• Des racines et des fruits
    https://laviedesidees.fr/Chastenet-racines-libertaires-ecologie-politique

    Patrick Chastenet ramène l’écologie politique à ses fondements libertaires, à travers cinq auteurs qui ont uni la défense de la nature à celle de la liberté : Reclus, Ellul, Charbonneau, Illich et Bookchin. Une présentation riche et instructive, qui ouvre de nombreuses questions. À propos de : Patrick Chastenet, Les racines libertaires de l’écologie politique, L’échappée

    #Philosophie #liberté #écologie
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202306_anarecolo.docx

  • #Simon_Springer : « A un moment donné, il faut juste dire "#fuck !" au #néolibéralisme dont la fonction première est de créer des #inégalités »

    Pour cet activiste du quotidien, lire #Kropotkine et #Reclus, c’est revenir aux sources de la géographie comme de l’#anarchisme. La #géographie_radicale propose de penser toutes les histoires, en s’éloignant du seul point de vue anthropocentrique. Cela inclut l’histoire des animaux, des plantes… Et surtout la prise en compte des #interactions et des #coopérations.

    L’affiche ressemble à s’y méprendre à celle de la tournée d’un groupe de hard rock. Si Simon Springer est bien fan de ce genre musical, les 28 dates du tour d’Europe qu’il a honorées avant l’été ont invité le public non pas à des concerts, mais à des conférences autour de son dernier ouvrage, Pour une géographie anarchiste (Lux éditeur, 2018). Professeur depuis 2012 à l’université de Victoria, au Canada, il rejoindra en septembre l’université de Newcastle, en Australie. Géographe radical, spécialiste de la pensée anarchiste et du Cambodge, Simon Springer se présente comme athée, végan, pacifiste, « straight edge » (sous-culture punk qui bannit la consommation de psychotropes) et « super-papa ». Cet activiste du quotidien revient pour Libération sur la nécessité d’une lutte à petits pas afin d’enrayer toute forme de domination.

    Qu’est-ce qu’est une géographie anarchiste ?

    Les systèmes de hiérarchie et de domination qui structurent nos vies découlent d’un apprentissage. Devenir anarchiste, c’est les désapprendre. J’ai trois enfants, qui détiennent de manière inhérente beaucoup de valeurs anarchistes. Ce sont mes plus grands professeurs. La géographie est un champ très vaste qui va de la géographie physique à la géographie humaine. Si vous revenez à Pierre Kropotkine et Elisée Reclus, aux sources de la géographie comme de l’anarchisme, il n’y a pas de séparation claire. Doreen Massey, une géographe radicale britannique, considère que la géographie raconte l’histoire, les histoires. Il s’agit de penser toutes les histoires collectées, pas uniquement d’un point de vue anthropocentrique. Cela inclut l’histoire des animaux, des plantes, et toutes les interconnexions qui font de la Terre ce qu’elle est.

    On ne conçoit pas l’espace de manière générale, mais de manières particulières, au pluriel. Doreen Massey considère que les lieux forment des constellations, comme un squelette des interconnexions que nous expérimentons. Cet ensemble de relations sociales, politiques et économiques est en évolution permanente. Il y a la grande histoire, et il y a le canevas des petites histoires. Rien n’est figé, accompli.
    En quoi l’anarchisme et ses idées permettent-ils de repenser notre rapport à l’espace et aux histoires des uns et des autres ?

    L’anarchisme est une manière d’être au monde, une question de liberté, d’émancipation. Dès lors qu’il y a une forme de hiérarchie, il y a un positionnement critique à avoir, et pas uniquement au sujet des relations que les humains ont entre eux. La pensée des Lumières a longtemps positionné l’homme au sommet de l’évolution des espèces. Chez Kropotkine et Reclus, dès le XIXe siècle, il s’agit de lui redonner une juste place : non pas supérieur, mais simplement existant aux côtés des autres espèces vivantes. Kropotkine pensait la mutualisation, la collaboration et la réciprocité à l’échelle de l’évolution entière. Afin de s’opposer au darwinisme, interprété comme une nécessaire compétition et la suprématie d’une espèce sur une autre, il souligne qu’un autre pan de la pensée de Darwin met en avant l’interdépendance des êtres vivants. Le processus d’évolution est lié à cela : certaines espèces survivent uniquement en vertu des liens qu’elles ont avec d’autres. Cette perspective permet de réimaginer la notion de survie, en réorientant la lecture de Darwin de la seule compétition à la coopération. L’anarchisme est aussi une question d’association volontaire et d’action directe. La première relève du choix, du libre arbitre, la seconde en découle : nous n’avons pas besoin d’attendre que des leaders élus, qu’une avant-garde, que quelqu’un d’autre nous autorise à repenser nos vies si nous avons envie de le faire. Selon Doreen Massey, il s’agit d’influer sur l’histoire, sur les histoires, pour qu’elles correspondent plus à nos désirs, nos intérêts et nos besoins.
    En quoi cette pensée peut-elle être actuelle ?

    Oppression raciale, violence d’Etat, violence capitalistique : les formes de violence dues aux hiérarchies se multiplient et se perpétuent aujourd’hui. L’anarchisme est beaucoup plus large que le proudhonisme originel. Il ne s’agit pas seulement d’une remise en cause de l’Etat, de la propriété, mais de toutes les formes de domination, en terme de genres, de sexualités, de races, d’espèces. L’anarchisme doit contribuer à forger une autre forme d’imagination, plus large, à mettre en avant les connexions entre les êtres plutôt que de leur assigner des étiquettes.
    Vous avez écrit un pamphlet intitulé « Fuck neoliberalism » (1), littéralement, « emmerdons le néolibéralisme »…

    A un moment donné, il faut juste dire « fuck it ! » [« merde ! », ndlr]. Car on a beau étudier dans le détail le fait que le marché avantage certains et en désavantage d’autres, un grand nombre de gens continueront de ne pas se sentir concernés. Donc il faut dire stop et s’atteler à renverser la tendance. Le capitalisme est fondé sur la domination, sa fonction première est de produire des inégalités. Dans ce système, certains réussissent, les autres restent derrière. En tant qu’universitaires, combien d’articles devrons-nous encore écrire pour dénoncer ses méfaits à tel endroit ou sur telle population ?

    C’est une provocation pour attirer l’attention sur le problème plutôt que de continuer à tourner autour. C’est le texte le plus lu de ma carrière. Il porte un message profondément anarchiste. Or, la réponse à cet article a été massivement positive dans le monde universitaire. Peut-être car le terme d’« anarchisme » n’apparaît jamais. La plupart des gens qui ont intégré des principes anarchistes à leur vie quotidienne ne l’identifient pas nécessairement comme tel. La coopération, la réciprocité, l’aide mutuelle, tout le monde les pratique chaque jour avec ses amis, sa famille. Lancer un jardin partagé, rester critique face à ses professeurs, interroger l’individualisme qui va de pair avec le néolibéralisme, cela fait partie d’une forme d’éthique de la vie en communauté. Nous sommes tous coupables - moi compris - de perpétuer le système. L’un des piliers du néolibéralisme est cette volonté de se focaliser sur l’individu, qui entraîne une forme de darwinisme social, les « tous contre tous », « chacun pour soi ».
    Vous évoquez un activisme de la vie quotidienne. Quel est-il ?

    L’activisme ne se résume pas à être en tête de cortège, prêt à en découdre avec la police. Il passe par des gestes très quotidiens, ce peut être de proposer à vos voisins de s’occuper de leurs enfants un après-midi. A Victoria, il existe un groupe de « mamies radicales » qui tricotent des vêtements pour les sans-abri. Mieux connaître ses voisins, aider quelqu’un à traverser la route, lever les yeux de nos téléphones ou débrancher notre lecteur de musique et avoir une conversation avec les gens dans le bus ou dans la rue : ces choses très simples font peser la balance dans l’autre sens, permettent de court-circuiter l’individualisme exacerbé produit par le néolibéralisme. Si vous vous sentez de manifester contre le G20, très bien, mais il faut également agir au quotidien, de manière collective.

    Une des meilleures façons de faire changer les gens d’avis sur les migrants est de leur faire rencontrer une famille syrienne, d’engager un échange. Frôler leur situation peut être le moyen de réhumaniser les réfugiés. Cela implique d’avoir un espace pour enclencher cette conversation, un lieu inclusif, libre des discours haineux. En s’opposant au nationalisme, l’anarchisme encourage le fait de penser le « non-nationalisme », de regarder au-delà des réactions épidermiques, d’élargir le cercle de nos préoccupations et notre capacité à prendre soin de l’autre, à se préoccuper de l’humanité entière.
    Cet ethos permet-il de lutter contre la violence institutionnelle ?

    Je me considère pacifiste, mais ça ne veut pas dire que les gens ne devraient pas s’opposer, lutter, pratiquer l’autodéfense. Pour moi, l’anarchisme est fondamentalement non-violent - un certain nombre d’anarchistes ne sont pas d’accord avec cela. Un système de règles et de coercition est intrinsèquement violent. L’Etat revendique le monopole de cette violence. Quand des groupes d’activistes, d’anarchistes ou n’importe qui s’opposent à l’Etat, c’est un abus de langage d’appeler cela de la violence. C’est un moyen pour l’autorité de discréditer la dissidence. Si l’Etat revendique le monopole de la violence, acceptons-le en ces termes. La violence est répugnante, vous en voulez le monopole ? Vous pouvez l’avoir. Mais alors n’appelez pas « violence » notre réponse. Le but d’un anarchiste, d’un activiste, ce n’est pas la domination, la coercition, mais la préservation de son intégrité, la création d’une société meilleure, de plus de liberté. L’autodéfense n’est pas de la violence.
    D’une certaine façon, un Black Bloc ne serait pas violent, selon vous ?

    Chaque Black Bloc, dans un contexte donné, peut être motivé par de nombreuses raisons. Mais de manière générale, je ne crois pas que son objectif soit la violence. La première raison pour laquelle le Black Bloc dissimule son visage, c’est parce qu’il ne s’agit pas d’intérêts individuels, mais d’un mouvement collectif. La majorité des médias parle du Black Bloc uniquement en terme de « violence », or c’est d’abord une forme de résistance, d’autodéfense, non pas uniquement pour les individus qui forment à un moment le Black Bloc, mais une autodéfense de la communauté et de la planète sur laquelle nous vivons. Qu’est-ce que va changer, pour une banque, une vitrine brisée, très vite remplacée ? Condamner la violence des Black Blocs, ça permet d’occulter la violence de la police, vouée à la domination, la coercition, la suppression de la liberté de certains individus dans le seul but de préserver la propriété d’une minorité puissante.

    (1) « Fuck le néolibéralisme », revue Acme, 2016, en libre accès sous Creative Commons sur www.acme-journal.org

    https://www.liberation.fr/debats/2018/08/20/simon-springer-a-un-moment-donne-il-faut-juste-dire-fuck-au-neoliberalism

    #géographie_anarchiste #hiérarchie #domination #histoire #histoires #espace #liberté #émancipation #mutualisation #réciprocité #collaboration #darwinisme #compétition #interdépendance #survie #association_volontaire #action_directe #choix #libre_arbitre #violence #imagination #fuck #fuck_it #capitalisme #domination #aide_mutuelle #individualisme #darwinisme_social #chacun_pour_soi #tous_contre_tous #activisme #résistance #non-nationalisme #nationalisme #pacifisme #autodéfense #non-violence #dissidence #monopole_de_la_violence #coercition #Black_Bloc #violence_institutionnelle

    • Pour une géographie anarchiste

      Grâce aux ouvrages de David Harvey, Mike Davis ou même Henri Lefebvre, on connaît aujourd’hui la géographie radicale ou critique née dans le contexte des luttes politiques des années 1960 aux États-Unis et qui a, comme le disait Harvey, donné à Marx « la dimension spatiale qui lui manquait ». Dans ce livre, Simon Springer enjoint aux géographes critiques de se radicaliser davantage et appelle à la création d’une géographie insurrectionnelle qui reconnaisse l’aspect kaléidoscopique des espaces et son potentiel émancipateur, révélé à la fin du XIXe siècle par Élisée Reclus et Pierre Kropotkine, notamment.

      L’histoire de l’humanité est une longue suite d’expériences dans et avec l’espace ; or aujourd’hui, la stase qui est imposée à ces mouvements vitaux, principalement par les frontières, menace notre survie. Face au désastre climatique et humain qui nous guette, il est indispensable de revoir les relations que nous entretenons avec le monde et une géographie rebelle comme celle que défend Springer nous libérerait du carcan de l’attentisme. Il faut se défaire une bonne fois pour toutes des géographies hiérarchiques qui nous enchaînent à l’étatisme, au capitalisme, à la discrimination et à l’impérialisme. « La géographie doit devenir belle, se vouer entièrement à l’émancipation. »

      https://luxediteur.com/catalogue/pour-une-geographie-anarchiste

      #livre

  • Près de 500 brochures numérisées par Anarlivres sont présentes sur Calaméo et quelque 1500 PDF peuvent être téléchargés (soit directement, soit en lien sur un autre site). On y trouve, entre autres, les exemplaires d’Itinéraire. Une vie, une pensée (1987-2001) : n° 1 (#Durruti), n° 2 (#Sacco et #Vanzetti), n° 3 (#Kropotkine), n° 4 (Rudolf Rocker), n° 5/6 (Malatesta), n° 7 (Pierre-Joseph Proudhon), n° 8 (#Emma #Goldman), n° 9/10 (Ricardo Flores Magón), n° 11 (Eugène #Varlin), n° 12 (Henry #Poulaille), n° 13 (#Voline), n° 14/15 (Elisée #Reclus) et l’Agenda 2001.


    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#broch

  • Vivre et en finir avec le mépris de la vie

    Raoul Vaneigem

    https://lavoiedujaguar.net/Vivre-et-en-finir-avec-le-mepris-de-la-vie

    Retour parodique au passé

    Le crime contre l’humanité est l’acte fondateur d’un système économique qui exploite l’homme et la nature. Le cours millénaire et sanglant de notre histoire le confirme. Après avoir atteint des sommets avec le nazisme et le stalinisme, la barbarie a recouvré ses falbalas démocratiques. De nos jours, elle stagne et, refluant comme un ressac dans une passe sans issue, elle se répète sous une forme parodique.

    C’est ce ressassement caricatural que les gestionnaires du présent s’emploient à mettre en scène. On les voit nous convier benoîtement au spectacle d’un délabrement universel où s’entremêlent goulag sanitaire, chasse à l’étranger, mise à mort des vieux et des inutiles, destruction des espèces, étouffement des consciences, temps militarisé du couvre-feu, fabrique de l’ignorance, exhortation au sacrifice, au puritanisme, à la délation, à la culpabilisation.

    L’incompétence des scénaristes attitrés ne diminue en rien l’attrait des foules pour la malédiction contemplative du désastre. Au contraire ! Des millions de créatures rentrent docilement à la niche où elles se recroquevillent jusqu’à devenir l’ombre d’elles-mêmes.

    Les gestionnaires du profit sont arrivés à ce résultat auquel seule une réification absolue aurait pu prétendre : ils ont fait de nous des êtres apeurés par la mort au point de renoncer à la vie. (...)

    #Raoul_Vaneigem #vivre #humanité #barbarie #goulag_sanitaire #sacrifice #profit #mentalité_carcérale #réclusion #renversement #envoûtement #autodéfense_sanitaire #autonomie #intelligence_sensible #conscience #renaissance #éveil #individu #danser

    • « L’imagination et l’exagération, qui n’est qu’une des ressources de l’imagination, cherchent à rattraper le décalage entre la mégamachine telle qu’elle est déjà là aujourd’hui et le “focus imaginarius” vers lequel elle tend, à savoir le remplacement de l’homme, un remplacement qui équivaudrait pour ce dernier à la “fin des temps” [Zeitende]. »

      « Sa méthode : l’exagération. À ses yeux, c’est une qualité. Cette exagération se révèle indispensable, selon lui, pour faire voir ce qui n’existe éventuellement qu’à l’état d’ébauche ou de trace, ou bien ce qui est dénié, négligé, voilé. Ou pour faire entendre ce qui semble d’abord inaudible. »

      Ces commentaires sur Günther Anders pourraient s’appliquer à Vaneigem.

  • Le tonneau d’infamie.
    En feuilletant un ouvrage consacré à la tonnellerie je tombe sur ce supplice semble-t-il réservé au femmes


    Ça m’a fait repensé au billet de @mad_meg à propos de ces femmes enfermées dans des constructions leur permettant à peine de bouger.
    #femmes #torture

  • « Relic », le film d’horreur qui bouleverse le cliché de la vieille femme monstrueuse
    http://www.slate.fr/story/195827/relic-film-horreur-cliche-vieille-femme-monstrueuse-cinema

    Le personnage de la vielle femme qui perd la tête est un tel cliché dans les films d’horreur qu’il a droit à son propre sous-genre : la hagsploitation (en anglais, hag signifie littéralement vieille peau ou vieille sorcière). Cette niche a souvent pour protagonistes des anciennes reines de beauté ou stars de cinéma déchues, rongées par le temps et la rancœur. Elles rejoignent souvent l’archétype de la psycho-biddy, ou la vieille bique psychopathe, dont l’exemple précurseur reste sans doute le personnage de Norma Desmond dans Boulevard du crépuscule (1950) : une ancienne star du muet qui vit désormais recluse, et se révèle de plus en plus dérangée.

    Mais la hagsploitation démarre véritablement une décennie plus tard, avec Qu’est-il arrivé à Baby Jane ?. Sorti en 1962, ce film culte met en scène Joan Crawford et Bette Davis en sœurs vieillissantes qui se détestent. Baby Jane (Bette Davis) est une ancienne enfant-star, qui a ensuite été surpassée par la popularité de sa sœur Blanche (Joan Crawford), également actrice. Lorsque Blanche perd l’usage de ses jambes, Jane la séquestre et se met à la maltraiter. Le film est célèbre pour avoir exacerbé la rivalité légendaire entre les deux actrices (relatée dans la minisérie Feud de Ryan Murphy), mais a aussi relancé la carrière sur le déclin de Davis et Crawford, qui avaient 54 et 56 ans au moment du tournage, ce qui à l’époque était considéré comme âgé à Hollywood.

    #femmes #misogynie #male-gaze #domination #stéréotype #haine #recluses #mégères #sorcière #pouvoir

  • La #géographie est-elle une discipline de combat ?

    https://www.franceculture.fr/emissions/affaire-en-cours/affaires-en-cours-du-mercredi-16-septembre-2020

    A l’occasion de la parution de la collection « Les pionniers de l’écologie » (Editions Le Pommier), dont un ouvrage d’Elisée #Reclus, nous revenons sur les liens entre anarchisme et géographie qu’incarnait ce penseur, avec le géographe libertaire Philippe Pelletier.

  • #cojonesvirus : compilation d’articles et de « seen » à propos de tous les biais suscités par cette Pan ! Pan ! Démie, des sottises que l’on pourra lire dans quelques recoins mal famés de la #médiasphère, mais aussi de quelques autres phénomènes tels que l’instauration d’une surveillance de masse généralisée, du lobbying des laboratoires pharmaceutiques, de la mise en évidence des gros bugs à tous les étages de nos sociétés marchandisées, etc.

    Il semble se dessiner un début de solution du côté de Vittel ou Contrexéville (ch’ais plus trop ...) :

    • Par contre, si vous aimez la #barbaque, oubliez ça tout de suite.

      Les chercheurs de l’Institut de Virlogie de Wuhan aurait découvert que les patients les plus gravement atteint par le virus avaient une caractéristique commune… il ne mangeaient pas de viande de boeuf (sic)" affirme un article publié cette semaine sur une page web d’informations-services spécialisée dans l’agriculture, Agri-Web.

      Oui ... Mais non
      Source : https://factuel.afp.com/non-la-viande-de-boeuf-nest-pas-le-meilleur-vaccin-contre-le-coronaviru

      Je sens qu’on va pulvériser les records dans le domaine du #fact_checking avec la « bestiole covidée » ...
      Je viens de remarquer une coquille dans le copier-coller de l’extrait sélectionné : « l’institut de virlogie » (sic inside the sic)

    • Pour l’instant la « riposte » n’a eu pour effet bénéfique que celui de faire baisser le prix des carburants, notamment le gasoil. Et il paraîtrait même que la pollution au GES de l’atmosphère a drastiquement baissé au dessus de la partie la plus industrialisée du territoire de la RPC.
      https://www.20minutes.fr/monde/2722991-20200220-coronavirus-epidemie-fait-chuter-temporairement-emissions
      (Par contre la séquence « Fake-Off » qui s’incruste sur la page vaut son pesant de Beaujolais.)
      Fact checking : je me suis laissé dire qu’il était dangereux de mélanger le fenouil et la cocaïne.

    • Un sale petit article assassin du Huffington Post qui prétend que la Chine a réussi à endiguer l’épidémie grâce au « traçage » et à la surveillance de masse et que, nom d’une pipe, il va falloir faire « mieux » que les Chinois pour leur montrer que l’Occident n’est pas à la traîne dans la surveillance de ses masses. Faire mieux ... Ou pire.

      https://www.huffingtonpost.fr/entry/voici-comment-la-chine-a-contenu-le-coronavirus-et-la-france-va-devoi

      #surveillance_de_masse #village_planétaire_concentrationnaire

    • https://seenthis.net/messages/828915

      Hystérie – Pourquoi personne n’écoute-t-il l’expert mondial des virus qui dit qu’un traitement simple contre le Covid-19 existe ? (OD)

      par @folamour

      Voici un article qui met en doute la pertinence du traitement à la #chloroquine.

      https://www.sciencesetavenir.fr/sante/la-chloroquine-est-elle-un-bon-traitement-contre-le-coronavirus_141

      La chloroquine, un antipaludique bien connu, permettrait de traiter efficacement le Covid-19 selon des chercheurs chinois. Une annonce amplifiée par le Pr Didier Raoult selon lequel cela sonnerait « la fin de partie » pour l’épidémie de coronavirus. Explications.

    • Coronavirus: Condoms selling out as people put them on fingers to avoid being infected

      As the Coronavirus outbreak continues around the world people are stocking up on a number of items - everything from toilet paper to condoms

      https://www.mirror.co.uk/news/world-news/condoms-selling-out-people-put-21628212

      (Source : touiteur : https://twitter.com/Le___Doc/status/1235459402695573504
      Avec le « corps » du touit’

      Le Doc
      @Le___Doc
      #Coronavirus : les rayons des préservatifs dévalisés... car ils seraient portés aux doigts pour appuyer sur les boutons des ascenseurs et autres surfaces tactiles... on mérite peut-être de mourir en fait ?
      Visage avec les yeux levés au ciel

    • Invitée de la matinale d’Europe 1, Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, a voulu rappeler que le droit de retrait ne pouvait s’exercer que face à un danger immédiat, ce qui n’est pas le cas, assure-t-elle, face à une personne contaminée par le coronavirus.

      https://www.europe1.fr/politique/coronavirus-si-la-ratp-sarrete-parce-quun-agent-est-contamine-on-nest-pas-da

      On attend avec impatience qu’un ·e député·e #LREM chope le virus afin que tous·tes les autres tombent malades.

    • Coronavirus, le mot désormais devenu tabou sur Youtube si tu veux continuer à faire de la thune :

      La plateforme permet à ses annonceurs de ne pas être présents sur des vidéos évoquant certains sujets dit « sensibles ». Le tri est effectué par un algorithme maison, connu pour dégainer assez facilement, critiqué par de nombreux créateurs.

      Le coronavirus s’est ajouté à la liste, comme le note The Verge qui évoque le cas de Youtubeurs ayant vu leur vidéos démonétisées ou faisant attention à ne pas prononcer « le mot en C » pour éviter de voir leurs revenus publicitaires s’envoler.

      Un problème qui montre bien l’impact d’un tel modèle publicitaire, capable d’orienter les sujets évoqués ou non, les jugeant sensibles et donc soumis à une rémunération bien inférieure.

      Nos confrères précisent néanmoins que ce problème ne semble pas concerner des chaînes d’information, qui auraient donc droit à un traitement différent.

      https://www.nextinpact.com/brief/youtube-demonetise-des-videos-evoquant-le-coronavirus--covid-19--11492.h

      https://www.theverge.com/2020/3/4/21164553/youtube-coronavirus-demonetization-sensitive-subjects-advertising-guidelin

    • Trouvé sur le site d’un·e avocat·e

      Tout travailleur est en droit d’exercer son droit de retrait dès lors qu’il a un motif raisonnable de penser que toute situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé.
      Si vous vous trouvez dans ce cas, vous devez au préalable et sans délai alerter l’employeur. Il n’est pas obligatoire de le faire par écrit, ni d’obtenir l’accord de votre employeur pour suspendre votre travail. Un simple signalement oral suffit. Cependant, le travailleur doit rester à la disposition de son employeur.
      Si le danger persiste, votre employeur ne peut vous demander de reprendre votre activité.
      Naturellement, aucune sanction, aucune retenue de salaire ne peut être prise à votre encontre si vous vous êtes retiré d’une situation de travail dont vous aviez un motif raisonnable de penser qu’elle présentait un danger grave et imminent pour votre vie ou pour votre santé.
      L’employeur doit prendre les mesures et donner les instructions nécessaires pour permettre aux travailleurs, en cas de danger grave et imminent, d’arrêter leur activité et de se mettre en sécurité en quittant immédiatement le lieu de travail.
      Pour l’heure, la ministre de la Transition écologique et solidaire, a déclaré que « quand les entreprises respectent les consignes [des pouvoirs publics, ndlr], le droit de retrait ne s’applique pas ».
      Néanmoins, seul le conseil de prud’hommes est compétent pour apprécier la légitimité du droit de retrait.

      Mais si les mesures décrétées par les sus-nommés pouvoirs publics sont inefficientes, que dira alors le sus-nommé ministère ?
      Un conseil, salarié·es : faites-vous porter pâle.

    • Par contre du côté de chez Blanquer, refus catégorique :

      « Le sujet du droit de retrait est un sujet pour tout le monde et pas spécifiquement pour les professeurs. Toutes les études juridiques ont été très claires sur ce point : le droit de retrait ne s’applique pas dans des circonstances comme celles-ci, la définition du droit de retrait ne correspond pas à ce que nous sommes en train de vivre, donc il y a pas de droit de retrait », a estimé le ministre de l’Éducation nationale, invité de BFMTV-RMC.

    • Vous avez dit « psychose » ? Je viens d’apprendre que, dans une école privée (catho) du département, un enfant qui avait passé ses vacances au Viet-Nam avec ses parents avait été évincé après avoir raconté à ses camarades son séjour là-bas. Même chose pour un élève de cette même école qui avait séjourné à Carnac (le fameux « cluster » du Morbihan).

      Le Viet-Nam, donc, objet de tous les fantasmes et pourtant :

      Ho Chi Minh, Vietnam - Amid the rapid spread of the coronavirus outbreak around the world, Vietnam has announced that all 16 infected patients in the country were discharged from hospital and declared cured.

      As of Wednesday, all 16 patients, including the oldest who is 73, had been cured and discharged from the hospital.

      Source : https://www.aljazeera.com/news/2020/02/infected-patients-vietnam-cured-coronavirus-miracle-200228035007608.html (du 29/02/2020)

    • Si ça permet que l’aristocratie_élective française soit mise en quarantaine à l’assemblée pour ne pas infecter le reste de la population, c’est assez séduisant. Y’a pas une navette pour mars de prévu ?

      Dans un communiqué, le président de l’Assemblée, Richard Ferrand, a confirmé que l’élu était bien infecté. Il a aussi indiqué qu’un salarié du Palais Bourbon, travaillant à la buvette, est également atteint par la maladie et qu’un autre - employé, lui, au restaurant des députés - est soupçonné de l’avoir contractée.

      Note bien : L’employé du restaurant « est soupçonné de l’avoir contractée ». Hop, devant les tribunaux.

    • L’expression « contracter une maladie » m’a toujours étonné. Comme s’il s’agissait d’un contrat passé entre le malade et l’agent pathogène. Rédigé en" bonnet du forme" devant notaire. A la limite, contracter une dette, passe encore. Et de là à en déduire que l’employé indélicat a contracté une dette envers la société en contractant le virus, on sent bien que le journaleux payé à la pige savonne la planche de l’opinion pour faire allégeance à ses employeurs et remplir sa gamelle de coquillettes (sans beurre).

    • Braiquingue niouze :

      EN DIRECT - Coronavirus : le pape (encore lui) fera sa prière dominicale en vidéo, et non en public (vient de titrer Béhèfhaine Tévé)

      La « Sainte Messe » en visio-conférence ? Le Vatican est un nouveau « cluster » !

      (NB : pour l’eucharistie, Sa Sainteté téléconsacrera les hosties que les fidèles sont invité·es à fabriquer elles ou eux mêmes. )

      Et donc, sans aucune hésitation, mes frères z’et mes sœurs, je vous livre le secret de leur fabrication :
      https://fr.aleteia.org/2017/08/06/quelle-est-la-recette-de-lhostie

      #DIY
      #paranovirus

    • [edit] Ceci est une info sérieuse:

      Par le plus grand des hasards, alors que la crise coronavirus fait rage, je suis en train d’écrire la suite du Geste qui sauve, mon livre qui raconte l’histoire du gel hydro-alcoolique et comment l’utiliser
      .../...
      Depuis que je vois des recettes folkloriques circuler, je me dis qu’il faut rectifier, prévenir, dénoncer les impostures, surtout quand des médias officiels comme France 3 publient des trucs qui frisent le ridicule, sortis d’un chapeau de magicien. Comme si trois goûtes d’huile essentielle pouvaient tuer les bactéries et les virus.

      https://seenthis.net/messages/829263

      par @monolecte

      #hygiène #prophylaxie

    • Ah, certes. Vu l’âge moyen des membres de cette vénérable institution ... Ceci dit, le sénat dispose encore de quelques « munitions » pour résister à la mise en place de la dictature macronienne.
      https://senateurscrce.fr/activite-des-senateurs/nos-propositions-de-lois/article/une-etude-d-impact-insuffisante-et-lacunaire

      La hâte et la précipitation avec lesquelles le Parlement a été saisi est d’autant moins compréhensible qu’un Haut-Commissaire avait travaillé pendant près de deux ans sur ce sujet. Les dates d’entrée en vigueur prévues par ces projets de loi (2022 puis 2025), l’étalement de l’application de la réforme proposée jusqu’en 2045 et l’absence de caractère d’urgence quant à l’équilibre financier du système actuel – ainsi que l’a rappelé dans son avis le Conseil d’État pour qui « le projet de loi intervient dans un contexte de relative solidité du système français de retraite, en raison notamment des réformes des années récentes qui ont permis de sécuriser son financement – , il n’existe aucune justification possible à ces délais qui n’ont donc pour but que de contraindre la capacité du Parlement à exercer pleinement les missions constitutionnelles qui sont les siennes en matière législative.

    • Dans la série « les capitalistes ça ose tout. C’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait » :

      Coronavirus : un laboratoire cherche des volontaires pour se faire injecter le virus pour 4 000 euros
      Une entreprise recherche des cobayes pour se faire injecter deux souches du Covid-19. Pour attirer du monde, elle n’hésite pas à se montrer généreuse sur la rémunération.

      Vous avez dit « généreuse » ? Remarque pour certain·es c’est sûrement un idéal inatteignable, 4 000 € ...

      https://www.maxisciences.com/coronavirus/coronavirus-un-laboratoire-cherche-des-volontaires-pour-se-faire-injec

      #bullshit_news #vomi #saloperies

    • Info sérieuse avec fort cautionnement scientifique :

      https://trustmyscience.com/des-chercheurs-pensent-avoir-compris-pourquoi-covid-19-aussi-contagi

      Suite à des analyses génétiques et structurelles, les scientifiques ont identifié une caractéristique clé du virus : une protéine de surface qui pourrait expliquer, du moins en partie, pourquoi il infecte si facilement les cellules humaines par rapport à ses prédécesseurs.

      « Comprendre la transmission du virus est la clé pour permettre son confinement et sa prévention future », explique David Veesler, virologue structurel à l’Université de Washington à Seattle, qui a publié les résultats de son équipe concernant la protéine virale. L’étude est disponible sur le serveur de préimpression biomédicale bioRxiv.

      Actuellement, d’autres groupes de recherche étudient la porte par laquelle le nouveau coronavirus pénètre dans les tissus humains : un récepteur situé sur les membranes cellulaires. Le récepteur cellulaire et la protéine virale offrent tous deux des cibles potentielles pour de futurs traitements, qui pourraient bloquer l’agent pathogène. Mais selon l’état d’avancement actuel des recherches, il est encore trop tôt pour en être certains.

      Le nouveau coronavirus, SARS-CoV-2, semble se propager beaucoup plus facilement que celui qui a causé le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003, SARS-CoV. En effet, SARS-CoV-2 a infecté plus de dix fois plus de personnes. Cela serait également dû au fait que le nouveau coronavirus se propage alors même que le porteur ne présente pas de symptômes, ce qui n’était pas le cas en 2003.
      Site d’activation de la furine : une caractéristique unique à SARS-CoV-2

      Pour infecter une cellule, les coronavirus utilisent une protéine « de spike » (ou “de pointe”), qui se lie à la membrane cellulaire par le biais d’un processus activé par des enzymes cellulaires spécifiques. Les analyses génomiques du nouveau coronavirus ont révélé que sa protéine de spike diffère de celles de parents proches, et suggèrent que la protéine possède un site spécifique qui est activé par une enzyme de la cellule hôte, appelée furine.

      Il s’agit d’une découverte importante, car la furine se trouve dans de nombreux tissus humains, y compris les poumons, le foie et l’intestin grêle, ce qui signifie que le virus a le potentiel d’attaquer plusieurs organes, explique Li Hua, biologiste des structures à l’Université des sciences et technologies de Huazhong à Wuhan (Chine), où l’épidémie a débuté.

      Article apparemment inspiré par cet autre article :

      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0166354220300528?via%3Dihub

      The spike glycoprotein of the new coronavirus 2019-nCoV contains a furin-like cleavage site absent in CoV of the same clade

    • Allo, Père Ubu ? C’est pour un signalement ...

      La législation indique que les compagnies aériennes sont effectivement dans l’obligation de réaliser au moins 80% de leurs vols si elles ne veulent pas perdre leurs créneaux de décollage et d’atterrissage l’an prochain. Autrement appelée la règle des 80/20, cette contrainte débouche donc sur des trajets d’avions fantômes dans lequel il n’y a aucun voyageur ou presque. Autant dire que la consommation de carburant est à mille lieues d’être rentabilisée, sachant que l’avion reste le moyen de transport le plus polluant au monde même lorsqu’il est rempli de passagers.

      https://www.presse-citron.net/meme-sils-sont-vides-a-cause-du-coronavirus-les-avions-sont-obliges-d

    • Quand les « faucons » du Kremlin ont décidé de voler dans les plumes de ceux de Washington (et donc, quand la grosse cavalerie journalistique se fourvoie une fois de plus) :

      https://www.latribune.fr/opinions/blogs/commodities-influence/pourquoi-moscou-mene-la-guerre-du-prix-du-petrole-contre-riyad-et-washingt

      Pour la Russie, refuser de baisser la production mondiale de 1,5 million de barils/jour (1,5 % de l’offre mondiale), laisser filer la surproduction liée au coronavirus permet d’entraver la production américaine dont le coût de production est plus élevé que celui de Moscou. L’occasion est trop belle, c’est la réponse des faucons de Moscou aux faucons de Washington.

      L’ensemble donne la vision d’un pétrole désarticulé, à la dérive vers une guerre de parts de marché entre Moscou, Riyad et Washington. Elle sera bénéfique pour le consommateur qui voit le prix à la pompe s’effondrer. Mais elle sera rouge pour les obligations des entreprises pétrolières américaines.

      sauf que :

      Cette crise, bien plus que le #coronavirus lui-même, est à craindre pour les marchés. Elle aura deux impacts. Un petit, la hausse de l’or ; un grand, l’accélération des mouvements hostiles à la production d’hydrocarbures et favorables à l’électricité décarbonée, donc aux métaux.
      De là à faire un lien électoral entre moins de pétrole et plus de solaire et plus de nucléaire, il n’y a qu’un pas !

      #ressources (tension sur les) #hydrocarbures #terres_rares #nucléaire

      Mais voir aussi : https://seenthis.net/messages/829645

    • Rififi sur le « brut » : (Tiens ? Un titre Gabin-compatible) : Sur fond de #coronavirus, la guéguerre russo-saoudienne fait rage et l’on se prend à jouer à qui aura le plus gros « trépan ». Ami·es spéculateur·rices, c’est le moment de « trader » le #pétrole :

      (Et vous allez dire que je me répète, mais les prix à la pompe ne répercutent pas l’amplitude de la baisse. Mais dans quelles poches les plus-value disparaissent-elles ?)

      #bullshit_news

    • Humeur (mauvaise) :

      La secrétaire d’État, Agnès Pannier-Runacher a laissé entendre que la chute du cours des Bourses mondiales pouvait être une aubaine pour les investisseurs. Une sortie qui n’a pas manqué de faire réagir à droite comme à gauche.

      Ceci dit, pour un gars comme moi qui a passé sa vie à économiser sou après sou et qui continue à s’appauvrir de jour en jour, voir les places boursières « dévisser » sera toujours extrêmement jubilatoire.

      Après avoir mûrement réfléchi, je vous mets tout de même le lien car je trouve que la « joute oratoire » (ou plutôt « scribatoire ») entre Agnès Pannier-Runacher et ses détracteurs est un cas d’école dans le domaine du patriotisme « corporate » :

      http://www.leparisien.fr/societe/krach-boursier-c-est-le-moment-d-investir-en-bourse-declare-la-secretaire

    • La minute « populiste » (du Docteur Mélenchon) : un grand moment de « philosophie dans le foutoir » : Mélenchon, l’épidémie et la mort (ou quand culture rime avec déconfiture).

      https://melenchon.fr/2020/03/10/sous-le-masque-du-coronavirus

      Les épidémies sont de vieilles compagnes de l’Histoire humaine. Elles ont toutes été le résultat de la mondialisation, c’est-à-dire du fait que, si loin que l’on remonte dans le temps, les êtres humains se sont toujours déplacés et ils ont donc transporté avec eux d’un endroit vers l’autre les microbes auxquels ils avaient eux-mêmes survécu. On connaît le terrible impact des maladies transportées par les conquistadors sur le monde des Indiens d’Amérique. Il explique aussi comment les populations nomades de tous les continents ont pu être exterminées par les sédentaires survivants des maladies qu’ils avaient contractées.

    • Patatras ! La privatisation d’ADP est suspendue en regard aux conditions défavorables du « Marché » liées à l’épidémie de coronavirus nous fait savoir le gouvernement par la voix de son inénarrable porte-parole Sibeth Ndiaye.
      (Je devrais bien avoir une bouteille de crémant dans un recoin de ma bicoque. Oui je sais, j’ai des joies simples).

    • Revenons un peu à la situation des « places boursières » pour commencer, crise surjouée par les médias et renforcée par quelques divergences dans la stratégie à adopter au sein de l’OPEP pour maintenir à un niveau « acceptable » les cours du baril de brut. Or il apparaîtrait que :
      a) le chahut sur les marchés des actions et les jeux de montagnes russes dans la cotation du #brent_crude_oil ne menaceraient pas plus que ça le « système ».
      b) ce qui surtout pourrait entraîner une crise dite « systémique », ce sont les défauts de paiement liés au #leverage (ou « effet de levier »), c’est à dire sur des créances accordées par des organismes douteux à des banques afin de faciliter pour ces dernières des investissements grassement rémunérés grâce à ces mêmes effets de levier.

      Et apparemment, de ce côté là, ça craint un maximum, d’autant plus que les banques et les institutions qui seraient censées les réguler n’ont pas « retiendu » les leçons de la crise dite des « subprimes » en 2007-2008. Explications techniques ici même :

      https://blog.mondediplo.net/coronakrach

      Vous avez dit « systémique » ?

      Une crise financière ne devient réellement sérieuse que lorsqu’elle gagne les marchés de taux, les marchés de la dette (qu’on appelle aussi, à tort mais de manière parlante, les marchés de gros du crédit (1)), où elle initie une vague de défauts en chaîne qui remonte immanquablement aux banques — puisqu’elles sont les principales créancières. Là, on peut commencer à paniquer.

      Où l’on en revient fatalement à reparler du financement des #fonds_de_pension :

      Là-dessus, l’aberration des taux zéro (ou négatifs), ajoute au charme général de la situation : car les taux zéros sont la condition du soutien à bout de bras des marchés financiers… mais ne laissent, du coup, aux investisseurs que des rendements misérables — or on veut être soutenu et faire son beurre : on est fond de pension, on doit servir des retraites capitalisées, et tout ce qu’on trouve autour, c’est du 1 %, comment on fait ? Eh bien on fait comme d’habitude : l’acrobate. Ici l’acrobatie consiste d’une part à aller chercher les titres risqués (ceux qui offrent les plus hauts rendements), et d’autre part à pratiquer plus intensivement la leviérisation, équivalent des stéroïdes pour la rentabilité financière (voir l’encadré en fin de texte).

      Avec le spectre de la mondialisation qui fait rien qu’à rôder autour de « l’économie réelle » en provoquant des "crises de « liquidité » qui, elles feront rien qu’à se propager :

      Il est vrai que, question suite des événements, le gosse se présente par le siège. Car les tensions de liquidités vont apparaître dans tous les coins : pas seulement les agents exposés de la finance, mais aussi (surtout ?) ceux de l’économie réelle, et à tous ses étages. Celui de l’activité de proximité évidemment, commerces, PME, mais aussi l’étage « haut » de l’échange international. Où la mondialisation, en quatre décennies, a consisté en un immense processus de restructuration de la division internationale du travail, avec redistribution géographique des spécialisations et des activités, et repolarisations régionales — ainsi de la Chine, devenue sous-traitant industriel mondial. Mais précisément : si le sous-traitant est en carafe ? Les donneurs d’ordre restent avec leurs ordres sur les bras — des dépenses engagées mais rien à vendre à la fin. Par le jeu des répercussions de proche en proche, le potentiel de désorganisation de l’activité mondiale est considérable.

      Tout cela resterait lié au timing hasardeux concernant la durée de l’épidémie :

      Si l’épidémie a le bon goût de ne pas trop durer et de serrer un peu dans le temps son échelonnement géographique, ça peut passer sans trop de casse.
      Mais ça peut aussi ne pas. Car si le choc en lui-même est théoriquement absorbable, il survient sur une structure financière globale très dégradée et déjà structurellement instable. Nul ne connaît la carte des engagements des banques, et nul ne peut exclure qu’il ne s’en trouve certaines en des points du treillis où viennent se cumuler des défauts de toutes sortes (spéculateurs leviérisés dans les marchés spéculatifs, agents de l’économie réelle) qui les mettront bientôt en situation d’illiquidité.

      Scénario apocalyptique probable (selon l’auteur) :

      Jusqu’à présent cependant, les crises financières se présentaient comme des événements propres à leur sphère seulement — la sphère des marchés, des banques, etc. Or la situation présente offre ce caractère remarquable, et inédit, que la crise financière y est, non pas « isolée », mais comme la métonymie d’une multitude de crises sectorielles arrivant à synchronisation : les crises du néolibéralisme, en cours de fusion-totalisation ; l’ensemble de la construction au bord du syndrome chinois. L’hôpital, l’école, la recherche : tout comme à propos de la finance, on peut dire que le virus est le choc de trop survenant sur des institutions tellement démolies — par le néolibéralisme — qu’un supplément de tension les menace d’effondrement. S’il y a coronakrach, il ne s’agira pas « simplement » de krach financier : mais de krach général : tout était déjà au bord de craquer, tout va craquer pour de bon.

      Avec comme précurseur la santé publique et son maillon faible, l’hôpital :

      La désorganisation est totale, la rationalité néomanagériale à son sommet d’irrationalité, tout a été méthodiquement détruit. Comme l’explique une tribune récemment parue, le bed management dont s’enorgueillissait Agnès Buzyn il y a peu encore, qui soumet l’organisation au seul critère des flux tendus et du zéro-lit-libre — comme une entreprise lean recherche le zéro-stock, puisqu’il est de soi que gérer des flux de malades (les malades sont des particules de flux) ou de pièces détachées, c’est idem —, le bed management, donc, fait connaître toutes ses vertus : lean mais incapable de reprendre le moindre choc de charge.

      mais aussi les secteurs de la recherche et de l’éducation :

      Conclusion : c’est la secousse finale :

      C’est l’état de démolition générale qui a installé depuis longtemps les conditions du krach général. On attendait juste la secousse, la voilà. Sans doute, comme à son habitude, la finance se distinguera-t-elle dans l’ampleur des destructions. Mais cette fois elle pourrait ne pas tomber seule, et l’ensemble fera alors un joli spectacle. Entre le scandale des candidats à la réa recalés faute de respirateur, et celui d’un nouveau sauvetage des banques à douze ans d’intervalle, la population ne manquera pas d’occasions de méditer sur les bienfaits de quatre décennies néolibérales. Et sur ses bienfaiteurs aussi.

      Du « Grand » Lordon où quand le « Maître » revient à son cœur de métier, à savoir la « phynance » ... sauf que la pompe est en maintenance et qu’on manque de pièces détachées.

      Mais en attendant, le « Maître » en profite sournoisement pour nous vendre du rêve :

      Ici on pense immanquablement à La guerre des mondes où de terribles puissances extraterrestres mettent l’humanité et la planète à sac, résistent aux armes les plus sophistiquées, mais sont vaincues sans crier gare par d’infimes créatures : microbes et virus précisément. Se peut-il que le coronavirus, son pouvoir accusateur, son potentiel de scandale, soit l’agent inattendu de la chute du monstre ? Coronakrach, le krach couronné, le roi des krachs, pourrait-il être d’une généralité qui étende son pouvoir de destruction jusqu’à emporter les destructeurs ?

      (Game over ...)

    • Merci @sinehebdo pour l’ambiance musicale. Entre la lugubre et très mélodramatique scansion de Alvi Ananta et le très groovy « My Corona », mon cœur n’a pas balancé très longtemps ... Ay ! Corona !

      Tiens sur le vif :
      J’étais juste en train de parler avec Madame Sombre :
      (Elle) : Moi, perso, je ne crains pas l’épidémie. T’as peur toi ?
      (Moi) : Ce qui m’inquiète le plus dans cette histoire, ce sont les réactions de #panique au sein du troupeau. Panique entretenue par celles et ceux qui sont censé·es garder la tête froide.

    • Alors que Madame était bien calée devant le 20 h, je l’entends s’exclamer :
      -- Hein ? Il vont fermer les écoles à partir de lundi !!!
      (Moi) : Stay calm, sweetie ...

      Mais malgré cela je ne pus m’empêcher de repenser à ce truc que j’avais lu vite fait dans l’après-midi :

      Séquence « fact-checking » :

      https://www.liberation.fr/checknews/2020/03/12/coronavirus-la-courbe-des-cas-en-france-suit-elle-vraiment-celle-de-l-ita

      Bon, je n’en ai pas encore parlé à Madame. Je devrais ? ...

    • @antonin1 Ah ! Ouiii ! c’est très sautillant !

      https://www.youtube.com/watch?v=p5BDUVljWEc

      (Par contre, le petit bandeau du gouvernement français qui s’affiche juste dessous, ça gâche un peu ; je devrais p’têt « délocaliser » mon adresse IP).

      lagu yang lagi viral.
      sebenarnya lagu itu adalah karya seni.
      seni bagi yang suka musik.
      ya silahkan dinikmati.
      karena seni itu kreasi yang istimewa.

      Sont-elles/ils toujours d’humeur aussi primesautière là-bas ?

    • Merci pour le dangdut, @sombre ! (J’avais cru que la trad était ton copier-coller.)
      #medsos
      J’ai lu je sais plus où que Facebook n’avait jamais pris des mesures sérieuses contre des problèmes que pose sa plateforme au bien commun sauf dans ce cas avec le coronavirus. Les autres GAFA aussi. Chaque recherche Google, merde sur YouTube ou sur FB est encadrée par la publi d’infos d’intérêt public sur la maladie.

    • @antonin1 : rapport à la traduction, comme j’ai un vieux cerveau lent, j’avais oublié que un texte en langue étrangère encadré dans une citation était automatiquement redirigé vers un outil de traduction automatique (GoogleTrad en l’occurence). Donc j’ai édité le post et effacé mon copier-coller (issu de GoogleTrad justement) pour ne pas surcharger.

    • https://www.pri.org/stories/2020-03-06/die-bacteria-die-mexican-nurses-croon-hand-washing-psa-video

      Three nurses in Mexico’s southern state of Oaxaca have unintentionally become heroes in the global fight against the coronavirus, thanks to a video they made on the correct way to wash one’s hands.

      Pas trouvé les paroles de la chanson mais quelques eporession utiles si vous avez (encore) la possibilité de voyager dans des pays hispanophones :

      El cocinero tiene el terrible hábito de olvidar lavarse las manos.

      Tal vez el doctor quiera lavarse las manos.

      La gente encuentra estas situaciones moralmente repugnante si se les ha recordado que se laven las manos.

      Le he dicho que primero se lave las manos.

      Sí, apuesto a que nuestro asesino trató de lavarse las manos.

      Todo el mundo a lavarse las manos.

      Nadie puede lavarse las manos ante semejante tragedia.

      Una medida higiénica que me parece particularmente importante es lavarse las manos.

      A algunos participantes incluso les hicimos rellenar cuestionarios al lado de un letrero que les recordaba que debían lavarse las manos.

      El UNICEF compró y distribuyó 44.000 juegos de baldes y jabón para que la gente pudiera lavarse las manos.

      ¡Que todo el mundo se lave las manos!

      Salió del letrinas sin lavarse las manos.

      Actualmente tanto la escuela como la comunidad tienen un suministro suficiente de agua para beber, lavarse las manos, cocinar y limpiar.

      Lávese siempre las manos antes de manipular alimentos.

      El lavabo tiene reservas de jabón y toallas limpias.

      Y lo más importante, antes y después debes usar el líquido desinfectante.

      Si el personal no se lava las manos, es fácil que se propague una infección.

      Solamente lavarse las manos puede reducir hasta en un 40% las enfermedades diarreicas mortales.

      etc.

    • Suite du message posté par moi-même et pour corroborer ce que disait @sinehebdo ci-avant :
      https://seenthis.net/messages/828630#message829733
      https://seenthis.net/messages/828630#message830337

      https://www.pri.org/stories/2020-03-12/ghost-flights-dwindle-coronavirus-massive-catastrophe-airlines

      ‘Ghost’ flights dwindle, but coronavirus a ‘massive catastrophe’ for airlines

      As the coronavirus pandemic sharply curbs travel, the aviation industry is facing the “worst crisis” since 9/11.
      (The World March 12, 2020 · 5:45 PM EDT)

    • Point sur la situation : devant l’avalanche de conneries suscitées par la brutalité macronienne, ne pas céder à la panique et penser à prioriser quelques protocoles de base.
      En premier lieu :
      – téléphoner à ma descendance pour prendre de leur nouvelles et leur demander comment elles/ ils vont s’organiser avec leur propre descendance.

      En deuxième intention :
      – faire une grille de loto avec les numéros suivants :

      3 - 15 - 22 - 9 - 4 -19

      (Pour le complémentaire, j’hésite encore. Une idée, « les gens » ?)

    • Complément d’info sur la chanson réalisée par des soignantes du HRAE d’Oaxaca :

      https://www.radioformula.com.mx/vida-y-estilo/20200228/enfermeras-del-imss-bailan-cumbia-del-lavado-de-manos-coronavirus-v

      Si los mexicanos poseen una peculiar característica es su humor y la forma en la que se anteponen a la adversidad; así este gran baile de un grupo de enfermeras.

      Se trata de la cumbia del lavado de manos con la que buscan crear conciencia entre la sociedad para prevenir contagios y enfermedades.

      ¿Pero, alguien tiene la letra de esa canción?

    • pour @sombre

      ¡Ey!

      Ahora les voy á enseñar
      cuando lavarse las manos
      todo cinco momentos
      podras una vida salvar

      ¡Ey!

      Antes de tocar al paciente
      en una tarea séptica
      o tener contacto (?)
      con fluido corporal

      ¿Y como se lavan las manos?
      Las manos se lavan así
      Así, así (6 x)

      ¡Muere bacteria, muere! (2 x 2x)

      ¡Ey!

      Despues de tocar al paciente
      Y (… ?) el torno
      aun con el uso de guantes
      así haras (?) calidad

      ¡Ey!

      En cuarenta, sesenta secundos
      debes las manos lavar
      ese el tiempo correcto
      y así una infección evitaras

      ¿Y como se lavan las manos?
      Las manos se lavan así
      Así, así (6 x)

      ¡Muere bacteria, muere! (2 x 2x)

      Ahora tus manos estan seguras

    • à Cajamarca, Pérou :
      (il me manque 2, 3 trucs…)

      ay corona, coronita
      ya llegaste á mi Perú
      ¿que sera de mi, mi vida?
      seguro, lo llevas tú

      empezaste en la China
      luego llegaste al Japon
      regresaste por España
      hoy estas en mi Perú

      ahora que ha llegado
      quiero que me escuches tú
      llevate á los forasteros
      deja libre á mi Perú

      escuchen al Presidente
      confien en el salúd
      mañana sacas tu cita
      y al año te atiendes tú

      mejor lavarte las manos
      eso es la mejor opción
      porque el coronavirus
      después te lleva al pensión (?)

    • ¡Mil gracias @simplicissimus !

      J’ai craint un moment que la « parodia » péruvienne comporte quelque relent de machisme sur fond de vocabulaire graveleux mais apparemment, non. Cependant, on notera tout de même un ton nationaliste qui, hélas, ne doit pas nous surprendre plus que ça : la « bestiole » fera des ravages bien au-delà des corps physiologiques, je le crains. Les « murs », de quelque nature soient-ils, seront les seuls « œuvres » humaines qui ne s’effondreront pas.

    • #complot (théories du)

      Alors, voilà : ça manquait sur ce fil de discussion qui est l’occasion, pour moi, je le rappelle, de prétendre au titre de "fil de discussion le plus trash" sur Seenthis (Puissiez-vous un jour me le pardonner). Je sais pas vous, ou alors c’est que je fréquente pas les "bons" endroits, mais je trouve que ça manque de frissons et que le gros chaudron à merdasse a du mal à monter en température rapport à la cagade qui ne va pas manquer d’advenir. Serions-nous enfin devenus raisonnables ? Enfin quand je dis « nous », j’exfiltre bien sûr le « nous « des « sachants » du conglomérat de tous les « les autres » car l’enfer, tout ça, enfin vous voyez …

      Donc on trouve bien deux trois trucs sur le sujet ici :
      https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200312_01455832/ces-theories-du-complot-qui-accompagnent-le-coronavirus

      ou là : https://www.rts.ch/play/radio/medialogues/audio/coronavirus-des-theories-du-complot-aux-enjeux-politiques?id=11041922
      avec en toile de fond les vilains autocrates chinois qui n’auraient pas encore vraiment remisé au musée des erreurs leurs tenues crasseuses de gardes rouges rageux ainsi que leurs vilaines manières de dictateurs du prolétariat et qui feraient rien qu’à surveiller et terroriser leurs populations, populations qui ne demandent au demeurant qu’à vivre une vie paisible et inondée de marchandises qui leur rendront la vie plus facile matériellement j’entends, car pour le reste, il leur faudra en passer par des stages de développement personnel (payants) ou faire des tas « d’activités » enrichissantes sur le plan personnel (toujours, hein, faut pas exagérer non plus) pour s’auto-débriefer un peu le beignet. Un peu comme « chez nous » quoi, en fait.

      Le petit dernier de ces récits dont le seul but est de flatter notre fibre démocratique et euratlantiste un peu technolâtre étant celui que nous a livré le Huff’ Post :

      https://www.huffingtonpost.fr/entry/officiel-chine-coronavirus-wuhan-etats-unis_fr_5e6b2c73c5b6dda30fc681

      où ce serait soit-disant la CIA ou l’armée américaine, on s’y perd à la longue, qui « aurait apporté le virus à Wuhan ». En témoignerait « une vidéo du directeur des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) déclarant devant le Congrès que certains Américains que l’on croyait morts de la grippe saisonnière avaient été trouvés porteurs après leur décès du nouveau coronavirus ». Plus loin dans l’article, on voit se pointer une « délégation américaine aux Jeux mondiaux militaires, une compétition omnisports disputée en octobre à Wuhan, et qui aurait pu apporter le virus en Chine ». Et comme le secrétaire d’état américain Mike Pompeo avait direct appelé la bestiole le « virus de Wuhan » et bien figurez-vous que Zhao Lijian, porte parole du ministère chinois des affaires étrangères, il l’a eu grave mauvaise. Et pour passer ses nerfs, ou pour complaire à sa hiérarchie ou même les deux à la fois, il a inventé de toute pièce cette pauvre histoire à faire dormir debout le yéti de Tintin au Tibet « himself ».
      Mais patience. La Chine n’est jamais à court de théories du complot. Enfin quand je dis « la Chine », je devrais plutôt dire ceux qui glosent sur la Chine ou mieux : ceux qui mettent en scène des Chinois, en l’occurrence un haut responsable des services secrets chinois (carrément) tout nimbé qu’il est de l’aura des martyrs et qui n’a rien d’autre à foutre que de sacrifier sa vie, non sans compromettre l’intégrité physique de sa propre famille, pour qu’enfin éclate la vérité sur cette vilaine affaire même si il doit passer à « l’ennemi » qui l’accueillera, on s’en doute, magnanimement dans un quelconque paradis démocratique ou fiscal ou les deux à la fois si toutefois le gonze arrive à s’extirper de la béchamel verdâtre où il s’est mis tout seul comme un gros benêt en se prenant pour Batman vs le Joker, car n’est pas lanceur d’alerte qui veut surtout au pays de la révolution prolétarienne en mode dictature, hein ? . Hé oui, on a tous besoin de martyrs et de protocoles sacrificiels pour croire en un monde meilleur, ici bas ou dans l’au-delà. Et là on tient une vraie pointure. Le récit que je vais vous livrer, je l’ai chopé sur une page Fesse-Bouc. Oui, encore eux .. Faut dire que leurs softwares de compète sont taillés pour les courses en haute-mer sur les cyber-océans déchaînés et que, de plus, leurs concepteurs ont bravé bien des tempêtes pour continuer à nous faire la nique en surfant et rebondissant insolemment sur les vagues du scandale, tout ça au nez et à la barbe des législateurs européens qui n’ont toujours pas compris qu’il se la jouaient petit bras par rapport à de tels vaisseaux de guerre, armes de destruction massive de l’esprit critique voire de l’esprit tout court, survitaminées aux algorithmes de la mort qui tue et dont les concepteurs ont été depuis leur plus tendre jeunesse biberonnés aux capitaux d’origines douteuses.

      Donc, voici la chose : un récit aux procédés narratifs que n’aurait pas renié Howard Philip Lovecraft (himself), récit pour lequel l’auteur ou les auteurs ont dû réellement se faire plèz’ pour nous concocter un tel délire. Je sais pas trop à quoi ils carburaient pour nous échafauder un tel scénario d’épouvante mais ça devait être de la bonne et j’espère pour eux qu’ils n’ont pas laissé une trop grosse ardoise auprès de leurs fournisseurs.

      Ceci dit, vous seriez mal avisé·es de croire que je roule pour les mandarins de la dictature du prolétariat : non, non, ce sont les mêmes pourritures que « chez nous ». Il n’y a que la coupe du costume qui change. Par contre quand je lis ou j’entends tous ces éditocrates et autres médiacrates débiner « les Chinois », je me dis qu’ils feraient bien de se la mettre en veilleuse : sans les prolétaires chinois qui font rien qu’à se laisser exploiter parce qu’ils ont juste envie de faire comme « chez nous », toutes ces petites crapules qui ont la menteuse si bien pendue, et ben, y vont bientôt pleurer leur mère quand y pourront plus se payer le dernier aille-faune vu que, dans quelques semaines, et bien y en aura plus dans les magasins. Et ce sera bien fait pour leurs sales petites gueules de raie (publique). Bon assez causé et bonne lecture ! Ah oui, j’oubliais, c’est en anglais. So sorry si je fais encore tricoter les algorithmes des cyber-vaisseaux de guerre sus-mentionnés et qui naviguent de surcroît sous de multiples pavillons pour faire croire à la concurrence libre et non-faussée du monde merveilleux de l’Indépassable Marché. Mais bon, y aurait pas fallu le laisser faire, le Marché ...

    • JUST IN: SECRET BEHIND THE CORONAVIRUS LEAKED.
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      I am a senior Chinese military intelligence officer and I know the truth about the coronavirus outbreak. It is far worse than the media are telling you.
      I am a Chinese citizen in Wuhan who occupies — or perhaps occupied — a high-ranking position in military intelligence. I am also a member of the Chinese Communist Party. As a senior official near the top of the Party, I have access to a great deal of classified information and I have been involved in many top secret government projects. I have a doctorate from a leading university in a western country, which is why I am able to write my account in English.

      t will not surprise you to hear that if my identity were to be revealed, my life would be in grave danger, as would those of my wife and son. I ask you to respect the fact that I have stripped out of this account all facts that would make it easy to identify me.
      By now you will be familiar with the recent outbreak of 2019-nCoV, also known as NCP, or simply “coronavirus”. You will have heard that it originated in Wuhan, an industrial city in China, and that it came from an animal — most likely a bat or a pangolin — that was sold in a wild animal market. You will have been told that it is an influenza-like illness that can in severe cases cause pneumonia, respiratory failure and death. Finally, you may have heard that although the disease is highly infectious, it is dangerous only to the elderly or to those who have a compromised immune system. The official lethality rate is approximately 2% or so.
      All of that is a bunch of lies concocted by the Chinese state with the tacit support of the U.S. deep state and its friends in the European Union, Russia and Australia, and spread by the docile media in all of those countries.
      Let me start by telling you that the world does not operate the way you think it does. Although countries like the US and China vie for global dominance, that competition is restricted to certain limited areas. In most ways, the two countries are more interested in cooperation so that they can stop other competing countries from gaining more power. They also have a shared interest in keeping real power out of the hands of their “ordinary” citizens. To this end, they have many different mechanisms by which they control the overwhelming majority of their media outlets. The Americans in particular have perfected the art of creating made-up “divisions” between their two main parties which are designed to hide the fact that both serve the same masters.
      These same nations also posses technology that is far more advanced than you can imagine and which is kept carefully hidden from public view. This includes advanced artificial intelligence capable of undermining and deciding any election in the world; biological and chemical agents that can manipulate and control the thinking patterns and behaviours of citizens to terrifying degrees; highly sophisticated manipulation techniques using hypnotic practices entirely unknown to the public; and other things that I will not go into now. My point is that the great nations do not compete so much as work together. Their principal goal is to shield the true workings of the world from the “uninitiated” public.
      Just to give you one example, there aren’t actually any nuclear weapons anywhere in the world. The U.S. and the Soviet Union scrapped them all in the 1970s, as did their client states. Everyone realised that those weapons could not be used without destroying the whole world, so there was no need for them; but by pretending that they still had them, the big players were able to keep the non-nuclear powers in line.
      Let me return to the virus.
      Last year, large-scale anti-government protests erupted in Hong Kong. The Standing Committee of the Chinese Communist Party considered these to be a grave threat to the integrity and stability of the motherland. The U.S. government and the EU both knew that the Chinese were secretly working on a biological agent that was supposed to make the protesters docile and obedient. Without going into detail, I worked on that project. We tried to develop a sort of spray that could be dispersed from helicopters or drones and that would lead to mental retardation and behavioural change.
      Naturally, as Hong Kong is one of the most open and international cities in the world, the Party decided that it was too risky to release the agent in Hong Kong without first testing it. For this, it needed a great number of human guinea pigs. Two groups were identified for this.
      First, we rounded up a large number of so-called “islamic radicals” in Xinjiang Province and took them to what we called “training camps”. We had already been using these camps for human experimentation for several years, but the Hong Kong protests meant that we redoubled our efforts. We exposed the inmates to various “alpha” experimental agents. As these were odourless and invisible, the subjects were not aware that they were taking part in medical trials. The resulting high rates of cancer, premature dementia, suicidal depression and death by organ failure could easily be suppressed, as the camps are located in very remote parts of our motherland.
      Once the initial experiments had yielded a “beta” agent, it was transported to Hubei Province, where it was deployed in a special military testing facility outside the city of Wuhan. This was not even a particularly well-kept secret: the existence of this facility has been reported in international news. Even the fact that it is located close to the wild animal market is a known fact.
      By then our President had already introduced a “social credit” system that allowed us to identify disloyal, counter-revolutionary and bourgeois elements in our society. Using the social credit scores — which are taken from online activity, electronic shopping behaviour and reports from informers in civil society — we selected some of the worst offenders. These included human rights lawyers and activists, Christians, homosexuals, artists, intellectuals, people who speak foreign languages, and other undesirables.
      Once these troublemakers had been collected and placed in the testing facility, we exposed them to the Agent, which is biochemical in nature and spread in an invisible aerosol, akin to certain viruses. Initial results were encouraging, as we saw significant cognitive decline and reduction in higher mental processing facilities. Essentially, our undesirables were becoming mildly mentally disabled, which is precisely the effect we wanted to produce in order to pacify the restive population of Hong Kong.
      Unfortunately, it quickly became apparent that the Agent also had other effects. About one week after the retardation set in, our subjects developed major anxiety and panic attacks. Eventually they developed symptoms akin to those of paranoid schizophrenics. At that point, their bodies rapidly deteriorated. They developed massive internal bleeding; the walls of their arteries dissolved; they bled out of their eyes and orifices, and their tissue disintegrated.
      To put it in a more direct Western manner, they started to melt.
      Death usually occurred through multiple organ failure. This was preceded by at least five days of severe agony which could not be alleviated by painkillers. It was at this time that I first violated our protocol: one subject, an elderly lady who had published defamatory cartoons of our President, begged me for death with such insistence that I took pity and shot her. I was reprimanded, but fortunately the complaint was dropped when I agreed to reimburse the cost of the bullet. I swore to myself never again to show such unnecessary emotion.
      We decided that our Agent was unusable. It was far too destructive for our purposes. We wanted the population of Hong Kong to submit to us; we did not want to exterminate it.
      Naturally, our American friends had by then taken an interest in our work and asked us for a sample for their own research and testing purposes. They hinted that they wished to use it to resolve certain difficulties in Venezuela. Normally we would have agreed, as we maintain friendly relations with the CIA, but given the extremely toxic nature of the Agent, we declined.
      This, as it turned out, was a grave mistake. The CIA was convinced that we had developed something very powerful and wanted to keep it to ourselves. They offered a great deal of money to one of our researchers. Foolishly, he agreed to sell them a specimen. We found out just in time for the handover and tried to stop it from happening. In the ensuing shoot-out — don’t bother to look for it in the news, it was never reported anywhere — several dozen people were killed.
      More importantly, however, the Agent escaped.
      The shoot-out took place at the wild animal market which has been reported as the location of the “animal to human” transmission that started the outbreak. But of course there was no such transmission; it was just the location where the CIA was supposed to receive the sealed vial containing the Agent. The vial shattered when it was dropped by the traitor who had agreed to sell it to the Americans.
      By now I understand you will be sceptical. If I really am who I say I am, why would I be sharing this information on the internet? Let me assure you that I am no friend of the Western system of governance. I love my motherland and I am loyal to the Communist Party. It has lifted hundreds of millions of my compatriots out of squalor and poverty. However, I am also a human being and I have a conscience.
      Most importantly, I have a wife and a son.
      Once we realised that the Agent had escaped and would start to spread, we swiftly put all of Wuhan into lockdown. I was one of those tasked to manage the fallout of the contamination. Of course we could not keep such a huge undertaking secret, so we decided to order our state media to report that a “coronavirus” had broken out in Wuhan.
      In reality, of course, there is no “coronavirus”. It was all made up.
      It was one of my colleagues who came up with the genius idea of pretending that people with the common flu suffered from the coronavirus. This allowed us to hide the true nature of the disease. Let me explain.
      It is currently flu season in China. When we realised that we could no longer control the spread of the Agent, we sent our men to all the hospitals and instructed all doctors to diagnose every case of the common flu as “coronavirus”. We came up with a new name — 2019-nCoV — and handed out “factsheets” that described a made-up illness.
      The result of this decision was that tens of thousands of individuals who were simply suffering from a cold or flu were now diagnosed as having a mysterious coronavirus that, although infectious, was not often lethal. While this frightened the public, it allowed us to push the narrative that the disease was not that deadly; it also gave us time to prepare for the catastrophe that was sure to come by imposing a lockdown on Wuhan and other cities in Hubei Province.
      You have not heard this in the news — and given the size of Wuhan, with its population of 11 million, it is not known even to many of the residents — but within days thousands upon thousands were infected and before long they suffered the agonising deaths that I have already described. Within a week, there were so many corpses that we did not know what to do with them, so we ordered the surviving social credit prisoners to drive the bodies into the countryside and bury them in mass graves. But it was very difficult to keep this activity secret, and we could not even keep up as there were so many corpses. We planted a story that five million residents had “fled” Wuhan. In reality, of course, many of those people had died from the Agent.
      I was working around the clock helping to orchestrate this cover-up. When I think back to my actions now, I feel great shame. At the time I still believed that I was fighting for my motherland and that the rule of the Party was right and just. But deep down, I had already begun to have doubts.
      My faith in the Party was shaken even more deeply when I learnt what had happened to Dr Li Wenliang. He was one of the few doctors who refused falsely to diagnose flu patients with the “coronavirus”. As a punishment, he was sent to help transport dead bodies to mass graves. The expectation was that he would be infected with the Agent and die an agonising death, but to our great surprise, he did not contract the illness.
      You have of course read that he died of “coronavirus”. You have been misinformed. A sergeant of the People’s Armed Police injected him with a mixture of heroin and mercury that caused his lungs to deflate.
      When I found out about this I became unsure whether or not I was doing the right thing. While I believe that it is appropriate for a government to rule with a severe hand, I do not think that it was right to kill Dr Li. He was a compassionate and kind man and he cared about his patients; how can our motherland not benefit from having such a doctor?
      I shared my concerns with my wife, but she convinced me that I should not say anything to my superiors. She said that it was too dangerous; that they valued loyalty above everything else; and that I would only find trouble if I admitted to my doubts about their practices. She also pointed out that we benefited from priority medical treatment. As senior officials, we received regular supplies of the highly-sophisticated hazmat masks that are the only known technology that can prevent infection. She implored me to think of our son, who is still small. If I spoke out and were caught, our lives would be at risk.
      Around the same time, it became clear that the Agent was entirely beyond our control. It was spreading like wildfire throughout Hubei Province and beyond, infecting tens of millions and causing them all to die.
      I understand that what I just said is difficult to believe, because you have been told that there have been only about 50,000 infections, and far fewer deaths. But these are the influenza infections that have been falsely passed off as the non-existent “coronavirus”. The Agent is far, far more contagious than that, and its fatality rate, unlike the “coronavirus”, is not 2%.
      No, its fatality rate is 100%. Nobody recovers from it. Everybody who contracts it dies.
      And a lot of people are contracting it.
      Hubei Province lies in ruins. The various travel restrictions and lockdowns that have been imposed were not created to stop the spread of the Agent — none of them can stop it, not embargoes, not face masks or hand sanitiser — but to stop the survivors from seeing the catastrophe with their own eyes.
      I am part of the greatest cover-up in human history: the hiding of the deaths of tens of millions. Very soon, Hubei Province will be no more than a giant mortuary, and the truth will come out.
      For me, the turning point came when the Party told yet another lie, and that lie was too dreadful even for me to accept. You may have heard that China built a new hospital, called Huoshenshan Hospital, in Wuhan, in order to provide additional quarantine and isolation facilities for infected patients. You may have heard that they built it in only ten days.
      That too is a lie.
      Sure, they did build something in six days. But it was not a hospital. The true nature of the building was top secret. Initially, I was naive enough to believe that the Party was demonstrating its compassion and care for the people. But then my superiors sent me to Huoshenshan. I was shown around the installation by a military police officer called Corporal Meng (this is not his real name). It was there that I saw the truth.
      As I have mentioned, the only way to protect oneself from the Agent is by wearing a special protective mask that is entirely unlike those available commercially. Even medical professionals do not have access to it. It is available only to biomedical warfare researchers and it contains extremely advanced technology.
      These masks need to be kept at a particular temperature to offer full protection, and lose their effectiveness very quickly. As I have also already said, one of the benefits of my position was that both my family and I had access to regular supplies, which is why were safe when compared to civilians, doctors and even lower-level government officials, all of whom wore utterly ineffective surgical masks in the misguided belief that they would protect them.
      And so, wearing this special equipment, I went to Huoshenshan with Corporal Meng.
      Whatever you want to call that place, it is not a hospital. Sure, the entrance looks like a hospital and in the ward at the front of the complex, there are what appear to be normal medical beds. There, thousands of infected patients lie, all of them in the early stages of the disease. I walked along those long, white corridors next to Corporal Meng, his angular face dispassionate in his military fatigues, and saw hundreds upon hundreds of identical hospital beds on which squirmed the terrified and diseased inhabitants of Wuhan. Their cries and pleas haunt me in the long nights in which I now am unable to sleep.
      But this was merely the beginning. Eventually the Corporal took me to the rear of this front section. There, locked metal gates led to what he called the “middle section”. The patients in the front are unaware of its existence. It is there that the more advanced cases are kept, in what most closely resembles a mental asylum.
      Immediately upon entering this part of Huoshenshan I was struck by the dim lighting and stench of vomit and human waste. Here the unfortunates roamed freely, their minds gradually disintegrating in endless panic attacks and psychotic episodes. Here too there were no more doctors, merely gorilla-faced men in black uniforms who belonged to some secret branch of the military police I had never heard of.
      They appeared to have been selected for their cruelty, for they beat and degraded the patients in the most sadistic manner. Many of the inmates had regressed to childlike states and lay on the floor weeping like infants and begging for compassion that they did not receive. There was cruel pleasure in the eyes of these thugs as they brutalised the unfortunates. They beat them with batons, sprayed pepper spray into their eyes and kicked them with their steel-capped boots. As I was from military intelligence, the guards did not even attempt to hide their activities. They even invited me to join; in every way, they treated me as one of them.
      Yes, one of them. I stood in the grey staff bathroom of Huoshenshan and looked into a cheap mirror and asked myself — is this really what you are? Are you really like them?
      But the violence was not merely an expression of sadism, for the poor inmates were not there to be cared for.
      They were there to work.
      There was one more set of doors, and beyond them lay what the Corporal called the “Core”. And it was there that I saw it — piles and piles of dead bodies, stacked on top of one another all the way to the ceiling. There were men, women and children, elderlies and toddlers, rich and poor, beautiful and misshapen, proud and humble.
      They were all of them dead. Our Agent made no distinction between any of them.
      I gasped when the Corporal led me to the Core. I cannot count how many there were, but it was many, many thousands. And in the midst of the piles of corpses was a kind of path, and I heard a roaring sound in the distance. The miserable patients from the middle section picked up the dead and carried and dragged them away into the dark, even as the guards beat them with truncheons.
      It took me a little while before I grasped what was happening. I simply could not believe what lay at the end of that path in the Core.
      It was an enormous furnace, with great fires roaring within.
      One by one, their minds destroyed and their bodies twisted, the dying men and women carried the corpses to the furnace and cast them inside in a doomed attempt to hide the dreadful truth. I saw several of them collapse from exhaustion only for their lifeless bodies to be added to the mountains of corpses on both sides. In a seemingly endless line they went, their emaciated bodies clad in grey overalls, their backs bent under the weight of their dreadful cargo. Many howled and groaned in terror and their voices joined in a sorrowful cacophony that lingered over the roar of the fires.
      In deep shock, I stared at the boundless horror before me. Beside me stood Corporal Meng, his freshly-shaved face as emotionless as before. When I turned to face him, he looked at me. His mouth smiled, but his eyes did not.
      “We use the energy to operate Huoshenshan,” he said. “We save the state considerable resources in this way. And look,” — he waved at the gallery of the dead — “there are so many of them here. You could almost describe it as renewable energy.” He laughed and waved his hand in a strangely camp gesture.
      I stood speechless and stared at the infernal scenes before me. Men in black uniforms screamed like daemons at the wretches who were disposing of the corpses for them. They stripped the dead of anything that had value — jewellery, cash, expensive clothing — and tossed these items onto an enormous pile next to the furnace. When I asked the Corporal what would be done with the items, they said that they would be used to pay for the “healthcare expenses” incurred by the patients’ stay in Huoshenshan.
      I vomited in the toilet. When I flushed and came out of the stall, Corporal Meng stood by the door and looked at me. His face was as blank as before, but in his eyes I thought I registered a very faint trace of contempt. You are ten years my senior, the look said, but you are soft.
      I thanked him for his service and went home.
      When I arrived, I saw that I had received hundreds of updates on the encrypted device the Party uses to communicate to insiders. The news were unimaginably grim. The State Legal and Economic Commission had allocated funds for the construction of dozens of facilities like Huoshenshan all throughout China. The Agent had spread not only to every single province of the motherland, but to most other nations in the world. Fortunately, we had agreements in place with other governments — they agreed to pretend that the infections were due to a coronavirus. They were just as worried as we were that a panic might break out in their countries. The Americans in particular were terrified that the S&P 500 might decline. This, they said, would be unacceptable in an election year, so we could count on their full support.
      Of course the World Health Organisation also helped us. For a long time, the only issue with the WHO has been that we have been locked in a contest with the Americans about who bribes them more. They released all sorts of sophisticated misinformation about having decoded the DNA of the so-called coronavirus. All this has allowed us to stave off a global panic.
      For now.
      Yet the situation was worsening with astonishing speed. I am reluctant to reveal too much on this point, as it would make it too easy for my enemies to identify me, but we quickly began to implement measures to protect our most senior leaders. If you look at the world news, you will see that Xi Jinping, our President, disappeared for approximately one week after the outbreak, before being seen again with the leader of Cambodia.
      You should know that the person who met the Cambodian leader was not President Xi. It was a body double who had, for many years, been trained to look and sound just like our President. President Xi is of course not careless enough to risk his own death. He is safely ensconced in a secret bunker underneath Zhongnanhai, the headquarters of the Party in Beijing.
      Nor was he the only leader who is in hiding. In fact, I can assure you that over half of all senior Party members are currently being imitated by trained actors who are following instructions given to them via special implants. Do you really think that our Prime Minister would risk his life by going to Wuhan?
      All of this means that our government has become utterly paralysed and the functions of the state have been taken over by the military.
      It became clear to me that our efforts were pointless. Yes, the lockdowns, travel bans and targeted assassinations of rebellious journalists allowed us to hide the true situation in Wuhan; but I knew that this would not last. Once the mass deaths begin in the rest of the world — in our estimation, this should happen within the next week or so — everyone will know the truth. It will become clear that we cannot protect ourselves from the Agent. Surgical masks, hand sanitiser, gloves — nothing can stop it. Nothing except the special hazmat masks, but those cannot be produced in anything like sufficient quantities. You, an ordinary person, will never even receive one, let alone a sufficient number to see you through the coming holocaust.
      For those of you reading this, therefore, all I can suggest is that you keep your loved ones close to you. Hug them, tell them what they mean to you. Enjoy the time you have left with them. It is not typical in Chinese culture to express one’s feelings in this way, but I have learnt the importance of such gestures.
      I promised my wife that I would show this document to her before I posted it.
      Yet I broke my word.
      I hear her weep in loud, hoarse sobs in the bedroom, and the keyboard of my laptop is wet with my own tears. Not long ago, we received results of the regular tests that are part of our “priority medical treatment”, and we learnt that my son had been infected with the Agent.
      The military police that has supplied me with the special protective mask had been giving expired and ineffective masks to my son, masks that senior officials had already worn and then discarded when they ceased to protect them. My own masks, on the other hand, had always been of the necessary quality.
      I suppose they decided that my son was of lower priority than me. I suppose my son could not help them with their cover-up.
      We had long ago decided that we would be different — we would be honest with him, always. And so when he asked us, we told him the truth. We told him that he was very sick. He asked more, and we told him he would not get better.
      He continued asking, and we told him that he would die. He is very small, but he was old enough to understand.
      His terrified wails will haunt me for the rest of my miserable days in this world.
      Let them come. Let them do with me as they will. I no longer care.

    • l’#annulation de certains « pestacles », on va pas s’en plaindre, ça c’est sûr. Sinon, je préfère de loin la version de Bo Carter (plus « roots »).
      Bon, du coup, je m’y mets aussi :

      Spéciale dédicace à Blanquer :
      https://www.youtube.com/watch?v=GH75w63VICg

      Spéciale dédicace à Cron-Cron 1er :
      https://www.youtube.com/watch?v=u0PFZekV2Ws

      Et pour nous rebecter le moral, une dernière à la morale bien douteuse et bien #trash :
      https://www.youtube.com/watch?v=zMF6m-UlU2Q

      Et un petit lien sur la page d’un bonhomme qui a bien connu « l’artiste » et qui en apprécie la « poésie rugueuse » ...
      https://musique.urbania.ca/article/jecoute-des-disques-plume-latraverse-dressed

      Pour les lyrics, j’ai trouvé cette page :
      https://genius.com/Plume-latraverse-sans-ceremonie-lyrics

      Mais si on veut écouter les « tounes » intégralement que ce soit sur l’une ou l’autre page, on tombe sur une obligation d’inscription sur Spotify ou sur un autre truc.

    • #parano #psychose #atchoum

      Je viens d’éternuer devant mon PC portable. Quelques postillons ont été projetés sur l’écran. L’antivirus a lancé une analyse du disque dur direct ...

      Sinon, je viens de m’apercevoir que j’ai fait une répétition dans une phrase du post précédent. J’ai employé deux fois le mot « moral » ou « morale ». Ça passe ou il faut que j’édite de nouveau ce post ?

      Question aux administrateur·rices de @seenthis :

      Chaque fois que je veux éditer un post un peu long, le machin me renvoie direct sur la page d’accueil sur le dernier post qui a été envoyé. Pourtant je clique bien sur le bouton <modifier>. Y a un truc que je devrais faire et que je fais pas ou que je fais mal ?

    • Message du tweet linké par @sinehebdo

      I wasn’t scared of Corona but then I watched a video about the spread and it’s got me shook but the jokes still have to run
      otherwise we’ll al be depressed and panic.

      Pareil, je lis depuis hier des articles alarmants sur les effets du virus et je commence à avoir vraiment les flubes. Mais je continue à dire des conneries. Rire dans l’adversité, c’est une thérapie d’accompagnement.

    • C’est « géant » ce qui se passe là-bas : comme si les Italiens étaient en train de dire : « Bon, vous avez vu ? On va tous crever. Et comme on sait que vous ne ferez rien pour nous, alors on chante et allez tous vous faire foutre ».

    • Salutations matinales « les gens » !

      Bon : suite aux annonces du premier Sinistre et de son bras droit ou gauche plutôt, car il était bien à sa gauche pendant l’allocution, l’éminent professeur Jérôme Salomon, directeur générale de la santé effondrée, j’ai eu comme une puissante révélation. Il était pour moi grand temps de faire pénitence et de rejoindre le troupeau des brebis qui ont fait rien qu’à s’égarer tous ces derniers temps afin de me placer sous la houlette d’un quelconque bon pasteur vaguement télé-évangéliste si ça se trouve, et donc d’embrasser la foi des #abstentionnistes_du_septième_jour. Parce que, merde, faut pas déconner, si on doit être confiné, autant aller jusqu’au bout de la démarche.
      De toute façon, il n’y avait qu’une liste dans ma commune. J’aurais été obligé de voter blanc (ou nul) et à la longue, ça lasse un peu. Et, raison la plus importante, j’avais pas franchement envie de supporter les « bolosseries » des « autorités » concernant les mesures sécuritaires lénifiantes pour ce scrutin, ni d’ailleurs de croiser le regard plus ou moins chassieux des assesseurs du bureau de vote, dont celui du maire en particulier.
      Voilà, c’est dit, je me la joue confiné « extrême » et aussi parce que j’ai un peu la trouille, je dois bien vous l’avouer piteusement.

      Un dernier conseil, mes ami·es, repentez-vous : la #fin_des_temps est proche si l’on en croit la prose « effondriste » de cet « impertinent » en mode « insolentiae » propulsé sur « la Toile » en ce #vendredi_13 dernier. Ego vos absolvo peccatores. Amen.

      https://insolentiae.com/leffondrement-et-la-sideration-ledito-de-charles-sannat

      #effondrisme #biais_cognitif #élections #trouille #numérologie

    • Angoisse fort légitime sur fond d’effondrement du système de santé voire plus et d’une gestion de crise à la ramasse.

      https://seenthis.net/messages/830768

      Il est 21h. Ne pas oublier de manger. Prendre ma température : 38,1°C. À partir de quel centigrade est-elle signe de fièvre ? Je ne sais plus. Le site officiel Ameli donne tellement d’explications que je n’y trouve pas la réponse… Au fait, quels sont les symptômes ? « similaires à [ceux] de maladies hivernales, comme la grippe, dont la fièvre, les douleurs musculaires et les maux de tête ». OK, je checke, mais comment dois-je réagir ? Aller bosser demain parce que c’est bénin ou surtout pas, pour ne contaminer personne ? Dans ce cas, comment obtenir un arrêt maladie ? Voir mon toubib demain matin ou surtout pas, pour ne pas engorger inutilement sa salle d’attente ?

      Le site du gouvernement donne un numéro spécial joignable 24/24h, qui m’oriente sèchement, sans même une question, vers le site web de l’ARS, où j’imagine naïvement qu’une discussion en ligne m’aiguillera… Que nenni : le site est en carafe. Après une heure de tentatives, il s’affiche enfin, avec un bandeau marqué « dossier coronavirus », aussi affordant que non cliquable, un gros moteur de recherche qui plouffe sur des pages qui restent blanches… Le seul truc qui colle avec mon cas est cette mention plus bas dans la page : « uniquement en cas de symptômes (fièvre, toux, difficultés respiratoires) composez le 15 », ce que je fais donc docilement, en vain… Je me rappelle alors les témoignages d’autres cherchant vainement à s’informer dernièrement, baladés comme des patates chaudes de service en service, comme notre administration sait si bien faire… C’était il y a 10 jours et ce n’est toujours pas rôdé !? Puis je me ressaisis : pourquoi appeler le 15, c’est-à-dire le service d’aide médicale d’urgence (SAMU) alors que je ne suis PAS en situation d’urgence ?

      Je zappe et appelle finalement SOS Médecins, pour demander conseil. Je me soucie moins de ma santé — je ne vais pas mal — que de réagir en citoyenne responsable. Je veux juste savoir si me rendre au boulot demain constitue un risque. On m’envoie un médecin, d’ici 3 ou 4 heures, que je passe à remanier complètement la formation prévue, au cas où je devrais l’assurer à distance, en visioconférence.
      Ne faites pas comme moi, renseignez-vous avant de vous sentir fébrile, parce que l’info se cache bien : alors que les locaux de ma boîte sont placardés d’affiches sur les gestes barrières depuis deux semaines, toujours aucune pancarte à la pharmacie en bas de chez moi et les sites officiels rament… Si bien que je me retrouve machinalement à sonder les réseaux sociaux avant de réaliser l’idiotie de mon réflexe. Le niveau d’information n’est pas à la hauteur. Anticipez, informez-vous correctement, sans attendre les premiers symptômes — « toute personne qui a de la fièvre, qui tousse et qui a des difficultés à respirer doit consulter un médecin » ; pas besoin d’emmerder le 15 d’emblée donc — et informez les autres, pour éviter les « spa le moment d’être vegan ou de faire carême, faut bouffer de la bidoche, hein ! avec quelques gouttes d’huile essentielle de ravintsara, tu risques rien » entendus aujourd’hui à mon endroit et autres faux conseils qui circulent. Faute d’information claire et massive, on est surtout mûrs pour la panique. M’étonne pas, finalement, que d’autres en soient à faire des stocks de pâtes et de PQ.

    • > a un quelconque rapport avec le Coran ?

      si si, une championne en la personne de AgnesCerighelli sur twitter

    • Hihi @arno, je me suis fait des potes qui ont un magasin bio avec une salle de resto au-dessus et sa cuisine toute équipée, je leur proposais le mois dernier vu que toutes les victuailles sont au RDC d’y installer des lits, on peut au moins y tenir à 50. Mais faut qu’on braque d’abord une armurerie, un hôpital et qu’on prenne en otage quelques médecins, je te rassure, on est non violents.

    • Bien entendu @sombre, c’est préventif. Les résultats du bain viral imposé seront connus d’ici 3 ou 4 semaines, il va bien falloir se prémunir de tous ces bons citoyens obéissants, devenus vecteurs du corona.

    • Quelques nouvelles de « la Chine » cette fois : où l’on tente de lutter contre la #désinformation (en espéranto) :

      http://esperanto.china.org.cn/2020-03/04/content_75773183.htm

      Traduction :

      Désinformation sur le #COVID-19

      De nombreux mensonges et messages à moitié vrai se sont rendus populaires sur Internet. Les ministères de la santé de quelques pays ont créé des sites web pour contrer les fausses informations qui se répandent rapidement et empêchent de combattre l’épidémie. Dans cet article, je présenterai quelques uns de ces mythes et montrerai comment il est facile de découvrir dans la plupart des cas que ces informations sont erronées.

      1- On peut tomber malade après avoir ouvert un colis en provenance de Chine (ou la minute patriot corporate, NdT) :

      Recevoir un colis de Chine est sans danger. La plupart des virus, y compris celui-ci qui est la cause du Covid-19, n’ont pas l’habitude de survivre plus de 24 heures en dehors du corps d’un être vivant. N’importe quelle commande en provenance d’un endroit éloigné reste emballée pendant plusieurs jours, par conséquent, il n’y a pas de risque. Sur Internet circulent plusieurs fausses informations à ce sujet, par exemple, à propos d’un homme qui aurait été infecté après avoir touché une feuille de plastique-bulle en provenance de Chine.

      2- Comment soigner ou prévenir le Covid-19 chez soi :
      (séquence "la drogue c’est mal, l’alcool un peu, aussi")
      De fausses informations incitent les gens à se soigner à la maison au lieu de demander une aide spécialisée. Cela rend difficile pour les autorités l’identification de nouveaux cas ainsi que la prévention de la maladie et, en même temps, fait courir un risque au patient, car la thérapie peut se révéler inefficace et, parfois, empêcher la guérison. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souligne qu’il n’y a aucune nourriture, aucune boisson ou substance recommandée pour prévenir l’infection. Pourtant sur Internet, on trouve facilement des recettes pour se soigner soi-même ou pour prévenir l’infection : infusions, cannabis, cocaïne et autres drogues ainsi que des médicaments pour atténuer les symptômes grippaux comme les boissons alcoolisées, etc.

      Une fausse information particulièrement connue est celle d’un Russe qui se serait soigné en ingurgitant de la vodka (selon une autre version, celle d’un homme pas forcément russe (tu m’étonnes) qui se serait soigné avec du whisky au miel). Aucune étude n’atteste de l’efficacité des boissons alcoolisées contre ce virus et l’alcool peut réduire à néant l’efficacité des médicaments prescrits par les médecins. Seuls les anticorps acquis par la vaccination ou produits par le système immunitaire sont capables d’immuniser l’être humain contre un virus, donc restez sceptiques au sujet des médicaments miracles.

      séquence "tadaaa !"
      Je vais analyser plus en détail une nouvelle spécifique pour montrer combien il est possible de détecter facilement une fausse nouvelle : Au Brésil, peut-être dans d’autres pays également, a circulé un message supposé être rédigé par les médecins Leila Ahmadi et Chen Horin et qui recommandait l’eau chaude avec du citron pour prévenir une infection. Un recherche sur Internet a révélé que Leila Ahmadi était vraiment médecin en Iran mais d’après le texte elle habitait en Chine. Pour le docteur Chen Horin, présenté comme étant le directeur de l’Hôpital des Armées à Pékin, il n’y a aucune information digne de foi à son sujet (de plus Horin est un nom inhabituel pour un Chinois) mais il est cité dans une fausse nouvelle à ce sujet comme quoi l’eau citronnée soignerait le cancer (dans une autre version il s’appellerait Dr Gupta et serait originaire de la République Indienne). Cette fausse nouvelle provoqua tant de confusion que l’Université du Kansas aux États-Unis a publié une note pour expliquer que le citron ne soignait pas le cancer.

      3- Un chien peut-il attraper le Covid-19 ?
      nos amies les bêtes

      Voici un cas typique de message qui propage des demi-vérités. Voici LA vérité (j’adapte un peu au style médiatique de "chez nous") : le chien d’un patient a été soumis à un examen et le résultat s’est révélé « faiblement positif » mais on s’est aisément fourvoyé et il en a résulté de nombreuses informations fausses et déconcertantes. Le résultat de cet examen était normal : un chien vivant dans la même demeure qu’un patient infecté est en contact avec le virus qui peut se trouver sur des meubles, des planchers et sur d’autres objets de la maison. Cela ne veut pas dire que le chien avait contracté la maladie (il n’avait pas de symptômes) ou était dangereux pour la santé humaine. Selon l’OMS, il n’ y a aucun indice pour que les animaux domestiques puissent contracter le Covid-19. Et l’unique recommandation est de se désinfecter les mains au savon et à l’eau ou à l’alcool après avoir touché un animal. Il est recommandé la même chose aux gens qui ont touché des objets les uns à la suite des autres comme un bouton d’ascenseur ou un article vendu sur le marché.

      En 2016, pendant l’épidémie de Zyka au Brésil est apparue une fausse information comme quoi des singes pouvaient infecter les êtres humains et cela a entraîné un massacre pour des centaines de singes à travers tout le pays, dans beaucoup de cas d’une manière cruelle. Il n’y a que les moustiques qui peuvent transmettre le virus du Zika à l’homme. Les singes sont morts pour rien.
      Alors arrêtez de vous désinformer parce que vous allez faire que des conneries. Parce que les singes ils auraient pu avoir l’insigne honneur de mourir pour une bonne raison, si ça s’trouve).

      Soyez responsables car propager de fausses informations peut avoir de terribles conséquences. (et on vous le répètera pas deux fois, bordel !)

      On remarquera l’iconographie un peu naïve de la page pour illustrer le propos. En Chine, dès leur plus jeune âge, les élèves ont accès assez facilement à l’enseignement de l’Espéranto. Selon les pédagogues chinois, cette langue assez facile à apprendre (pour des Européens) aurait des vertus propédeutiques et serait une entrée vers d’autres langues telles que l’anglais, l’allemand, le français, l’espagnol, et même le russe (mis à part l’alphabet). Étonnant, non ?

    • Ce fil de discussion serait-il voué à devenir une sorte de journal intime pour temps troublés ? Faut voir...

      Ce matin, enfin dès 4h du mat’, oui, je dors très mal depuis bientôt 9 mois (no, I’m not pregnant) rapport à des problèmes liés à notre logement, je me suis pris à faire une liste de produits de première nécessité, alimentaires ou autres. Non pas que je veuille remplir mon caddy comme un goret comme ce fut le cas ce vendredi 13 dernier (oui, je sais) au magasin Chanchamp le plus proche de chez moi, car nous avons toujours de quoi faire, au moins sur une période d’une semaine, mais refaire un petit stock de produits simples et accommodables culinairement parlant de multiples façons comme la farine par exemple.

      Et voilà-t’y pas que, addiction oblige, je me dis : « Mais bon sang ! Le petit magasin de fournitures en vapotage sis au chef-lieu de mon département va être fermé ! » Merdre ! C’est ballot, j’aimais bien y aller et taper la causette avec les vendeur·euses, une petite équipe jeune et cool. Et puis ça me permettait de prendre un bon shoot d’électricité urbaine, moi qui suis (re) devenu un rat des champs depuis quelques années déjà. Va falloir que je me résolve à commander « en ligne » ... Heureusement, je pourrai retrouver la même gamme de produits car ils ont aussi une boutique en ligne. Faut juste que j’oublie pas de m’en occuper ... Ceci dit, là aussi j’ai toujours de quoi faire sur un mois à l’avance ! :-)) Explication : je fais dans le #DIY, je prépare mes mélanges avec les bases (propylène-glycol/glycérine), les « boosters » de nicotine, les arômes et le mélange doit « maturer » pendant trois semaines avant d’être « vapoté ». Et en plus ça revient beaucoup moins cher que les flacons de 10 ml prêt à consommer que je pourrais trouver à la boutique en mode bazar et jeux à gratter dans la « galerie marchande » de chez Chanchamp. Voilà voilà ♪♫

    • Sinon, pour les masques de protection buccaux, nous en avons 7 d’avance, Madame ayant travaillé dans le médical et pratiquant sans relâche une « safe attitude » de tous les instants. J’espère seulement que l’usine de Saint-Barthélémy-d’Anjou va pas être mise #à_l'arrêt, pour une raison ou pour une autre.

    • je viens d’aller faire mes dévotions à Notre-Dame-de-la-Sainte-Consommation. Heula ! Bon, les caissières portent des masques et expliquent aux clients inquiets que c’est pour ne pas diffuser elle-mêmes le virus ( très bien). Sinon, c’est le bordel total. La panique en mode cagade généralisée. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il a fallu que je croise le maire de la commune que j’ai bien été obligé de saluer (de loin). Étant à la recherche d’alcool dans le rayon pharmacie et vu que les rayons étaient inaccessibles, j’ai opté pour une bouteille d’ #eau_de_Cologne 70 %, le bon vieux « sent-bon » de nos grand-mères. Avant de ranger les courses dans la charriotte, je me suis frictionné les mains avec.

    • Le bon professeur Salomon, grand gourou de la santé déglinguée, est en train de « flipper sa race » (de bâtard) :

      Jérôme Salomon attire, par ailleurs, sur le risque de saturation du système hospitalier. “Je lance un appel à la mobilisation générale contre ce virus et pour faire barrière. Il serait catastrophique d’en arriver-là. On voit que l’on peut très rapidement à la saturation d’un hôpital s’il n’y a pas d’application des mesures barrières. Plus il y a de malades, plus il y a de cas graves", rappelle-t-il.

      https://www.franceinter.fr/societe/coronavirus-il-faut-absolument-rester-chez-soi-exhorte-le-directeur-gene

      Ça commence vraiment à se voir qu’on a eu affaire à des incompétents.

      Une petite bio rapide pour voir les états de service du #boloss en question :

      Je connais bien la DGS depuis le début de mon parcours. En effet, alors que j’étais tout jeune médecin de santé publique, j’ai effectué mon premier stage d’interne en 1994, à la DGS qui se trouvait alors à Vanves. Par la suite, je n’ai jamais cessé de collaborer avec la DGS, alors que je travaillais à l’Institut Pasteur, lors de mes trois passages en cabinet ministériel, en tant que président du syndicat des médecins de santé publique, comme enseignant au CNAM et à l’EHESP en mastère santé publique, chef de projet HAS ou membre du conseil d’administration de Santé Publique France. Je suis PU-PH en maladies infectieuses et tropicales et, à ce titre, j’ai également été mobilisé sur les épidémies de zika, chikungunya, grippe A, coronavirus, Ebola et ai travaillé toujours en bonne intelligence et en étroite collaboration en lien avec la DGS. C’est pour moi un immense honneur et une grande fierté de prendre ces responsabilités et de porter des dossiers passionnants car ils concernent toujours la santé des hommes et des femmes de notre pays.

      #kiss_my_ass

    • Chaque fois que je veux éditer un post un peu long, le machin me renvoie direct sur la page d’accueil sur le dernier post qui a été envoyé. Pourtant je clique bien sur le bouton <modifier>. Y a un truc que je devrais faire et que je fais pas ou que je fais mal ?

      Pareil et depuis longtemps...

    • Au magasin bio où j’ai fait mes courses de retour de week-end, je n’ai pas trouvé de citrons ni de hareng fumé (c’est le début de la fiiiiin !). Mais j’ai croisé un type avec un masque de protection + une écharpe sur le masque, des gants, voûté mais apparemment pas vieux, qui avait rempli son caddie (son truc de courses à roulettes qui ne roulait plus tellement il était plein) et se traînait aussi quatre gros sacs pleins. Il aurait pu dévaliser le magasin qu’il l’aurait fait, heureusement que j’ai commandé mon pain avant lui. J’ai d’ailleurs pris un seul gros complet alors que j’étais tentée de prendre un petit campagne par dessus mais il faut partager.

      Le gros con que si tout le monde était comme lui ce serait déjà l’émeute. Et bête parce que si moi j’ai un paquet de pâtes de plus que d’habitude depuis trois semaines, lui avec ses réflexes de merde il aurait pu y penser avant ! Et surtout, détail qui tue : au milieu de ses boîtes de thon, de ses deux paquets de papier toilette, de ses pâtes et de ses patates, le mec a été assez nouille pour se charger du truc de première nécessité : une bouteille de limonade à la grenade en verre ! Essentiel, quand on a déjà 30 kg de courses.

    • Dans la série « les cons ça ose tout », ce matin en courses, le mec (la soixantaine bien tassée) qui se pointe aux caisses rapides, déjà bien engagé dans la file, avec son chariot (pas trop rempli quand même). Ça commençait à renauder dans l’entourage. La jeune caissière lui fait la remarque qu’il ne devait pas faire la queue aux caisses rapides avec son caddy. Pas de réaction, le mec joue l’inertie. Du coup, c’est le gars de la sécurité qui lui a fermement intimé l’ordre de jarreter. Et là, l’autre, il s’est exécuté sans moufter. Quelle plaie !

    • Dernière minute : avec Madame, on était en train d’évoquer le sort des « migrants », personnes déplacées, réfugiées hébergées en camp ou hébergées nulle part, livrées à elles mêmes et dont on n’entend même pas « causer dans le poste » . Je vous dis pas la catastrophe.
      #hécatombe.

    • Et sinon, pour les mômes scolarisé·es qui sont censé·es télétravailler à domicile comme l’a enjoint le Grand Mamamouchi Branquédéquer, ce matin, le petit fils de ma compagne (bientôt 18 ans, année du bac, toussa) a tenté de se connecter sur « l’espace de travail » à plusieurs reprises ce matin.
      Résultat des courses : failed.
      A la ramasse, les « e-lyco » les « pronotes » et autres usine à gaz de « e-learning ». Bon, c’est sûr, vu que les tuyaux du Ternet sont en train de surchauffer en ces temps de #cagade généralisée, c’est pas gagné. De plus, les serveurs n’ont pas été dimensionnés pour assumer une telle charge. Voilà voilà ♪♫ (mais ça aussi, c’était prévisible). Du coup, je vais p’têt m’arrêter de « saturer la bande passante » rien que pour raconter mes conneries, hein ? Un peu de civisme, diantre !

      #kiss_my_ass #bollocks (never mind the)

    • #fakes #désinformation ?
      Confinement en Ile-de-France ou confinement en province : entre deux commentaires sur Twitt’kéké mon cœur balance.

      D’après LCI, c’est la fuite organisée mais ce truc m’a l’air déontologiquement douteux et peut provoquer des réactions tout à fait contre-productives... et pas que chez les cyber-rageux.

      https://www.lci.fr/population/coronavirus-des-parisiens-se-ruent-hors-de-la-capitale-par-peur-d-un-futur-confi

      la conclusion ferait-elle de l’ironie involontaire ?

      Le président Emmanuel Macron a annoncé qu’il ferait une déclaration ce lundi soir à 20 h. De quoi rasséréner les esprits ?

      #cagade #télétravail

    • #désinformation

      RTL vient de titrer ceci :

      Coronavirus : le scénario du pire qui a poussé le gouvernement à réagir
      VU DANS LA PRESSE - Sans aucune mesure de prévention ni d’éloignement social, le bilan humain pourrait être de 300.000 à 500.000 morts selon les estimations les plus sombres des scientifiques conseillant l"Élysée.

      Me livrant à un rapide calcul, sachant que :
      a) la population française s’élève (à la louche) à 65 millions d’habitants
      b) 60% de la population serait touchée si l’on accepte les prévisions des experts
      c) le taux de mortalité serait maintenant de 8% sur la population ayant été impactée d’après les stats que j’ai relevées ici : https://www.worldometers.info/coronavirus
      le résultat serait, en France, de 3,12 millions de décès liés à l’épidémie.

      (Wow !)

      J’ai bon là, ou il y a quelque chose qui déconne dans mon raisonnement ?

      (Ceci dit, je préfèrerais me tromper).

    • Braie-king niouze :
      Notre #brave_gouvernement (en guerre) vient de faire connaître les modalités pour que nous soyons autorisés à nous déplacer :
      Source :
      https://twitter.com/gouvernementFR/status/1239674802941632513?s=20
      https://twitter.com/Place_Beauvau/status/1239728931227435014?s=20

      Le corps des tweets :

      Gouvernement
      @gouvernementFR
      #CORONAVIRUS | Pour lutter contre la propagation du #COVID_19 et sauver des vies, un dispositif de confinement est mis en place. Les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et uniquement à condition d’être munis d’une attestation.

      #COVID19france

      Ministère de l’Intérieur
      @Place_Beauvau
      #CORONAVIRUS | Lutte contre la propagation du #COVID_19 : des mesures de confinement entrent en vigueur aujourd’hui à 12h, pour réduire contacts et déplacements au strict minimum.

      Point d’informations

      Page enroulée
      L’attestation de déplacement dérogatoire est disponible ici
      Index pointant vers la droite_

      L’attestation de déplacement obligatoire : explications et téléchargement :
      https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-derogatoire

      Le document qui va bien et que vous pourrez éventuellement revendre à un prix modique (ou pas) à vos voisins qui n’ont pas eu la chance de pouvoir se procurer à temps une imprimante( et qui si y veulent pas payer, y seront obligés de tout recopier à la main) :

      https://www.dropbox.com/s/4mo40hno6rqjak3/attestation_de_deplacement_derogatoire.pdf?dl=0

      Voilà voilà ♪♫ : on peut donc continuer à s’entasser dans les files d’attente aux caisses des super hyper et autres « églises de la sainte consommation » à condition toutefois qu’elles soient sur la liste des points de vente autorisés ET à proximité de votre domicile. Elle est pas belle la vie ?

    • @sombre pour le % de mortalité, c’est pour l’instant difficile de le donner avec cette précision. Ma sœur - épidémiologiste ainsi que les chercheurs expliquent que tous les cas de contaminations ne sont pas connus et que la mortalité rapportés aux nombre de personnes contaminées est sans doute beaucoup plus bas. Selon deux hypothèses, l’une se situe à moins de 0,5 % et l’autre autour de 1 %.

    • @reka : tu me rassures un peu car si mon calcul s’était avéré pertinent, cela aurait signifié que chaque habitant de ce pays, dans son entourage, aurait pu voir mourir une personne sur 20. Et puis, les décrets du 27 ventôse nous mettent à l’abri du malheur.

    • Rectificatif :
      je parlais précédemment d’une info de la chaîne CNEWS sur le #DIY pour les #masques. Et qu’apprends-je (par @cdb_77) ? Et bien, ce n’était pas un « fake ». Donc je vire le post que j’avais mis, je linke vers le post de @cdb_77
      https://seenthis.net/messages/831161

      Et le lien vers CNEWS qui fait rien qu’à avoir mouru :
      https://www.cnews.fr/france/2020-03-17/le-chu-de-grenoble-montre-son-personnel-comment-fabriquer-ses-propres-masques

      [edit] La page a été réactivé depuis ... Hahahahaha !

      #inglorious_bastards #saloperies

    • bon, voilà-t’y pas que le préfet de police de Paris (celui dont on ne prononce pas le nom eu égard à « l’amitié franco-allemande ») est de nouveau tenté de montrer ses muscles. C’est sur Cui-Cui et je sais pas comment choper la vidéo. Le corps du « gazouillis » :

      Restez bien confinés chez vous ou #Lallement fera régner la terreur dans tout #Paris.
      C’est en substance le message.
      On est bien...
      #LallementDemission #coronavirus #confinement #COVID19 #Covid_19
      https://marianne.net/societe/parisi

      La vidéo vient de Béheff-haine TV : ça vous dit ou on oublie ?
      https://twitter.com/i/status/1239938141546577921

    • (Après j’arrête, promis) ...

      Séquence « déballage » : Agnès « Bouzin » nous dit tout sur sa crise existentielle. C’est sur l’e-Monde (le bien nommé) et réservé aux abonné·es.

      « Je me demande ce que je vais faire de ma vie. » Agnès Buzyn est enfin rentrée chez elle, lundi 16 mars, en milieu d’après-midi. Elle vient de « fermer la porte du QG » de sa campagne parisienne et a posé son sac, seule, « effondrée », dit-elle. Elle pleure, et ses larmes n’ont rien à voir avec celles « d’émotion » et de « déchirement » essuyées entre deux sourires lors de la passation de pouvoir au ministère de la santé, il y a un mois. Ce sont des larmes lourdes, de fatigue, d’épuisement, mais aussi de remords. Elle se livre sans fard et l’aveu est terrible. « Quand j’ai quitté le ministère, assure-t-elle, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu. » A mots à peine cachés, l’ex-ministre de la santé reconnaît ce qui la déchire : fallait-il abandonner son poste en pleine tempête, alors qu’elle devinait le drame à venir ?

      Bon, elle sait pas quoi faire de sa vie ? Ben, il y a des postes à pourvoir à l’hôpital si elle veut se rendre utile.

      #facepalm

      le lien : https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/17/entre-campagne-municipale-et-crise-du-coronavirus-le-chemin-de-croix-d-agnes

    • Fake or not fake ?

      Où l’on retrouve le traitement à l#'hydroxychloroquine (anti-paludéen) expérimenté par le Pr Didier Raoult à l’hôpital de la Timone

      https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5936036/coronavirus-a-marseille-les-resultats-prometteurs-des-essais-cliniques-a

      Le Pr Didier Raoult vient d’annoncer les premiers résultats sur l’essai clinique concernant 24 patients positifs au Covid-19, traités à l’hydroxychloroquine à l’IHU de la Timone. Au bout de six jours de traitement au Plaquénil (le nom commercial de la molécule, ndlr), 75% des porteurs ont une charge virale négative.

      (article du 17/03/2020)

      Par contre, le Professeur Raoult n’est pas vraiment en odeur de sainteté parmi ses pairs et le politiquement correct (climato-scepticisme entre autre) et aurait pris la possibilité d’une pandémie de #covid-19 avec une certaine désinvolture
      (vidéo du 21/01/2020)

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=48&v=qoBoryHuZ6E&feature=emb_logo

      Voir aussi :
      https://seenthis.net/messages/831569

      et aussi (pendant qu’on y est) :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Raoult#Actualit%C3%A9_politique
      [edit] Laquelle fiche WP ne serait qu’un "CV gonflé aux hormones ... Tiens, vous avez vu ? J’ai employé le conditionnel ... (On est mal).

    • #sidération (état de) :

      Dans la série « la Macronie, c’est du brutal » :

      https://www.lci.fr/population/coronavirus-covid-19-en-france-se-rendre-a-un-enterrement-est-interdit-rappelle-

      CONFINEMENT - Lors d’un entretien à France 2, Edouard Philippe a rappelé ce mardi 17 mars les règles à respecter en matière de confinement. Se rendre à un enterrement, par exemple, est formellement interdit, a-t-il expliqué.

      N’ayant pas l’intention de réagir « à chaud » sur cette news « cassante », je réserve mes commentaires pour plus tard ...

    • « bumguns » ... Quoi-t’est-ce ? Le petit jet d’eau qui sert à te nettoyer la raie des fesses ?

      #shitshow :

      Il est important de noter que le bordel n’est pas causé par le virus lui-même qu’on peut gérer mais plutôt par des niveaux dangereux de stupidité qui se propage à propos du virus

      Rimbamband : Kof ! Kof ! (ou Cough ! Cough ! pour nos amis anglophones)

      Et sinon, je ne savais pas qu’il y avait une Place Tien An Men à Roubaix ...

    • Oui, Bumgun, je suppose que c’est la même chose que le Tabo aux Philippines, ou la Lota au Pakistan, ou la Kayle au Liban...

      Ah ! La fameuse « lota » de la vidéo du Pakistan ... Ok, j’avais pas trop compris les paroles de la chanson. Je manque d’oreille pour l’anglo-saxon.

    • #hydroxychloroquine : allez zou ! Le #brave_gouvernement en coma dépassé vient de décider (à l’arrache) d’autoriser l’extension des essais initiés par le Pr. Raoult : un avis (un peu) critique ici même :

      À la base des essais menés par Didier Raoult, une campagne de tests menée par l’université de Qingdao dans plusieurs hôpitaux chinois indiquant qu’un traitement relativement léger à base de chloroquine permettrait de lutter efficacement contre les symptômes pulmonaires, notamment la pneumonie, provoqués par le coronavirus SARS-CoV-2. Cependant, les données cliniques de cette étude se sont montrées très parcellaires et incomplètes, indiquant simplement une cohorte d’une centaine de patients et des améliorations significatives.

      Sur la base de ces résultats, Didier Raoult et son équipe ont effectué leurs propres essais cliniques au CHU de Marseille sur un groupe de 24 patients. Les résultats rapportés par les médecins sont spectaculaires : après six jours de traitement, seuls 25% des patients étaient encore porteurs du virus, et 90% de ceux qui n’avaient pas reçu de chloroquine étaient toujours positifs.
      Toutefois, malgré des chiffres certes encourageants, la prudence reste de mise. Tout d’abord, un échantillon de 24 patients est bien trop faible pour tirer des conclusions empiriques sur l’efficacité du médicament. Ensuite, là aussi, très peu de données cliniques ont été publiées. L’on ne connaît pas la charge virale initiale des patients, ni leur état clinique lors de l’admission. Enfin, l’aspect méthodologique pose également problème : l’étude a été menée sans placebo et sans système de double-aveugle.

      https://trustmyscience.com/gouvernement-francais-autorise-extension-essais-cliniques-chloroquin

    • La prose des « check-niouzeurs » de chez Libé : où l’on te dit tout et son contraire en quelques lignes. Du grand art ...

      Contacté par CheckNews, le ministère de l’Intérieur indique qu’il n’y a pas, à proprement parler, de distance au-delà de laquelle votre sortie pourrait être punie d’une amende de 135 euros. Mais tient à apporter ces quelques précisions : « Il n’y a pas de limite kilométrique. Il faut rappeler que la règle est le confinement et le fait de rester chez soi. La sortie n’est que dérogatoire si elle est nécessaire et doit être brève et se faire au plus près de chez soi. Par exemple, il faut aller au bout de la rue à la boulangerie et ne pas prendre sa voiture pour se rendre à une boulangerie à plusieurs kilomètres. Il faut que les citoyens en responsabilité appliquent ce principe à tous les déplacements strictement nécessaires. »

      (Pour le lien, cherchez ... et vous trouverez).

      Par contre « au bout de ma rue » il y a des champs et des pâtures. Donc j’ai deux solutions : descendre à pied au bled (3 km) ou prendre ma #bagnole (pour faire les mêmes 3 km) Que me conseilleraient les check-niouzeurs ? Le vélo ? Ah ouéé, on peut aussi... Mais sinon pour la distance, ça passe ?

      #kiss_my_ass #bullshit #Gilles_de_la_Tourette

    • Bono : la vieillesse est un naufrage...

      Naveen Richard (from India) : j’ai bien ri ...

      Message d’une femme de ménage à son entreprise :
      « A partir de demain, je passe en mode #télétravail. Je vous appelle dès 4 heures du matin au téléphone et je vous donne la liste de tout ce qu’il y a à faire. »

      Sinon, Skype, c’est naze en ces périodes de saturation de la bande passante.

    • #désinformation (bad-niouze ?) #phobie (administrative)

      « Du fait de la difficulté de l’identification et de le confirmation biologique de l’ensemble des cas de COVID-19, les données présentées sous-estiment le nombre réel de cas. Dans le cadre du passage en phase 3 les recommandations étant maintenant de réaliser un prélèvement à visée diagnostique uniquement pour certaines catégories de patients, cette sous-estimation devient plus importante. Santé publique France prépare de nouveaux indicateurs pour assurer le suivi de l’épidémie à la phase 3. »

      Rassuré·es nous sommes (par la dernière phrase du communiqué de « Santé Publique France ») ...

    • Je me disais aussi...

      « Et sinon, pour le port du masque, vous en pensez quoi, vous, docteur ? » lui demandai-je. « On devrait toujours en porter un dans l’espace public. » Et moi de lui faire remarquer : « Mais alors, pourquoi les « autorités » disent-elles que ce n’est pas nécessaire, voire même déconseillé ? »
      – Et bien tout simplement parce qu’il y a grave pénurie de masques ! Me répondit-il …
      (Voilà, voilà ♪♫ … ceci dit, c’est pas un scoop non plus, hein).

    • Influence du #coronavirus sur le #climat : plutôt « bénéfique » mais n’allez pas croire que le problème est réglé pour autant :

      https://actualite.lachainemeteo.com/actualite-meteo/2020-03-20/coronavirus-les-effets-sur-le-climat-54485

      Depuis que le coronavirus COVID-19 sévit, les divers gouvernements du monde n’ont pas eu d’autres choix que de mettre un coup d’arrêt aux activités économiques par les mesures de confinement. Et si les bourses dégringolent du fait de cet arrêt ou profond ralentissement, le climat lui semble tirer des bénéfices.

    • Vincent Veillon et Vincent Kucholl - Sans public (Suisse)
      https://www.youtube.com/watch?v=qVUxPC8qfsQ

      French Fuse - La Chanson du Coronavirus (France)
      https://www.youtube.com/watch?v=3-oUlFRTz7g

      Rimbamband - Vademecum contro il Coronavirus (Italie)
      https://www.youtube.com/watch?v=sQPRqwxjkJ8

      Corrado Nitto - Coronavirus (Italie, parodie de Bocca di Rosa de Fabrizio De André)
      https://www.youtube.com/watch?v=AMaB5_v_mHA

      Etude for Piano and Disinfecting Wipe
      https://www.youtube.com/watch?v=whNICyl_et0

      Chris Martin, John Legend, Cœur de pirate...
      https://www.youtube.com/watch?v=PchJGxXNOOI

    • Je viens (à peu près) de comprendre comment fonctionnait une courbe logistique et partant, la progression d’une épidémie. Ami·es des mathématiques, faites chauffer les neurones :

      Vous pensez peut-être qu’une épidémie marche comme ça :
      si chaque personne touchée par le virus le transmet à 4 personnes dans la journée, le nombre de personnes touchées va quintupler tous les jours : 1, puis le lendemain 1+4 = 5, puis le surlendemain 5+20 = 25, etc.
      si chaque personne touchée par le virus le transmet à 2 personnes dans la journée, le nombre de personnes touchées va tripler tous les jours : 1, puis le lendemain 1+2 = 3, puis le surlendemain 3+6 = 9, etc.
      "etc." durant un certain temps, puisque évidemment le nombre de malades ne peut pas dépasser la population.
      Vous voyez qu’il suffit de quelques jours à ce rythme pour passer d’une seule personne à toute la population française.
      Et vous voyez aussi que pour arrêter l’épidémie, il suffit de réduire le nombre de 4 ou 2, à 0 ou à peu près. Il suffit qu’il n’y ait plus de contacts potentiellement infectants.
      Bon, vous avez raison, c’est exactement ça !
      Les chiffres disponibles suggèrent que du 23 février au 7 mars, chaque personne touchée par le virus la transmettait à 0,35 personnes dans la journée (1 tous les trois jours) ; à ce rythme-là, en gros, toute la population allait être touchée (malade ou non) vers le 6 avril.
      Depuis le 7 mars, chaque personne touchée par le virus la transmettrait à 0,25 personne dans la journée (1 tous les quatre jours) ; ce qui repousse l’échéance à fin avril.
      Ce n’est pas encore suffisant : au rythme de croissance actuel, les hôpitaux seront débordés vers fin mars, ce qui condamnerait beaucoup de patients.

      Il faudrait passer de 0,25 à plus près de 0 ; 0,125 serait déjà beaucoup mieux. Ça veut dire 2 fois moins de contacts (non protégés) pour chacun d’entre nous. Ça doit être faisable.
      –-----
      Si vous avez lu ici ou là que "non, les modèles épidémiologiques ne ne sont pas des exponentielles mais des courbes logistiques, en S, au début ça monte vite mais à un moment ça plafonne…", la suite est pour vous.
      Un modèle épidémiologique typique (supposant la population homogène, et aucun événement dans le temps) a 4 paramètres :
      effectif N de la population susceptible d’être touchée (tout le monde, 67 Mn en France, pour le Covid-19)
      durée typique de maladie (ici en jours) τ (ou tau) (~8 ou 10 jours, je crois, pour Covid-19)
      taux de contagion par jour qu’on peut écrire : R/τ (~0,35 dans la phase de février à début mars)
      létalité : p (donc taux de guérison : 1-p) (p ~ 0,5% aujourd’hui, si le système de soins n’est pas saturé ; soit 5 décès pour 1000 personnes atteintes par le virus et malades ou non).
      Chaque jour t, si on compte le matin n(t) personnes infectées, une proposition 1/τ va sortir de la maladie, dont :
      décès(t) = n(t) · p/ τ
      guérisons(t) = n(t) · (1-p)/ τ
      Ce même jour t, chaque personne infectée va avoir R/τ contacts potentiellement infectants (c’est le "4" ou le "2" de l’exemple du début) ; mais parmi eux, seuls les contacts avec des personnes non infectées (qui sont une proportion (1 - n(t) / N) de la population) seront réellement infectants :
      contagions(t) = n(t) · R/ τ · (1 - n(t) / N)
      La croissance entre les deux jours de l’effectif malade sera donc :
      n(t+1) - n(t)
      = n(t) · R/ τ · (1 - n(t) / N) - n(t) / τ
      = n(t) · (R (1 - n(t) / N) - 1) / τ
      La « courbe en S » (au lieu d’une exponentielle) vient du "-n(t)" dans la parenthèse : quand n augmente, son taux de croissance [n(t+1) - n(t)] / n(t) diminue.
      a) Le taux de croissance diminue jusqu’où ? L’épidémie se stabilise (la croissance est nulle, il n’y a pas plus de nouveaux malades que de guérisons et décès) quand
      R (1 - n(t) / N) - 1 = 0
      R (1 - n(t) / N) = 1
      (1 - n(t) / N) = 1/R
      n(t)/N = 1 - 1/R
      Pour le Covid-19, R est à la base, sans mesures particulières (ce qu’on appelle R°) entre 2 et 7 selon les sources ; une valeur 3,4 ou 3,5 est souvent évoquée ; ça donne
      n(t)/N ~ 71%
      = autour de 45 millions de Français
      Tant qu’on est loin de ce nombre de personnes atteintes par le virus, l’épidémie sera loin de se stabiliser spontanément.
      En revanche, si R était faible (comme pour le coronavirus MERS) ça irait bien mieux. Si R~1 ;
      n(t+1) - n(t) = n(t) · (- n(t) / N)) / τ
      donc est négatif : le nombre de malades décroît, c’est gagné !
      Réduire R à 1 (donc R/ τ à environ 0,125) c’est diviser le nombre de contacts (potentiellement infectants) dans la société, par un facteur 2 à 3 par rapport à la situation actuelle (R/tau ~0,25), soit 4 à 7 par rapport à « avant le début des mesures de précaution ».
      b) Mais tant que la proportion de personnes touchées est faible (n(t) << N , ce qui est le cas actuellement), alors (1 - n(t) / N) ~ 1 : on ne voit pas le S, on est encore en plein dans sa partie exponentielle initiale !
      La croissance entre les deux jours de l’effectif malade sera donc simplement :
      n(t+1) - n(t) = n(t) (R-1) / τ
      ce qui est une croissance exponentielle, tant que R>1.
      En pratique, on compte pour le Covid-19, non pas l’effectif malade n, mais l’effectif cumulé Nc de malades (y compris décès et guérisons), ce qui simplifie encore la formule :
      Nc(t+1) - Nc(t) = n(t) R / τ ~ Nc(t) R/ τ
      (car en phase exponentielle, vue la vitesse de la croissance (R > 2), le nombre de décès et de guérisons est négligeable devant le nombre courant de malades).
      Actuellement en France, R/ τ ~0,25 ; peut-être un peu plus (mais moins de 0,35) si les tests prennent de plus en plus de retard sur le nombre de cas.
      (c’est plus facile d’estimer R/ τ que R).
      On revient à la formulation du début en français courant : chaque jour, chaque personne déjà touchée transmet le virus à en moyenne 0,25 personne. "L’exponentielle" est juste la traduction de ça sous forme de courbe.
      Réduire la pente — réduire R — est possible : il semble qu’en France elle ait déjà été un peu réduite (R/τ est passé de ~0,35 à ~0,25).
      Quand on se rapprochera de R=1 (donc R/ τ de l’ordre de 0,125), on se rapprochera du cas « a », la croissance ne sera donc plus exponentielle, on verra apparaître une inflexion.
      Si R change (ce qu’on espère !), la courbe jour par jour ne suit pas une même formule, elle change de formule chaque jour.
      Cette croissance « exponentielle mais avec un R qui diminue progressivement » pourra avoir une courbe infléchie, qui prend « l’allure d’une courbe en S, logistique » mais c’est une allure trompeuse… tant que R reste grand. Ce qui est encore le cas.

      Copie d’un post que j’ai trouvé sur FB et remis en forme par votre humble serviteur ...

      Pour mémoire (oui, bon) :

      #fonction_logistique

      Les fonctions logistiques sont initialement créées par Pierre François Verhulst. Chargé par son professeur Adolphe Quetelet d’étudier un modèle d’évolution de population qui ne soit pas exponentiel, il propose en trois publications (1838, 1845 et 1847) un nouveau modèle tenant compte d’un frein dans le développement de la population et prouve que ce modèle est cohérent avec l’évolution de la population en Belgique et en France jusqu’en 1833. C’est dans la publication de 1845 qu’il nomme cette courbe « logistique » sans donner l’explication de ce terme. Utilisant les données fournies sur la population de la Belgique en 1815, 1830 et 1845, il détermine les trois paramètres de la fonction logistique qui correspondrait à cette évolution de la population et estime, à immigration nulle, la population seuil en Belgique à 6,6 millions d’habitants2 (population en 2006 : 10,5 millions).

      La courbe logistique, utilisée dans l’étude des populations est redécouverte en 1920 par les statisticiens et biologistes Raymond Pearl et Lowell Jacob Reed (en) qui ne créditent Verhulst de la paternité de la découverte qu’en 1922. Le terme exact de « logistique », tombé dans l’oubli ne réapparait qu’en 1924 dans une correspondance entre George Yule et Reed. C’est à cette époque que le nom devient officiel.

      On trouve trace de l’utilisation de la courbe logistique en chimie dans un inventaire (1929) de Reed et Joseph Berkson sur les utilisations possibles de la courbe logistique. C’est Berkson qui défendra l’idée d’ajuster certaines courbes par une fonction logistique (modèle logit) plutôt que par la fonction de répartition de la loi de Gauss (modèle probit).

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_logistique_(Verhulst)

      Voir aussi sur WP, les articles suivants :

      - loi logistique
      - sigmoïde
      - courbe épidémique

    • Les (mauvaises) nouvelles s’accumulent. Même ici sur Seenthis, où je suis plutôt en mode serein quand je vais « m’informer », j’arrive plus à suivre. Je vous parle même pas de twitt’cake où l’on peut lire des bouillonnements de rage en cascade. On voit apparaître de nouveaux hashtags comme le rageux « on n’oubliera pas ». Enfin, ça, faut voir ...
      J’en suis à noter au jour le jour le données chiffrées pour la #pandémie. Histoire de vérifier les équations théorisées ci-avant. Sans vouloir faire mon gros pessimiste, amha, les hôpitaux sont déjà « failed ». Le taux de mortalité (supputé être de 0,5%) est explosé et vu que les hôpitaux sont « à la rue », ça va encore grimper. Bref ... Si vous ne pouvez pas faire autrement, sortez couvert·es même avec une simple écharpe enroulée autour de votre tête pour masquer la bouche et le nez. Ça craint. Bordel de merde, ça c’est sûr, d’une façon ou d’une autre, « on n’oubliera pas » ...

      #Gilles_de_la_Tourette #inglorious_bastards

    • Sinon, cette nuit, j’ai vu passer un article de l’hebdomadaire « Marianne » dont le chapeau disait :

      C’est confirmé : la loi « urgence coronavirus » va revenir sur les droits aux congés, les 35 heures... et sans date limite

      Je ne sais pas ce que vaut l’article vu que je les lis jamais parce que :
      a) leurs pages sont parasitées par des incrustation incessantes et que j’en suis obligé de désactiver le javascript ne serait que pour faire un « copy-paste ».
      b) je considère qu’il passe leur temps à réinventer l’eau chaude
      c) qu’ils sont grave confusionniste, voire national-républicaniste dans leurs propos et leur ligne éditoriale.

      Ceci dit, n’en doutons pas, on va prendre (très) cher pour les années à venir que la crise des subprimes, c’était un truc en mode « nursery rhyme » et que la « poignée de salopards » qui est aux manettes va grave nous faire les poches. Et quand le bon docteur « Méluche » disait qu’on allait cracher du sang, je pense que ça, c’est déjà fait (grâce au LBD). Maintenant, on va s’étouffer dans nos glaires ou dans notre vomi (ou les deux). Toute la « middle class » va se retrouver en état de #sidération, souffrir de#SRAS, et finir en #coma_dépassé. Et que la « secousse finale » dont parlait le Sieur Lordon en chevauchant hardiment sa « Pompe à Phynance », et ben c’est nous qu’on va se la prendre en pleine face.

      #stratégie_du_choc
      #désastre_social

    • A moins que, dans une ultime explosion de désespoir, tous et toutes les dépossédé·es au niveau global n’aient un salutaire sursaut de colère. Ce qui, nous en conviendrons n’est jamais une issue « raisonnable » pour une sortie de crise.

    • « Niouze cassante » ; 21/03/2020 ; 3:06 GMT+1 ; source « 20 minutes » : mais qu’apprends-je ?

      La Corée du Nord vient de procéder au tirs de deux missiles balistiques à courte portée en Mer du Japon.

      Nous souhaitons une bonne « gestion de crise » au #brave_gouvernement de la République Populaire de Corée du Nord

    • #coronavirus en #Afrique (Côte d’Ivoire) ou l’impossible #confinement :

      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/03/20/coronavirus-en-afrique-de-l-ouest-vivre-a-distance-des-autres-est-un-luxe_60

      « Je fais très attention, cette maladie me fait peur. J’essaie de m’écarter des autres mais, une fois chez moi, dans la cour, c’est impossible. Le soir, on est plus de cent à vivre ici : les Compaoré, les Kouanda, les Zangré », énumère le jeune Abidjanais en pointant chacune des vingt-deux petites habitations plantées autour de cette courette. Autant de maisonnettes bien trop chaudes et trop mal aérées pour y passer la journée.

      En Côte d’Ivoire, où 92 % de l’emploi est informel, c’est-à-dire sans contrat, la vie se décline au jour le jour. La fermeture de certains lieux économiques et le potentiel confinement de la population « seraient catastrophiques, selon l’anthropologue Issiaka Koné. En Afrique, on n’a pas la culture du travail à domicile, les gens ne feront plus rien. Cela va gréver le budget familial, le coût sera exorbitant pour la population ». Selon lui, ce manque à gagner pourrait même générer du « petit banditisme » si cette population déjà fragile s’appauvrit encore un peu.

      « Ici, on a tendance à dire que la famille est envahissante, mais on ne peut ni ne veut faire autrement », poursuit Issiaka Koné, pour qui c’est profondément culturel. « La relation entre l’individu et la communauté est une ambiguïté toute africaine : elle nous oppresse par ses principes, mais on en a besoin quand on est affligé. On souhaite la compassion, mais on en souffre quand le porte-monnaie est sollicité. »

      #désastre_social

    • tadaaa !

      Décret n° 202 : 60 du 16 mars 2020 portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus covid-19

      Après le 5° de l’article 1er du décret du 16 mars 2020 susvisé, sont insérés un 6°, un 7° et un 8° ainsi rédigés :
      « 6° Déplacements résultant d’une obligation de présentation aux services de police ou de gendarmerie nationales ou à tout autre service ou professionnel, imposée par l’autorité de police administrative ou l’autorité judiciaire ;
      « 7° Déplacements résultant d’une convocation émanant d’une juridiction administrative ou de l’autorité judiciaire ;
      « 8° Déplacements aux seules fins de participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative et dans les conditions qu’elle précise. »

      Hein ? Ho ! Hé ! faudrait pas vous imaginer que pour vous c’est « open bar », les délinquants et les contrevenants. La police et la justice, c’est « hach’ment » important dans la #shithole_republic. L’autorité aussi, bordel !

      Source : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=213DAB7E70A762D82B4E7B58DC2ADC69.tplgfr27s

    • C’était il y a (déjà) une semaine :

      J’étais juste en train de parler avec Madame Sombre :
      (Elle) : Moi, perso, je ne crains pas l’épidémie. T’as peur toi ?
      (Moi) : Ce qui m’inquiète le plus dans cette histoire, ce sont les réactions de #panique au sein du troupeau. Panique entretenue par celles et ceux qui sont censé·es garder la tête froide.

      Aujourd’hui, ma plus grande crainte est de succomber à une crise aigüe de #phobie_administrative ...

    • J’ai chopé ce truc grâce à Madame (grâce lui soit rendue) qui (glandait) ... euh ... s’informait devant son PC : et je me suis dit, mes petits loups (ping @simplicissimus), y a pas de raison que vous y échappiez vu que je me suis bien fadé, non sans un certain sens de profonde abnégation, le discours du 12 mars prononcé – et c’est le seul fait avéré de cet « évènement », il a « prononcé » un discours, je n’ose dire « son » discours – par le préz de la « shithole republic » en marche vers la « startupisation » de la nation. Et en plus je vous livre une version longue. Voyez plutôt :

      La prestation du préz passé au crible de l’analyse transactionnelle ou PNL (ch’ais plus trop) par Fabien Olicard, youtubeur impénitent qui continue à faire son « branding » en nous racontant ce qu’il a vu de la gestuelle du macron pris au piège du pouvoir et des mensonges y afférant, non sans nous prévenir préalablement qu’il n’est pas un "expert" et que y faudrait pas prendre tout ça au sérieux (écoutez bien le « disclaimer » c’est tout bien expliqué, toussa) mais qu’il fait juste rien qu’à faire des « hypothèses » sur l’état mental du bonhomme. Ce n’est pas inintéressant (quoique) et on ne pourrait que suggérer à notre préz de s’entraîner à composer lui même ses discours pour être davantage convaincant. Le discours du 12 mars (sous vos applaudissements) : un grand moment d’#amateurisme avec, en toile de fond, une forte odeur de dissection post-mortem.

      https://www.youtube.com/watch?v=-vGXLf9melg

      #shithole_president

    • j’ai regardé F. Olicard qui m’avait été signalé très favorablement par différentes sources, en général branchées sur les trucs alternatifs, toussa

      Ça se laisse regarder – en tous cas, j’ai pu constater que sous cette forme, j’arrivais à peu près à supporter le près’ – c’est à la fois réjouissant et frustrant : tu sais déja, avant même que FO commente (voire avant que EM ne bafouille) ce qu’il(s) vont dire

      biais de confirmation : on sait que la marionnette n’est pas très à l’aise dans ses baskets, alors ce n’est pas trop difficile à repérer.

      Mais bon…

    • La science est un travail collectif, qui se fait avec humilité et patience. Méfiez-vous toujours de ceux qui en font une affaire personnelle, de coups médiatiques et de buzz, qui passent leur temps à s’auto-promouvoir, à tenir des discours péremptoires, et à dénigrer leurs collègues plus discrets et moins avides de visibilité médiatique.

      Au fil des jours, ce genre de déni ne pourra pas résister aux faits et aux morts qui s’accumulent.

      citation extraite d’un post sur ce fil de discussion :
      https://seenthis.net/messages/832700
      (Merci @mad_meg)

    • biais de confirmation : on sait que la marionnette n’est pas très à l’aise dans ses baskets, alors ce n’est pas trop difficile à repérer.

      Mais bon…

      Certes, on avait repéré depuis longtemps qu’en la personne d’EM on avait affaire à un grand malade et à un incompétent notoire. Et qu’au final, l’exercice constitué par ce genre de vidéo ne sert à pas grand chose sinon se la péter en faisant croire qu’on vient d’inventer l’eau chaude. (D’où mes remarques acerbes sur l’auteur de ladite vidéo).

      Sinon, ma compagne et moi avions interprété différemment le geste final des mains « en avant » : on a cru qu’il avait été, emporté dans l’élan, tenté de s’auto-applaudir.

    • Toujours extrait du même fil de discussion :

      Il semble en tout cas que la chloriquine, même dans son usage habituel contre le palu, est toxique, et même mortelle (elle est parfois utilisée dans des suicides médicamenteux) : à haute dose, elle ne peut être utilisée que sur un temps court pour des cas graves.

      Je confirme : Madame fut traité avec le « plaquénil », nom commercial du médoc pour l’#hydroxychloroquine. Traitement prescrit par un dermato suite à une allergie au soleil (!!!). Quand on a lu la liste des effets secondaires possibles, elle s’est dit qu’elle ferait mieux de ne pas trop s’exposer au soleil et si pas possible de faire autrement pour se protéger dudit soleil, porter des vêtements adaptés (anti UV par exemple). Oui, bon ... Pas évident quand même pendant la saison estivale en plein cagnard. Enfin, la deuxième option a bien fonctionné en tout cas ... pour les allergies cutanées liées à l’exposition au soleil.

      Side Effects

      Hydroxychloroquine typically is very well tolerated. Serious side effects are rare. The most common side effects are nausea and diarrhea, which often improve with time. Less common side effects include rash, changes in skin pigment (such as darkening or dark spots), hair changes, and muscle weakness. Rarely, hydroxychloroquine can lead to anemia in some individuals. This can happen in individuals with a condition known as G6PD deficiency or porphyria.

      In rare cases, hydroxychloroquine can cause visual changes or loss of vision. Such vision problems are more likely to occur in individuals taking high doses for many years, individuals 60 years or older, or those with significant kidney disease. At the recommended dose, development of visual problems due to the medication is rare. It is recommended that you have an eye exam within the first year of use, then repeat every one to five years based on current guidelines.

      Source : https://www.rheumatology.org/I-Am-A/Patient-Caregiver/Treatments/Hydroxychloroquine-Plaquenil

    • Et je me fais depuis un (petit) moment (une semaine et demi ?) la réflexion suivante : ne serions-nous pas, dans toute la com’ autour du #covid-19, victimes d’un phénomène « d’inception » : de la #désinformation dans la désinformation, en cascade, où chaque imbrication de fakes dans les fakes finirait par nous perdre définitivement, nous perdre ... dans tous les sens du terme.

      Ceci dit, le phénomène sus-mentionné doit pouvoir fonctionner avec d’autres problématiques.

    • C’est @baroug que tu devrait remercier @sombre , je n’ai fait que copié-collé le texte depuis le lien fesse-bouc. Merci en tout cas pour ton journal de confinement, il me tiens bien compagnie pendant que je dessine. Il me servira peut etre pour un futur dessin sur le coronavirus.

      Pour ton idée d’inception, ca serait une bonne nouvelle. Mais vu les nouvelles d’Italie...

    • Les hydroalcooliques anonymes :

      En Pologne, près d’un demi-million de litres de vodka de contrebande et d’alcool pur produit illégalement pourront être utilisés comme désinfectant dans la lutte contre le coronavirus, a annoncé le parquet national. Les services des douanes et du fisc gardent au moins 430.000 litres de vodka et d’alcool pur, frelaté ou non, qui ont été soit saisis pour servir de preuves dans des procédures judiciaires, soit confisqués à la suite de ces procédures.

      Source : le blog de JMM (orandini)

      Et finalement, on en revient au premier post de ce fil (les Lorrains). Que mille alambics fleurissent dans nos campagnes pour nous protéger de la contagion !

      Ce modèle #DIY :

    • (lol) !

      Beaucoup moins drôle :

      Mercredi à 19 h 30 toutes les cloches de France sonneront .
      Les éveques de France nous demandent d’ allumer une bougie à nos fenetres en signe de solidarité .Relaie ce message à tes contacts Merci.biz

      Corps du message « copy-pasted » en l’état qui m’a été transmis ce matin par un « ami » sur FB. Enfin, normalement ses amis on les choisit. Par contre, sa famille ...

      (Après une nouvel épisode de #Gilles_de_la_Tourette, J’ai quand même réussi à maîtriser mes nerfs pour lui répondre poliment mais fermement).

    • L’Union Européene, l’Italie et la République Tchèque : l’#union_massacrée

      INTERNATIONAL - Pour la presse italienne, les autorités tchèques ont détourné des masques chinois destinés aux hôpitaux du pays submergés par la pandémie de coronavirus, mais selon Prague, ils ont été saisis dans le cadre d’une opération contre des trafiquants, et l’Italie n’aura pas à pâtir de l’affaire.

      source : https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-la-republique-tcheque-admet-avoir-pris-par-erreur-masques

      #facepalm

    • #stratégie_du_choc
      Ou quand la « secousse finale », c’est nous qu’on fera rien qu’à se la prendre dans le gueule : décryptâââge.

      Le chapeau

      En 2020, le déficit public de la France sera « sans doute » supérieur à 3,9%

      "Tu m’étonnes, ma couille". Bon jusque là, les gens ils comprennent pas encore.

      Une prévision qui s’aggrave encore par rapport aux estimations données en début de la semaine. Mardi, le ministre chargé du budget avait annoncé que le plan de 45 milliards d’euros dégainé par la France allait se traduire par un déficit public de 3,9% du PIB, au-delà donc de la règle européenne des 3% jusqu’alors en vigueur. Avant l’apparition de l’épidémie, le gouvernement comptait ramener le déficit à 2,2% en 2020, après 3,1% atteints l’an dernier.

      Nous sommes « en guerre ». Contre qui au juste ? Mais passons ...

      « Nous ne lésinerons pas sur les moyens que met l’État pour non seulement sauver la vie des Français, mais bien sûr l’économie et notamment les entreprises pour qu’il y ait le moins de faillites possible et que tous les salariés soient protégés », a assuré Gérald Darmanin.

      Éléments de rhétorique : l’ordre de l’énumération des éléments à « sauver ».

      « Les aides doivent aller à ceux qui en ont besoin. Il ne doit pas y avoir de passager clandestin », a commenté Gérald Darmanin, sur Europe 1.

      "De passager clandestin" ... Il a sûrement voulu dire des « oublié·es » mais avec leur mental de merde, ils confondent tout et n’importe quoi ces salopiaux.

      Plus de droits de douane sur les gels hydroalcooliques et les masques importés

      Ouf ! Soulagé·es nous sommes.

      En outre, le ministre de l’Action et des Comptes publics a « salué » l’annonce du groupe Auchan, qui va verser une prime de 1.000 euros à 65.000 salariés français.
      « Le groupe Auchan doit connaître comme toutes les entreprises de France de grosses difficultés, évidemment, et ils ont fait le choix de considérer que la richesse de leur entreprise, c’était leurs collaborateurs », a affirmé Gérald Darmanin sur Europe 1, invitant « toutes les entreprises qui peuvent le faire (...) à le faire ».

      Donc, vous voyez, les entreprises du CAC40 peuvent elles aussi faire preuve « d’éthique sociale » SAUF ... si elles sont mises en cessation de paiement (ou organisent leurs propres faillites et que les dirigeants se barrent avec la caisse)...

      Mes ami·es, mes camarades, c’était un appel à la #grève_générale de la part de notre #brave_gouvernement.

      Sauver les meubles (de l’entreprenariat) et laisser partir le bébé (le salariat-précariat) avec l’eau du bain. « Fin de l’Histoire » ...

    • @mad_meg : oui ok, mais de toute façon, tu vas retrouver ces éléments de discours dans toute la presse « aux ordres » dont les propos sont clonés à l’envi.

      https://www.lefigaro.fr/conjoncture/en-2020-le-deficit-public-de-la-france-sera-sans-doute-superieur-a-3-9-1-20

      Sinon, pour l’affiche, comme Seenthis ne traduit pas encore le russe :

      Union centrale des sociétés de consommateurs de toute la Russie : les femmes entrent en coopération.

      (Étonnant, non ?)

    • Et ah zut (one more time) j’ai encore oublié de mettre le texte en langue étrangère en mode citation pour activer le gogol-trad qui va bien. Bon, j’y retourne pas vu que c’est toujours aussi compliqué d’éditer un post. Et ma traduction, elle a l’air pas mal non plus.

    • … c’est toujours aussi compliqué d’éditer un post

      Euh,… y a un petit bouton marqué modifier qui apparait quand tu cliques sur un commentaire.

      Sinon,

      всероссийский центральный союз потребительных обществ женщины идите в кооперацию

      Et, si, le russe est traduit. Par gg à qui ST sous-traite le boulot.

    • @simplicissimus

      Euh,… y a un petit bouton marqué modifier qui apparait quand tu cliques sur un commentaire.

      Oui mais non, ça ne marche pas : quand j’active ce bouton, je suis redirigé vars la page d’accueil. Je suis obligé de ré-ouvrir mon fil de discussion et au deuxième essai, ça marche. Bizarre, non ? Ça vient peut-être de mon « capricieux » Firefox ? Faut voir ...

      El Nacional est un journal de droite du Venezuela.

      Ô pinaize ! (Honte sur moi) ...

      Et, si, le russe est traduit. Par gg à qui ST sous-traite le boulot.

      J’explique : en fait j’ai oublié de mettre le texte en russe en mode « citation ». Par contre comme il s’agissait d’une affiche, et bien, pas de copier-coller possible. Donc, j’ouvre GoogleTrad et je saisis le texte de l’affiche à l’aide du clavier virtuel en cyrillique. Ça m’a pris un certain temps. Et dans mon enthousiasme d’avoir réussi la saisie et d’avoir obtenu un résultat, j’envoie les octets du texte en russe dans les tuyaux pour ST sans penser au mode citation. Par contre, la phrase de Google me paraissait un peu mal fichue. Donc je recopie-colle cette fois vers DeepL qui, lui, n’a pas de clavier virtuel (ou alors, j’l’ai pô vu). Et là : résultat plus cohérent avec le style de l’affiche. Et hop ! Je te recopie-colle le résultat final vers ST (quelques post plus tard).

      Et du coup grâce à ton travail de correction, je viens d’expérimenter le GogolTrad de chez ST et voilà ce que l’on obtient :

      L’Union centrale panrusse des sociétés de consommation des femmes s’engage dans la coopération

      (Pareil que ce que j’obtenais chez GogolTrad : normal puisque c’est la même usine à gaz)

      Je trouve que le résultat obtenu avec DeepL est meilleur (amha) :

      Union centrale des sociétés de consommateurs de toute la Russie : les femmes entrent en coopération.

      Mais bon, on va pas chipoter, hein ? :-))
      (Comment ça ,on n’a que ça à faire ?! ...)

      Et du coup, j’voudrais pas faire mon pénible, mais il y a vraiment un truc qui déconne chez moi avec l’édition d’un post sur ce fil mais surtout quand le message est long ...
      (Après, promis, j’arrête) ...

    • Et du coup, j’voudrais pas faire mon pénible, mais il y a vraiment un truc qui déconne chez moi avec l’édition d’un post sur ce fil mais surtout quand le message est long ...

      Oui, oui, chez tout le monde, et le problème a déjà été signalé, mais pas de remède trouvé pour l’instant. Comme tu dis, il faut y revenir deux fois, et la deuxième fois ça marche. Mais en temps de confinement, ce temps perdu est négligeable, non ?

    • Possibilité que le confinement se termine dans quinze jours

      (Rhôôô, l’autre, hé !)

      Bon, arrêtez de me distraire, j’ai un article à traduire propulsé par @severo sur les courbes logistiques. Tout ça afin que je puisse vous prédire l’avenir du #confinement

      Le chapeau de l’article :

      Coronavirus: The Hammer and the Dance
      What the Next 18 Months Can Look Like, if Leaders Buy Us Time

      le lien : https://medium.com/@tomaspueyo/coronavirus-the-hammer-and-the-dance-be9337092b56

    • Tadaaa ! Grâce à @touti, je vous livre ici le résultat de la traduction.

      lien vers la trad : https://docs.google.com/document/d/1m7jB9dE5WCjc3Cke1NkM2rEvpcxck9n_lxJlhSaYQbY/edit#heading=h.8fussatolhkq

      source : https://seenthis.net/messages/830188

      (Ouaaaais ! je vais pouvoir faire du jardinâââge, moi, c’taprèm’) ...

      Euh ... Enfer et consternation, j’avais pas vu que @touti était intervenue ici pour mettre les liens !!!
      Du coup, j’efface ? parce que les serveurs, toussa ...

      (Slow down, my friend, slow down) ...

    • Anecdote de la journée d’hier :
      – Dérogé au confinement pour la deuxième fois en une semaine. Me suis rendu à l’hyper du coin pour quelques courses « de première nécessité ». C’était très calme. Rares voitures sur la route et clientèle clairsemée dans le magasin dans lequel a été instauré un sens unique de circulation. Une porte pour les entrées et une pour les sorties. Et à la sortie, une dame très âgée avec son petit cabas à roulette. Elle voulait juste entrer. Le vigile la gronde pour finir par la laisser passer, voulant sûrement lui éviter un long détour par la porte règlementairement dédiée aux entrées. J’ai croisé le regard paniquée de la dame. Et je me suis dit en moi-même : «  Et si c’était à sa propre mère ou plutôt sa grand-mère qu’on avait parlé aussi rudement, qu’est-ce qu’il aurait pensé le vigile ?  »

    • #littérature

      Arthur Rimbaud : extraits
      - Une saison en enfer
      - Illuminations

      Si j’avais des antécédents à un point quelconque de l’histoire de France !

      Mais non, rien.

      Il m’est bien évident que j’ai toujours été race inférieure. Je ne puis comprendre la révolte. Ma race ne se souleva jamais que pour piller : tels les loups à la bête qu’ils n’ont pas tuée.

      Je me rappelle l’histoire de la France fille aînée de l’Église. J’aurais fait, manant, le voyage de terre sainte ; j’ai dans la tête des routes dans les plaines souabes, des vues de Byzance, des remparts de Solyme ; le culte de Marie, l’attendrissement sur le crucifié s’éveillent en moi parmi mille féeries profanes. — Je suis assis, lépreux, sur les pois cassés et les orties, au pied d’un mur rongé par le soleil. — Plus tard, retiré, j’aurais bivouaqué sous les nuits d’Allemagne.

      Ah ! encore : je danse le sabbat dans une rouge clairière, avec des vieilles et des enfants.

      Je ne me souviens pas plus loin que cette terre-ci et le christianisme. Je n’en finirais pas de me revoir dans ce passé. Mais toujours seul ; sans famille ; même, quelle langue parlais-je ? Je ne me vois jamais dans les conseils du Christ ; ni dans les conseils des Seigneurs, — représentants du Christ.

      Qu’étais-je au siècle dernier : je ne me retrouve qu’aujourd’hui. Plus de vagabonds, plus de guerres vagues. La race inférieure a tout couvert — le peuple, comme on dit, la raison ; la nation et la science.

      Oh ! la science ! On a tout repris. Pour le corps et pour l’âme, — le viatique, — on a la médecine et la philosophie, — les remèdes de bonnes femmes et les chansons populaires arrangés. Et les divertissements des princes et les jeux qu’ils interdisaient ! Géographie, cosmographie, mécanique, chimie !...

      La science, la nouvelle noblesse ! Le progrès. Le monde marche ! Pourquoi ne tournerait-il pas ?

      C’est la vision des nombres. Nous allons à l’Esprit. C’est très certain, c’est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m’expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire.

      Matinée d’ivresse

      O mon Bien ! O mon Beau ! Fanfare atroce où je ne trébuche point ! Chevalet féerique ! Hourra pour l’œuvre inouïe et pour le corps merveilleux, pour la première fois ! Cela commença sous les rires des enfants, cela finira par eux. Ce poison va rester dans toutes nos veines même quand, la fanfare tournant, nous serons rendus à l’ancienne inharmonie. O maintenant, nous si digne de ces tortures ! Rassemblons fervemment cette promesse surhumaine faite à notre corps et à notre âme créés : cette promesse, cette démence ! L’élégance, la science, la violence ! On nous a promis d’enterrer dans l’ombre l’arbre du bien et du mal, de déporter les honnêtetés tyranniques, afin que nous amenions notre très pur amour. Cela commença par quelques dégoûts et cela finit, - ne pouvant nous saisir sur-le-champ de cette éternité, - cela finit par une débandade de parfums.

      Rire des enfants, discrétion des esclaves, austérité des vierges, horreur des figures et des objets d’ici, sacrés soyez-vous par le souvenir de cette veille. Cela commençait par toute la rustrerie, voici que cela finit par des anges de flamme et de glace.

      Petite veille d’ivresse, sainte ! Quand ce ne serait que pour le masque dont tu as gratifié. Nous t’affirmons, méthode ! Nous n’oublions pas que tu as glorifié hier chacun de nos âges. Nous avons foi au poison. Nous savons donner notre vie tout entière tous les jours.

      Voici le temps des Assassins.

    • #littérature :

      Ce qui saute aux yeux en première instance, c’est que cela fait une semaine que tout se fige en France et que tout continue de tourner, comme on dit en informatique. Le courrier continue d’être livré, l’électricité, pas la moindre panne, internet bande que c’en est même obscène — je vais y revenir — chaque fois que je veux me faire un café, le gaz est là quand je tourne les boutons de ma gazinière, et il y a du chauffage, cette nuit j’ai même eu un peu chaud, je continue de boire l’eau du robinet sans beaucoup me poser la question, mes copains éboueurs continuent de passer cinq fois par semaine et les rues pour le peu que je peux en juger avant l’aube quand je profite du désert, les rues sont propres. Mes deux filles continuent d’étudier, l’une à l’université l’autre au lycée, la plupart des profs de la seconde ayant adopté la stratégie du mail plutôt que de recourir à des outils défaillants tant ils ont été sous-dimensionnés — pas forcément à tort d’ailleurs, il n’avait jamais été prévu que tous les potentiels users se connectent toutes et tous au même moment, et que pour permettre une telle performance l’homme et la femme politiques n’ont pas la plus petite idée de ce que cela représenterait d’infrastructure informatique. J’entends qu’on applaudit tous les soirs à 20h soignants et soignantes de ce pays qui sont, elles et eux, véritablement au front d’un combat — et non une guerre — pour lequel ils et elles n’ont pas vraiment les armes, les moyens et les boucliers pour se battre. En gros tout tient et tout tient grâce à ce qui reste de service public dans ce pays après des décennies de rabot, au point, justement, qu’en cas d’épidémie eh bien, précisément, les moyens sont cruellement insuffisants, mais ça tient — pour le moment. Je remarque que c’est la même chose en cas d’attentats terroristes et d’autres grands drames, certains spectaculaires, il y a un service public constitué d’hommes et de femmes qui vivent habituellement dans le dénigrement de leur travail et qui se hissent alors à un niveau de compétence et de bravoure dont le reste de la population du haut de ses balcons filants n’est pas nécessairement capable, il lui reste, à cette population bourgeoise, ce réflexe idiot, d’insecte presque, d’applaudir.

      C’est par ici :
      http://desordre.net/blog/spip.php?article3201

    • #littérature
      Hier, grâce à Madame qui a le don de toujours flairer les « bons plans », j’ai pu remplir mon « panier » gratos de quelques œuvres anciennes, genre de celles que tu as lues il y a longtemps mais que t’étais trop jeune ou trop con pour en goûter les bienfaits ou qu’on a pas bien su y faire pour que tu te mettes là-dedans ou alors que tu as pas eu le temps de lire parce que tu as perdu ta « fucking life » à essayer de la gagner. Ceci dit, il y a pas grand chose de valable parmi cette liste de 500 « epub » et la majorité des fichiers sont en copyright avec « the big #DRM » qui fait ièch’ et du coup j’ai été obligé de re-télécharger ADE, désinstallé depuis quelques années et remplacé avantageusement par Calibre (le petit opensource qui va bien et que j’utilise depuis quelques années) et de faire allégeance à la marchandisation puisque Calibre veut pas les ouvrir... Quelle plaie !

      Je vous dirai même pas chez quel trafiquant de livres je me suis fourni parce que c’est des pourritures et que j’ai un peu honte aussi.

      PS : l’informatique, le multimédia, les nouvelles technologies, toussa, c’est chiant.

      #Gilles_de_la_Tourette

    • « Nous sommes en guerre ».

      Source : twitter (at)Brevesdepresse

      Le ministre de l’Agriculture lance « un appel à l’armée de l’ombre, à ceux qui n’ont plus d’activité » en raison du #coronavirus, « à rejoindre la grande armée de l’agriculture française » pour aller produire « dans les champs » afin de « nourrir les Français » (itw BFMTV).

      Mon commentaire :

      https://www.youtube.com/watch?v=j4BUkhuRglU

      #bouffons

    • Un morceau de bravoure chez Momo (randini).

      Sur @CNEWS, l’Avocat des Profs de Santé Fabrice Di Vizio ÉCLATE DE COLÈRE face aux mensonges et crime contre la nation d’@agnesbuzyn, @EPhilippePM @EmmanuelMacron
      et @NunezLaurent
       : « LUI IL FAUT LE ’ FRAPPER ’ A UN MOMENT DONNÉ... »

      Source Touiteur :
      https://twitter.com/Circonscripti18/status/1242054980259008513

      Et le fichier vidéo qui va bien (pour les allergiques aux « gazouillis ») :

      https://www.dropbox.com/s/yz2t5jsqhhbaduz/morandini.mp4?dl=0

    • #États-Unis : drame de la #désinformation :

      Un homme âgé d’une soixantaine d’années est mort lundi à Phoenix, en Arizona, après avoir ingéré du phosphate de chloroquine. C’est une ONG œuvrant dans le domaine de la santé qui a révélé ce drame, confirmé depuis par de nombreux médias américains.

      L’épouse de la victime, également sexagénaire, hospitalisée pour une surdose de la même substance, a expliqué sur la chaîne NBC que l’idée leur était venue après avoir vu Donald Trump vanter les vertus de la chloroquine lors d’un point de presse.

      « Ils n’arrêtaient pas de dire que c’était approuvé pour d’autres choses. Trump disait que c’était pratiquement comme un remède », a-t-elle expliqué. Elle et son mari ont, précise-t-elle, absorbé chacun une cuillère à café de phosphate de chloroquine, un produit qu’ils conservaient chez eux pour traiter des poissons d’aquarium.

      Source : Le Parisien (unchained)

      #Uncle_Donald #coin_coin

    • Détenteur·rices de vieilles #bagnoles : cette nouvelle « nouvelle cassante » est pour vous : le contrôle technique est repoussé de trois mois pour les poubelles qui devaient subir ce contrôle pendant la période de confinement, laquelle période est repoussée d’heure en heure à des dates hach’ment ultérieures.

      Source : mes oreilles qui font rien qu’à choper le son du poste de #télévision qui est dans la pièce à côté du bureau où je suis en train de « télétravailler ».

      (Bon, j’arrête de télétravailler pour aujourd’hui).

      Bonne nuitée, « les gens » !

      https://www.youtube.com/watch?v=EBpn_GjdXas

    • #bagnole : La com’ du Sinistère de la Trahison Écologique et Solitaire :

      https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/centres-controle-technique-des-vehicules-sont-autorises-re

      Le contrôle technique contribue très fortement à la sécurité routière des véhicules. La ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, et le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, confirment que les centres de contrôle technique peuvent donc rester ouverts. Toutefois, compte tenu de la crise sanitaire, une tolérance est prévue sur les délais pour réaliser les contrôles techniques. L’arrêté actant ces reports sera publié demain au Journal Officiel.

    • Pour occuper vos enfants pendant le confinement, une petite chanson « éducative » :

      Le fermier Jean est tout’ découragé
      Sa femme a sacré l’temps le mois passé
      Deux s’maines avant ses quinze vaches en chaleur
      Ont mit l’feu à sa grange par pure erreur
      Le fermier Jean se tient su’l’nerf
      D’puis qu’y’a des chenilles dans son parterre
      Y’en a jusque dans ses culottes,
      Y’ont tout’ mangé ses beaux plants d’pot’ (1)

      « Ça va faire des beaux papillons, hein les enfants ? »

      Le fermier Jean ose pu sortir dehors
      À cause des guêpes et pis des frappabars (2)
      Le fermier Jean y’aime tell’ment les enfants
      Qu’y’a perdu son dernier d’un accident
      C’tait un’ espèce d’imbécile né
      Au gros « tires » (3) au cul jacké
      Quand su’ un poteau y’a arrêté
      On a manqué d’électric’té

      « Pis évidemment les enfants, mais le fermier Jean y’avait pas d’chandelles. »

      Chez l’fermier Jean y’a une épidémie
      De sangsues de lézards pis de hippies
      Qui collent autour de son bassin à truites (mais l’eau c’t’a tout l’monde)
      Qui s’multiplient comme des vrais parasites
      Le fermier Jean est plein d’malheurs,
      Y s’est fait voler sont tracteur
      Y est à deux ch’veux d’la dépression
      Mais ses deux gros ch’veux-là tiennent bon

      « Pas deux gros ch’veux nono, deux gros ch’vaux... »

      Tout irait mieux pour le fermier Jean si
      Au moins y tomb’rait pas tout l’temps d’la pluie
      Teinté à tous é matins y’écoute Alcide
      En s’tapant sa p’tite dose de pluie acide

      Ça y donne une drôle de vision d’la vie
      Allons fermier Jean, un p’tit sourire voyons
      Ce n’est pas grave, ce n’est pas grave
      Un p’tit sourire fermier Jean...

      Le soleil brilleras bien demain fermier Jean

      (Ben les enfants quand ils sont jeunes, ils nous pèsent su’ é pieds. Pis quand ils sont vieux, ils nous pèsent su’ l’coeur) ...

      https://www.youtube.com/watch?v=F8oxpwwzQfo

      #poésie (rugueuse)

      1- variété local de cannabis
      2- sûrement une des multiples « bébittes » qui sévissent en été sous ces latitudes
      https://www.lesacdechips.com/2016/08/02/voici-les-4-bibittes-qui-vous-mangent-chaque-ete-au-quebec
      3- de l’anglais « tire » (= pneu)

    • Et pour soutenir « l’armée de réserve » des #braves_travailleur·euses qui vont aller faire pousser nos patates et cueillir nos fraises :

      https://www.youtube.com/watch?v=O-63EmrzzM4

      Paroles
      (breizhoneg)

      Didostit holl Vretoned, da glevet ur gentel
      War buhez al labourer eo bet great, n’ eus ket pell

      Disheñvel meurbet eo stad ar paour-kaezh labourer
      Disheñvel diouzh stad an dud, pere ’ zo ’ chom e kêr

      Al labourer ’ renk paeañ, paeañ e pep amzer
      Paeañ tailhoù d’ar roue, bep bloaz teir pe beder

      Ha pa renk paeañ e vestr, ma n’eo ket prest an arc’hant
      Foar ’ vez graet gant e zanvez, amañ an nec’hamant

      Al labourer, goude-se, a vezo tamallet
      Gant an dud eus al lezenn e vezo pizh skarzhet

      Eus e nebeud a vadoù e vezo dibourc’het
      Had e zanvez o vont kuit, n’eus netra da lavaret

      En divezh, al labourer, baleet lec’h ma karo
      E vezo drouk-prezeget, kalz tud hen disprizo

      Ha koulskoude, ma teufe da soñjal an dud-mañ
      Diwar brec’h al labourer ’ma ’r bed-holl o vevañ

      Hor stal ’ zo poanius meurbet, paouez na deiz na noz
      Ken na cheñcho penn d’ar vazh, ni na ’mo ket repoz.

      (Françouès) :

      Approchez tous Bretons pour entendre une leçon
      Elle a été faite sur la vie du travailleur, il n’y a pas longtemps

      L’état du pauvre travailleur est très différent,
      Différent de l’état des gens qui habitent en ville (la bourgeoisie).

      Le travailleur doit payer, payer tout le temps,
      Payer les impôts au Roi, chaque année 3 ou 4

      Et quand il doit payer son maître, si l’argent n’est pas prêt
      On fera la foire avec ses biens, ici l’inquiétude

      Le travailleur, après cela, sera accusé
      Par les gens de la loi, il sera soigneusement ramoné

      De ses quelques biens il sera dépouillé
      Et ses biens s’en allant, il n’y a rien à dire

      Enfin, le travailleur ira où il voudra,
      Sera calomnié, beaucoup de gens le mépriseront

      Et cependant, si les gens viendraient à penser
      Que du bras du travailleur vit le monde entier.

      Notre affaire est très pénible, ne cesse ni jour ni nuit
      Tant que cela ne changera pas du tout au tout, nous n’aurons pas de repos

    • #blues (coup de)

      Big Bill Broonzy (Stump Blues)

      Yes, I’m sitting on this old stump babe, got a worried mind
      Yes, I’m sitting on this stump baby, I’ve got a worried mind
      Yeah I’m gunna find my baby, Lord I lose my life of trying

      Yeah I shot five dollars, caught a point black nine
      Yes, I shot five dollars, even caught a point black nine
      Yeah I stopped that six bar baby, and that tre come flying

      Yeah, I hear my hamstring a-popping and my collar crying
      Lord, I hear my hamstring a-popping and I hear my collar crying
      Now I can not stay a-happy, Lord, when my baby’s down the line

      Yeah, you never get to do me like you did my buddy Shine
      No, you’ll never get to do me like you done my buddy Shine
      You know you worked him down the levee until he went real stone blind

      https://soundcloud.com/big-bill-broonzy/stump-blues-4

    • Niouze casse-c... :

      L’ensemble des évêques de France invite les Français à un geste commun le mercredi 25 mars prochain. Les catholiques lui donneront une signification particulière en raison de la fête de l’Annonciation, mais tout le monde peut s’y joindre : déposer une bougie sur sa fenêtre au moment où les cloches sonneront sera une marque de communion de pensée et de prière avec les défunts, les malades et leurs proches, avec tous les soignants et tous ceux qui rendent possible la vie de notre pays.

      Les «hosties» contrattaquent ...

    • Je sais, je l’ai relayé dans le cadre de mon nouveau boulot à piloter la com d’une asso catho de gauche. Pour info, le 25 mars c’est 9 mois avant Noël... ça sonne mieux annonciation que conception.

      J’ai envie d’écrire sur ce besoin d’être ensemble...

    • J’ai envie d’écrire sur ce besoin d’être ensemble...

      Oui, certes. Mais j’ai peut-être sur-réagi rapport au MP reçu dimanche sur FB de la part d’un membre de ma famille qui, depuis le temps, devrait savoir que je suis un « bouffeur de curés » avéré ...
      Maintenant je n’ai rien contre la foi et les rites pratiqués par autrui, du moment qu’on ne vient pas me « prosélyter in my backyard » ...

    • D’aucuns témoignent de leur solidarité envers les « soignants » tous les soirs à 20h.

      Perso, j’aimerais bien avoir une vie aussi bien réglée mais j’y arrive pas, ne serait-ce que pour faire caca ... Oui, je sais, je suis une grosse pourriture cynique et vaguement pessimiste. Perso, pour remettre un peu d’ordre dans ma vie, je pensais aller lancer un « coke » sur un établissement symbole de l’état tous les soirs à 20 h. Faudra pas que j’oublie de régler mon carburant en espèces et (surtout) d’enfiler un masque pour circuler dans l’espace publique.

      https://seenthis.net/messages/833999

    • Et aussi, de mettre du sparadrap sur les petits orifices des narines et de la bouche dudit masque. Sinon, vous croyez que le virus franchit la « barrière » de la cornée ? J’ai un peu la trouille d’avancer à l’aveugle (dans l’espace public) ...

    • Vendetta (Brigitte Fontaine)

      Masculin assassin
      Masculin assassin
      La vendetta du con
      C’est la mort du couillon.
      Qu’on empale tous les mâles

      Ni pardon, ni manif’
      Assez parlementé
      Vive la lutte armée

      Abats le sexe fort.
      A mort, à mort,à mort
      Abats le sexe fort.
      A mort, à mort,à mort
      Assez parlementé
      Vive la lutte armée

      Assez parlementé
      Vive la lutte armée
      Qu’on empale tous les mâles
      Et qu’ont châtre les psychiatres

      Vive la lutte armée
      Assez parlementé
      Vive la lutte armée
      Masculin assassin
      Masculin assassin

      Abats le sexe fort.
      À mort, à mort, à mort.
      Mort, mort, mort, mort, mort.

      Quand une chanteuse a bien chanté,
      Quand une chanteuse a bien chanté
      Tous les hommes, tous les hommes,
      Tous les hommes ont le droit de l’embrasser

      https://www.youtube.com/watch?v=ejiCU98E9Nw

    • People have the power (Patti Smith)

      I was dreamin’ in my dreamin’
      Of an aspect bright and fair
      And my sleepin’ it was broken
      But my dream it lingered near

      In the form of shinin’ valleys
      Where the pure air recognized
      Oh, and my senses newly opened
      And I awakened to the cry

      And the people have the power
      To redeem the work of fools
      From the meek the graces shower
      It’s decreed the people rule

      People have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      Vengeful aspects became suspect
      And bending low as if to hear
      Well, and the armies ceased advancin’
      Because the people had their ear

      And the shepherds and the soldiers
      And they laid among the stars
      Exchanging visions, layin’ arms
      To waste in the dust

      In the form of shinin’ valleys
      Where the pure air recognized
      And my senses newly opened
      And I awakened to the cry

      People have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      Where there were deserts, I saw fountains
      Like cream the waters rise
      And we strolled there together
      With none to laugh or criticize

      There is no leopard and the lamb
      And lay together truly bound
      Well I was hopin’ in my hopin’
      To recall what I had found

      Well I was dreamin’ in my dreamin’
      God knows a pure view
      As I lay down into my sleepin’
      And I commit my dream with you

      People have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      The power to dream, to rule
      To wrestle the earth from fools
      But it’s decreed the people rule
      But it’s decreed the people rule

      Listen, I believe everythin’ we dream
      Can come to pass through our union
      We can turn the world around
      We can turn the earth’s revolution

      We have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      The power to dream, to rule
      To wrestle the earth from fools
      But it’s decreed the people rule
      But it’s decreed the people rule

      We have the power
      We have the power
      People have the power
      We have the power

      (But, as Marx saw it, dreams never comme true) ...

      https://www.youtube.com/watch?v=pPR-HyGj2d0

    • Chansons du 170 galerie de l’Arlequin à la Villeneuve de Grenoble :

      Bella Ciao
      https://www.youtube.com/watch?v=ZoS5LhoeeBc

      Corona 170
      https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2020/03/9cbe5627-a034-481f-af0c-d5b2130812e2/corona_170.mp3

      Tourdion du Confinement (A cappella)
      https://www.youtube.com/watch?v=qYHfQls5rfc

      Coronavirus et confinement : la chanson du 170 galerie de l’Arlequin à la Villeneuve de Grenoble
      Véronique Saviuc, France Bleu Isère, le 25 mars 2020
      https://seenthis.net/messages/830729

    • Comment passer son temps de confinement à faire des trucs complétement cons :

      Êtes-vous Idiot ?
      Cliquez sur le portrait de « MANDRYKA vu par FAW » (ci-dessus)
      ou <ICI>
      pour passer le Test de Non Comprenance et vous le saurez !
      C’est le Test Idéal pour tous ceux qui veulent faire partie du
      CLUB DES NON-COMPRENANTS !

      Attention, il faut faudra activer « Adobe Flash » et autoriser l’affichage des « pop up » dans votre « browser ».

      http://www.leconcombre.com

      Le texte sus-mentionné s’affiche direct sur la page d’accueil du site dans la rubrique "êtes-vous idiot ?"

    • Waiting (Les Thugs)

      https://www.youtube.com/watch?v=2h8QidyJE1c

      https://www.discogs.com/artist/265401-Les-Thugs

      Les Thugs are a punk band from France. The band were formed in 1983 in Angers with five members and were soon reduced to four in the same year: Eric Sourice on guitar and lead vocals, Thierry Meanard on guitar, Christophe Sourice on drums, and Gerald Chabaud on bass until 1983. Chabaud was replaced by Pierre-Yves Sourice. Although the band called it quits at the end of the 90s, they briefly reformed in 2008 for the Sub-Pop 20th Anniversary Festival and a short warm-up tour in France.
      A mix-up by their recording company meant that the band would resurface, albeit only as the digital information on The Baseballs similarly named Strike album in 2010.

    • Injonction : Be «as happy as possible» ...
      Ou le très minimaliste «clip vidéo» du punk-rock band angevin où l’on se contente de filmer un écran de #télévision.

      As happy as possible - Official video (Les Thugs)

      Sometimes it’s hard to wear the mask
      When painful names are coming back
      Some memories hurt so bad
      That we’d just like to hide and cry
      And we’ve been told so many lies
      We can’t believe in paradise
      And because time is passing fast
      We dry our eyes and try to be ...
      As happy as you can be
      When the life on spill
      It’s the life for real
      When you close the door
      And still hear the screams
      I guess that man is the only pest
      And the white man did never rest
      He made a world in his image
      Selfish and cruel, hopeless and loud
      We know that and we’re wandering
      Looking for peace, begging for love
      Touching somebody else’s skin
      We don’t forget but try to be ...
      As happy as you can be
      When the sun is shining
      On the battlefield
      As happy as you can be
      When you close the door
      And still hear the screams.

      https://www.youtube.com/watch?v=ly4akddbapk

    • Narration du confinement et de quelques cas de verbalisation en mode « extorsion de fonds » :

      https://seenthis.net/messages/834780

      Préam­bule : J’in­clus dans cet inven­taire des PV arbi­traires ou abusifs, mora­le­ment ou léga­le­ment. Au delà de la subjec­ti­vité dans l’ap­pré­cia­tion, ce n’est qu’une collec­tion de liens publics, qui ne se veut même pas exhaus­tive. Je me contente d’évi­ter ce qui me parait contes­table ou liti­gieux. Mes critères de base sont soit une cita­tion dans la presse de métier, soit un message en ligne public par un témoin direct en son nom propre et via une iden­tité établie (donc pas de propos rappor­tés, pas de comptes de réseaux sociaux créés il y a deux semaines ou sans inter­ac­tions person­nelles solides).

    • Tiens ? C’est curieux : Santé Publique France ne publie plus les résultats journaliers par région. C’est sûrement pour que l’opinion encaisse mieux la « déferlante » annoncée par le petit père Édouard, premier bouffon de Son Altesse Royale Effondrée.

      Le lien (du jour) : https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/articles/infection-au-nouveau-coronavirus-sars-cov-2-covid-19-france-et-m

      Heureusement, j’avais consigné les données sur une feuille « excel » en version « open » pour les trois derniers jours.

      Et votre humble et dévoué serviteur ne se laisse pas désarçonner par la désinformation des sites « officiels ». Voir la rubrique « carte avec wikidata » :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Pand%C3%A9mie_de_maladie_%C3%A0_coronavirus_de_2020_en_Fran

    • Souriez, vous êtes géolocalisé·es ... grâce à Géoportail.

      Quand tu viens de te rendre compte que tu es sorti de ta zone de confinement ...

      Et moi qui pensait que c’était 1 km « à vol d’oiseau ». Mais non, mais non. Tu dois rester sur les chemins pour que les keufs y puissent te verbaliser.

      ♪♫ Un kilomètr’ à pied,ça ûûû-zeuh, ça ûûû-zeuh ... Hahahaha !!!

    • Le « Grand Désarmement » pendant le « Grand Confinement » : #en_même_temps :

      https://seenthis.net/messages/834836

      Le USS Theodore Roosevelt torpillé par Covid-19

      Une organisation est rapidement mise en place à Guam, où existe également une situation épidémique, avec un certain nombre de soldats en quarantaine. Certains ont dû abandonner leur propre quarantaine pour préparer l’énorme opération de quarantaine de l’équipage du porte-avions, avec un moral au plus bas (« We are fucked », confie l’un d’eux, qui ne doute pas qu’il sera infecté par les marins).

      Et là (si ça s’trouve), il va bien s’en trouver un qui, dans un accès de profond désespoir et de rage, va appuyer sur le bouton qui va bien pour déclencher le tir de tous les missiles balistiques stockés sur la base, « puisque de toute façon, on va tous crever » ... (Oui, je sais, le pessimisme, toussa) ...

      (cough ! cough !)

    • et du coup, mille mercis @simplicissimus qui bien que n’ayant pas étoilé la présente discussion, doit venir en loucedé mater les conneries que je mets ici. Tout comme bien d’autres d’ailleurs (qui n’ont pas osé étoiler de peur de nuire à leur e-réputation). Mais de toute façon, je m’en fous. Comme j’ai été étoilé par @7h36, vous devez recevoir les notif’s chaque fois que j’alimente mon fil ...

      (Yark yark yark yark ) !!!

    • « Le dîner de cons » : l’opus de Francis Veber revisité par le « Maestro » (de la Phynance) qui profite de ce contexte on ne saurait plus favorable pour nous délivrer ce message christique : le #brave_gouvernement (en détresse respiratoire sévère) est hors-concours dans la catégorie sus mentionnée. Rien à ajouter. Le landerneau « en marche » est à la peine. Il est l’heure de se la jouer « unchained » et (ô combien !) surtout de proclamer l’#union_massacrée :

      https://seenthis.net/messages/832214

      Pour l’heure on dit « connards », mais il ne faut pas s’y tromper : c’est peut-être encore une indulgence. Qui sait si bientôt on ne dira pas autre chose.

    • Ce matin, on m’a soufflé dans l’oreillette (Le Parisien -live) que le blondinet du 10 Downing Street serait « souffrant ». Lui qui avait anticipé le sauvetage de la planète en propulsant sur la scène londonienne ses « Boris bikes » quand il était maire de cette ville ne pourra peut-être même pas profiter de son « fucking hard Brexit » et de son mandat de « Prime Minister » du gouvernement de Sa Gracieuse Majesté. Et un malheur arrivant rarement seul, aucun « clergyman » ne voudra s’approcher de lui pour lui délivrer les derniers sacrements. Gageons que, de sa pauvre vie d’adepte du conséquentialisme, l’unique souvenir qu’il aura quand approchera l’heure de vérité sera celui des bons moments passés en compagnie de ces jeunes filles « au pair » qui, pendant son adolescence, lui apprirent la langue de Molière tout en le faisant « jouer à chat ».

    • @antonin1 : merci, je vais pas trop mal à part les insomnies, bien que, depuis quelques semaines je me sente un peu « ché-pèr », d’où certains propos un peu extrêmes... Oui, c’est vrai, c’est un gros foutoir et c’est la faute à Philippe De Jonckeere qui hante mon mental avec son « blog du Désordre ». Quoique son désordre à lui a quand même une autre tenue.

      @simplicissimus : naaan, mais je déconne, hein ;-) Je devrais peut-être pas ... à cause de la « bande passante » et des serveurs. Enfin, si vous me trouvez relou, j’arrête.

    • http://www.leparisien.fr/societe/les-prefets-appeles-a-rechercher-des-lieux-pour-conserver-les-morts-27-03

      Ne pas pouvoir dire au revoir dignement aux siens rend le deuil encore plus difficile. Les préfets ont été appelés à identifier dans leurs départements des « lieux » où « les corps pourraient être conservés dans la dignité dans l’attente de leur inhumation », a expliqué vendredi soir la porte-parole du ministère de l’Intérieur, Camille Chaize. Elle s’exprimait lors du point de presse quotidien sur l’épidémie du Covid-19 du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.

      .../...

      Les obsèques des victimes du coronavirus sont très succinctes et se déroulent dans la plus stricte intimité (pas plus de 20 personnes). Des familles ont fait part de leur grande émotion de ne pas avoir pu voir le visage de leur défunt.La porte-parole a en outre annoncé que les personnels des pompes funèbres seraient inscrits sur la liste « des bénéficiaires prioritaires des personnels protégés » afin d’avoir tous les moyens nécessaires à leur protection.

      #Thanatos

    • Interdiction de s’éloigner à plus de 10m
      Après avoir interdit à ses administrés de n’acheter qu’une seule baguette à la boulangerie, le maire de Sanary-sur-Mer (Var) va encore un peu plus loin.
      Hors concours lui-aussi (ndla)

      L’édile a pris un nouvel arrêté les empêchant désormais de s’éloigner à plus de 10 m de chez eux, lutte contre le Covid-19 oblige.

      « Ça limite les sorties à leur plus simple expression », a reconnu Ferdinand Bernhard , après cet arrêté municipal réduisant de 200 m à 10 m la nouvelle distance maximale autorisée pour les balades des Sanaryens et des Sanaryennes.

      « C’est interdit le jogging, comme de promener son chien », insiste l’élu, qui avait déjà fermé les marchés « depuis belle lurette » : « Sinon tout le monde a toujours de bonnes raisons de sortir ».

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/coronavirus-duree-du-confinement-repoussee-au-moins-au-

      Et comme « l’édile » avait dû déjà prévoir l’interdiction de laisser son chien « divaguer », deux solutions :

      - installer une « canisette » dans son appart (et venez pas chouiner, il doit y avoir des tutos sur Youtube pour faire le job en « Do It Yourself »)
      - si le chien refuse de s’adapter, le tuer et le bouffer (venez pas chouiner non plus, ça vous fera une économie substantielle quand vous irez faire vos prochaines courses).

      Ceci dit dans le domaine de la « divagation », il a assuré grave, l’édile de Sanary-sur-Mer ... (Rappelez-moi son nom, déjà) ?

    • #police

      Depuis que la France est frappée par le coronavirus, les numéros d’urgence sont assaillis d’appels. Et nombreux sont ceux qui tentent de joindre la police en composant le 17. Des appels qui, trop souvent, ne concernent pas des situations urgentes. Afin de répondre « aux sollicitations des citoyens », la police nationale a lancé, ce jeudi, un tchat accessible à tous. Objectif : désengorger le 17, réservé aux urgences.

      Tchatter avec les keufs ? Plutôt crever, ouais ! ...

      https://www.20minutes.fr/societe/2749627-20200327-coronavirus-police-nationale-lance-tchat-repondre-questio

    • PASSAGE À L’HEURE D’ÉTÉ - Même si le temps semble s’être figé depuis le début du confinement, il ne faut pas oublier le changement d’heure qui aura lieu dans la nuit de samedi à dimanche.

      https://www.lci.fr/population/video-confinement-ou-pas-le-changement-d-heure-c-est-ce-week-end-2149306.html

      Et certain·es sont déjà en train d’exulter : Ouaaaiiis !!! Une heure de confinement en moins !

      Bande de cons ! Ceci dit, rien à braire, j’ai calé ma montre sur UTC, ce qui correspond à peu près au méridien où se situe ma « zone de confinement ». Pour les éphémérides en astronomie, c’est bien pratique ...

    • Dans les prémonitions d’artistes, en 1969, l’homme qui tousse de Boltanski, c’est vraiment gore donc je ne mets pas la vidéo.

    • Et donc, merci @klaus pour sa suggestion de hashtag(ueule à la récré) qui déboite.
      Le tag que j’utilise à l’envi depuis quelque temps ici (inglorious bastards) fait référence à un film de guerre italien d’Enzo G. Castellari, sorti en Italie en 1978 et en France en 1979 et dont le titre fut traduit par « une poignée de salopards » pour sa version en français. Je n’ai pas vu ce film parce que j’aime pas trop la guerre, et encore moins les films qui en font la promo. Par contre, j’ai vu l’œuvre (presque) éponyme du Sieur Tarantino. Et là, j’ai bien « kiffé ».

    • Échange de propos entre @monolecte et moi-même (sur FN***) à propos d’appels incessant de la part des « démarcheurs » (haha !) téléphoniques en mode escroc :

      (Elle) : À quel moment sait-on que l’on vit dans un monde dirigé par d’immondes raclures ? C’est quand, au onzième jour de confinement, Astrid t’appelle à l’heure de la sieste pour te proposer posément de discuter de la meilleure manière de faire des économies sur ta putain de facture d’électricité.

      (Moi) : <C’est quand, au onzième jour de confinement, Astrid t’appelle à l’heure de la sieste pour te proposer posément de discuter de la meilleure manière de faire des économies sur ta putain de facture d’électricité.> Pareil, une autre « Astrid » qui vient faire chier pour le même motif. Madame décroche et se met à râler : « Vous n’avez pas autre chose à faire ? » – Mais moi je travaille ! qu’elle répond la fille. Alors je me mets à gueuler : « Changez de métier ! »
      (Monolecte) : Blâmer les victimes ? Sérieusement ?
      (Re-moi) : Oui mais c’est énervant ... (je sais, ça m’a échappé et puis les conversations sont enregistrées par leurs boss).
      Et c’est vrai que nous n’aurions pas réagi pareillement « en temps de paix ». D’habitude, nous restons courtois. Nous demandons juste à l’opératrice de la plateforme (du call-center) :
      a) Comment a-t-elle eu notre n° de tél.
      b) quelle est son nom (IRL).
      c) Quel est le nom de l’entreprise qui l’emploie.

      En général, elle raccroche avant qu’on ait eu le temps de poser toutes les questions.

      Et je ne saurais vous priver de la lecture de ceci, le lien (judicieusement) sussurré à mon oreille (de gros boloss rageux) :
      https://www.politis.fr/articles/2020/03/free-impose-des-heures-supplementaires-a-ses-salaries-41585

      Et je rebondis sur le truc (je rebondis assez facilement en ce moment, vu que mon curseur mental perso est en position « perched ») pour relater ce que je lus hier soir dans un article de l’Obs où il était question de « la crise » traversée par le « capitalisme » où Eva Illouz nous asséne doctement son propos sur ’la mue indispensable du capitalisme. La « mue » indispensable du capitalisme ... Pourtant, j’apprécie ce qu’elle écrit mais là j’ai trouvé qu’elle attigeait un peu, comme la plupart d’entre nous en ces temps troublés.
      Le capitalisme devra donc muer ou plutôt ... (vous la voyez venir de loin celle-là, hein ?), ... Mais il n’arrête pas de changer, de s’adapter, de « muer », le « capitalisme ». Un peu comme un virus en fait ... Son génome s’adapte à « l’hôte » qu’il infecte.

      Et là-dessus je ne peux que constater que lorsque tu sors de ton domaine d’expertise, tu es fatalement appelé à formuler des propos déconnants. Un peu comme moi, en fait ...

      FN*** : voir le post ci-après ... :-O

    • Échange de propos entre @monolecte et moi-même (sur FN)

      Wow ! Le gros lapsus !!! La grosse dyslexie (peu créative) ! Non, non, c’était sur FB (Fesse-Bouc) ...
      Et du coup, je vous mets en lien l’article de l’Obs mentionné précédemment.

      https://www.nouvelobs.com/idees/20200323.OBS26443/l-insoutenable-legerete-du-capitalisme-vis-a-vis-de-notre-sante-par-eva-i

      TRIBUNE. Dans ce texte brillant, qui souligne le lien étroit entre santé et économie, la grande sociologue franco-israélienne analyse la crise planétaire du coronavirus. Elle dénonce « l’imposture » du néolibéralisme qui, privant l’Etat de ses ressources, a sacrifié le monde dont il se nourrit.

    • J’ose pas t’apprendre que le FN à changer de nom !

      Mais pour leurs électeur·rices, qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse (et la gueule de bois qui va bien avec) ...

      @mad_meg : Thanks for all ! Have a nice day too.

      And, take care ! (comme ils disent, les adeptes du « self-help »).

    • Pour me « ché-pèr » mon problème est que j’ai même pas besoin d’aider la nature ... On est bien peu de chose, tiens !

      [To Hell] ----> [ ] c’est là que je vous attendrai tous et toutes si ça tourne mal ... Enfin, allez pas vous inquiéter plus que ça non plus, hein ? Il en a encore sous la pédale, le vieux ...

    • . Ah t’as bien de la chance - ou pas !

      Pas de soucis pour l’enfer, mon pseudonyme viens d’un personnage des flandres, Dulle Griet, une femme tellement acariatre qu’elle fait fuir même les démons et qui est capable d’aller en enfer piller le diable et en revenir indemne. Du coup ca sera finger in the nose. Surtout que je me rend compte que je vie en mode covid-19 depuis des décénnies.
      Pour me détendre j’ai regardé Contagion, The Flu et Cabin Fever la trilogie :)

    • Justement, l’industrie du travail détaché est dans la ligne de mire de certaines de ses victimes depuis un moment. Il y a moins d’un an, un procès se tenait à Arles. Travail dissimulé, agressions, les conditions sont proches de l’esclavage moderne.
      A celles et ceux qui auraient hésité à aller ramasser des salades dans les prairies décorées de rosée fraiche, un petit rappel sur ce que l’on vous demande de soutenir à travers une série de trois textes :

      https://seenthis.net/messages/835919

      par @vanderling

    • De la veulerie des gens bien en cour, leurs errements, leurs lâchetés, et leur Sainte-Trouille de tomber en disgrâce. Voici l’affaire :
      Fort marri de ce que Frédéric « Conatus » Lordon ait rebondi sur son indiscrétion twittesque et se soit livré à une exégèse de la connard-attitude de notre #brave_gouvernement, le Sieur Askolovitch se livre ici même à un exercice de contrition en mode « sueurs froides », toujours sur Twitter, car on ne saurait trouver meilleur canal actuellement pour se « brander » la nouille.
      Retranscription de l’exercice de style, annoté et commenté par votre humble (et dévoué) serviteur

      L’excellent et un peu vicelard Frédéric Lordon – le vice est une scorie de l’intelligence – excipe d’un de mes tweets pour construire une brillante théorie, qui n’avait guère besoin de ma modeste caution.

      Je comprends bien le kif (Asko et la djeun attitude) de Lordon d’utiliser un de ses épouvantails, « le journaliste de Arte et France Inter » (ça c’est sûr, l’occasion était trop belle) pour déblayer le terrain de sa charge de cavalerie. Reste qu’un tweet n’est qu’un tweet, un souffle fugace, ici un peu sur-sollicité. (Sauf que, un tweet, justement, c’est un peu comme si tu annonçais le truc sur la place publique avec un camion sono de la CGT, mais avec en plus – et ne venez pas me dire qu’il le savait pas , le « Claude Bullshit Askolovitch » – une forte caisse de résonance boostée par les algorithmes et la rapidité de la transmission que permettent les « nouvelles technologies »)

      (Et en parlant du tweet par lequel le scandale arriva) :

      Le revoili :

      Ce tweet est extrait d’un dialogue par texto (carrément) avec un ami très cher (Ô combien... C’était une question en fait) , grand médecin hospitalier, qui se bat depuis des années pour son métier, et qui s’est retrouvé au front du Coronavirus comme un soldat (la guerre, vous savez bien) lucide en 40, subissant les conséquences d’années de négligence (une étrange défaite) .

      Sa colère était suffisamment forte et nourrie pour que je la répercute. En temps ordinaire, le mot #connard n’est pas de notre vocabulaire (Dieu nous préserve de tels égarements en mode jaunâtre) , sauf en parlant football (parce que au football, ce jeu du cirque organisé pour les gueux rageux, on est assez « tolérant » finalement) . On notera que la période qu’il incrimine, en gros notre âge adulte, est assez large pour que chacun soit visé.

      Dans ces trente ans, une femme admirable, Simone Veil, fut ministre de la Santé, et d’autres personnes estimables. On comprendra que « #connards » est une métaphore pour désigner une logique politique, celle de la rationalité financière, à laquelle aurait du échapper l’hôpital (et donc point d’attaque ad personam, pas du tout, voyons) .

      En tous, cas, et quoi qu’on pense des actuels gouvernants et de leur gestion de la crise, l’apostrophe de mon ami, exprimée en privé – je lui présente ici mes excuses (il n’est jamais trop tard, si et seulement si, il s’agit d’un véritable « ami », ce qu’on lui souhaite avec la dernière des ardeurs, à Asko) de l’avoir dévoilée – ne les cible pas particulièrement (on l’avait vu venir de loin, celle-là) . #connards

      Mon ami travaille et soigne alors que nous parlons. Bon courage à tous. (dernière et pitoyable tentative pour espérer un retour en grâce auprès de l’ami ainsi divulgué. Heureusement qu’il eût encore la bienséance de ne point divulguer le blaze IRL de son « ami pneumologue »)

      Impressionnante démonstration d’hypocrisie et sublime moment de lâcheté. Il faut croire que les rations sont bien généreuses dans les « cantinas » du Macronistan.
      Une grande leçon de « realpolitik », dont le caractère « réaliste » consiste principalement à faire en sorte que sa gamelle reste bien remplie. Misère de l’éditocratie ... A moins que, dans le tweet originel, notre « ami » Asko", sans démériter, n’eût fait qu’exprimer l’inavouable intention de pratiquer l’art de la litote ...

    • @mad_meg : ah ça, pour poncer, ils poncent, nos gros « influenceurs ». Ils poncent tellement fort qu’ils en arrachent la matière avec leurs grosses « fraises » en acier renforcé aux alliages de molybdène, de titane et de carbure. Avec une telle énergie (du désespoir ?) qu’ils sont largement descendus, depuis assez longtemps je dois dire, bien en dessous de la cote, et que même lorsqu’ils attaquent l’établi, ils creusent encore.

    • ah, désolé, je n’avais même pas pris la peine de demander, je me sers abondamment !!!

      #CC_BY_SA

      Enjoy !

      Et merci de me faire profiter ainsi qu’aux (nombreux·euses [ ] ----> je suis déjà sorti)... lecteur·rices de ce « bloody trash thread » de tes trouvailles qui, tout comme moi, n’ont peut-être pas le temps de tout voir sur ST car en ce moment, il y a comme une sorte de gonflement du flux avec une forte impression que tout est « upside down ».

      https://www.youtube.com/watch?v=xXNuThvWQeI

      A quand la parodie ? ^^

    • Vous allez rire. Je venais d’envoyer mon dernier post dans les tuyaux et, comme d’hab’, j’ai voulu l’éditer. Et là ... Plus rien. ST était en rideau et ça a duré une bonne demi-heure. J’ai flippé en me disant que j’avais fini par faire « crasher » le bouzin depuis mon modeste terminal (un « vieux » laptop de 6 ans déjà manufacturé en RPC). Mais non, finalement, ça remarche. Rassuré je suis. Du coup, j’ai viré l’image du post précédent et je l’ai remplacée par un truc moins lourd. Enfin, de toute façon, j’entrave que dalle avec le web.

    • Expression utilisée dans l’argot bourgeois du XIXe siècle, elle n’est employée que dans le langage familier, sur un ton très léger. Alors que la délicatesse renvoie généralement à l’idée de douceur, la formulation exprime ici l’idée d’être presque fâché avec quelqu’un, de lui réserver un accueil froid.

      Donc, certaines personnes seraient « en délicatesse avec Internet ». Voilà qui est plaisant ! :-))

      Moralité : toujours se méfier du bourgeois qui tente de s’encanailler (et des ouvre-boîtes aussi, un peu).

      Sinon, nous tenons là un morceau d’anthologie avec cet article de « BFzob » (TV). Et ce brave Cédric aura bien mérité d’être promu Secrétaire d’État au ministère de la Magie... en tant que magicien d’O, œuf corse) ... Toutefois, reconnaissons-lui un élément à sa décharge : il est né à La Brêle ... (bon promis j’arrête) ...

      Le lien qui va bien : https://seenthis.net/messages/836260

      Et sinon @mad_meg, c’est pas trop raide le sevrage ?

    • Vous allez rire. Je venais d’envoyer mon dernier post dans les tuyaux et, comme d’hab’, j’ai voulu l’éditer. Et là ... Plus rien. ST était en rideau et ça a duré une bonne demi-heure. J’ai flippé en me disant que j’avais fini par faire « crasher » le bouzin depuis mon modeste terminal (un « vieux » laptop de 6 ans déjà manufacturé en RPC). Mais non, finalement, ça remarche.

      On est beaucoup et le serveur doit etre mise à rude épreuve comme il ne l’a jamais été. Peut etre que tu pourrais faire un nouveau poste qui poursuive celui là pour allégé le boulot des admins

    • Yo « les gens » ! Petite mise en jambe avec un survol des titres des journaux (de préfecture) de la veille. Oui, je sais, j’ai une fâcheuse tendance à remettre les tâches urgentes au lendemain. Mais bon, j’ai pas que ça à foutre non plus, hein !

      C’est partiii !!! (avec quelques annotations personnelles)

      Coronavirus : le retour à l’école le 4 mai est un "scénario, pas plus, pas moins", assure Jean-Michel Blanquer (Europe 1)
      On ne peut que se confondre en louanges devant tant de "prudence".

      Coronavirus : Twitter supprime deux tweets de Bolsonaro remettant en cause le confinement (Le Monde)
      Et toc !

      Seine-Saint-Denis : un père écroué après des violences irréversibles sur son fils (RTL)
      Petit debriefing pour la rédaction : un père écroué après des violence exercées sur son fils, violences qui laisseront des séquelles irréversibles. (Bon, ok, c’est moins "vendeur")...

      Pourquoi les électeurs du RN croient que le coronavirus a été inventé en laboratoire (Libé)
      Les fact-checkeurs veillent (jusqu’en 2022). Dormez en paix, braves gens. ♪♫

      Édouard Philippe : « Les 15 premiers jours d’avril seront encore plus difficiles » (Le Parisien via sa chaîne youtube)
      En avril, etc. Par contre pour mai, les modélisations des prévisionnistes ont une fiabilité de 1/4.

      Coronavirus : les États-Unis autorisent la chloroquine à l’hôpital
      Un nuage de chloroquine dans ma tasse de thé, (ma despé, mon Kentucky Straight Bourbon, mon verre de lait ...) siouplaît.

      Les autorités sanitaires américaines insistent sur le fait que le grand public ne doit pas s’auto-médicamenter. (France Info)
      Capito ? parce que la "drug", c’est mal. Par contre pour les flingues et les munitions, ça reste "open bar". Vous pouvez (vous auto-médicamenter) ...

      « C’est lamentable » : Emmanuel Macron atterré par les révélations concernant ses secrétaires d’Etat (Gala politique... mouarfff !)
      Après les économistes, les politi-tocards sont désormais, eux aussi, ATTERRÉS !!!

      Mort de Jean-François Cesarini, député LREM du Vaucluse « constructif et combatif » (Libé)
      Le virus SARS-Cov-2 ne fera pas de quartier. Tenez-vous le pour dit, les républicains marcheurs en état de mort cérébrale. (Welcome to Zombie-land) ...

      Le roi de Thaï­lande se confine avec un harem de 20 femmes dans un hôtel de luxe (Ulyces Monde)
      #Facepalm ... Zutalors, j’ai encore déconné. Trop tard ! Aaarglll ! ...

      Le roi de Thaï­lande (oui, ça devient compulsif) se confine avec un harem de 20 femmes dans un hôtel de luxe (RMC via sa chaîne Youtube)
      Espérons au moins que cet inglor... euh... Sa Majesté saura se montrer généreuse

      Coronavirus. Confinement en Nouvelle-Zélande : un site de délation victime de son succès (Fouette-Rance)
      Business as usual ...

    • Voilà, voilà ♪♫ ! Et ce sera (peut-être) tout pour aujourd’hui, parce que, hein, bon, faut aussi qu’on fasse :
      –du Taiji Quan
      – du ravitaillement
      – du ménâââge
      – du repassâââge
      –du jardinâââge
      – des yaourts
      – du pain complet
      – du petit bois pour allumer le feu
      (et plein d’autres choses dont l’énumération serait longue et fastidieuse).

      (Et puis aussi parce que Madame s’inquiète pour ma santé : elle trouve que je m’investis un peu trop dans le « télétravail »). Surmenâââge ?

    • Coronavirus, le mot désormais devenu tabou sur Youtube si tu veux continuer à faire de la thune :

      Hé bé en fait, pas du tout. C’est même devenu un « must » pour assurer son « personal branling » ... Se brander la nouille, toussa (forme verbale), vous savez bien ...

    • La semaine d’avant, le mari de Brigitte Macron les avait déjà mis en garde : « On se souviendra de ceux qui n’ont pas été à la hauteur ».

      https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/cest-lamentable-emmanuel-macron-atterre-par-les-revelations-concernant-ses-secr

      Ce matin j’ai décoré ma fenêtre
      « Macron trahison
      Les lacrymos & LBD tu sais les stocker !
      Où sont les masques des soignantes que tu laisse crever ?
      Ah ca ira ca ira !
      Le 49.3 on l’oubli pas ! »

      https://www.youtube.com/watch?v=bzu01gO3pi4

    • Donc, « Emmanuel Macron attendu ce mardi matin dans une usine de masques près d’Angers »…

      Et voici la communication de la kommandantur de « Fouette-Rance » :

      Enfin, Emmanuel Macron a qualifié d’ "« irresponsables »" ceux qui, par leurs critiques de la gestion de la crise du Covid-19, "cherchent déjà à faire des procès".

      "Quand on mène une bataille, on doit être unis pour la gagner. Et je pense que toutes celles et ceux qui cherchent déjà à faire des procès, alors que nous n’avons pas gagné la guerre, sont irresponsables"

      (Voilà qui est « plaisant ») ...

      Pour la petite histoire, ladite usine (la PME Kolmi-Hopen en périphérie d’Angers « Maine-et-Loire ») est sise dans la commune de Saint-Barthélémy-d’Anjou.

      Et comme je ne suis pas un collabo, je ne linke pas vers le baveux sus-mentionné. (Vous vous en doutiez un peu, hein) ? De toute façon, c’est la même logorrhée militariste et belliciste qui se répand « comme la peste » à travers tout le Macronistan-canal-historique.

      Ambiance :

      À vanille et framboise (Bobby Lapointe)

      https://www.youtube.com/watch?v=hVEk1wiUxa0

    • De la misère de certaines (nombreuses ?) vies « conjugales » et de quelques conseils utiles aux femmes pour survivre en milieu hostile.

      https://seenthis.net/messages/836723 (par @antonin1)

      Should arguments arise and strain feelings, the ministry advised women to “count from one to 20” before responding.
      "Within the span of 20 seconds, the brain will become more rational and calm when making decisions,” it said.

      Le #self_help a plus d’un tour dans son sac. (Dans sa housse mortuaire ?)

      Traduction intégrale :

      Parlez comme Doraemon" : Le ministère malaisien donne des conseils aux épouses lors de l’ordonnance de contrôle des déplacements COVID-19

      KUALA LUMPUR : Les femmes mariées en Malaisie ont reçu une brève série de recommandations sur la façon de gérer leur foyer et leur mari pendant l’ordre de contrôle des déplacements, notamment en parlant avec la « voix de Doraemon » et en riant timidement.

      Le ministère de la femme et de la famille a publié lundi (30 mars) sur les médias sociaux plusieurs conseils sur la manière d’éviter les disputes domestiques entre mari et femme.
      Les messages, rendus publics sur Facebook et Instagram, ont été retirés un jour plus tard.
      « Si vous voyez votre mari exécuter une tâche d’une manière qui va à l’encontre de votre propre méthode, évitez de le harceler », a déclaré le ministère dans une infographie depuis peu.

      Dans une autre image, le ministère a déclaré que les épouses devraient plutôt utiliser des mots et des phrases « humoristiques » tels que « c’est la bonne façon de suspendre le linge pour le faire sécher, ma chère (cara sidai baju macam ni lah sayangku) ».
      Le ministère a également recommandé aux femmes « d’imiter le ton de Doraemon » et de suivre leurs déclarations par un rire timide et féminin.

      Dans un troisième graphique, le ministère a déclaré que les femmes devraient s’abstenir de faire des commentaires sarcastiques si elles voient que leurs maris n’aident pas aux tâches ménagères.
      Demandez de l’aide et informez-le - dans certains cas, notre partenaire doit être « informé » de sa responsabilité afin qu’il soit conscient de ce qui doit être fait", peut-on lire dans le post.

      En cas de dispute et de tensions, le ministère a conseillé aux femmes de « compter de un à vingt » avant de répondre.
      « En l’espace de 20 secondes, le cerveau deviendra plus rationnel et plus calme lors de la prise de décisions », a-t-il déclaré.

      Dans un post sur Facebook vendredi dernier, qui était encore disponible mardi soir, le ministère a également exhorté les femmes à éviter de porter des « vêtements pour la maison » pendant l’ordre de contrôle des mouvements : « Présentez-vous comme d’habitude, portez du maquillage et habillez-vous proprement ».
      Au même poste, le ministère a également recommandé que les mères qui travaillent gardent la table à manger, la cuisine et le salon propres et nets pour aider à garder l’esprit clair lorsqu’elles travaillent à la maison.

      Le 25 mars, le Premier ministre malaisien Muhyiddin Yassin a annoncé que l’ordre de contrôle des mouvements serait prolongé de deux semaines jusqu’au 14 avril pour contenir la propagation de COVID-19.
      Il a exhorté les Malaisiens à rester chez eux pour briser la chaîne de l’infection et a déclaré que c’était la seule façon de contenir la situation.

      LES FEMMES SONT DES ÊTRES HUMAINS, PAS UN OBJET : ONG

      Les messages du ministère des femmes sur les médias sociaux ont été critiqués par la All Women’s Action Society (AWAM), une organisation non gouvernementale.
      Dans une série de tweet, AWAM a appelé le ministère à donner des conseils « sexistes ». Ordre de contrôle des mouvements

      « S’habiller pour travailler est une façon de maintenir la discipline et un moyen de travailler à la maison, mais l’accent mis sur le look, la tenue et le maquillage est absolument inutile », dit-elle.
      Il a ajouté dans un autre tweet : « (Rire comme Doraemon) s’applique aux enfants de cinq ans, pas aux mères à la maison. »

      Les femmes sont des êtres humains et non pas un objet ou une marchandise, a-t-il dit.
      « Les femmes ont plus qu’assez à faire pendant la période du MCO (Ordonnance du contrôle des déplacements) sans la pression supplémentaire du maquillage et de la beauté. »

      Le ministère de la femme et de la famille a déclaré dans un communiqué publié mardi soir qu’il était « désolé si plusieurs des conseils partagés étaient inadaptés ou touchaient aux sensibilités de certaines personnes ».
      Le ministère a ajouté avoir reçu des réactions de plusieurs intervenants en réponse à leurs conseils, et qu’il sera plus prudent à l’avenir.

      (traduit avec l’aide de DeepL et vérifié par bibi.)

      #doraemon_syndrome

      ping @sinehebdo (les effets délétères)

    • Aujourd’hui, nous lançons la mise sur le marché de nos masques lavables testés en laboratoire et sommes en attente des tests complémentaires de la Direction Générale de l’Armement.

      « Lancer sur le Marché (Indépassable) » : #no_comment.

      Sinon, pour « les gueux », le Marché du Bénévolat recrute ... Et je me suis « porté volontaire » (pour aide à la personne âgée/isolée, etc.) pas plus tard qu’hier dans « l’armée de l’ombre » du sous-commandant local (même pas insurgé) qui « occupe » la mairie ... Votre humble (et dévoué) serviteur ne dit pas que des conneries ; il en fait aussi ...
      Et ma plus grande crainte n’est pas d’aller « au contact avec l’ennemi », non, non. C’est plutôt d’affronter l’obséquiosité (et le regard chassieux) de l’édile sus-mentionné. Va me falloir des nerfs d’acier ... pour pas lui cracher à la gueule.

      https://seenthis.net/messages/836871#message837019
      par @fil

    • Rassuré je suis : il y a quand même plus pessimiste que moi :

      « Même si le système démontre actuellement sa robustesse et sa résilience face à une pandémie de cette nature, de la durée de la crise dépendra probablement la capacité à assurer l’équilibre offre/demande durant les pics de consommation du prochain hiver », observe Florent Nguyen, du cabinet Oresys.

      Merkiii !!! ("Bouso-rama")
      https://www.boursorama.com/bourse/actualites/coronavirus-la-production-d-electricite-s-organise-pour-tenir-le-coup-a8

    • Et en fait, quand tu regardes ce court-métrage, tu t’aperçois que tous et toutes nous vivons confiné·es depuis un bon bout de temps. Quoique la fin du film me laisse dubitatif : esthétisant et bien genré « super-héros » viril, cet ode ultime à la « Pacha Mama » ...

      Embark on a visionary journey through the fragmented unconscious of our modern times, and with courage face the Shadow. Through Shadow into Light.

      “No tree, it is said, can grow to heaven unless its roots reach down to hell.”
      –C.G. Jung

      Written, Directed & Produced by Lubomir Arsov
      Original Soundtrack “Age of Wake” by Starward Projections
      Composited by Sheldon Lisoy
      Additional Compositing by Hiram Gifford
      Art Directed & Edited by Lubomir Arsov
      _

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      Facebook: facebook.com/inshadowmovie/
      Music Composers: starwardprojections.com/
      Contact: light@inshadow.net

      © Lubomir Arsov 2017

      https://vimeo.com/242569435

    • Patrick Artus, chef économiste de Natixis, victime lui aussi d’apparitions de la Vierge :

      https://www.research.natixis.com/Site/en/publication/m5s-lx5Bbb92bmN3Rt3wlOH-FfouhppovZfIyfsy2hw%3D

      La crise du coronavirus sonne-t-elle la fin du capitalisme néo-libéral ?

      Enfin, un peu surjoué quand même, le coup de l’illumination mystique du banquier « beyond the bank » :

      https://pressroom.natixis.com/experts/patrick-artus.html

    • Valentin Vander, Marjolaine Piémont, Aurélien Merle, Gauvain Sers, Daniel Mizrahi, Paul Vanderhaegen, Gildas Thomas, Julii Sharp, Louis Huissoud, Garance, Margot, Camille Feist, Viviane Hélary, Fanch, Pierre Pichard, Deny Lefrançois, Nicolas Thevenin, Jonathan Mathis, Eric Gombart, Chouf, Lise Martin, Sophie Le Cam, Bastien Lucas, Mathieu Gabard, Philippe Géhanne, Louise O’sman, Renan Richard-Kobel, Robin Pharo, Anaïs Bertrand, Côme Huveline, Sylvain Rabourdin, Brice Perda, Laura Wild, Leïla Huissoud, Jeanne Chevalier, Clémence Monnier, Julia Vander, Nour, Timothée Chabot, Riccardo Peruffo, Isabelle Balcells, Leonor Bolcatto, Vanessa Pichard, Lucie Malet, Lily Luca - La Tendresse (Symphonie confinée) (France)
      https://www.youtube.com/watch?v=rEjvRktXeis

    • Hulyet (chanson yiddish) interprétée par Ami Flammer, Moshe Leiser & Gérard Barreaux

      https://www.youtube.com/watch?v=0MYP2wqCdKI

      Paroles en allemand puis en yiddish :

      Hulyet hulyet kinderlakh
      Text und Musik: Mordekhay Gebirtig (1877-1942)

      Spielt liebe Kinder, der Frühling schon beginnt,
      oh wie neidisch bin Euch, Kinder.
      Tobt Euch aus, Kinder, solange ihr noch jung seid,
      weil vom Frühling bis zum
      Winter ist es ein Katzensprung.

      Spielt liebe Kinder, versäumt keinen Augenblick,
      nehmt mich auch herein in
      euer Spiel, vergönnt mir auch das Glück.
      Schaut nicht auf meinen grauen Kopf,
      oder stört es im Spiel ? Meine Seele ist noch jung,
      wie vor vielen Jahren.

      Meine Seele ist noch jung und vergeht vor Sehnsucht,
      ach wie gerne wäre ich meinen
      alten Leib los. Spielt liebe Kinder, versäumt keinen
      Augenblick, weil der Frühling
      endet bald, mit ihm das höchste Glück

      Originaltext

      shpilt aykh libe kinderlakh
      der friling shoyn bagint.
      oy vi bin ikh kinderlakh
      mekane aykh atsind.

      hulyet hulyet kinderlakh,
      kolsman ir zent nokh yung.
      vayl fun friling biz tsum
      vinter iz a katsenshprung.

      shpilt aykh libe kinderlakh,
      farzoymt keyn oygenblik, nemt
      mikh oykh arayn in shpil,
      fargint mir oykh dos glik.

      kukt nisht oyf mayn groyen kop,
      tsi shtert ez aykh in shpil ?
      mayn neshome iz nokh yung,
      vi tsurik mir yorn fil.

      mayn neshome iz nokh yung,
      un geyt fun benkshaft oyz,
      akh vi gern vil er zikh fun
      alten guf aroyz.

      nach oben

      Traduction :

      Jouez, chers petits enfants,
      Le printemps déjà s’annonce.
      Ô, mes chers enfants,
      Comme je vous envie !

      (Refrain)
      Hulyet, jouez, petits enfants,
      Tant que vous êtes jeunes !
      Car du printemps à l’hiver,
      Il n’y a qu’un saut de chat !

      Jouez, chers petits enfants
      Ne perdez pas un seul instant !
      Entraînez-moi aussi dans le jeu,
      Accordez-moi ce bonheur !

      (Refrain)

      Ne regardez pas mes cheveux gris
      Ça gâcherait votre jeu.
      Mon âme est encore jeune,
      Comme elle l’était bien des années
      [ auparavant.

      (Refrain)

      Mon âme est encore jeune
      Et se meurt de nostalgie.
      Ô, que ne donnerait-elle pas
      Pour quitter ce vieux corps

      (Refrain)

      Jouez, chers petits enfants,
      Ne perdez pas un instant !
      Car le printemps déjà s’achève
      Et avec lui, le plus grand bonheur.

      (Refrain)

    • Plan procrastination : regarder passer le temps à l’aide d’une horloge décimale :

      http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.procrastin.fr%2Fblog%2Fimages%2Ftemps%2Fhorlo

      Quelques précision sur cet « accident industriel » sur fond de « révolution française » (avec quelques trémolos dans la voix sur la dernière syllabe de « française ») :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Temps_d%C3%A9cimal

      Et un peu d’arithmétique pour sonder les « entrailles de la bête » :

      1 jour contient 24 heures sexagésimales (h) ou 10 heures décimales noté H[d] , soit 1440 minutes sexagésimales (min), soit 86 400 secondes sexagésimales (s)

      1 H[d] = 24 h / 10 ; soit 1 440 min /10 = 144 min ; soit 2 h 24 min

      1 minute décimale noté Min[d] c’est un centième de H[d] soit 144 min divisées par 100. 144/100=1,44 ; (0,44*60)/100=26,4
      Donc, 1,44 min = 1 min 26,4 s ; d’où l’égalité suivante : 1 Min[d] = 1 min 24,6 s

      1 seconde décimale noté S[d] c’est 1/100 de Min[d]

      1 Min[d] = 1 min 26,4 s = 86,4 s ; donc on calcule le centième de cette valeur, soit 86,4 s / 100 = 0,864 s

      Donc, 1 S[d] = 0,864 s

      Et quand il est midi (sexagésimal), il est 5 H[d]

      Application pratique : lorsque j’ai eu terminé la rédaction de ce petit texte ce matin, il était 2 H[d] 99 Min[d] 20 S[d] ... Vous voyez où je veux en venir ?

    • #By_Jove

      J’ai commencé à faire une « petite » liste de courses pour #le_jour_d'après ...

      - Emmanuel Macron
      - Édouard Philippe
      - Christophe Castaner
      - Didier Lallement
      _ Agnès Buzin
      - Olivier Véran
      - Jérôme Salomon
      - Nicole Belloubet
      -

      Je risque d’en oublier...
      Du coup, je vais plutôt passer commande sur l’espace « en ligne » du « Drive » :
      https://www.gouvernement.fr/composition-du-gouvernement

      Il y a aussi une promo sur le bâton d’(Aurore) Berger, mais je crains que la DLC soit dépassée. Mais bon, à la guerre comme à la guerre, hein !

      Si vous tenez vraiment à faire vos course à l’hyper, vous avez aussi un plan du magasin :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_de_la_R%C3%A9publique_fran%C3%A7aise

      (Bon, j’vais arrêter. Je sens que j’vais encore me faire « du mal », là ...)

    • Ezza, Masta Flow, Lazbiga, Les Obaz, Amou - Corona Tillé Yighssal Ass Tillé (Corona Existe, C’est Sûr Qu’il Existe, Niger)
      https://www.youtube.com/watch?v=_ThfAYSP6gU


      https://seenthis.net/messages/838600

      Corona existe, c’est sûr qu’il existe,
      Corona existe c’est une réalité et non des mensonges .
      Corona existe, c’est sûr qu’il existe,
      Corona existe c’est une réalité et non des “On dit”.

      Tout ce que vous touchez, lavez vous les mains avec du savon,
      faites attention au regroupement dans les marchés et lieux publics ,
      faites attention aux regroupements dans les villes et dans les campagnes,
      car il n’existe aucun remède à part respecter les gestes barrière.
      Rester chez-soi c’est sauver des vies.

      #Niger

    • Je viens de relire tout le fil de discussion : je pense qu’on va arrêter là parce que :
      –a) ça fait planter mon capricieux Firefox
      –b) je me dis que je suis complètement «cramé»
      –c) j’ai un peu malmené (aussi) la ligne éditoriale de la communauté ST

      Fin de l’histoire. Merci aux participant·es. Et mes profonds regrets envers les infortuné·es lecteur·rices qui, par un malheureux hasard, seraient venu·es s’égarer par ici.

    • Reviens Léon ! arrête pas le fil de discutions !

      a) contre le plantage il te suffit de faire un nouveau poste qui sera la suite de celui là comme ca ton fiefox respirera un peu (et le mien aussi ;))
      b) C’est un peu normal de cramer en ce moment- si tu cramais pas c’est que tu serais pas super humain - le contexte est hard on pete tou·tes les plombs
      c) on a besoin de décompressé et c’est parfait de malmené la ligne éditorial et en fait je trouve pas tant que tu malmène cette ligne - et puis, Desproges, de la musique et ta liste de courses par exemple ca sort pas de la ligne du parti ;)
      d) je voulais faire une collection d’images avec Macron + Guillotine mais j’ai pas le temps j’ai un boulot de psychopathe confinement ou pas et si t as le temps tu voudrais pas faire cette collection stp ? C’est pour le shopping on a besoin de beaux poster de motivation !

    • Salut « compañeras, compañeros y compañeroas » ! Bon, merci de vos témoignages de sympathie.
      Par contre, j’ai quelques tâches à prioriser ; entre autres affuter mes « lames de rasoir » pour accueillir (poliment mais fermement) les agents de l’entreprise privée qui sous-traite pour EDF, lesquels agents ont pour urgente « mission » de remplacer mon vieux compteur qui va bien par un « brand new » Linky (trade mark)...

      Sinon, oui, une deuxième salve pour le « cojonesvirus » version « réalité augmentée » ? Hmm ... Faut voir.
      Je devrais p’têt me mettre à écrire un « weblog » mais là non plus, c’est pas gagné vu que :

      –a) je suis une grosse feignasse et que ce genre de « télétravail » c’est hach’ment exigeant
      –b) je suis « infoutu » de gérer mon temps et que j’ai toujours tendance à éviter de me confronter à l’effort en prétextant que je dois aller « au cul des vaches ».
      –c) j’ai des doutes quant à la pertinence de la démarche
      –d) je réfléchis sur la possibilité de faire valoir mon « droit à l’oubli ».

      Et pour @mad_meg : oui, la collection d’images circonstanciées sur les dérives de la Macronie (avec ou sans guillotine, je préfère ne pas abuser non plus de ce genre de symbolique parce que, déontologiquement parlant, c’est quand même pas trop raccord et puis ça risque aussi de faire « tourner les sangs » à d’autres ou à moi-même), et bien ces images, je peux les mettre sur mon petit « nuage » perso qui se synchronise tout seul comme un grand avec mon bouzin. Comme ça le dossier s’auto-alimentera en « temps réel ». Par contre, les liens que je mettrai (mais z’où d’ailleurs ? Sur un nouveau fil ?) n’ont qu’une durée de dix jours maxi. Faudra que je pense à les réactualiser.

      Voilà, bonne continuation les ami·es ! Je réfléchis à tout ça. De toute façon, « cojonesvirus 1 » s’arrête. Je ne l’alimenterai plus.

      Hasta la vista. ¡Y la lucha continúa ! Parce que, hein, faut pas exagérer non plus les petites pourritures en marche en mode nazillon :

      ¡Ya basta !

      #inglorious_bastards

      PS : je ne sais jamais s’il faut mettre un seul point médiant ou en mettre deux, pour le féminin pluriel.

    • je ne sais jamais s’il faut mettre un seul point médiant ou en mettre deux, pour le féminin pluriel.

      J’en met un seul et parfois aucun, mais fait comme tu prefère c’est pas orthorigide comme l’orthographe patriarcale.

      Bonne journée et peut etre à bientot sur cojonesvirus 2 le retour.

  • The designers crafting the world of tomorrow - BBC Reel
    https://www.bbc.com/reel/video/p07wwy63/the-designers-crafting-the-world-of-tomorrow

    Charles Perron et Élisé Reclus en parle dans une contribution utopique du début du siècle ...

    Can architecture help us prepare for the future? That’s what Liam Young, who describes himself as a speculative architect, is hoping to achieve.

    He applies architectural thinking to fiction and storytelling to predict how technology would influence our future and urban landscapes.

    #urban_matter #cartographie #élisé_reclus #reclus #charles_perron

  • L’#abécédaire d’#Élisée_Reclus

    La pensée d’Élisée Reclus n’a pas fini de nous mobiliser : géographe prolifique, à la fois communiste et anarchiste, féministe et végétarien, cet adversaire de la « #funeste_institution » que fut l’#esclavage aux #États-Unis a fait siennes, souvent contre son temps, la plupart des #luttes pour l’#émancipation 1. Cela, il le paya de deux #exils : un premier au lendemain du coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte, un second après son engagement dans les rangs de la Commune. Proche de #Bakounine, ce dernier disait de lui et de son frère aîné, Élie, qu’ils étaient « les hommes les plus modestes, les plus désintéressés, les plus purs, les plus religieusement dévoués à leurs #principes » qu’il ait rencontré au cours de sa vie bien remplie. Entrons, le temps de quelques lettres, chez cet homme pour qui la victoire du capital impliquerait que l’humanité « a[it] cessé de vivre ».


    https://www.revue-ballast.fr/labecedaire-delisee-reclus
    #Elisée_Reclus #Reclus #géographie #anarchisme #exil #ressources_pédagogiques

  • #BALLAST | L’abécédaire d’Élisée #Reclus
    https://www.revue-ballast.fr/labecedaire-delisee-reclus

    « Ainsi l’homme qui veut se développer en être moral doit prendre exactement le contre-pied de ce que lui recommandent et l’#Église et l’#État : il lui faut #penser, parler, #agir_librement. Ce sont là les conditions indispensables de tout #progrès. » (L’Évolution, la révolution et l’idéal anarchique [1902], Écrits sociaux, éditions Héros-Limite, 2012)

  • Le tragique destin des « Recluses » de Bordeaux
    https://www.bordeaux-gazette.com/le-tragique-destin-des-recluses-de-bordeaux.html

    Sur l’actuelle place Gambetta, lorsque vos pas vous mènent à l’angle de la rue Judaïque et de la rue du Palais-Gallien, vous êtes tout près de la « Chapelle de la Recluse Saint Ladre » (Saint Lazare) construite au IXème siècle et détruite en 1452 par le Comte anglais John Talbot qui démolit une grande partie du quartier lors de son siège de Bordeaux, avant d’y entrer avec ses troupes.

    La « Mode » des Recluses

    Au Moyen-âge le phénomène des recluses était très répandu. Chaque grande ville en possédait. Installées à Paris sur la rive gauche de la Seine et dans le cimetière des Innocents, elles sont aussi à l’époque une bonne dizaine à Lyon. A Bordeaux, il y’en aura trois en même temps au XIIIème siècle, à Saint Ladre, dans la paroisse de Saint Eloi dont la demeure bordait la rue Saint-James et aussi dans la paroisse Puy-Paulin.
    Exilées aux portes des cités, « sentinelles » spirituelles, la plupart du temps issues des classes populaires, pauvres et affectées soit d’une maladie, soit d’un deuil, en somme des personnes n’ayant plus grand-chose à perdre. Comment donc espérer pour ces femmes ou hommes déjà pauvres, devenir saints et faire vœu d’humilité si ce n’est en se privant de tout et en sacrifiant leur vie même.

    La vie des « Recluses »

    Les « recluseries » étaient des petites loges situées à l’entrée des bourgs ou des villes, hors de l’enceinte et souvent sur des ponts. La personne qui consentait à y vivre, s’y enfermait, demeurait seule et n’en sortait qu’à l’état de cadavre. La Recluse (ou le Reclus) était là pour prier Dieu, afin d’épargner à la cité tous les maux (guerres, famines, épidémies), de quoi à l’époque rassurer les habitants, grâce à cette protection surnaturelle.
    La séquestration dans un cube de maçonnerie humide et étroit, souvent envahi par le froid, l’impossibilité de s’y mouvoir, sont le lot de la recluse, elle n’a de nourriture que ce qu’on voudra bien lui porter et se trouve réduite à converser à travers une grille avec ceux qui veulent bien lui faire l’aumône de la parole. Très souvent, elle ne résiste pas très longtemps à de telles conditions de vie. L’aspiration au sacrifice, l’utilité de la souffrance pour obtenir les récompenses célestes ont cependant à l’époque fait germer les « recluseries ».
    Extrait du plan de Bordeaux en 1450
    Le choix des « Recluses »

    Les recluseries recevaient indistinctement hommes ou femmes, les plus méritants l’emportant ! Le plus souvent il s’agissait de femmes, très souvent des veuves qui semblaient résister bien davantage que les hommes. Une lente torture solitaire exigeant certainement une foi profonde et austère pour aller jusqu’à l’abandon de soi en vue d’une mort sainte et désirée, ainsi peut peut-être s’expliquer une abnégation religieuse bien étrange de nos jours, mais tout à fait admise au XIIIème siècle.
    Très peu de choses de cette époque restent encore visibles à Bordeaux, si ce n’est une niche dans un coin de mur à pan coupé, à l’angle de la rue Judaïque et de la rue du Palais-Gallien (qui s’est d’ailleurs appelée auparavant rue de la Croix de l’Epine) et une impasse (Saint-Lazare) qui donne dans cette même rue, un peu plus loin sur la gauche.

    Source : Contes et Légendes du Vieux Bordeaux Michel Colle.

    #historicisation #recluses #femmes

    • Le résumé parle plutot de l’araignée recluse Loxosceles reclusa , une espèce à la morsure mortelle. Vu le contexte de l’orphelinat j’imagine qu’il y a peut etre une recluserie dans l’intrigue. J’ai jamais lu Fred Vargas, merci pour le conseil @vuca

    • Tant qu’on parle de recluses, j’ai réalisé il y a peu que c’est ainsi qu’est morte Erzsébet Báthory , la comtesse sanglante des Carpates.

      La fiche wikipédia est assez vague sur ce point,

      Élisabeth, jamais poursuivie au tribunal, reste assignée à résidence dans une seule pièce de son château et ce jusqu’à sa mort.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_B%C3%A1thory#Derni%C3%A8res_ann%C3%A9es_et_mort

      Mais d’autres sources parlent bien de réclusion forcée

      La condition nobiliaire d’Élisabeth lui permit d’échapper à son procès, mais pas aux foudres de la justice. Le tribunal la condamna à la réclusion perpétuelle dans une pièce de son château où ne pénétraient ni l’air ni les rayons du soleil. Elle ne communiquait avec le monde extérieur qu’à travers une petite fente, par laquelle on la ravitaillait en pain et en eau.

      Voyant que ses forces déclinaient, Élisabeth rédigea son testament en juillet 1614, en présence de ses geôliers. Elle mourut le 21 août de la même année. Il fut question de l’inhumer dans l’église de Cˇachtice, mais les habitants du village s’opposèrent à ce qu’elle fût enterrée en terre sainte. Situé dans le nord-est de la Hongrie, le village d’Ecséd, berceau de sa famille, accepta finalement de recevoir la défunte dans son cimetière. Le patrimoine de la comtesse fut intégralement reversé à la Couronne.

      https://www.nationalgeographic.fr/histoire/elisabeth-bathory-la-comtesse-sanglante

      Pour Báthory, on commence à prendre au serieux la théorie de Lászlo Nagy qui soutiens qu’Erzsébet aurait été la victime d’un complot politique fomenté par Matthias Ier de Habsbourg. Vu qu’il a récupéré l’integralité de son patrimoine et qu’il mouille dans l’assassinat de Ferenc Nádasdy, époux d’Erzsébet, il y a de fortes présomption contre l’empereur.

    • CIMETIERE DES INNOCENTS - tome 1 - Grand Angle - BD
      https://www.angle.fr/bd-cimetiere-des-innocents-tome-1-9782818943823.html

      CIMETIERE DES INNOCENTS
      Tome 1 : Oriane et l’ordre des morts
      Scénario : Philippe CHARLOT
      Dessin : Xavier FOURQUEMIN
      Couleur : HAMO
      Paru le 10 Janvier 2018

      Emmurée vivante, elle détient le pouvoir de la lumière face aux obscurantistes

      Dans un pays ravagé par les guerres de religions, un alchimiste est persuadé d’avoir créé la pierre philosophale. Enivré par le succès, il se laisse aller à des paroles antireligieuses. Sommé de s’expliquer sur sa découverte, il échoue, malgré l’aide de sa fille Oriane. Lui est condamné à mort pour blasphème, sa fille sera emmurée vivante au cimetière des Innocents, le plus grand cimetière de Paris. Elle sera maintenue en vie par la maigre pitance que lui fourniront les passants qui vénèrent les recluses comme des saintes. Mais la pierre de son père, si elle ne peut pas changer le plomb en or, semble dotée d’étranges pouvoirs et être prête à accomplir tous les miracles.

    • CIMETIERE DES INNOCENTS - tome 2 - Grand Angle - BD
      https://www.angle.fr/bd-cimetiere-des-innocents-tome-2-9782818949924.html

      CIMETIERE DES INNOCENTS
      Tome 2 : Le bras de Saint Anthelme
      Scénario : Philippe CHARLOT
      Dessin : Xavier FOURQUEMIN
      Couleur : HAMO
      Paru le 04 Juillet 2018

      Emmurée vivante, elle détient le pouvoir de la lumière face aux obscurantistes.

      Dans le Cimetière des Innocents, Oriane, l’emmurée vivante que l’on prend pour une sainte, découvre le pouvoir extraordinaire de la pierre qui lui a léguée son père. Lorsqu’elle et elle seule la met en contact avec les restes d’un disparu, elle parvient à le faire revenir d’entre les morts. Une aubaine pour le curé qui ourdit un plan machiavélique : convaincre Oriane et proposer à la Saint-Ligue catholique une procession au cours de laquelle se produirait l’apparition miraculeuse de Saint-Louis. De quoi acquérir une notoriété dans toute la chrétienté !

    • CIMETIERE DES INNOCENTS - tome 3 - Grand Angle - BD
      https://www.angle.fr/bd-cimetiere-des-innocents-tome-3-9782818966884.html

      CIMETIERE DES INNOCENTS
      Tome 3 : Le grand mystère de l’au-delà
      Scénario : Philippe CHARLOT
      Dessin : Xavier FOURQUEMIN
      Couleur : HAMO
      Parution le 27 Mars 2019

      Qui mieux qu’un père peut connaître les recoins mystérieux du cœur de sa fille ?

      Oriane délaisse le pouvoir de la pierre dont elle redoute les retombées incontrôlables. Du fond de sa cellule, elle se retrouve face aux plus ignobles soupçons de sorcellerie. Car parmi le petit peuple du cimetière des Innocents, les miraculés guéris par la Sainte Recluse semblent l’objet d’une malédiction. Ils disparaissent tour à tour dans les circonstances les plus horribles. Le seul espoir d’Oriane réside en la personne de Jonas, devenu un bien piètre agent infiltré dans la lutte interne contre les papistes.

    • Le cimetière des Saints-Innocents et ses emmurées vivantes – Savoirs d’Histoire
      https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2018/01/19/le-cimetiere-des-saints-innocents-et-ses-emmurees-vivant


      la vignette n’est pas présente sur la page web, mais cette illustration provient du tome I de la BD ci-dessus

      […] Cependant, outre les mendigots tendant leur sébile, les vendeurs à la sauvette et, bien sûr, les dévotes gens qui venaient enterrer leurs morts ou écouter les prêches des prédicateurs lors des grandes fêtes, le cimetière des Innocents abritait aussi de curieuses résidentes permanentes : les recluses.

      Parmi les édifices du cimetière des Saints-Innocents, il existait en effet une sorte de petite loge exiguë accolée à la chapelle et portant le nom de reclusoir. Et figurez-vous que c’est confinées dans cet étroit réduit que se sont succédé, durant des siècles, des femmes enfermées vivantes à perpétuité. Dans le roman de Victor Hugo Notre-Dame de Paris, dans le chapitre «  Le trou aux rats  » (livre 6e, chap. 2) Hugo nous parle d’une recluse médiévale, «  squelette vivant  » pourrissant dans son reclusoir, qui «  dormait dans la cendre, sans même avoir une pierre pour oreiller, vêtue d’un sac noir, et ne vivant que de ce que la piété des passants déposait de pain et d’eau sur le rebord de sa lucarne  ». On retrouve bien là l’imaginaire macabre cher à Hugo et plus généralement aux auteurs romantiques. Mais qu’en était-il, réellement ? Grâce aux patientes recherches de l’historienne Paulette L’Hermite-Leclercq nous allons pouvoir approcher du sombre reclusoir, flambeau à la main, et faire la lumière sur cette étrange histoire d’emmurées vivantes.


      Perceval et la recluse, Manuscrit de Tristan en prose, vers 1450, BM de DIJON, Ms. 0527 folio 084.

      Si, dans les premiers temps, les reclus étaient principalement des hommes issus d’ordres religieux, à partir du XIe siècle la réclusion devient un phénomène majoritairement féminin et laïque. Il s’agit bien souvent de femmes en proie à de vifs tourments qui, à un moment de leur vie, ont décidé de poursuivre leur pèlerinage de vie humaine en cette «  vallée de larmes  » dans l’isolement et la solitude, à l’écart du monde. Un choix d’existence pour le moins atypique puisque les recluses, après avoir fait le vœu de clôture perpétuelle par dévotion, étaient emmurées dans leur petite cellule grise pour le restant de leurs jours. À partir de ce moment, elles étaient considérées comme «  mortes au monde  » et vivaient dans l’ascèse et la pénitence en vue du salut. La réclusion était pour elles une forme de pénitence salvatrice.

      le reste de l’article, je vous le laisse découvrir…

      EDIT : … si vous ne l’avez pas déjà lu, il y a 2 ans, pointé par @mad_meg en commentaire de https://seenthis.net/messages/560726

    • Pour Paulette L’Hermitte-Leclercq, divers ouvrages, dont sa thèse, un volumineux, Le Monachisme féminin dans la société de son temps. La Celle-lès-Brignoles, XIe-début XVIe siècles, Éditions Cujas, 1989 et,…

      Elle a en préparation une grosse étude sur Reclus, recluses. La réclusion volontaire dans l’Occident chrétien médiéval.

      dont je ne trouve pas trace,…

      texte extrait de la courte description d’auteur pour son article de 1998, Les femmes dans la vie religieuse au Moyen Âge. Un bref bilan bibliographique
      http://journals.openedition.org/clio/323

  • La #passion_du_monde

    « La Passion du Monde » anime le parcours et l’oeuvre de Elisée Reclus, géographe et anarchiste français (1830-1905). Le film de #Nicolas_Eprendre fait le portrait d’une personnalité peu banale, tout à la fois grand voyageur, scientifique reconnu et homme de conviction. Les photographies de Nadar nous transmettent un regard plein de bonhomie et d’acuité. La voix de Carlo Brandt donne vie à des pages qui mêlent poésie et humour, pensée scientifique et politique. Hélène Sarrazin (biographe), Kenneth White (écrivain), Philippe Pelletier et Federico Ferretti (géographes), dressent tour à tour la figure d’un homme qui nous est proche,et dont les analyses font échos aux nôtres en ce début de 21 siècle.

    https://rutube.ru/video/ce25efad21e1675e31526834fc641d87
    #Reclus #Elisée_Reclus #géographie #anarchisme #géographie_anarchiste #film #documentaire #votation #droit_de_suffrage #obéissance #vote #trahison #suffrage #agir #ruisseau #eau #Terre #géographie #Kenneth_White #marche #marche_méditative #fleuves #frontière #commune_de_Paris #Bakunine #Fédération_jurasienne #exil #Lugano #anarchisme #esclavage #Suisse #cartographie #Charles_Perron #paysage #justice #droit

    Reprise de cette citation de Reclus sur les #frontières :

    Frontières = « lignes artificielles imposées par la violence, la guerre, l’astuce des Rois et sanctionnées par la couardise des peuples... »

    Extrait de L’homme et la terre (vers min.45) :

    « L’homme vraiment civilisé aide la terre au lieu de s’acharner brutalement contre elle. Il apprend, aussi, comme artiste. A donné au #paysage qui l’entoure plus de charme, de grâce, ou de majesté. Devenu la conscience de la Terre, l’homme digne de sa mission assume par cela-même une part de responsabilité dans l’#harmonie et la #beauté de la #nature environnante. »

    Kenneth White, min. 47’22 :

    « Le mot #monde a chez lui un sens autre que socio-politique. En général, quand on dit le monde aujourd’hui, ça veut dire le monde socio-politique. Chez lui ça veut dire ’un espace où vivre pleinement’. C’est un sens très ancien du monde. (...) Sa géographie universelle c’est d’un côté un panorama puissant et poétique de la Terre, mais c’est aussi une idée du monde. Il a une idée, une conception du monde. (...) »

    Kenneth White cite Reclus, tiré d’une lettre à un ami vers la fin de sa vie :

    « Vous me dites que mon poème n’est pas réalisable, que c’est un rêve. Ou bien nous pouvons réaliser ce rêve pour la société toute entière. Dans ce cas, travaillons avec énergie. Ou bien nous ne pouvons le réaliser que pour un petit nombre, et dans ce cas là, travaillons encore et toujours ».

    ping @reka

    • Toutes ces frontières ne sont que des lignes artificielles imposées par la violence, la guerre, l’astuce des rois… Elisée Reclus (1868)

      Les gouvernants, les dirigeants, les « décideurs » organisent aujourd’hui la distinction, le tri, le choix entre des individus qui subissent de plein fouet les horreurs, qu’elles soient la conséquence des guerres, ou celle de conditions sociales et économiques désastreuses, du Capitalisme qui submerge la planète, des États qui font « survivre » leurs peuples sous le joug, etc.

      Le vocabulaire sert aujourd’hui à légitimer un distinguo totalement arbitraire et « amoral » entre réfugiés et migrants, attribuant aux premiers un condescendant intérêt car ceux-là fuient les horreurs de la guerre et aux seconds un mépris non dissimulé, car eux ne fuient leurs pays d’origine que pour des raisons économiques et/ou sociales : la pauvreté et la misère dans lesquelles leurs Etats et leurs patronats les ont plongés ! Pourtant c’est un fait : les mêmes causes, partout, produisent les mêmes effets !

      Les guerres et les armements profitent en premier lieu aux capitalistes qui en font un commerce juteux pendant que les peuples, toujours en premières lignes, en payent le prix fort. Les frontières qui servent de paravents aux turpitudes nationalistes et aux exactions des Etats quand ceux-ci se permettent d’imposer à leurs peuples les pires des conditions d’existence… Les classes dirigeantes qui ne s’intéressent qu’à leurs propres intérêts au détriment de leurs congénères dès lors que c’est le portefeuille qui leur sert de référent « patriotique ». Et, au bout du bout, à côté de la question préoccupante de l’afflux de réfugié-e-s qui s’éloignent de ces terres de mort et de malheur, c’est les discours de haine, de racisme, de xénophobie qui servent d’exutoire dans une ambiance de fascisme, ici cocardier.

      Pour nous anarchistes, à côté des réponses immédiates concernant l’accueil et la prise en charge des réfugié-e-s, réponses à caractère uniquement humanitaire, nous devons faire valoir que les causes des guerres et les multitudes de morts et de malheurs qui les accompagnent, que tout cela est la conséquence directe des systèmes inégalitaires qui régissent l’Humanité : Capitalisme, profits, divisions de la société en classes, Etats qui usurpent le pouvoir des peuples, frontières qui séparent les individus, les divisent, les opposent et nient l’Humanité.

      Ni patrie, ni frontières !
      Pour le communisme libertaire, l’internationalisme
      la solidarité, la liberté de circulation et le fédéralisme !!!

      http://infosetanalyseslibertaires.org/index.php/2016/03/18/toutes-ces-frontieres-ne-sont-que-des-lignes-artificiell

    • Élisée Reclus, la passion du monde

      Le film de Nicolas Eprendre fait le portrait d’une personnalité peu banale, tout à la fois grand voyageur, scientifique reconnu et homme de conviction. Les photographies de Nadar nous transmettent un regard plein de bonhommie et d’acuité. La voix de Carlo Brandt donne vie à des pages qui mêlent poésie et humour, pensée scientifique et politique. Hélène Sarrazin (biographe), Kenneth White (écrivain), Philippe Pelletier et Federico Ferretti (géographe), dressent tour à tour la figure d’un homme qui nous est proche, et dont les analyses font échos aux nôtres en ce début de 21è siècle.



      http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/37082_1

  • Les Cafés Géo » Une visite chez Kupka

    http://cafe-geo.net/une-visite-chez-kupka

    #Kupka, pionnier de l’abstraction
    Exposition au Grand Palais du 21 mars au 30 juillet 2018

    Je suis venu à Kupka par des chemins détournés. J’ignorais alors sa contribution majeure à l’œuvre picturale du XXe siècle. Je l’ai découvert par le biais de sa collaboration avec Elisée Reclus. Arrivé depuis peu à Paris depuis Prague, en 1898, il lui fallait survivre en mettant à profit pour L’Assiette au Beurre ou Cocorico, journaux satiriques, à la fois son habileté graphique et ses convictions anarchistes. C’est ainsi qu’il a rencontré Reclus qui préparait L’homme et la terre et qui partageait ses idées sur l’argent, les armées et les religions. Nous avons pu mettre en ligne dans notre rubrique des cafés géo quelques-unes des vignettes de Kupka placées en début de chapitre de l’ouvrage de Reclus. Je me dis qu’il est bien dommage qu’il ne se soit trouvé personne parmi les géographes pour aller interroger Kupka sur ses relations avec Reclus, dans les dernières années de sa vie (il est mort en 1957). Mais dans les années cinquante, Reclus n’était pas à la mode, chez les géographes, quelle que soit leur orientation politique.

    #art #peinture #élisé_reclus #reclus #géographie #illustraton

    • Par rapport au « coup du père François » que ces femmes apaches ont fait subir à ce mécanicien :

      Faire le coup du père François
      Prendre en traître
      Utiliser une manoeuvre déloyale
      Origine

      À l’origine, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, le véritable coup du père François ne pouvait se pratiquer que si l’on était deux et il avait pour but de détrousser le péquin moyen qui avait l’audace et l’imprudence de se promener la nuit dans des rues mal éclairées.
      Il se pratiquait de la manière suivante : le premier des agresseurs engageait la conversation avec le promeneur (avec une banalité du genre de celles qu’on entend aujourd’hui : « t’as pas cent balles », « z’avez du feu », « z’avez l’heure ») ; le complice, muni d’une courroie formant un noeud coulant, s’approchait puis étranglait par derrière la victime tout en lui maintenant le dos sur son propre dos, comme un sac de pommes de terre, de manière à ce que ses pieds ne touchent pas le sol et qu’elle n’ait pour seule préoccupation, si elle était encore consciente, que de tenter de se débarrasser de ce qui l’étranglait, sans chercher à se défendre du premier aigrefin qui profitait lâchement de la situation pour lui fouiller et lui vider les poches.
      Une fois le forfait accompli et la victime généralement mal en point, mais pas obligatoirement morte, les deux compères récupéraient leur courroie et disparaissaient.

      C’est de cette forme d’agression que, par extension, l’expression s’est utilisée pour ceux qui font des mauvais coups en traître ou qui utilisent des manoeuvres déloyales

      Cela dit, vous pouvez légitimement vous demander qui était ce fameux père François. Eh bien malheureusement, on le sait d’autant moins qu’on a utilisé l’expression avec d’autres prénoms comme Anatole ou Martin, par exemple.
      Selon certains, comme Lorédan Larchey, cela viendrait du prénom du premier ayant utilisé cette méthode avec une courroie à boucle (la technique existant bien avant). Mais Claude Duneton oppose à cette hypothèse le fait que vers les années 1860, période où l’appellation apparaît, il n’existait pas de détrousseur notoire prénommé François.

      Alors, sans certitude, on pourra se rabattre sur la proposition de Gaston Esnault qui évoque le très célèbre (à l’époque) lutteur Arpin qui était surnommé « le terrible Savoyard » mais aussi « le père François ». Or, la lutte fait partie de ces sports de combat où les étranglements sont autorisés, ce qui pourrait expliquer le nom donné à ce coup en traître autrefois appelé « le charriage à la mécanique ».

      http://www.expressio.fr/expressions/faire-le-coup-du-pere-francois.php

      #argot

    • Je vais me servir de cette image pour ma prochaine rubrique dans HEY !
      Du coup je m’installe ici pour réunir ma documentation sur les #bandes_de_filles et les #femmes_violentes et la #violence_des_femmes

      J’avais lu je sais plus ou que les bandes de filles vu comme un nouveau phénomène est un marronier aussi vieux que la presse.

      Ici la page wiki sur l’histoire de la press française
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_presse_%C3%A9crite_en_France
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      Sur les blousons noirs

      Les bandes importantes comportent parfois un tiers de filles. On y trouve souvent des filles garçons qui rêvent d’être des garçons et se conduisent comme tels. Elles revendiquent leur égalité dans les comportements antisociaux et le manifestent notamment par des attitudes de bravades vis à vis de la police lorsque celle-ci intervient. Le journal le Progrès de Lyon raconte le comportement de deux filles membres d’une bande du quartier de Perrache après leur arrestation :
      "On reste confondu lorsque l’on sait que ce sont les deux filles qui tinrent tête avec le plus d’aplomb au commissaire et firent preuve d’une inconcevable impolitesse. L’une se contenta de dire : « Je me fous de la police, je me fous de la famille » L’autre, encore plus effronté, n’alla-t-elle pas jusqu’à déclarer : « Parlez moins fort. Vous me faites mal aux oreilles… »

      Si quelques séries B américaines de la fin des années cinquante ont fait des gangs de filles l’un de leurs thèmes favoris. L’existence de quelques bandes féminines en France a été confirmée par certains enquêteurs. Lorsque le journal La Montagne évoque une agression commise par une bande de jeunes filles à Caen, on emploie symboliquement le terme de « jupons noirs » : « Les jupons noirs de Caen rouent de coup un Nord-Africain » (8 On note surtout une délinquance féminine opérée en petit groupe dans les grands magasins. Une fille achète un produit pour occuper la vendeuse, une autre fait le guet, tandis que la troisième vole des vêtements ou des aliments. Comme dans l’histoire du film de Marcel Carné « Terrain Vague » on signale des gangs de garçons dirigés par une fille. Exemple, le gang des As une bande délinquante de la région bordelaise qui avait à sa tête Berthe une gamine de 16 ans.

      Philippe Parrot, Monique Gueneau « Le gang des As » in « Les gangs d’adolescents »,PUF,1959
      via
      https://forum.pcastuces.com/la_culture_blouson_noir-f9s46489.htm

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      Sur l’interdiction de réunion des femmes à la révolution
      http://www.thucydide.com/realisations/comprendre/femmes/femmes3.htm

      Lorsque le 18 novembre 1793 Claire Lacombe pénétra au Conseil Général de la Commune de Paris à la tête d’une cohorte de femmes en bonnet rouge, le Procureur Général Chaumette leur en interdit l’accès par un discours misogyne. Société des femmes républicaines révolutionnaires Par la suite, la Convention décréta l’interdiction de tous les clubs et sociétés de femmes. Celles ci n’auront bientôt même plus le droit d’assister aux réunions politiques. La Révolution n’a donc nullement ouvert aux femmes le chemin de le citoyenneté.

      sur Claire Lacombe
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Lacombe

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      Le gang des empoisonneuses hongroises
      https://seenthis.net/messages/439565#message439589
      13 femmes, une centaines d’homicides


      http://4.bp.blogspot.com/-jaYBrKnFxKs/Tk663YlNawI/AAAAAAAAAZo/PjiX_Npj42M/s1600/how-wives-gained-color-dark.bmp
      http://4.bp.blogspot.com/-0z2s2_RPejg/T2ZqgzCidjI/AAAAAAAAC98/5MYF8YgKgKg/s1600/war-widow-cult-color.bmp
      http://unknownmisandry.blogspot.fr/2011/07/full-text-susi-olah-was-slewing-fly.html
      Par rapport à ces hongroises, c’est rare maisc’est un #andricide ou #androcide
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      #femmes_criminelles #violences #femmes

    • Sur les Apaches et Apaches en jupon

      https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2016/01/17/quand-les-apaches-faisaient-trembler-le-paris-de-la-belle-epoque/comment-page-1

      Ainsi, on raconte les histoires d’apaches les plus rocambolesques et les plus inquiétantes tel ce duel au sac de sable entre deux charmantes apaches en jupes légères…

      Ah, les femmes apaches  ! Encore plus terrifiantes que les hommes, n’est-ce pas  ? Notre pouvoir de terreur est si fort… Souvenez-vous dans l’Insurgé (1871) de Jules Vallès, du pauvre Jacques Vingtras s’écriant  : «  Des femmes partout. – Grand signe  ! Quand les femmes s’en mêlent, quand la ménagère pousse son homme, quand elle arrache le drapeau noir qui flotte sur la marmite pour le planter entre deux pavés, c’est que le soleil se lèvera sur une ville en révolte  ».

      «  Des femmes partout  » et même dans les rangs des apaches de Paris, où elles ont su se faire une place au sein des gangs. Bien que minoritaires, elles se battent, crachent, vocifèrent et parviennent à être traitées en égales avec les hommes. Certes, elles sont «  utiles  » en matière de prostitution car bon nombre d’apaches vivent de proxénétisme, mais elles sont aussi aimées, désirées, adulées par ces bourlingueurs qui, contrairement aux apparences, sont aussi de grands romantiques dont la peau est souvent tatouée de noms de femmes. Et c’est d’ailleurs une histoire d’amour apache que je vais à présent vous conter  : celle d’une gamine qu’on avait surnommée Casque d’Or.


      Casque d’Or, la «  Reine des Apaches de Belleville  ».
      Dans Détective almanach 1930

      S’il est une apache qui a marqué le Tout-Paris en ce début de XXe siècle, c’est bien Amélie Élie (1879-1933), plus connue sous le nom de Casque d’Or. Cette petite môme parisienne à l’épaisse chevelure rousse et dorée n’a que treize ans lorsqu’elle quitte père et mère pour aller vivre avec son homme, de deux ans son aîné. Oui, c’est tôt me direz-vous, mais à cette époque rien ne choque, et puis ça fait une bouche de moins à nourrir  ! Comme les jeunes filles de son âge réduites à la pauvreté et à l’errance, elle se lance alors dans la prostitution pour tenter de gagner quelques sous. Bien entendu, cette vie de «  gagneuse  » lui fera vivre des aventures rocambolesques et violentes mais à dix-neuf ans elle rencontre Joseph Pleigneur, que tout le monde appelle Manda. Âgé de vingt-deux ans, il est le chef de la bande apache des Orteaux et c’est le coup de foudre. Ils se mettent en couple, il la recolle sur «  le ruban  » (le trottoir), elle l’accepte  ; le bonheur aurait pu être complet, mais rapidement la jeune femme ne supporte plus d’être trompée par Manda qui, de plus, la délaisse. Son sang d’apache ne fait qu’un tour et la jolie rousse décide de préparer sa vengeance. Aussi va-t-elle se consoler dans les bras de François Dominique — ou Leca, c’est plus chic — chef de la bande adverse des Popincs (Popincourt). Casque d’Or sait pertinemment que Manda ne souffrira pas longtemps cet affront mais ce qu’elle veut c’est qu’on l’aime, qu’on lui prouve, et qu’on se batte pour ses beaux yeux  ! Son plan machiavélique va fonctionner à merveille  ; bientôt elle va déclencher une guerre sanguinaire entre deux gangs en plein cœur de Paris.

      wiki de Amélie Elie
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9lie_%C3%89lie

    • Je ne sais pas non plus ou j’avais lu qu’à chaque époque son groupe de femmes réprouvé. Aujourd’hui il semble que ca soit les femmes racisées. Soit des femmes noires en bande qui volent et agressent comme dans le film « Bande de filles » et les femmes « jihadistes » comme j’ai vu quelques titres là dessu récemment
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/05/05/djihad-des-femmes-etat-des-lieux-de-la-menace_5294662_3224.html
      Mais j’ai pas lu du coup c’est peut etre pas des bandes de femmes djihadistes...

    • Sur le « nouveau phénomène »

      Bandes de filles, enquête sur une nouvelle délinquance

      Actualité Société (je elève que c’est dans « sociét »é et pas les violences faites aux femmes qui sont toujours dans « faits divers ») Par Maria Poblete, publié le 06/04/2017 à 12:00
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/bandes-de-filles-enquete-sur-une-nouvelle-delinquance_1895773.html

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      Lemonde en 2010 - société (!)
      La délinquance des filles explose-t-elle ?
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/05/la-delinquance-des-filles-explose_1420289_3224.html

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      Marie-claire en 2012
      Gangs de filles : elles débarquent à Paris pour la baston
      http://www.marieclaire.fr/,gangs-de-filles-banlieues-paris-bandes,20161,660728.asp

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      La croix - 2005
      La délinquance des filles est mal connue
      https://www.la-croix.com/Actualite/France/La-delinquance-des-filles-est-mal-connue-_NG_-2005-09-05-589448

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      Le point - 1998
      Enquête sur la violence des filles
      http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-23/enquete-sur-la-violence-des-filles/920/0/77713

      Les témoignages, unanimes, soulignent la sauvagerie, la férocité, la froideur de ces semeuses de terreur. Une forme inédite de barbarie pratiquée par d’implacables #Lolita. Forment-elles l’avant-garde d’une cohorte de filles délinquantes, nouvelles légions de la violence urbaine ? Ou ne représentent-elles qu’elles-mêmes, leurs névroses et leurs dérives ?

      La violence urbaine, version filles, est encore un non-sujet. « On a tant à faire avec les garçons, explique Louis Dubouchet, chargé d’évaluation des politiques sociales auprès des ministères et des collectivités locales. Sociologues, médiateurs, éducateurs de rue, animateurs de centres sociaux, tous s’intéressent d’abord aux garçons. Mais tous ou presque s’accordent aussi à penser que la violence des filles est un phénomène émergent. Ainsi la préfecture de police de Marseille a-t-elle effectué un calcul simple. Durant les huit premiers mois de 1998, sur 13 382 mises en cause sur la voie publique, 366 concernent des mineures. Celles-ci représentent donc 2,43 % des cas recensés, contre 1,78 % durant la même période de 1997.

      Car les filles, du moins celles-là, soulignent des éducateurs, ne « montent pas en grade » dans la délinquance. Elles ne passent pas au stade de l’organisation de tous les trafics qui font vivre la cité. « A ce niveau-là, il y a bien sûr des femmes, mais plus âgées : les mères ou les "tantes" qui se chargent, par exemple, du recel », explique une source policière. Alors, pour échapper au machisme, les filles se constituent en groupes autonomes. « On est loin des Mod’s ou des Rock’s, précise Serge Lesourd. Car il n’y a aucun rituel, aucune codification, pas toujours un chef. »Tout juste quelques détails significatifs. « Une bande entièrement féminine arrêtée il y a deux ou trois ans en Seine-Saint-Denis s’était baptisée "Les filles sans peur" », raconte Bénédicte Madelin, de Profession banlieue, basée à Saint-Denis. Tout un programme.

      Les groupes féminins, quand ils sévissent, s’attaquent principalement à des filles ou à des femmes. Avec comme idée, souvent, de s’en prendre à un modèle impossible à atteindre, de « casser de la Française, de la bourgeoise ».

      Raté de l’intégration ? Sûrement. Mais ne faut-il pas chercher les sources du malaise bien plus en amont ? Questionnés sur les raisons pour lesquelles la violence des filles demeure marginale, la plupart de nos interlocuteurs ont répondu : « Parce qu’elles ne sont pas dans la rue. » Où sont-elles, alors ? Enfermées chez elles par des pères et des frères répressifs, ou occupées à surveiller leurs cadets. Tellement recluses que les services de police, quand ils veulent établir la durée de leur séjour en France, manquent de ces indices élémentaires que sont une inscription scolaire, une affiliation à un club de sport ou à la moindre activité de quartier.

      #recluses
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      Le figaro en 2012
      Délinquance : une bande de filles arrêtées

      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/03/97001-20120203FILWWW00595-deliquance-une-bande-de-fille-arretees.php

      –----
      Les bandes de jeunes
      2007
      9. Des filles dans les bandes aux bandes de filles
      par Stéphanie Rubi
      https://www.cairn.info/les-bandes-de-jeunes--9782707153456-p-203.htm
      #paywall

      Ce texte tente d’aborder la question des comportements déviants ou délictueux des adolescentes et pré-adolescentes des quartiers populaires. D’une part, je présente les éléments sur lesquels une minorité d’adolescentes s’appuient dans leur construction identitaire déviante. Dans un second temps, j’aborde plusieurs points stéréotypés communément associés aux adolescentes violentes ou agressives....
      Plan de l’article

      La recherche, les terrains, les méthodes
      La loi des plus fortes - Des représentations stéréotypiques des filles agressives et violentes très prégnantes

      –---

      Cette place des filles est ensuite interrogée par Stéphanie Rubi. Parler de la délinquance des filles n’est pas simple, puisqu’elle oblige à interroger les stéréotypes construits autour des « filles violentes ». L’auteur étudie les stratégies développées par les filles à la recherche d’une reconnaissance, d’un pouvoir avéré et d’une construction identitaire. Les bandes de filles pourraient bien être l’expression d’une forme d’émancipation en puisant dans le modèle dominant qu’elles rejettent pourtant.

      https://journals.openedition.org/rfp/1657

    • La Lionne et la Bande de la Goutte d’Or

      En 1897, quelques années avant Casque d’Or et ses Apaches, une autre figure fit les délices des chroniqueurs. Marie Lyon (ou Lion ?), dite « La Grande Marie » ou « La Lionne », est une prostituée dont s’est amourachée la Bande de la Goutte d’Or. Un certain Louis Lochain, dit « Petit Louis », en est le chef ; avec ses camarades Auguste Fauconnier, dit « Le Félé », Auguste le Bastard, dit « Barre-de-Fer », Léon Millet, dit « Dos-d’Azur », Léopold Schmitt, dit « Monte-En-L’Air », et quelques autres, ils écument les débits de boisson et les marchands de comestibles et font main basse sur les alcools et les victuailles. Leur larcin, quand il n’est pas directement consommé, est revendu à bas prix dans un local s’affichant abusivement comme une « Succursale des Magasins généraux de Paris », au 114 rue de Belleville.


      Rue de Belleville
      Rue de Belleville vers 1900 (le n° 114 est le 2e immeuble en partant de la droite)

      C’est La Lionne qui règne sur cette adresse et qui prépare les agapes pour ses voyous d’amants. Car les membres de la Bande de la Goutte d’Or sont tous les amants dévoués de La Lionne et s’accommodent très bien de cette situation. Tout semble aller au mieux pour cette joueuse troupe, jusqu’au 28 avril 1897, jour ou une descente de police vient mettre fin aux frasques de La Lionne et la Bande de la Goutte d’Or.


      La Lionne
      « Une bande joyeuse » La Matin, 30 avril 1897

      La nouvelle paraît dans les quotidiens parisiens. C’est ainsi qu’Aristide Bruant, célèbre voisin montmartrois de la Goutte d’Or, découvre l’histoire de Marie Lyon et ses amants dans l’Écho de Paris. L’histoire ne peut pas laisser Bruant insensible, il va s’en inspirer pour écrire une chanson, La Lionne, et faire entrer Petit-Louis, Dos-d’Azur, Monte-en-l’Air, Le Félé et Barre-de-Fer dans la postérité.

      La Lionne, d’Aristide Bruant

      Rouge garce... A la Goutte‐d’Or
      Elle reflétait la lumière
      Du chaud soleil de Thermidor
      Qui flamboyait dans sa crinière.
      Ses yeux, comme deux diamants,
      Irradiaient en vives flammes
      Et foutaient le feu dans les âmes...
      La Lionne avait cinq amants.

      Le Fêlé, la Barre de Fer,
      Petit‐Louis le grand chef de bande,
      Et Dos‐d’Azur... et Monte‐en‐l’Air
      Se partageaient, comme prébende,
      Les soupirs, les rugissements,
      Les râles de la garce rouge
      Et cohabitaient dans son bouge...
      La Lionne avait cinq amants.

      Et tous les cinq étaient heureux.
      Mais, un matin, ceux de la rousse,
      Arrêtèrent ses amoureux
      Dans les bras de la garce rousse.
      Ce sont petits désagréments
      Assez fréquents dans leurs commerce...
      Or ils en étaient de la tierce !
      La Lionne et ses cinq amants.

      La lionne est sur cette video mais je sais pas ou
      https://www.youtube.com/watch?v=vZowHZcD3F0

    • Criminologie - Du côté des filles et des femmes, leur délinquance,
      leur criminalité
      Renée Collette-Carrière et Louise Langelier-Biron
      Les femmes et la justice pénale
      Volume 16, numéro 2, 1983

      https://www.erudit.org/fr/revues/crimino/1983-v16-n2-crimino916/017179ar.pdf

      _____
      Recherche sur la criminalité et la délinquance
       :
      une distinction selon le sexe
      Par
      Brigitte Doyon
      Martin Bussières
      Rapport final
      Présenté au Conseil permanent de la jeunesse.
      29 avril 1999

      http://www.cms.fss.ulaval.ca/upload/soc/fichiers/criminalite.pdf

      _____

      Des adolescentes délinquantes
      par Stéphanie Rubi
      https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-dynamiques-2010-1-page-27.htm

      Stéphanie Rubi remet en question la sur-médiatisation de la délinquance des adolescentes. En mettant en exergue l’interprétation subjective qui minimise l’implication des filles dans les actes de violence, l’auteure des « crapuleuses » analyse la « sexualisation » des délits. Phénomène qui les réduit à un comportement d’imitation des garçons et finalement occulte l’importance des mécanismes de socialisation juvénile.

    • encore plus cool qu’un gang de filles... un gang de filles japonais

      Tish Weinstock
      oct. 26 2016, 3:00pm
      https://i-d.vice.com/fr/article/zmxjaj/encore-plus-cool-qu-un-gang-de-filles-un-gang-de-filles-japonais

      Sukeban veut dire « délinquante ». Un nom qui était donné aux gangs de filles rebelles des années 1970 et 1980, qui ne s’arrêtaient devant rien pour bousculer les codes traditionnels de la féminité japonaise.

      01 Aug GIRL GANGS: Sukeban
      Posted at 10:00h in everything else, fashion, movies, personal style by RubyStar
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      The Japanese slang word ‘sukeban’ (スケバン) means ‘boss girl’, but everybody use it to talk about Japanese girl gangs from the late 1960s made up of girls who weren’t allowed into boy’s gangs (called bancho).

      Sukeban bands are easily recognizable. They generally wear school uniforms with distinct features and modifications. Longer skirts (sometimes ankle-long ones) than the common ones, as well as cut shirts and messages embroidered or written on their clothes. They usually wear chains, which are used as weapons; mittens and dyed or de-bleached hair. Japanese surgical masks are also associated to sukeban gangs, but this is more recent.

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      Sukeban girls usually wear the popular sukajan (that bomber-style jackets made with shiny fabrics and with embroidered details that are so fashionable now), created towards the end of the II World War during the American occupation of Japan. As a souvenir for their families and friends, they chose these jackets embroidered with Japanese details such as cherry trees, tigers and geishas, sometimes made with the fabric of American parachutes. In the 1960s, American trends were widespread in Japan and the Japanese youth started wearing these jackets as a symbol of rebellion. They were associated to gangs and criminal groups such as the yanki, boys that flirted with the yakuza and who were inspired by the American style.

      In the 70s and 80s, these bands became very popular thanks to manga, especially the shojo (manga for young girls) Sukeban Deka, a series that also had a television version (both anime and live-action) and a series of films. The first sukeban-themed film series were Terrifying Girls’ High School by pinky violence film director Norifumi Suzuki.

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      Some of the weapons common in these bands are baseball bats (sometimes with nails or spikes), iron or wood rods and chains. In Sukeban Deka, the leading characters also use yo-yos and marbles. They are attributed with minor offenses such as theft and robbery.

      Among sukeban famous figures in the West are Gogo Yubari (Kill Bill) and Saitama Crimson Scorpions from renowned anime author Shin Chan. In addition, last Maria Ke Fisherman’s F/W collection takes inspiration from the Sukeban Deka saga.

      http://rubystar.es/girl-gangs-sukeban-2

      ___

    • Gang de filles au mexique - les Cholas

      01 Sep GIRL GANGS: Cholas
      Posted at 14:53h in everything else, personal style by RubyStar
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      Text by Luna, from Monterrey .

      In Mexico, the word “chola” make us think of thin eyebrows and outlined lips, and about thinking it twice before picking on any of them.

      The term today is derogatory in our country, as there’s a difference between what popular culture says about them and the reality of cholas in Mexico. Films and music videos feature chicano cholas, Mexicans brought up in the States with a mixture of both cultures, which explains the difference between the two. Here I will talk about the latter.

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      The term is old. It appeared in the sixties and seventies in South California to name chicano gangs wearing checked flannel shirts on a white tee shirt, khaki trousers and gangster-style sunglasses. These gangs gave them what society denied them –a sense of belonging and identity. In the gangs there were men, and also women since the 30s.

      There are films about them, like Mi Vida Loca, which centres on two chola girlfriends and how their lives are influenced by their lifestyle, and which highlights some of the things that identify them: tattoos, drawings style, the clothes and the codes they use. Personally, what I like the most is the loyalty between the two friends (though I think the film forgot about that :p) and being together above everything else, not getting involved with the boyfriend or ex-boyfriend of any of the cholas, being honest with each other, etc.

      They make the best out of what clothes and makeup is available to them. The first members of these gangs were exploited working class, so they didn’t have access to expensive clothes. Girls used to wear sleeveless tee shirts and wide Dickies trousers, which were cheap and easy to get. Today it is common for cholas to wear Dickies. As for makeup, eyebrows are thin and black eyeliner is the norm. Their hairstyle is very well taken care of, with bangs and hair sticking to their cheeks with the help of sprays. They usually wear large earrings and chain necklaces, sometimes with religious figures of saints and virgins.

      They have an imposing look and the loyalty between them is very strong, that’s why you should think it twice before annoy a homegirl.

      http://rubystar.es/girl-gangs-cholas-2
      https://za.pinterest.com/pin/242350023667379109

    • Les Apaches en Jupons

      Nos sociétés ont tendance à invisibiliser la violence des femmes (des fois qu’elle seraient tentées d’en user pour se défendre !). Toutefois, il existe des exceptions, notamment quand cette violence devient trop flagrante. Parmi ces tapageuses exceptions, les « Femmes Apaches » ont parfaitement su s’illustrer. Du coté de la Goutte d’Or, le boulevard de la Chapelle est certes un territoire Apache, mais il est aussi un territoire des femmes Apaches. Prises dans la violence qui règne le long du boulevard, les filles « en cheveux » savent réagir, se défendre et manier le couteau si le besoin s’en fait sentir. Et si dans la presse elles commencent d’abord à apparaître au coté des Apaches, on voit bientôt poindre des exactions commises par des bandes « d’Apaches en jupons ».


      Les Apaches en jupons
      Le Matin, 5 octobre 1910

      L’oeil de la Police, un des nombreux journaux à sensation de l’époque, nous livre en une deux de ces histoires de bandes de gigolettes sévissant dans le quartier.

      La première nous raconte l’histoire de Jules Bazet, un garçon épicier demeurant rue des Gardes et qui s’est fait « entôlé par deux belles filles ». Bazet se promène un soir sur boulevard Barbès avec la ferme intention de ne pas rentrer seul chez lui. Dans sa quête de compagnie, il croise le chemin de deux belles, « bien habillées » et au pas chaloupé, qu’il s’empresse d’aborder. Il les invite dans un café tout proche. Après un charmante conversation, et mis en confiance, il emmène nos deux Apaches en jupons à son domicile. Bien mal lui en pris, à peine arrivés dans son modeste garni de la rue des Gardes, les deux invitées se ruent sur lui, le frappent, le jettent à terre et le ligotent « comme un saucisson ». La chambre est minutieusement fouillée et les deux filles se s’enfuient avec sept louis d’or et une montre en or, toute la fortune du saucissonné Bazet. On ne retrouvera pas la traces des deux drôlesses.

      Boulevard Barbès
      « Entôlé par deux belles filles » L’Oeil de la police, 1908 N°30

      Toujours dans L’Oeil de la Police, on apprend les aventures d’un autre homme, Louis Hurel, qui fut aussi une proie des Apaches en jupons. L’histoire se déroule le 18 février 1908 sur le boulevard de la Chapelle, un peu en dehors de la Goutte d’Or vers la rue Philippe de Girard.

      Apaches en Jupons
      « Apaches en Jupons » L’Oeil de la police, 1908 N°6

      Vers minuit, Louis Hurel, mécanicien de Lagny, vient de rendre visite à un de ses cousins qui habite rue Ordener et s’en retourne prendre son train à la gare de l’Est. Chemin faisant, il croise la route de Louise Dufort, dite « La Crevette », de Léontine Chaumet, dite « Titine », de Julie Castel, dite « La Boiteuse », de Juliette Ramey et de Victorine Hirsch. Les cinq filles l’entourent prestement et lui font le coup du Père François (voir une illustration de cette méthode ci-dessous). les Apaches en jupons le dépouille du peu d’argent qu’il possède, de ses vêtements ainsi que de ses chaussures « toute neuves », laissant le pauvre Hurel à moitié nu. Alertés par les cri de ce dernier, deux agents prennent en chasse les bougresses qui s’enfuient dans la rue Philippe de Girard et s’engouffrent dans un immeuble au n°38 de cette rue. Elles se réfugient sur le toit d’un petit hangar en fond de cour. Les agents sur place, bientôt aidés de renforts, mettent plus d’une une heure à venir à bout des Apaches en jupons qui tiennent vaillamment le siège depuis le toit de zinc. On finit par arrêter la bande et Louis Hurel a pu retrouver, entre autre, ses chaussures « toutes neuves ».

      http://28rueaffre.eklablog.com/les-apaches-a-la-goutte-d-or-a114156508

    • Gang Girls au cinéma

      One of Roger Corman’s first films, Swamp Women, was a 1955 crime story revolving around a gang of female convicts. There has hardly ever been a lack of female gangs in films — in particular, teenage girl gang movies became increasingly popular starting in the 50s, which led to numerous movies on the subject that span different generations. If there is a genre in which teenage girls have never been lacking representation, it’s gang movies.

      Yet, that representation has varied and changed throughout the decades, ranging from high school delinquents to outlaw bikers. While most teen movies revolve around coming-of-age stories, gang movies reveal the extreme side to adolescence — the misfit, criminal, and violent side. Gang movies are rather simple, either focusing on episodes of gang debauchery, or revolving around rivalry and jealousy. Usually the viewpoint is that of the ring leader, or the “new girl,” who is initiated into the gang but is still an outsider. Yet, among the plethora of girl gang movies, every decade has produced stories involving specific issues and specific types of teenage girls.

      The 50s and the Rebellious Years

      An abundance of films and B-movies related to gangs and juvenile delinquency was released in the 1950s. The films produced at that time reveal a growing anxiety about teen rebellion. While Reefer Madness was a propaganda film about the dangers of marijuana, movies such as The Violent Years and Girl Gang were propaganda films about the threat and danger of rebellious teenage girls, and the dramatic consequences of being part of a female posse. The girls were portrayed as violent criminals, on par with their male counterparts — driven by teen angst and restlessness. Gang movies in the ‘50s were heavily moralistic: films such as The Violent Years and High School Hellcats blamed juvenile delinquency on parental neglect and dysfunctional families, while teenage gang members usually suffered a tragic fate. The Violent Years (written by Ed Wood) was particularly exaggerated in its tragic ending: Paula, leader of the gang, becomes pregnant, is jailed for murder, and finally dies in childbirth — yet, still has the insolence to look at the screen and ask, “So what?”

      The 60s and Biker Gangs

      Girl gang movies of the ‘50s were particularly judgmental, until the 1960s rolled in with the biker film craze. Three all-female motorcycle gang movies were released in the same year: The Mini-Skirt Mob, She-Devils on Wheels, and The Hellcats in 1968. Compared to ‘50s gang movies, female biker movies of the ‘60s indulged in the gang fantasy rather than pressing moral lessons on the viewer. There are no schools or parents in biker movies—the gang is the family. The girls in biker gangs are a tight-knit posse, led by an Alpha female who bosses and uses men to her liking; the idea of assertive and domineering girls has carried on from the ‘50s, but without judgment. Despite the popularity of the biker genre, the depiction of adolescence in biker films was essentially unrealistic, and indulged in a fantasy rather than a truthful portrayal of teenage girls.

      70s and Switchblades

      In the 1970s, gangs ditched their motorcycles and stocked up on switchblade knives, moving back into an urban setting instead of the open road. Probably one of the most iconic gang movies, Switchblade Sisters, is about the Dagger Debs, an all-female city gang led by Lace. The story revolves around the arrival of new girl Maggie, who joins the Dagger Debs and slowly begins to take over leadership. For a gang movie, Switchblade Sisters has a complex storyline, filled with power struggles between characters — Lace becomes increasingly jealous of Maggie, Patch is a sly manipulator, and Maggie goes from a quiet girl to a cold-hearted leader. Although the world of Switchblade Sisters is also unrealistic, the political turmoil of the ‘60s and ‘70s is strongly evident in the darker tone of the story and the characters’ actions. At one point, we are introduced to a Black Panther-inspired gang, which we also see in another popular gang movie, The Warriors.

      Although The Warriors focuses mainly on male gangs, there is one female gang in the movie known as the Lizzies. They are also armed with switchblades and knives, and they lure gang members by seducing them. Again, female gang members retain the exaggerated image of the Alpha female that they have been given since the ‘50s.

      Teenage Royalty

      From the 1980s on, “gangs” become high school “cliques” led by the popular girls. We first see high school girl cliques in the Pink Ladies from Grease, which was a throwback to ‘50s teen gang movies. In 1988, Heathers presents us with yet another elite girl clique (the Heathers) who are the most popular and envied girls in school. Although Heathers is a humorous take on teen movies, Veronica (Winona Ryder) is the closest depiction to an “actual” teenage girl since the biker and switchblade girls: she vents her hate for the Heathers on her diary, and has a teen romance with the typical bad boy. Jawbreaker and Mean Girls are both told through the point of view of the new girl. They begins as a socially awkward outsiders but slowly (like Maggie from Switchblade Sisters) take over the spotlight of the original queen bee.

      While previous gang movies were driven by gang rivalry and dominance for territory, the modern high school girl gangs are at war for social status. Teen angst is present, but rather than expressing it through vandalism and crime, it’s expressed through different means — they ditch the switchblades, and their weapons are gossip, manipulation, and backstabbing.

      Notorious Teens

      After a long period of “teenage royalty” girl gangs, in the 2010s, two movies tackled girl gangs in a different light: Spring Breakers and The Bling Ring. The stories still revolve around beautiful and privileged girls, but instead of fighting for high school popularity, they gravitate toward a criminal lifestyle. The girls in Spring Breakers commit armed robbery, while the members of the Bling Ring steal expensive goods from celebrities’ homes. Modern girl gang movies are not indulgent fantasies or exaggerated portrayals of high school life — the new girl gangs embody a sentiment among many teenage girls: the desire for material things, and most of all, notoriety. The girls in Spring Breakers feel entitled to wealth, while The Bling Ring girls follow their desperate obsession for celebrity status.

      Emanuela Betti is a part-time writer, occasional astrologer, neurotic pessimist by day and ball-breaking feminist by night. She miraculously graduated with a BA in English and Creative Writing, and writes about music and movies on her blog.

      http://www.btchflcks.com/2013/12/girl-gangs-are-mean-teenage-girl-gang-movies-through-the-years.html

    • Muslim gang girls - pas sur que ca soit vraiment un gang, ca ressemble plus à des activistes.


      https://en.qantara.de/content/indian-muslims-attitudes-to-the-election-of-narendra-modi-apprehension-an

      Mais en Indes il y a le Gulabi Gang, un gang de femmes féministes qui combattent les violeurs à coup de baton
      http://idishoom.com/the-gulabi-gang

      Inception of the Gulabi Gang

      Sampat Pal Devi is an Indian social activist from Bundelkhand region of Uttar Pradesh, North India is the founder of the Gulabi Gang, an Uttar Pradesh-based social organization, works for women welfare and empowerment. Sampat Pal Devi was married to a resident of the Banda district of UP at the young age of twelve. Four years later, at age sixteen, she took her first stance against domestic violence. A nearby neighbor was regularly abusing his wife, so Pal Devi encouraged residential women to embarrass the man until he ultimately made a public apology for his actions. She was influenced by social activist Jai Prakash Shivharey to start the Gulabi Gang in support of women’s rights. Pal inspired other women in her village and other villages to join the effort. The women look out for other women in neighboring towns, similar to a western neighborhood watch program. Together Pal and her women have carried out several raids, beaten up several men and public officials, and attained one-hundred percent success.

      Why The Gang?

      For women in India, violent crime is common and low-caste women are especially vulnerable. Ninety per cent of the country’s rape victims are Dalit women, formerly known as untouchables, the lowest of India’s lowest caste. The situation is particularly dire in Uttar Pradesh, a state with the most cases of sexual violence against women in the country. And the police aren’t much help. An Indian high court judge recently described the Uttar Pradesh police force as the largest criminal organization in the country. But the Gulabi Gang is offering a way out. It is making change simply by providing positive and powerful female role models in a country where few exist.

      Lasting social change?

      But it’s difficult to know how sustainable that change is. And that’s the problem. Pal represents both the strengths and weaknesses of the gang. She’s an effective and charismatic leader who inspires tremendous loyalty, but there’s also no one else like her. There’s also the question of whether Pal’s brand of vigilante justice can really lay the foundation for lasting social change. Abhilasha Kumari, the director of Apne Aap, a woman’s rights NGO in Delhi, doesn’t think it can.

      Pal agrees. She says that for women in India, the first battle begins at home. A woman must fight the oppression and abuse she faces from her family before she can become an effective member of the gang. After all, real change is not going to come from the end of a stick.

    • En cherchant des Gang de Hells Angels féminin j’ai découvert les „Femmes Fatales“
      https://www.femmefataleswmc.com

      Femme Fatales WMC is a law abiding, independent WMC founded by two determined women that had a vision in May 2011. Our Sisterhood strives to encourage women to be unique and let each of their individual personalities shine.

      Our Sisterhood is based on a love of riding, giving back to the community and empowering each other; this is what drives us! We work

      with many different non-profit organizations. Our main focus is to help support both Women and Children in our local Countries, Cities,

      and Communities. Our commitment to each other and to the club is strong, forthright, unyielding and can survive the trials

      and tribulations of life.

      Currently there are Femme Fatales WMC Chapters throughout the United States as well as Overseas. With the help and dedication of our sisters we are maintaining steady growth while still focusing on quality, not quantity. All of our sisters ride their own bikes, we are a true Women’s Motorcycle Club. We are looking for strong, independent and highly motivated ladies to potentially become future

      Femme Fatales WMC Sisters.

  • Hildegarde de Bingen, l’invention de la « création au féminin »
    https://www.franceculture.fr/conferences/institut-francais-de-la-mode/hildegarde-de-bingen-linvention-de-la-creation-au-feminin

    Religieuse, compositrice, savante, femme de lettres, Hildegarde de Bingen a été l’une des premières femmes à s’imposer dans un monde de l’esprit dominé par les hommes. Dans un contexte historique où la notion de « nouveauté » n’était pas favorisée, elle a imposé une œuvre novatrice, au féminin !

    #conférence #audio #moyen-age #femmes #historicisation #Hildegarde_von_Bingen #recluses #vierges #virginité #nonnes #compositrice

    • Pour l’elixir de scolopendre.

      « La scolopendre est chaude et a les plus grandes vertus pour le foie, le poumon et les entrailles malades. Prendre de la scolopendre, faire cuire abondamment dans du vin, ajouter du miel pur, et faire bouillir à nouveau, puis écraser du poivre long et deux fois autant de cannelle, faire bouillir avec le vin. Passer dans un linge. On obtient ainsi une potion. Boire à jeun ou après les repas. Cela fait du bien au foie, purge les poumons, guérit les entrailles malades, fait disparaitre la pourriture et les maladies intérieures. »

      http://www.biomanie.be/fr/catalog-10/epices-et-herbes/melange-pour-faire-l-elixir-de-scolopendre
      Ce mélange contient tous les ingrédients pour faire l’élixir avec 2 litres de vin rouge
      Du coup c’est juste une fougère en poudre (et pas le terrible myriapode que je pensait) avec un peu de miel, poivre et cannelle et on te vend ca 120€ le kg en naturopathie et t’as meme pas le pinard pour ce prix là !

    • Les autrices religieuses du XIIeme

      Codex Guta-Sintram
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Codex_Guta-Sintram

      Le manuscrit contient un colophon détaillant sa création : il est achevé en 1154, rédigé par la chanoinesse Guta, du couvent Schwarzenthann et enluminé par le chanoine Sintram de Marbach. L’abbaye de Marbach est en effet un ancien monastère double de chanoines fondé en 1089, les chanoinesse s’étant installée dans leur Couvent de Schwartzenthann (de) (actuelle commune de Wintzfelden) en 1124.

      Sur Heloïse abesse dont l’œuvre n’as pas été conservée
      https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9lo%C3%AFse_(abbesse)

      Herrade de Landsberg (ou Herrade de Hohenbourg ou Herrade dite de Landsberg) abbesse, poète, enlumineuse et encyclopédiste.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Herrade_de_Landsberg


      Illustration de la Philosophie par Herrade de Landsberg sur d’autres sources on dit que c’est le 7 arts liberaux.

      Élisabeth de Schönau
      https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_de_Sch%C3%B6nau

      Élisabeth de Schönau, en allemand Elisabeth von Schönau, (née en 1129 près de Cologne - morte le 19 juin 1164 au monastère de Schönau im Taunus, dans les environs de Strüth en Rhénanie-Palatinat) est une visionnaire allemande et une sainte catholique du XIIe siècle.

      Elle est cité comme visionnaire qui à subit et forgé le mythe des 11000 vierges. Elle souffrait d’un manque de crédibilité car elle n’avais pas d’assises culturelle ( et probablement la haute origine sociale) d’une Hildegard. Cas de création contrainte sous la pression de son frère Egbert (je sais pas comment ca s’écrit). Elle meurt à 35 ans à force d’épuisement lié à l’ascèse.

    • Pour les laïcs
      Marie de France (1145-1198)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_de_France_(po%C3%A9tesse)

      Marie de France, fl. 1160-12101, est une poétesse qui vécut en France et surtout en Angleterre2. Ses fables adaptées d’Ésope furent lues et imitées du XIIe au XVIIIe siècle. Le romantisme au XIXe siècle redécouvrit ses lais, contes en vers rédigés en ancien français dans la scripta anglo-normande. Marie de France appartient à la génération des auteurs qui illustrèrent l’amour courtois en littérature, entre autres par l’adaptation des légendes orales bretonnes ou matière de Bretagne. Elle est la première femme connue à avoir écrit des poèmes en français.

      Marie de Champagne et Aliénor d’Aquitaine sont mentionnées à la fin.
      Il y aurais des femmes lettrées en Italie à cette époque.

    • Lingua Ignota
      Langue inconnue de Hildegard


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Lingua_Ignota

      La Lingua Ignota (en latin « langue inconnue ») a été décrite au XIIe siècle par l’abbesse de Rupertsberg, Hildegarde de Bingen, une sainte de l’Église catholique romaine, dans un ouvrage intitulé Lingua Ignota per simplicem hominem Hildegardem prolata.

      La langue s’écrit avec 23 caractères, les litterae ignotae, et était apparemment utilisée pour une mystique particulière.

      Hildegarde de Bingen décrit partiellement cette langue dans un ouvrage intitulé Lingua Ignota per simplicem hominem Hildegardem prolata, qui nous est parvenu en deux manuscrits datant tous deux approximativement de 1200, le Wiesbaden Codex et un manuscrit de Berlin. Le texte est un glossaire de 1 011 mots en Lingua Ignota, dont la plupart des gloses sont en latin, parfois en allemand. Les mots apparaissent a priori comme des néologismes, souvent nommés par plusieurs adjectifs. Grammaticalement, la Lingua Ignota semble une relexification partielle du latin, ce qui en ferait une langue construite en intégrant un nouveau vocabulaire à une grammaire existante.

      L’usage de la langue nous est inconnu. Nous ignorons également si d’autres que sa créatrice l’utilisaient. Au XIXe siècle, certains pensaient que Hildegarde souhaitait faire de la Lingua Ignota une idéolangue universelle. Il est cependant aujourd’hui généralement admis que la Lingua Ignota fut mise au point comme un langage secret. Tout comme pour sa « musique inentendue », elle a pu lui venir par inspiration divine[réf. nécessaire]. À supposer que la langue ait été créée par Hildegarde de Bingen, il s’agirait alors d’une des plus anciennes langues construites connues.

      Dans une lettre adressée à Hildegarde, son ami le prévôt Wolmarus, appréhendant la mort d’Hildegarde, lui demanda « Ubi tunc vox inauditae melodiae ? Et vox inauditae linguae ? » (Descemet, p. 346, « Où donc est la voix de la mélodie inentendue ? Et la voix du langage inentendu ? » ), suggérant que l’existence du langage d’Hildegarde était connue, mais il n’y eut aucune initiative qui pût permettre à sa langue d’être préservée après sa mort.

  • Mon Paris médiéval : Cérémonie d’enfermement d’une recluse
    http://monparismedieval.blogspot.fr/p/ceremonie-denfermement-dune-recluse.html

    Jamais je n’oublierai cette image d’Isabelle qu’on emmure à l’aube au réclusoir des Innocents... Dimenche Le Loup, devenu maître marguillier – en manches relevées, tablier, calot sur ses cheveux frisés - finit d’élever une maçonnerie derrière mon amour qu’il enferme dans un petit réduit où elle ne pourra que se tenir debout ou s’asseoir sur un banc de pierre, jamais se coucher, jusqu’à la fin de ses jours.

  • Le Loup brasse les cartes et parle #géographie

    Avec « Cercle, cheminer à la surface du globe », le théâtre genevois entre dans le rêve d’Elisée Reclus, géographe anarchiste qui voyait le monde en grand et en rond. Histoire de frontières et de territoire


    https://www.letemps.ch/culture/2016/12/08/loup-brasse-cartes-parle-geographie

    #théâtre #Reclus #géographie #Elisée_Reclus #cartographie
    cc @reka @fil @franz42

  • #livre #parution #lecture FERRETTI Federico, #Elisée_Reclus : pour une #géographie nouvelle, Paris, Editions du CTHS, 448 p.

    La #Nouvelle_Géographie_universelle d’Élisée #Reclus publiée chez Hachette entre 1876 et 1894 est le résultat d’une vingtaine d’années de recherche avec de nombreux collaborateurs. Parmi eux, #Pierre_Kropotkine et #Léon_Metchnikoff, #exilés politiques avec lesquels E. Reclus formait un véritable #réseau_intellectuel. L’une des caractéristiques de cet ouvrage est qu’il essaie pour la première fois de relativiser le poids de l’Europe dans les dynamiques planétaires, en inaugurant une pensée anticoloniale. En puisant dans les archives inédites du géographe-anarchiste, #Federico_Ferretti parvient à reconstituer au quotidien la fabrique matérielle de cette œuvre monumentale à travers sa dimension politique et l’actualité de ses questionnements. Ce travail invalide définitivement les mythes romantiques sur Reclus géographe « isolé » ou « maudit », en montrant l’insertion de cet intellectuel engagé dans le contexte de la production du savoir à son époque. http://cths.fr/ed/edition.php?id=6603


    http://raforum.info/reclus/spip.php?article454&id_document=165#documents_portfolio

    #anticolonialisme #anarchisme #géographie_anarchiste

    Photo de couverture de @albertocampiphoto

  • Reclus E., 2011, Projet de globe au 100.000e, Paris, Éditions B2, 96 p. (Première édition : 1895). Introduction de Nikola Jankovic
    http://cybergeo.revues.org/24955

    Cet élégant livre de petit format est la réédition critique de l’un des écrits les plus originaux d’Élisée Reclus (1830-1905)1 : le projet pour le Grand Globe proposé pour l’Exposition universelle de Paris de 1900.


    #livre #utopie #géographie #cartographie

  • Le fonds Reclus-Perron et le contesté franco-brésilien de 1900

    http://terrabrasilis.revues.org/766

    Signalé par Cristina del Biaggio et Nénédicte Tratnjek

    Le fonds Reclus-Perron et le contesté franco-brésilien de 1900
    Une carte inédite qui a décidé des frontières du Brésil
    O fundo Reclus-Perron e a controvérsia franco-brasileira de 1900 : um mapa inédito que decidiu as fronteiras do Brasil
    El fondo Reclus-Perron y la controversia franco-brasilera de 1900 : un mapa inédito que decidió las fronteras de Brasil
    The Reclus-Perron archive and the 1900 French-Brazilian dispute : an unpublished map that decided the frontiers of Brazil

    #brésil #cartographie #élisée_reclus #reclus #perron

  • Le fonds Reclus-Perron et le "contesté"franco-brésilien de 1900

    Signalé par @cdb_77 qui continue de découvrir et partager des merveilles

    http://terrabrasilis.revues.org/766

    En dépouillant les procès-verbaux du Conseil municipal de la Ville de Genève, nous sommes tombés sur un document qui a retenu notre attention au premier regard. Le fonds cartographique Reclus-Perron déposé à Genève (FERRETTI, 2012), et notamment une carte manuscrite que l’explorateur Henri Coudreau (1859-1899) fit pour Élisée Reclus (1830-1905), aurait joué un rôle décisif dans la sentence du Conseil fédéral suisse qui arbitra, le premier décembre 1900, le contesté franco-brésilien sur les frontières de la Guyane, en annexant au Brésil un territoire de 260.000 kilomètres carrés. Les élus genevois constatent en 1904 que : « C’est une de ces pièces inédites (manuscrit de l’explorateur Coudreau) qui permit à M. le professeur Rosier de résoudre de nombreux points douteux lors de l’arbitrage soumis au Conseil fédéral pour la délimitation de la frontière franco-brésilienne. » 1

    #frontière #brésil #reclus #cartographie #cartographie_radicale