• Le catholicisme indien ou les revers de la colonisation

    Georges Lapierre

    http://lavoiedujaguar.net/Le-catholicisme-indien-ou-les

    L’essai de Georges Lapierre Vierge indienne et Christ noir,
    une « petite archéologie de la pensée mexicaine »,
    paraît en feuilleton, deux fois par mois,
    sur « la voie du jaguar ».

    En choisissant d’apparaître à une Indienne dans le voisinage du village de Cancuc ce mois de juin de l’année 1712, la Vierge place d’emblée les Indiens sur le même pied d’égalité que les Espagnols quant à leur relation au sacré. Elle choisit son camp, qui est celui de l’universalité : tous les humains sont égaux devant elle, les Indiens comme les Espagnols. Au départ, il ne s’agit pas tant de se rebeller que de mettre les Espagnols et l’Église face à leur contradiction entre enseignement et réalité. D’un côté l’Église espagnole enseigne que tous les hommes sont égaux en Jésus-Christ, de l’autre elle cherche à garder le monopole du divin (ou le monopole de la relation au divin, ce qui revient au même), qui consacre l’inégalité entre Espagnols et Indiens. (...)

    #Mésoamérique #religion #rébellion #Chiapas #histoire #Église #catholicisme #ordre_colonial

  • Le soulèvement des Zendales

    Georges Lapierre

    http://lavoiedujaguar.net/Le-soulevement-des-Zendales

    L’essai de Georges Lapierre Vierge indienne et Christ noir,
    une « petite archéologie de la pensée mexicaine »,
    paraît en feuilleton, deux fois par mois,
    sur « la voie du jaguar ».

    La plus grande partie des provinces, dont celle de los Zendales, et des villes indiennes (pueblos de los Indios) au nord de la capitale Ciudad Real se joignirent à l’insurrection pour former une confédération des villes indiennes en rébellion. Le feu de la révolte s’est étendu très rapidement et les villes, qui hésitaient encore à entrer dans cette confédération ou tentaient de résister, étaient prises d’assaut et soumises par les « soldats de la Vierge ». Les curés, les colons, les ladinos (autorités indiennes collaboratrices), les métis et les troupiers espagnols qui refusaient de faire allégeance à la Vierge étaient massacrés. Dans toutes les villes de la confédération, un clergé indigène — chaque nouveau vicaire étant considéré comme le « fils » du saint patron de sa ville — remplaçait, pour réaliser les mêmes obligations, le clergé espagnol banni. (...)

    #Mésoamérique #religion #rébellion #Chiapas #histoire #Église #Espagne #apparition

  • Des miracles à gogo

    Georges Lapierre

    http://lavoiedujaguar.net/Des-miracles-a-gogo

    L’essai de Georges Lapierre Vierge indienne et Christ noir,
    une « petite archéologie de la pensée mexicaine »,
    paraît en feuilleton, deux fois par mois,
    sur « la voie du jaguar ».

    Au tout début du XVIIIe siècle, entre 1708 et 1713, les hautes montagnes du Chiapas dominant la vallée du Jovel, où s’élevait la ville coloniale de Ciudad Real, furent le théâtre d’une série de miracles. Les saints catholiques semblaient montrer un intérêt grandissant pour le monde indigène au point de s’adresser directement aux Indiens sans passer par la médiation de l’Église. La hiérarchie catholique s’est vite inquiétée de cette surprenante et rapide dévotion des indigènes envers la Vierge ou de l’intérêt manifestée par la Vierge pour les peuples indiens. Toute cette passion religieuse pour les saints catholiques, et en particulier pour la Sainte Vierge, devait culminer en 1712 dans la ville indienne de Cancuc pour déboucher, suite à l’opiniâtre hostilité de l’Église, sur une insurrection armée. (...)

    #Mésoamérique #religion #Chiapas #histoire #rébellions #Église #Chamula #apparitions #nahualisme

  • l’histgeobox : 330. Renaud : « Laisse béton » (1977)
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2017/08/330-renaud-laisse-beton-1977.html

    La fin des années 1950 voit l’émergence d’une figure menaçante au sein de la société, celle de jeunes considérés comme « inadaptés » : les blousons noirs. Un terme évocateur pour désigner une jeunesse turbulente au cœur des Trente glorieuses. Entre 1959 et 1963, l’irruption des violences urbaines à la une des médias place sur le devant de la scène des groupes de jeunes garçons présentés comme dévoyés et violents. L’épisode est surtout le révélateur d’une réalité nouvelle, celle d’une jeunesse qui s’affirme. Les jeunes générations deviennent plus que jamais un enjeu de société.

  • Il manifeste en soutien aux #migrants et finit au tribunal pour #Outrage
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070717/il-manifeste-en-soutien-aux-migrants-et-finit-au-tribunal-pour-outrage

    Le 12 août 2016, avenue de Flandres, à Paris, quelques instants avant les incidents © DR Nicolas, 43 ans, aide régulièrement les migrants et les soutient en manifestant. En août 2016, dans le XIXe arrondissement de Paris, il filme des policiers lors d’un rassemblement, puis se fait interpeller au motif qu’il les aurait traités de « nazis ». Il reçoit alors des coups de matraque. Ce vendredi, c’est lui qui comparaissait au tribunal.

    #France #Justice #rébellion #violences_policières

  • Il manifeste en soutien aux #migrants et se retrouve au tribunal pour #Outrage
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070717/il-manifeste-en-soutien-aux-migrants-et-se-retrouve-au-tribunal-pour-outra

    Le 12 août 2016, avenue de Flandres, à Paris, quelques instants avant les incidents © DR Nicolas, 43 ans, aide régulièrement les migrants et les soutient en manifestant. En août 2016, dans le XIXe arrondissement de Paris, il filme des policiers lors d’un rassemblement, puis se fait interpeller au motif qu’il les aurait traités de « nazis ». Il reçoit alors des coups de matraque. Ce vendredi, c’est lui qui comparaissait au tribunal.

    #France #Justice #rébellion #violences_policières

  • Il manifeste en soutien au #migrants et se retrouve au tribunal pour #Outrage
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070717/il-manifeste-en-soutien-au-migrants-et-se-retrouve-au-tribunal-pour-outrag

    Le 12 août 2016, avenue de Flandres, à Paris, quelques instants avant les incidents © DR Nicolas, 43 ans, aide régulièrement les migrants et les soutient en manifestant. En août 2016, dans le XIXe arrondissement de Paris, il filme des policiers lors d’un rassemblement, puis se fait interpeller au motif qu’il les aurait traités de « nazis ». Il reçoit alors des coups de matraque. Ce vendredi, c’est lui qui comparaissait au tribunal.

    #France #Justice #rébellion #violences_policières

  • Rien de bien nouveau à Tataouine

    Moriel

    http://lavoiedujaguar.net/Rien-de-bien-nouveau-a-Tataouine

    Georges Darien raconte dans Biribi les terribles épreuves qu’il eut à subir, en tant que réfractaire et insoumis, au camp disciplinaire de l’armée française, le tristement célèbre « bat’ d’Af’ » de Tataouine. À l’époque coloniale, ce toponyme était passé dans la langue populaire, et désignait le bout du monde, de préférence inhospitalier. C’est aussi là que George Lucas, le réalisateur de Star Wars, fait évoluer ses héros dans les premiers épisodes de la série, censés habiter la planète Tatooine…

    Les habitants de Tataouine sont aussi éloignés de la première réalité que de la fiction hollywoodienne. Ils connaissent les conditions de vie difficiles de ceux qui vivent à la périphérie d’une société en crise, elle-même considérée comme la périphérie du monde marchand et n’en récoltant que quelques miettes. (...)

    #Tunisie #Libye #Tataouine #jeunes_chômeurs #rébellion_sociale

  • J’ai vu hier ce super #film #documentaire

    #La_nave_dolce de #Daniele_Vicari

    L’8 agosto 1991 una nave albanese, carica di ventimila persone, giunge nel porto di Bari. Si chiama Vlora. A chi la guarda avvicinarsi appare come un formicaio brulicante, un groviglio indistinto di corpi aggrappati gli uni agli altri.
    Le operazioni di attracco sono difficili, qualcuno si butta in mare per raggiungere la terraferma a nuoto, molti urlano in coro «Italia, Italia» facendo il segno di vittoria con le dita.

    https://www.youtube.com/watch?v=RIDOMHym7p4


    cc @albertocampiphoto @wizo

    #Albanie #migrations #Adriatique #Italie #navire #Vlora #Durazzo #Brindisi #port #communisme #retour #renvoi #expulsion #dictature #mur_de_Berlin #frontières #Bari #TV #télévision #imaginaire #révolution #liberté #rêve #Cossiga #Operazione_albanesi #eau #soif #stade #histoire #camp #police #violences_policières #rébellion #renvoi_forcé #criminalisation

    • Il grande sbarco

      Tra il 6 e 7 marzo del 1991, esattamente 25 anni fa, tutto accadde invece all’improvviso, cogliendo la stampa impreparata. A Brindisi, una città di 90mila abitanti, giunsero in poche ore 25mila profughi albanesi. Superarono l’Adriatico a bordo di mercantili e pescherecci, in quello che fu il primo, grande esodo via mare dell’epoca in cui viviamo. Il principio dell’odierno peregrinare di popoli nel “mare di mezzo”.


      http://www.rsi.ch/rete-due/programmi/cultura/laser/Il-grande-sbarco-6976463.html

    • La leggenda della Vlora

      Oggi, quasi trent’anni fa, sbarcò a Bari la Vlora, una nave mercantile a bordo della quale c’erano ventimila albanesi. Quella vicenda è stata sempre raccontata come la grande testimonianza di un esodo e di un’accoglienza. L’esodo degli albanesi, che mentre la dittatura che avevano sopportato e odiato per decenni collassava, emigravano in massa cercando la libertà altrove: l’Italia, il sogno occidentale, la voglia di riscattarsi socialmente ed economicamente. L’accoglienza degli italiani, che seppero aprirsi a quella gente e integrarla nel corso degli anni.

      La Vlora viene raccontata così: una leggenda, una testimonianza, una buona storia. Ma si tende il più delle volte a sottacere il fatto che quelle migliaia di persone furono condotte nello stadio di Bari, e sfamate e dissetate con pacchi calati da elicotteri, rinfrescati non sotto una doccia, ma con gli idranti. Non basta: molte di loro furono rimandate indietro. Accoglienza: ma dove?

      Eppure, in quel 1991, anno in cui l’Adriatico fu laboratorio di migrazioni di massa via mare, in un certo senso anticipando il Mediterraneo di oggi, una storia di vera accoglienza ci fu. Maturò a Brindisi, dove tra il 6 e il 7 di marzo, dunque mesi prima dell’episodio della Vlora, giunsero più di ventimila cittadini del Paese delle aquile. Arrivarono a bordo di mercantili, pescherecci e altre imbarcazioni. Il primo grande sbarco di albanesi. E non furono collocati in un grande campo di calcio. Li ospitarono in casa i brindisini, superando timori, spiazzamento, disorientamento (nel 2016 realizzai un radio doc su questa esperienza incredibile: https://www.rsi.ch/rete-due/programmi/cultura/laser/Il-grande-sbarco-6976463.html).

      Questa storia non è mai sbocciata nel racconto della stampa sull’esodo albanese del ‘91. La Vlora ne è il simbolo. Quella è l’immagine possente di quell’anno. Strano, ma a fino a un certo punto. In questa nostra società un’immagine conta più di mille parole: anche quando non è l’immagine esatta.

      https://www.matteotacconi.com/blog/2019/8/8/la-leggenda-della-vlora

    • A bordo della Vlora

      Trent’anni fa l’arrivo della nave dall’Albania che per molti simboleggia l’inizio dell’era delle migrazioni in Italia. Abbiamo chiesto a Christian Elia che cosa ha significato questo evento per la città di Bari, per il nostro paese e per chi dall’altra sponda del canale di Otranto guardava all’Italia. In questa ultima puntata ci riporta le voci dei protagonisti che sulla Vlora ci salirino.

      In fondo, l’8 agosto 1991, il viaggio della nave Vlora fu un ritorno in Italia. Perché il mercantile, all’inizio degli anni Sessanta, era stata costruita nei Cantieri Navali Riuniti di Ancona. Varata con il nome di Ilice, era stata commissionata dalla Società Ligure di Armamento di Genova, e poi venduta, nel 1961, alla Societè actionnaire sino-albanaise de la navigation maritime Chalship di Durazzo, ribattezzata Vlora (Valona) e battente bandiera albanese. Ma nessuno lo ricordava, come se fosse l’ennesimo atto di un rapporto stretto e rimosso che caratterizza le relazioni tra Italia e Albania.

      Al timone, stremato, il comandante Halim Milaqi. Secondo la sua ricostruzione di quei giorni, il 7 agosto 1991 – di ritorno da Cuba carica di zucchero di canna, da cui il soprannome di ‘nave dolce’ – durante le operazioni di sbarco del carico nel porto di Durazzo, venne assalita da una folla di circa 20 mila persone che costrinsero il comandante a salpare per l’Italia.

      “La Vlora era ancorata al molo 5, stavamo scaricando lo zucchero cubano, fuori dal porto vidi un gran movimento: non passò molto tempo prima che la gente sfondasse i cancelli del porto. La nave si riempiva, non potevo fare manovra, decisi di allontanarmi dalla banchina…ma usando le cime riuscivano ad arrampicarsi, anche quelle che gli lanciavano i primi che erano saliti!”.

      Così racconta, nello splendido documentario Anija – La nave, di Roland Sejko, forse il più bel prodotto di un racconto collettivo che esista sulla vicenda. In una successiva intervista per l’edizione barese della Repubblica, Milaqi raccontò che alcune delle persone a bordo erano armate e lo avevano costretto a partire contro la sua volontà. La versione si contraddice un po’ con il passato, ma la memoria è liquida come il mare, e a volte inganna o si modifica con i sentimenti e gli anni. “Io sono rimasto con la Vlora nel porto di Bari per 45 giorni quell’agosto, poi l’ho riportata con il mio equipaggio in Albania e ho continuato a fare trasporto merci fino al dicembre del ’94 – conclude Milaqi – La nave ha fatto altri viaggi nel ’95 ma poi ho ne perso le tracce”. L’ultimo viaggio avvenne il 17 agosto 1996, quando arrivò ad Aliaga, in Turchia, per essere demolita presso il bacino Bereket Ithalat Ihracat.

      Chi quelle tracce non le ha perse mai sono le decine di migliaia di persone a bordo. Alcune sono diventate famose, come il ballerino Kledi Kadiu, che nel documentario La nave dolce di Daniele Vicari, dedicato all’evento, dirà: “Solo a pensarci ho ancora sete; finii per bere acqua salata e andai fuori di testa perché la sete aumentò”. Aveva sedici anni. “Ero in spiaggia, una manciata di secondi, non c’è stato neanche il tempo di pensare. Con quattro amici, abbiamo visto la nave, era un po’ più grossa delle altre, hanno detto che partiva per l’Italia. Un po’ anche solo per andare a vedere cosa accadeva…cosa c’era dall’altra parte…senza rendersi bene conto di quello a cui si sarebbe andati incontro”, racconta Kledi. Oppure il calciatore Edgar Cani, che sbarcò dalla Vlora che aveva a un anno e 17 giorni, con i genitori. Anni dopo, in una convulsa lotta per la promozione in serie A, proprio lui, con la maglia del Bari, segna una storica doppietta al Novara trascinando la squadra ai play-off, chiudendo un romantico cerchio della vita. Oppure come Eva Meksi, che seguì il marito, ricordando come si arrampicò sulla fune e affrontò il viaggio senza dormire, senza bere, senza mangiare, ed oggi è stata candidata alle ultime elezioni per il Comune di Bari.

      Con loro, però, c’erano anche tante persone comuni. In questi giorni, su vari gruppi della diaspora albanese su Facebook, si sono rincorse storie, ricordi. Uno di questi gruppi è ScopriAlbania, che ha pubblicato nei giorni scorsi una foto che ritrae un ragazzino appeso a una cima della nave Vlora, mentre si cala in acqua, come fecero molti estenuati dall’attesa delle operazioni di sbarco dopo un viaggio massacrante. Nel commento alla foto, è scritto: “Quel ragazzo sono io, quella fune era per me la fune della vita, aggrappato al mio futuro migliore, e come alpinisti che scalano Everest, e per me lo era. E ora vivo nella bella Toscana, nelle colline più belle del mondo quelle di Siena”. I ricordi sono tanti, come le storie che sono diventate vite.

      Questa idea dell’improvvisazione, della decisione all’ultimo momento, ritorna in molte delle testimonianze del tempo. E lo confermano le immagini, della partenza e dell’arrivo, che ritraggono persone in ciabatte, costumi da bagno, pantaloncini. Un testimone, con un accento barese nel parlare italiano, sempre nel film di Vicari, non ha dubbi: “Hanno detto che il porto era aperto, ma quando sono arrivato io c’erano ancora dei militari. Ma la folla premeva e alla fine hanno buttato via i fucili e sono venuti con noi”.

      Quel che può ingannare, oggi, è quasi la ‘leggerezza’ del racconto e del ricordo. Come tutte le traversate di persone che non hanno niente da perdere, però, è stata drammatica anche quella della Vlora. “Ho un terribile ricordo. Venti ore di viaggio stretti uno sopra l’altro, come delle bestie. Ricordo la stanchezza, la fame e la sete. Ho visto tanti morire [anche se la vittima accertata ufficiale è solo una ndr] . Disperati che si sono accoltellati per un tozzo di pane e per una bottiglietta d’acqua”.

      Così ricorda Ali Margjeka, che era su quella nave, aveva 29 anni e in Albania aveva lasciato i genitori e i suoi quattro fratelli. Oggi vive a Bari, ha moglie, tre figli, un lavoro e un ricordo troppo pesante. “La scelta di portarci nello stadio in una giornata così calda fu sbagliata. La colpa fu del governo che non era attrezzato con campi di accoglienza. Ad un certo punto iniziarono a rimpatriare gente con l’inganno. Dicevano che li avrebbero spostati in un altro campo, invece li rispedivano in Albania. Io allora sono scappato. Siamo scappati dall’Albania perché c’era la dittatura, io sono salito su quella nave per cercare un futuro migliore. Avevamo poche informazioni, morivamo di fame e immaginavamo un’Italia grande, ricca e colta. Se in questa storia c’é qualcosa di dolce, sicuramente é la gente che ci accolse. Nonostante la situazione difficile i baresi si dimostrarono molto umani nei nostri confronti”.

      Una solidarietà che, nel tempo, ha pagato un prezzo salato alla fabbrica del terrore della politica e alla criminalizzazione dei migranti e alle speculazioni politiche sulla loro pelle. Un prezzo che, per anni, è stato quello di raccontare solo masse, senza volti e senza nome. Gli ‘albanesi’ erano un unicum, ma non era così. Su quella nave c’era di tutto: agenti di polizia e soldati come ex detenuti, uomini e donne, adulti e bambini, perseguitati dal regime ed ex privilegiati dello stesso. Una sola moltitudine, che anche al suo interno aveva delle differenze. Ardian Vehbiu, scrittore e giornalista albanese, era già in Italia quando arrivò la Vlora. Aveva un contratto all’Orientale di Napoli, faceva il lettore, era arrivato con una borsa di studio. Quando alcuni degli albanesi sbarcati in quei mesi vennero mandati in un campo profughi in Campania, venne chiamato come interprete.

      “Il mio libro che considero una lettera d’amore all’Italia è La Scoperta Dell’Albania: Gli albanesi secondo i mass media (Edizioni Paoline ndr),scritto con Rando Devole: due giovani albanesi nell’Italia che provava a spiegarsi il nostro arrivo”, racconta lo scrittore. “Io sono fortunato, appartenevo a una parte privilegiata della società albanese. Ero venuto, nel 1986, alla Sapienza di Roma come lettore di lingua, ma non mi passava neanche nella testa di restare, nonostante amassi l’Italia, che pure avevo scoperto essere molto diversa da quella che sognavo attraverso la Tv che guardavo in Albania. Temevo ritorsioni per la mia famiglia, non immaginavo che sarebbe finito tutto, pensavo solo che dopo la morte di Enver Hoxha ci sarebbero state aperture liberali. E anche quando tutto è esploso, nel 1990, io ero già in Italia, grazie a un lavoro che avevo trovato all’Orientale di Napoli. La rivoluzione albanese, la fuga di massa, mi ha raggiunto in Italia. Ho fatto il mediatore, a Capua, in un campo dove erano stati sistemati migliaia di albanesi. Ho scoperto così il mio paese, perché quelle persone venivano da contesti rurali che avevano patito tanto il regime, io no, ero diverso da loro e mi sentivo quasi in colpa. Allora decidemmo di provare a raccontarvi la complessità dell’Albania, con il nostro libro”.

      Gli anniversari si ammalano sempre di retorica, per loro natura; la memoria è una zona di confine scivolosa, ma quello che resta è un suggerimento su come guardare il presente. I volti e le storie di coloro che, passando per quell’esperienza traumatica, sono oggi felici e realizzati non deve cancellare il dolore che i progetti migratori portano con loro, ma sono una mappa per capire come la retorica dell’invasione si nutre anche del lavoro di racconto, che troppe volte rinuncia alla responsabilità della complessità, mettendo tutto sullo stesso piano. E da qui si deve ripartire, per altri viaggi e per altri porti, che oggi come ieri accoglieranno i migranti di oggi e di domani.

      https://openmigration.org/analisi/a-bordo-della-vlora

  • De la « Pompe Zamal » à la « Tortue », histoire de fontaines

    http://7lameslamer.net/fontaines-2031.html

    Des pompes, des anges créoles, une tortue... Voici l’histoire — parfois baroque — de quelques fontaines de #LaRéunion. Des points d’eau, lieux magiques, où se nouaient des intrigues, où l’on venait glaner les derniers commérages, recharger les arrosoirs, préparer la #rébellion et parfois étancher sa soif. Pour que les fontaines continuent de ruisseler !

  • https://www.youtube.com/watch?v=aBJcQRNn1iM

    CYANIDE PILLS - SLICED AND DICED
    Fact 1 / Cyanide Pills are a brilliant live band. Anyone who has seen them at #Rebellion_Festival or on one of their jaunts around Europe will agree. Fact 2 / They write great songs. Fact 3 / Their third LP Sliced and Diced has 18 songs on it. *See Fact 2( Keeping the spirit of -78 alive, the band-s mix of #punk blasts and melodic power/pop has never sounded better. With razor/sharp twin guitars, a pounding rhythm section and un/matched lyrical barbs, Sliced and Diced is one of the best albums you-ll hear all year. It-s everything you love about the band. Since the last LP *2013-s Still Bored(, the band have gigged alongside some of the biggest names in punk including Buzzcocks, UK Subs, Johnny Moped, The Lurkers and many more. Like the previous album, Sliced and Diced was recorded at The Billiard Room in Leeds by Wedding Present producer Carl Rosamond.

    #Cyanide_pills

  • Hommage aux luddites

    Christian Ferrer

    http://lavoiedujaguar.net/Hommage-aux-luddites

    Le luddisme constitua un cas particulier de crime passible de la peine capitale : à partir de 1812, en Angleterre, abîmer une machine était susceptible de coûter la vie. En vérité, bien peu se souviennent des luddites, ou des ludds, appellation générique par laquelle ils se reconnaissaient entre eux. De temps en temps, quelques technocrates néolibéraux ou historiens progressistes exhibent des images d’Épinal de cette révolte populaire qui se rendit célèbre par la destruction de machines, pour mieux la donner en exemple de politique absurde, de « revendications réactionnaires », d’« étape artisanale de la conscience ouvrière » ou de « révolte des ouvriers du textile prenant la forme d’une jacquerie paysanne ». En fin de compte, rien ne se rapprochant de la vérité. Les uns et les autres se sont partagé, à parts égales, la condamnation du mouvement luddite, motivée pour les uns par un intérêt bien compris et pour les autres par l’ignorance et les préjugés. (...)

    #histoire #Angleterre #rébellion_ouvrière #machines #Ned_Ludd

  • The graffiti kids who sparked the Syrian war

    It started as simple teenage rebellion but ended up tearing Syria apart, setting in motion events that continue to rock the Middle East — and the world. The boys behind the graffiti would become unlikely revolutionaries and reluctant refugees. Not all of them would survive the upheaval they helped unleash. This is their story


    http://www.theglobeandmail.com/news/world/the-graffiti-kids-who-sparked-the-syrian-war/article33123646

    #graffitis #art_de_rue #street-art #guerre #Syrie #résistance #révolution #daraa #rébellion #parcours_migratoire #Jordanie #asile #migrations #réfugiés #exil
    cc @albertocampiphoto @clemencel

  • Squatter le pouvoir. Les mairies rebelles d’#Espagne

    Et si c’était dans les #villes que l’Europe sociale voyait le jour ? Si c’étaient les maires qui faisaient advenir le projet de communauté défiguré par les banques, la troïka et de médiocres économistes ? Voilà l’un des espoirs que nous donne l’Espagne d’aujourd’hui. Loin du marasme austéritaire et cravaté, des mairies indignées et rebelles ont surgi dans des dizaines de villes, dont #Barcelone et #Madrid. Malgré les promesses de #Podemos, la politique nationale espagnole bégaie. Mais à l’échelle municipale, des figures fortes et charismatiques, comme l’ancienne squatteuse #Ada_Colau et la juge antifranquiste #Manuela_Carmena, explorent de nouvelles façons de faire de la politique.

    Ludovic Lamant a rencontré des dizaines de femmes et hommes des marées citoyennes qui ont déferlé sur la péninsule ibérique. Alternant témoignages, reportage et analyse politique, il remonte aux origines politiques, historiques et sociales du phénomène et en propose un premier bilan. Portrait de plateformes citoyennes inédites en Europe, ce récit d’un soulèvement qui perdure se révèle être aussi une boîte à idées pour les mouvements de défense des communs ailleurs dans le monde.


    https://www.luxediteur.com/catalogue/squatter-le-pouvoir

    #livre #résistance #rébellion #urban_matter

    Une recension du livre est proposé dans le dernier numéro de @lacite

  • Manifestants interpellés : enquête sur les faux témoignages de vrais policiers
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/11/08/manifestants-interpelles-enquete-sur-les-faux-temoignage

    Après les nombreuses manifestations contre la #loi_travail qui se sont tenues dans toute la France entre mars et septembre dernier, les #tribunaux ont été largement sollicités. Certains fonctionnaires de police ont dû faire face à des manifestants organisés et … Continue reading →

    #ACAB #ANTICARCERAL #amende #commissariat #faux_témoignage #outrage #policier #répression #rebellion

  • L’échec de la #non-violence : introduction (par Peter Gelderloos) – Le Partage
    http://partage-le.com/2016/10/lechec-de-la-non-violence-introduction-par-peter-gelderloos

    La non-violence a perdu le débat, au cours des 20 dernières années, de plus en plus de mouvements sociaux et de #rebellions contre l’#oppression et l’#exploitation ont vu le jour à travers le monde, et au sein de ceux-là, nombreux sont ceux qui ont compris, avec le temps, que la non-violence ne fonctionne pas. Ils apprennent que les histoires des prétendues victoires non-violentes ont été falsifiées, que des actions ou méthodes spécifiques pouvant être décrites comme non-violentes fonctionnent mieux lorsqu’elles sont accompagnées d’autres actions ou méthodes illégales ou combatives. Ils apprennent qu’il n’y a aucune chance pour que la non-violence dogmatique et exclusive entraîne un changement révolutionnaire dans la #société, pour qu’elle parvienne à la racine de l’oppression et de l’exploitation et pour qu’elle renverse ceux qui sont au #pouvoir.

    Au mieux, la non-violence peut obliger ceux au pouvoir à changer de masques, à placer un nouveau parti politique sur le trône et possiblement à étendre les secteurs sociaux représentés au sein de l’élite, sans changer le fait fondamental de l’existence d’une élite qui dirige et bénéficie de l’exploitation de tous les autres. Et si nous observons les principales rébellions des deux dernières décennies, depuis la fin de la guerre froide, il apparait que la non-violence n’est en mesure d’implémenter ce changement de façade que si elle bénéficie de l’aide d’une grande partie de l’élite — en général, des médias, des riches, et au moins d’une partie de l’armée, parce que la résistance non-violente n’a jamais été en mesure de résister à la pleine puissance de l’Etat. Lorsque les dissidents ne bénéficient pas du soutien de l’élite, la non-violence pure semble être la meilleure façon de tuer un mouvement, comme ce fut le cas lors de l’effondrement total du mouvement anti-guerre en 2003, ou lors de l’effondrement du mouvement étudiant en Espagne, en 2009.

    #les_falsificateur

  • nicht nur martin luther king
    http://blues.nostate.net/wersindwir/nicht_nur_martin_luther_king


    Norbert Knofo Kröcher est mort.

    + + + dokumentation + + +

    Als im Mai 2009 aus den Trümmern eines im April 1945 abgeschossenen Flugzeugs südwestlich von Berlin die Tagebücher des Karl-Heinz Kurras geborgen wurden, hieß es sofort: Jetzt muss die Geschichte der Westberliner Linken neu geschrieben werden.

    Gemach.

    Es ergeben sich zwei Fragen, aus denen weitere abzuleiten sind:

    Wer war Karl-Heinz Kurras, und warum tauchen die Akten ausgerechnet jetzt auf?

    Fakt ist, dass sich in den „bewaffneten Organen“ aller Länder dieser Welt auffällig viele potentielle Amokläufer tummeln. Die allermeisten von ihnen unterschreiben ihren Arbeitsvertrag mit der Polizei oder Armee, bevor sie ein Massaker anrichten (das kann man dann im Dienst nachholen).

    Kurras war und ist ein waffengeiles Arschloch, ein Mörder mit offensichtlich schwer gestörter Psyche. In den insgesamt drei Prozessen gegen ihn – wegen „fahrlässiger Tötung“ (sic!) verschwanden immer mehr Beweismittel und Zeugenaussagen, wurde das Recht gebeugt, bis es knackte. Zuerst war von „Notwehr“ die Rede, und als die sich nicht mehr halten ließ – ein ausgebildeter Scharfschütze schießt einem unbewaffnet flüchtenden Studenten in Jesuslatschen aus nächster Nähe in den Hinterkopf – wurde er schließlich aus „Mangel an Beweisen“ freigesprochen. Diese Form gibt es im Strafrecht heute nicht mehr; sie wurde mit den sogenannten Schwurgerichten als „Freispruch 2. Klasse“ abgeschafft.

    Natürlich bin ich dafür, dass der Prozess neu aufgerollt wird. Mord verjährt nicht. Das Ergebnis darf man getrost antizipieren: kein Richter oder Staatsanwalt wird wegen Rechtsbeugung angeklagt (das war nach 1945 nicht anders), kein Polizeibeamter wegen Falschaussage behelligt. Kurras erhält eine eher symbolische Strafe. Oder das Verfahren wird eingestellt, weil man sich auf „Totschlag“ einigt. Und der wäre verjährt.

    Kommen wir zur zweiten Frage: Warum jetzt?

    Die BStU ist eine durch und durch korrupte Institution, in der es von Ex-Stasisten und West-Geheimdienstlern nur so wimmelt. Das ist nicht nur meine eigene Erfahrung. Die BStU macht Politik. Sie unterdrückt Akten und zaubert andere plötzlich aus dem Hut. Ein Wissenschaftler der BStU, der ausgerechnet über die RAF promoviert hat, kolportiert z.B. in einem der Kraushaar-Machwerke Dinge über mich, die aus einem dreißig Jahre alten Buch eins zu eins übernommen wurden, dessen Autorin vor vielen Jahren als CIA-Residentin enttarnt wurde, weshalb sie aus der Washington Post rausflog. Immerhin stimmte mein Geschlecht in ihrer Biographie über mich. Mein Prozess gegen Dame & Buch war übrigens erfolgreich. Meine Stasi-Akte, allerdings, ist und bleibt ein Flickenteppich, dessen Löcher regelmäßig durch befreundete Journalisten oder andere Betroffene ausgefüllt werden. Die BStU rückt außer mehr oder weniger Banalem nichts weiter raus.

    2009 ist ein gnadenloses Jubeljahr: Die DDR wird post mortem als reiner „Unrechtsstaat“ klariert, die Mauer fiel vor zwanzig Jahren, das in den letzten Jahrzehnten arg verbeulte Grundgesetz wird Sechzig, Köhler (ja richtig, der mit dem Blut unzähliger IWF-Opfer an den Händen) bleibt Bundespräservativ und ab Herbst wird das Land von der CDU/CSU nebst Rechtsaußen FDP regiert. Prima.

    Hätten wir uns auch Bewegung 2. Juni genannt, wenn wir gewusst hätten, dass Kurras ein Diener mehrerer Herren ist? Na klar, ein kaltblütig liquidierter Demonstrant bleibt ein kaltblütig liquidierter Demonstrant, und ein Killer im Staatsdienst bleibt ein Killer im Staatsdienst.

    Über eine mögliche Verwicklung der Stasi in die Ermordung Benno Ohnesorgs braucht man nicht zu spekulieren. Die Stasi wäre mit dem Klammerbeutel gepudert gewesen, wenn sie so etwas in Auftrag gegeben hätte. Natürlich ist es symptomatisch, dass Gestörte wie Kurras bei der Stasi willkommen waren (die wußten ja von seinen Obsessionen), aber die Machthaber jeder Couleur lieben eben nicht den Verräter, sondern den Verrat.

    Und: Ich möchte nicht wissen, wie viele der Polizisten, die mir damals auf den Kopf gehauen haben und denen ich hin und wieder auch auf den Kopf hauen durfte, doppelt kassiert haben, auch bei der Stasi in Lohn und Brot waren. Gerade in der „Freiwilligen Polizeireserve“ (vor vielen Jahren aufgelöst), einer Art Bürgerkriegsarmee, die mit polizeiuntypischen Infanteriewaffen (Maschinengewehre, Granatwerfer und Handgranaten) ausgerüstet war, tummelten sich nicht nur unglaublich viele Nazis, sondern auch viele IMs. Und die gab es auch in der Bäckerinnung, bei der Post, bei den Freunden des deutschen Schäferhundes, bei der RAF und leider auch in der Bewegung 2. Juni. Aber das ist eine Geschichte, die ein Andermal erzählt werden soll.

    Norbert Knofo Kröcher

    veröffentlicht in:

    telegraph #118/119
    ostdeutsche zeitschrift

    Herausgeber: Prenzlberg Dokumentation e.V.
    Haus der Demokratie und Menschenrechte
    2009

    www.telegraph.ostbuero.de

    der ›telegraph‹ ist die nachfolgezeitschrift der ›Umweltblätter‹. die ›Umweltblätter‹ wurden ab 1987 veröffentlicht und waren eine der wichtigsten linken oppositionszeitschriften der ddr. im herbst 1989 machte die politische situation es notwendig, ein neues, schnell reagierendes medium zu schaffen. ab oktober 1989 erschien der ›telegraph‹.

    http://mobil.berliner-zeitung.de/panorama/-bewegung-2--juni--ex-terrorist-norbert-kroecher-tot-24774226

    20.09.16 „Bewegung 2. Juni“ Ex-Terrorist Norbert Kröcher tot

    Der ehemalige Terrorist Norbert Kröcher - „Knofo“ genannt - einer der Mitgründer der Bewegung 2. Juni, ist tot. Der 66-Jährige war schwer krank und nahm sich am 16. September das Leben, wie sein Lektor Bert Papenfuß am Dienstag in Berlin bestätigte.

    Zuvor hatte die Zeitung „Junge Welt“ berichtet. Kröcher wurde in den 70er Jahren in Schweden festgenommen und saß von 1977 bis 1985 in Haft. Er war am Plan, eine schwedische Ministerin zu entführen, beteiligt.

    Kröcher schrieb vor seinem Tod eine Autobiografie, die Ende des Jahres erscheinen soll. In dem Buch werde dessen Weg „vom Hasch-Rebellen zum militanten Kämpfer“ geschildert, so Papenfuß. Nach seiner Freilassung habe Kröcher (Spitzname „Knofo“) als Fotograf gearbeitet.

    Laut Papenfuß wollte Kröcher in der Nähe seines einstigen Weggefährten Fritz Teufel auf dem Dorotheenstädtischen Friedhof begraben werden. Dieser Wunsch werde erfüllt. Teufel starb am 6. Juli 2010.

    Aus: Ausgabe vom 20.09.2016, Seite 11 / Feuilleton, ¡Anarquía sí! Knofo ist tot
    https://www.jungewelt.de/2016/09-20/071.php

    Der Anarchist Norbert Kröcher, genannt Knofo, ist tot. Er wurde 66 Jahre alt. Nachdem er kürzlich von einer unheilbaren Krebserkrankung erfahren hatte, erschoss er sich am vergangenen Freitag in seiner Heimatstadt Berlin. Knofo hatte 1972 die Bewegung 2. Juni mitbegründet, für die Revolution Banken überfallen, war 1977 in Schweden verhaftet und bis 1985 eingeknastet worden. Im August vollendete er seine große Autobiographie, die Ende des Jahres bei Basis Druck erscheinen soll. Zu ihrer Finanzierung bot er im Berliner Vereinslokal Rumbalotte (Berliner Str. 80-82) 2.000 Bände seiner Handbibliothek zum Kauf an, wo sie weiter auf neue Leser warten. (jW)

    Aus seinem Abschiedsbrief: »Ich habe keine Angst vor dem Tod. Dafür habe ich zu viele klandestine und gefährliche Sachen gemacht. Der Tod kommt zu mir wie ein Bruder. Ach, da bist Du ja, sei willkommen. Natürlich weiß ich – wie Ihr alle – was danach kommen wird: Nichts! Es gibt kein Paradies und keine Hölle. Nach dem ersten Hauptsatz der Thermodynamik kann in einem geschlossenen System nichts verlorengehen.

    Aber den ›Knofo‹ wird es dann nicht mehr geben (zweiter Hauptsatz der Thermodynamik: Entropie). Ich werde mich mit dem Weltgeist (was auch immer das sein mag) wieder vermählen, werde Teil des großen Ganzen sein. (…) Ich habe die halbe Welt bereist und gesehen, habe Abenteuer erlebt, von denen die meisten nur träumen können, konnte viele Sachen machen, die den Machthabern den Schweiß aus der Arschfuge trieben, konnte ein bisschen am Zeiger drehen.«

    Entropie

    ist einfach, umgänglich und unumgänglich:

    Mich bewegt das Irrationale im Realen –

    und Irrealen sowohl als auch umgekehrt;

    d. h. ANARCHIE beginnt in Dir selbst,

    oder ich irre unsäglich VORWÄRTS.

    Bert Papenfuß

    #Berlin #histoire #rébellion

  • Dutch, Israeli Farms in Ethiopia Attacked by Protesters - Bloomberg
    http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-09-01/ethiopian-protesters-burn-dutch-owned-flower-farm-in-north

    A Dutch-run flower farm in northern Ethiopia was among a series of foreign-owned plantations attacked by anti-government protesters as unrest in the country spreads.

    A “large group” of people invaded Esmeralda Farms Inc.’s farm 13 kilometers (8 miles) south of Bahir Dar city in the Amhara region on Aug. 29, causing about 7 million euros ($7.8 million) of damage, country manager Haile Seifu said by phone Thursday. Flower farms in the area owned by Israeli, Italian, Indian and Belgian companies were among nine commercial properties damaged in the protests, which continued on Aug. 30, he said.

    “They were so aggressive, there were also soldiers who couldn’t control them, so we just ran away, as it’s life or death,” he said from the capital, Addis Ababa. “They came actually at once through our compound, through our fence, through our main gate, so everybody left.”

    #Éthiopie #rébellion #terres

  • La multiplication des rébellions pétrolières au Nigeria complique toute négociation
    http://www.voaafrique.com/a/la-multiplication-des-rebellions-petrolieres-au-nigeria-complique-toute-negociation/3483708.html

    Lorsque les Vengeurs du Delta du Niger (NDA) ont annoncé qu’ils acceptaient de négocier avec le gouvernement d’Abuja, certains se sont pris à espérer en un retour à la paix dans le Sud pétrolifère du Nigeria.

    C’était oublier une myriade d’autres groupes armés qui se refusent, eux, à s’assoir autour d’une table.

    Certes, les attaques des NDA, sophistiquées et stratégiques, ont été les plus importantes et les plus médiatisées. Mais ces rebelles actifs depuis février ne sont pas seuls à occuper criques et mangroves.

    #nigeria #guerre #pétrole #rebellion #groupes_armés

  • Le conditionnement quotidien : l’arme absolue contre toute #rébellion
    https://reflets.info/le-conditionnement-quotidien-larme-absolue-contre-toute-rebellion

    Les conditions pour un nouveau #mai_68 sont souvent citées lorsque des manifestations surviennent impliquant la jeunesse. Depuis une vingtaine d’années, au moins. Comme si mai 68 était un absolu qui pouvait se régénérer à travers les âges et pouvait permettre un changement de société salvateur et bienvenu. Sauf que tout a changé ou presque […]

    #Société #Tribunes #Capitalisme #captologie #Captology #conditionnement_psychique #influence_de_masse #Marketing #SEME #systèmes_de_manipulations #technologies_de_l'influence

    • L’éducation est au centre de la sensation de vide partagée par une grande part des populations industrielles et industrieuses. La plus grande partie des individus a été élevée devant un écran de télévision, puis par des jeux vidéos, et finalement des « espaces numériques de consommation de masse », et au final, les trois ensemble.

  • Injurier le personnel de la #caf du Puy-en-Velay lui coûte 500 euros d’amende, douze mois de prison avec sursis et une mise à l’épreuve pendant deux ans.
    http://www.leveil.fr/faits-divers/Injurier-le-personnel-de-la-caf-lui-coute-cher-108279

    ...non content de ne pas obtenir la somme due, le jeune homme de 21 ans s’emporte. À l’accueil, les salariées le prient de sortir, mais le Ponot refuse de laisser sa fiancée et son bébé de 2 mois seuls à l’intérieur, dans les services. Le père de famille finit par s’exécuter et part s’asseoir sur le parvis de la Caf. Quand les policiers appelés en renfort arrivent sur place, ils lui demandent de quitter les lieux [le parvis extérieur !!! ndc] . Le jeune homme « impulsif » refuse et hausse le ton. Les insultes fusent et au moment de son interpellation, il joue les rebelles.douze mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans.

    #allocation #droits_sociaux #rébellion #flics #procès #guerre_aux_pauvres

  • Après la manifestation interdite en solidarité avec les migrants : exigeons l’arrêt de toutes les poursuites éventuelles ! Continuons à manifester et à braver l’état d’urgence. CIP-IDF
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7932

    Dimanche 22 novembre à Paris 6 à 800 personnes ont réussi à passer outre l’interdiction de #manifester - prévue par l’#état_d’urgence instauré par le gouvernement suite aux #attentats_massacres du 13 novembre - à Paris lors d’une manifestation en solidarité avec les migrants .

    Le lendemain, la police fournissait au procureur une liste de 58 personnes présentées comme « identifiées ».

    La communication préfectorale imputait aux manifestants d’avoir « détourné les forces de sécurité ». Le procureur de Paris, François Molins, s’est empressé de donner davantage de consistance à cette accusation de « détournement » en lançant des poursuites qui se sont traduites en urgence par 58 convocations au poste de #police, avant d’annoncer au Conseil de Paris des « condamnations exemplaires ».

    Les premières convocations ont eu lieu dès mardi 24 novembre. Des personnes solidaires présentes aux abords du commissariat du bd Bourdon (Paris 4ème) où elles se déroulaient ont été arrêtées avant d’être relâchées.

    Nous apprenions dans le même temps qu’après des #perquisitions opérées en région parisienne dans divers lieux occupés, des manifestants potentiels de la mobilisation contre la COP21 avaient subi - sous prétexte de « lutte contre le terrorisme » - une perquisition mercredi 25 novembre au petit matin....

    Deux des convoqués parisiens ont été placés en garde à vue lors de leur audition au commissariat Riquet ce 25 novembre [6]. Nous avons alors rédigé un communiqué de presse exigeant leur libération immédiate et l’arrêt de toutes poursuites éventuelles.(...)

    #libertés publiques #sécuritaire

    • Une personne convoquée hier matin, 25 novembre, au commissariat Riquet, s’y est présentée et a été presque immédiatement placée en #garde_à_vue. Il était accusé, comme la plupart des autres convoqués, d’avoir participé à une #manifestation_interdite dans le cadre de l’état d’urgence et de faire parti des meneurs de cette manif. Il lui a été signifié par ailleurs qu’il y avait des enquêtes en cours sur l’accusation de « violence contre des personnes dépositaires de l’autorité publique ». Comme la plupart des convoqués il n’a répondu à aucune question. Il est sorti en début de soirée avec un « #rappel_à_la_loi ».

      Amis cameramans ou auxiliaire de police...

      La police avait apparemment peu filmé. Toute l’#accusation de « meneur » notamment reposait donc sur des #vidéos publiées sur youtube et notamment une vidéo d’une vingtaine de minutes de « line presse » intitulée « la manifestation interdite pour les migrants dégénère » ! Aucun visage n’avait
      été floutté. Et ce n’était pas la seule vidéo comme cela. Avant les flics se donnaient la peine d’arrêter les preneurs d’images sur les manifs, de confisquer leur matériel et d’exploiter leurs images. Maintenant ils se contentent de regarder youtube...

      bref, photographes et preneurs d’images en tout genre, faudra pas s’etonner si vous êtes mal reçus la prochaine fois surtout si vos objectifs sont dirigés sur nous...

      par ailleurs une autre garde à vue s’est transformée en déferrement hier soir pour un jeune accusé de la même chose et en plus de #rebellion. d’autres sont encore convoqués aujourd’hui dont une personne au moins au commissariat de Riquet alors qu’elle a déjà été auditionnée à celui de Bourdon...

      LE COPAIN DEFERE PASSE EN COMPARUTION IMMEDIATE CE Jour, 26 novembre RDV 13H AU TGI, l’audience est à 13H30 chambre 23/2.

      Mel reçu.

      #comparution_immédiate

  • Christine, une épine dans le pied de la matonnerie d’Epinal - L’envolée
    http://lenvolee.net/christine-une-epine-dans-le-pied-de-la-matonnerie-depinal

    Il ne nous a pas étonné, il ne nous a pas réjouit, cet article paru dans le quotidien Vosges matin le 09 juin dernier. C’est une attaque de plus contre Christine Ribailly et contre les prisonniers et prisonnières qui contestent. Il s’agit d’une tribune sur la situation de Christine Ribailly (à l’époque incarcérée à la maison d’arrêt d’Épinal) donnant la parole à Mme Fadila Doukhi, déléguée syndicale de la section FO pénitentiaire des Vosges. Comme souvent la PQR, pour remplir ses insipides colonnes, se fait le relais tout à fait partial de la communication des syndicats de matons ; ils cherchent ainsi à faire pression sur leur direction, sur la direction interrégionale ou sur la direction centrale de l’AP. Les matons-travailleurs entendent ainsi « gagner des droits », « améliorer leurs conditions de travail » sur le dos des prisonniers. En l’occurrence Christine, prisonnière non soumise.

    Incarcérée depuis plus de deux ans et demi, Christine se trouve dans un rapport de force quotidien avec l’administration pénitentiaire pour se faire respecter face à des conditions de détention toujours plus difficiles pour l’ensemble de la population carcérale. La corporation de matons d’Épinal, comme bien d’autres, n’aime pas les récalcitrants et cette fois-ci a voulu faire connaître ses élucubrations sur la manière dont elle voudrait voir gérer l’incarcération de Christine par l’administration pénitentiaire. Après avoir, une énième fois, pleurniché sur ses conditions de travail, cette corporation ose ici demander à ce que les protestations de Christine soient considérées comme manifestations de folie afin de la faire interner et ne plus l’avoir dans les pattes. La révolte, une maladie ? Non, une épine dans le pied de la matonnerie…

    L’article de Vosges Matin est un poème.
    http://www.vosgesmatin.fr/edition-d-epinal/2015/06/09/une-detenue-qui-pousse-a-bout-le-personnel

    Et quand tu lis la fin, tu hallucines :

    Vu les griefs à l’encontre de cette détenue, on peut se poser deux questions toutes simples : qui est-elle et qu’a-t-elle pu bien faire pour se retrouver en prison ? A priori, cette femme n’est pas une grande délinquante. A la base, c’est une bergère qui, en novembre 2012, s’est révoltée contre une fouille alors qu’elle rendait visite à son compagnon, incarcéré pour une longue peine. Elle est alors condamnée à deux mois de prison. Mais ensuite, la quadragénaire va accumuler plus de 80 procédures disciplinaires. Ce qui va prolonger à chaque fois sa détention. Résultat : alors qu’elle ne devait effectuer que deux mois de prison, elle cumule déjà plus de deux ans et demi derrière les barreaux de 13 établissements pénitentiaires. Pourquoi a-t-elle ce comportement qui ne fait qu’aggraver son cas ? Ses plus proches soutiens affirment qu’elle est une femme révoltée contre l’administration pénitentiaire, prête à beaucoup de choses pour dénoncer certaines conditions de détention. En tout cas, une chose est sûre : cette détenue possède une personnalité bien singulière…

    #prison

  • Ντοκουμέντο : Τα ΜΑΤ αντιμετωπίζουν απόπειρα αυτοκτονίας

    Raw footage: Riot police are called to deal a suicide attempt in immigration detention centre, Corinth, Greece.
    Images that can not be described and reveal the degrading and inhuman treatment of immigrants in detention centers.
    Raw footage that was shot with smuggled mobiles of inmates.

    https://www.youtube.com/watch?v=JKDlTyvvPWA&feature=youtu.be

    #Corinthe #vidéo #migration #asile #détention_administrative #rébellion #rétention #police #violence_policière