Avec Lulu, tu te tapes tout le boulot et, effectivement, il vaut mieux construire de petites équipes de soutient, ce serait-ce que pour la relecture. Cela dit, je préfère avoir du boulot en plus que de laisser l’essentiel de la rémunération à un éditeur que je soupçonne de plus en plus de ne plus vraiment faire correctement son boulot, le tout, en cédant les droits, avec un bandeau sur les yeux.
Pour mon premier bouquin, je n’ai même pas cherché un éditeur. Ça me pétait les couilles veugra de devoir gratter à la porte de gens qui préféreront toujours publier un monument de conneries et de banalités gratté au kilomètre par un nègre précaire pour le compte d’une célébrité de la la télé dont la renommée n’a d’égale que la vacuité intellectuelle. J’aurais eu l’impression de négocier avec Al Capone, quelque part.
Tandis que là, j’ai été maître du projet de bout en bout, j’ai obtenu de l’aide pour la couverture, la relecture et j’ai pu faire mes propres choix pour la mise en page.
Ensuite, j’ai pu tirer les leçons de ce premier essai et je pense que je ferai plus court et moins cher.