region:amérique centrale

  • USA : Des milliers d’enfants logés dans des bases militaires
    http://www.brujitafr.fr/article-usa-des-milliers-d-enfants-loges-dans-des-bases-militaires-1241258

    * Pourquoi tout à coup cette abondante couverture médiatique à propos de ces milliers d’enfants placés sous la gouverne du Pentagone ? Quelque chose nous échappe dans toute cette histoire... Le Ministère de la Santé et des Services sociaux est en pourparlers avec le Pentagone afin d’utiliser des bases supplémentaires pour accueillir des milliers de mineurs non accompagnés en provenance d’Amérique Centrale puisque ces enfants submergent ses installations. Le Pentagone loge 2700 mineurs dans des logements inutilisés sur trois bases militaires ; il dispose d’une autorisation pour accueillir jusqu’à 3600 enfants dans ces établissements pendant 120 jours. (...)

  • Le #patriarcat viendrait t-il de l’#agriculture et du #désert ?

    (Edit : je colle mon premier commentaire pour que ce soit plus compréhensible)
    Pour être plus précis, l’article sur saharasia tente de corréler les cultures patriarcales avec les peuples du désert. Mais sur les cartes il y a plusieurs divergences : l’Australie désertique des aborigènes n’est pas patriarcale, et certaines zones patriarcales (Est des USA, Chine du Sud, îles Pacifiques, Amérique centrale) ne sont pas désertiques. j’ai regardé les centres de domestication (découvertes indépendantes de l’#agriculture), et bingo, ça correspond plutôt bien. Peut être que l’agriculture est la condition d’apparition du patriarcat, et que les déserts sont des terrains propices d’expansion à cause des mythologies induites par les facteurs climatiques.

    A Saharasian climate linked geographical pattern in the global cross-cultural data on human behavior, James DeMeo
    http://eclectic.ss.uci.edu/~drwhite/worldcul/14-2DeMeo.pdf

    Of significance is the fact that Saharasia has for 6000 years of human hi story constituted the largest single contiguous region of harsh desert , with the most extreme conditions affecting life, found on planet Earth. Of further significance from an ancient-historical perspective, is the observation from paleoclimatic research, that this same broad belt of harsh desert was, prior to c.4000-3500 BCE, a well-watered gra ssland savannah, with year-round streams, large rivers, and both small and large freshwater lakes. As I have summarized previously (DeMeo 1986, 1991, 1998), the bulk of evidence de monstrates a dramatic environmental transformation from wet to dry conditions primarily around c.4000-3500 BCE — the most dramatic and widespread climate change since the end of the Pleistocene glacial epoch, in fact — triggering devastating widespread famine, starvation, land-abandonment and mass migrations to wetter regions among developing hum an village-level and c ity-state societies.
    Consequent to these widespread social change s, one finds recorded in both the archaeology and history of the region, the first clear and unambiguous evidence for major organized warfare and other aspects of institutionalized so cial violence. These social transformations appear firstly within Saharasia, intensifying along exotic rivers with more secure water resources, where human culture is seen to gradually organize into the plethora of exceedingly violent divine-king despotic states recorded in ancient history

    Voir aussi
    Are the Desert People Winning ?
    http://discovermagazine.com/2005/aug/desert-people

    Textor’s work highlights other differences between desert and rain forest societies. Purchasing or indenturing wives is far less prevalent among rain forest peoples. And in rain forest cultures, related women tend to form the core of a community for a lifetime, rather than being shipped off to serve the expediency of marriage making. In desert cultures, women typically have the difficult tasks of building shelters and wandering in search of water and firewood, while the men contemplate the majesty of their herds and envision their next raid. Among rain forest cultures, it’s the men who are more likely to do the heavy lifting. Rain forest cultures also are less likely to harbor beliefs about the inferiority of women; you won’t be likely to find rain forest men giving thanks in prayer that they were not created female, as is the case in at least one notable desert-derived religion. Finally, desert cultures tend to teach their children to be modest about nudity at an earlier age than in rain forest cultures and have more severe strictures against premarital sex.

    #sexisme #visualisation #écologie #climat

    • Pour être plus précis, l’article sur saharasia tente de corréler les cultures patriarcales avec les peuples du désert. Mais sur les cartes il y a plusieurs divergences : l’Australie désertique des aborigènes n’est pas patriarcale, et certaines zones patriarcales (Est des USA, Chine du Sud, îles Pacifiques, Amérique centrale) ne sont pas désertiques. j’ai regardé les centres de domestication (découvertes indépendantes de l’#agriculture), et bingo, ça correspond plutôt bien. Peut être que l’agriculture est la condition d’apparition du patriarcat, et que les déserts sont des terrains propices d’expansion à cause des mythologies induites par les facteurs climatiques.

    • Peut être que l’agriculture est la condition d’apparition du patriarcat

      Y en a qui disent que dans un lointain passé les hommes ne comprenaient pas comment les femmes faisaient parfois sortir des enfants de leur ventre, et que le jour où ils ont compris qu’ils y étaient pour quelque-chose ça a été un grand pas à la fois dans l’élevage (gestion des cheptels avec mâles reproducteurs, encadrement des périodes de saillies etc.) et dans l’asservissement de la femme, à un moment où la sédentarisation rendait possible une plus grande fécondité (les agriculteurs n’ayant plus à marcher autant que des chasseurs cueilleurs on pouvait avoir des naissances plus rapprochées sans le délai nécessaire à ce que l’enfant précédent puisse marcher seul) et où la notion même de fécondité devenait synonyme de richesse, tant pour ce qui est des troupeaux que pour ce qui est de la descendance.
      Ajoute à ça la présence de surplus stockables (les céréales) et tu as dans le même basculement l’apparition du patriarcat, de l’élevage/céréaliculture et du capitalisme.
      (l’#horticulture c’est mieux, cherchez pas :-))

    • Ça me parait très louche d’avoir un culte de la fécondité/fertilité au paléolithique, j’ai jamais entendu parler de ça avant et je ne pense pas que les chasseurs cueilleurs avaient à se soucier particulièrement de la fertilité (souvent sous entendant « à un endroit précis »), et universellement ils avaient/ont un culte animiste.

      Je pense qu’il y aurait beaucoup à prendre du côté de Cauvin et de son « Naissance des divinités, naissance de l’agriculture » qui postule que l’agriculture n’est arrivée qu’après un changement de divinités. Toujours pas eu le courage de le lire car c’est très universitaire sur les résultats de fouilles tout ça.

    • @koldobika Un gros point de basculement aussi c’est l’apparition des grosses infrastructures agricoles comme les systèmes d’irrigation, car à partir de ce moment là il y a clairement une hiérarchie et un monopole. Ce n’est « plus » seulement une question d’accumulation de richesse par le stockage des grains.

    • Ça me parait très louche d’avoir un culte de la fécondité/fertilité au paléolithique, j’ai jamais entendu parler de ça avant et je ne pense pas que les chasseurs cueilleurs avaient à se soucier particulièrement de la fertilité (souvent sous entendant « à un endroit précis »), et universellement ils avaient/ont un culte animiste.

      Non justement, cette valorisation de la fécondité serait plutôt apparue avec l’agriculture.

      Ce n’est « plus » seulement une question d’accumulation de richesse par le stockage des grains.

      Non bien sûr tout ne se résume pas aux céréales, mais elles sont quand même un élément clé pour bon nombre de choses (apparition des villes, spécialisation des métiers, spéculation...).

    • Non justement, cette valorisation de la fécondité serait plutôt apparue avec l’agriculture.

      Oui mais ton lien n’est pas très clair sur le sujet :

      affirme que c’est l’époque magdalénienne (dernière phase du
      Paléolithique, comprise entre environ 17 000 et 10 000 ans av. J.-C) des grandes chasses qui amena peu à peu (indépendamment des régions ou civilisations du monde) le patriarcat.
      Au Paléolithique, un culte était voué à la fécondité qui était féminin

      Non bien sûr tout ne se résume pas aux céréales, mais elles sont quand même un élément clé pour bon nombre de choses (apparition des villes, spécialisation des métiers, spéculation...).

      Oui les céréales nous ont bien mis dedans. Cela dit je crois que les villages étaient là avant grâce à le récolte abondante des céréales sauvages. Pour la spécialisation je me demande pas si ça serait pas venu avec les barrages justement, mais c’est juste une intuition

    • Ah oui en effet y a des éléments à nuancer pour ce qui est des cultes. Mais j’ai lu à plusieurs endroits qu’en même temps que l’apparition de l’agriculture les gens passaient de divinités féminines immanentes à des divinités masculines et plus désincarnées. Faudrait que je retrouve les sources (y avait Starhawk dans le lot).

    • Je suis génée par ton affirmation que les aborigènes d’Australie ne sont pas patriarcaux @nicolasm . Si les aborigènes d’Australie ne sont pas patriarcaux alors ca serait bien de dire ce qu’illes sont.

      Sur la non-existance du matriarcat je conseil cette émission qui explique l’histoire de ce mot et pourquoi il ne sert à rien et ne pourra jamais être utile parce qu’il est une construction patriarcale qui s’imagine une symétrie à la domination des hommes : https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-l-histoire/la-fabrique-de-l-histoire-jeudi-19-mai-2016

      Sur le prétendue non patriarcat des aborigènes, google me renvoie essentiellement vers le site matricien, un site à tendances fasciste proche des masculiniste et hoministes que je dénonce régulièrement et qui prétend que le nazisme etait matriarcale et autres fadaises. Le site indique seulement que ce peuple est matrilinéaire, ce qui n’est absolument pas matriarcale.

      Les peuples chasseurs-ceuilleurs etaient peut être moins extrémistes dans les inégalités patriarcales que les agriculteurs mais de là à dire qu’ils n’étaient pas patriarcaux ca me semble pas possible. Je rappel qu’il existe des viriarcat qui ne passent pas par le père mais par les oncles et frères. C’est vrai que le mot patriarcat n’est pas adapté à ses peuples mais il existe le mot « viriarcat » qui devrais d’ailleur être un peu plus utilisé afin de ne pas apporter de l’eau au moulin des misogynes matriciens.

      #viriarcat #matriarcat #patriarcat #matriciens

    • @mad_meg : ce n’est pas moi qui dit qu’ils ne sont pas pratriarcaux, mais l’étude citée. Voir qu’elles sont ses critères (je n’ai pas accès à l’étude ici). Mais il me semble que patriarcat et matriarcat apparaissent avec l’agriculture. Après je me rends compte que j’associe surtout les *atriarcats avec l’héritage et le pouvoir que cela procure. Dans ce sens ça n’a pas lieu d’être du point de vue des chasseurs-cueilleurs qui ne possèdent rien. Mais sur les autres aspects (domination) je n’ai pas d’éléments à apporter

    • Désolé @nicolasm si j’ai été vive dans mon dernier commentaire, c’est que j’aime pas du tout cette idée de matriarcat et le sujet me passionne. Je n’ai pas lu l’étude non plus mais matriarcat la plus part du temps ca veut dire matri-linéarité et ici ca semble être le cas. La linéarité n’est pas toujours liée au pouvoir (surtout la linéarité des femmes) et c’est même pas un indice de moindre oppression des femmes si on prend par exemple les juifs orthodoxes du catalogue Ikéa qui ne peuvent pas voire une femme en peinture mais ont une filiation matrilinéaire.

      Personnellement je refuse l’utilisation du mot matriarcat car il fait croire à une possible symétrie des horreurs que les hommes font subir aux femmes dans le patriarcat/viriarcat. Le mot donne corps à un mythe celui du sexisme inversé et en lui même il est une euphémisation du patriarcat. Historiquement Matriarcat c’est un mot et une idée crée par des misogynes pour prouver l’infériorité des femmes. C’est une invention patriarcale de A à Z. Et ca ne fait pas du tout consensus chez les scientifique, la notion est même plutot rejeté aujourd’hui il me semble.

      Dans le meilleur des cas les sociétés que les gens appellent « matriarcales » sont seulement moins oppressives que les sociétés traditionnelles. Dire que les femmes y détiennent une somme de pouvoirs supérieurs à celui détenu par les hommes ou dire qu’elle détiennent les pouvoirs qui sont symboliquement les plus important dans tel ou tel type de société me semble vraiment aller un peu vite en besogne. Surtout que Matriarcat c’est toujours employé dans le plus grand flou, sans définir ce qu’on entend par ce mot. Domination des femmes, société égalitaire, société légèrement moins patriarcales que d’autres ou sociétés patriarcales seulement matrilinéaires, tout ca est confondu avec le mot matriarcat. Et ceci fait le jeu des masculinistes, d’ou leur présence massive sur le sujet en France via le site matricien.

      Ce qui me pose aussi vraiment problème avec ce matriarcat c’est qu’il crée une division des sociétés en oppositions binaire patriarcat-matriarcat. c’est réducteur de l’imaginaire collectif et ca évacue l’idée même des sociétés égalitaires ou non fondés sur la domination de sexe et genre. A lire et écouté ce qui se dit sur le sujet c’est comme si entre patriarcat et matriarcat il n’y avait absolument rien.

      Par rapport à l’agriculture il me semble que les dernières découvertes indiquent qu’on est passé d’une société peut être peu oppressive ou égalitaire à cause de la taille des groupes, à une société patriarcale hardcore qui a généré des blessure tellement profondes chez les femmes qu’on se retrouve avec un dimorphisme sexuel qui n’existait pas avant. Dimorphisme qu’on trouve aussi chez les chasseureuses-ceuilleureuses contemporain·ne·s et chez les prétendus peuples matriarcaux soit dit en passant.

      Je me demande pourquoi il y a une telle quête collective du matriarcat, alors qu’on devrait plutot être en quête d’exemple de sociétés égalitaires, non oppressives, non fondés sur la domination. Qu’est ce qu’on aurais à apprendre du matriarcat si ca existait ? C’est juste une tyrannie pour une autre.

      En tout cas c’est passionnant ces nouvelles découvertes sur l’agriculture, ca m’inspire plein de grands dessins. Merci à vous tou·te·s sur @seenthis pour toutes ces ressources.

    • Je n’ai pas trouvé ton commentaire « vif » :)
      Sujet passionnant en effet, merci de partager tes connaissances.

      Il y a plusieurs notion liées mais pas forcément équivalentes, et c’est parfois difficile de comprendre quelles notions sont nécessaires et/ou suffisantes pour engendrer certaines situations.

      Entre sédentarisation, agriculture, propriété privée, division du travail, hiérarchie parmi les humains, domination de l’homme sur la femme, patriarcat, hérédité ...

    • Je comprends bien tes réticences sur l’utilisation de « matriarcat » et effectivement je n’avais pas identifié les problèmes.

      Ce qui me séduit dans l’idée que je me fait du matriarcat, c’est que dans une société où l’on peut être propriétaire de terres et de moyens de production, il faut une notion d’hérédité. Et celle-ci est beaucoup plus logique si cette filiation passe par la mère, d’un point de vue biologique, que de la faire passer par le père avec tous les problèmes que cela engendre pour garantir la paternité (monogamie, contrôle de la sexualité des femmes ...)

    • Les mots que vous recherchez ne seraient-ils pas patri- et matri-linéaire ?

      Juste pour le « abusiv. »

      matriarcat n. m. Régime social ou juridique basé sur la seule filiation maternelle. ¶ Abusiv. Régime social dans lequel la mère, la femme joue un rôle prépondérant ou exerce une grande autorité.

      patriarcat n. m. 1. RELIG Dignité de patriarche (sens 3). ­ Étendue de territoire soumise à sa juridiction. Le patriarcat d’Antioche.
      2. SOCIOL Régime social dans lequel la filiation est patrilinéaire et l’autorité du père prépondérante dans la famille (par oppos. à matriarcat).

      patrilinéaire adj. ETHNOL Se dit d’un type de filiation ou d’organisation sociale qui ne prend en compte que l’ascendance paternelle. Ant. matrilinéaire.

      matrilinéaire adj. ETHNOL Qualifie un mode de filiation et d’organisation sociale reposant sur la seule famille maternelle. Ant. patrilinéaire.

      (source : dictionnaire Hachette :-) )

  • Le #narcotrafic dévaste les #forêts tropicales d’Amérique centrale
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/02/28/le-narcotrafic-devaste-les-forets-tropicales-d-amerique-centrale_4375462_324

    « Ces zones écologiques protégées sont devenues les plaques tournantes de la cocaïne en provenance d’Amérique du Sud », s’inquiète Kendra McSweeney, qui précise que la #déforestation annuelle a plus que quadruplé au Honduras entre 2007 et 2011, alors que le #trafic_de_drogue s’y intensifiait. Rien qu’en 2011, 183 km2 de forêts ont été détruits à l’est du pays, notamment dans la réserve de biosphère de Rio Platano, patrimoine mondial de l’Unesco. « Le phénomène accentue les pertes de couverture végétale liées notamment à l’exploitation forestière illégale », souligne-t-elle.

    Pire, les narcotrafiquants blanchissent leurs profits illicites dans l’élevage de bétail et la production intensive d’huile de palme. « Il est pourtant interdit de construire des fermes au sein d’aires protégées », rappelle Mme McSweeney, qui dénonce la #corruption des fonctionnaires locaux et la faiblesse des institutions publiques.

    #blanchiment

  • L’homme n’a pas créé le maïs tout seul | Dans les pas des archéologues
    http://archeo.blog.lemonde.fr/2014/02/13/lhomme-na-pas-cree-le-mais-tout-seul

    L’homme n’a pas créé le maïs tout seul
    Le climat est pour beaucoup dans la naissance du maïs à partir de son ancêtre sauvage il y a dix mille ans. Ce n’est pas une création agronomique des habitants de l’Amérique centrale.

    Titre très étrange pour présenter les résultats d’une étude qui a permis de reconstituer les conditions (y compris climatiques) qui ont permis de passer de la téosinte au maïs.
    Avec un très bon commentaire de Jacques C

  • Le narcotrafic dévaste la forêt tropicale d’Amérique Ce... - lavenir (v Biodiversité le monde du vivant)
    http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=dmf20140130_00425684

    Raffa

    Le narcotrafic dévaste la forêt tropicale d’Amérique Ce... - lavenir (v Biodiversité le monde du vivant) - http://www.lavenir.net/article...

    1 hour ago

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    « Le narcotrafic entraîne une déforestation de la forêt tropicale d’Amérique Centrale dans des régions reculées du Honduras et du Nicaragua, souvent des zones écologiques protégées devenues nouvelle plaque tournante de la drogue vers les États-Unis, déplore jeudi un rapport. » - Raffa

  • Le cerveau de ceux qui croient en Dieu ne fonctionne pas comme celui des athées | Slate.fr
    http://www.slate.fr/life/82595/athees-croyant-cerveaux
    http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/blognews-picture/religions.jpg

    Croire en dieu(x) est une affaire de neurologie, affirment des chercheurs de l’université d’Auburn, Alabama en collaboration avec l’Institut national de la santé américain, explique le blog Al.com. Les résultats de l’étude ont été publiés dans le journal Brain Connectivity le 15 janvier 2014.

    Il s’agissait d’étudier les cerveaux de volontaires, classés selon qu’ils se disaient athées ou religieux grâce à l’IRM fonctionnelle (IRMf).

    Dans une précédente étude parue en 2009, la même équipe menée par Dimitrios Kapogiannis avait établi que la croyance individuelle se définit selon trois critères :

    la perception du niveau d’implication de Dieu dans la vie du sujet
    la perception des émotions de Dieu par le sujet
    la doctrine personnelle du sujet et sa connaissance de la religion
    Ces trois données activent trois zones différentes du cerveau, et ce sont les flux d’information entre ces zones qui ont été étudiés cette fois-ci, précise le résumé de l’étude.

    Comme l’explique Gopikrishna Deshpande, un des auteurs de l’étude, cité par le Science Daily, « la croyance religieuse est un attribut humain unique observé dans différentes cultures autour du monde, même dans celles qui ont évolué indépendamment, comme les Mayas d’Amérique centrale et les Aborigènes en Australie. Cela a mené les scientifiques à penser qu’il doit y avoir une base biologique à l’évolution de la religion dans les sociétés humaines ».

    L’étude montre que le fait d’être religieux ou non est lié à la façon dont l’information circule dans l’encéphale, mais pas à l’activité de ce dernier, détaille Al.com. Ainsi, les sujets qui ont une grande capacité d’imagination et de visualisation d’images sont moins susceptibles de se déclarer comme croyants. Au contraire, ceux qui sont le plus capables de nommer leurs états mentaux et de percevoir ceux des autres (ce qui correspond aux trois critères mis en lumière dans la première étude) sont plus à même de faire partie des croyants.

    Une question demeure : ces différences de fonctionnement cérébral entre religieux et athées sont-elles la conséquence de l’existence de la religion, ou est-ce que la religion est la conséquence des capacités de certains à identifier les sentiments d’autrui ?

    #religion
    #croyances
    #cerveau
    #neurones
    #irm
    #évolution
    #IRMf

  • #Amérique_Latine : le #non_refoulement_aux_frontières, un principe de base

    Bogota, le 5 novembre 2013 – Les réfugiés originaires de #Colombie, d’#Haïti et d’#Amérique_Centrale fuyant les conflits et la violence généralisée quittent leurs maisons espérant trouver la sécurité pour eux-mêmes et pour leurs familles. Et pourtant, certains pays de la région leur refusent arbitrairement l’entrée, voire les renvoient dans des lieux où leurs vies et leur liberté sont en danger.

    Bien que cette pratique, connue sous le nom de refoulement, soit interdite par les lois internationales relatives aux droits humains, elle est en fait devenue un outil couramment utilisé pour réguler les migrations dans la région. Ce principe était si important pour la protection des réfugiés et autres migrants forcés qu’il a été remis à l’honneur dans la déclaration de Carthagène sur les Réfugiés de 1984.

    La déclaration réactualise et étend le concept et le système de protection internationale des réfugiés en Amérique Latine. Elle considère le refus d’entrée aux frontières d’un pays – que ce soit le refus face une demande d’asile à un poste frontière ou à tout autre point d’entrée dans le pays – comme une violation du principe de non refoulement. En fait, plusieurs pays d’Amérique Latine, tels que l’Argentine, le Bolivie, le Brésil, le Chili, le Costa Rica, l’Equateur, le Mexique, le Panama, l’Uruguay, parmi d’autres, ont de explicitement inclus l’interdiction du refoulement dans leur propre législation.

    http://fr.jrs.net/campagne_detail?PTN=PROMO-20100414061222&TN=PROJECT-20131105052123

    #frontière #migration #asile

  • « Maras », « #féminicide » et violence sociale en Amérique latine
    http://www.iteco.be/Maras-feminicide-et-violence

    Le nombre de #femmes qui ont été brutalement violées, mutilées et assassinées a augmenté de manière alarmante ces dernières années en Amérique Latine. A la différence de ce qui se passe avec les assassinats d’hommes, dans le cas des femmes, le genre est un facteur déterminant de la motivation du #crime, dans la façon d’assassiner (les femmes sont souvent l’objet d’une brutalité exceptionnelle avant d’être assassinées, violations incluses, mutilations et dépeçage) et dans la manière dont réagissent les autorités. Cette pratique est appelée « féminicide ». Que ce phénomène ait été l’objet d’attention internationale est dû, en grande partie, aux dénonciations d’organisations de droits humains locales et internationales, à l’ampleur de ce phénomène dans la localité frontalière mexicaine de Ciudad Juárez, et au fait que cette pratique s’étend à d’autres pays d’Amérique centrale. Au début des années nonante de nombreux assassinats méthodiques et disparitions de femmes ont été registrés. Généralement il s’agit de femmes jeunes, pauvres, d’origine migrante et travaillant pour l’économie transnationale, vu que la majorité d’entre elles sont employées des maquilas pour l’exportation installées en zone frontalière. On estime que plus de 500 femmes ont été assassinées dans la ville de Juárez et un plus grand nombre demeurent disparues (Amnesty International 2003). Il a fallu attendre que les faits aient été relayés dans les médias internationaux pour que des enquêtes judiciaires soient entamées. La pression des réseaux internationaux de droits humains a été essentielle pour dénoncer ces pratiques et exiger la justice.
    Le phénomène ne se limite pas au Mexique. Au Guatemala, plus de 2.200 femmes et filles ont été brutalement assassinées depuis 2001. Ce nombre augmente au fil des ans, allant de 163 cas en 2002 à 665 en 2005. En 2006, 299 femmes ont été assassinées seulement entre janvier et mai. En juin 2005, Amnesty International a publié le compte-rendu « Ni protection ni #justice : homicides de femmes au Guatemala » pour mettre en évidence ces faits et le fait que l’Etat n’exerce pas la diligence nécessaire pour prévenir, enquêter et punir ces crimes. De lourdes et persistantes déficiences existant dans chacune des étapes du procès d’investigation. Dans le rapport, on examinait la "#brutalité extrême des homicides qui, souvent, se caractérisent par la violence sexuelle. On analysait aussi la discrimination par laquelle se fonde la #violence de #genre dont souffrent les femmes dans la société guatémaltèque, comme certaines lois et pratiques judiciaires qui perpétuent cette discrimination.
    Malgré la considérable préoccupation que ces faits ont suscité à échelle nationale et internationale, manifestée par les visites de la reportrice spéciale des Nations unies sur la violence contre la femme et de la reportrice spéciale de la Commission interaméricaine sur les droits de la femme , on continue à tuer des femmes et des filles en toute impunité au Guatemala. Selon le Procureur des droits humains du Guatemala, jusqu’à 70% des assassinats de femmes ne sont pas suivi d’enquêtes. Dans 97% des cas, on n’arrête personne. Dans les rares cas où une enquête est menée, le procès présente souvent des déficiences de forme, les preuves d’experts ne son pas recherchées ou conservées, on n’assure pas la protection des témoins. « Le taux d’assassinats de femmes au Guatemala est en train d’augmenter car les assassins n’ont aucun motif pour s’arrêter : ils savent qu’ils ne seront pas punis », affirme Sebastián Elgueta, d’Amnesty International.

  • Amérique centrale, la difficile lutte contre l’impunité
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/03/amerique-centrale-la-difficile-lutte-contre-l-impunite_3423165_3232.html

    Dès le début du procès, les avocats du général Rios Montt ont multiplié les incidents et les manoeuvres dilatoires. Le patronat, les anciens officiers et plusieurs médias influents ont organisé la contre-offensive, niant qu’un génocide ait eu lieu au Guatemala lors du « conflit armé » entre les militaires et la guérilla communiste. Le président du Guatemala, le général Otto Pérez Molina, a défendu la même position.

    Commandant une garnison dans la province du Quiché pendant la guerre civile, il a été accusé de violations des droits de l’homme par un témoin, un ancien militaire, lors du procès. La comparution d’un autre témoin, le journaliste américain Allan Nairn, a été annulée au dernier moment. Selon ce reporter, qui a couvert le conflit guatémaltèque dans les années 1980, la responsabilité de Rios Montt dans les massacres d’Indiens Mayas n’est pas la seule engagée.

    Politique de terre brûlée

    Allan Nairn ne cachait pas qu’il allait mettre en cause le président Pérez Molina et le soutien des diplomates américains et de la CIA à la politique de terre brûlée du général Rios Montt. Engagé dans une guerre secrète contre le Nicaragua sandiniste, le président Ronald Reagan appuyait le général Rios Montt, qu’il considérait comme « un homme d’une grande intégrité, totalement dévoué à la démocratie » ! Loin de dénoncer les massacres commis par l’armée guatémaltèque, Elliot Abrams, le responsable des droits de l’homme au département d’Etat, vantait le bilan de Rios Montt.

    En Haïti, les avocats de l’ancien dictateur Jean-Claude Duvalier ont souligné les ambiguïtés de la communauté internationale. Pourquoi « Bébé Doc » n’a-t-il pas été poursuivi en France pour les crimes contre l’humanité qui lui sont reprochés ? De sa fuite en février 1986 à son retour en Haïti, en janvier 2011, il a vécu vingt-cinq ans en exil en France, sans être inquiété. Face aux témoignages des victimes qui ont décrit les tortures, les assassinats et les disparitions, les défenseurs de l’ancien dictateur ont ressorti les rapports du département d’Etat américain faisant état de « progrès » à la fin des années 1970.

    Aux côtés d’Amnesty International et de Human Rights Watch, la haut-commissaire des Nations unies pour les droits humains, Navi Pillay, a insisté pour que Jean-Claude Duvalier soit jugé pour crimes contre l’humanité et non pas seulement pour corruption et détournement de fonds, comme l’avait décidé un juge d’instruction. Au même moment, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, déclarait irrecevables les plaintes déposées contre l’organisation pour l’introduction du choléra en Haïti. Deux poids, deux mesures en matière d’impunité, entendait-on en Haïti, où l’épidémie a fait plus de 8 100 morts depuis 2010. Selon plusieurs études scientifiques, le choléra a été introduit en Haïti par des casques bleus népalais.

    Le courage des victimes pour mettre fin à l’impunité se heurte au manque de volonté politique du président haïtien Michel Martelly, prêt à passer l’éponge au nom de la « réconciliation nationale ». Au Guatemala comme en Haïti, les plaignants ne veulent pas de dédommagement. Juste dire ce qui a été « afin que ça ne se reproduise plus ».

  • Neighbors in Arms - By Colby Goodman | Foreign Policy-
    http://www.foreignpolicy.com/articles/2013/05/03/neighbors_in_arms_us_central_american_weapons?print=yes&hidecomments=

    Comment les armes à feu en provenance des États-Unis transforment l’Amérique centrale en l’un des endroits les plus dangereux au monde.

    Selon les données compilées par le « US Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives » (ATF) sur le trafic des armes à feu américaines et une analyse des poursuites judiciaires américaines qui y sont liées, des milliers d’armes à feu d’origine américaine (armes à feu qui ont été fabriquées ou importées aux États-Unis) sont allées ces dernières années à des criminels en Amérique centrale. Le flux d’armes américaines est le plus élevé à El Salvador, au Guatemala et au Honduras - tous 3 parmi les 10 premiers pays les plus violents au monde.

    Selon un nouveau rapport du « Woodrow Wilson Center » centré sur ​​le Guatemala, ATF a découvert que 2.687 (ou 40 pour cent) des 6000 armes à feu saisies qu’il a analysé d’un seul bunker militaire guatémaltèque en 2009 provenaient des États-Unis. Au cours des cinq dernières années, il y a eu aussi aux États-Unis au moins 34 poursuites judiciaires liées à la traite des armes à feu américaines au Guatemala impliquant un total de 604 armes à feu d’origine américaine.

    Des entités américaines opposées à des lois plus strictes de contrôle des armes à feu ont souvent affirmé que les pays d’Amérique centrale - et non les Etats-Unis - sont la principale source d’armes transférées vers le crime organisé mexicain. Wayne LaPierre, vice-président exécutif de la National Rifle Association" , a précisément dit cela sur « Fox News » en 2011, affirmant que les cartels de la drogue obtiennent leurs armes « en grande partie à travers l’Amérique centrale. » Mais il est clair également que de nombreuses armes à feu en provenance des États-Unis affluent illégalement dans la direction opposée : des États-Unis via le Mexique à destination de Guatemala et d’autres pays d’Amérique centrale. ...

  • Revue de presse et positionnement opportuniste

    Chavez...

    Je finis ma revue de presse et je suis partagé. En même temps je comprends bien tous ces journaux qui remontent en une leur dossiers Chavez plus ou moins anciens d’ailleurs, plus ou moins rapidement bricolés. En même temps j’aime pas. Y a un côté opportuniste, légèrement obscène. Ça ressemble à un espoir de booster un peu le trafic plus qu’autre chose, d’occuper l’espace en attendant de produire de la connaissance et du savoir à partir d’une recherche et d’une analyse distanciée par exemple sur le leg de Chavez

    il y a un exemple là, quelque chose de très simple si on veut bien croire à la stat

    http://seenthis.net/messages/119245

    Je préfèrerai de beaucoup voir beaucoup de trucs dans ce genre

  • Une gauche délavée s’enracine au #Nicaragua
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/05/LEMOINE/47659

    La réélection de M. Daniel Ortega à la tête du Nicaragua a confirmé l’ancrage à gauche d’une grande partie de l’Amérique latine. La récente évolution du pouvoir sandiniste, notamment sur la question des #Droits_des_femmes, éclaire cependant les écueils d’une logique conduisant parfois les forces de gauche (...) / #Christianisme, Élections, #Logement, #Parti_politique, Pauvreté, #Politique, #Religion, Santé, #Amérique_centrale, Nicaragua, #Socialisme, Droits des femmes - (...)

    #Élections #Pauvreté #Santé #2012/05

  • #Guatemala : un dictateur poursuivi, un président inquiété
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-02-06-Guatemala-un-dictateur-poursuivi

    Une première en #Amérique_latine : le 30 janvier s’est ouvert un procès pour « #Génocide et crimes contre l’humanité » à l’encontre de l’ancien dictateur guatémaltèque Efraín Ríos Montt et de l’ex-responsable des renseignements militaires José Mauricio Rodríguez Sanchez. Le général putschiste Ríos Montt dirigeait (...) / Amérique latine, Guatemala, Génocide, #Guérilla, #Justice, #Minorité_nationale, #Mouvement_de_contestation, #Politique, #Amérique_centrale, #Dictature, #Guerre_civile, #Corruption - La valise (...)

    #La_valise_diplomatique

  • Honduras : Le paradis néo-libéral des « villes modèles » ne verra pas le jour | Guillaume Beaulande (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-11-29-Honduras

    Le Honduras a bien failli succomber récemment aux « méthodes miracles » néo-libérales d’un nouveau genre. Ce petit Etat d’Amérique centrale, dont la démocratie fut déjà prise en otage le 28 juin 2009, est ravagé par la pauvreté (1), autant que par la répression. Un Etat dans l’Etat, tel est en substance le projet de ces fameuses villes modèles de l’économiste libéral Paul Romer, censé faire renaître la croissance économique dans les régions du monde les plus touchées par la pauvreté, le chômage et la précarité. (...) Source : Le Monde diplomatique

  • « Nous sommes en train de mettre en place une machine à créer de l’hyperinflation »
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=36833

    Le vrai problème, c’est que les gens n’ont pas assez d’#argent. Il faut donc augmenter les #salaires.

    Certains diront qu’en le faisant, on risque de créer de l’inflation. Mais on ne crée de l’inflation que si on ne baisse pas simultanément la part qui va aux investisseurs et aux dirigeants d’entreprise. Aujourd’hui, on trouve curieux qu’un patron gagne 300 fois plus que la personne la moins bien payée dans son entreprise. Mais au début du XXe siècle, cette relation était de l’ordre de dix ou quinze fois. Cette disproportion n’est pas une simple curiosité, c’est un problème économique fondamental. Car ces grands salaires pompent énormément d’argent des entreprises.

    – Que va-t-il se passer si l’on ne change pas de cap ?

    – La destruction totale. Vous savez, les civilisations disparaissent. Jusqu’à récemment, je pensais que le #servage était apparu en Europe dans la continuité de l’esclavage. Mais en réalité, ce sont des hommes libres qui sont devenus des serfs à la fin de l’Empire romain. Le manque de revenus a été remplacé par du #crédit et, petit à petit, ces individus se sont retrouvés dans une situation où ils ne pouvaient plus rembourser leurs dettes. Ils sont devenus des serfs. C’est le même phénomène qui se passe aujourd’hui aux États-Unis avec les populations d’immigrants amérindiens originaires d’Amérique Centrale.

    – Et avec la Grèce ou l’Espagne ?

    – Exactement. On est en train de créer un nouveau système de servage. Si on imagine que les solutions sont de ce type-là, alors qu’on le dise franchement. Au moins, mis à part ceux qui ne voudront pas que l’on touche à leurs privilèges, les autres comprendront que ce n’est pas une solution viable.

    #fb #tw

  • Le président du Guatemala veut légaliser toutes les drogues
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/04/08/le-president-du-guatemala-veut-legaliser-toutes-les-drogues_1682382_3222.htm

    Le président du Guatemala, Otto Perez, a lancé samedi 7 avril dans le quotidien britannique The Guardian un appel à la dépénalisation des drogues comme « alternative » pour lutter contre la violence qui déferle sur l’Amérique centrale. Partant du constat que « la consommation et la production de drogue sont toujours plus importantes » malgré des années de lutte gouvernementale, Otto Perez en appelle à « abandonner toute position idéologique - que ce soit celle de la prohibition ou de la libéralisation - et lancer un vaste dialogue international basé sur une approche pragmatique : la régulation du marché de la drogue. »

  • Dépénalisation de la migration irrégulière sur le territoire mexicain | Grotius International
    http://www.grotius.fr/mexique-%c2%ab-vos-papiers-s%e2%80%99il-vous-plait-%c2%bb

    Quatre types de migrations ont été décrites à l’occasion d’un forum sur la nouvelle loi qui s’est tenu le 15 juillet 2011 à Tuxtla Gutierrez, capitale de l’état du Chiapas : les mexicains qui migrent vers les Etats-Unis, les mexicains vivant aux Etats-Unis et qui reviennent dans leur pays d’origine, les personnes originaires d’Amérique du Sud ou d’Amérique Centrale qui s’installent au #Mexique. La dernière catégorie concerne une migration interne au Mexique, notamment celle des travailleurs agricoles originaires du Chiapas qui vont travailler dans des Etats du nord.

    L’Institut National des Migrations (INM) estime à 29 000 le nombre de travailleurs migrants qui résident dans le Soconusco, zone frontalière mexico-guatémaltèque, de façon permanente ou temporaire. Ces migrants sont composés de travailleurs agricoles (hommes, femmes, enfants) originaires de différents pays d’Amérique Centrale et qui peuvent bénéficier d’un droit de séjour temporaire spécifique aux travailleurs agricoles, de vendeurs ambulants, de travailleuses domestiques (originaires du Guatemala principalement) et de travailleuses sexuelles (provenant souvent du Salvador, Honduras et Nicaragua). Les travailleuses domestiques et les travailleuses sexuelles sont souvent en situation irrégulière.

    Les #femmes, qui représentent 50% de la migration totale, sont les plus vulnérables : elles sont souvent l’objet de violences physiques, psychiques et sexuelles au cours de leur #migration et leurs conditions de travail sont souvent difficiles.

    Le Sénat mexicain a approuvé en février 2011 un projet de loi sur l’immigration qui, pour la première fois, empêche de criminaliser les étrangers privés de documents se trouvant sur le territoire mexicain. Plus personne ne devrait être déclaré dans l’illégalité du fait de sa condition d’immigré. Seuls les fonctionnaires de l’INM (Institut National des Migrations) pourront arrêter ou maintenir en centre de rétention une personne soupçonnée d’être au Mexique dans l’illégalité. De fait, la police et les militaires ne pourront plus s’arroger ce droit.

    Concernant le domaine de la #santé, cette loi assure aux migrants l’accès gratuit aux soins dans les structures publiques (centres de santé, hôpitaux).

  • Archéologie et extraction pétrolière - CQFD, mensuel de critique sociale
    http://www.cqfd-journal.org/Archeologie-et-extraction

    En effet, Perenco est accusée de pollution au Congo, d’intimidation d’opposants en Équateur et de violation des droits des populations autochtones au Pérou. Au Guatémala, on parle de trafic d’influence. Le gouvernement guatémaltèque a concocté une loi sur mesure pour l’entreprise, afin qu’elle puisse renouveler le contrat 2-85, dans la plus grande zone humide d’Amérique centrale, où l’extraction du pétrole est légalement interdite depuis 1989. Perenco y exploite 95 % du cru national à des conditions fiscales désavantageuses pour l’État guatémaltèque. Les populations voisines de l’exploitation, qui préfèrent témoigner anonymement par peur des représailles, expliquent pour leur part que « l’entreprise ne leur demande pas leur avis avant de perforer de nouveaux puits » et qu’elle ne respecte pas ses engagements : « Perenco n’ouvre le poste de santé, une baraque en bois, qu’une fois par semaine… Leurs docteurs croient sûrement que nous avons tous la même maladie, car ils nous prescrivent toujours le même médicament, du paracétamol. » Ces communautés sont intimidées par la présence de six détachements militaires, que Perenco finance officiellement pour lutter contre le narcotrafic… « Les militaires sont là pour défendre les intérêts de l’entreprise. »