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  • Peste porcine en Chine : au fait, de quoi parle-t-on et quels sont les risques ?
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/peste-porcine-en-chine-au-fait-de-quoi-parle-t-on-et-quels-sont-les-risques

    Cette maladie a déjà entraîné la mort de plus d’un million de porcs dans le pays. L’équivalent de la production européenne pourrait disparaître d’ici la fin de l’année, déstabilisant les échanges mondiaux. La France n’est pas touchée mais vit dans la crainte de la contagion.

    C’est une maladie qui fait des ravages en Chine. La peste porcine africaine (PPA) décime depuis l’été 2018 les élevages de porcs dans le pays, premier producteur et consommateur de cette viande au monde. Difficile à contrôler, elle se propage à une vitesse inquiétante et fait craindre le pire en Europe. Explications.

    • Qu’est-ce que la peste porcine africaine ?

    Découverte sur le continent africain, la PPA est une maladie contagieuse qui touche les cochons. Elle n’est pas dangereuse pour l’homme mais est souvent fatale pour les animaux touchés. Elle se manifeste par de la fièvre, de la perte d’appétit ou encore des hémorragies interne. Les porcs sont contaminés lorsqu’ils sont en contact direct avec d’autres animaux malades. Les tiques mais aussi le matériel agricole peuvent véhiculer le virus. Très résistant, ce dernier se propage rapidement. Problème : il n’existe aucun vaccin ni traitement efficace pour le contenir. Le seul moyen de stopper la propagation est d’abattre les bêtes dans les zones infectées et mettre en place des mesures de prévention pour éviter la contamination.

     » LIRE AUSSI - La peste porcine aux portes de la France

    • Dans quelle mesure la Chine est-elle touchée ?

    La PPA est apparue dans le pays en août 2018. Depuis, la maladie ne cesse de se répandre. Selon les derniers chiffres officiels, 136 foyers sont recensés dans 32 provinces. À ce stade, 1,2 million de bêtes sont mortes ou ont été abattues. Le pays, premier producteur et consommateur, est d’autant plus vulnérable qu’il héberge 700 millions de porcs. Les animaux sont pour la plupart élevés dans des fermes familiales où ils sont nourris avec des restes alimentaires, vecteurs importants de maladie. Les mesures de prévention et de contrôle sont aussi coûteuses et compliquées à mettre à place par les petits éleveurs. D’où la propagation rapide. Les experts de Rabobank estiment que d’ici la fin de l’année, la maladie pourrait décimer 150 à 200 millions de porcs, soit l’équivalent de la production annuelle européenne.

    • D’autres pays sont-ils touchés ?

    La PPA a malheureusement déjà dépassé les frontières chinoises. Des foyers ont été détectés au Vietnam, en Corée du Nord, en Mongolie et au Cambodge. « De plus, des aliments contaminés ont été détectés dans plusieurs pays de la zone Asie-Pacifique : Australie, Corée du Sud, Thaïlande, Taïwan et Japon. Si la PPA se concentre essentiellement en Chine, elle commence donc à dangereusement se propager dans l’espace et sur des distances considérables », souligne dans une note Sébastien Abis, chercheur à l’Iris. L’Europe n’est pas épargnée. « La maladie est endémique dans certaines régions d’Europe de l’Est, telles que les États Baltes et certaines régions de Pologne et de Russie. Des foyers de peste porcine africaine ont été enregistrés dans plusieurs autres pays, notamment la Belgique, en septembre 2018 », précise les analystes de Rabobank. Chez nos voisins belges, 700 sangliers ont été contrôlés positifs à cette maladie. De quoi pousser Matthew Stone, directeur général adjoint de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), à prévenir : « tous les pays doivent renforcer leur sécurité biologique, tous les pays doivent réfléchir sérieusement à leur chaîne d’approvisionnement et à la gestion de la sécurité biologique ».

    • La France est-elle touchée ?

    À ce stade, non, car la France a mis en place des mesures de prévention. Une « ligne Maginot » a été dressée sur plus de 110 kilomètres entre la Belgique et la France. Onze kilomètres sont encore à clôturer à cette frontière franco-belge, entre la Meuse et les Ardennes. Coût de l’opération : 5,3 millions d’euros. Grâce à cette clôture, une zone blanche a été délimitée dans laquelle tous les sangliers sont abattus. « Il ne faut pas baisser la garde, et aujourd’hui on baisse trop la garde. La garde, les Belges la baissent. Les sangliers se rapprochent et on doit remobiliser nos amis chasseurs en Meurthe-et-Moselle », a indiqué le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume. Prudent, ce dernier estime que « cette guerre n’est pas gagnée » et que les éleveurs français vivent avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. L’apparition d’un seul cas priverait le pays de son « statut indemne », ce qui empêcherait quasi-automatiquement l’exportation de viande de porc. Une catastrophe pour la filière.

    • Quelle conséquence cette crise entraîne-t-elle sur le commerce mondial de porc ?

    L’épidémie a des conséquences très visibles sur les marchés mondiaux. La Chine, qui doit faire face à sa demande intérieure (plus de 30 kilos de porcs consommés par habitant et par an), a relevé ses importations. L’Union européenne en profite : ses exportations vers la Chine ont bondi de 20 à 30%. Canada et Brésil se frottent aussi les mains. Les États-Unis un peu moins : la viande exportée vers Pékin est en effet taxée à hauteur de 62% dans le cadre du conflit commercial qui oppose les deux pays. Cette forte demande chinoise fait en tout cas flamber les prix. En France, le cours du porc a pris 35 centimes en deux mois. « Du jamais vu », selon Paul Auffray, président de la Fédération nationale porcine (FNP), qui appelle les éleveurs à se saisir de cette opportunité qui pourrait durer. Il faudra en effet plusieurs années à la Chine pour se relever de cette crise sanitaire. La situation fait en revanche grimacer les fabricants de produits à base de porc, comme les charcutiers, qui font face à une hausse du prix de leur matière première. À terme, les consommateurs pourraient aussi en subir les conséquences dans les rayons.

    • D’autres filières sont-elles impactées ?

    À court et moyen terme, de nombreuses filières risquent d’être déstabilisés par cette crise qui entraînera un report de la consommation chinoise vers d’autres viandes. « Une évolution séculaire vers une consommation de porc chinoise plus faible soutiendra la demande accrue de volaille, de bœuf, de fruits de mer et de protéines alternatives qui façonnera les tendances de la production mondiale », estiment ainsi les experts de la Rabobank. Ces derniers s’attendent entre-temps à « une volatilité des marchés à court terme qui se traduira par une hausse des prix mondiaux des protéines ». Même avis pour Sébastien Abis, selon qui la filière volaille sera particulièrement concernée : « le département américain de l’Agriculture anticipe une hausse des importations chinoises de poulet de 70% en 2019. L’augmentation des prix n’est pas près de s’arrêter : le pic devrait être atteint entre le dernier trimestre 2019 et début 2020, une fois que les réserves de viande seront épuisées ». Autre filière touchée : celle su soja. La Chine est le premier importateur mondial de cette légumineuse (environ 100 millions de tonnes par an, soit 70% des achats de la planète). La moitié est utilisée par les éleveurs de porcs. « Dans une moindre mesure, les marchés du maïs et du lait en poudre seront aussi touchés, ces deux éléments faisant partie du régime alimentaire des porcs », juge le chercheur de l’Iris.

    #nos_ennemis_les_bêtes #peste_porcine #épidémie #élevage #viande #agriculture #chine #hommerie #carnisme

    • Une « ligne Maginot » a été dressée sur plus de 110 kilomètres entre la Belgique et la France. Onze kilomètres sont encore à clôturer à cette frontière franco-belge, entre la Meuse et les Ardennes.

      La comparaison historique est moyennement rassurante…
      • la ligne Maginot n’a pas été construite entre la France et la Belgique et
      • c’est par les Ardennes qu’est passée l’invasion allemande…

    • Bien vu @simplicissimus j’avais pas relevé cette histoire de ligne Maginot, ca ressemble au contournement des frontières française par le nuage de Tchernobyl. Je voie pas comment cette ligne bloquerait les sangliers et il me semble que cette « peste » ne les épargne pas.

  • Malaisie : une adolescente se suicide après un vote sur Instagram - Asie-Pacifique - RFI
    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20190515-suicide-instagram-adolescente-malaisie-sondage-vote

    En Malaisie, une adolescente de 16 ans s’est suicidée sur l’île de Bornéo, après avoir publié un sondage auprès de sa communauté Instagram. Sur son compte personnel, elle a demandé à ses abonnés de choisir pour elle entre la vie ou la mort et majoritairement, les personnes ont voté pour la mort.

    Les #réseaux_sociaux modèle de socialisation déréalisée où les plus fragiles se retrouvent face à leurs angoisses dans une #solitude démesurée.
    #adolescence #suicide

  • #MeToo en #Corée_du_Sud : un ex-procureur condamné pour abus de pouvoir - Asie-Pacifique - RFI
    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20190123-metoo-coree-sud-ex-procureur-condamne-abus-pouvoir-ahn-tae-geun

    C’est un verdict inhabituellement sévère pour ce type d’affaire en Corée du Sud : le tribunal central de Séoul a condamné à deux ans de prison ferme l’ancien procureur Ahn Tae-geun.

    L’homme est accusé d’avoir tripoté une jeune collègue en 2010 lors d’un dîner organisé à l’occasion de funérailles. Quand la jeune femme, Seo Ji-hyeon, l’avait dénoncé en interne, il avait utilisé sa position pour la faire muter dans un petit tribunal de province, une mutation qui avait brisé sa carrière prometteuse.

  • Îles Kouriles : rencontre entre Poutine et Abe pour des négociations difficiles - Asie-Pacifique - RFI

    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20190122-japon-russie-rencontre-poutine-abe-negociations-iles-kouriles

    Où l’on reparle du #différend_frontalier et du conflit sur la #souveraineté territoriale des #iles_kouriles entre le #japon et la #russie

    Le président russe Vladimir Poutine reçoit mardi 22 janvier à Moscou le Premier ministre japonais Shinzo Abe pour des négociations sur les îles disputées de l’archipel des Kouriles. Des discussions qualifiées d’emblée de « pas faciles » par les deux parties.

    Ces quatre îles volcaniques, appelées Kouriles du Sud par la Russie et Territoires du Nord par le Japon, ont été annexées par l’URSS à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, mais sont revendiquées par Tokyo depuis.

  • La #Chine « se prépare à la guerre » et menace #Taïwan - #Asie-Pacifique - RFI
    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20190102-taiwan-independance-chine-preparation-guerre

    En Chine, l’armée populaire de libération vient de publier dans son journal officiel ses objectifs pour 2019 et c’est un programme très engagé qui a été révélé. Dans un contexte de tensions grandissantes avec le voisin taïwanais, les militaires chinois sont aujourd’hui appelés « à se préparer à la guerre ».

    #asie #pacifique #conflits

  • L’Asie moins exposée aux crises économiques majeures - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2018/11/12/asie-connait-moins-crise-que-reste-du-monde

    ’Asie est moins exposée aux grands chocs que d’autres régions du monde. C’est la conclusion du dernier rapport du Fonds Monétaire International (FMI) sur les perspectives économiques mondiales publié en octobre dernier. Ce rapport contient une analyse intéressante sur les pays ayant subi les chocs les plus violents au cours des 50 dernières années. L’Asie est, avec l’Europe, la région du monde la moins présente dans ce palmarès des catastrophes économiques.

    #asie #économie #asie-pacifique

  • Netflix consomme 15% de la bande passante internet dans le monde - ZDNet
    https://www.zdnet.fr/blogs/digital-home-revolution/netflix-consomme-15-de-la-bande-passante-internet-dans-le-monde-39874491.htm

    Sandvine publie son rapport « The Global Internet Phenomena » dans lequel sont répertoriées les performances des différents services que l’on utilise sur internet.
    Pascal Lechevallier

    Par Pascal Lechevallier pour Digital Home Révolution | Mercredi 03 Octobre 2018

    Le rapport de Sandvine passe en revue les usages d’internet, et sans surprise, c’est la vidéo qui arrive en tête du classement.
    La vidéo représente 56% de tout le trafic sur Internet ; et ce qui est encore plus impressionnant, c’est que les flux de contenus en 4K sont une goutte d’eau dans cet océan d’images ; on peut donc s’attendre à une augmentation de la place de la vidéo dans les prochaines années.

    Aux Etats-Unis, le premier service de vidéo est Netflix, Youtube ne pointe qu’en 5ème position, alors que Amazon Prime se hisse à la quatrième place. Sur la zone Europe, c’est Youtube qui arrive en première position, suivi par Netflix en deuxième place et Amazon en quatrième position. Enfin, dans la zone Asie-Pacifique, ce sont les autres sites de vidéo (HTTP Media Stream) qui occupent la première position, suivis de Facebook et Netflix. Au global, on comprend à travers ces chiffres que l’empire vidéo de Netflix s’est imposé partout dans le monde.

    #Netflix #Vidéo #Internet

  • #Netflix consomme 15% de la bande passante dans le monde
    https://www.zdnet.fr/blogs/digital-home-revolution/netflix-consomme-15-de-la-bande-passante-internet-dans-le-monde-39874491.htm

    Le rapport de Sandvine passe en revue les usages d’internet, et sans surprise, c’est la #vidéo qui arrive en tête du classement.

    https://www.sandvine.com/phenomena

    La vidéo représente 56% de tout le trafic sur Internet ; et ce qui est encore plus impressionnant, c’est que les flux de contenus en 4K sont une goutte d’eau dans cet océan d’images ; on peut donc s’attendre à une augmentation de la place de la vidéo dans les prochaines années. 

    Aux Etats-Unis, le premier service de vidéo est Netflix, Youtube ne pointe qu’en 5ème position, alors que Amazon Prime se hisse à la quatrième place. Sur la zone Europe, c’est Youtube qui arrive en première position, suivi par Netflix en deuxième place et Amazon en quatrième position. Enfin, dans la zone Asie-Pacifique, ce sont les autres sites de vidéo (HTTP Media Stream) qui occupent la première position, suivis de Facebook et Netflix. Au global, on comprend à travers ces #chiffres que l’empire vidéo de Netflix s’est imposé partout dans le monde.

  • Les îles militarisées en mer de Chine du Sud : la partie émergée de la puissance de frappe de Pékin

    http://theconversation.com/les-iles-militarisees-en-mer-de-chine-du-sud-la-partie-emergee-de-l

    En dépit d’un semblant de détente en Asie entre Donald Trump et Kim Jong‑un, la « guerre d’influence en mer de Chine entre Pékin et Washington ne va pas cesser quels que soient les développements sur le dossier nord-coréen » notait le correspondant du journal Le Monde Gilles Paris, envoyé spécial à Singapour, lors d’un live avec les lecteurs du quotidien.

    #chine #océan_indien #thalassocratie #mer_de_chine_méridionale
    Début juin, le sentiment était le même au sommet annuel du Shangri-La Dialogue à Singapour sur les enjeux de sécurité en Asie-Pacifique.

    La ministre française des Armées, Florence Parly avait particulièrement rappelé l’urgence au respect du droit international en mer de Chine du Sud et que la zone était marquée par la compétition entre pays plus que par la coopération régionale qu’il convenait, selon elle, de soutenir.

  • ONU : 5 pays dont l’Allemagne au Conseil de sécurité en 2019
    Sud Ouest.fr Publié le 08/06/2018
    https://www.sudouest.fr/2018/06/08/onu-5-pays-dont-l-allemagne-au-conseil-de-securite-en-2019-5128807-4803.php

    L’Allemagne, la Belgique, l’Afrique du Sud, l’Indonésie et la République dominicaine ont été élues vendredi par l’Assemblée générale de l’ONU pour siéger au Conseil de sécurité comme membres non-permanents à partir de janvier 2019.

    Cinq pays ont été élus ce vendredi pour siéger au Conseil de sécurité comme membres non-permanents à partir de janvier 2019 et pour deux ans, avec la volonté de faire vivre le multilatéralisme. Sur 190 pays présents, l’Allemagne a recueilli 184 voix, la Belgique 181, l’Afrique du Sud 183, l’Indonésie 144 et la République dominicaine 184. Il fallait obtenir deux tiers des voix présentes pour être élu.

    Les Maldives, rivaux de l’Indonésie pour le poste destiné à la région Asie-Pacifique, n’ont recueilli que 46 voix. Tous les autres candidats étaient seuls en lice pour leur région, donc assurés de remporter leur siège. L’Allemagne, la Belgique, l’Afrique du Sud et l’Indonésie ont déjà été plusieurs fois membres du Conseil de sécurité. Pour la République dominicaine, il s’agira d’une première.

    #ONU

  • Après Valls pour Barcelone, Gérard Collomb devrait proposer ses services au gouvernement de l’état du Tamil Nadu. Les grenades, quand même, c’est plus propre que le « tir à balles réelles » !

    Inde : une dizaine de morts dans des manifestations contre une fonderie de cuivre - Asie-Pacifique - RFI
    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20180523-inde-dizaine-morts-manifestations-contre-fonderie-cuivre-tuticorin?ref=

    Inde : une dizaine de morts dans des manifestations contre une fonderie de cuivre
    Par RFI Publié le 23-05-2018 Modifié le 23-05-2018 à 16:48
    media
    Capture vidéo de la manifestation à Tuticorin, le 22 mai 2018, sur la route qui mène à l’usine.
    ANI via REUTERS TV

    Dans le sud de l’Inde, des manifestations contre l’agrandissement d’une fonderie de cuivre ont été violemment réprimées par la police. Les heurts entre les forces de l’ordre et plusieurs milliers de manifestants se sont poursuivis ce mercredi. Ils ont fait plus d’une dizaine de morts depuis mardi. La population locale dénonce depuis plusieurs mois la pollution de l’air et des eaux par l’usine qui appartient à la multinationale britannique Vedanta. Un scénario récurrent en Inde, où les normes environnementales sont régulièrement bafouées au profit de grands projets industriels.

    Avec notre correspondant à New Delhi, Antoine Guinard

    Tuticorin est en ébullition depuis mardi. La suspension mercredi du projet d’agrandissement de la fonderie du groupe Sterlite Industries, filiale de Vedanta, n’a pas calmé les esprits dans cette petite ville portuaire à la pointe sud de l’Inde. Les policiers ont a nouveau ouvert le feu, faisant un mort supplémentaire, alors que des manifestants ont à nouveau incendié plusieurs véhicules.

    De nombreux politiciens indiens ont dénoncé dans les médias et sur les réseaux sociaux la réaction de la police qui a tiré à balle réelle sur la foule. Mardi, une dizaine de milliers de manifestants étaient descendus dans la rue, s’en prenant à des véhicules de police, plusieurs bâtiments gouvernementaux ainsi qu’à un quartier résidentiel où sont logés les ouvriers de Vedanta.

    L’usine, une des plus importantes en Inde, est fermée depuis près de deux mois et le restera au moins jusqu’au 6 juin. L’autorité locale de contrôle de la pollution affirme qu’elle ne respecte pas les normes environnementales.

    En 2013 déjà, le gouvernement du Tamil Nadu avait ordonné la fermeture de cette usine après une fuite de gaz toxique. Vedanta était parvenu à renverser cette décision en justice, mais avait été condamnée à payer une amende de 12,5 millions d’euros.

  • Liberté de la presse : quatre pays africains mieux classés que la France

    http://geopolis.francetvinfo.fr/liberte-de-la-presse-quatre-pays-africains-mieux-classes-que-l

    « La libération de la haine contre les journalistes est l’une des pires menaces pour les démocraties », constate le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire. La carte du monde dressée par RSF à partir de son classement mondial de la liberté de la presse s’est encore assombrie : 21 pays sont désormais placés en situation « très grave », un niveau record, l’Irak ayant rejoint cette année cette catégorie où figurent des régimes autoritaires comme l’Egypte (161e), la Chine (176e) ou la Corée du Nord, toujours en 180e et dernière position.

    http://geopolis.francetvinfo.fr/sites/default/files/styles/asset_image_full/public/assets/images/2018/04/La-libert-presse-en-Afrique-selon-RSF.jpg?itok=P2iPGV1U

    Au niveau des grandes régions du monde, RSF classe l’Afrique en troisième position derrière l’Europe, l’Amérique mais devant l’Asie-Pacifique.

    Norvège, Suède, Pays-Bas, Finlande ou Suisse… Voilà les pays les mieux notés par RSF en matière de liberté de la presse. Pays européens à fort pouvoir d’achat et à vie politique stable. Au niveau du continent africain, le premier pays à apparaître est le Ghana (23e position), suivi de la Namibie (26e), de l’Afrique du Sud (28e) ou du Cap Vert (29e). Quatre pays africains qui sont donc mieux classés que la France (33e).

  • Aude-E. Fleurant : « Les armes classiques transférées dans des régions en guerre sont faites pour être utilisées » | osintpol
    https://osintpol.org/2018/03/12/aude-e-fleurant-les-armes-classiques-transferees-dans-des-regions-en-guerr

    Depuis 2002, on observe que trois grands moteurs sont à l’œuvre lorsqu’il est question de la croissance des transferts d’armes. Il s’agit d’abord, des conflits armés. Ces derniers soutiennent en général une hausse de la demande. Ainsi, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, entre autres, ont approvisionné des pays en guerre au Yémen comme l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis (ÉAU) en véhicules blindés légers et chars blindés, bombes et roquettes guidées, hélicoptères de combat et de transport, canons d’artillerie, missiles de tous types, systèmes antimissiles de théâtre et j’en passe. Les importations des pays du Moyen-Orient ont crû de 190% pour la période 2008-2017[1].

    Le second moteur, apparenté au premier, réside dans les tensions régionales, c’est-à-dire des situations menaçant de conduire à une guerre. On pense notamment à la logique de prédation visant des territoires ou de ressources énergétiques. C’est notamment le cas en Asie, une région où la demande en systèmes majeurs (sous-marins, avions de patrouille maritime, frégates, hélicoptères, etc.) n’a cessé de croître au cours des dernières années. La plupart des observateurs estiment que la modernisation de l’arsenal chinois, soutenu par des dépenses militaires en forte hausse depuis au moins 1989, la première année pour laquelle le SIPRI présente un estimé des dépenses militaires du pays, combinée aux revendications territoriales contestées en mer de Chine, est l’un des principaux facteurs de ces tensions. Il ne faut toutefois pas négliger la persistance des disputes entre l’Inde et le Pakistan également, deux pays ayant des capacités nucléaires. Ces derniers sont en situation « confrontation militaire latente » à la ligne de contrôle depuis 2016. La région Asie-Pacifique représente affiche aussi une hausse appréciable en termes d’importation avec 30% sur la période 2008-2017, largement en deçà de ce qui est observé pour le Moyen-Orient toutefois.

    #armement #sipri

  • « Si la liberté de navigation est bafouée en mer de Chine, elle le sera partout »
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/10/31/si-la-liberte-de-navigation-est-bafouee-en-mer-de-chine-elle-le-sera-partout

    Le droit de la mer est remis en question par les politiques du fait accompli, selon l’amiral Denis Bertrand, commandant de la zone maritime Pacifique et des forces armées en Polynésie française.

    La frégate Auvergne vient d’effectuer une mission de huit jours en mer de Chine du Sud, passant par les îles Spratleys, mais également, ce qui est plus nouveau pour la marine française, à proximité des îles Paracel, qui sont aussi revendiquées par la Chine. Pourquoi cette navigation ?
    L’importance de cette navigation dans la région est illustrée dans la revue stratégique de la défense nationale qui vient d’être adoptée par le président de la République : elle souligne l’affirmation de la puissance chinoise, son influence régionale, et le développement considérable de ses capacités militaires. Nous avons un point de préoccupation, qu’a rappelé la ministre des armées en juin au Shangri-La Dialogue [le grand rendez-vous des ministres de la défense de la zone Asie-Pacifique] : la défense d’un ordre international fondé sur le droit. Cela vaut pour la piraterie, la prolifération avec la Corée du Nord, les pêches illégales, ou les entraves à la liberté de navigation. L’application de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer est remise en question par les politiques du fait accompli.

    Pour conserver son autonomie stratégique, la France doit préserver sa capacité d’appréciation de la situation. Il nous faut entretenir nos connaissances sur l’évolution des équilibres internationaux et régionaux, les comportements des uns et des autres. Depuis fin 2014, plus d’une dizaine de bateaux français ont ainsi transité dans la région, là où le droit de la mer nous y autorise, y compris dans ces zones contestées. Avec trois mots-clés : lisibilité, constance, équilibre.

    Quel est le bilan de ces transits ?
    Quand on navigue dans de telles zones, on apprend énormément des réactions, comme de l’absence de réactions observée. Nos transits nous montrent que la Chine a des réactions de plus en plus professionnelles, qu’elle est attentive à ce qu’il se…

    #paywall

    La France se met aussi aux mission #FoN #Freedom_of_Navigation

    • L’article de la journaliste embarquée (également sous #paywall, on ne connait pas le détail du passage près des Paracels ou Spratleys (dans les eaux territoriales revendiquées ou pas)

      A bord de l’« Auvergne », en mer de Chine du Sud
      http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/10/31/a-bord-de-l-auvergne-en-mer-de-chine-du-sud_5208107_3216.html

      La frégate française a effectué une mission inédite dans les îles Spratleys et Paracel, revendiquées par Pékin.

      #mer_de_Chine_méridionale

    • A bord de l’« Auvergne », en mer de Chine du Sud

      La frégate française a effectué une mission inédite dans les îles Spratleys et Paracel, revendiquées par Pékin.

      Un typhon sévit au nord, le vent dépasse les 75 km/h. Derrière les trombes d’eau qui s’abattent sur le port militaire malaisien de Kota Kinabalu, on devine avec peine les îles ceinturant les eaux chaudes et boueuses de la baie. Le navire de guerre s’arrache du quai entre deux bourrasques, sous un brouillard laiteux. Vendredi 20 octobre, l’Auvergne, la dernière née des frégates de la marine française, file sur la mer de Chine méridionale vers les îles Spratleys.

      Ces récifs proches des Philippines sont convoités par tous les pays de la région, au premier rang desquels la Chine, qui y bâtit des installations en dur. Dans les prochains jours, le bateau poussera jusqu’aux Paracel, au large du Vietnam. Là aussi, Pékin militarise cet archipel disputé qui forme la ligne de défense primordiale de son flanc sud.

      La lutte anti-sous-marine pour priorité

      Les cartes – britanniques – sont sorties sur la table de navigation de l’Auvergne. Les marins français ont tout à apprendre de la mer de Chine méridionale, de ses hauts-fonds plongeant jusqu’à 4 000 mètres. Ici transite la moitié du trafic commercial mondial. Les tensions régionales et internationales montent sous l’effet de la politique d’extension territoriale menée par Pékin, que les Occidentaux qualifient de « fait accompli ». La marine française mène là sa première mission opérationnelle complète jusqu’au nord de la zone. La frégate a pour priorité la lutte anti-sous-marine.

      Les nations qui comptent dans le Pacifique (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Australie) assurent toutes ici une présence militaire visible en mer. Ce vendredi, trois frégates russes anti-sous-marines viennent d’arriver à Manille, à la veille d’une réunion des ministres de la défense de l’Asie du Sud-Est.

      « Il y a du monde sous l’eau », convient le commandant Xavier Breitel. Dont, bien sûr, des bâtiments chinois, y compris les sous-marins nucléaires les plus récents de l’Armée populaire de libération. Pékin a justement annoncé le 28 octobre qu’en prévision de déploiements plus nombreux, il allait créer au sein de sa flotte du Sud une unité de sauvetage sous-marine. Si l’Auvergne et son hélicoptère Caïman, avec leurs sonars, détectent un de ces navires, ce serait une autre première. « Un américain, c’est surfait ! », ironise un premier-maître du bord.

      A bord de l’Auvergne, l’on s’interroge : comment les Chinois vont-ils réagir ? Depuis 2015, une dizaine de bateaux français ont navigué près des Spratleys. La marine française a des moyens limités, mais ses passages en mer de Chine se systématisent, avec des missions de renseignement. Bien qu’ils croisent toujours dans les eaux internationales, soit au-delà de 12 milles nautiques (22,2 km) des îles disputées, la moitié des navires français ont été « marqués » par la marine de Pékin : simplement interrogés à la radio ou, plus brutalement, suivis de près par des frégates.

      « Un transit sans agressivité »

      La Chine n’est « pas une menace », rappelle toutefois le commandant à l’équipage. « Il s’agit simplement de passer, comme n’importe quel navire, dans les eaux internationales. Un transit sans agressivité pour faire valoir le droit de navigation », annonce-t-il. La France veut se distinguer des Etats-Unis, qui pratiquent des « opérations de liberté de navigation » en bonne et due forme.

      Les bateaux de guerre américains, en effet, effectuent des tours complets des îlots contestés, sillonnent en profondeur les atolls, dessinent de vastes huits sur les eaux… En août, le USS McCain s’est approché à 6 milles de Mischief (Meiji en chinois), dans les Paracel, pour la troisième « opération » en mer de Chine méridionale menée depuis l’élection de Donald Trump, qui a régulièrement reproché à Pékin ses annexions de fait. Un « acte portant gravement atteinte à la souveraineté de la Chine », a aussitôt réagi Pékin en affirmant avoir « expulsé » le navire.


      La frégate multimissions Auvergne au cours de sa mission en octobre 2017

      L’Auvergne a prévu de naviguer à une distance de 30 et 13 milles des îlots contestés. La frégate commence par progresser discrètement jusqu’au 10e parallèle. Radars et système d’identification coupés, sonars éteints, hélicoptère au hangar, elle n’apparaîtra pas plus grosse qu’un modeste chalutier dans les capteurs adverses. Mais dans un second temps, son attitude sera bien celle, ostensible, d’un bateau de guerre vaquant à ses activités.

      Ce vendredi, les marins sont appelés au poste de combat dès 20 heures. A l’issue de la nuit, fanions, projecteurs et appareils photo sont en place pour d’éventuels échanges avec les militaires chinois. Les mitrailleuses 12,7 mm ont été armées sur les flancs de la passerelle. L’Auvergne se tient prête à une approche. « Je m’attends à être marqué », souligne le commandant. Il faudra alors tout enregistrer. « Derrière, il y a aussi une guerre de l’information. » La subtilité consistera à réagir au nom de la sécurité maritime plutôt que selon les lois de la guerre, sans jamais donner l’impression de se plier à un ordre militaire chinois. « Je resterai sur la même route, à la même vitesse. »

      Marins las

      Samedi 21, le récif de Commodore s’inscrit à gauche de la route sur les écrans de navigation. Dehors, dans la chaleur pesante, seuls des pêcheurs dispersés occupent les eaux. Mais plus haut, à l’approche du récif de Mischief, deux radars chinois sont repérés. Actifs. Puis, à la mi-journée, un troisième. Des échanges de données sont captés. A l’est, un ravitailleur militaire chinois fait également route vers Mischief.

      Le 10e parallèle franchi, comme prévu, la frégate se dévoile. « French warship ! French warship ! », crie le chef du quart sur la radio. Les radars sont de nouveau branchés – les instruments de guerre électroniques chinois ne pourront manquer de les repérer. L’hélicoptère se prépare à décoller, lui aussi avec son sonar, une bouée largable redoutée des sous-marins.

      Mais en retour, nul appel. Nul bateau en route vers l’Auvergne. L’esquive. Depuis la passerelle, on scrute la dizaine de bateaux de bois multicolores qui sillonnent le coin. Ils ressemblent à de vrais pêcheurs, non à des « sonnettes », ces milices armées déguisées en civils qui font office de force avancée chinoise dans les Paracel. Dans l’attente, la frégate s’oblige à garder une route régulière, s’offrant à la houle forte. Changer d’allure, se retourner, virer, sont des manœuvres militaires agressives en mer. « Le problème, à vouloir éviter les pêcheurs, c’est qu’on finit par être radial [perpendiculaire] vers les eaux territoriales ! », remarque un officier de quart.

      Partis depuis deux mois, les marins de l’Auvergne sont las. Cette nouvelle frégate « multimissions », conçue pour un équipage réduit de moitié, use les hommes, et voilà que la veille interminable achève d’éprouver leurs nerfs. L’action se dérobe. Toute la nuit, le sonar actif de l’Auvergne va fouiller la mer, réveillant l’équipage de son sifflement strident.

      « Tremblez dans vos boîtes de conserve ! »

      Dimanche 22 au petit jour, sortie des Spratleys. L’hélicoptère s’envole, sous un ciel plombé, s’assurer que la frégate n’est pas suivie. Quand il a pris son quart en ce début de journée, le « midship » (le cadet des officiers) a promis une belle journée aux sous-marins qui pisteraient l’Auvergne : « Tremblez dans vos boîtes de conserve ! »

      A l’approche de Scarborough, récif que la Chine dispute aux Philippines, un garde-côte chinois est identifié, qui ignore la frégate. Tandis que l’on guette un rendez-vous plus ou moins courtois en surface, les sonars continuent de balayer sans complexe de larges espaces sous l’eau, avec l’espoir d’attirer des adversaires et d’en dévoiler la signature sonore. « Nous faisons le pari qu’en allant à tel endroit, le sous-marin qui se trouve possiblement dans la zone ira à tel autre », explique un officier au poste central des opérations. « Une marine présente ici ne peut pas nous ignorer », précise le commandant. A 19 heures, on pense tenir un sous-marin. Un contact sérieux, classé possible submarine, est enregistré. Furtif, lui aussi.


      La frégate multimissions « Auvergne », en octobre.

      Sur la mer continuellement agitée, la frégate roule, cap vers les Paracel. Lundi, l’hélicoptère est revenu de sa dernière patrouille avec un nouveau contact possible sous la surface. Il en attrape un autre au matin du quatrième jour, mardi. « En matière de lutte anti-sous-marine, ne rien ramener n’est pas forcément un échec. On fait naître le doute chez l’adversaire. Et s’il y avait quelqu’un dans la zone, on l’aura bien embêté », souligne le pilote, A. « Pas de contact direct avec les Chinois, c’est aussi une info ! », lâche l’officier opérations R.

      Pékin compte vingt avant-postes dans les Paracel et renforce ses installations militaires sur huit de ces îles. Le jour suivant, au large de l’île Lincoln, sur l’eau devenue bleu-gris, la frégate dessine une boucle en vue de redescendre vers Singapour, escortée d’une nuée de mouettes chasseuses d’exocets. Au passage du récif de Bombay, dans l’après-midi blanc du mercredi, des radars chinois sont de nouveau repérés.

      Retarder l’échéance

      La réaction chinoise survient soudain quand le bateau, laissant sur son arrière droite la principale base de l’Armée populaire sur l’île de Woody, longe les hauts-fonds Macclesfield. Un avion de patrouille maritime chinois surgit dans les radars, venu du nord-est. La preuve, s’il en était encore besoin, que Pékin envoie ses moyens militaires de surveillance loin de ses eaux territoriales reconnues.

      L’avion vient reconnaître la frégate. « Très professionnel. Le bateau ne s’est jamais senti menacé », juge le commandant Breitel. Dans les airs, le patrouilleur est resté à 12 milles, dessinant un cercle pour contourner l’Auvergne. Puis il a filé vers le sud, avant de remonter plein nord. Et quand, par deux fois, la frégate a modifié son mouvement, par deux fois l’avion a amendé sa trajectoire.

      Bien que restée muette, il se pourrait que la marine chinoise ait suivi l’Auvergne depuis le début de son périple. Et qu’elle ait appliqué un principe du stratège Sun Tzu : « Quand vous agissez, feignez l’inactivité. Quand vous êtes proche, feignez l’éloignement. Quand vous êtes loin, feignez la proximité. » La Chine adapte son attitude aux différentes nations qui sillonnent la zone, souligne l’état-major français.

      Mais entre l’esquive et l’action de force, Pékin exprime sa volonté inébranlable de consolider ses positions sur les Paracel et les Spratleys. « Si la liberté de navigation est bafouée ici, elle le sera partout à court terme », souligne Denis Bertrand, l’amiral commandant la zone maritime française Pacifique. Le risque est de voir un jour la mer de Chine du Sud se fermer comme un lac, prenant en otage les intérêts des autres puissances. En naviguant dans ces eaux chaudes et lointaines, les marins espèrent retarder l’échéance.

    • « Si la liberté de navigation est bafouée en mer de Chine, elle le sera partout »

      Le droit de la mer est remis en question par les politiques du fait accompli, selon l’amiral Denis Bertrand, commandant de la zone maritime Pacifique et des forces armées en Polynésie française.

      La frégate Auvergne vient d’effectuer une mission de huit jours en mer de Chine du Sud, passant par les îles Spratleys, mais également, ce qui est plus nouveau pour la marine française, à proximité des îles Paracel, qui sont aussi revendiquées par la Chine. Pourquoi cette navigation ?

      L’importance de cette navigation dans la région est illustrée dans la revue stratégique de la défense nationale qui vient d’être adoptée par le président de la République : elle souligne l’affirmation de la puissance chinoise, son influence régionale, et le développement considérable de ses capacités militaires. Nous avons un point de préoccupation, qu’a rappelé la ministre des armées en juin au Shangri-La Dialogue [le grand rendez-vous des ministres de la défense de la zone Asie-Pacifique] : la défense d’un ordre international fondé sur le droit. Cela vaut pour la piraterie, la prolifération avec la Corée du Nord, les pêches illégales, ou les entraves à la liberté de navigation. L’application de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer est remise en question par les politiques du fait accompli.

      Pour conserver son autonomie stratégique, la France doit préserver sa capacité d’appréciation de la situation. Il nous faut entretenir nos connaissances sur l’évolution des équilibres internationaux et régionaux, les comportements des uns et des autres. Depuis fin 2014, plus d’une dizaine de bateaux français ont ainsi transité dans la région, là où le droit de la mer nous y autorise, y compris dans ces zones contestées. Avec trois mots-clés : lisibilité, constance, équilibre.

      Quel est le bilan de ces transits ?

      Quand on navigue dans de telles zones, on apprend énormément des réactions, comme de l’absence de réactions observée. Nos transits nous montrent que la Chine a des réactions de plus en plus professionnelles, qu’elle est attentive à ce qu’il se passe, qu’elle surveille.

      Par ailleurs, la plupart de nos déploiements comportent des escales en Chine. Notre attitude s’inscrit dans une relation de grand pays à grand pays. Nous sommes capables de nous dire les choses franchement, tout en ayant une bonne relation de dialogue. Je me déplace dans tout le Pacifique plusieurs fois par an. J’ai des entretiens bilatéraux réguliers avec des responsables chinois de l’Armée populaire de libération (armée de terre, marine, armée de l’air), des garde-côtes, et de la coopération internationale. Le message de la France est compris.

      Faut-il déployer plus de navires en mer de Chine, sachant que les moyens français sont limités ?

      Nous faisons déjà beaucoup. La France est le seul pays européen du Pacifique. Le seul à y maintenir en permanence des forces, et à y déployer chaque année des bateaux militaires de premier rang. Envoyer l’Auvergne, l’un des meilleurs bâtiments de lutte anti-sous-marine du monde, est un investissement pour affirmer notre présence et entretenir notre autonomie stratégique. Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian avait incité les Européens à faire de même. Si la liberté de navigation est bafouée ici, elle le sera partout à court terme.

      Nous ne sommes pas du tout dans une logique d’escalade. Mais nous sommes attachés à suivre les équilibres d’une région où quatre nations membres du Conseil de sécurité de l’ONU voisinent : la France, les Etats-Unis, la Chine et la Russie.

      Dans le même temps, deux frégates chinoises ont fait escale à Toulon ces derniers jours. Pourquoi ?

      La Chine a fait la démonstration de ses capacités océaniques acquises ces dernières années. Ses groupes navals déployés en Europe, dans l’océan Indien ou dans le Pacifique témoignent de cette accélération. La présence de navires chinois en France traduit une relation mature entre deux grands pays liés par un partenariat stratégique fondé sur un principe de réciprocité.

  • Le pivot US vers l’Asie et la balkanisation - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/10/le-pivot-us-vers-l-asie-et-la-balkanisation.html

    Les Rohingyas, nouvelle cause de l’impérialisme – deuxième partie

    Pendant les années 1990, les États-Unis ont planifié la destruction de la Yougoslavie puis construit la plus grande base militaire US au Kosovo (Camp Bondsteel), un lieu stratégique ouvrant l’accès à la Mer Caspienne riche en pétrole aux USA, et menaçant également les capacités de défense de la Russie. Afin d’atteindre ses objectifs, la CIA avait importé des combattants d’Afghanistan qui se sont livrés à un carnage de tueries et de destructions. Une campagne médiatique massive de désinformation imputa une partie des crimes des combattants appuyés par la CIA à leurs victimes – surtout des Serbes.

     

    Entre 1992 et 1995, les terroristes de la CIA ont assassiné 2383 Serbes à Srebrenica. Quand l’armée serbe bosniaque arriva enfin dans la ville, ils combattirent les terroristes. Entre cinq cents et un millier de Musulmans locaux furent exécutés. Personne ne sait combien d’entre eux étaient des terroristes.

    Les médias occidentaux ont utilisé des images d’hommes musulmans en détention pour affirmer qu’un massacre de jeunes hommes avait eu lieu. L’ignoble nettoyage ethnique de 150 villages serbes fut ignoré. L’ « Armée de Libération du Kosovo » de la CIA est accusée d’avoir massacré tout ce qui se tenait devant eux mais la « communauté internationale » a crié le mot « génocide » quand nombre d’entre eux ont été rassemblés et abattus. Les Serbes chrétiens ont été les boucs émissaires de l’Empire. Srebrenica est encore invoquée de nos jours pour justifier des « interventions humanitaires », et des activistes rohingya dans les capitales de l’Empire appellent désormais au bombardement humanitaire massif des citoyens birmans.

    Les Musulmans qui refusent de confronter de telles réalités historiques devraient se rendre compte qu’ils n’ont aucun monopole sur la souffrance ou sur la victimisation. Quand l’Empire a besoin de boucs émissaires il les trouve, quelle que soit leur religion ou leur ethnicité.

    Les patriotes birmans feraient bien d’étudier la destruction de la Yougoslavie car les états multi-ethniques comportant des divisions religieuses sont facilement écartelés quand l’impérialisme décide que des fiefs impotents sont plus aisément manipulés que des états-nations patriotiques.

    En novembre 2011, le Président Obama a déclaré que la région Asie-Pacifique était une « haute priorité » de la politique sécuritaire US.

    La politique US en Asie consiste à endiguer l’influence chinoise dans la région à travers le contrôle de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN, Association of South East Asian Nations) et l’encerclement de la Chine. Les USA possèdent déjà des bases militaires le long des côtes d’Asie du Sud-Est mais ont besoin de disposer d’une capacité de projection militaire étendue vers l’intérieur de l’Asie. L’éclatement ou la balkanisation d’états stratégiques dont la stabilité est vitale à la sécurité de la Chine servirait les intérêts géopolitiques des USA en Asie.

    Depuis que le Premier Ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra s’est prononcé en faveur du gouvernement du Myanmar, aboutissant dans leur inclusion au sein de l’ASEAN, les sanctions US contre le pays se sont révélées futiles. Contraindre la junte militaire à accepter l’agent des renseignements US Aung San Suu Kyi, comme présidente de facto n’a pas « ouvert » le pays aux intérêts US au rythme ou à l’échelle jugée acceptable par Washington. En fait, Aung San Suu Kyi a jusqu’à présent prouvé qu’elle possède son propre esprit et elle a adopté une ligne de plus en plus nationaliste, au désarroi de ses flagorneurs libéraux occidentaux. L’icône des droits de l’homme semble avoir redécouvert ses racines asiatiques et son portrait a, par conséquent, chu des murs des salles impériales occidentales.

    Des groupes terroristes financés par les Saoudiens et appuyés par les États-Unis entendent inventer un état distinct recouvrant des parties du Bangladesh et du nord de l’État de Rakhine – ce qu’ils appellent l’Arakanistan ou République Islamique de Rahmanland, qui adhèrerait à une stricte idéologie d’état wahhabite. Un document a fait surface en 2012 signé par Amir Ilham Kamil et Farid L. Shyiad, basés à Londres, et proclamant la création d’un tel état.

    Bien que l’authenticité du document cité plus haut ne puisse être vérifiée, le concept d’un état dénommé Arakanistan a depuis quelque temps été ouvertement discuté dans les médias bangladais, ainsi que dans certains livres.

    Le Premier Ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, a critiqué le gouvernement britannique pour n’en avoir pas assez fait pour poursuivre en justice les terroristes islamistes recensés sur son territoire. Des critiques de la guerre contre la terreur ont mis en avant la collusion profonde et constante des services de sécurité britanniques avec des terroristes d’al-Qaeda.

    Le gouvernement de Hasina est face à un cauchemar en puissance. Il existe des rapports crédibles selon lesquelles les services secrets bangladais [DGFI, Directorate General of Forces’ Intelligence, Directoire Général du Renseignement des Forces Armées, NdT] entraînent et protègent les terroristes de l’ARSA.

    Cet entraînement serait administré conjointement avec l’ISI, les services secrets pakistanais [Inter-Services Intelligence, Renseignements Inter-Services, NdT].

    Une enclave wahhabite au Myanmar donnerait aux USA une autre base d’opérations pour des jeux de guerre géopolitiques en Asie et troublerait la politique en expansion d’Une Ceinture, Une Route et de Nouvelles Routes de la Soie chinoise. Un tel état, semblable au Kosovo, servirait les intérêts géostratégiques étasuniens puisqu’il permettrait à Washington de contrôler le Golfe du Bengale et de faire obstacle à la voie terrestre pour l’importation chinoise de pétrole du Moyen-Orient. Les USA pourraient alors bloquer l’approvisionnement pétrolier de la Chine dans le Détroit de Malacca. L’exploitation par la Chine du champ gazier de Shwe, découvert en 2004, est un autre tracas majeur pour Washington.

    Le Myanmar s’est rapproché de la Chine ces dernières années avec la construction de pipe-lines devant pomper du pétrole depuis le port en eaux profondes de Kyaukphyu sur le Golfe du Bengale vers Kunming, dans la province chinoise du Yunnan. Le port en eaux profondes de Kyaukphyu doit avoir une capacité de traitement annuelle de 7,8 millions de tonnes de cargo.

    Le projet de pipe-line pétrolier et gazier Teellong chinois, courant du Golfe du Bengale à la province chinoise du Yunnan, a été construit au prix de 2,46 milliards de dollars. Il appartient conjointement à la China National Petroleum Corporation et à la Myanmar Oil and Gas Enterprise. Il est estimé que les pipe-lines seront à terme en mesure de pomper jusqu’à 12 milliards de tonnes de pétrole par an.

    La Zone Économique Spéciale de Kyaukphyu, qui s’étend sur plus de 1 700 hectares, est un autre projet conjoint sino-birman qui vise à industrialiser la région occidentale sous-développée du pays, en particulier l’État de Rakhine. Tel que souligné dans le récent discours de la Conseillère d’État Aung San Suu Kyi à Naypyidaw, le manque de développement économique est un facteur essentiel attisant la violence ethnique et religieuse dans l’État de Rakhine.

    Naypyidaw et Moscou ont signé un accord de défense important en juin de l’année dernière. Le Ministre de la Défense du Myanmar Myint New a dit que son pays espérait renforcer ses liens militaires avec Moscou dans un avenir proche.

    La coopération avec la Russie est un obstacle aux intérêts US.

    La diplomatie russe a corroboré la version des militaires birmans concernant les événements, suite aux attaques terroristes du 25 août. À la récente réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU pour évoquer le Myanmar, l’Ambassadeur russe à l’ONU Vassily Nebenzia a dit :

    Ces derniers jours, nous avons reçu l’illustration du fait que l’ARSA [Armée Rohingya du Salut d’Arakan, NdT] est responsable du massacre de civils. Ce qui a aussi été trouvé, ce sont des caches d’armes explosives artisanales. Il existe des informations selon lesquelles les extrémistes ont forcé des membres de la communauté hindoue à quitter leurs maisons, et à migrer vers le Bangladesh voisin avec les Musulmans. En outre, il y a des informations selon lesquelles les terroristes ont brûlé des villages entiers, et ces preuves ont été confisquées aux combattants.

    Des photographies ont été confisquées aux terroristes qui devaient selon toute probabilité servir de rapports à la direction de l’ARSA ou à ses sponsors étrangers. Ces informations sont confirmées par la déclaration antérieure de Naypyidaw, qui avait dit que les instigateurs de l’éruption de violence dans l’État de Rakhine avaient pour objectif d’augmenter au maximum l’ampleur du désastre humanitaire, et d’en transférer la responsabilité au gouvernement.

    Le Président US Donald Trump a appelé à une « action rapide et forte » de la part du Conseil de Sécurité de l’ONU. Le Président français Emmanuel Macron a également accusé le gouvernement birman de génocide. La Russie a averti l’Occident de ne pas s’ingérer dans les affaires internes d’autres pays. Étant donnée la position pro-Rohingya assumée par les États-Unis, on peut suspecter une forme de soutien de la CIA en faveur des terroristes. Cependant, la réaction de l’administration Trump si l’État Islamique, d’ores et déjà actif en Arakan (Rakhine) parvient à occuper le territoire n’est pas claire. Les USA « assisteront » peut-être Naypyidaw dans la gestion des terroristes de la CIA, tout en continuant à nourrir l’insurrection en catimini.

    Fake news et « iceberg de désinformation »

    De nombreux exemples de fake news publiées par les organisations rohingya ont été démystifiés. Les exemples les plus notoires ont été des photos des suites du séisme cataclysmique de 2010 en Chine, où des moines bouddhistes avaient aidé à l’inhumation des victimes. Ces scènes tragiques furent « photo-shoppées » par des sites Internet pro-rohingya pour prétendre que des Bouddhistes avaient massacré des Rohingyas. Toutes les instances de fake news sont trop nombreuses pour être recensées ici mais la BBC a, pour une fois, fait du bon boulot pour mettre en lumière les exemples les plus connus.

    Toutefois, bien qu’ayant reconnu que des mensonges grotesques avaient été diffusés, pour étayer la théorie selon laquelle le gouvernement birman commettait un génocide contre la minorité bengalie dans l’État de Rakhine, la BBC continue d’affirmer qu’un tel génocide a vraiment lieu ; mais ils n’ont produit aucune preuve pour appuyer ces allégations.

    Peu de temps après les attaques terroristes du 25 août, le Vice-Premier Ministre turc Mehmet Simsek publia davantage de fake news à propos de massacres de Rohingyas par des Birmans, appelant la communauté internationale à intervenir. Après que le caractère frauduleux des informations ait été démontré par les autorités birmanes, Simsek fut contraint de reconnaître qu’il avait diffusé de la désinformation.

    Peu de temps après les attaques terroristes en août, l’Agence France Presse (AFP) publia une séquence vidéo de villageois birmans bouddhistes fuyant la violence, en affirmant qu’ils étaient rohingya. L’agence de presse fut pus tard contrainte d’avouer qu’elle avait menti.

    Il ne s’agissait pas du seul rapport de gens fuyant la violence et faussement étiquetés comme étant « rohingya ».

    De nombreux villageois hindous ont dit à des reporters qu’eux aussi, on les avait appelés « Rohingyas ».

    Il convient de préciser ici que « Rohingya » est un terme employé par des activistes liés à des agences et ONG basées hors du pays. Ce n’est pas un terme usité par les Musulmans bengalis pour se décrire eux-mêmes. Des Musulmans bengalis ont récemment expliqué à des reporters qu’ils ne se servent jamais du terme.

    De nombreux témoignages oculaires, y compris de personnes dont des membres de la famille ont été massacrés par les groupes terroristes, n’ont pas fait l’objet d’enquêtes par les médias de masse occidentaux.

    Une femme hindoue expliquait à des reporters birmans :

    Là-bas, ils [les terroristes de l’ARSA] sont venus, vêtus de noir, seuls leurs yeux étaient visibles.

    Puis ils nous ont attrapé ; ils avaient des bombes, des haches, des machettes, des couteaux, des balles.

    Ils nous ont maintenu d’un côté de la zone.

    Ils ont massacré les membres de ma famille l’un après l’autre. Puis quelques Musulmans ont ordonné – « tuez-les aussi. »

    Mon époux, mon beau-père, ma belle-mère et l’une de mes belles-sœurs furent massacrés devant mes yeux.

    L’un des fils de ma belle-sœur fut kidnappé par les Musulmans [terroristes de l’ARSA].

    Une fois de plus, cet atroce témoignage fut ignoré par les médias occidentaux en dépit de leurs affirmations d’empathie pour les victimes de la violence. Est-ce parce que les assassins ne s’accordaient pas au scénario de propagande éditoriale ?

    Une autre vidéo postée en ligne raconte l’histoire d’un Bouddhiste de Rakhine et de sa famille qui furent attaqués par une meute de terroristes bengalis. Il dit qu’il avait naguère eu des amis musulmans, mais qu’il n’a plus confiance en la communauté musulmane d’Arakan. Il est facile d’utiliser des termes péjoratifs pour décrire ces gens mais la haine commune croît avec chaque appel des communautés musulmanes à travers le monde pour « mettre fin au génocide des Rohingyas ». La vidéo montre l’horrible réalité du conflit ethnique, où la peur et la haine consument les âmes des hommes.

    Le gouvernement birman a accusé les ONG occidentales de collaboration avec les terroristes. Le Programme Alimentaire Mondial de l’ONU a confirmé que leur nourriture arrive entre les mains des terroristes. Et des photos ont émergé d’ONG rencontrant ces terroristes. Les ONG occidentales se font vraiment du souci pour les civils innocents… La Conseillère d’État birmane Aung San Suu Kyi a défini la propagande occidentale contre son pays comme un « iceberg de désinformation » – peut-être les paroles les plus vraies jamais prononcées par cette Lauréate du Prix Nobel.

    Source : https://ahtribune.com/world/asia-pacific/rohingya-genocide/1972-balkanisation-asia.html

    Traduit par Lawrence Desforges

    https://globalepresse.net

  • #Pakistan: le clan Sharif menacé par la police de caractères #Calibri - Asie-Pacifique - RFI
    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20170713-pakistan-clan-sharif-menace-police-caracteres-calibri

    Alors que le Premier ministre pakistanais est visé par une enquête faisant suite aux #Panama_Papers, la défense de #Nawaz_Sharif a présenté des documents datés de 2006, mais utilisant une #police_de_caractères #Microsoft commercialisée en 2007. Des #faux, d’après les experts, alors que le Premier ministre et sa fille sont déjà embourbés dans un scandale de #corruption.

    http://mashable.france24.com/monde/20170713-police-microsoft-colibri-premier-ministre-pakistan-panam

    http://www.20minutes.fr/high-tech/2104895-20170715-pakistan-police-ecriture-calibri-pourrait-faire-tomber-pr

  • Le coup de #bluff de #Trump avec la Corée du Nord
    http://www.lemonde.fr/chroniques-de-la-presidence-trump/article/2017/04/20/le-coup-de-bluff-de-trump-avec-la-coree-du-nord_5114000_5077160.html

    Le président américain avait annoncé l’envoi d’une « armada » vers la péninsule coréenne ; les navires faisaient route vers l’océan Indien pour des manœuvres prévues avec l’Australie.

    [...]

    Des experts de la région Asie-Pacifique ont critiqué ce faux déploiement du porte-avions américain. « Cela nuit très sérieusement à la crédibilité de la pression que les Américains essaient d’exercer sur la Corée du Nord », a réagi Hugh White, spécialiste australien des questions liées à la défense.

    #Etats-Unis

  • Conférence en podcast : la nouvelle géopolitique du Japon - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2017/03/28/conference-en-podcast-nouvelle-geopolitique-japon

    Comment comprendre la nouvelle politique militaire du Japon de Shinzo Abe ? Quelle est sa vision géostratégique en Asie-Pacifique, notamment face à la Chine ? C’était l’objet de la conférence organisé par Asialyst en partenariat et à l’initiative de l’IHEST (l’Institut des Hautes Études pour la Science et la Technologie) le 6 décembre 2016 au Centre culturel irlandais à Paris. Soit le premier volet d’un cycle entièrement consacré au Japon d’aujourd’hui. Avec des interventions de Mathieu Duchâtel, chercheur à l’ECFR et Marianne Péron-Doise, chercheure à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire. Un podcast en trois parties pour vous donner accès in extenso à cette conférence.

    #japon #géopolitique

  • Une fin de règne sans gloire pour Barak Obama. Un Nobel qui a fait la guerre à la paix. - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/une-fin-de-regne-sans-gloire-pour-barak-obama.un-nobel-qui-a-fait-

    « La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. »

    Baruch Spinoza, philosophe (1632 – 1677)

     

    Ça y est, le président Obama s’en va laissant Donald Trump prendre en charge le pouvoir ! Avant de revenir sur la dernière partie de la présidence, à savoir l’engagement sans retenue de Obama pour l’élection de Hillary Clinton, nous allons à notre façon donner un point de vue parmi tant d’autres de citoyens lambda appartenant à ce continent des ténèbres qu’est l’Afrique et cher à Hegel, mais aussi à cette espérance religieuse diabolisée car instrumentalisée du fait de ses dirigeants complaisants avec l’Empire qui les adoube et d’où ils tirent leurs seules légitimités pour le plus grand malheur de leur peuple.

    Souvenons-nous de l’espoir suscité par la candidature de Obama, sa venue était vue comme une bénédiction du ciel après les années de feu, de sang, de malheur des deux mandatures de George Walker Bush. Le discours de rupture d’Obama, et même sa nomination, nous faisait espérer- grands naïfs que nous sommes- le retour de l’american way of life, celle d’Armstrong marchant sur la Lune, celle des pères fondateurs de la démocratie et de la liberté. Cette Amérique qui a pris le pari d’élire un Afro-Américain consacrant ainsi le rêve de Martin Luther King « I have a dream… ».

    Le capital de confiance et d’espoir des damnés de la Terre était immense, d’autant qu’à tort ou à raison, nous Africains nous nous sentions rétablis dans notre dignité après deux siècles d’esclavage. Ce fut d’autant plus beau que malgré les dénégations d’Obama affirmant qu’il est chrétien, beaucoup d’entre les naïfs que nous sommes pensaient à tort qu’un président qui a dans sa famille des parents musulmans ne peut que développer de l’empathie avec l’Islam.

    Ceci nous fut confirmé par le fameux discours du Caire Salem Alikoum., « Je vous salue »

    Il parle à cette occasion de « nouveau départ » pour qualifier la relation que l’administration qu’il dirige veut développer entre son pays et le monde arabo-musulman. Le président a su choisir trois bonnes citations du Coran, des allusions à l’âge d’or de l’islam et à sa contribution scientifique dont a pu bénéficier l’Occident ; il a réaffirmé très fortement la liberté de conscience en faveur des musulmans aux États-Unis, et plus généralement Obama aura apporté à la sensibilité inquiète du monde musulman, les apaisements que celui-ci attendait depuis longtemps.

    Dans ce qui suit nous allons montrer les faits les plus saillants vus encore une fois du Sud, nous survolerons rapidement l’aspect économique et l’obamacare qui est en passe d’être détricoté avant même la fin du mandat d’Obama et les meurtres racistes qui ont augmenté.

    Bref inventaire de l’héritage d’Obama ayant consensus en Occident

    Obama c’est avant tout le verbe et la verve. Retour sur trois paroles qui ont marqué l’opinion lors des années de présidence de Barack Obama. « Oui nous pouvons » : « « Yes we can. » Le slogan choisi pour la campagne de Barack Obama en 2008 est indissociable de sa présidence. Il a eu deux significations : celui d’une Amérique qui veut en finir avec les années Bush et celui d’une communauté afro-américaine qui voit pour la première fois un président métis s’installer à la Maison-Blanche. « L’audace d’espérer. » « L’espoir face aux difficultés, l’espoir face à l’incertitude, avait-il martelé. L’audace d’espérer est le plus grand don que Dieu nous a donné. » « Je parie que demain, vous rejetterez la peur, et choisirez l’espoir. » « L’Amérique que j’aime. » L’Amérique qui se dessine dans les discours de Barack Obama est celle qui aurait assumé ses divergences politiques et assimilé ses différentes communautés. « Il n’y a pas d’Amérique blanche, ou d’Amérique noire, d’Amérique asiatique ou latino. Mais les États-Unis d’Amérique. » (1).

    Les avis divergent sur l’héritage de la présidence de Barack Obama. La Tribune de Genève dresse un bilan avec quelques témoignages : « Grâce à l’Obamacare, 20 millions d’Américains qui n’avaient pas d’assurance-maladie ont pu s’en offrir une. Barack Obama n’a toutefois jamais réussi à vendre à ses concitoyens cette réforme qui les oblige à contracter une assurance-maladie, et les républicains ont entamé l’abrogation de la loi la semaine dernière. En matière d’environnement, M. Obama a soutenu l’accord de Paris sur le climat en 2015. Il a aussi protégé 141 millions d’hectares de terres et de mers contre leur exploitation à des fins énergétiques, tout en réduisant de moitié l’importation de pétrole des Etats-Unis. » (2)

    Le lynchage d’El Gueddafi

    A la suite des printemps arabes mis en oeuvre par les officines occidentales, les pays occidentaux pensaient rechaper le Monde arabe à moindre frais d’une façon soft. Ainsi, le président Obama a laissé faire Hillary Clinton en l’occurrence dans cette mise à mort voulue par Sarkozy conseillé par Bernard-Henry Lévy et Cameron. Pour Hillary Clinton, l’élimination du « dictateur » El Gueddafi qui eut pour épitaphe – Je suis venu, j’ai vu, il est mort » fut son plus grand succès et devait la qualifier pour la présidence grâce au succès de sa « stratégie de changement de régime ». Ses emails révélés par le FBI sont la preuve de cette attente. Hillary avait adopté avec enthousiasme la politique des néoconservateurs et des interventionnistes libéraux prônant le renversement de gouvernements qui manquaient de respect pour la seule superpuissance, nation exceptionnelle, indispensable et unique leader du monde.

    La mort de Ben Laden : la promesse tenue, gage de la réélection

    Une autre prouesse à l’actif d’Obama, le meurtre en direct de Ben Laden à la télévision américaine et sous les yeux ravis du président des Etats-Unis et des principaux membres de son gouvernement tombés en extase a été un « bon point » pour le deuxième mandat. la traque d’Oussama Ben Laden a été autant une mission des différents présidents de Bill Clinton en passant par George W. Bush « Je veux Ben Laden mort ou vif » jusqu’à Barack Obama.Annonçant la mort de l’ennemi numéro un des Etats-Unis, il déclare : « Peu de temps après ma prise de fonction, j’ai demandé au directeur de la CIA de faire de la mort ou de l’appréhension de Ben Laden notre première priorité dans la lutte contre Al Qaïda. » Obama clamera qu’il est celui qui a éliminé la menace. Ben Laden sera jeté à la mer.

    Politique étrangère : Syrie, Libye

    « Le récent déplacement du président américain à La Havane lit-on sur cette contribution de Ouest France a bien sûr couronné de succès l’ouverture des États-Unis vers Cuba. Obama peut également s’attribuer une partie du mérite quant à l’accord nucléaire avec l’Iran. Pourtant, le bilan d’Obama en matière de politique étrangère est loin de faire l’unanimité. En atteste le débat suscité par le très long entretien accordé par le président à la revue The Atlantic dans son édition de mars. Concernant la Syrie, le fait marquant reste la décision de la Maison-Blanche de ne pas intervenir militairement en août 2013. Obama revendique cette décision, au prétexte que « les États-Unis ne peuvent pas tout ». Revenant en détail sur l’intervention en Libye en 2011, Obama déclare « qu’il faisait peut-être trop confiance aux Européens « pour faire le suivi de cette intervention ». Et de mentionner la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012. Bref, un fiasco qui fait aujourd’hui de la Libye l’un des terreaux du djihadisme salafiste. Barack Obama accuse les Européens et les pays arabes d’être des free-riders (profiteurs), relayant hélas le discours de certains candidats républicains, comme Donald Trump qui appelle au désengagement de l’Amérique face aux « coûts énormes » de l’Alliance transatlantique. Très critique vis-à-vis de l’Arabie saoudite, Obama demande à celle-ci de « partager le Moyen-Orient » avec son ennemi iranien. (..) Barack Obama témoigne d’un grand intérêt pour l’Asie-Pacifique depuis l’invention du terme « pivot asiatique » au début de sa présidence. Selon lui, c’est dans cette région que se trouvent les intérêts des États-Unis, et c’est là que se trouve le concurrent – ou partenaire ? – principal : la Chine. » (3)

    Trois bombes par heure dans le monde en 2016

    Pour un président de paix, il y eut plus de guerres plus d’armes vendues. Un rapport du Council on Foreign Relations (CFR) a montré que Washington a bombardé la Syrie, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen ainsi que la Somalie en 2016. Pas moins de 26 171 bombes ont été larguées. 72 par jour. Trois par heure. Les frappes militaires américaines ont été nombreuses en 2016. Très nombreuses. Le toujours président des Etats-Unis avait fait du désengagement militaire de son pays une promesse de campagne, pourtant, le think tank basé à New York nous apprend que Washington a bombardé au moins sept nations en 2016 : la Syrie, l’Irak, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen et la Somalie. Sans surprise, la très grande majorité des bombardements américains ont concerné la Syrie et l’Irak. 24 287 bombes y ont été larguées selon les comptes du CFR. (…) En 2008, alors qu’il menait campagne il avait assuré que lorsqu’il deviendrait commandant en chef des forces armées, il « fixerait un nouvel objectif dès le premier jour » : la fin de la guerre en Irak. « Je mettrai un terme à cette guerre en Irak de manière responsable et terminerai la lutte contre al-Qaïda et les Taliban en Afghanistan. » (4)

    Les Etats Unis champion des ventes d’arme

    S’agissant du carburant des guerres, la fabrication et la vente des armes, tout va bien Selon l’organisme suédois Sipri, le marché des armes est florissant. En 2014, les dépenses militaires mondiales se sont élevées à 1 776 milliards de dollars, ce qui représente 2,3% du produit intérieur brut mondial et environ 245 dollars par habitant En 2015, les 100 principales entreprises productrices d’armement dans le monde ont affiché globalement un chiffre d’affaires de 356,7 milliards USD réalisés dans les contrats d’armement (sur un chiffre d’affaires total de 1 118,1 milliards USD), Les Etats Unis , interviennent en moyenne pour 30 % des ventes. (5)

    Là encore, il y eut un désenchantement des partisans de la paix. Pratiquement tous les pays européens, mais aussi la Russie, la Chine et Israël ont alimenté les guerres certaines fois en vendant des armes aux deux belligérants ! A croire le niveau des vies des occidentaux dépend du nombre d’armes vendues en clair du nombre de morts , de blessés et de désolation de pays vulnérables et misérables qui, certaines fois n’ont pas d’argent pour nourrir leurs peuples, mais trouvent toujours moyen de s’endetter pour se battre contre d’autres miséreux ou pour tenir en respect leurs peuples dans des gouvernances interminables où le mot alternance n’a aucun sens. Dans ces pays, il n’y a que le darwinisme providentiel ou l’émeute fomentées bien souvent par les pays occidentaux pour leurs propres intérêts pour arriver à l’alternance généralement aussi catastrophique… Dans ces pays le lobby de l’armement dirige d’une façon invisible le pays . Aux Etats Unis un seul président, Eisenhower, eut le mérite d’avertir le peuple américain contre le danger de la mainmise sur le pouvoir du complexe militaro-industriel.

    Dans ce contexte pour juger du niveau des armes vendues , Nadia Prupis parlant de ce marché de la mort écrit :

    « Les États-Unis ont vendu plus d’armes que n’importe quel autre pays en 2015, malgré une baisse du commerce mondial des armes, selon un nouveau rapport du Congrès. Avec 40 milliards de dollars, les États-Unis ont signé plus de la moitié de tous les accords d’armement l’an dernier et plus du double du pays en deuxième place, la France, à 15 milliards de dollars. Les ventes d’armes américaines comprenaient des bombes, des missiles, des chars blindés, des hélicoptères d’attaque Apache, des chasseurs F-15 et autres articles (…) » (5).

    On l’aura compris les dirigeants arabes sont aux premiers loges pour acheter les armes. Nadia Prupis écrit :

    « Les principaux acheteurs, quant à eux, étaient le Qatar, l’Égypte, et l’Arabie saoudite, Beaucoup de ces armes ont été utilisées pour aider la coalition menée par l’Arabie saoudite et soutenue par les États-Unis à combattre les rebelles au Yémen, entraînant des pertes civiles élevées. Le Guardian note que les résultats concordent avec une autre étude récente, qui concluait que l’administration Obama avait approuvé pour plus de 278 milliards de dollars de vente d’armes en huit ans, soit plus du double de l’administration Bush, 128,6 milliards de dollars. » (6)

    La journaliste bien connue, Diana Johnstone décrit la paranoïa qui sévit à la fois dans le parti démocrate, mais aussi au sein de l’Administration actuelle qui accélère les mesures de rétorsion contre la Russie pour les rendre irréversibles, tels que l’expulsion de 35 diplomates fin décembre et l’accélération du déploiement des troupes américaines en Pologne à la frontière avec la Russie.

    « L’impertinence de Vladimir Poutine, écrit-elle, ouvertement en faveur d’un « monde multipolaire », l’a hissé à la première place dans la liste des méchants. Il est promu « dictateur » et « menace existentielle » aux yeux de la nation exceptionnelle, cible numéro un du changement de régime. Hillary Clinton et ses partisans politiques et médiatiques s’accordent pour attribuer sa défaite à un complot mené par Vladimir Poutine visant à changer le régime aux Etats-Unis. Jamais à Washington n’a-t-on vu un parti au pouvoir si incapable d’accepter l’alternance, si vindicatif, si avide de trouver des boucs émissaires, si prêt à violer toutes les bienséances démocratiques et diplomatiques, si prêt à pratiquer la politique de la terre brûlée, même aux dépens de ces « valeurs » dont il se proclame le défenseur indispensable, à commencer par la liberté d’expression ? » (7)

    La folie de fin de règne à Washington : la phobie de Poutine

    S’agissant de la comédie visant à impliquer Poutine dans l’ingérence dans les élections, les Etats-Unis qui ont déclenché 200 guerres en 240 ans d’existence n’ont jamais cessé d’interférer quand leurs intérêts étaient en jeu. : « Tout Washington est scandalisé, tandis que les membres du Congrès rivalisent entre eux pour diaboliser la Russie à cause de sa supposée ingérence dans la récente élection présidentielle américaine. « Toute intervention étrangère dans nos élections est absolument inacceptable », a déclaré Paul Ryan, le président de la Chambre des représentants. Cet éclat de vertueuse indignation serait plus facile à gober si les Etats-Unis n’avaient pas eux-mêmes pris l’habitude chronique d’intervenir dans les élections à l’étranger. Sur une période d’un peu plus d’un siècle, les leaders américains ont utilisé toute une variété d’outils pour influencer les électeurs dans des pays étrangers. Nous avons choisi des candidats, les avons conseillés, financé leurs partis, conçu leurs campagnes, corrompu les médias pour les soutenir et menacé ou calomnié leurs rivaux ».(8)

    Une appréciation rendant compte de ce désamour graduel nous est donné par une diplomate russe : « La politique étrangère de l’administration Barack Obama au cours des huit années de la présidence d’Obama « suscite l’aversion du monde entier », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zaéskharova. « Je pense que cet homme [Obama] et son équipe – naturellement, parlant de l’homme, nous entendons l’équipe qui s’est révélée mauvaise pour tous sur la scène mondiale », Selon la diplomate russe, du point de vue moral, on peut blâmer l’équipe d’Obama d’avoir commis un « crime » car il a démontré que « le plus fort a des droits illimités à faire le mal ». (9)

    En définitive rien de nouveau sous le soleil ! Tous les président américains à partir de la chute du mur de Berlin furent frappés d’hubris , une sorte de messianisme de la certitude de la « Destinée Manifeste » qui leur donne mission de régenter le monde. Cela a commencer avec Georges Bush père qui parlait déjà après avoir laminé l’armée irakienne en 1991, du nouvel ordre mondial vertueux étant la seule hyper-puissance selon le bon mot de Hubert Védrine et ayant sonné d’après Francis Fukuyama, l’idéologue du Pentagone, la fin de l’histoire et annoncé un âge d’or qui allait durer mille ans.

    On sait comment cette histoire est en train de se dérouler , car nous eûmes après Bill Clinton qui s’illustra par le dépeçage des balkans avec la complicité de l’Europe et notamment de l’Allemagne Ce sera aussi la presque décennie du pétrole contre nourriture, une histoire abjecte dont l’épilogue fut la mort de 500.000 enfants prix à payer – pas cher- selon Madeleine Albright pour faire partir Saddam Hussein qui n’est parti que plus tard. Il a fallu l’avènement de Georges Walker Bush pour que la sentence s sentence « to be hanged by the neck until you are dead » se réalise un matin de janvier de l’aid el adha en guise de sacrifice,’ il y a dix ans sous la gouvernance d’un certain Paul Bremer gouverneur d’un Irak en miettes Ces présidents venaient avec leurs certitudes gravées dans l’arbre ,bouleverser des équilibres sociologiques culturels et cultuels plusieurs fois millénaires en y semant le chaos constructeur selon Condolezza Rice

    La présidence Obama ne fut pas différente sauf que nous avons cru en ses promesses de désengagement de l’Irak, de l’Afghanistan. Nous seulement ne se fit pas, mais sous l’ère Obama fut inaugurée la terrible guerre des drones reapers et autres ; Pour ne pas risquer la mort des GI’S rien de plus simple : Une salle climatisée du fin fond du Texas, un contrôle par satellite et une décision de mort par drone interposé. Il suffit alors au soldat de jouer au joystick pendant qu’à des milliers de kms de là c’est la mort, le deuil la désolation des vies brisées des pays en miettes. Non content de tout cela après l’épisode Bin Laden, deux conflits marquent l’ère Obama, la Syrie vidée de sa sève ,plusieurs milliers de morts et de blessés, la destruction honteuse de la Lybie avec deux vassaux le tandem Sarkozy – Hollande et David Cameron dont les prouesses envers les faibles aboutirent au lynchage de Kadhafi. Enfin la tolérance envers l’Arabie Saoudite pour causes de contrats d’armements et de pétrole s’avère être une complicité dans la mort silencieuse du peuple yéménite

    L’Occident s’est empressé de décerner le prix Nobel de la paix à Barack Obama pour la promesse d’une paix qui n’est jamais arrivée. Peut-être que le Comité Nobel ne sera plus aussi chaud pour l’octroi de ce prix ? De plus s’agissant justement de la paix du monde, les années Bush ont traumatisé le monde, mais on ne s’attendait à rien de bon. Avec Obama nous avons cru à ses promesses qui comme dit Jacques Chirac n’engagent que les naïfs que nous sommes. A la place nous découvrons en fait « l’american way of war »… de l’empire qui tarde à comprendre que tout le monde aura à gagner avec un monde multipolaire. Peut être là encore un vœu pieux avec le nouveau président Trump avec son obsession protectionniste.

    Professeur Chems Eddine Chitour

    Ecole Polytechnique Alger

     

    1.http://www.la-croix.com/Monde/Ameriques/Trois-grandes-paroles-Barack-Obama-2017-01-15-1200817339

    2. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/16/bilan-d-obama-le-paradoxe-americain_5063393_3222.html#ShE0hJ4U2o3afToz.99

    3.http://www.ouest-france.fr/debats/point-de-vue/politique-etrangere-le-bilan-discute-dobama-4149159

    4.http://reseauinternational.net/les-etats-unis-ont-largue-lequivalent-de-trois-bombes-par-heure-dans-le-monde-en-2016/#EYWYhUfTrZXxOtOX.995.

    5.http://www.grip.org/fr/node/1942

    6.Nadia Prupis http://lesakerfrancophone.fr/alors-que-le-commerce-mondial-declinait-la-vente-darmes-etasunien

    7.https://francais.rt.com/opinions/31994-folie-fin-regne-washington

    8.http://www.mondialisation.ca/usa-nous-intervenons-dans-les-elections-dautres-pays-depuis-plus-dun-siecle/5568909

    9. ttp ://lesakerfrancophone.fr/le-monde-entier-est-degoute-par-la-politique-etrangere-de-ladministration-obama

     

     Article de référence :

    http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/258595-un-nobel-qui-a-fait-la-guerre-a-la-paix.html

    La source originale de cet article est Mondialisation.ca
    Copyright © Chems Eddine Chitour, Mondialisation.ca, 2017

  • La #Thaïlande vote une loi de #contrôle des échanges sur #internet - Asie-Pacifique - RFI
    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20161221-thailande-loi-internet-controle-lese-majeste-repression

    En Thaïlande, une loi répressive de contrôle de l’internet a été adoptée par l’Assemblée législative vendredi 16 décembre. Plus de 360 000 Thaïlandais avaient signé une pétition pour s’opposer à cette loi, mais la démarche a été ignorée par l’Assemblée nommée par la junte au pouvoir depuis mai 2014. Cette loi accorde des pouvoirs considérables aux autorités pour punir les internautes qu’elles estiment enfreindre l’ordre public, y compris par des peines de prison.

  • Afghanistan : un restaurant pour aider les femmes victimes de violences - Asie-Pacifique - RFI
    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20161125-afghanistan-restaurant-aider-femmes-victimes-violences-awsdc

    Ce vendredi 25 novembre est dédié à la lutte contre les violences faites aux femmes. En Afghanistan, 4 000 cas de violences conjugales ont été enregistrés ces neuf derniers mois. Un chiffre largement en-deçà de la réalité puisqu’il ne tient compte que des cas qui ont fait l’objet de plainte ou de signalement. L’Etat a lancé jeudi une campagne contre la violence envers les femmes. Certaines organisations luttent depuis des décennies pour leur protection. C’est le cas de l’Afghan Women Skills Development Center. L’une de ses militantes Mary Akrami a ouvert à Kaboul il y a trois mois un restaurant tenu par des femmes victimes de violences.

    –—

    Violences faites aux femmes : en Ouganda, la lutte passe par internet - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20161125-violences-faites-femmes-ouganda-lutte-passe-internet-niger-mariage-prec

    Ce 25 novembre marque la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Viols, mariages précoces, violences domestiques… En Ouganda, les violences faites aux femmes sont encore nombreuses. Des organisations travaillent pour lutter contre ce phénomène, mais le chemin est encore long. Le Parlement a récemment retoqué un projet de loi visant à pénaliser le viol conjugal. 40% des jeunes femmes ougandaises ont été mariées avant l’âge de 18 ans. Sur la question des inégalités de genre, le pays est classé 115e sur 152 pays (UNDP). D’autre part, l’espace pour parler de ces violences reste limité, c’est pourquoi le militantisme se développe sur les réseaux sociaux et sous forme de blogs.

    #féminicide #droits_des_femmes #viol #culture_du_viol #violences_faites_aux_femmes

  • Grèce : manifestations lors de la dernière visite du président Obama à l’étranger - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/grece-manifestations-lors-de-la-derniere-visite-du-president-obama

    Des milliers de personnes sont descendues dans les rues d’Athènes pour protester contre Barack Obama lors de son arrivée pour sa dernière visite à l’étranger comme président des États-Unis, celle-ci visait à assurer aux classes dirigeantes européennes que l’élection de Donald Trump ne porterait pas atteinte à leurs relations avec Washington.
    Obama va terminer sa visite de deux jours aujourd’hui, juste avant le 43eanniversaire du soulèvement étudiant de 1973 à Athènes contre la dictature militaire en Grèce. Ce soulèvement fut brutalement réprimé par la junte des colonels soutenue par les États-Unis, qui s’est effondrée l’année suivante.
    Avec les centaines d’agents des services secrets américains mobilisés pour protéger Obama, le gouvernement de Syriza (coalition de la gauche radicale) a déployé une force massive de 5000 policiers antiémeute pour assaillir les manifestants et boucler une grande partie du centre d’Athènes ainsi que des zones autour de l’hôtel où Obama est installé. Les affrontements se sont propagés dans le centre-ville d’Athènes, avec la police antiémeute tirant des gaz lacrymogènes alors que les manifestants essayaient de pénétrer dans la zone que Syriza avait déclarée interdite d’accès.
    Des manifestations ont également eu lieu dans d’autres villes à travers le pays, avec un drapeau américain brûlé par des manifestants à Thessalonique, la deuxième ville de la Grèce.
    Parmi les dizaines de milliers de réfugiés fuyant les guerres menées par les États-Unis au Moyen-Orient et en Afrique et forcés de rester dans des centres en Grèce, certains d’entre eux ont également publiquement critiqué Obama. « Nous voulons que Obama vienne nous voir ici, voir nos conditions de vie », a déclaré Hatzi Naser, un réfugié afghan qui a fui l’occupation de son pays par l’OTAN. « C’est lui la raison pour laquelle nous sommes ici, à cause de la guerre de son armée. Nous voulons qu’il vienne voir la saleté dans laquelle nous vivons ».
    La Maison Blanche a tenté de présenter la visite du président sortant comme l’apogée d’une carrière consacrée à la démocratie. Les responsables américains ont déclaré au quotidien de droite Kathimerini qu’il devait prononcer un discours sur la mondialisation et la démocratie à Athènes aujourd’hui qui serait son « discours testament », avant de se rendre en Allemagne, puis à un sommet Asie-Pacifique au Pérou. Obama a apparemment cité Périclès, l’orateur et homme d’État de l’Antiquité grecque, dans ses discussions avec les responsables grecs.
    La réalité est que la démocratie, que ce soit aux États-Unis ou en Grèce, est sur le point de s’effondrer, minée par une crise capitaliste mondiale et les politiques impopulaires de guerre et d’austérité poursuivies tant par le Parti démocrate aux États-Unis que Syriza et les partis similaires à travers l’Europe.
    Obama a quitté les États-Unis au moment où des manifestations contre l’élection de Trump, et la nomination par ce dernier de Stephen Bannon, un partisan fasciste de la suprématie blanche comme son principal conseiller politique, avaient lieu. Obama a refusé de critiquer la décision, en disant au contraire que : « Il ne serait pas approprié pour moi de commenter chaque nomination que le président élu va entreprendre si je veux être cohérent avec l’idée que nous allons essayer de faciliter une transition en douceur ».
    Quant à Syriza, elle a été discréditée par sa répudiation des multiples votes du peuple grec pour mettre fin à l’austérité de l’Union européenne (UE), auxquels elle a répondu en imposant des réductions des retraites, des privatisations et d’autres mesures d’austérité aux ouvriers grecs appauvris.
    Les points soulevés par Obama étaient remarquables, en fait, pour le mépris qu’ils ont exprimé à l’égard des sentiments populaires du peuple grec et américain. Tout en offrant des assurances vaines à la bourgeoisie européenne que Trump n’abandonnerait pas l’alliance militaire de l’OTAN, même si Trump l’a dénoncée pendant la campagne électorale, Obama a ensuite félicité Syriza pour avoir aidé les guerres américaines impopulaires et dépensé massivement sur l’armée grecque, même si cela a laissé le peuple grec exsangue.
    Avant de quitter Washington, Obama a accordé un entretien à Kathimerini,dénonçant le président syrien Bachar al-Assad et saluant le rôle de SYRIZA dans la mise à disposition de bases militaires pour les guerres de Washington au Moyen-Orient, telles que la base navale de la baie de Souda. Il a déclaré : « Les Américains continuent à accorder une importance énorme à notre alliance avec la Grèce. Malgré des difficultés économiques extraordinaires, la Grèce est l’un des cinq alliés de l’OTAN qui consacrent 2 pour cent du PIB à la défense. Nous remercions nos alliés grecs pour notre coopération étroite à Souda Bay ».
    Il a également approuvé le programme d’austérité de Syriza, en s’engageant à « réaffirmer le soutien des États-Unis aux réformes qui améliorent le climat des affaires ».
    Obama a assuré aux responsables européens qu’ils pouvaient tout simplement rejeter la rhétorique de campagne de Trump qui dénonçait l’OTAN et promettait de retirer les troupes américaines d’Europe comme étant sans importance. Obama a déclaré que dans leurs discussions bilatérales, Trump « manifestait un grand intérêt pour le maintien de nos relations stratégiques fondamentales, et ainsi un des messages que je serai en mesure de communiquer est son engagement envers l’OTAN et l’alliance transatlantique ».
    A Athènes hier, Obama a de nouveau déclaré au président grec Prokopis Pavlopoulos que l’OTAN est d’une « extrême importance » pour les présidents démocrate et républicain, promettant que la politique américaine connaîtrait une « continuité significative alors même que nous sommes dans une période de transition au gouvernement ».
    Lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Alexis Tsipras, Obama a félicité la Grèce sous Syriza pour avoir maintenu les dépenses militaires très élevées de la Grèce en dépit des « temps difficiles ».
    Selon les médias russes, Obama se prépare à exiger que la Grèce ferme ses ports à tous les navires de guerre russes, dans un contexte de tensions militaires croissantes entre les États-Unis et la Russie dans la guerre en Syrie.
    Tsipras, pour sa part, a clairement indiqué que Syriza essaierait de travailler avec Trump, prédisant platement que, malgré les « manières agressives » de Trump, le nouveau président américain agirait différemment une fois entré en fonctions. Malgré les craintes en Grèce sur ce qu’une présidence Trump pourrait impliquer, Tsipras a dit que : « Nous devrions construire des ponts, pas des murs ».
    Les assurances d’Obama et de Tsipras selon lesquelles les relations américano-européennes ne connaîtront pas un effondrement catastrophique sont, pour être franc, des promesses aussi dénuées de valeur que l’engagement de Tsipras à mettre fin à l’austérité en Grèce. En fait, ce que seront les politiques de Trump n’est pas de tout clair, ni ce qu’il espérait obtenir précisément des puissances européennes en menaçant de quitter l’OTAN.
    Ce qui est clair, cependant, c’est que Tsipras a l’intention de continuer à fournir aide et assistance au Pentagone, alors même qu’un gouvernement d’extrême-droite impopulaire prend le pouvoir à Washington.
    (article paru en anglais le 16 novembre 2016)
    Par Alex Lantier                                                                                                                               http://www.wsws.org/fr

  • L’Afrique, continent de la téléphonie mobile, ou comment l’économie numérique tisse sa toile en 2G
    https://theconversation.com/lafrique-continent-de-la-telephonie-mobile-ou-comment-leconomie-num

    Le marché africain de la téléphonie mobile est le second au monde après celui de l’Asie-Pacifique et son potentiel de croissance reste fort. Les chiffres diffusés fin juillet 2016 en Tanzanie par le groupement mondial GSMAsont spectaculaires. Ils sont collectés tous les cinq ans au travers des 800 opérateurs membres du réseau. Cet article a pour objet de mettre en perspectives ces données et de recontextualiser ces statistiques. Il est donc partiellement basé sur les données des rapports GSMA dont « The Mobile Economy Africa 2016 » et sur des travaux de recherches effectués récemment au sein de la sous-région sahélienne

  • Avec le « Zumwalt », les Etats-Unis rejouent « Star Trek » en mer
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/10/14/avec-le-zumwalt-la-navy-americaine-rejoue-star-trek-en-mer_5014034_3222.html

    Etrange coïncidence, son commandant se nomme James Kirk, comme celui du navire spatial Enterprise dans la série de science-fiction Star Trek. Bien réel, ce bateau de guerre est présenté comme le destroyer américain du futur, électronique, furtif, puissant comme aucun autre avant lui avec ses 14 000 tonnes, et capable, demain, de tirer des armes laser. Le tout premier DDG 1000, baptisé Zumwalt, en mémoire d’un célèbre amiral, est mis en service officiellement par la marine américaine samedi 15 octobre, lors d’une cérémonie à Baltimore.
    […]
    Mais le Zumwalt, pour l’heure, est aussi un échec. La marine avait prévu d’en acquérir trente-deux. Elle s’arrêtera à… trois. A plus de 6 milliards de dollars l’unité (5,5 milliards d’euros), sans compter les frais de développement, le programme dépassera les 20 milliards. En 2009, le ministère de la défense a arrêté les frais en décidant de privilégier les destroyers de classe Arleigh Burke, un peu plus légers, un peu moins furtifs, mais tout aussi performants et pour moins cher.
    Pour toutes les armées modernes, la course à la technologie est un piège. « Pour payer de tels navires, la marine renonce à l’autre condition de la supériorité, le nombre et la présence, rappelle Thibault Lamidel. Aujourd’hui, l’US Navy compte 320 à 340 bateaux, et il lui en faudrait au moins 400 pour être une marine globale présente partout dans le monde comme le souhaitait Reagan. »

    Pour ce spécialiste, le Zumwalt « reste un exercice technologique ». Incapable de renverser un rapport de force dans la région Asie-Pacifique. Mais suffisamment impressionnant pour « faire de la diplomatie navale de prestige » en direction de la Chine.

    Pour le dernier point, on peut rester très dubitatif : pour tout ce qui concerne leur marine, les Chinois font preuve d’un pragmatisme certain. Et plutôt qu’une fuite en avant technologique, ils ne rechignent pas à acheter des navires d’occasion (le Varyag, pour ne pas le nommer) censément pour en faire un casino flottant (au moment de l’achat à l’Ukraine…) puis le réhabiliter totalement et se doter d’un premier groupe aéronaval autour du Lianoning. Pas vraiment la même démarche.