• ARRÊT DES CONTRÔLES !

      NON ! #Pôle_Emploi n’est plus là pour conseiller et accompagner les #chômeurs-ses dans leurs droits. Sa mission principale est, avant tout, de faire des économies et de servir la baisse des #statistiques_du_chômage.

      Aujourd’hui, Pôle Emploi finance des organismes privés pour assurer ses missions premières fondamentales (telle que l’aide à l’inscription, par exemple). Et, dans le même temps, ce service public ferme ses portes -à mi-temps- au nez des chômeurs-ses.

      Pôle Emploi est juge et partie : d’une main, il verse des #allocations aux chômeurs-ses et, de l’autre, il tente de récupérer ces #indemnités en contrôlant ces mêmes chômeurs-ses. C’est à ces derniers de faire la preuve qu’ils ne sont pas coupables au risque de suppression des allocations, de {#radiation, d’indus/de trop-perçus,...

      Et tout ça, sans l’intervention d’une autorité juridique compétente et indépendante.

      Les chômeurs n’ont plus droit à la présomption d’innocence

      Ce conflit d’intérêt est inadmissible !

      Nous exigeons le retrait de la #Loi_Travail, qui s’attaque aussi aux chômeurs-ses par l’article 52 relatif aux trop-perçus et déclarations tardives. Le contenu de cet article a été jugé illégal par le Conseil d’État, au motif que les partenaires sociaux étaient incompétents en la matière.

      Ce que le Conseil d’État a remis à l’endroit, la Loi Travail le remettrait à l’envers !

      Pour toutes ces raisons, nous, #Recours_Radiation et Coordination Nationale des #Intermittents et #Précaires, exigeons un moratoire immédiat des #contrôles et des radiations effectuées par Pôle Emploi !

      Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous !

      http://www.recours-radiation.fr
      http://www.ac-reseau.org
      (site en travaux, Ce site sera rétabli très prochainement.
      Merci de votre compréhension.)

  • « Plus de 440.000 inscrits à Pôle emploi travaillent en réalité à plein temps », ils pourraient « sortir des chiffres du chômage »
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021448501046-plus-de-440000-inscrits-a-pole-emploi-travaillent-en-realite-a

    La Dares détaille le #temps_de_travail des #chômeurs de catégories B et C. Certains pourraient sortir des chiffres du chômage.
    C’est une évolution qui apporte un regard plus précis, et instructif, sur la complexe réalité du chômage : le ministère du Travail publie désormais le détail du temps de travail des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C, qui regroupent ceux ayant en partie travaillé dans le mois. Il en ressort en particulier qu’on retrouve parmi les C plus de 440.000 personnes ayant travaillé 151 heures ou plus, autrement dit à temps plein ou quasi ! On en dénombre aussi 305.000 ayant travaillé de 120 à 150 heures, soit au moins deux tiers du temps.
    De quoi relativiser la réalité du chômage en catégories A, B et C, qui atteint 5,4 millions de personnes. C’est une bonne nouvelle pour le gouvernement alors que ce chômage dit « toutes catégories » reste fortement orienté à la hausse, en septembre comme sur un an. Mais les chiffres de la Dares incitent aussi à une autre lecture, moins positive pour l’exécutif : alors que la catégorie A, qui regroupe les chômeurs n’ayant pas du tout travaillé dans le mois et fait office de baromètre médiatique et politique du chômage, compte désormais 3,55 millions d’inscrits , on note qu’en catégorie B, on retrouve 165.000 inscrits ayant travaillé moins de 20 heures et 193.000 moins de 39 heures. Bref, quelque 360.000 demandeurs dans une situation proche de ceux inscrits en catégorie A.
    Anticipation
    Il est certes contre-intuitif de retrouver des salariés à temps complet inscrits à Pôle emploi. Mais rien ne les en empêche : la démarche est volontaire, lors de l’actualisation mensuelle de sa situation. Ce ne sont pas des ex-chômeurs ayant retrouvé et oublié de se désinscrire : ceux-là sont automatiquement rayés des listes pour « défaut d’actualisation ». Nombre de raisons peuvent expliquer qu’ils restent inscrits, analyse-t-on à #Pôle_emploi : leur nouvel emploi est bien moins payé que le précédent et ils ont ainsi droit à une allocation complémentaire ; ils ont repris un emploi faute de mieux mais restent en quête d’un meilleur poste ; ils sont en CDD et restent inscrits en prévision de sa fin ; ils sont en CDI mais anticipent d’être bientôt au chômage . Ce total de 440.000 personnes concernées interpellent d’autant plus l’exécutif et Pôle emploi qu’il a fortement augmenté ces derniers mois.
    Pour tenter d’y voir plus clair et de mieux faire coller la réalité des chiffres à celles de la situation des inscrits, Pôle emploi a lancé en octobre une opération test dans trois régions (Rhônes-Alpes, Aquitaine, Midi-Pyrénées), avant une éventuelle généralisation. Selon un document envoyé par la direction régionale de Rhône-Alpes à ses agences et révélé lundi par l’AFP, la démarche cible les demandeurs travaillant à temps plein « depuis au moins trois mois », et « non indemnisés » (hors intermittents et assistantes maternelles), soit « 11.850 demandeurs d’emploi » en Rhône-Alpes. Objectif : « leur proposer une cessation d’inscription ou un transfert » de la catégorie C vers la catégorie E, qui regroupe les personnes dispensées de recherche d’emploi... et qui n’est pas comptabilisée dans les chiffres du chômage.
    En réaction, l’association de défense des chômeurs #Recours_Radiation dénonce des « grandes manoeuvres pour faire baisser les chiffres du chômage ». Pôle emploi s’en défend vivement : les publics ciblés « n’ont aucun intérêt à rester inscrits » en catégorie C « dans la mesure où ils ne peuvent prétendre ni à des droits à allocations, ni à des aides » et « ne font l’objet d’aucun suivi ou accompagnement ». L’opérateur public indique en outre qu’une bascule en catégorie E ne modifierait en rien leur traitement futur s’ils perdent leur poste ou si leur durée de travail diminue. Il assure que le dernier mot reviendra aux inscrits, sans bascule de force d’une catégorie à l’autre. « L’écrasante majorité des gens concernés par le test vont probablement rester en catégorie C », y prédit-on.

    Ils définissent les chômeurs comme #demandeurs_d'emploi mais voudraient ne pas inscrire les demandeurs d’emploi comme chômeurs lorsqu’ils en ont un.