region:asie orientale

  • L’#expansionnisme #japonais, partie 2 : symbole de la persévérance du #Japon.

    http://gallica.bnf.fr/html/und/asie/face-lexpansionnisme-japonais
    Vu le 03/06/2018

    Cet article de la BNF traite de la « #puissance #économique du Japon » par le biais de la guerre « sino-japonaise ». L’expansionnisme du Japon est en effet lié à la capacité du pays à « s’approprier les techniques modernes ».

    La marine militaire, en faisant appel à l’ingénierie française, s’est dotée d’une flotte puissante qui montre son incontestable supériorité face à celle de la Chine.

    Par là même, le Japon est capable de rivaliser avec les puissances européennes, que ce soit par la menace qu’il représente au niveau de « l’échiquier #géopolitique » avec « la domination régionale de l’Asie orientale » ou au niveau #militaire lorsque le Japon bat sur terre et sur mer la Russie en 1905.

    Pour la première fois à l’époque moderne, une puissance occidentale est défaite sur terre et sur mer par un pays asiatique.

    Pourtant cette logique de « l’expansionnisme » ne s’arrête pas au niveau militaire, ainsi, même lorsque le Japon voit sa capacité militaire réduite, il sait se reconstruire par le biais de l’#économie et avec de la persévérance. Ainsi malgré la #concurrence, le retard #technologique d’après-guerre, le retard des demandes, le surplus de main-d’œuvre et la pénurie, le modèle japonnais aura inspiré les Français et se perpétue et évolue toujours, de manière à s’ouvrir au #marché #international comme nous pouvons le constater avec l’article Christian Sautter.
    https://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_1973_num_45_1_1335
    Vu le 03/06/2018

    La facette la plus connue de l’économie japonaise et qui favorise une expansion économique tout comme une expansion vers l’international, est celle se basant sur la théorie du vol d’oies sauvages (selon l’économiste Kaname Akamatsu en 1937 et précisée par Shinohara en 1982), visant à créer un développement #industriel important en partant d’une base modeste.
    Cette capacité à se #reconstruire est le sujet principal du documentaire « Tokyo, cataclysmes et reconstruction » réalisé avec les archives Exhumées et colorisées de le NHK par Olivier Julien qui donne d’ailleurs une dimension internationale à la situation japonaise dans cet article :
    http://www.telerama.fr/television/tokyo-cataclysmes-et-reconstruction-ou-le-xxe-siecle-dans-la-vie-d-une-vill
    Publié le 20/05/2017
    Vu le 03/06/2018

    Cette histoire de Tokyo est à la fois singulière et universelle, parce qu’elle raconte aussi l’entrée dans la modernité industrielle. Les images des populations après-guerre, la croissance des banlieues, ce sont des moments qui ressemblent à ce qui a pu être vécu en France. Mais dans d’autres proportions et à une vitesse bien plus grande.

  • Deux notes de la Fondation pour la Recherche Stratégique, de juin 2016 (à la veille de la décision de la Cour permanente d’arbitrage)

    Procédure d’arbitrage et montée des tensions en mer de Chine : la nécessaire consolidation du système de normes internationales - Notes de la FRS
    https://www.frstrategie.org/publications/notes/procedure-d-arbitrage-et-montee-des-tensions-en-mer-de-chine-13-2016

    La première note : « Le recours des Philippines auprès de la Cour d’Arbitrage – aggravation ou sortie de crise en mer de Chine ? » dresse un tableau précis des revendications territoriales et maritimes en mer de Chine méridionale, ainsi que des enjeux économiques et juridiques liés à ces revendications et au jugement rendu par la Cour d’arbitrage de La Haye.
    La seconde note : « la stratégie de la Chine en mer de Chine : des objectifs multiples », replace la montée des tensions en mer de Chine dans le contexte plus global d’une stratégie chinoise qui tente de s’affranchir du système de normes internationales et d’imposer un rapport de force au nom des droits souverains non négociables de la RPC.

    La première fait un point détaillé, accompagné de cartes bien venues.

    La seconde conclut à la nécessité d’un #signal_fort. Nous y sommes…

    Conclusion : la nécessité d’un signal fort
    Face à ce risque croissant de conflit, dans une zone d’importance majeure pour l’ensemble de la communauté internationale, un signal fort est nécessaire pour mettre un coup d’arrêt à une stratégie aventuriste en mer de Chine méridionale qui ne peut être dissociée de la radicalisation idéologique du régime chinois.

    Alors que la cour d’arbitrage se prépare à rendre un jugement, la RPC a accentué les pressions diplomatiques, notamment auprès de ses alliés traditionnels en Asie du Sud-Est, mais pas uniquement. Il s’agit pour la Chine, dans l’éventualité d’un jugement négatif, d’en réduire les conséquences en créant des divisions dans l’interprétation du jugement au sein de la communauté internationale, entre les pays de l’ASEAN eux-mêmes, mais également entre États européens et entre l’Europe et les États-Unis.

    A l’inverse, un soutien universel et fortement exprimé au jugement rendu ne pourrait que démontrer la détermination de la communauté internationale en faveur d’une évolution non conflictuelle de la résolution des conflits en mer de Chine méridionale. Par ailleurs, cette position ne pourra que peser favorablement en faveur d’une intégration plus positive de la puissance chinoise, membre permanent du Conseil de sécurité et à ce titre acteur majeur de la communauté internationale, au système mondial.

    La question du soutien au caractère contraignant du jugement pourra notamment se poser, en raison du précédent qu’il pourrait créer pour d’autres États signataires de la CNUDM (UNCLOS). Toutefois, c’est justement cette dimension contraignante, et le soutien clair et sans ambiguïté apporté par la communauté internationale, qui permettra d’apaiser les tensions en Asie orientale et de poser les bases de relations qui ne seraient plus fondées sur le rapport de force entre « petits pays » et « grands pays » .

    #Mer_de_Chine_méridionale

  • #Guerre_asymétrique

    Les guerres coloniales ont été couronnées de succès pendant plusieurs siècles. La supériorité de l’armement ne suffit pas, à elle seule, à l’expliquer. Sinon, pourquoi aujourd’hui n’en irait-il pas de même ? La guerre en milieu colonial ou post-colonial est une guerre asymétrique, opposant un « fort » et un « faible ». C’est une « guerre irrégulière », et non une « guerre frontale classique ». #Gérard_Chaliand, dans “Pourquoi perd-on la guerre ?” présente, sur la base d’un argumentaire solide, un point de vue quelque peu iconoclaste, dont l’intérêt est d’ouvrir la discussion sur des sujets qui, habituellement, font l’objet d’un fort « manque-à-penser ». Nous reprenons ici quelques unes des grandes lignes qu’il développe, sachant que deux pages ne sauraient suffire à résumer cet ouvrage. Les lecteurs intéressés sont donc invités à s’y reporter. Comme toujours, nous rappelons que la recension d’un ouvrage dans nos colonnes est faite sur la base de l’intérêt qu’il présente pour le débat d’idées – que nous espérons bien poursuivre sous une forme ou une autre – et non d’une adhésion à l’ensemble des propos tenus.

    Les clefs du succès des guerres coloniales

    La conquête du Mexique (1519-1521) contient déjà tous les éléments importants du succès des guerres coloniales. C’est d’abord un exemple de guerre asymétrique (victorieuse) puisque l’envahisseur espagnol ne compta que, tout au plus, 2 000 individus « face » à des centaines de milliers d’autochtones.

    Prédateurs sûrs de leur bon droit, les représentants du roi d’Espagne étaient déterminés et motivés par l’or, la gloire et les honneurs.
    La rencontre sur place d’un ancien naufragé espagnol parlant une des langues locales puis l’union de Cortès avec une esclave Aztèque (qui apprit rapidement l’espagnol) leur permit de suffisamment bien connaître les Indiens pour avoir l’audace de s’y attaquer. Connaître la conception du monde des Aztèques – l’incontestable puissance régionale – et, surtout constater, leur désarroi face à ces étrangers qui avaient une apparence et des armes qui les impressionnaient, mais aussi des chevaux (animal qu’ils ne connaissaient pas) et des canons dont le son et l’effet les remplissaient d’effroi fut décisif.

    La conception de la guerre des uns et des autres s’avéra également déterminante, car conduite dans des buts et selon des méthodes différentes. La nature de la guerre, pour les autochtones, proche d’un rituel, était courte et destinée à faire des captures en vue de sacrifices humains. Pour les espagnols, il s’agissait d’être opiniâtres et d’anéantir l’ennemi dans un combat à mort, sans faire de quartier. Ils utilisaient la surprise, le combat de nuit, la terreur ; et leurs chevaux leur conféraient une force de choc inconnue des Aztèques.
    Les conquistadors frappèrent à la tête, profitèrent des divisions, surent s’allier à des tribus hostiles aux Aztèques. Les Aztèques, affamés et minés par la variole, capitulèrent face à cette poignée de bandits.

    Une fois frappées à la tête, des sociétés fortement hiérarchisées, sombrent rapidement dans le désarroi. C’est la leçon qu’ont déjà tirée les conquistadors qui arrivent au Pérou (1532) en pleine guerre civile. En conquérants avertis, ils mettent à genoux ce pays avec moins de 200 hommes.

    La colonisation de l’Asie sera plus lente. Mais, le colonisateur (Etats portugais, hollandais, ...) disposera à peu près des mêmes avantages. Dès le XVIIIème ; la révolution industrielle entraînant des progrès militaires – dont l’armement – permettra aux Etats européens d’investir les terres intérieures au détriment de sociétés régionales dépassées. C’est en jouant des divisions locales et en misant sur la révolution industrielle que la Grande-Bretagne s’imposera en Inde.

    Le contournement de l’Afrique puis la découverte de l’Amérique se font sous l’impulsion d’un besoin des puissances européennes de sortir de l’isolement imposé par les Ottomans qui se retrouvent sur le Danube, assiègent Vienne (1529) et détiennent le contrôle sur l’Océan Indien, voie traditionnelle des échanges.

    Ces guerres asymétriques du passé sont menées par des forces peu nombreuses mais avec des résultats considérables, tout en apportant humiliations et exploitation. Les innovations technologiques ont permis aux Etats européens d’augmenter les échanges mais ont, aussi, apporté des idées nouvelles dont le nationalisme moderne_ : le spectacle d’une contestation perpétuelle chez les oppresseurs dévoilait aux colonisés qu’une lutte pour un monde meilleur était possible.

    Le retournement

    L’appel aux valeurs religieuses ne fut pas suffisant aux colonisés pour apporter une réponse adéquate contre l’envahisseur. Lors du partage de l’Afrique entre puissances européennes (XIX° siècle), l’Islam était présent en Afrique noire depuis longtemps. Bien que dès la fin du XVIIIème siècle, l’islam soit en marche et s’impose – souvent par la force – dans toute l’Afrique, il n’est pas en mesure de s’opposer à la pénétration européenne de l’Afrique noire. Bien, au contraire, le colonisateur comprend que l’islam est un formidable outil d’oppression et d’exploitation des populations, et il saura l’instrumentaliser à son profit (voir dans notre n°149 l’article sur l’invention de l’islamophobie http://seenthis.net/messages/480782 ).

    Le premier désaveu vient du Japon qui, se mettant à l’école de l’Europe et apprenant à la connaître, sut se réorganiser en modernisant son armée et ses méthodes. C’est par l’intégration des valeurs de l’oppresseur que les conquis sont capables de leur opposer une véritable résistance. Toutefois, le cas du Japon est particulier, car la société japonaise était fortement hiérarchisée et disciplinée. Cela permit d’imposer une « révolution » par le haut au profit de ses classes dominantes.

    Après avoir compris et intégré les aspects « institutionnels » des pouvoirs occidentaux, les anciens colonisés finirent par aussi comprendre l’intérêt de l’idéologie ; le marxisme, le nationalisme moderne, parfois un mélange des deux.

    En Asie orientale, les répercussions du bolchevisme éveillent un écho et produisent des soulèvements ouvriers (années 20’ – Shangaï, Canton). La version léniniste envoie une image simplifiée facilement compréhensible et constituera un catalyseur de mobilisation en masse.

    Le cas de l’Inde montre l’importance que va prendre l’opinion publique. La nouvelle que la troupe avait tiré contre une foule pacifique (400 morts) provoqua de vives protestations en Grande-Bretagne, tout en mettant en évidence une contestation de l’ordre établi de plus en plus efficace qui retourne déjà l’idéologie nationaliste contre l’envahisseur.

    La défaite cuisante qu’Abdelkrim infligea aux troupes espagnoles, à Anoual en 1922, imposa aux Etats occidentaux de mettre en oeuvre des moyens très importants pour briser la révolte (1926) ; signe que les choses avaient changé. Lors du dépeçage de l’empire Ottoman, Mustafa Kemal qui s’opposait au diktat des Etats européens dans le partage du califat à l’agonie, renversa la situation par les armes et installa un État séculier calqué sur le modèle européen, condamnant tous les séparatistes à l’assimilation ou à la révolte (Kurdes et Arméniens, notamment).

    Le désordre suscité par la 2° Guerre mondiale va stimuler les nationalistes et les marxistes dans des guerres de libération armées. Dans la guerre révolutionnaire, Mao reprend les méthodes de la guérilla (surprise, mobilité et harcèlement). C’est, d’ailleurs, en s’inspirant de la doctrine militaire de Mao que le Viet-Minh infligera une lourde défaite aux forces coloniales françaises. La doctrine de Mao mêle aspects politiques et militaires. Il s’agit de mobiliser la population grâce à des cadres organisés en infrastructure politique clandestine_ ; transformer sa faiblesse en force par une guerre d’usure_ ; gagner à sa cause les prisonniers pour en faire des propagandistes_ ; user de tactiques défensives dans le cadre d’une stratégie offensive dont le but final est l’anéantissement de l’ennemi. La stratégie de Mao est de mettre une pression permanente sur l’ennemi afin de lui briser le moral par une alternance de guérilla et d’opérations militaires classiques. La guerre irrégulière ne se gagne pas sur un plan strictement militaire, mais par un contrôle administratif des populations. L’importance de l’idéologie pour mobiliser en masse et obtenir l’adhésion enthousiaste est un aspect fondamental de la politique maoïste.

    Dans les colonies, l’oppresseur va perdre sa légitimité en même temps que son prestige. Les colonisés, outre la connaissance acquise sur leurs maîtres, ont compris que ceux-ci étaient vulnérables ; battus par les japonais, puis battus en Indochine, etc. En 1948, après la défaite du nazisme, la Déclaration Universelle des droits de l’Homme est proclamée. Avec l’écrasement d’une idéologie fondée sur la supériorité d’une supposée « race germanique », qui encore aurait pu soutenir une supériorité raciale du colonisateur face aux populations des colonies ?

    Après la défaite d’Indochine, l’état français tente de conserver son rang et ne cédera en Algérie qu’après un autre conflit meurtrier. Malgré une maîtrise militaire de la situation, le mythe de l’Algérie française, creuset d’un statut discriminatoire envers les autochtones, est rejeté par ces derniers qui manifestent en masse pour l’indépendance. La désaffection de la population signait une défaite politique de la France dont l’opinion publique était favorable à l’indépendance.

    Entre-temps, les USA ont pris le relais au Viet-nam. La force du Viet-công résidait dans sa capacité à gagner l’adhésion de la population qui participa à la logistique de guerre. Mais, plus encore, ce sont les erreurs commises par l’oppresseur qui vont coûter cher. La mise en place de Diêm (un catholique) qui va s’aliéner la population va permettre au Viet-Công de se poser en défenseur et de justifier sa présence partout. L’augmentation du nombre de conseillers US, l’équipement de l’armée sud-vietnamienne et un déluge de feu et d’acier n’auront pas le dessus sur la volonté du Viet-Công et de la population. Les opérations coup de poing au cœur même du dispositif US mettront l’opinion publique US en effervescence rappelant les pertes nombreuses du contingent US et l’inutilité de cette guerre. En gagnant l’opinion publique, le Viet-công gagnait politiquement la guerre.

    La leçon à tirer, dans ce type de conflits, c’est que la victoire tient plus à la motivation que procure une idéologie, c’est-à-dire au facteur moral, qu’au préjugé qui suppose que la technologie peut tout « résoudre ».

    Nous pouvons ajouter, aussi, que rien ne peut se faire sans l’adhésion active de l’ensemble d’une population.

    L’ouvrage de G. Chaliand aborde ensuite des conflits qui font l’actualité. La question palestinienne bien sûr, mais aussi, le rôle de l’Arabie Saoudite qui a profité pleinement de la crise pétrolière pour entreprendre une ré-islamisation militante des sociétés, la transformation de l’Iran en un État théocratique chiite (1979)... Sont abordés aussi les conséquences de l’entrée des troupes de l’Etat communiste russe en Afghanistan et le rôle de l’opinion publique dans l’échec de cette attaque. Viennent ensuite une analyse de la 1ère guerre du Golfe, des représailles qu’elle entraîne (comme le 11 septembre 2001) et du renforcement des néo-conservateurs (partisans d’une « guerre préventive » et du « Patriot Act »), la chute de Saddam, le recrutement par l’Etat US de véritables « armées privées », le scandale de Guantanamo,… la perte de crédibilité des Etats occidentaux dont les discours se révèlent aux yeux de tous n’être que des slogans vides de sens… et les mensonges constants des « alliés » à leur propres populations pour justifier leurs politiques désastreuses constituent autant de sujets de débat.

    Article d’@Anarchosyndicalisme ! n°150 été 2016
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article817

  • Les #connexions_maritimes de la #Corée_du_Nord. #Recompositions_territoriales dans la péninsule Coréenne et dynamiques régionales en Asie du Nord-Est

    Bien que les échanges maritimes soient parmi les vecteurs majeurs d’intégration économique à l’échelle mondiale (Frémont, 1996), peu de travaux abordent la question de l’intégration des territoires par le transport maritime (Kunth, Thorez, 2005). Ce dernier est perçu comme un élément vital de la mise en réseau d’espaces comme l’arc atlantique ou la Baltique, dans les politiques régionales européennes, ainsi qu’en Asie orientale du fait de l’intégration régionale en cours (Taillard, 2004). En revanche, le transport maritime reste souvent réduit à un palliatif temporaire aux discontinuités terrestres, comme pour assurer la continuité territoriale avec la Corse ou contourner la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Faute de données précises sur les flux maritimes entre régions ou entre États, l’intégration est analysée à travers les transactions commerciales en valeur, indépendamment des modes de transport qui sous-tendent ces relations. Ainsi, la question des potentialités d’intégration régionale du transport maritime reste posée, notamment en géographie où la vision christallérienne de l’espace a longtemps négligé le poids des ports dans le développement des villes et des régions (Ducruet, Lee, 2006). Le transport maritime constitue-t-il un outil efficace d’intégration territoriale ?


    http://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2008-3-page-208.htm
    #mer #transport_maritime

  • Tensions en Asie orientale...

    ... Ou à la recherche du temps perdu - par Xavier Martin

    http://www.xaviermartin.fr/index.php?post/2008/12/31/195-tensions-en-asie-orientale

    Petite étude cartographique décomposée fort intéressante signalé sur Twitter par jean-luK que je remercie chaleureusement

    http://www.xaviermartin.fr/images/CORRIG%C3%83%C2%89ASIEB.JPG

    #cartographie #visualisation #géopolitique #géostratégie #asie #asie_de_l_est #chine #japon

  • De punk à chercheur | Médium large | ICI Radio-Canada Première
    http://www.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2013-2014/chronique.asp?idChronique=319824

    François Guillemot est historien et ingénieur de recherche au CNRS. Il est aussi responsable de la documentation sur le Vietnam et la péninsule indochinoise à l’Institut d’Asie Orientale. Mais pour plusieurs, il est simplement François ou Fanfan, le chanteur du groupe culte français Bérurier Noir. 
     
    Il se souvient d’un spectacle mémorable sur les plaines d’Abraham en 2004 pour le Festival d’été de Québec. Avec 50 000 personnes, c’était le plus gros concert de Bérurier Noir. 
     
    « Je pense que c’était quand même une fiesta. Il n’y a pas eu de Black block qui ont défilé dans les rues de Québec pour casser des vitrines. Le souci, c’était la pluie et la boue. On se demandait même si on allait jouer. Et j’ai reçu de la boue, moi aussi, ce soir-là », raconte François Guillemot. 
     
    « Je pense que Bérurier Noir a eu un impact au Québec, car ça correspondait à une question identitaire et à comment exprimer une révolte dans la musique francophone » ajoute-t-il. 
     
    L’ancien chanteur était de passage à l’UQAM pour prononcer plusieurs conférences, l’une sur la révolution inachevée du mouvement nationaliste vietnamien, et l’autre, sur Bérurier Noir. Nous avons profité de son passage à Montréal il y a deux semaines pour lui poser des questions.

    #béru #historien #Asie

  • [SMOLNY...] KORSCH Karl : Notes sur l’histoire (1942)
    http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=1468

    La propagation au monde entier des techniques, des sciences, des institutions politiques et économiques, du nationalisme et des méthodes de guerre nés à l’Ouest s’était révélée n’équivaloir en rien à une transformation de l’univers en une gigantesque colonie occidentale. N’avait-elle pas eu pour effet de créer des armes nouvelles que les peuples de Chine, du Japon, des Indes et le monde arabe d’Asie orientale et d’Égypte, pourraient un jour retourner contre l’agresseur occidental ? D’où la nécessité, pour les puissances occidentales, de met- tre au point des armes plus efficaces, et, pour les historiens occidentaux, d’élaborer les concepts nouveaux qu’exigeait un monde où il devenait possible d’employer pareilles armes.

    “The World Historians”

    Dès lors qu’à propos de chaque façon théorique et pratique de traiter des faits sociaux il sera tenu pleinement compte, entre autres choses, des aspects spécifiques que présente leur conditionnement temporel, une science (ou philosophie) indépendante de l’histoire per se sera jugée aussi superflue qu’une science globale de la « nature » per se l’est depuis longtemps. De même que la physique actuelle se rattache de plus en plus à ses applications pratiques dans la technique et l’industrie, de même l’histoire théorique finira par se confondre avec ses applications pratiques aux tâches concrètes qu’auront à résoudre les individus associés dans le cadre d’une forme de société donnée.

    “Notes on History”