region:benelux

  • Application du règlement Dublin en #France en #2018

    Plus de 45 000 saisines

    Selon les statistiques d’Eurostat, 45 358 saisines d’un autre Etat ont été effectuées par la France en 2018 contre 41 620 en 2017, 25 963 en 2016 et 11 657 en 2015.

    Les procédures de reprises en charge représentent 74% des saisines soit quatre points supplémentaires par rapport à 2017. La majorité d’entre elles visent des demandeurs qui ont une demande en cours dans un autre État-membre. L’Italie est de loin le premier pays saisi avec15 428 saisines avec un changement notable puisque 71% sont des reprises en charge. L’Allemagne est le deuxième pays saisi avec 8694 saisines (8688s en 2017) dont 93% sont des reprises en charge. A noter que près de 21% des saisines vers ce pays sont faites sur le fondement d’une demande d’asile rejetée. Ce chiffre est en légère hausse mais il bat en brèche le discours du ministre de l’intérieur qui indique que la majorité des personnes Dublinées en provenance d’Allemagne sont déboutées. Troisième pays l’Espagne avec 5 309 saisines dont 81% de prise en charge en raison d’un visa, d’une entrée irrégulière (à Ceuta et à Mellila) ou d’un séjour régulier. La Suède et l’Autriche suivent avec un nombre très inférieur (1 807 et 1 805 saisines).

    29 000 accords des Etats-membres

    29 259 réponses favorables ont été obtenues (29 713 en 2017) soit 65% d’accords. Pour certains pays, le taux de refus est anormalement élevé comme pour la Hongrie (90%) ou la Bulgarie (76%).

    3 500 #transferts

    3 533 transferts ont été effectués en 2018 (2 633 en 2017 contre 1 293 transferts en 2016 et 525 en 2015). Cela représente 12% des accords et 8% des saisines,

    L’Italie est de nouveau le premier pays concerné avec 1 6 47 transferts (soit 13% des accords (implicites pour la plupart et 11% des saisines), suivie de l’Allemagne (783 contre 869 en 2017, 9% des accords) puis vient l’Espagne avec 262 transferts (8% des accords). La grande majorité des transferts s’effectue dans un délai de six mois.

    L’expiration du délai de transfert est la principale raison qui conduit la France à se déclarer responsable avec 6 744 décisions (ce qui ne correspond aux statistiques du ministère (23 650). L’application de la clause discrétionnaire ou celle des défaillances d’un Etat représente 2 000 demandes.

    A l’inverse, des personnes sont transférées vers la France (on parle de transfert entrants) . En 2018, il était au nombre de 1 837 contre 1 636 en 2017 principalement en provenance d’Allemagne, du Benelux, de Suisse, d’Autriche et de Suède.

    Au niveau européen, environ 22 000 personnes ont été transférées vers un autre Etat-membre soit 13% des saisines. A noter qu’après l’Allemagne, c’est la Grèce qui est le pays qui transfère le plus (principalement en Allemagne)

    https://www.lacimade.org/application-du-reglement-dublin-en-france-en-2018
    #Dublin #règlement_dublin #asile #migrations #réfugiés #chiffres #statistiques #renvois #renvois_dublin

  • Cambridge Analytica possède les données de 61.000 Belges
    http://www.lalibre.be/actu/international/cambridge-analytica-possede-les-donnees-de-61-000-belges-5ac51fdecd709bfa6b2

    Près de 61.000 Belges pourraient faire partie des 87 millions d’utilisateurs du réseau social Facebook dont les données ont été exploitées à leur insu par la firme Cambridge Analytica, a indiqué la porte-parole de Facebook pour le Benelux, Tineke Meijerman, à Belga mercredi soir. Les données personnelles de 60.957 Belges auraient, probablement insiste la porte-parole, été récupérées via l’installation de l’application concernée par seulement huit personnes. Le réseau social Facebook a revu mercredi à la (...)

    #CambridgeAnalytica #Facebook #algorithme #thisisyourdigitallife #données #BigData

  • Leïla Shahid : Pour les Palestiniens, la phase diplomatique est aujourd’hui terminée - Propos recueillis par Caroline HAYEK et Anthony SAMRANI - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1089834/leila-shahid-pour-les-palestiniens-la-phase-diplomatique-est-aujourdh

    Entretien

    À l’occasion de l’excellent colloque « 100 ans après la déclaration Balfour et 70 ans après le plan de partition », organisé par l’Institut des études palestiniennes et l’Institut Issam Farès de l’AUB, mercredi et jeudi derniers, « L’Orient-Le Jour » a rencontré Leïla Shahid, ancienne ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg. Membre du comité exécutif et du conseil d’administration de l’Institut des études palestiniennes, l’ancienne diplomate réagit à la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et dresse le bilan de la stratégie adoptée par l’Autorité palestinienne depuis le début des années 1990.
    Propos recueillis par Caroline HAYEK et Anthony SAMRANI | OLJ
    16/12/2017

    • Leïla Shahid : Pour les Palestiniens, la phase diplomatique est aujourd’hui terminée
      Propos recueillis par Caroline HAYEK et Anthony SAMRANI, L’Orient Le Jour, le 16 décembre 2017
      https://www.lorientlejour.com/article/1089834/leila-shahid-pour-les-palestiniens-la-phase-diplomatique-est-aujourdh

      Entretien

      À l’occasion de l’excellent colloque « 100 ans après la déclaration Balfour et 70 ans après le plan de partition », organisé par l’Institut des études palestiniennes et l’Institut Issam Farès de l’AUB, mercredi et jeudi derniers, « L’Orient-Le Jour » a rencontré Leïla Shahid, ancienne ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg. Membre du comité exécutif et du conseil d’administration de l’Institut des études palestiniennes, l’ancienne diplomate réagit à la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et dresse le bilan de la stratégie adoptée par l’Autorité palestinienne depuis le début des années 1990.

      La décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël est-elle la preuve ultime de l’échec de la stratégie de non-violence adoptée par l’OLP au début des années 1990 ?

      Elle est avant tout une décision dictée par sa politique intérieure et n’a absolument rien à faire avec la diplomatie internationale. C’est pour cela qu’elle a été refusée par tous les États du monde. Le choix du moment est dicté, lui, par l’état du monde arabe qui n’a jamais été aussi divisé et qui mène une guerre soi-disant de religion (sunnite/chiite) aux dépens de la Palestine et des démocraties arabes, pour des ambitions géostratégiques régionales. Mais vous avez raison, cela ne doit pas nous empêcher d’avoir le courage et la lucidité de faire le bilan de nos échecs mais aussi de nos victoires.

      Je pense, en effet, que nous nous sommes trompés. Mais il faut replacer cet échec dans l’histoire. Nous sommes arrivés à la fin d’une étape pour le mouvement national palestinien, marquée par plusieurs phases. La première est celle de la lutte armée, menée essentiellement par les Palestiniens en exil, qui a pris fin en 1974 lorsque le mouvement de libération a enfin obtenu une reconnaissance internationale. Il y a eu ensuite une deuxième phase qui a démarré lors de la reconnaissance de l’OLP, lors du discours ovationné de Yasser Arafat aux Nations unies. C’était la première fois que les Palestiniens avaient une patrie symbolique qui réunissait ce que Mahmoud Darwich a appelé « l’éclatement du corps palestinien » en 1948. Oslo a été très important pour Yasser Arafat, parce que c’était le retour d’une patrie vers un sol national. En 1987, lors de la première intifada, toute la population s’est opposée à l’occupation. La phase de la négociation, la troisième donc, commence après tout cela, à partir de 1990 et après la fin de la guerre froide.

      Je rappelle tout cela car je pense que c’est très important de comprendre la politique actuelle dans un contexte historique à long terme. La phase diplomatique est aujourd’hui terminée et c’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai décidé de prendre ma retraite. Ce n’est pas Trump qui a changé la politique américaine, mais c’est lui qui, par sa stupidité et son ignorance totale au niveau politique et diplomatique, entérine ce que ses prédécesseurs avaient dit à demi-mot.

      Quelle est donc l’alternative à la voie diplomatique ? À partir du moment où l’OLP a décidé de poser les armes, est-ce qu’un retour en arrière est possible ?

      Il va falloir aller vers une autre méthode. Le peuple palestinien a été héroïque. Près de 70 ans plus tard, les Palestiniens sont plus militants qu’avant et ont un genre de conscience tranquille. Ils ont la justesse de la cause, comme disait Jean Genet, de leur côté. Ils ne sont pas racistes, ils ne fondent pas un État sur une religion, mais un État laïc. Ils n’ont rejeté personne à la mer, comme le prétendent les Israéliens, mais au contraire, ils ont accepté de ne prendre que 22 % de la Palestine pour en donner 78 % aux Israéliens.
      Il y a une vitalité, une créativité, un sens de l’invention des méthodes de résistance qu’on a rarement vus dans des exemples d’occupation longue. Je suis éberluée par la créativité sur le plan artistique et culturel.

      Je suis ébahie par le courage des mères palestiniennes qui continuent d’envoyer leurs enfants à l’école alors qu’elles ignorent s’ils vont revenir à la maison. Il ne faut jamais parler de revenir en arrière. La deuxième intifada n’est pas la première et la première n’est pas celle de 1969 dans les camps palestiniens au Liban, dont on ne parle jamais. Les méthodes changent car le peuple est créateur des conditions. Je n’ai absolument pas d’inquiétudes sur le fait qu’ils trouveront quelque chose. Et ce ne sera ni le retour à la lutte armée ni une troisième intifada, mais quelque chose de nouveau qui sera très difficile à gérer pour les Israéliens. Quand vous vivez 50 ans avec l’armée israélienne, vous commencez à la connaître mieux qu’elle-même, et vous commencez à réaliser quel est son talon d’Achille. Vous pouvez lui faire mal, mais il faut choisir les cibles. Israël ne paie pas du tout le prix de son occupation et de sa politique, de tous ses crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

      Cette méthode n’est donc pas encore définie...

      Elle ne peut pas être définie parce que nous sommes au bout d’une phase historique des fondateurs du mouvement national dont le président est le dernier représentant. La deuxième génération a été mise en prison, comme c’est le cas de Marwan Barghouti. On saute à une troisième génération, les trentenaires, cosmopolites, polyglottes, qui ont des papiers palestiniens et ont compris comment fonctionne le monde.

      Petit à petit, il faut qu’ils prennent le pouvoir. Nous avons besoin d’une nouvelle direction politique plus jeune, plus ouverte sur le reste du monde. Oslo, d’une certaine manière, nous a piégés dans une cage, nous a territorialisés. Oslo nous a fait des fausses promesses pour nous mettre dans un ghetto divisé en plusieurs zones, où on n’a pas le même statut. La nouvelle génération dont je vous parle va être éclatée, comme en 1948. Mais contrairement à 1948, où nous n’étions pas au courant des méthodes de lutte, du droit international, de la malice et du pernicieux d’Israël, cette fois-ci, ce ne sera pas le cas.

      Le secrétaire général de l’OLP, Saëb Erekat, a récemment déclaré à « Haaretz » qu’il faut désormais abandonner la solution à deux États et se concentrer sur la lutte pour un seul État avec des droits égaux. Qu’en pensez-vous ?

      Cette solution à deux États était sans issue avant même la déclaration de Trump sur Jérusalem, parce que les colonies ont fait en sorte que les territoires palestiniens ne soient pas contigus. Comment peut-on construire un territoire national avec un tel morcellement ? Il y a même des généraux israéliens qui ont dessiné des projets de tunnels et de ponts pour relier les territoires. On se croirait dans 1984 de Georges Orwell ! Seul un système malade psychologiquement peut accepter de vivre dans un État comme celui-là.

      Vous adhérez donc à la vision d’un seul État avec des droits égaux ?

      La solution à deux États n’est qu’une expression orale, et c’est la réalité géopolitique d’aujourd’hui qui a tué cette solution. Jérusalem est le coup de grâce. Mais elle n’a pas mis fin à notre droit à l’autodétermination, droit inaliénable. Ce qui compte, c’est que nous ayons des droits égaux. Que ce soit dans un système à un État, deux États, d’un condominium ou d’un Benelux moyen-oriental, ce n’est pas important. Mais ce qu’il faut avant tout, c’est une volonté politique de notre part, mais également du côté israélien, et de la communauté internationale, afin de nous aider à y aboutir.

      Étant donné la nature de l’État hébreu, ne pensez-vous pas que la solution à un État est encore plus irréaliste que celle à deux États ?

      Si, bien sûr. C’est pour cela que j’ai toujours été pour deux États et non pas pour un État, tout simplement parce qu’Israël ne veut pas vivre avec les Palestiniens et ne veut être qu’un État juif. Tout ce qui n’est pas juif ne les intéresse pas. Et c’est de pire en pire, car la société penche de plus en plus vers le nationalisme de droite des colons. Mais, dans le principe, je préfère un État laïc pour tous ses citoyens. Même sur le plan géostratégique mondial, entre les colonies et la déclaration sur Jérusalem, il n’y a plus de place pour un État palestinien. L’opinion a changé à 100 % en vingt ans. Tout le monde connaît aujourd’hui le peuple palestinien et personne n’ignore que nous sommes laïcs, même si nous avons des extrémistes comme tout le monde. Il faut que ce changement de l’opinion devienne une force dans notre travail de communication auprès des jeunes Arabes, des jeunes Occidentaux et des jeunes Israéliens.

      La décision de Trump a fait l’unanimité contre elle et la communauté internationale a rappelé son attachement à la solution à deux États. Ce ne sont que des déclarations de principe selon vous ?

      Bien sûr, ce sont des déclarations de principe, parce que ces États ne se sont jamais appliqués à les mettre en œuvre ni même à prendre une seule sanction. Poutine annexe la Crimée et d’un coup, il y a une série de sanctions et des ruptures diplomatiques... Les Israéliens annexent Jérusalem, la capitale de toutes les religions monothéistes, mais aucun d’entre eux n’a pris une seule sanction contre Israël. Parce que ce dernier joue très bien la carte de la culpabilité et du génocide, mais également la carte commerciale. Comme il est le 51e État des États-Unis, il possède une technologie de pointe, une économie formidable, une industrie militaire très importante qu’il vend à tous les pays fascistes du monde et il a une armée très puissante. Donc ils sont très efficaces dans la pression qu’ils font sur l’Europe. J’ai été ambassadrice en Europe pendant 10 ans, et il faut le reconnaître, nous ne sommes pas efficaces parce que nous ne savons pas utiliser les armes économiques, les sanctions. Nous avons uniquement réussi une chose, c’est le BDS (boycott des investissements et des sanctions), comme campagne chez les citoyens, mais aucun pays n’a suivi pour l’instant. Ceux qui ont le mieux suivi le BDS, c’est surprenant, ce sont les juifs libéraux et progressistes américains et britanniques, beaucoup plus que les populations du monde arabe et bien plus que les Palestiniens eux-mêmes.

      Les dirigeants arabes font-ils assez pour la cause palestinienne ?

      Pas du tout. Aujourd’hui, certains complotent même. Lorsque le conflit avec l’Iran (sur la question du nucléaire) a commencé, Tzipi Livni (ministre israélienne des Affaires étrangères) m’avait dit à Bruxelles que ce que me disaient les ambassadeurs arabes n’était pas ce qu’ils lui disaient à elle, donc aux Israéliens. Je suis allée leur poser la question directement et l’un d’entre eux, dont je tairai le nom, m’a avoué que l’Iran était une plus grande menace pour eux que ne l’est Israël. Il est évident que la direction du monde arabe mais également ses citoyens ne se mobilisent pas. L’esprit des printemps arabes est encore sous-jacent, mais il faut quelqu’un pour lui donner un peu d’adrénaline.

      Durant ces dernières semaines, il a beaucoup été question de la réconciliation palestinienne entre le Hamas et le Fateh...

      Oui, et je n’y crois pas beaucoup. Nous sommes idéologiquement très différents. Nous sommes en grande majorité laïcs. Je suis le produit de l’OLP. Arafat avait certes la foi, mais il considérait que c’était une affaire personnelle. Le Hamas vient vraiment d’une tradition des Frères musulmans, qui a un autre projet social, celui d’appliquer la charia, et il pense que ce qui est important, ce n’est pas la nation palestinienne mais la oumma dont les frontières s’étendent jusqu’en Indonésie. Mais, dans le même temps, le Hamas représente un courant en Palestine. Je pense qu’ils n’ont accepté la réconciliation que lorsqu’ils ont senti qu’ils étaient en train de perdre de leur popularité, que l’Égypte leur a fermé la porte, etc. Ils se sont dit qu’il leur fallait donner ce cadeau empoisonné qui est de gérer Gaza à Abbas. La déclaration sur Jérusalem a été le plus beau cadeau qu’ils pouvaient recevoir. Ce cadeau risque de transformer la cause palestinienne en une guerre de religions. C’est ce que souhaiteraient Trump et Netanyahu.

      Quitte à faire oublier que la stratégie de la lutte armée peut aussi être considérée comme un réel échec...

      Non, pas du tout. Chaque phase de notre histoire a eu la stratégie que la réalité imposait. La lutte armée a été le fondateur du mouvement national contemporain, après une longue phase où le monde nous considérait uniquement comme une question humanitaire de réfugiés dans le monde arabe. Elle a aussi permis d’unifier les Palestiniens sous l’égide de l’OLP depuis 1964. Puis il y a eu les phases de la reconnaissance politique et diplomatique arabe et internationale dont on a parlé au début. Aujourd’hui, l’échec des militants des organisations qui continuent la lutte armée est plus dû aux cibles qu’ils cherchent à frapper qu’au principe de la lutte armée, qui est un droit reconnu à tous les peuples qui luttent contre la colonisation. Si ces cibles étaient mieux choisies, ces mouvements auraient contribué à renforcer la stratégie diplomatique de l’OLP au lieu de servir d’alibi pour nos ennemis, où qu’ils soient, comme si notre lutte pouvait être assimilée au terrorisme internationale.

      #Leïla_Shahid #Palestine

  • Imants LIEĢIS , Ambassadeur de Lettonie en France, Interview par Ileri

    [Lettonie - Francija : Informations, actualités, échanges, coopération, amitiés France- Latvija]
    https://www.lettonie-francija.fr/Interview-Imants-LIE%C4%A2IS-Ambassadeur-Lettonie-en-France-1428?v

    DECOUVRIR LES LETTONS & LETTONES
    Interview d’ Imants LIEĢIS , Ambassadeur de Lettonie en France, par ILERI
    « Paroles de Diplomates »

    Imants LIEĢIS, Ambassadeur de Lettonie en France, raconte son engagement dans la diplomatie. Traduction par Lettonie-Francija de l’interview réalisé en anglais début novembre 2017 à l’Ileri, école formant des spécialiste en relations internationales. Les conférences sont ouvertes aux étudiants de l’école et au grand public.

    https://youtu.be/8i0DWmRZlpE

    Imants LIEĢIS, Ambassadeur de Lettonie en France :

    La diplomatie consiste aussi à maintenir la paix dans le monde pour empêcher les conflits d’éclater et s’engager dans le travail pour essayer de les arréter.

    Monsieur l’ Ambassadeur, d’où vient votre intérêt pour la diplomatie ?
    Mes parents étaient des réfugiés au Royaume-Uni pendant la Seconde Guerre mondiale, donc je suis un Letton né au Royaume-Uni et j’étais un membre actif de la communauté des lettons en exil.

    Quand la Lettonie a retrouvé son indépendance en 1991 cela a suscité mon intérêt en offrant mes services au nouveau ministère des Affaires étrangères de Lettonie.

    Quel projet a marqué votre carrière ?

    J’ai été nommé ambassadeur auprès de l’OTAN et des pays du Benelux en 1997, ensuite en 2000, le ministère des Affaires étrangères a décidé que je devais continuer mes fonctions en me concentrant uniquement sur l’OTAN parce que c’était la période entre 2000 et 2004, avant que la Lettonie soit invitée à se joindre.

    J’étais donc très privilégié d’être ambassadeur letton à l’OTAN en attendant que la Lettonie rejoigne (l’organisation internationale - ndlr ) et soit invitée à rallier l’alliance militaire la plus importante du monde.

    Comment la diplomatie lettonne a-t-elle évolué ?

    Ma carrière a essentiellement commencé peu de temps après le rétablissement d’un ministère des Affaires étrangères letton indépendant.
    Ce fut un processus incroyable, au cours de ces vingt-six, vingt-sept dernières années de développement du ministère des Affaires étrangères :
    – Définir quelles étaient les priorités pour revenir en Europe
    – Rejoindre l’Union européenne et l’OTAN
    – Et d’autres institutions

    Donc d’un assez petit ministère en Janvier 92, bien sûr, nous avons grandi avec des ambassades dans environ 45 pays et 46 organisations internationales.

    Avez-vous des conseils pour les étudiants intéressés par la diplomatie ?

    Je pense qu’il est important de reconnaître le rôle que chaque pays peut jouer dans le monde. Chaque pays peut être fier de quelque chose et c’est important. C’est important de garder cela à l’esprit !

    « Soyez-vous même, parce qu’en tant que diplomate, c’est important de ne pas perdre sa propre personnalité, et je pense que si vous voulez avancer, il n’y a aucune raison d’abandonner ses propres principes en restant soi-même, c’est mon conseil. »

    #Lettonie, #Ambassade, #Imants_Liegis, #otan, #nato, #diplomatie, #Union_européenne

  • Le #gouvernement privatise le futur des #services_publics
    https://www.mediapart.fr/journal/france/261017/le-gouvernement-privatise-le-futur-des-services-publics

    On n’y a pas pris garde, mais en installant le « comité action publique 2022 », c’est une deuxième commission Attali que le gouvernement a créée. Sa composition est une illustration du macronisme : une commission d’experts dominée par des représentants du privé en position de dicter à l’État ce qu’il doit faire, au mieux de leurs intérêts.

    #France #Economie #dépenses_publiques #Edouard_Philippe #Emmanuel_Macron #Macquarie #privé

    • Le gouvernement a ainsi choisi comme président du comité Action publique 2022 Robert McInnes, président du conseil d’administration de Safran. Mais ce n’est pas tellement à ce titre – même si Emmanuel Macron, lorsqu’il était à Bercy, rêvait d’instaurer des partenariats public-privé pour les équipements de l’armée –, ni pour le remercier d’avoir défendu la cause française auprès de l’Australie, lors de la signature du très grand contrat de sous-marins fabriqués par DNCS, qu’il semble avoir été choisi. Robert McInnes a d’autres qualités. Il a d’abord été pendant plusieurs années membre du conseil de surveillance de la Générale de santé. Ce groupe privé de cliniques s’est fait une spécialité de développer tout un réseau de cliniques, en trustant les activité les plus lucratives remboursées par la Sécurité sociale (accouchements, opérations de l’appendicite, fractures), laissant aux hôpitaux le soin de traiter les maladies longues comme le diabète, le cancer.

      Il a été aussi vice-président de Macquarie Capital Europe. Cette banque d’investissement australienne se développe depuis des années en rachetant toutes les infrastructures stratégiques et des pans entiers du domaine public qui lui assurent des rentes, voire des monopoles. Elle investit particulièrement dans les réseaux de gaz et d’électricité, les autoroutes, les ports et les aéroports, les concessions d’eau. En France, elle est, par exemple, actionnaire des autoroutes Rhin-Rhône, un dossier cher à Emmanuel Macron. Ces dernières années, la banque s’est beaucoup intéressée au marché français et a recruté plusieurs anciens hauts fonctionnaires.

      L’un d’entre eux a justement été invité à siéger dans le comité : Stéphane Brimont. Curieusement, Matignon insiste beaucoup plus sur son expérience passée en tant que dirigeant de la branche Europe de GDF-Suez. Mais il est surtout aujourd’hui président de Macquarie pour la France et le Benelux, chargé de gérer le fonds infrastructures et actifs en Europe. Comme le souligne le groupe bancaire, cette embauche témoigne « de l’engagement et de la volonté de Macquarie de développer sa présence dans le marché des infrastructures en Europe Continentale et particulièrement en France ».

      De même, le gouvernement se souvient surtout de Jean-François Cirelli comme président de Gaz de France, qu’il a su #privatiser. Il se fait beaucoup plus discret sur ses nouvelles fonctions à la tête du fonds BlackRock en France, qui lui aussi a des vues sur le marché français. « Son rôle sera de renforcer le dialogue stratégique avec les principaux acteurs locaux, clients, régulateurs et fonction publique. Compte tenu de ses responsabilités passées au Trésor et au Club de Paris, il est particulièrement bien placé pour comprendre nos métiers », écrivait le fonds lors de son arrivée. En intégrant le comité action publique, Jean-François Cirelli a déjà rempli une partie des attentes de son nouveau groupe.

      Par discrétion sans doute, le gouvernement a un peu minimisé les fonctions de Guillaume Hannezo. Oubliant de mentionner qu’il a été associé-gérant à la banque Rothschild, en même temps qu’Emmanuel Macron, il n’est présenté que comme gérant de FDR finance, une petite société de conseil. Mais Guillaume Hannezo est aussi conseiller (senior advisor) du fonds américain Lone Star, très engagé dans l’immobilier et les infrastructures. Il a déjà mené de nombreuses opérations en France. Mais c’est sans doute un simple oubli.

      L’immobilier semble d’ailleurs un domaine qui attire particulièrement l’attention des anciens hauts fonctionnaires. Ainsi, comme troisième président du comité, Matignon a nommé Véronique Bédague-Hamilius. Ancienne économiste au FMI, ancienne directrice de cabinet de Manuel Valls, très proche de l’entourage de Jean-Claude Juncker, elle aura sans nul doute à cœur de défendre la rigueur des comptes publics, de dénoncer « cette dette qu’il ne faut pas laisser aux générations futures ». Depuis quelques mois, elle est devenue secrétaire générale du groupe immobilier Nexity, un groupe qui se retrouve dans toutes les grandes opérations immobilières, notamment autour du Grand Paris, mais qui a aussi de grandes ambitions dans les services aux collectivités locales. Mais c’est naturellement en tant que grand commis de l’État qu’elle a été nommée. Tout comme Sabine Baïetto-Beysson, qui siège maintenant au groupe Icade, autre groupe immobilier très engagé dans le Grand Paris.

      Tout cela, bien sûr, n’est qu’une succession de hasards, une simple illustration de l’évolution de ce que sont devenues les carrières des hauts fonctionnaires, oscillant entre le public et le privé, expliqueront les défenseurs du gouvernement. Néanmoins, la composition de ce comité est si attendue, si caricaturale qu’elle donne la mesure de l’état d’esprit dans lequel toute cette prétendue concertation est faite. Le temps qui lui est imparti indique d’ailleurs l’importance des travaux qui doivent être menés. Le comité Action publique 2022 doit remettre son rapport en mars 2018. Six mois à peine pour repenser le rôle de l’#État et des services publics !

  • Au Benelux, de nouveaux venus bousculent le scrutin
    https://www.mediapart.fr/journal/france/310517/au-benelux-de-nouveaux-venus-bousculent-le-scrutin

    Sophie Rauszer en campagne à #Bruxelles, lors de la Belgian Pride, le 20 mai 2017. © @sophierauszer #Pieyre-Alexandre_Anglade, 30 ans (La République #En_marche), et #Sophie_Rauszer, 29 ans (La #France insoumise), bousculent l’offre politique aux #législatives pour les Français installés au Benelux. Un second tour les opposant n’est pas exclu, dans cette circonscription plus à gauche qu’il n’y paraît.

    #Belgique #Bénélux #insoumis #Luxembourg #Pays-Bas #Philip_Cordery #PS

  • Le libéral Macron à « l’Emission politique » de France 2
    http://www.humanite.fr/le-liberal-macron-lemission-politique-de-france-2-634454

    Chaque fois que le candidat d’En Marche a été poussé dans ses retranchements sur des sujets qui font le quotidien et les difficultés des Français, Emmanuel Macron s’est systématiquement rangé du côté des exploiteurs et contre le monde du travail. Cela s’est surtout vérifié face à François Ruffin à propos de Whirlpool et de Sayah Baaroun concernant « l’ubérisation » comme nouvelle méthode d’exploitation.

    Deux confrontations ont permis hier soir de mesurer le cynisme souriant du candidat Macron et son indifférence vis-à-vis des difficultés que la politique à laquelle l’ancien ministre de l’Economie a contribué à imposer au monde du travail. C’était au cours de « l’Emission politique » de France 2. Le réalisateur picard François Ruffin a interpellé le natif de Picardie qu’est aussi Emmanuel Macron sur son silence concernant la situation des salariés de Whirlpool. On sait que le fabriquant américain de sèche-linge a annoncé qu’il fermera dans un an son usine d’Amiens après avoir transféré la production en Pologne où les salaires sont trois fois plus bas.
    Brandissant un chèque sur lequel apparaissaient les milliards d’euros versés chaque année au titre du CICE que Macron veut pérenniser s’il est élu président de la République, François Ruffin lui a demandé ce qu’il comptait faire contre cette injustice doublée d’un gâchis industriel. Macron a répondu que « la vie économique est faite de restructurations » avant d’ajouter que s’il est élu, il tentera de retrouver un « repreneur » pour le site d’Amiens.
    Une telle réponse appelle plusieurs remarques. Macron ne trouve rien à redire sur la délocalisation elle-même. Elle a été décidée par l’industriel américain afin de bénéficier d’un très bas coût de la main d’œuvre dans un Europe où « le coût du travail varie de 1 à 10 », comme l’indique le Figaro de ce vendredi en citant une étude d’Eurostat publiée hier.
    Or une telle délocalisation prive des centaines de personnes qualifiées et compétentes de leur travail en France. La firme américaine produira les mêmes objets ménagers pour les mêmes marchés dans un autre pays d’Europe. Cela suppose de bétonner une zone industrielle sur des terres agricoles en Pologne. Or le coulage d’une tonne de béton libère 900 kilos de CO2. Parallèlement les 17 hectares du site d’Amiens deviendront probablement une friche industrielle. Comme la production électrique polonaise est essentiellement produite à partir du charbon, chaque kwh qui alimentera la nouvelle usine de Whirlpool en Pologne émettra plus que la moyenne européenne de 300 grammes de CO2 alors que la moyenne française est de 15 grammes pour un kwh grâce aux volumes produits par les centrales nucléaires et les énergies renouvelables. Alors qu’il est urgent de freiner le réchauffement climatique, toutes ces données échappent au cerveau obtus d’Emmanuel Macron, dont la vision de l’économie fait exploser les pollutions tout en privant les salariés d’Amiens de leur travail. Car 30% de ces sèche-linge seraient ensuite réimportés en France et autant dans les pays du Benelux par camions depuis la Pologne.
    Macron a certes dit qu’il tenterait de trouver « un repreneur » pour le site. Mais pour produire quoi dans une usine désaffectée sans autre nécessité économique que l’augmentation du taux de profit dans une Europe qui pratique le dumping social ? François Ruffin lui a démontré que les milliards versés au titre du CICE faisait monter le prix de revient de chaque emploi créé à 200.000€ par an pour les finances publiques et que cela profitait d’abord aux grandes enseignes de distribution qui se gavent de profits en pillant leurs fournisseurs. Macron a piteusement répondu que ces enseignes aussi créent des emplois. Sauf qu’elles seraient aussi amenées à les créer sans bénéficier du CICE pour pouvoir fonctionner et qu’elles ont les moyens de le faire. Alors, un grand économiste Emmanuel Macron ?
    Un peut plus tard, face un Sayah Baaroun, secrétaire du syndicats des chauffeurs qui se sont révoltés contre l’exploitation qu’il subissent via l’ubérisation, le candidat Macron a été suffisamment flou pour ne pas condamner la surexploitation de ces nouveaux travailleurs dit indépendants qui cumulent les heures de travail pour un maigre revenu au point de devenir dangereux sur la route en raison de la fatigue accumulée.
    La encore, le candidat Macron est apparu pour ce qu’il est vraiment : Un libéral dont l’unique ambition est de se mettre au service exclusif des exploiteurs.

    #libéralisme #dumping_social #surexploitation_des_travailleurs
    #Individualisme #casse_sociale #ubérisation_de_l’_économie.

  • Un camion sur deux en infraction au Grand- Duché

    LUXEMBOURG/BELGIQUE/PAYS-BAS - Les services d’inspection du Benelux ont effectué mercredi des contrôles du transport routier en sept endroits, dont la Croix de Gasperich.
    Une opération de contrôle du transport routier de grande ampleur a eu lieu mercredi en sept endroits différents du Benelux, dont la Croix de Gasperich (Grand-Duché). Des inspecteurs belges, néerlandais et luxembourgeois ont contrôlé les camions de façon ciblée pour détecter d’éventuelles fraudes concernant le tachygraphe, le respect des temps de conduite et de repos, des documents de bord et de la surcharge.

    Au total, 84 camions ont été inspectés, dont 16 au Luxembourg. Au Grand-Duché, un véhicule sur deux s’est révélé en infraction, un chiffre supérieur à la moyenne des camions « fautifs » ce jour-là (31 sur 84). Autre constat de cette opération : les infractions relevées dans les véhicules au Luxembourg (35) ont représenté à elles seules plus de la moitié de l’ensemble des violations de la réglementation (62).

    Dix agents douaniers luxembourgeois et deux inspecteurs venus de Belgique ont participé au contrôle à la Croix de Gasperich. Les 35 infractions relevées dans les 16 camions contrôlés ont été verbalisées à hauteur de 5 580 euros. Dans le détail, 30 infractions concernaient les temps de conduite, 3 une anomalie de charge ou de dépassement (longueur/largeur) et 2 un défaut d’eurovignettes.
    . . . . . . .

    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Un-camion-sur-deux-en-infraction-au-Grand-Duche-16454682
    #camions #transport #fraude #union_européenne #UE #UEF #Luxembourg #Belgique #Pays_Bas #Bénélux

  • #Épidémies, #catastrophes... Le #Corps_médical_européen' pourra désormais répondre - Bruxelles2
    http://www.bruxelles2.eu/2016/02/15/lue-s-dote-dun-corps-medical-europeen

    Un Corps médical européen capable d’intervenir rapidement en cas de risque épidémique, en Europe ou dans le monde. L’idée n’est pas neuve. Elle traînait depuis des années dans les esprits des ‘urgentistes’ comme de certains responsables européens. Cette initiative vient d’être concrétisée lundi (15 février) par la Commission européenne.

    [...] A la date du 15 février, 9 pays ont indiqué qu’ils participeraient : les Benelux (Belgique, Luxembourg, Pays-Bas), l’Allemagne, et la France, les nordiques (Finlande et Suède), la République tchèque et l’Espagne.

    [...] Avoir des équipes déjà constituées, prêtes à partir, assez homogènes, avec des matériels et des équipes bien identifiées. Ce qui permet d’éviter ce que l’on constate, dans chaque catastrophe, l’arrivée sur le terrain d’équipes certes compétentes et motivées, mais qui ne sont pas du tout conçues sur le même mode organisationnel et, parfois, mettent plus de désorganisation dans les secours que d’efficacité… (cf. à Haïti notamment). L’intégration de ces équipes et de ces experts dans un seul Corps médical européen va accroître « de manière significative la disponibilité de médecins et de matériel médical lorsque des situations d’urgence se présenteront » souligne-t-on dans les services du commissaire Stylianides, en charge de l’#Aide_humanitaire à la Commission. Elle permettra « également de mieux planifier et préparer la réaction à de telles situations ». Autre avantage (non négligeable pour les États) : la prise en charge de certains coûts par l’#Union_européenne

  • Dumping social, un exemple, le transport  : On en sort quand de l’union européenne du chomage ? Un exemple en Belgique, c’est aussi en France, en Italie, aux Pays Bas . . .

    Depuis lundi, près de 300 semi-remorques bleus et jaunes attendent dans une prairie de la commune limbourgeoise d’Opglabbeek. Ces camions appartiennent au transporteur hongrois Waberer, installé aux Pays-Bas et actif dans le Benelux. 


    Les chauffeurs, pour la plupart roumains et hongrois, sont rentrés en bus pour les fêtes dans leur pays et reviendront ensuite reprendre leur travail. Pour les syndicats, la scène illustre le dumping social que subit le secteur du transport routier international.

    "6000 chauffeurs belges ont été remplacés par des travailleurs de l’Est"
    Un agriculteur local a loué à Waberer une partie de prairie comme parking provisoire. Mais rien n’oblige une société de transport à rapatrier ses véhicules en même temps que ses chauffeurs.
    Le problème est ailleurs : il existe des soupçons de #dumping_social, c’est à dire d’emploi à bas coût de chauffeurs étrangers détachés temporairement chez nous. Une concurrence déloyale, selon les syndicats. 

     » Ces cinq dernières années, nous avons perdu plus de 6000 emplois" explique Paolo Diberardino de la FGTB : "Ce sont 6000 chauffeurs belges qui ont été remplacés par des travailleurs de l’Est". "Ce sont des #camions qui sont immatriculés là-bas" ajoute-t-il, précisant que ce type de société de transport ne paie ni cotisations sociales, ni #taxes de circulation en Belgique. 

    Les salaires non plus ne suivent pas : "Il faut savoir que ça gagne plus ou moins 500 à 600 euros par mois. C’est du dumping social pur et simple".
    Des scènes identiques de camions abandonnés à l’approche des fêtes se produisent d’ailleurs dans d’autres coins de Flandre, près du port d’Anvers, de Zeebrugge, en France, en Italie, aux Pays-Bas.

    Vidéo : http://www.rtbf.be/video/detail_un-cimetiere-de-300-camions-a-hasselt?id=2070755

    Des soupçons ? Comprends pas ! L’#union_européenne de Bruxelles, elles est là pour mettre ça en place ! Elle le dit elle même !

    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_300-camions-dans-une-prairie-du-limbourg-soupcons-de-dumping-social?id=9

  • IKEA Stores and their catchment areas in the Benelux countries | The Magiscian

    http://themagiscian.com/2015/05/17/ikea-stores-and-their-catchment-areas-in-the-benelux-countries

    The catchment area of a store is its nearby surroundings where the customers are living. If we take into account the Reilly’s law of retail gravitation, “customers may be willing to travel longer distances to larger retail centers as long as they are large enough” (source:Wikipedia). This model supposes other constraints such as the area around the store being flat, there is no barriers (rivers, mountains, etc.), which is not the case in real life but the model can predict very interesting and accurate results anyway.

    IKEA stores have proportionally bigger catchment areas. This is because the stores are big, there are a lot of choices of furnitures, they are cheap and of good quality, there is a good customer service, it also offers other services on place such as children playground, dining service, and there is a good delivery service as well.

    So let just assume people are willing to spend a maximum of 30 minutes driving to the nearest IKEA. These 30-minute driving time, as well as the 10 and 20-minute driving time, are represented as isochrones (lines from where it takes the same amount of time to go to the same point). This is a common tasks performed in the geomarketing field to spot the customers on a map (but can also be used to spot the competitors!). CLICK on the image to get to the Web Application!

    #cartographie #contrôle #marketing #ikea

  • La frontière définie par les policiers

    La première étape de la construction de l’espace européen de libres circulations date de la signature de l’accord de Schengen le 14 juin 1985 par la France, l’Allemagne et le Benelux. L’accord prévoit la disparition du contrôle aux frontières internes de l’espace ainsi défini, associée à des mesures dites « compensatoires ». La convention d’application de cet accord est adoptée le 19 juin 1990 après cinq ans de négociation. La date de mise en œuvre des accords, plusieurs fois repoussée, est finalement fixée au 26 mars 1995. Les mesures « compensatoires » sont précisées dans la convention d’application : création d’un visa « Schengen », mesures relatives à l’asile ou à la coopération policière et judiciaire. Est également prévue la possibilité pour les États membres qui partageraient des frontières internes de signer des accords bilatéraux précisant les modalités d’organisation de la coopération policière dans les zones frontalières et surtout les procédures de réadmission.

    http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=PLD_087_0012
    #frontière #Schengen #libre_circulation #migration #police #contrôle_frontalier

  • Belgique et Pays-Bas : cibles idéales des cyberattaques | Marco Bertolini
    http://owni.fr/2011/09/08/belgique-et-pays-bas-cibles-ideales-des-cyberattaques

    Piraté depuis l’Iran, le site de certification du gouvernement néerlandais suscite de grandes craintes au Benelux. Numérisés de l’école au budget, la Belgique et les Pays Bas souffriraient d’un grave déficit de sécurité informatique qui en feraient des proies de choix pour les cyberattaques.

    #Libertés_Numériques #Pouvoirs #belgique #eGouvernement #espionnage #pays-bas #sécurité_informatique