region:afrique du nord

  • #Kanjiža, dernier arrêt avant d’entrer dans l’UE (Politika)

    Dans leurs GPS, les Syriens les plus favorisés ont indiqué cette ville
    frontalière, où ils attendent la nuit avant de passer la « frontière
    verte ». Photo (A. Isakov) : le repos avant de surmonter le dernier
    obstacle : la frontière hongroise.

    Kanjiža – Je ne dirai pas mon vrai nom, mais seulement le surnom de
    dr. Tony, parce que si ce soir nous ne parvenons pas à franchir la
    frontière, je ne souhaite pas voir mon nom dans le journal, dit de
    façon catégorique ce médecin qui a quitté la Syrie il y a 3 mois.
    « J’ai pleuré toute la nuit quand j’ai quitté Damas et j’ai pleuré
    chacune des nuits qui ont suivi. C’est très dur, non seulement sur le
    plan physique, c’est difficile, mais c’est encore plus difficile sur
    le plan émotionnel, quand on doit quitter sa ville, son pays, toute la
    vie qui était la sienne », précise le Syrien.

    Dans les cafés du jardin de Kanjiža, les seuls clients sont des
    migrants de Syrie. Presque tous les jeunes gens parlent anglais et
    appartiennent à la couche instruite des migrants. Le médecin Tony
    montre son jeune frère juriste, son frère plus âgé a longtemps
    enseigné en Chine, parmi d’autres on trouve dans ce groupe des
    étudiants en économie et en droit maritime. Tony est visiblement le
    chef informel de ce groupe, car tandis que nous conversons d’autres
    l’abordent, et il leur donne de l’argent pour faire des achats dans
    les environs, pour ce qui sera la dernière et sans doute la plus
    importante des étapes de leur voyage : le passage de la frontière avec
    l’Union européenne.

    Les migrants se rendent à Kanjiža depuis 2009, explique Robert Lacko,
    président du Conseil municipal de Kanjiža, mais à l’époque il
    s’agissait de petits groupe de dix ou vingt personnes. A la fin de
    l’année passée, il y a eu une vague de migrants venant du Kosovo et
    puis, à partir du mois de mars de cette année, il y a eu un véritable
    boum des migrants, dans cette ville frontalière de 9.000 habitants, où
    chaque jour se suivent près de 1.500 malheureux, pour la plupart de
    Syrie.

    Jusqu’à présent, il arrivait en moyenne jusqu’à 1.000 personnes, mais
    la semaine passée, après que la Hongrie ait annoncé la construction
    d’une clôture le long de la frontière, le nombre de ceux qui arrivent
    a augmenté. La société de transports en autocars „Lasta” compte quatre
    lignes régulières jusque Kanjiža, mais presque chaque jour il y a eu
    jusqu’à 12 départs depuis Belgrade, le maximum que l’on connaît est le
    jour où il y a eu 20 autocars. Tous sont remplis de migrants. Nous
    avons essayé de trouver un accord pour qu’ils ne soient pas
    transportés au centre de Kanjiža, mais plutôt de les laisser à
    proximité de la « ligne verte » [NdT : la frontière avec la Hongrie],
    mais cela n’a pas été possible. Dans les GPS de navigation de leurs
    téléphones a été enregistrée cette route et ils n’en dévient pas. Du
    reste, ils sont à des milliers de kilomètres de leur maison et n’ont
    pas d’autre choix que de suivre la route qui leur a été décrite –
    explique Lacko.

    Les migrants ont rempli le parc du centre de Kanjiža à 50 mètres du
    siège du conseil municipal. Il y en a dans le parc de Banja Kanjiža
    mais aussi le long de la rivière Tisa. Pour eux, Kanjiža est
    simplement un répit et à partir de 17h jusque minuit, tous se rendent
    dans le village voisin de Martonoš qui, avec 1.500 d’habitants, à ces
    heures du soir est deux fois plus important. Le but de ces migrants,
    ce sont les 300 mètres de la zone forestière qui séparent la Serbie de
    la Hongrie, et le passage de la frontière, ou bien ils attendent leur
    « correspondance ». Comment on peut avoir appris à Damas l’existence du
    parc de Kanjiža et de la « frontière verte » de Martonoš, ce n’est pas
    une si grande énigme.

    – Nous supposons qu’il y a une vingtaine d’entre eux qui se sont
    engagés professionnellement dans la conversion des Syriens à travers
    la frontière, et ils se relaient. A part cela, selon différentes
    sources, tout est organisé par des Syriens qui vivent ici légalement,
    qui ont les documents requis, et leur travail se fait par le biais du
    téléphone [NdT : en Serbie on peut acheter une carte SIM sans donner
    son identité], et ils sont donc presque insaisissables – souligne
    Lacko.

    Cette migration comprend une haute technologie et entraîne le fait que
    la population migrante à Kanjiža est significativement différente de
    celle qui arrive à Subotica, car dans l’ancienne fabrique de briques
    de Subotica ont trouve surtout des Afghans démunis qui ont faim et
    vont pieds nus, alors qu’à Kanjiža il s’agit pour la plupart de
    Syriens, et les paquets et sacs-à-dos autour d’eux indiquent que bien
    qu’ils ont voyagé plusieurs mois, ils ne sont pas venus sans rien.

    Le médecin Tony confirme que chacun a pu payer pour cette partie de
    Belgrade jusqu’à la frontière les frais de taxi qui se montent à près
    de 1.500 euros. De la frontière jusque Vienne cela coûte encore 1.500
    euros. Mais la plupart d’entre eux sont arrivés avec les transports
    publics, en train ou en autocar.

    – Nous ne demandons rien, nous n’avons besoin de rien, seulement d’un
    endroit où prendre une douche. Mais on ne nous laisse pas dans le
    hôtels, on ne nous permet pas de passer la nuit n’importe où. Ici,
    dans ces sacs en plastique il y a les vêtements que nous avons
    achetés, nous avons acheté de la nourriture et de l’eau. J’ai tous mes
    papiers et le passeport, mais même à Belgrade on n’a pas voulu me
    donner d’argent via Western Union. Nous le voyons quand ils nous
    vendent les cigarettes plus chères que ce qu’elles coûtent, nous
    achetons tout nous-mêmes, et c’est probablement bien ici dans les
    magasins. Nous sommes conscients de notre situation de migrants
    illégaux, et nous savons que nous n’avons aucun droit à nous rebeller.
    Au contraire, nous disons tous merci – raconte Tony. Leurs expériences
    dans les camps en Turquie, où ils ont laissé les femmes, étaient très
    difficiles, et ils racontent l’hostilité des habitants de Macédoine.
    Ils ont rencontré la première main amicale dans un village, ils ont
    oublié son nom, dans le sud de la Serbie, proche de la frontière avec
    la Macédoine. Ils avancent que leur séjour à Belgrade a été difficile,
    et ici à Kanjiža il s’agit d’un répit pour reprendre le souffle avant
    de traverser la frontière. Ils ont appris que l’on construit une
    clôture, mais qu’importe, disent-ils, si c’est nécessaire, il faut y
    arriver. L’objectif de Tony, c’est la Finlande, car il est en contact
    avec un ami qui est déjà en Finlande et qui lui a expliqué qu’après 45
    jours, il sera en mesure de faire venir son épouse qui est restée dans
    un camp de Turquie. Il explique comment est son épouse, elle est
    ingénieur, et elle envisage de s’inscrire à un master et
    d’entreprendre un doctorat.

    C’est justement sur une zone proche de Martonoš que la Hongrie a
    commencé lundi à construire la barrière de fil de fer barbelé visant à
    arrêter la traversée illégale de la frontière avec la Serbie, et d’ici
    vendredi devraient être posées les premiers 150 mètres de clôture (…).

    En attendant, Kanjiža est parvenue à ce jour à faire face au problème
    des migrants. Lacko explique que le plus difficile est qu’aucun niveau
    du gouvernement n’a de solution à ce problème, mais plutôt des
    solutions au jour le jour des problèmes urgents, et il y a un
    sentiment d’un piétinement sur place plutôt qu’une solution à long
    terme. Il existe encore la possibilité de placer Kanjiža en situation
    d’urgence, et c’est au niveau municipal que cette décision doit être
    prise.

    – Le problème, c’est que nous avons fait appel à l’aide de l’État et
    de la Province et nous ne savons toujours pas comment cela arrivera et
    sous quelle forme. Si c’est une aide financière qui arrive à la
    société communale „Komunalac”, qui porte la plus forte charge de
    nettoyage et de ramassage des déchets et le nettoyage dans Kanjiža des
    déchets laissés par les migrants, ce serait une partie de la solution,
    mais si l’argent arrive sur le budget de la Ville, alors pendant un
    mois nous ne pourrons l’utiliser tant que cela n’aura pas été mis à
    l’ordre du jour des appels budgétaires de la commune – nous précise
    Lacko.

    Ce jeudi [16 juillet] au matin, des bouteilles d’eau sont arrivées de
    la Province, de la nourriture, des couches et des produits d’hygiène
    pour soutenir la commune de Kanjiža, pourtant Lacko précise que
    d’après leurs expérience passées, les migrants ont peur et ne veulent
    rien recevoir d’autre que des bouteilles d’eau.

    Source : Aleksandra Isakov, Kanjiža – poslednja sirijska čekaonica pred
    vratima EU, Politika, 18 juillet 2015. Traduction : Dragan Grcic.

    #Serbie #asile #réfugiés #migrations #Balkans
    reçu via newsletter Migreurop

    • Et quelques jours après... voici encore un message de D. Grcic via la newsletter Migreurop

      Depuis quelques jours la presse serbe fait état de discussions sur le
      thème de la mise en état d’urgence de certaines villes en raison d’un
      afflux important de migrants, qui transitent par la Serbie pour se
      rendre dans un pays de l’UE.

      Des journalistes croates se sont rendus dans une de ces villes,
      Zaječar, et ils en ramènent un reportage tout différent de ce qui est
      affirmé par les autorités.

      La question des migrants est en effet devenue un sujet qui est utilisé
      de façon politique et de très nombreuses rumeurs circulent depuis des
      mois déjà, dont celles de risques d’épidémies et d’infiltration des
      réfugiés par des militants de l’État islamique ou d’Al Qaeda.

      Des articles de presse, il y a quelques jours, faisaient état de
      40.000 migrants bloqués à la frontière bulgare et qui souhaiteraient
      passer en Serbie.

      Plusieurs articles ont annoncé le souhait d’autorités locales de
      mettre en place un état d’urgence, mais à ce jour le gouvernement
      serbe n’a pas repris cette idée, au contraire on trouve trace de
      certains officiels qui disent qu’il ne doit pas être instauré.

      Voici la traduction d’un article publié sur le site serbe de B92. Qui
      nous rappelle qu’un regard par la presse étrangère est parfois
      bienvenu – quand il s’agit de journalistes qui se rendent sur place,
      ici dans « l’enfer de Zaječar ».

      Dragan Grcic

      ARTICLE TRADUIT DU SERBOCROATE

      Ils ont inventé les migrants car ils n’avaient pas d’argent pour la
      Guitariade (Jutarnji list)

      Les journalistes du quotidien de Zagreb « Jutarnji List » se sont rendus
      à Zaječar, après les informations sur la situation dramatique de cette
      ville en raison de la vague de réfugiés.

      Les autorités de la ville ont appelé à l’instauration de l’état d’urgence.

      Cependant, comme on peut le lire dans « Jutarnji », les journalistes ont
      trouvé sur place une image tout à fait différente…

      À Zaječar, vile de l’est de la Serbie, à la frontière de la Bulgarie,
      en raison de l’afflux des réfugiés, la volonté d’instaurer l’état
      d’urgence.

      La manifestation traditionnelle des Jeunes sportifs de cette ville a
      été annulée pour des raisons de sécurité, sur recommandation de la
      Cellule de sécurité. Les habitants ont peur, la ville est inondée de
      réfugiés qui proviennent de Syrie, Irak, Afghanistan, Somalie…

      Menace d’épidémie : parmi les habitants, la rumeur veut qu’ils
      pourraient propager le virus d’Ebola.

      Une panique supplémentaire a été ajoutée par l’adjoint au maire de
      Zaječar, Milko Todorović, qui a déclaré qu’il existe une crainte
      fondée que figurent parmi les réfugiés des terroristes de l’État
      islamique.

      Todorović a semé la panique en affirmant qu’à la frontière bulgare
      attendent 40.000 nouveaux réfugiés.

      Zaječar se trouve à seulement 15 kilomètres de la frontière avec la
      Bulgarie, le point frontalier est Vrška Euka.

      Les médias écrivent que les réfugiés ont littéralement dévalisé tous
      les vergers sur leur passage, et que la pénurie de pêches et
      d’abricots a fait doubler prix de ces fruits sur les places du marché.

      On parle d’une catastrophe humanitaire qui menace la Serbie,
      confrontée à un tsunami de réfugiés.

      À Bogovađa, près de Lajkovac, les réfugiés d’Afrique du nord et
      d’Asie, selon les médias, pillent les monastères et détruisent tout
      sur leur passage, souvent ils entrent dans des appartements, et la
      population locale, pour se protéger, doit souvent se faire justice
      elle-même.

      Le ministre du Travail Aleksandar Vulin, qui est compétent pour les
      questions sociales, est vite venu dans une des villes plus
      vulnérables, Zaječar, pour répondre personnellement à une situation
      dramatique.

      Ce n’est pas croyable. En Hongrie, où il y a déjà beaucoup de
      réfugiés, des centaines chaque jour, le gouvernement a remis de
      l’ordre.

      Les immigrants en provenance d’Afrique et d’Asie sont fatigués et
      hagards, à moitié affamés et effrayés, mais décents et loquaces, et en
      dépit de la présence d’un verger de pêches, ils sont tous rassemblés
      de l’autre côté de la rue, à l’ombre, car il fait plus de 35 degrés,
      ils attendent que la police permette leur transfert à Szeged et
      Debrecen, et aucun d’entre eux n’a pris le moindre fruit.

      Sous l’impression de ce que nous avons pu voir en Hongrie, écrit
      Jutarnji list, où des milliers de réfugiés ont submergé les villes
      frontières et et où tout se produit de façon pacifique et organisée,
      sans le moindre conflit, le président du conseil municipal de Zaječar,
      Saša Mirković est le plus ardent défenseur de l’instauration de l’état
      d’urgence. Il m’adresse au maire Velimir Ognjenović.

      Sa secrétaire, pourtant, dit que le maire n’a pas une seule minute de
      temps libre.

      C’est qu’il est très occupé par la visite du ministre Vulin et par la
      situation en ville.

      Le chef de la police de Zaječar Goran Tomić refuse de communiquer sans
      l’accord du ministère de l’intérieur (MUP) et quand nous l’avons
      contacté, il nous a répondu par message électronique qu’il ne pouvait
      lui donner l’autorisation de nous parler !

      En dépit des descriptions apocalyptiques de la situation, nous avons
      décidé de nous rendre dans l’enfer de Zaječar, dans l’est de la
      Serbie, à proximité de la frontière bulgare, pour voir de nos propres
      yeux le drame que connaît cette ville.

      Nous sommes arrivés dans la ville vers midi, justement lorsque le
      ministre Vulin y était, accompagné par le maire de Zaječar Ognjenović,
      le chef de la police Tomić et le chef du district régional Vladan
      Paunović, achevant une visite de la ville.

      « À Zaječar, il n’y a pas d’invasion des demandeurs d’asile.
      Aujourd’hui, après un long temps, j’en ai vu dans la rue, mais comme
      vous vous en convaincrez par vous-même, ce n’est qu’une poignée,
      peut-être une trentaine de personnes », explique la journaliste Sonja
      Kamenković.

      Décontenancés, nous nous rendons dans le centre de Zaječar ou, dans le
      parking situé près du monument dédié à Nikola Pašić, à l’ombre d’un
      tilleul, sont assis une vingtaine, tout au plus une trentaine de
      réfugiés.

      Quelques autres se reposent dans une café voisin. Les jeunes hommes
      avec qui nous parlons proviennent d’Afghanistan, et leurs familles
      viennent d’Irak.

      Le plus âgé, chef de famille, dit qu’ils viennent de Mossoul. Il est
      assis avec un groupe de femmes syriennes. Ils attendent que la police
      de Zaječar leur remette un « ausweis ». Ils disent qu’ils sont entrés en
      Serbie via la Macédoine. Ils souhaitent se rendre à l’ouest, ils
      veulent s’établir en Allemagne ou dans un autre pays riche de l’Union
      européenne.

      Le chauffeur de taxi Bratislav Nikolić négocie avec un petit groupe
      leur transport jusque Belgrade pour 100 euros.

      « Croyez-moi, je les conduirai sans rien », dit Nikolić, qui se vante
      auprès des réfugiés présents qu’il n’a jamais eu un seul incident.

      Il est surprenant que les autorités parlent de la proclamation de
      l’état d’urgence à Zaječar, dit-il, car de temps en temps il y a 10 ou
      20 réfugiés qui arrivent. Aucun d’entre eux n’a pour destination
      finale la Serbie.

      À Zaječar, tout est normal. Les citoyens passent tous sans faire
      attention à la poignée de gens présents et qui sont assis paisiblement
      et personne ne fait rien.

      « Ils ne me dérangent pas. Je ne connais personne à qui ils auraient
      fait du mal. Nous comprenons ces personnes misérables et nous savons
      qu’elles ne font que passer ici, et que Zaječar n’est pas la ville où
      elles souhaitent rester. Et moi aussi, si je le pouvais, croyez-le, je
      partirais d’ici avec eux », nous raconte une jeune femme.

      En compagnie de quelques journalistes locaux, nous nous rendons à la
      conférence de presse du ministre Vulin.

      Au premier étage du bâtiment, le ministre Vulin, habillé avec
      décontraction, en chemise noire et sans veston ni cravate, félicite le
      gouvernement de Zaječar qui s’est bien chargé de la vague de migrants.
      Il précise, cependant, qu’il n’y a pas lieu d’instaurer l’état
      d’urgence.

      Le chef de la police locale, Tomić, dont nous avons essayé d’obtenir
      les données sur le nombre des réfugiés arrivés à Zaječar ces derniers
      jours, se justifie en disant qu’il ne peut s’exprimer sans l’accord du
      ministère de l’intérieur !

      Nous nous demandons donc pourquoi, avec le maire de Zaječar,
      Ognjenović, il se tient près du ministre Vulin et des journalistes,
      qui d’ailleurs lui non plus n’a pas fourni le moindre chiffre.

      Tout le mystère des réfugiés de Zaječar, que nous n’avons toujours pas
      vus, mais qui ont presque conduit à l’état d’urgence, nous allons
      bientôt le découvrir dans une pâtisserie à 200m de l’hôtel de ville,
      grâce à l’ancien maire, aujourd’hui conseiller municipal de
      l’opposition, Boško Ničić.

      Avant d’entamer la discussion, il nous demande combien de réfugiés
      nous avons vus dans Zaječar : dix, vingt ou trente ?

      « Car c’est pour cela que l’on veut instaurer l’état d’urgence ? » - il
      nous pose la question en riant.

      « Tout cela, c’est une grosse farce, à l’image du gouvernement local »,
      poursuit-il.

      « Il y a quelques jours devait se tenir à Zaječar une manifestation
      traditionnelle des sports pour les jeunes. Bien que les dépenses
      n’étaient pas élevées, moins de 10.000 euros, les coffres de la
      municipalité sont totalement vides et ils n’avaient pas cet argent.
      C’est pour cela qu’ils ont annulé la manifestation, en se justifiant
      par des problèmes de sécurité dus à une vague de réfugiés. Bientôt, le
      29 juillet devrait débuter le 29e Festival traditionnel de la guitare,
      la Guitariade de Zaječar. L’événement dure 4 jours et coûte dans les
      100.000 euros. Mais bien sûr, ils n’ont pas cet argent. Je ne pense
      pas qu’il y aura beaucoup d’interprètes, parmi lesquels on annonçait
      Gibonni, qui viendraient sur leurs propres fonds et participeraient
      sans honoraires. La seule sortie était la proclamation de l’état
      d’urgence pour pouvoir annuler la manifestation. Au lieu de dire que
      la ville a les caisses vides, on a inventé l’invasion des immigrés,
      qui étaient sur le point d’envahir Zaječar. Ils avaient besoin d’un
      état d’urgence. Depuis 700 jours qu’ils sont au pouvoir, les autorités
      ont a ce jour bloqué 500 jours », déclare l’ancien maire de Zaječar,
      Boško Ničić.

      Et il ajoute : « Il y a 15 minutes en voiture pour arriver à la
      frontière bulgare. Allez-y et vous verrez combien de réfugiés ont
      l’intention de venir à Zaječar ».

      La première ville en Bulgarie, après le poste frontière de Vrška Čuka, est Kula.

      A une proche pompe à essence, nous demandons à la vendeuse si elle
      voit passer des réfugiés. Elle dit qu’il n’y en a plus depuis
      longtemps. Nous continuons jusque Vidin, une petite ville de 50.000
      âmes, sur le Danube, où la rivière sépare la Bulgarie de la Roumanie.
      Pas de trace de réfugiés.

      Nous revenons à Zaječar. Là où nous avions rencontré une trentaine de
      réfugiés quelques heures plus tôt, sous un vieux tilleul du
      centre-ville, près du monument à Nikola Pašić, lui le natif de Zaječar
      et qui fut naguère le Premier ministre du Royaume de Serbie, et
      ensuite du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, sont seulement
      assis quelques Afghans.

      Manifestement, les réfugiés sont quelque part ailleurs. Pour eux – une
      autre vie, quelque part ailleurs.

      Source : « Nema para za Gitarijadu, izmislili migrante », B92, 20 juillet
      2015. Traduction vers le français : Dragan Grcic.

  • Moyen-Orient : les guerres privent d’école 13 millions d’enfants | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/depeche/moyen-orient-les-guerres-privent-decole-13-millions-denfants.

    Plus de 13 millions d’#enfants sont privés d’#école au #Moyen-Orient en raison des conflits dévastant de nombreux pays de la région, selon l’Unicef, qui déplore une « situation désastreuse » pour toute une génération.

    « L’impact destructeur des #conflits est ressenti par les enfants dans toute la région », résume Peter Salama, le directeur de l’Unicef pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

    « Il ne s’agit pas seulement de dégâts matériels dans des écoles, mais aussi du désespoir ressenti par une génération d’écoliers qui voient leurs espoirs et leur avenir brisés », regrette-t-il en commentant un rapport publié jeudi.

    #éducation #scolarité

  • Le #Sahara, un espace monde ? - Sciences - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-planete-terre-le-sahara-un-espace-monde-2015-09-02
    Aujourd’hui à 14 h

    Le Sahara, espace longtemps à la marge des dynamiques mondiales, est désormais au coeur de la globalisation. Habité et urbanisé, il est devenu un espace de circulation au coeur de la problématique migratoire entre l’Afrique du Nord et l’Europe, ainsi qu’une zone de refuge pour les groupes armés.

  • Libye du sud, carrefour de tous les trafics
    http://www.lemonde.fr/international/visuel/2015/08/24/libye-du-sud-carrefour-de-tous-les-trafics_4735309_3210.html

    C’est un « trou noir » géopolitique qui inquiète les puissances régionales et bien au-delà. Le Sud Libyen est devenu la grosse affaire stratégique de l’Afrique du nord. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi à l’automne 2011, la région fourmille d’une multitude de forces centrifuges approfondissant la fragmentation de cet espace saharien situé aux confins de l’Algérie, du Niger, du Tchad, du Soudan et de l’Egypte. Les enjeux y sont aigus : humanitaires avec les victimes de conflits ethniques, migratoires avec les routes des trafics d’êtres humains, terroristes avec la circulation d’armes, économiques avec la bataille autour du pétrole et des réseaux de contrebande...

    #libye #reportagephoto #trafics #frontières

  • Algériens, Libyens et Tunisiens dans le trafic des migrants vers l’Europe
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2600

    Deux Libyens, deux Algériens et un Tunisien, âgés de 21 à 24, ont été placés en état d’arrestation à Palerme (Italie), après leur interrogation sur le naufrage de l’embarcation qui transportait quelques 650 passagers, mercredi 5 août 2015. Plus de 200 personnes ont été noyées, après que le bateau de marchandises a pris le départ d’un port libyen et a coulé à une trentaine de kilomètres de la côte d’Afrique du nord. Relativement jeunes, ces trafiquants d’êtres humains ont été accablés par les émigrants (...)

    vie, parti, politique, agissements, internes, situation, association, organisation, humanitaire, intérêt général,

    / Mali, sécurité, terrorisme, AQMI, intervention, ONU, CEDEAO, armée, , #Syrie,_opposition,_Turquie,_Qatar,_armée,_Alep,_Damas,_Bashar_Al-Assad,_Liban, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , (...)

    #vie,parti,_politique,_agissements,_internes,_situation,_association,_organisation,_humanitaire,_intérêt_général, #Mali,sécurité,_terrorisme,_AQMI,_intervention,_ONU,_CEDEAO,_armée, #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique, #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie #immigration,_High-Tech,_recrutement,_Web,_Internet #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Roger Waters dit franchement ce qu’il pense : « je hais l’apartheid, pas Israël » | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/08/06/6838

    (...) Quand et comment a débuté ton engagement politique dans le Moyen Orient ?

    « On m’avait fait une offre pour jouer en Israël, et c’est là que ça a réellement commencé. Cela a réellement commencé pour moi sans réfléchir – parce que j’étais si naïf en 2006. Je n’y pensais pas. Quand mon agent a conclu l’affaire avec Shuki Weiss et a accepté le concert à [Hayarkon Park] à Tel Aviv, j’étais occupé à d’autres choses, à mon éternelle honte… mais j’ai alors commencé à recevoir des mails.

    De qui ?

    « Il y avait des centaines d’organisations différentes, principalement du Moyen Orient et d’Afrique du Nord. Mais il y en avait d’autres, des Européens, et les gens disaient : ’En êtes vous sûr ? Connaissez vous cette nouvelle organisation ?’ Parce que c’était nouveau en 2006 BDS. Mais leur voix était très mesurée et persuasive et j’ai engagé un dialogue avec eux. »

    Ils vous disaient de ne pas y aller ?

    « Oui, ils me disaient de ne pas venir. Ils disaient que j’allais encourager l’occupation. Comme j’ai dû être naïf… Certainement, vivant ici aux Etats Unis – et je présume que c’est la même chose au Royaume Uni – la hasbara [diplomatie publique israélienne] est extrêmement puissante. (...)

    #BDS

  • Parler de crimes de guerre à propos de Gaza 2014 n’est pas un scoop, soyons clairs. Ce qui est nouveau, en revanche, c’est la pertinence de nouvelles analyses de données qui s’appuient sur des techniques de pointe en matière d’investigation et d’analyse, mises au point par Forensic Architecture, une équipe de recherche basée au Goldsmiths College de l’Université de Londres.

    "Jusqu’à présent, les autorités israéliennes se sont montrées incapables de mener des investigations indépendantes sur les crimes de droit international commis à Rafah et ailleurs, et bien souvent plus que réticentes à le faire. Les conclusions de ce rapport viennent s’ajouter à la longue liste des documents crédibles pointant du doigt les graves violations commises durant le conflit à Gaza, ce qui requiert la tenue d’une enquête indépendante, impartiale et efficace. » (Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.)

    Gaza : crimes de guerre commis par Israël à Rafah | Amnesty International France
    http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Crises-et-conflits-armes/Actualites/Gaza-crimes-de-guerre-commis-par-Israel-Rafah-15726
    #israel#gaza_2014#crimes_de_guerre#amnesty#rafah

  • #Etats-Unis. Washington veut une base pour ses #drones en Afrique du Nord

    Afin de surveiller les activités de l’organisation Etat islamique, les Etats-Unis souhaitent utiliser une base au #Maghreb depuis laquelle lancer des drones en direction de la Libye. Des pourparlers sont en cours avec plusieurs pays de la région.


    http://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-washington-veut-une-base-pour-ses-drones-en-afriqu
    #armement #EI #Etat_islamique #ISIS

  • Souleymane Bachir Diagne : « La transmission de la philosophie antique fut aussi une affaire africaine »

    La pensée africaine a longtemps été niée par la philosophie européenne. Pourtant, les échanges commerciaux et intellectuels transsahariens ont permis la transmission des connaissances grecques et latines antiques. Lors d’une conférence au Festival Philosophia à Saint-Emilion, le 30 mai dernier, le philosophe Souleymane Bachir Diagne a rappelé le rôle de centres culturels comme Tombouctou au Mali dans l’histoire de la philosophie.

    http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/la-transmission-de-la-philosophie-antique-fut-aussi-une-affaire-

    Peut-on parler de philosophie africaine au singulier ?

    Au singulier, « philosophie africaine » possède un aspect très général et essentialiste qui ne convient pas. Quand on pense à la philosophie africaine, on cherche le prolongement de l’entreprise ethnologique d’approche d’une société sans écriture. Pourtant, le cas de Tombouctou indique bien qu’il y a une tradition écrite. « Philosophies en Afrique » signifie aussi l’enseignement de textes de logique aristotélicienne à Tombouctou ou à Djenné, également au Mali. Je ne suis pas totalement hostile à l’expression de philosophies africaines, à condition qu’on l’utilise au pluriel. Il existe plusieurs aspects de l’histoire intellectuelle sur le continent africain. Les traditions d’érudition écrite en font partie. La Translatio studii, c’est-à-dire le transfert de la philosophie antique, n’est pas simplement une affaire européenne. Elle a aussi été une affaire africaine.

    Comment s’est opérée cette Translatio studii ?

    Il y a d’abord eu une Translatio studii du monde grec et romain au monde arabo-musulman. Celui-ci a développé un certain nombre de centres intellectuels. Plusieurs pratiques disciplinaires se sont répandues. Tombouctou était un point d’aboutissement des voies caravanières et des routes transsahariennes. L’idée même d’un isolement physique et intellectuel de l’Ouest africain est une idée fausse. Il faut le rappeler : le Sahara n’est pas un mur. Au contraire : cet espace a toujours été traversé de tous les côtés par des populations, des biens, des idées, des manuscrits... En regardant ainsi, on voit très bien la continuité spatiale entre une Afrique de l’Ouest dite subsaharienne et une Afrique du Nord elle-même en connexion avec le sud de l’Espagne, le Soudan, l’Égypte et la Péninsule arabique.

    Après l’indépendance, de nombreux régimes africains autoritaires se sont servis de cette expression de « philosophie africaine » pour renforcer un pouvoir holistique, à visée globale.

    Il est intéressant d’observer les usages politiques de cette expression. Les pouvoirs africains ont créé de toute pièce l’idée que la philosophie africaine, expression de la culture africaine, mettait davantage l’accent sur la collectivité et les droits qui lui appartiennent. Le collectif devait être représenté par un parti unique, dirigé par un chef, tel un patriarche, dont on ne questionne pas les directions ni le pouvoir. Cette notion de philosophie africaine a été utilisée par les régimes les plus autoritaires et les plus despotiques, pour justifier que le collectif soit tout et que l’individu ne soit rien. Les dissensions étaient considérées comme un crime contre un consensus qu’on estimait être la marque des cultures africaines.

    #Afrique #Mali #Tombouctou #Translatio_studii #Antiquité_classique #philosophie #pensée #savoirs #culture #histoire #Souleymane_Bachir_Diagne #dip

  • Lawsuit seeks to memorialize a less heroic side of 9/11
    http://bigstory.ap.org/article/34bf188788534c73a602c0013fbcef4a/lawsuit-seeks-memorialize-less-heroic-side-911

    NEW YORK (AP) — It has been nearly 14 years since the Sept. 11 attacks, but a lawsuit on behalf of Muslims rounded up in the aftermath has barely moved forward as lawyers try to show how frightening it was for hundreds of men with no ties to terrorism to be treated like terrorists, locked up and abused for months at a time.

    #Etats-Unis : Des #musulmans abusivement arrêtés après le 11 septembre autorisés à aller en justice
    http://www.yabiladi.com/articles/details/36854/etats-unis-musulmans-abusivement-arretes-apres.html

    Il s’agit tout particulièrement d’une plainte déposée au tribunal fédéral de Brooklyn en avril 2002 par huit citoyens dont six musulmans originaires d’Afrique du Nord et d’Asie du Sud. Ils mettent en cause trois anciens hauts responsables américains dont le procureur général de l’époque #John_Ashcroft et #Robert_Mueller, alors directeur du FBI. Ils sont accusés d’avoir ordonné l’isolement des plaignants 23 heures par jour pendant leur détention, violant leurs droits constitutionnels parce que soupçonnés d’appartenir aux groupes de recrutement d’Al Qaida.

    Alors qu’on ne leur avait trouvé aucun lien avec le terrorisme, les plaignants avaient été expulsés. Mais l’évolution du procès avait été jugée non conforme à la loi, car entravée par plusieurs événements dont l’établissement par la Cour suprême de nouvelles normes juridiques, ainsi qu’un rapport du Bureau de l’inspecteur général du ministère de la Justice qui confirmait les allégations contenues dans la plainte des citoyens musulmans. Dénoncés par les avocats, tous ces facteurs ont motivé la décision de la Cour d’Appel qui estime à 762, le nombre de détentions de musulmans sur l’ensemble du territoire américain, dont 491 uniquement dans la région de New York faites entre trois et huit mois après les attentats, et ce, grâce au profilage. Le centre de détention métropolitain de Brooklyn a accueilli 80 détenus, tandis que le reste était placé à la prison du comté de Passaic à Paterson, dans le New Jersey.

    De plus, la Cour a évoqué plusieurs « preuves » des abus subis par ces citoyens musulmans : lancement violent des détenus contre les murs ; torsion de leurs bras, mains, poignets et doigts ; enchainement dans les cellules ; insulte envers l’islam ou commentaires sexuels humiliants pendant les fouilles à nu. Et les motifs de ces arrestations étaient généralement infondés. A titre d’exemple, la Cour cite le cas d’un musulman convoqué par le FBI, juste parce que une propriétaire qui louait sa maison à des hommes originaires du Moyen-Orient était terrifiée à l’idée que ces derniers puissent être impliqués dans le terrorisme. Un autre a été arrêté pour la simple raison que le FBI avait appris que l’épicerie dans laquelle il travaillait était en sureffectif, éveillant des soupçons vis-à-vis de l’employé originaire du Moyen-Orient. Un cas supplémentaire tenu pour preuve par la Cour est celui d’un détenu qui s’était plaint des abus des gardes à son égard. Les agents du FBI lui auraient répondu qu’il subissait cela en raison de son appartenance à l’islam.

  • New NASA data show how the world is running out of water - The Washington Post
    http://www.washingtonpost.com/blogs/wonkblog/wp/2015/06/16/new-nasa-studies-show-how-the-world-is-running-out-of-water

    major aquifers [are] indeed struggling to keep pace with demands from agriculture, growing populations, and industries such as mining.
    “The situation is quite critical

    #eau #cartographie

    • Des sources souterraines ne se régénèrent plus selon la NASA - Monde - Actualités - Le Nouvelliste Online - Quotidien Valaisan
      http://www.lenouvelliste.ch/fr/monde/la-nasa-revele-une-secheresse-souterraine-mondiale-481-1474687

      21 des 37 plus grands #aquifères en Inde, Chine, Afrique du Nord, Etats-Unis et France ont subi une baisse importante de leur production d’eau. Les chercheurs qui ont étudié ces données estiment que la quantité d’eau renouvelée déclinante présente un vrai danger pour les populations croissantes et les demandes industrielles et agricoles toujours plus grandes.

      Une situation critique car les aquifères produisent 35% des ressources d’eau pour toute l’humanité et encore plus en temps de sécheresse. La Californie pompe énormément régulièrement ses propres aquifères (60 %) à cause de l’absence de #pluie.

    • À la question d’embauche « Quel sera le combat écologique à mener au siècle prochain ? » quand il était à Greenpeace en 99 Bruno Rebelle (alors directeur) avait estimé la réponse « - L’eau » inappropriée.
      Surement parce que ce n’était pas assez vendeur pour lever des fonds, pas autant que le combat anti ogms, tout à fait louable ceci dit, qui émeut aussi grâce au #not_in_my_plate classique.
      Mais l’eau, qui est capable dans nos saloperies de pays riches où il suffit de tourner une poignée d’entendre que ses ressources se rarifient ?

  • Pourquoi les coureurs à pied africains sont-ils plus performants ? Pour une explication sociologique - Cairn.info
    http://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2015-1-page-96.htm

    Comment interpréter la domination des coureurs d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Est en athlétisme depuis les années 1980 ? Les commentaires qui leur attribuent un « don naturel » lié à leurs origines ne résistent pas à l’épreuve des faits. Il faut alors substituer à ce registre d’explication qui relève de la croyance une analyse qui met en évidence que ces succès procèdent d’un ensemble de conditions dont seules les sciences sociales peuvent rendre compte.

    #sport #construction_sociale

    • Cette croyance dans le talent inné des populations locales se prolonge après l’indépendance (1956). C’est sur la base de cette croyance qu’une politique systématique – et sans équivalent dans les autres disciplines sportives – de détection et de formation de coureurs à pied est mise en place à compter des années 1980 au plan national. Cette politique, dans sa rencontre avec les aspirations d’une partie de la jeunesse locale qui la perçoit comme une voie de possible ascension sociale, est au principe de la production d’un grand nombre d’athlètes de valeur internationale au Maroc.

  • Migranti, da Cameron risorse ma no a quote. Ungheria: muro anti-flussi a confine con Serbia

    Il premier britannico metterà a disposizione dell’Italia uomini e sostegno «per collaborare con i servizi segreti in Sicilia». Renzi: «Il problema non è solo nostro, Regno Unito è d’accordo»

    http://www.repubblica.it/esteri/2015/06/17/news/ungheria_pronta_a_recintare_confine_con_serbia_per_fermare_migranti-117061377/?ref=HREA-1

    #barrière_frontalière #mur #Hongrie #Serbie #migration #asile #réfugiés

    • Négyméteres kerítéssel zárják le a szerb-magyar határt

      Négy méter magas kerítéssel zárják le a szerb-magyar határt a bevándorlás megfékezésére egy 175 kilométeres szakaszon: ennek előkészítésére utasították Pintér Sándor belügyminisztert a szerdai kormányülésen – jelentette be Szijjártó Péter külgazdasági és külügyminiszter a szerdai kormányülés szünetében. A szerb lapok tanúsága szerint egyoldalú lépésről van szó, a Magyar Helsinki Bizottság szerint a kerítés értelmetlen, embertelen és érzéketlen megoldás.

      http://hvg.hu/itthon/20150617_itt_a_bejelentes_a_hatarzarrol

    • Les Hongrois dresseront-ils un mur contre la Serbie ?

      Il y a peu, j’ai indiqué que la Hongrie envisagerait de fermer sa frontière avec la Serbie, pour empêcher l’arrivée des demandeurs d’asile et migrants. La question semble avoir un corollaire possible : la construction d’un mur ou d’un autre rempart physique entre les deux pays ? A noter qu’à ce jour, la Hongrie n’a pas pris de décision officielle au sujet de la fermeture de la frontière. Traduction d’un article de V. Crnjanski Spasojević. (Le journal „Večernje novosti“ est classé à droite sur l’échiquier politique de la presse serbe, il revendique le plus fort tirage des quotidiens.) Dragan Grcic

      http://serbie-droitshumains.blogspot.be/2015/06/les-hongrois-dresseront-ils-un-mur.html

    • Traduction d’un article de V. Crnjanski Spasojević, du „Večernje novosti“ (Serbie). Dragan Grcic

      Les Hongrois bâtiront-ils un mur contre la Serbie ?

      Nos voisins du nord, qui ont un problème avec les migrants, nous renvoient la « patate chaude ». Une réunion conjointe des deux gouvernements aura lieu le 1er juillet à Budapest. La fermeture de la frontière n’aidera pas.

      Une session conjointe du gouvernement de Hongrie et de celui de Serbie se tiendra le 1er juillet 2015 à Budapest, elle portera sur la hausse du nombre de migrants qui traversent notre pays pour rejoindre l’Union européenne. La session a été fixée en concertation, après l’annonce par le premier ministre hongrois Viktor Orban d’une fermeture complète de la frontière entre les deux pays et ce, en raison de la hausse incessante de la migration depuis la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan...

      Depuis le début de l’année, 54.000 immigrants sont arrivés en Hongrie, et on estime que d’ici la fin de l’année 2015, ils seront 130.000. C’est pour cela que Orban a demandé que la Serbie mette fin à la vague des arrivants sur son territoire. Cependant, il demeure imprécis de savoir comment ce pays entend fermer la frontière.

      Elle peut le faire et aucune institution européenne ne pourrait l’en empêcher, quand bien même une telle décision présenterait des effets politiquement négatifs, a déclaré Radoš Đurović, directeur du Centre pour l’assistance et l’aide aux demandeurs d’asile. Une des option est d’élever un mur, à l’exemple de la Grèce et de la Bulgarie envers de la Turquie, mais cela s’est fait sans effet visibles. En effet, les personnes désespérées ont continué à fuir les guerres et la misère ; la seule chose qui a augmenté, ce sont les « prestations » des passeurs, ce qui a augmenté c’est la criminalité des trafiquants d’être humains, avec les problèmes de risques en matière sanitaire et de sécurité. Tout cela est connu aussi du premier hongrois, et se pose la question de savoir pourquoi sont formulées des déclarations d’une telle gravité.

      – En vertu de la réglementation dite de Dublin, et du système Euroblank, la Hongrie est considérée comme le premier pays d’entrée. Un migrant qui est pris alors qu’il tente de passer dans ce pays pour y demander asile immédiatement aux autorités hongroises, ne peut être renvoyé en Serbie. Ils sont placés dans un centre d’accueil et leurs empreintes digitales sont enregistrées. Mais ils fuient les centres d’accueil pour se rendre dans les pays européens développés. Lorsqu’ils s’y font pincer, la prise de leurs empreintes permet de prouver que leur premier pays d’entrée dans l’Union européenne était la Hongrie, ils y sont alors renvoyés – explique Đurović.

      Ainsi donc, en pratique, les pays riches résolvent leurs problèmes en envoyant les demandeurs d’asile à la périphérie de l’Union. La Hongrie devient un grand centre de concentration des migrants, avec lesquels elle ne sait que faire. Jusqu’à présent, le fardeau le plus élevé de la migration a porté sur la Grèce, l’Italie et l’Espagne, mais la Grèce, après un jugement de la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg, a été considérée comme un pays où les droits humains sont violés. La recommandation du tribunal est que tous les pays se doivent de respecter les demandeurs d’asile en ne les renvoyant pas vers la Grèce. Ainsi a augmenté le fardeau qui est tombé sur la Hongrie, et ce qui explique qu’elle tente de le partager avec la Serbie, en nous renvoyant la « patate chaude ».

      Pas de mesures unilatérales

      Le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Serbie, Ivica Dačić, espère que la Hongrie ne prendra pas de mesures unilatérales. Il précise que la police serbe coopère avec ses collègues de la région, d’Allemagne et d’Autriche, et qu’il est manifeste que l’afflux des migrants est important et difficile à empêcher.

      – Les officiels hongrois tentent de fuir leurs obligations, en stimulant l’animosité de sa propre opinion envers les demandeurs d’asile, et ils se présentent devant les institution européennes comme les protecteurs des valeurs et de la culture européennes, qui seraient mises en danger par l’arrivée d’un tel nombre de demandeurs d’asile – interprète Đurović, qui ajoute que la Serbie ne devrait pas entrer dans une polémique sur cette thématique avec la Hongrie, car c’est ainsi qu’elle devra indirectement prendre la responsabilité des personnes qui sont passées par notre pays mais uniquement en transit.

      Il ajoute aussi que c’est une illusion que de vouloir arrêter le flot des réfugiés, ce qu’aucun pays n’est parvenu à faire, pas même les USA, dont la frontière avec le Mexique est surveillée par 40.000 policiers.

      – La Serbie doit faire tout ce qu’elle pourra pour les réfugiés sur son territoire : les protéger, aider les enfants, fournir une hébergement – explique Đurović.

      Dans le cas où la Hongrie fermerait la frontière, les réfugiés devraient rester plus longtemps dans la région frontalière, et il y aurait une augmentation des problèmes sanitaires, de sécurité et de vie, une hausse du taux de trafics et nous serions en permanence dans une situation humanitaire critique.

      La Constitution serbe garantit aux réfugiés le droit à une protection. Pour nous, la meilleure façon de réagir est l’introduction d’une protection temporaire pour les réfugiés de Syrie et d’Irak, une période de trois mois à un an – conclut Đurović.

      Source : V. Crnjanski Spasojević, Hoće li Mađari podići bedem prema Srbiji, „Večernje novosti“, 15 juin 2015. Traduction : Dragan Grcic (serbie-droitshumains.blogspot.com).

    • Reçu via la mailing list Eurotopics :

      La Hongrie veut construire une clotûre anti-immigration
      La Hongrie projette de construire une clôture barbelée de quatre mètres de haut sur le tracé de sa frontière avec la Serbie, afin d’empêcher les migrants d’entrer sur son territoire. C’est ce qu’a annoncé mercredi le ministre hongrois de l’Intérieur, Péter Szijártó. Il faut protéger les frontières extérieures de l’UE, martèlent certains commentateurs. Pour d’autres, il est tristement symbolique que la Hongrie, à l’origine de la chute du rideau de fer il y a un quart de siècle, décide aujourd’hui d’ériger un nouveau mur de la honte.

      La Stampa - Italie
      Hongrie, le mur de la honte
      A la lumière de l’histoire, la construction d’un mur à la frontière hongroise paraît tout à fait inconcevable aujourd’hui, écrit le quotidien libéral La Stampa : "Un dimanche du mois d’août 1989, le rideau de fer commençait à tomber en Hongrie. 300 Allemands de l’Est, incrédules, s’engouffraient dans un trou pratiqué dans la clôture de la frontière autrichienne, en direction de l’avenir et de la liberté, sans que les gardes hongrois ne réagissent. Personne n’aurait pu croire alors que 26 ans plus tard seulement, un pays aussi chargé d’histoire et de symboles que la Hongrie, berceau de l’insurrection de Budapest de 1956, déciderait d’ériger un nouveau mur. … Si celui-ci ne formera pas un nouveau rideau de fer, il n’en sera pas moins un mur de la honte - le mur du racisme et de la discrimination ethnique. … Si l’Europe ne retrouve pas l’esprit de 1989, d’autres murs succéderont à celui érigé aujourd’hui par Orbán - des murs hauts et épais, comme ceux qui existent déjà dans les esprits d’un trop grand nombre d’Européens." (18.06.2015)
       » page d’accueil (La Stampa)
      Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Immigration, » Histoire, » Hongrie, » Europe orientale
      Tous les textes disponibles de » Cesare Martinetti
      Suivre les débats » Controverse sur la politique migratoire européenne

      Világgazdaság - Hongrie
      La clôture anti-immigration, une réaction abusive
      Le projet de construire un nouveau "rideau de fer" constitue une réaction exagérée et injustifiée, estime le journal économique Világgazdaság : "Dans un pays où le démantèlement du rideau de fer était devenu le symbole de la fin de la dictature, la décision de le reconstruire apparaît particulièrement ironique. … Cette clôture est une mesure drastique face au problème des réfugiés. Elle serait judicieuse seulement si elle apportait une véritable solution au problème. … Or ce mur de 175 km de long est une réaction tout à fait démesurée aux problèmes bien réels de l’immigration clandestine. … Le nombre actuel de migrants qui tentent de passer nos frontières ne justifient pas la construction de cette enceinte, dont les coûts paraissent de surcroît exorbitants." (17.06.2015)
       » article intégral (lien externe, hongrois)
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      Suivre les débats » Controverse sur la politique migratoire européenne

      Pravda - Slovaquie
      L’Europe doit protéger ses frontières extérieures
      L’espace Schengen ne peut fonctionner qu’à la condition que ses frontières extérieures soient protégées, écrit le quotidien de gauche Pravda, après l’annonce du projet hongrois d’ériger une clôture à la frontière serbe : "Les personnes en détresse ont besoin d’aide. L’un des moyens pour l’UE d’assumer une responsabilité commune serait le modèle des quotas. Ceci dit, il serait bien plus fondamental de renforcer les frontières extérieures. Quand en 2012, les contrôles ont été intensifiés à la frontière gréco-turque, le nombre des réfugiés a notablement baissé. Ils se sont alors dirigés vers la Bulgarie, mais lorsque Sofia a décidé d’élever une barrière à sa frontière avec la Turquie, le nombre des réfugiés a de nouveau reculé. … D’où le projet du gouvernement Orbán. Nous entendrons dire de plus en plus souvent que le Vieux Continent se transforme en forteresse. Mais les moyens dont dispose l’Europe sont limités. C’est moins une question de sentiments que de raison." (18.06.2015)
       » page d’accueil (Pravda)
      Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Politique Intérieure, » Immigration, » Hongrie, » Europe orientale, » Serbie
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      Suivre les débats » Désaccords européens sur les quotas de réfugiés

      idnes.cz - République tchèque
      Non à l’accueil des réfugiés en Europe centrale
      L’accueil de réfugiés en Europe est une idée dangereuse et peu judicieuse, estime Jiří Weigl, directeur de l’institut Václav Klaus de Prague, dans une tribune au portail d’information idnes.cz : "On ne résoudra pas le problème de la pauvreté et de la guerre en accueillant les personnes touchées dans les régions les plus riches de la planète. Il convient d’arrêter cet exode, et non de le stimuler. Il est par ailleurs immoral de priver les pays pauvres de leurs élites. … Certains affirment que l’immigration est nécessaire pour enrayer le vieillissement et le dépérissement de l’Europe. C’est faux. Si tel était le cas, on n’observerait pas un chômage des jeunes de plus de 50 pour cent en Europe méridionale. Il est grand temps de venir en aide aux pays de la péninsule arabique, afin que les réfugiés restent dans la région. Les riches monarchies pétrolières sont davantage responsables des victimes de conflits auxquels elles participent elles-mêmes que la lointaine Europe centrale." (18.06.2015)
       » article intégral (lien externe, tchèque)
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      Tous les textes disponibles de » Jiří Weigl

    • Immigration: Majority Reject Building Of Security Fence Planned For Serbian Border

      Although the majority of Hungarians now think that immigration is a greater problem than emigration, most people believe that the security fence planned for the border with Serbia will not prevent refugees from coming to Hungary. The research, conducted by the think tank Publicus Intézet, reveals that Hungarian society is now split between those rejecting immigration and those harbouring solidarity towards migrants.

      http://hungarytoday.hu/news/immigration-majority-reject-building-security-fence-planned-serbian-bor

    • Hungary Begins Constructing Wall on Border With Serbia

      BUDAPEST — The Hungarian parliament passed legislation on July 6 paving the way for the construction of a 13-foot fence along its 110-mile southern border with Serbia to deter asylum seekers from using the route to enter Europe, Sputnik reports.

      http://i0.wp.com/inserbia.info/today/wp-content/uploads/2015/06/migrants-fence.jpg?resize=700%2C379
      http://inserbia.info/today/2015/07/hungary-begins-constructing-wall-on-border-with-serbia

    • Hungary begins work on border fence to keep out migrants

      Government says it has begun construction of a 150m ‘sample section’ of its planned 4m-high fence along the country’s southern border with Serbia


      http://www.theguardian.com/world/2015/jul/13/hungary-begins-work-on-border-fence-to-keep-out-migrants

    • Hungary: Protesters condemn ’absurd’ anti-migrant border fence with Serbia

      Hundreds of people have demonstrated in Budapest against “the project to build a fence along Hungary’s border with Serbia”:http://www.euronews.com/2015/07/13/hu... to stop migrants from coming in.

      Immigration and the country’s stance towards it have caused sharp divisions.

      The protest was “organised by Hungarian migrant solidarity group MigSzol”:http://www.migszol.com which has described the barrier as “evil and absurd”.

      https://www.youtube.com/watch?v=LJ3CdYjaf80

    • Deux mille manifestants à Budapest contre la clôture anti-migrants

      Tous les Budapestois n’étaient pas au lac Balaton mardi ! Environ deux mille d’entre eux étaient même en train de protester contre le projet du gouvernement Fidesz-Kdnp de clôturer la frontière hungaro-serbe.

      http://www.hu-lala.org/deux-mille-manifestants-a-budapest-contre-la-cloture-anti-migrants

      #manifestation

      Même si je soutiens et même si je ne comprends pas le hongrois... là, je ne suis pas d’accord !

    • Hungarian prisoners and soldiers to construct anti-migrant fence

      Hungarian prison inmates will ready the materials needed, and 900 soldiers will construct the barrier by December, officials said — a project critics are comparing to Communist-era barriers like the Berlin Wall, The Associated Press reports.


      http://m.csmonitor.com/World/Global-News/2015/0717/Hungarian-prisoners-and-soldiers-to-construct-anti-migrant-fence

      #faiseurs_de_murs

    • Hungary Puts Inmates to Work on Border Fence to Bar Migrants

      MORAHALOM, Hungary — Using materials prepared by inmates in Hungarian prisons, 900 soldiers will build a fence along Hungary’s border with Serbia by December to stem the torrent of migrants, officials said Thursday — a project critics are comparing to Communist-era barriers like the Berlin Wall.

      http://www.nytimes.com/aponline/2015/07/16/world/europe/ap-eu-hungary-anti-migrant-fence.html?smid=tw-share
      #prisonniers

    • Hongrie: la barrière antimigrants sera installée d’ici fin août

      La Hongrie achèvera l’installation de la barrière sur sa frontière avec la Serbie, destinée à endiguer le flux des migrants, d’ici le 31 août, soit bien plus tôt prévu précédemment, a annoncé samedi le Premier ministre hongrois Viktor Orban.


      http://www.liberation.fr/monde/2015/07/25/hongrie-la-barriere-antimigrants-sera-installee-d-ici-fin-aout_1353866

    • Immigration. L’Europe sans frontières est morte en Hongrie

      A la frontière entre la Hongrie et la Serbie, les engins militaires ont commencé à ériger une clôture de barbelés qui deviendra un mur de 4 mètres, censé protéger Budapest du “tsunami des migrants”. Ces derniers tentent de saisir leur ultime chance pour entrer dans l’Union européenne.


      http://www.courrierinternational.com/article/immigration-leurope-sans-frontieres-est-morte-en-hongrie

    • Scaling the Wall

      In the wake of widespread political upheaval, Hungary has been on the receiving end of an unprecedented flow of migrants. According to the European border agency Frontex, an estimated 67,000 people have tried to illegally cross Hungary’s border between January and June 2015, a figure nearly ten times higher than during the same period in 2014. Most of the migrants came from Kosovo (35 percent), but a large number of them came from Afghanistan (26 percent) and Syria (20 percent) as well. During the summer months, migrants are increasingly coming from conflict zones: Afghanistan, Iraq, and Syria.

      https://www.foreignaffairs.com/articles/hungary/2015-07-30/scaling-wall

  • Ces chefs-d’œuvre du #patrimoine_archéologique mondial menacés par l’#Etat_islamique

    La fureur des terroristes de l’Etat islamique passe aussi par la purification culturelle. A coups de perceuses, de bulldozers, d’explosifs, ils ont ravagé en ce début 2015 plusieurs sites archéologiques majeurs de Mésopotamie, berceau il y a 3000 ans de la civilisation de ce côté-ci de la planète. Mi février ils s’en sont pris aux touristes visitant le musée du Bardo à Tunis, portant leur combat en Afrique du nord. Leur acharnement à détruire le passé pré-islamique de l’humanité ressort d’une violence nihiliste qui n’a pas seulement à voir avec la volonté de choquer, c’est un sinistre projet politique de tabula rasa pour priver des sociétés de leur histoire, et donc de leur identité.

    https://b.tiles.mapbox.com/v4/letemps.legomaj6/5/18/13.png?access_token=pk.eyJ1IjoibGV0ZW1wcyIsImEiOiJxNUNYcmhzIn0.zpjrK
    http://www.letemps.ch/interactive/2015/carte-patrimoine-menace
    #cartographie #visualisation #EI #ISIS

  • La #persécution des #réfugiés à l’échelle mondiale
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/mai2015/pers-m15.shtml

    De l’Europe à l’Asie en passant par les Amériques, le monde est témoin d’une augmentation importante du nombre de réfugiés et d’une vague de #répression et de #violence étatiques qui vise à les priver de leurs droits démocratiques fondamentaux.

    Cette semaine, l’Union européenne a mis de l’avant une stratégie en deux volets afin de confronter la vague de réfugiés en provenance d’Afrique du Nord qui a mené, seulement pour cette année, à près de 2000 noyades parmi ceux qui tentent la traversée dangereuse de la Méditerranée.

    Le premier volet, divulgué mercredi, est de diviser un #quota de 20.000 réfugiés parmi les États membres de l’Union européenne dans les deux prochaines années. Le nombre est pathétique si on le compare au demi-million de réfugiés qui se trouveraient, selon les estimations, en Afrique du Nord en attente de se déplacer vers l’Europe. Et c’est sans parler des 170.000 réfugiés qui se sont rendus en Europe seulement l’année dernière.

    @cdb_77

  • INFOGRAPHIE. L’ignoble (et très lucratif) commerce des passeurs - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/monde/20150424.OBS7870/infographie-l-ignole-et-tres-lucratif-commerce-des-passeurs.htm

    Chaque année, ils sont des milliers à fuir leur pays dans l’espoir de rejoindre des contrées plus clémentes en Afrique du Nord ou en Europe. Venus de la Corne de l’Afrique ou de l’Afrique de l’Ouest, du Nigéria ou de Centrafrique, mais aussi de Syrie depuis le début de la guerre... Ils sont environ 55.000, selon l’Office des Nations unies contre le trafic de drogue et le crime organisé (UNODC).

    #migrants #trafic_humain #Afrique

  • Traduction du texte de Stefano Liberti paru en italien dans Internazionale :
    http://www.internazionale.it/reportage/2014/12/03/il-grande-affare-dei-centri-d-accoglienza

    Chronique #Italie | #Stefano_Liberti : Le grand #business des centres d’#accueil en Italie

    L’histoire du système d’accueil en Italie est faite d’attentes interminables, de coûts disproportionnés et d’une approche toujours basée sur l’urgence, quelles que soient les circonstances. En 2011, le gouvernement de Berlusconi et de Roberto Maroni avait décrété l’Urgence Afrique du Nord, en réponse aux Printemps arabes. 63 000 personnes avaient débarqué dans la péninsule. Un système d’accueil extraordinaire, censé fonctionner parallèlement au système ordinaire, a été mis en place. L’urgence a officiellement pris fin en février 2013. Mais aujourd’hui, avec les conséquences de la crise syrienne et de la situation dramatique en Libye -160 000 personnes sont arrivées en Italie en 2014- « on se retrouve à la case départ » explique le journaliste Stefano Liberti dans un long reportage. Avec son aimable autorisation, nous en publions ici la traduction effectuée par Nora Bernardi.


    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/04/16/chronique-italie-stefano-liberti-le-grand-business-des-centres-daccueil-en-ita
    #mafia #asile #réfugiés #centres_d'accueil #SPRAR #CARA
    cc @reka

  • De l’Asie centrale à la Syrie : le djihad comme alternative au désespoir
    http://visionscarto.net/asie-centrale-syrie

    Depuis 2012, quelques milliers de personnes ont quitté l’Asie centrale pour rejoindre les rangs des djihadistes en Syrie, comme de nombreux autres combattants étrangers arrivés d’Europe, d’Afrique du Nord ou d’Asie. Pour certains, poussés par l’illusion religieuse, pour d’autres, l’appel des armes ; dans tous les cas, une alternative à leur vie sans espoir. Par Célia Mascré Journaliste L’Organisation de l’État islamique n’attire pas seulement les combattants... Ils sont combattants, mais aussi (...)

    #Billets

    • La publication de cette synthèse proposée par Célia Mascré est l’occasion de remettre en ligne une version mise-à-jour et « augmentée » de la carte de ce qu’on l’on appelle pour l’instant « l’internationale djihadiste ».

      C’est une carte qui évolue, que l’on ajuste/adapte au fur et à mesure de nos recherches sur le mouvement djihadiste. C’est une tentative de représentation de l’évolution de cette nouvelle forme d’organisation politique qui se superpose aux Etats nations, qui se servent des infrastructures des Etats nations sans toutefois se fondre en eux. L’invention, en quelque sorte de "frontières verticales" - un nouveau concept à définir si l’OEI et ses copains durent dans le temps... On a évoqué cette question au festival de géopolitique de Grenoble avec Jean-Michel Crosnier et Jean-Christophe Fichet des Clionautes. On y revient bientôt. Les commentaires éventuels sont bienvenus.

  • cette #censure administrative, c’est l’occasion de faire un rappel sur « La Main rouge »
    http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Main_rouge_(groupe_armé)

    La Main rouge est le nom d’une organisation armée française obscure opérant dans les années 1950, d’abord en Afrique française du Nord (AFN), puis en Europe.

    Sans doute liée aux services secrets français, le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), la Main rouge aurait été le nom d’une organisation ayant commis des meurtres et des attentats, aussi bien en Europe qu’en Afrique du Nord, contre des militants de l’indépendance du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie. Il est toutefois possible qu’il y ait eu en réalité deux organisations : la première créée par des colons radicaux, la seconde constituant une récupération par le SDECE de cette « couverture » pour mener des homicides ciblés sur les indépendantistes.

  • Desertec : vers un #accaparement des sources d’énergie renouvelable en Afrique du Nord ?
    http://multinationales.org/Desertec-vers-un-accaparement-des-sources-d-energie-renouvelable-en

    Le grand projet Desertec, consistant à approvisionner l’Europe en électricité produite par des centrales solaires au Sahara, semble aujourd’hui au point mort. Plusieurs autres projets solaires d’envergure sont toutefois encore à l’ordre du jour en Afrique du Nord, en dépit des préoccupations locales. Dans cet article initialement publié par le magazine britannique New Internationalist, Hamza Hamouchene se penche sur les défauts du projet Desertec, et se demande dans quelle mesure l’énergie solaire du (...)

    #Enquêtes

    / #Algérie, #Tunisie, #Maroc, #Énergie, #RWE, #Économie_verte, #Accaparement_des_terres, #énergie, #changement_climatique, #influence, #nouvelles_technologies, #communautés_locales, accaparement, A la une, #union_européenne, #Europe, (...)

    #Allemagne
    « http://www.dlr.de/tt/Portaldata/41/Resources/dokumente/institut/system/projects/Ecobalance_of_a_Solar_Electricity_Transmission.pdf »
    « http://landartgenerator.org/blagi/archives/127 »
    « http://en.wikipedia.org/wiki/Frank_Shuman »
    « http://www.desertec.org/fileadmin/downloads/desertec-foundation_redpaper_3rd-edition_english.pdf »
    « http://www.dii-eumena.com »
    « http://www.ansole.org »
    « http://tcs.sagepub.com/content/27/2-3/213.short »
    « http://www.euractiv.com/energy/desertec-abandons-sahara-solar-p-news-528151 »
    « http://www.desertec.org/en/press/press-releases/130701-desertec-foundation-is-leaving-the-industrial-consortium-dii »
    « http://www.ecomena.org/renewables-algeria »
    « http://english.alarabiya.net/en/News/africa/2014/08/31/Major-power-outage-hits-Tunisia-cities.html »
    « http://www.africavenir.org/nc/news-details/article/dr-el-mostafa-jamea-local-alternatives-to-desertec-initiative-in-north- »
    « http://www.theguardian.com/environment/2011/dec/11/sahara-solar-panels-green-electricity »
    « http://energlobe.de/archiv/wissenschaft/visionen/jetzt-erst-recht »
    « http://platformlondon.org/wp-content/uploads/2014/02/Algeria_Briefing.pdf »
    « http://newint.org/features/2015/03/01/desertec-long/#sthash.9F1VxcsF.dpuf »
    « https://www.flickr.com/photos/jsmoorman/2405466538 »
    « http://algeriasolidarity.org »

  • Importante cache d’armes découverte à Ben Gardane en Tunisie
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2449

    L’une des plus grandes prise d’armes en Afrique, faite par des autorités publiques, s’est effectuée le jeudi 6 mars 2015 à la frontière entre la Libye et la Tunisie. Ce sont les services de sûreté de ce dernier pays d’Afrique du Nord qui ont réalisé cette découverte inédite. D’après des sources concordantes, plus de 3.000 Tunisiens ont quitté le pays pour rejoindre les groupuscules terroristes en Syrie et en Irak. Le gouvernement est préoccupé par la perspective d’un retour des combattants (...)

    #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #Tunisie,_Tunisia,_démocratie,_Bourguiba,_complot,_Ennahdha, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition, Afrique, Monde Arabe, islam, (...)

    #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique, #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Liberté de la presse : la France fait du surplace, Médias
    http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/0204155538948-liberte-de-la-presse-la-france-fait-du-surplace-1092755.php

    Si la presse reste plus libre en Europe, le Vieux continent enregistre toutefois la plus grosse dégradation cette année, ce qui traduit notamment « l’incapacité des mécanismes européens à endiguer » les dérives, estime RSF. En Afrique du Nord et au Moyen-Orient, des régions entières sont passées sous le contrôle de groupes non-étatiques dans lesquelles l’information indépendante est tout simplement inexistante.

  • #Islamophobie ou prolophobie ? (@mdiplo, février 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/BREVILLE/52625

    Les #juifs sont implantés en France de très longue date, dès les premiers siècles de l’ère chrétienne. Beaucoup s’installent entre la fin du XIXe siècle et le début de la seconde guerre mondiale, fuyant les pogroms et la montée du nazisme en Europe centrale et orientale. Ouvriers, artisans ou petits commerçants, les juifs arrivés dans l’entre-deux-guerres vivent souvent dans des quartiers pauvres et délabrés, où ils se heurtent au racisme de leurs voisins français. Comme nombre de réfugiés, ils disposent parfois d’un capital culturel supérieur à la moyenne de leur pays d’origine (un trait également observé parmi les réfugiés afghans, syriens ou africains). Puis une nouvelle vague, issue de la décolonisation de l’Afrique du Nord, se produit après 1945. Au fil des décennies, certains descendants de ces premiers arrivés s’élèvent dans la société, au point d’occuper aujourd’hui des postes de pouvoir, notamment dans les milieux journalistique, politique et universitaire — c’est-à-dire ceux qui produisent, orientent et contrôlent les discours publics.

    Les immigrés de culture musulmane, eux, sont plus nombreux à arriver en France après la seconde guerre mondiale, et surtout à partir des années 1960, en provenance du Maghreb puis d’Afrique subsaharienne, parfois recrutés par l’industrie en fonction de critères physiques. Leurs enfants et leurs petits-enfants grandissent dans une société en crise, frappée par un chômage de masse et une précarité croissante dont ils sont les premières victimes et qui amenuisent leurs chances d’ascension sociale. Si certains se hissent au rang des classes moyennes et même supérieures, ils demeurent globalement peu représentés dans les plus hautes sphères. Fréquemment attaqués par les médias et les dirigeants politiques, les étrangers et les Français #musulmans ont peu d’armes pour se défendre dans l’arène publique, ce qui permet au discours raciste de fonctionner à plein régime. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les #Roms, groupe le plus dépourvu de ressources pour s’opposer aux discours stigmatisants, font l’objet d’attaques plus rudes encore, depuis M. Jean-Marie Le Pen, qui juge leur « présence odorante et urticante », jusqu’à M. Manuel Valls, selon lequel « les Roms ne peuvent pas s’insérer en France, dans leur majorité » et ont donc « vocation à rentrer chez eux ».

    La situation actuelle des juifs et des musulmans fait écho, par certains aspects, à celle des #migrants russes et arméniens de l’entre-deux-guerres. (…) Ainsi la condition sociale détermine-t-elle puissamment la perception des migrants comme celle de leurs descendants, par le truchement du bouclier institutionnel qu’elle procure aux uns et dont elle prive les autres. Pourtant, depuis trente ans, cette grille de lecture est de moins en moins mobilisée : on lui préfère une analyse culturelle, qui envisage les problèmes des migrants selon des critères d’origine.

    Le tournant intervient entre 1977 et 1984. Pendant les trois décennies précédentes, la thématique de l’immigration est peu présente dans les discours publics. Les médias évoquent les étrangers incidemment, quand ils parlent de logement, d’emploi ou d’économie. Loin de ses positions des années 1930, la droite salue alors l’apport des travailleurs étrangers. Ainsi, après la mort de cinq ouvriers africains asphyxiés dans leur sommeil par les fumées d’un feu mal éteint dans un foyer d’Aubervilliers, Le Figaro explique, sur un ton qu’on ne lui connaît plus : « Qui veille à la santé de ces infortunés transplantés ? Ils balaient les rues lorsque les caniveaux sont gelés, puis ils tentent de triompher de la tuberculose qui les mine ou de l’oxyde de carbone ! Voilà le sort de ces déshérités. Il importe d’y apporter d’urgence un remède. »

    La situation change avec la crise économique en 1975 et, plus encore, après l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République. En moins de trois ans, la question des « travailleurs immigrés » cède le pas au « problème des Arabes », de la « deuxième génération » et, par ricochet, des musulmans. Des événements qu’on analysait autrefois de manière sociale sont désormais abordés selon un biais ethnique. (…)

    Quand elle ne s’aligne pas sur la position de ses adversaires, la gauche des années 1980 répond aux attaques contre l’immigration maghrébine en valorisant la « culture beure », reprenant, de manière inversée, le discours culturaliste de la droite. Libération, qui joue un rôle actif dans cette entreprise, ouvre dès septembre 1982 une rubrique « Beur » qui informe sur les événements artistiques supposés intéresser les membres de cette « communauté ». Puis le quotidien soutient activement la Marche pour l’égalité et contre le racisme, qu’il rebaptise « Marche des beurs » et dont il détourne le sens, et accompagne la création de SOS Racisme par des proches du Parti socialiste, contribuant ainsi à déplacer le regard de la lutte pour l’égalité à celle contre les discriminations. Le Monde se réjouit que « les enfants de la seconde génération immigrée s’emparent de la chanson, du cinéma, du théâtre » (4 juillet 1983), tandis que l’hebdomadaire Marie­Claire célèbre la « crème des beurs » (avril 1984). Mais, si la culture de l’élite gagne en légitimité, la base, dont les conditions d’existence se dégradent sous l’effet de la désindustrialisation, reste en butte au mépris.

    En moins de trois ans, le débat sur l’#immigration a été vidé de son contenu social. (…)

    Les discriminations raciales s’ajoutent aux inégalités sociales pour les renforcer, rendant ces deux problèmes indissociables. Le choix d’insister sur tel ou tel critère — la couleur de peau ou l’appartenance aux classes populaires — est à la fois politique et stratégique. Il participe de la définition des fractures de la société française. Souligner la composante sociale des inégalités permet de combattre l’idée que les populations d’origine maghrébine et africaine constitueraient un problème spécifique, totalement distinct des précédentes vagues migratoires et des classes populaires dans leur ensemble.

    #race #critique_médias (#seenthis-paywall-done)

    J’en profite pour reproduire d’un autre réseau social cette critique visible sous le sommaire du numéro de février :

    Félix Félix : Quelle tristesse, qu’en 2015, dans Le Monde diplomatique, on lise encore...

    ...Que l’antiracisme (comme pour d’autres, le féminisme) est un combat / une grille de lecture qui est « en concurrence » avec la lutte des classes (sous entendus : l’antiracisme n’est pas « la » bonne #stratégie / les antiracistes font le jeu de la droite identitaire) ; que la spécificité du racisme post colonial n’est qu’un « postulat » ; et que le mot « Blancs » s’écrit entre guillemets, à la différence des mots Noirs ou Arabes... [cf article de Benoît Bréville]

    L’article aurait du être titré « Islamophobie ET prolophobie », cela aurait été plus fidèle à son contenu !

    [suite]...Des éloges de la solution miracle des « Lumières » et de la « République » (dont on oublie l’histoire située, l’abstraction, l’ethnocentrisme, le colonialisme, l’impérialisme, l’autoritarisme, le machisme, le capitalisme... ; et leur instrumentalisation passée et présente au service du maintien de l’ordre social et de son racisme structurel), comme valeurs supposées « Universelles » de la « Raison », menacées par les « dangereuses » critiques post coloniales « identitaires » (l’"identité" étant un gros mot, tout comme la « foi »)... [cf article d’Anne Cécile Robert http://seenthis.net/messages/338958 ]

    Dominique De Villepin en Une du Diplo, c’était déjà triste... mais ça s’Empire ! (February 6 at 5:33pm)