdc-la-faim-nouvelle-menace-pour-les-rescapes-des-violences-au-kasai_5233285

    D’après le PAM, 3 millions de personnes sont en « #insécurité_alimentaire critique » dans les cinq provinces du Grand Kasaï. En octobre, l’urgence a été classée au « niveau 3 », c’est-à-dire celui de l’Irak, de la Syrie et du Yémen. La région avait déjà connu une malnutrition chronique, mais jamais une telle crise – même à la fin des années 2000, au moment de l’épuisement de la filière diamantifère.

    Coutumière, puis politique et sécuritaire, la « #guerre de Kamwina Nsapu » s’est muée en un vaste désastre agricole. « Quand elle a commencé, les champs n’ont pas pu être préparés, explique Alain Piko, de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les récoltes ont pourri, les semis n’ont pas été faits et le peu de semences ont été consommées ou pillées. »

    #RDC #faim #conflit

  • RDC : le lobbying européen de Jean-François Mombia Atuku, le défenseur des droits des Pygmées – JeuneAfrique.com
    http://www.jeuneafrique.com/501472/societe/rdc-le-lobbying-europeen-de-jean-francois-mombia-atuku-le-defenseur-de

    En #Belgique, en #Allemagne et en #France, il se compare volontiers à un autre célèbre militant des droits de l’homme, Floribert Chebeya, retrouvé mort dans sa voiture en 2010. Du 21 novembre au 2 décembre dernier, Jean-François Mombia Atuku était aux sièges européens de plusieurs banques de développement, pour plaider la cause dont il s’est fait le héraut depuis une décennie : le sort des populations de #Pygmées #autochtones.

    Parfois appelés les plus vieux nomades du monde, les Pygmées sont entre 250 000 et 600 000 en RDC. Régulièrement discriminés et violentés par les autres ethnies du pays, notamment les Bantous, leur pauvreté et leur isolement ont fait l’objet d’alertes récurrentes de la part des Nations unies.
    Feronia, le groupe canadien dans sa ligne de mire

    De leur sort, Jean-François Mombia Atuku en a fait son cheval de bataille. Et plus spécifiquement des 100 000 personnes – dont un grand nombre sont des Pygmées – qui dépendent directement (9 000 salariés permanents ou journaliers) et indirectement (leurs familles) du groupe canadien #Feronia, actif dans la production d’#huile_de_palme au nord de la #RDC.

  • RD Congo : Le nouveau ‘Baromètre sécuritaire du Kivu’ cartographie les violences dans l’est | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/fr/news/2017/12/07/rd-congo-le-nouveau-barometre-securitaire-du-kivu-cartographie-les-violences-da
    https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2017/201712africa_drc_kst_french_0.png?itok=IaE3uoMq

    Le nouveau #Baromètre_sécuritaire du #Kivu cartographiera les #violences exercées par les #groupes_armés et les forces de #sécurité étatiques congolaises dans les provinces du Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont fait savoir aujourd’hui Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo de l’Université de New York. Le projet conjoint rendra compte des pires violences commises dans les provinces du Nord et du Sud Kivu à l’aide de cartes, de graphiques et de rapports analytiques.

    Selon les premiers résultats du Baromètre, de juin à novembre 2017, au moins 526 civils ont été tués dans les Kivus, au moins 1 087 personnes ont été enlevées ou kidnappées pour obtenir une rançon, et il y a eu au moins 7 incidents de viols massifs.

    « Alors que les civils font l’objet d’attaques alarmantes dans l’est de la RD Congo, le Baromètre sécuritaire du Kivu fournira aux décideurs politiques, aux journalistes, aux activistes et autres personnes concernées un nouvel outil innovant permettant de mieux comprendre les violences », a déclaré Ida Sawyer, directrice pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch. « Nous espérons que le Baromètre sera utilisé pour s’attaquer plus efficacement aux causes profondes du conflit en RD Congo, pour soutenir les communautés affectées et demander des comptes aux responsables. »

    #RDC #cartographie

  • La #France veut faire exploiter la #Forêt du Congo
    https://www.mediapart.fr/journal/france/101217/la-france-veut-faire-exploiter-la-foret-du-congo

    L’Agence française de développement soutient la levée à terme du moratoire sur l’exploitation de la forêt de la République démocratique du Congo, deuxième plus grande forêt tropicale du monde, même si elle s’en défend publiquement. Ce programme pourrait être responsable de l’émission d’au moins 610 millions de tonnes de CO2, selon des ONG. Soit autant que l’aviation internationale en 2015.

    #AFD #Afrique #Agence_française_de_développement #Climat

  • Insalubrité en #RDC : #Kinshasa croule sous de très chères ordures - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20171105-rdc-kinshasa-ordure-dechet-capital-collecte-insalubrite-sale-cher-onere

    En République démocratique du Congo, et dans sa capitale Kinshasa, la gestion des déchets est un véritable cauchemar. Les habitants se plaignent de vivre dans une décharge. Pour faire face, le gouverneur de la province, André Kimbuta, assure qu’il doit trouver 12 millions de dollars par mois pour assainir la ville, un montant colossal qu’il espère financer à travers de nouvelles taxes aux particuliers et aux entreprises. Jusqu’à 2015, c’est l’Union européenne qui avait un programme de gestion des déchets. Depuis, rien ne va plus.

    Pour le gouverneur de Kinshasa, le calcul est simple : il y a 9 000 tonnes de déchets à collecter par jour, à 30 dollars la tonne collectée, une estimation qu’il attribue à la Banque mondiale.

    Il faudrait compter 270 000 dollars par jour, 8 millions de dollars par mois, qu’André Kimbuta arrondit à 12 millions pour faire bonne mesure, l’entretien des camions et le prix du carburant n’étant pas, pour lui, compris dans le coût d’une tonne collectée.

    Pour le gouverneur, il est urgent de revoir la conception de la gestion des déchets dans la capitale de RDC, d’avoir une gestion intégrée - collecte, tri et valorisation des déchets - comme dans d’autres villes du monde.

    Trouver d’autres financements

    Surtout, faute de moyens accordés par le gouvernement central, il faut trouver d’autres sources de financement, comme une taxe d’assainissement qui sera collectée par la Regideso auprès des consommateurs, ou une taxe pollution pour faire payer les entreprises.

    Entre 2008 et 2015, c’est l’Union européenne qui avait mis la main à la poche pour organiser la collecte des déchets à Kinshasa. Un programme pour neuf des 24 communes seulement, mais bien moins onéreux : 1 million de dollars par mois, à peine, pour collecter les déchets dans plus d’un tiers des communes.

    Le gouvernorat avait promis à l’époque de profiter de l’expérience acquise pour dupliquer le projet dans toutes les communes de la ville. Finalement, Kinshasa envisage de privatiser le secteur une fois les fonds nécessaires levés et pérennisés.

    « Il y a des poubelles partout »

    Devant l’image qu’offre Kinshasa, la population interpelle les autorités municipales. « Vous circulez dans la capitale, ici, vous allez trouver qu’il y a des poubelles partout », témoigne une jeune femme.

    Le jugement de la population est sévère. Les riverains ne sont pas fiers de l’état dans lequel se trouve leur cité. « La ville n’est pas propre ; des caniveaux bouchés , il n’y a même pas d’urinoir. Ce n’est pas normal », ajoute cette habitante.

    Et de décrire : « A Bandal, vers (le secteur) 24, où j’habite, c’est trop sale. Matongue, c’est un peu mieux. Mais vers Bongolo, il n’y a pas la route, pas de poubelle. Vers Kalamou, c’est inondé. Limete est méconnaissable. »

    Des stations d’épuration pleines

    La situation est aujourd’hui pire qu’avant, affirme un employé qui fait observer que les immondices ne sont plus évacuées. « Ah, Kinshasa est sale partout, hein ? Partout, partout ! Même à Gombe, même à Lingwala, même dans la commune de Kinshasa, même à Lemba. Donc, partout. »

    « On ne vide pas les stations d’épuration avec facilité », explique-t-il, tandis que d’autres Kinois accusent tout simplement la population. « La population n’a pas de poubelle dans ses parcelles. Et tout ce qu’il y a comme ordures, saletés, ils le déversent dans la rue », observe un homme.

    C’est déjà la saison des pluies, et la situation se dégrade de plus en plus. Les agents sanitaires craignent la propagation des épidémies comme le choléra.

    #déchets #environnement #pollution #urban_matter

  • Living with violence in the DR Congo - BBC News
    http://www.bbc.com/news/in-pictures-41346859

    Since last October, the Democratic Republic of Congo’s Kasai region has been wracked by violence, leading to the deaths of many civilians.

    These fatalities are the result of clashes between the army and a government-backed militia known as the Bana Mura, and a rebel group called Kamuina Nsapu.

    Many villages have been burned down and it is estimated that more than a million people have been displaced in the region in the past year.

    Photographer John Wessels travelled to the region and met those who have been caught up in the fighting.

    #rdc #ongo_kinshasa #kivu #témoignages #réfugiés #déplacés #migrations

  • RDC : le choléra atteint des « proportions inquiétantes » - La Libre
    http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-le-cholera-atteint-des-proportions-inquietantes-59b41b9fcd70fc627d6d380b

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est alarmée samedi à Kinshasa de la propagation d’une #épidémie de #choléra déclenchée en juillet, qui touche désormais 20 des 26 provinces de la République démocratique du Congo, et a tué 528 personnes. « L’épidémie du choléra en République Démocratique du Congo atteint des proportions inquiétantes avec désormais 20 provinces sur 26 touchées par la maladie », écrit l’OMS dans un communiqué.

  • Que reste-t-il des palais de Mobutu vingt ans après sa mort ?
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_que-reste-t-il-des-palais-de-mobutu-vingt-ans-apres-sa-mort?id=9700757

    Le 7 septembre 1997, le maréchal Mobutu Sese Seko, ancien président du Congo rebaptisé Zaïre, décédait à Rabat au Maroc. Renversé quelques mois plus tôt par l’avancée de la rébellion de AFDL de Laurent-Désiré Kabila, Mobutu était emporté par un cancer à l’âge de 66 ans. Il vivait en exil au Maroc depuis son départ de son fief de Gbadolite le 18 mai 1997, deux jours après avoir fui Kinshasa en compagnie de sa proche famille et de quelques fidèles.

    #rdc #mobutu #fin_d_empire #ghost_things #fantôme_du_passé #fantômes #trucs_fantôme ...

    • L’histoire de Mobutu écrite par un auteur canadien-congolais a lire :" l était une fois le Maréchal Mobutu (14 octobre 1930- 7 septembre 1997)
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      << Peu de temps après son ascension au pouvoir, Mobutu ne tarda pas à affronter le fameux litige connu sous le nom du « contentieux belgo-congolais », qui véhiculait toutes les tares de l’indépendance nominale que la Belgique avait concédée, malgré elle, au Congo sous la pression des États-Unis et des institutions internationales. Deux ans seulement après sa prise de pouvoir, soit en décembre 1966, le Président Mobutu décida la nationalisation des actifs congolais de l’Union Minière ─ ce qui contraria profondément la société mère, la Générale de Belgique, qui contrôlait environ 70 % de l’économie du Congo-belge ─ et procéda à la création d’une société d’État appelée la Gécomin (Générale congolaise des mines) qui allait être rebaptisée peu de temps après Gécamines (Générale des carrières et des mines), pour l’exploitation des minerais du cuivre. La guerre du Vietnam avait provoqué une flambée spectaculaire des cours mondiaux du cuivre, ce qui avait permis à l’État congolais de remplir ses caisses. [...] Pour consolider son nouveau régime économique, Mobutu remplaça aussi la monnaie. Il lança une nouvelle unité monétaire qu’il baptisa le Zaïre, en référence à la nouvelle dénomination du pays depuis le 27 octobre 1971. Un Zaïre-monnaie équivalait à 100 Francs belges et à deux dollars américains. Ce furent pour beaucoup des années fastes, la période des vaches grasses.

      Dès 1973, le président Mobutu porte une estocade aux intérêts étrangers en « zaïrianisant » les entreprises diverses et les sociétés commerciales détenues par des étrangers, pour ensuite les confier à ses proches, les membres de sa famille ou des fidèles soutiens politiques, dont essentiellement les barons du MPR Parti/État. Mais, l’ignorance et l’incurie de nouveaux propriétaires appelés « acquéreurs » entraînèrent la faillite voire la déliquescence rapide de la plupart de ces entreprises [...]

      Toutes ces mesures économiques « nationalistes » du président Mobutu, qui avaient beaucoup plus visé les intérêts belges, avaient fini par inquiéter plusieurs autres grandes compagnies occidentales présentes au Zaïre, et celles qui prévoyaient de s’y installer. Même si les intérêts américains au Zaïre étaient au beau fixe, les entreprises américaines pouvaient émettre quelques doutes sur la bonne foi zaïroise en matière de protection des intérêts étrangers. L’extrait d’une note de la Gulf Oil Company illustre bien cette inquiétude des compagnies américaines : « Le département d’État a stimulé les investissements (américains) au Zaïre en tablant sur l’hypothèse que ce pays n’expropriera pas ces investissements et ne causera pas de tensions entre les deux pays » peut-on lire.

      S’il est vrai que les États-Unis et la Belgique avaient hissé le lieutenant-général Mobutu à la tête du Congo pour servir leurs intérêts, il est aussi vrai que avec l’évolution du temps, la conjoncture géopolitique et surtout l’expérience acquise au sommet de l’État, Mobutu était parvenu à maîtriser le mécanisme de fonctionnement interne du système politique et financier de ses alliés occidentaux, au point d’en déceler les faiblesses et les contradictions internes qu’il était parvenu à les manier avec maestro pour échapper à leur pression. Il était ainsi parvenu à renverser de temps en temps les rôles ; le léopardeau devenu grand avait dompté ses dompteurs. Comme l’a souligné le cinéaste Thierry Michel, réalisateur de plusieurs films-documentaire sur la vie du président zaïrois, « Mobutu a été l’otage des Américains et des Belges, c’est évident. Mais il s’est affranchi de cette tutelle. Il a joué les Américains contre les Belges, les Français contre les Américains, etc. Il a même joué les différents clans du pouvoir américains les uns contre les autres. » Le président-maréchal ira jusqu’à expulser, plus d’une fois, l’ambassadeur américain Deane Hinton, du pays sans perturber sérieusement les relations entre le Zaïre et les États-Unis. C’est dire...

      Mobutu savait comment et quand provoquer des crises politiques au sein du gouvernement belge. Il a aidé des chefs d’États et des ministres européens à se faire élire « démocratiquement » chez eux. Et ces derniers savaient comment lui renvoyer l’ascenseur quand il en avait besoin. Plus proches des républicains américains, Mobutu savait jouer avec les puissants lobbies juifs américains et israéliens pour tirer son épingle du jeu. Mais son erreur est qu’il n’a pas su anticiper les conséquences de l’effondrement du mur de Berlin. Il n’a pas su, ou n’a pas voulu situer dans le temps et dans l’espace le degré exact de cette « amitié » avec l’Occident. En avait-il identifié l’objet et le mobile profond ? En avait-il évalué la durée dans le temps, et la résistance face aux changements des circonstances et des intérêts à travers les péripéties de l’Histoire ? Avait-il compris que, après ce bouleversement à l’échelle mondiale, les intérêts et les alliances de ses « amis occidentaux » allaient être complètement révisés de fond en comble ? Et que, dans ce domaine de la jungle moderne des rapports entre États, seuls les intérêts comptent et que les sentiments n’ont aucune place ?
      Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Maréchal Mobutu a eu tort de mêler sentiment aux raisons d’État et de croire jusqu’au bout que ses « amis occidentaux » avaient une dette de reconnaissance envers lui pour des « services rendus ». Lui qui était un animal politique a oublié, ou n’a pas voulu comprendre que les « raisons d’État » sont aveugles, sans cœur ni mémoire. Mobutu n’a pas compris qu’il n’avait pas le profil des « nouveaux leaders africains » de l’après-guerre froide. Ces dirigeants qui n’opposeraient plus de résistance aux pillages sauvages des richesses de l’Afrique en général et du Zaïre en particulier. Il n’avait pas vraiment réalisé que ces dirigeants-là, qui devaient provenir de petits pays voisins, lorgnaient eux aussi les immenses richesses du sol et du sous-sol zaïrois et rêvaient, comme toutes ces grandes firmes occidentales qui se sont mis en retrait durant la période de la guerre froide, de bâtir leur prospérité sur les ressources puisées chez leur grand voisin. En gros, Mobutu n’a pas su anticiper les bouleversements géopolitiques majeurs à venir qui se précisaient dès la seconde moitié des années 1980...>> (Extrait Stratégie du livre "chaos et du mensonge", pp. 581-584) Patrick Mbeko est l’auteur de plusieurs livres dont sur le Rwanda et du drame du Congo et le quasi génocide de 9 millions de congolais par des armées proxies venus des pays voisins et dont Paul Kagamé est le maitre des basses oeuvres.

  • Le danger d’effacer l’Histoire - Le Temps

    https://www.letemps.ch/opinions/2017/08/19/danger-deffacer-lhistoire

    Oui mais entre « glorifier l’histoire » et « conserver la mémoire de l’histoire » il y a une petite différence.

    Le danger d’effacer l’Histoire

    Aux Etats-Unis, les statues et monuments commémorant des figures des Etats confédérés réveillent des blessures profondes au sein de la communauté afro-américaine. Faut-il pour autant les éradiquer ou doivent-ils servir d’outils pédagogiques pour montrer que l’esclavagisme et le racisme n’ont plus place dans la société d’aujourd’hui ?

  • Un #film en quête de « vérité et justice » au #Congo

    Plus de six millions de morts dans l’#impunité la plus totale. C’est le résultat de la #guerre qui ravage la #République_démocratique_du_Congo depuis 20 ans. Qui en porte la #responsabilité ? Telle est la question à laquelle le réalisateur suisse #Milo_Rau a cherché à répondre, mettant en scène un tribunal fictif qui a le mérite de rompre avec la culture du #silence.


    https://www.swissinfo.ch/fre/-das-kongo-tribunal--de-milo-rau_un-film-en-qu%C3%AAte-de--v%C3%A9rit%C3%A9-et-justice--au-congo/43396056
    #RDC #conflit
    Article de @stesummi

  • 850,000 children displaced by violence in Democratic Republic of the Congo’s volatile Kasaï region

    More than 1 million people have been forced from their homes by waves of violent conflict in the Greater Kasaï region of the Democratic republic of Congo (DRC) – making the region one of the largest displacement crises in the world for children, UNICEF said today.

    https://www.unicef.org/media/media_98540.html
    #IDPs #déplacés_internes #asile #migrations #réfugiés #RDC #Congo #République_démocratique_du_congo #Kasaï #enfants #enfance #mineurs

  • Forêts du Congo : des scientifiques dénoncent à leur tour le projet de l’Agence française de développement
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/24/forets-du-congo-des-scientifiques-denoncent-a-leur-tour-le-projet-de-l-agenc

    Deuxième revers pour l’Agence française de développement (#AFD, partenaire du Monde Afrique) : son projet de « gestion durable des forêts » a de nouveau été retoqué par la #Norvège, qui finance l’Initiative pour les #forêts d’#Afrique centrale (CAFI), lors d’une réunion organisée le 18 juillet à Kinshasa.

    Ce projet est dénoncé avec force par une coalition d’ONG internationales et plusieurs associations de la société civile congolaise. « Nous saluons cette décision, a déclaré Jules Caron de l’ONG britannique Global Witness. Ce projet menace la deuxième plus grande forêt tropicale du monde. Nous encourageons les efforts internationaux, dont ceux de CAFI, dans la lutte contre la #déforestation dans le bassin du Congo. Mais ces efforts ne doivent en aucun cas se baser sur un appui à l’#exploitation_industrielle des forêts qui, depuis cinquante ans en #RDC, n’a jamais généré les retombées économiques escomptées, ni contribué à une protection effective de l’environnement. Nous appelons le gouvernement français à retirer définitivement ce programme et à repenser sa politique d’appui à la gestion durable des forêts du bassin du Congo qui soit en droite ligne avec l’Accord de Paris et le Plan Climat récemment annoncé par le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. »

    #bois

  • Inside Congo’s Fast-Growing Displacement Crisis

    Congo has the most internally displaced people in Africa. In Tanganyika province, their number is rapidly expanding amid militia fighting. Yet the government insists the area is peaceful and is forcing displaced people home, William Clowes reports for IRIN News.


    https://www.newsdeeply.com/refugees/articles/2017/07/18/inside-congos-fast-growing-displacement-crisis
    #RDC #Congo #réfugiés #asile #migrations #IDPs #déplacés_internes

  • Denis Mukwege, l’homme qui répare les femmes
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-esprit-d-initiative/l-esprit-d-initiative-18-juillet-2017

    Gynécologue en #RDC le docteur Mukwege , lauréat 2014 du Prix Sakharov, s’est spécialisé dans la #chirurgie_réparatrice des #femmes violées. Il en a opérée près de 40.000 dans son hôpital de #Panzi à #Bukavu depuis 1999. Il demande aux industriels et aux gouvernements d’avoir une traçabilité de leur approvisionnements afin d’écarter les #minerais_de_sang cause de ces #massacres.

    Le docteur #Denis_Mukwege au positive economy forum du Havre interviewé par d’Emmanuel Moreau

  • L’Agence française de développement se défend de livrer les forêts du Congo aux grandes concessions
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/26/l-agence-francaise-de-developpement-se-defend-de-livrer-les-forets-du-congo-

    Pour protéger la #forêt, livrez-la aux industriels !

    Le projet incriminé par #Rainforest_Foundation et d’autres ONG comme #Global_Witness ou #Greenpeace est porté par l’Agence française de développement (#AFD, partenaire du Monde #Afrique). D’un montant de 18 millions de dollars (environ 16 millions d’euros), dont 6 millions de dollars financés par la France, il est censé contribuer à la gestion durable des forêts à laquelle s’est engagée la #RDC en adoptant une stratégie nationale de lutte contre la déforestation en 2012. Au total, à travers CAFI, Kinshasa devrait recevoir 200 millions de dollars d’ici à 2020 pour financer cette stratégie dont la réussite détermine l’avenir de 7 % des #forêts tropicales mondiales.
    « La feuille de route n’a jamais été d’octroyer de nouvelles concessions industrielles », un membre de l’Initiative pour les forêts d’#Afrique_centrale.

    La multiplication des grandes #concessions_forestières peut-elle être la pièce maîtresse d’une telle ambition ? C’est ce qui ressort de la proposition de l’AFD, qui met en avant la sous-exploitation de la forêt congolaise et les importantes « opportunités de développement économique » que cela permet d’envisager. Elle évalue ainsi un scénario qui conduirait à multiplier par trois les superficies accordées aux exploitants industriels – de 11 millions d’hectares aujourd’hui à 30 millions d’hectares – et à multiplier par quinze le volume de bois prélevé.
    Sous-exploitation

    Cette perspective n’a pas simplement fait s’étrangler les ONG environnementales, elle a aussi fait tousser les partenaires de CAFI. Lors de la réunion du comité technique organisée par visioconférence le 3 mai depuis Kinshasa, l’AFD a reçu 39 recommandations pour retravailler son projet. « La feuille de route n’a jamais été d’octroyer de nouvelles concessions industrielles. Tout le monde connaît la situation. L’essentiel de la coupe en RDC est illégal, le ministère n’a pas les moyens de contrôler les opérateurs sur le terrain et l’argent qui ressort de ces trafics alimente les rébellions dans le pays. L’amélioration de la gouvernance du secteur devrait être au centre d’un programme de gestion durable. Or il n’en est quasiment pas question », critique un membre de CAFI, en demandant aussi à comprendre comment la multiplication par trois des superficies exploitées ne conduira pas à un accroissement des émissions de #gaz_à_effet_de_serre.

    #forêt #exploitation_forestière #bois #conflits_d'intérêt

  • Congo, viaggio nell’Inferno del #coltan

    È un Paradiso in Terra, ma da oltre vent’anni si è trasformato in un autentico Inferno. È la Repubblica Democratica del Congo. La condanna di questo Paese è paradossalmente legata allo sfruttamento delle sue immense risorse naturali: foreste pluviali, riserve idriche, piantagioni di caffè, zucchero, cotone.


    http://www.lastampa.it/2017/06/26/esteri/congo-viaggio-nellinferno-del-coltan-NfzrJ5le8xFI88KfM3ctYN/pagina.html
    #Congo #RDC #République_démocratique_du_congo #matières_premières #exploitation #ressources_naturelles

  • Viol : arme de coercition massive
    https://www.franceculture.fr/emissions/culturesmonde/vivre-en-temps-de-guerre-24-viol-arme-de-coercition-massive

    C’est tout à l’heure

    A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit, nous évoquons ce phénomène tristement répandu : de l’Etat Islamique et le régime de Bachar en #Syrie, mais aussi en #Libye, ou en #RDC. Comment le viol a-t-il pu s’institutionnaliser à ce point ?

    #viol #viol_de_guerre

    • L’Ouganda, première terre d’asile africaine

      Face à l’afflux de plus d’un million de personnes chassées par la crise sud-soudanaise, l’ONU mise sur un modèle novateur de prise en charge des réfugiés.


      http://www.lemonde.fr/international/article/2017/12/01/l-ouganda-premiere-terre-d-asile-africaine_5223193_3210.html

      Deux silhouettes se découpent dans le contre-jour, devant les massifs qui barrent la savane. Elles ont franchi le poste-frontière de Nimule, dernier obstacle entre l’Ouganda et le pays qu’elles veulent fuir : le Soudan du Sud, où fait rage, depuis fin 2013, l’une des guerres civiles les plus meurtrières de l’histoire contemporaine. Leurs traits émaciés se dessinent désormais. Ce sont deux adolescents, progressant vers le centre d’accueil des réfugiés, en silence. Comme en apesanteur.


      Jusqu’au dernier moment, ils ont espéré résister au conflit qui ravage le plus jeune Etat de la planète, né en 2011 de la scission du Soudan. Las. « Entre les rumeurs d’attaques de l’armée [loyaliste, Armée populaire de libération du Soudan (APLS)] et le manque de nourriture, nous avons tout abandonné, à notre tour. Dans notre village, il ne reste que quatre familles. Contre une soixantaine auparavant », murmure Denis, 18 ans, hagard après trois jours d’échappée passés à guetter d’éventuelles embuscades dans la brousse. Lui et son frère vont être pris en charge par les autorités ougandaises et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Le protocole est rodé : fouille au corps, évaluation médicale, préenregistrement… Dès le lendemain, ils seront transférés vers l’un des vingt et un camps de réfugiés que compte l’Ouganda.

      Face à la plus grave crise de réfugiés en ­Afrique, l’Ouganda figure désormais en première ligne. Il est le pays qui en accueille le plus grand nombre sur le continent. En juillet 2016, Juba, la capitale sud-soudanaise, s’est embrasée : les combats opposent l’armée loyale au président Salva Kiir, principalement constituée de Dinka, aux forces rebelles de Riek Machar, l’ancien vice-président, composées en majorité de Nuer. Les habitants des régions méridionales des Equatorias ont aussitôt été happés dans l’engrenage des violences tribales. Cinq cent mille d’entre eux ont fui en Ouganda. Et l’exode se poursuit. Au total, plus de 1 million de Sud-Soudanais ont déjà trouvé refuge dans ce pays voisin et hospitalier.

      Ni barbelés ni corridors

      A une soixantaine de kilomètres du poste-frontière de Nimule, dans les collines qui verdoient en cette saison des pluies, des cases aux toits de chaume s’éparpillent aussi loin que le regard se porte. Sans ces quelques tentes frappées du logo onusien, on oublierait qu’il s’agit d’un camp de réfugiés, celui de Maaji III, dans le district d’Adjumani : ni barbelés ni corridors, les Sud-Soudanais sont logés au cœur des communautés locales. Les humanitaires préfèrent employer l’appellation « site d’instal­lation », à celui de « camp », trop connoté.

      C’est ici que s’est établi Joseph Lagu, 38 ans, ancien fermier de la région de Yei, dans le sud de son pays. « Des hommes de mon village ont été exécutés lors d’un raid de l’armée [loyaliste], des femmes ont été violées. Les soldats prétendaient que nous soutenions les rebelles. Aujourd’hui, nous sommes en sécurité », dit-il, soulagé. Et de se réjouir : « A notre arrivée, il y a un an, les autorités [ougandaises] nous ont fourni deux lopins de terre : l’un pour construire une case, l’autre – de 2 500 mètres carrés – pour cultiver. »

      Selon une loi ougandaise de 2006, les réfugiés bénéficient, en plus de ces parcelles, de la liberté de travailler et de circuler dans le pays. Ils ont également accès aux services de santé et d’éducation au même titre que les Ougandais. Ce, malgré la faiblesse des ­infrastructures locales. Une stratégie donnant-donnant : cinq ans après leur instal­lation, les réfugiés sont censés être autosuffisants. Ils s’intègrent alors dans le marché du travail, et contribuent à leur tour au ­développement du pays.

      Cette approche inclusive a en partie inspiré le Cadre d’action global pour les réfugiés (CRRF), dirigé par le HCR. Ce nouveau modèle de gestion des crises migratoires à grande échelle est issu de la déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants, dont les engagements ont été votés en septembre 2016 par l’ONU. « Sur l’ensemble des crises migratoires internationales, un réfugié conserve ce statut dix-sept ans en moyenne, et aucune perspective de paix ne se profile au Soudan du Sud, observe Isabelle d’Hault, conseillère auprès d’ECHO, l’office d’aide humanitaire de la Commission européenne et l’un des principaux donateurs. Il est donc essentiel d’améliorer la situation des réfugiés et des communautés d’accueil en renforçant leur autosuffisance. »


      En matière de politique migratoire, l’Ouganda est le plus avancé des dix Etats ­pilotes d’Afrique et d’Amérique centrale dans la mise en œuvre du CRRF, lancé en mars 2017. Le projet est scruté. Il a valeur de test pour les Nations unies et les bailleurs de fonds. S’il fonctionne, ce modèle sera répliqué sur des crises à venir pour endiguer les migrations, notamment vers les pays occidentaux. Pour parvenir à cet objectif, la communauté internationale s’engage à partager les responsabilités avec les Etats débordés par des afflux massifs, à travers une aide financière accrue et la relocalisation des réfugiés les plus vulnérables dans des pays tiers.

      Les marchés fourmillent

      Joseph est membre d’un groupe de fermiers sud-soudanais et ougandais dont l’objectif est de renforcer l’autosuffisance des réfugiés. A l’orée du camp, certains défrichent, d’autres débitent des troncs. De nouveaux espaces agricoles émergent. Plus loin s’effectue la récolte de manioc, d’aubergines ou d’oignons. « Depuis l’arrivée des réfugiés, ma production a doublé », s’enthousiasme Robert Obulejo, mains calleuses agrippées à sa fourche. Outils et semences sont fournis par une ONG, le Conseil danois pour les réfugiés (DRC). Les terres sont mises à disposition par les communautés locales.

      En compensation, des ONG bâtissent des infrastructures. Conformément à la loi ougandaise, 30 % de l’aide internationale est dévolue aux Ougandais. Au centre du camp, un marché en béton a remplacé les anciens étals à même le sol ; des écoles et un centre de soins vont être construits, et des tractopelles percent ou entretiennent des kilomètres de piste. Désormais, les acteurs du développement, tels que la Banque mondiale et l’Office d’aide au développement de la Commission européenne interviennent lors des prémices de la crise.

      Cette manne est une aubaine pour ces régions excentrées, parmi les plus pauvres du pays. D’autant qu’elles portent les stigmates de deux décennies de violences. « Des habitants viennent juste de récupérer leurs terres. Ce sont d’anciens déplacés à la suite du conflit opposant l’armée ougandaise à la rébellion de l’Armée de résistance du Seigneur de ­Joseph Kony », détaille John Amabayo, vice-président du district. Tourné vers l’avenir, il se félicite : « Quand les Sud-Soudanais rentreront chez eux, ces infrastructures seront leur legs à notre pays. »


      En attendant, les retombées économiques indirectes des centaines de milliers de dollars investis pour répondre à la crise ont sorti de sa torpeur la bourgade d’Adjumani, chef-lieu du district homonyme. Hôtels et maisons surgissent de terre pour loger les expatriés et les employés des ONG. Plus de deux mille emplois ont été créés : gardes, chauffeurs, etc. Les marchés fourmillent, des restaurants ouvrent et des bus affluent de la capitale.

      Cette embellie a aidé les habitants à accepter la présence des réfugiés, bien qu’ils représentent 58 % de la population du district. La coexistence est encore facilitée par les liens tribaux entre les communautés. Des deux côtés de la frontière tracée par les colons britanniques en 1894, les mêmes ethnies sont ­présentes, principalement les Kakwa. « Nous partageons la même langue, la même histoire. Et nous étions habitués à aller et venir de chaque côté de la frontière pour commercer ou rendre visite à des proches », explique Joseph.

      Modèle d’autonomisation

      Malgré ces atouts, ce modèle d’autonomisation principalement fondé sur l’agriculture montre des limites. Dans le district voisin d’Arua, « rien ne pousse sur cette terre rocailleuse », s’emporte un Sud-Soudanais. Alors des réfugiés se nourrissent des graines qui étaient destinées à la culture. Quant aux parcelles, les autorités réduisent leur taille ou suppriment leurs attributions. Les espaces disponibles se sont raréfiés : en moyenne, ces douze derniers mois, 1 800 exilés arrivent chaque jour. Quant aux groupements agricoles, ils se révèlent inadaptés aux citadins et aux éleveurs, qui manquent d’alternative dans un pays miné par le chômage.

      Ces difficultés sont exacerbées par la nature démographique de l’afflux de réfugiés. Lorsque les combats ont embrasé Yei, pour la énième fois, Janet Sande, 22 ans, s’est enfuie avec son fils de 3 ans. Et sont partis avec eux huit autres enfants : ceux de son frère et d’un voisin. L’attention et les soins que cette ancienne étudiante porte à ses protégés ne lui laissent pas le temps de cultiver la terre. ­Janet a fini par recevoir une aide de l’ONG Care pour construire son abri, mais, s’indigne-t-elle, « personne ne m’aide, pas même mes ­voisins, pour nourrir les petits ».

      Son cas n’est pas isolé. Femmes et enfants représentent 86 % des réfugiés. « Des hommes ont été tués au Soudan du Sud ou continuent de combattre. D’autres refusent d’abandonner leurs champs à la période des moissons », précise Kennedy Sargo, officier de protection du HCR. Sans mari ou sans père, femmes et enfants sont victimes d’exploitations sexuelles. Certains se prostituent en échange de nourriture. Le nombre de vols a augmenté, la délinquance se propage.


      Sous-financement chronique

      Mais le plus grand défi reste le sous-financement chronique de la réponse humanitaire. Pour 2017, le HCR avait lancé un appel de fonds de 673 millions de dollars (568 millions d’euros). Seulement 32 % de cette somme ont été attribués. En juin, un sommet a été organisé à Kampala, la capitale ougandaise, réunissant les bailleurs de fonds. Sur les 2 milliards de dollars demandés pour les années à venir – montant qui ­inclut les 673 millions pour 2017 –, seuls 358 millions, sous forme de promesses de dons, ont été annoncés.

      « Les pays occidentaux investissent peu dans la réponse à cette crise, bien moins que pour la crise syrienne, analyse le coordinateur d’une ONG qui souhaite garder l’anonymat. Les Sud-Soudanais en Ouganda ne représentent pas une menace migratoire pour l’Europe, ils sont trop pauvres pour tenter d’aller aussi loin. »

      Sans surprise, la relocalisation des réfugiés vulnérables vers les pays tiers reste lettre morte. En 2017, le HCR avait besoin d’en déplacer 16 500. En 2016, onze Sud-Soudanais avaient été transférés. Pourtant, en vertu du principe de partage des responsabilités inscrit dans la convention de Genève de 1951 sur les réfugiés, les Etats ont l’obligation de s’entraider, rappelle Amnesty International, qui met en garde : « Manquer [à cette responsabilité] entraînerait une crise humanitaire bien plus grave que celle à ­laquelle nous assistons. »

      A Bidi Bidi, 288 000 réfugiés

      La magnitude de la crise se dévoile à mesure que la piste gagne Bidi Bidi. Cet ancien village, isolé dans une forêt primaire de la région voisine d’Arua, est devenu en un an l’un des plus grands camps de réfugiés au monde. Près de 288 000 Sud-Soudanais y sont dispersés sur des dizaines de kilomètres. Les besoins élémentaires y sont à peine couverts. « Les rations de 12 kg que nous recevons par mois s’épuisent au bout de deux ­semaines », relate Mawa Yosto, du comité du bien-être des réfugiés. A fortiori parce qu’« une partie est revendue pour acheter des biens de première nécessité comme du savon ». Le ton grave, il enchaîne : « Un adolescent vendait des petits sachets de sel dans la zone A. Plutôt que de rester ici le ventre vide, il s’est résigné à retourner au Soudan du Sud. Il s’est fait tuer. » Des dizaines de familles ­endeuillées vivent le même drame.

      Le Programme alimentaire mondial (PAM), le bras nourricier de l’ONU, a été forcé de diminuer de moitié les rations distribuées, au mois de juin, faute de moyens. Ces coupes concernent l’ensemble des Sud-Soudanais et pas ­seulement les réfugiés installés depuis plus de trois ans, censés sortir progressivement des programmes d’aides. Pour Médecins sans frontières (MSF), « la pénurie ­alimentaire pourrait transformer cette situation en urgence ­médicale ». La malnutrition est désormais une « préoccupation majeure ».

      L’accès à l’eau aussi, alerte l’ONG. Les volumes disponibles atteignent à peine le standard minimal du HCR : 15 litres par personne et par jour en situation d’urgence. « On ne sait jamais si on pourra boire le lendemain », se désole une réfugiée, un jerrican à ses pieds dans la file d’attente d’une fontaine. Pompée dans le Nil Blanc, l’eau traitée est acheminée par un onéreux ballet de camions-citernes qui s’embourbent dans des pistes inondées de pluies. Forages et pipelines pallient progressivement ce système. « A un rythme insuffisant », s’inquiète une responsable. La saison sèche approche.


      Le système éducatif est débordé. « L’école est au fondement de la connaissance. Mais que pouvons-nous transmettre aux élèves ? », interroge, faussement candide, un enseignant de la zone C. Le nombre d’élèves atteint 600 par classe dans son école. Jusqu’à 2 000 dans d’autres. Les enfants accourent pieds nus en classe, « le ventre vide ». Ni pupitre ni matériel pédagogique ne sont disponibles dans cette école partagée par les communautés.

      Les populations locales montrent des signes de colère face aux services éducatifs et de santé jugés défaillants. Barrages routiers, acheminement de l’aide suspendu ou menaces contre des expatriés, des manifestants protestent contre l’augmentation des prix et pour l’amélioration de leurs conditions de vie. L’octroi d’emplois par les ONG à des Ougandais originaires d’autres régions alimente aussi les griefs. En mai, World Vision s’est ainsi fait expulser du district de Moyo par les autorités locales. L’environnement aussi subit une pression insoutenable et les ressources naturelles disparaissent. « Des Ougandais nous molestent quand nous collectons du bois pour la cuisine ou les constructions, s’inquiète Jennifer Dodoraia, 60 ans. Ils nous disent : “Ce pays ne vous appartient pas, rentrez chez vous !”. »

      Ces tensions, les sages tentent de les désamorcer lors de médiations publiques. A l’issue de l’une d’elles, à l’ombre d’un manguier dans le camp de Maaji, Paulino Russo, chef du ­conseil des anciens, invective ses concitoyens : « Soyez patients et souvenez-vous : il y a trente ans, c’est nous qui fuyions la guerre civile et partions chez nos frères soudanais. Demain, nous pourrions être des réfugiés à nouveau. »

  • DR Congo: UN Should Investigate Kasai Violence

    “The #violence in the #Kasai region has caused immense suffering, with Congolese authorities unable or unwilling to stop the carnage or hold those responsible for the abuses to account,” said Ida Sawyer, Central Africa director at Human Rights Watch. “An independent, international investigation is needed to document the abuses, identify those responsible, and help ensure justice for the victims.
    Between 500 and 1,000 people have been killed in the Kasai region since large-scale violence between the Congolese army and the #Kamuina_Nsapu movement broke out in August 2016, according to the UN. Human rights activists and UN monitors have had difficulties reaching parts of the region, so the actual number of dead may be significantly higher.”


    https://www.hrw.org/news/2017/06/01/dr-congo-un-should-investigate-kasai-violence
    #RDC #république_démocratique_du_congo #Congo #conflit #guerre

  • Sur un air de #Corse-Afrique
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300517/sur-un-air-de-corse-afrique

    Pascal Beveraggi © DR Autre figure avec Pierre Natali du BTP corse, #Pascal_Beveraggi est un homme d’affaires multicartes. Les documents #Malta_Files révèlent des montages offshore opérés afin d’abriter la propriété d’un yacht de luxe au cœur de litiges avec les douanes. L’homme est devenu une figure du business corse en République démocratique du #Congo.

    #France #évasion_fiscale #RDC