region:europe de l'est

  • Sécurité

    La police n’a pas pu protéger Notre-Dame de Paris. Les forces responsables pour l’effondrement de la charpente du toit et de la tour centrale de la cathédrale étaient trop importantes.

    Berlin gâche des milliards pour construire son nouvel aéroport, Paris met le feu à sa cathédrale et dépense de sommes faramineuses ensuite. A Berlin on peut se féliciter que le gâchis sert au moins à épargner à l’aéroport et à ses voyageurs le sort de l’église gothique.

    Les erreurs du passé immédiat sont si semblables qu’une cause commune est aussi évidente pour le désastre financier que pour l’incendie. Au lieu de faire exécuter les travaux de construction par un spécialiste expérimenté, une association traditionnelle d’artisans du type Dombauhütte ou un constructeur d’aéroport expérimenté, on préfère les appels d’offres par lot prétendument minimisant les coûts en choisissant le soumissionnaire le moins cher.

    Cette entreprise de construction peut être aussi compétente techniquement qu’elle l’est, mais la pression sur les prix l’oblige à employer des sous-traitants bon marché ou des travailleurs peu qualifiés. Si l’on ajoute les sous-sous-entreprises et la confusion linguistique babylonienne sur le chantier de construction, la production de défauts et d’erreurs devient l’occupation principale des ouvriers. On pourrait aussi dire, cela fait l’esprit néolibéral.

    Le chantier devient si complexe qu’il ne peut plus être contrôlé. C’est ce qu’attestent à Berlin les allées et venues de divers directeurs de la construction et les salaires impayés des ouvriers du bâtiment d’Europe de l’Est.

    Le chantier de l’aéroport de Berlin présente encore plus de treize mille défauts après la dernière élimination des pires dangers. Dans la charpente du toit de Notre-Dame, une seule erreur a suffi à faire s’effondrer le toit et la tour dans la tempête de feu.

    On voudrait crier « voyez, petit c’est beau, devenez plus modeste et vous obtiendrez de meilleurs résultats ». Malheureusement, ce n’est pas suffisant, car les puissants ont besoin de grandeur pour rivaliser avec d’autres grands. Fondamentalement, les décideurs n’ont pas d’autre choix que de continuer comme avant, car ils considèrent les vraies solutions comme de la faiblesse, le signe avant-coureur de leur propre chute.

    C’est à nous, les nombreux, les quatre-vingt-dix-neuf pour cent, de revendiquer qu’on arrête les abus et qu’on change de cap et de nous défendre contre tous ceux qui veulent faire taire l’appel.

    Nous ne voulons pas de nouvel aeroport qui nous rendrait encore plus malades à cause de la pollution et du bruit. Nous ne voulons pas d’un travail qui nous force à faire des erreurs, parce qu’il ne peut être fait avec soin. Nous voulons une cathédrale dont nous pouvons être fiers, parce que sur notre ordre nos camarades l’ont construite avec soin.

    Nous ne voulons pas d’un don de milliardaires qui s’en feraient un monument, que ce soit comme cathédrale de Paris ou comme château de Berlin. Qu’ils restent collés à terre et qu’ils payent des impôts pour que nous puissions tous nous offrir un toit, des aliments sains et, le moment venu, de nouvelles dents.

    Il est á nous de prendre en mains notre sécurité.

    #Paris #Berlin #catastrophe #capitalisme

  • Plusieurs questions sincéres
    https://nantes.indymedia.org/articles/44572#comment-299766

    Je sais bien que plus rien n’est en mesure de choquer personne aujourd’hui. Au-delà de la question posée plus haut, l’intitulé de la manif [https://paris.demosphere.net/rv/67842] est hallucinant. Le problème serait-il "les actes antisémites et leur instrumentalisation" ou bien l’#antisémitisme ? La réponse semble claire dans ce texte.

    On apprend que le #racisme est un produit de LREM (fondé en 2016…) et que les actes antisémites sont instrumentalisés par « des ambassades et officines », un mot qui en dit long sur les fantasmes #conspirationnistes et antisémites, parce qu’il est clair qu’on ne parle pas ici de l’ambassade russe ou syrienne…
    Ensuite, il est dit que "Les tags antisémites du week-end du 9 Février comme la dégradation du lieu de mémoire d’Ilan Halimi s’inscrivent dans le contexte de cette période de brouillage politique et informatif. " Que faut-il comprendre à part que la revendication principale de ces braves gens est bien la déspécification du caractère antisémite de ces actes ? Mais pour quoi faire ? On pourrait penser qu’il s’agit là d’un refus de séparation des racismes, qui sont tous en effet une même gangrène (c’est d’ailleurs à ce titre que l’on pourrait critiquer le terme « antisémitisme », comme on pourrait critiquer « négrophobie », « islamophobie », « rromophobie » etc.), mais à vrai dire, alors que l’on cherche à invalider le caractère "antisémite" d’un tag, on nous parle de négrophobie, islamophobie, rromophobie, elles, bien réelles et dont les instrumentalisations eventuelles ne sont jamais questionnées... En tout ici (qu’en est-il au passage des ouvriers d’Europe de l’est, des immigrés hindous, sri lankais, bengladais, etc etc.). Le but est donc clair. Il s’agit de nous expliquer que l’antisémitisme, en fait, on n’en a rien à foutre, qu’on manifeste pour le crier haut et fort et que c’est cela qui fait de nous des subversifs... Non mais sérieux on se réveille !?

    L’ennemi, ce serait donc le CRIF et autres « officines » qui dirigent le monde. Exit le capital, l’Etat et les rapports de domination.
    Les anciens se rappelleront du militant Pierre Guillaume et de ses amis, dans les années 80, ceux qui ne connaissent pas trouveront rapidement des informations en tapant son nom dans google (et qui voudra aller plus loin pourra aussi taper « Serge Thion », « La Banquise » ou « Le Brise-Glace » pour en savoir un peu plus sur une mouvance que l’on croyait encore il y a peu, éteinte. Mais que l’on retrouve aujourd’hui à nouveau décomplexée par des appels de manifs pareils, qui auraient été impossible il y a dix ans, grâce une vigilance antifasciste réelle qui n’a plus lieu (mais où sont passé REFLEX, La Horde et les autres ???).

    On fait beaucoup d’efforts pour affirmer également que l’antisémitisme en France ne serait que le fait d’une vieille extrême-droite de type vieille France... Mais rappelons-nous, parmi les signataires, par exemple le PIR (et d’autres) pour qui l’enjeu principal de l’antiracisme aujourd’hui (dans le livre de son leader Houria Bouteldja édité à la fabrique) est de combattre, avec la négrophobie, l’islamophobie ou la rromophobie, non pas l’antisémitisme, mais le "philosémitisme d’Etat", c’est de dézinguer les "chouchous de la république", c’est le nom qu’elle donne aux juifs dans son livre "Les blancs, les juifs, et nous".

    Concrètement il y a une manifestation de la bourgeoisie contre l’antisémitisme. Les pseudos "antifas" de l’AFA n’ont ils pas mieux à faire que d’organiser une CONTRE-MANIFESTATION contre la récupération des actes antisémites à des fins anti-anti-sémites, et d’organiser en fin de compte une manif contre le "philo-sémitisme d’Etat" ?
    On savait l’AFA complétement perdue politiquement, à organiser des meetings avec Bouamama à coup de hashtag « make anti-imperialism great again », à manifester avec des pancartes « touche pas à mon prophète » après les attentats, à lutter contre le « racisme structurel » des anarchistes avec leurs grosses couilles de machos, d’ailleurs tous exclusivement blancs des quartiers huppés de la capitale, et à régler leurs différends politiques par le tabassage et l’intimidation.

    Contre l’Etat et ses manifs de récupération du refus du racisme et de l’antisémitisme
    Mais aussi contre les racistes qui contre-manifestent pour l’antisémitisme sous pavillon pseudo antifasciste

    Voila, merci aux modérateurs de ne pas me censurer, j’essaye d’argumenter rationnellement malgré ma colère (je hais le racisme au fin fond des mes entrailles et pas seulement parce qu’il a lézardé ma vie).

  • ARTE Regards - Camgirls
    Le business du cyberporno en Europe de l’Est
    https://www.arte.tv/fr/videos/079475-013-A/arte-regards-camgirls

    À Budapest, Szandra gagne sa vie comme webcam-girl : elle se dévêt devant une caméra sous le regard d’internautes anonymes du monde entier, qui la payent pour réaliser en direct leurs fantasmes sexuels. Derrière l’illusion de l’argent facile, le prix à payer est élevé : sur chaque euro dépensé par ses clients, elle ne touche que 30 centimes. Sans compter les conséquences psychologiques...

    Selon la jeune femme de 25 ans, difficile de garder foi en l’humanité quand on exerce ce « métier ». Or, les bas salaires et la crise du marché du travail poussent de plus en plus de femmes d’Europe de l’est, souvent diplômées, à se lancer dans cette branche florissante de l’industrie du sexe, qui concurrence celle du #porno.

    #cyberporno

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=76&v=XHyd11BOvHg


    les deschiens : la brouette espagnole

    • Dernière page du n°173 de @cqfd un article de Tiphaine Guéret, illustré par Kalem.

      Le service public vous soutient – Quand Pôle emploi fricote avec l’industrie du sexe > Lorsque l’État décide de passer un coup de rabot sur les chiffres du chômage, il ne fait pas dans la dentelle. Et autorise même #Pôle_emploi à dénicher des recruteurs dans les salons de massages érotiques et autres bars à hôtesses. Une façon comme une autre de s’attaquer au chômage de masse.

      http://cqfd-journal.org/Quand-Pole-emploi-fricote-avec-l

      Avec un renvoi vers un entretien de morgane Merteuil (2014) dans la revue Vacarme @vacarme
      https://vacarme.org/article2599.html#nh2-2

      On a accusé le #Strass de faire le jeu du libéralisme en étant contre l’abolition de la prostitution, de participer à une réification des corps et des désirs …

      C’est complètement idiot de croire que dans une société capitaliste néo-libérale, il y aurait des sphères qui pourraient lui échapper. Les relations sexuelles ont une valeur d’échange, elles participent directement des flux du capitalisme, et il faut le prendre en compte. Lutter contre ne passe pas par un décret ou une déclaration. Finalement, c’est refuser de le prendre en compte qui fait le jeu du libéralisme. Notre but est d’insérer les travailleurs du sexe dans le cadre de la législation, afin d’assurer la même protection à tous les travailleurs. Par exemple, il est très difficile pour une travailleuse du sexe de trouver un logement parce que son propriétaire sera considéré par la loi comme un proxénète. Donc elle se tournera vers le marché clandestin, et là c’est le libéralisme le plus fou qui règne. La question n’est pas morale, elle est économique.

      Conclusion du papier de T.Guéret dans ce n° 173 de CQFD ( en vente partout )

      Au regard du durcissement des mesures qui visent les chômeurs, le fait que Pôle emploi intègre à son panel d’offres celles qui proviennent de l’industrie du sexe a de quoi inquiéter. Un dilemme de plus pour ces chômeurs et chômeuses : se désaper ou être radié·e ?

      @tradfem
      #industrie_du_sexe

  • Facebook désactive des centaines de comptes « inauthentiques » actifs en Europe de l’Est et gérés de la Russie
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/01/17/facebook-desactive-des-centaines-de-comptes-inauthentiques-actifs-en-europe-

    Le réseau social a dévoilé deux réseaux de faux comptes actifs depuis plusieurs années et destinés à promouvoir les intérêts de la Russie dans une dizaine de pays. Les équipes de Facebook ont annoncé, jeudi 17 janvier, avoir désactivé des centaines de comptes Facebook et Instagram qui avaient été créés en Russie mais qui étaient principalement actifs ces dernières années dans plusieurs pays limitrophes d’Europe de l’Est. Ces fermetures de comptes ont eu lieu en raison de leurs activités « inauthentiques » (...)

    #Facebook #censure #web #surveillance #manipulation

  • 1000 km de murs ont été érigés en #Europe contre la libre-circulation des gens
    https://www.bastamag.net/1000-km-de-murs-et-clotures-ont-ete-eriges-en-Europe-contre-la-libre

    Il y a 29 ans, le mur de Berlin tombait, et le « rideau de fer » qui coupait l’Europe en deux avec lui. C’était alors le symbole d’une liberté nouvelle pour l’Allemagne et pour l’Europe de l’Est. Depuis, se son construits en Europe l’équivalent de six murs de Berlin, rappelle un rapport de l’ONG néerlandaise TNI publié le 9 novembre, date de la chute du Mur« Les États membres de l’Union européenne et de l’espace Schengen ont construit près de 1000 km de murs depuis les années 1990 pour empêcher les exilés de (...)

    En bref

    / #Droites_extrêmes, Europe, #Migrations, #Droits_fondamentaux

  • Allemagne : ambiance de démolition dans l’éolien augustinmassin.blogspot - Alex Reichmuth - 5 Mai 2018
    https://augustinmassin.blogspot.fr/2018/04/allemagne-ambiance-de-demolition-dans.html

    Abbruchstimmung in Deutschland bazonline.ch - Alex Reichmuth - 5 Mai 2018

    https://bazonline.ch/ausland/europa/abbruchstimmung-in-deutschland/story/18862585

    De nombreux parcs éoliens menacent la fin. Le démantèlement pourrait entraîner des problèmes inattendus.

    Il y a maintenant près de 29 000 éoliennes en Allemagne. L’année dernière, ils représentaient environ 16% de la production d’électricité. Cependant, après des décennies d’énergie éolienne, la fermeture de nombreuses installations pourrait bientôt entraîner une baisse de la production. La raison n’est pas que les installations ne fonctionnent plus - mais que leur soutien financier est sur le point d’expirer.

    La loi allemande sur les énergies renouvelables, entrée en vigueur en 2000, garantit aux exploitants de parcs éoliens 20 ans de tarifs couvrant l’électricité qu’ils injectent dans le réseau. À partir de 2020, ce financement sera épuisé pour des milliers d’éoliennes chaque année. Les opérateurs doivent alors proposer leur électricité sur le marché libre, où les prix sont très bas. Dans de nombreux cas, il est peu probable que les retours couvrent le fonctionnement continu des installations, dont beaucoup, après vingt ans de fonctionnement, demandent plus d’entretien et nécessitent des réparations coûteuses dans certains endroits.

    Plus précisément, en 2020, le financement de 5700 centrales d’une puissance installée totale de 4500 mégawatts (MW) expire. Dans les années suivantes, c’est entre 2000 et 3000 MW, qui se feraient privés des subventions d’État . L’Association allemande de l’énergie éolienne estime que d’ici 2023, c’est environ 14 000 MW de capacité installée qui viendraient à manquer, ce qui représente plus d’un quart de la capacité éolienne allemande sur terre. Le nombre d’usines qui sortiraient réellement du réseau dépendra du futur prix de l’électricité. Dans la situation actuelle, le nombre d’aérogénérateurs fermant pourrait être supérieur à celui des nouvelles implantations.
    Cependant, le démantèlement des éoliennes n’est pas sans piège. Aujourd’hui, les vieilles machines peuvent encore être vendues, avec profit, dans d’autres parties du monde, telles que l’Europe de l’Est, la Russie ou l’Afrique du Nord, où elles continuent à être utilisées. Mais l’offre de vieilles installations bien entretenues est en hausse et devrait bientôt dépasser la demande. Alors, sans revente possible, reste que le coût du démantèlement. Et celui-ci est très élevé. Selon l’Association allemande de l’énergie éolienne, il représenterait 30 000€ par Mw installé. Pour une grande turbine si rapidement un montant à six chiffres. De nombreux opérateurs, y compris les municipalités, sont peu susceptibles d’être préparés à ces coûts.

    Problèmes de recyclage
    Un défi particulier lors du démantèlement est le recyclage des composants présents. « Nous notons avec les moulins à vent de subventions massives, que personne ne s’est inquiété sur le fait que les moyens utilisés pour l"équipement de ces machines, soient aussi recyclables », explique Herwart Wilms , Directeur général de la plus grande entreprise de gestion des déchets en Allemagne,

    Remondis. Bien que le matériau en acier ou en cuivre soit effectivement recyclable. Cependant, un problème concerne les pales du rotor, constituées d’un mélange de fibres de verre et de carbone et collées avec des résines de polyester. "Nous sommes confrontés à un énorme problème", a déclaré Michael Schneider de Remondis à Handelsblatt. Parce qu’il est à peine possible de séparer à nouveau les fibres liées à la résine. "Nous ne pouvons plus les séparer", explique Schneider. À partir de 2021, 16 000 tonnes de ces matériaux pourraient être produites chaque année. Or, l’industrie éolienne recherche des solutions pour le recyclage, que ce soit techniquement mais aussi économiquement, mais pour l’instant, c’est du domaine du "rêve". Donc, à la fin, seule la partie "récupération d’énergie" pourrait être exploitée, c’est-à-dire la combustion. Mais, même cela est difficile car les résidus de matériau du rotor sont fins et obstruent les filtres des incinérateurs.

    Mais avec le seul démantèlement des éoliennes , le compte n’ y est pas. Les socles en béton, qui constituent la base des éoliennes, doivent également disparaître. Pour une grande usine, cette base peut rapidement couvrir plus de 3 000 tonnes de béton armé et atteindre souvent plus de vingt mètres de profondeur dans le sol. Selon le code du bâtiment allemand, les éoliennes doivent être « complètement démantelées » - et les explications de la loi indiquent clairement que le démantèlement inclut les fondations. L’élimination complète de la base en béton peut rapidement coûter des centaines de milliers d’euros.

    En outre, plusieurs tribunaux ont confirmé qu’après la fin d’un investissement, les fondations en béton doivent être retirées. Cela a un sens écologique. À ce propos, Godehard Hennies, directeur général de Wasserverbandstag Brême / Basse-Saxe / Saxe-Anhalt a déclaré au Monde, qu’avec le temps, les fondations ont souvent transpercé plusieurs couches géologiques et ont provoqué une pollution, mélange important de l’aquifère préalablement séparé. De nombreux exploitants d’énergie éolienne n’ont pris aucune disposition dans ce sens. En conséquence, les règles ne sont pas appliquées. Dans de nombreux endroits, les compagnies passent un d’accord avec les propriétaires fonciers afin qu’ils financent l’arasement ds deux ou trois premiers mètres du socle, moyennant probablement une compensation. Comme l’a récemment rapporté le Norddeutsche Rundfunk, seul le premier mètre de fondations en béton est retiré dans la région de Dithmarschen, dans le Schleswig-Holstein. Le bureau d’État responsable de l’environnement approuve apparemment de tels accords. De même, dans tout le pays, l’Office fédéral compétent ne sanctionne pas l’action illégale dans les projets éoliens jusqu’à aujourd’hui. En ce qui concerne les énergies renouvelables, les lois semblent n’avoir qu’un caractère de recommandation. (Journal de Basler)

    #Eolien #Allemagne #énergies_renouvelables #électricité #énergie_éolienne #déchets #recyclage #pollution #écologie

  • La « libération de la haine contre les journalistes » n’épargne pas l’Europe, selon RSF
    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/la-liberation-de-la-haine-contre-les-journalistes-n-epargne-pas-l-europ

    Le secrétaire général de RSF a cité plusieurs exemples des menaces pesant sur les journalistes : aux Philippines, où le président dit aux reporters que « leur qualité de journaliste ne leur fera pas échapper aux assassinats », en Inde, où « des armées de trolls, notamment à la solde du parti présidentiel, s’en prennent de manière (...) très organisée, aux journalistes », aux États-Unis, « où le président utilise des termes qu’utilisait autrefois Staline contre les journalistes ».

    Très forte dégradation en Europe

    Christophe Deloire s’est inquiété de la forte dégradation de la liberté de la presse observée sur le continent européen, et notamment en Europe de l’Est, citant les « insultes hallucinantes » contre les journalistes de la part de dirigeants slovaques, ou encore cette « scène absolument sidérante » en République Tchèque. Le président y a organisé « une conférence de presse avec une fausse kalachnikov dans les mains sur laquelle il était écrit ’pour les journalistes’ », a dénoncé le secrétaire général de RSF.

    On te dit qu’en Europe et dans le monde, les journalistes sont menacés par... les dirigeants des pays.

    Et en France, je vous le donne en mille, non, non, les journalistes ne sont pas menacés par Macron (ce qui est vrai, tout au moins pour ce qui est de la « presse qui compte »). Les journalistes sont menacés par... Mélenchon !

    Le « média-bashing » se porte bien dans le monde et c’est une menace pour la démocratie
    https://www.nouvelobs.com/monde/20180424.OBS5657/le-media-bashing-se-porte-bien-dans-le-monde-et-c-est-une-menace-pour-la-

    RSF souligne que le dénigrement des journalistes a connu son paroxysme pendant la campagne électorale de 2017 et continue d’être alimenté par de nombreux responsables politiques. L’ONG cite Jean-Luc Mélenchon qui a écrit sur un blog que « la haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine ».

    Doit y avoir une logique à cette drôle d’inversion où d’un côté, les médias sont contre les dirigeants, et de l’autre, les médias sont contre les opposants politiques.
    S’il fallait être plus précis on devrait sans doute exprimer la chose différemment. D’un côté, les dirigeants politiques ressentent les médias comme un bloc homogène menaçant et belliqueux. De l’autre, il y a ce même ressenti de menace et de malfaisance, mais à l’égard de l’opposition. Dans les deux cas, il y a bloc homogène ressenti comme injuste d’une façon ou d’une autre.

    Cependant, à côté de ça, vous avez les photo-journalistes qui se font matraquer et gazer... mais... #cépapareil pour RSF.

    La Meute - Tolbiac
    https://www.facebook.com/LaMeutePhotographie/videos/353135361757465

    Le jour de l’évacuation de Tolbiac avait lieu, devant l’université, un rassemblement de solidarité. Plusieurs photographes du collectif LaMeute couvraient l’événement. L’un deux fut pris à partie par un CRS.
    Voici la façon dont certains policiers se comportent face aux objectifs. Nous avons assisté ces dernières semaines à une hostilité grandissante de la police envers la presse en manifestation.

  • Pourquoi oligarques et #Droites_extrêmes prennent progressivement le pouvoir en #Europe de l’Est
    https://www.bastamag.net/Pourquoi-oligarques-et-droites-extremes-prennent-progressivement-le-pouvoi

    En comparaison de la Hongrie du président d’extrême-droite Victor Orban et de la Pologne du parti Droit et justice, la République tchèque fait peu parler d’elle. Pourtant, les élections législatives d’octobre dernier ont porté à la tête du gouvernement l’oligarque Andrej Babiš, une des personnalités les plus riches du pays qui a créé son parti il y a quelques années. Un « Donald Trump tchèque », qui n’hésite pas à instrumentaliser le pouvoir à des fins personnelles. Basta ! a interviewé Jakub Patocka, (...)

    #Décrypter

    / A la une, Europe, Droites extrêmes, #Entretiens, #Oligarchies, #Capitalisme

  • November
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/165-offscreen/offscreenings/article/november-19327

    Rainer Sarnet, 2017, EE, DCP, VO ST FR NL, 114’

    Dans un village païen d’Estonie où les loups-garous, la peste et les esprits errent, le soucis central des habitants est de survivre aux hivers rigoureux. Sans aucun tabou. Ils se volent les uns les autres, dérobent des biens à leur seigneur allemand et même au Diable quand l’occasion se présente. Tout est valable pour survivre ! Pour les aider, les villageois ont pour habitude de se tourner vers d’énigmatiques créatures filiformes faites de bois et de métal. Au milieu de ce chaos, une jeune fermière désespérée tombe amoureuse d’un citadin. Adapté du best-seller de l’auteur estonien Andrus Kivirähk, « Rehepapp », « November » plonge le spectateur dans une atmosphère magico-réaliste dont seuls les réalisateurs d’Europe de l’Est sont (...)

  • A quoi bon les hommes ?
    http://www.dedefensa.org/article/a-quoi-bon-les-hommes

    A quoi bon les hommes ?

    Quelles sont les principales fonctions masculines pour survivre à n’importe quel scénario d’effondrement ? Je crois qu’elles se limitent à cinq, que j’appellerai être bon bricoleur, avoir le sens de l’orientation, protéger, approvisionner et être le chef.

    À l’époque où je grandissais en Russie, mon grand-père avait un ensemble de figurines – des hommes et des femmes vêtus de costumes traditionnels, un couple pour chacune des 15 républiques socialistes soviétiques. Les couples ouzbeks, tadjiks et turkmènes d’Asie centrale étaient particulièrement colorés, mais même les Estoniens d’Europe de l’Est, les Lettons et les Lituaniens étaient intéressants à regarder. Dans chaque cas, les hommes et les femmes avaient l’air plutôt différents. Cela avait du (...)

  • L’aide militaire fournie aux rebelles syriens a indirectement contribué à armer l’EI
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/12/14/l-aide-militaire-fournie-aux-rebelles-syriens-a-indirectement-contribue-a-ar

    Trois ans d’enquête de terrain entre Kobané, en Syrie, et Bagdad, en Irak, 40 000 pièces récupérées sur les lignes de front et soigneusement analysées, des dizaines de contrats d’achat et d’exportation passés au crible : le rapport sur les armes de l’organisation Etat islamique (EI), publié jeudi 14 décembre par l’ONG Conflict Armament Research (CAR), est l’étude la plus complète produite à ce jour sur ce sujet aussi explosif que complexe.

    Il fait la lumière sur les filières d’approvisionnement souvent tortueuses mises en place par l’organisation djihadiste, via la Turquie en particulier, pour constituer et entretenir son arsenal. Il démontre qu’au-delà des saisies réalisées dans les stocks des armées syrienne et irakienne, l’EI est parvenu à récupérer beaucoup d’armes fournies aux groupes rebelles syriens par leurs parrains étrangers, notamment les Etats-Unis et l’Arabie saoudite. Il révèle enfin que ces livraisons ont été effectuées quasi systématiquement en violation des accords conclus avec les pays où ces armes ont été produites – principalement des Etats d’Europe de l’Est – qui incluaient une clause de non-réexportation.

  • Un bug rappelle que Google espionne les Google Docs - Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/2017-11-01/Un-bug-rappelle-que-Google-espionne-les-Google-Docs-id10289

    Mais plusieurs journalistes, qui se sont plaint sur Twitter du blocage de leurs documents, évoquaient des textes n’entrant apparemment pas dans les catégories pouvant être qualifiées d’abusives. Ainsi, une journaliste de National Geographic, Rachel Bale, s’est vu refuser l’accès à un article qu’elle rédigeait sur les crimes animaliers. Un autre journaliste, Bashar Sunkara, a expliqué que son article sur les partis post-socialistes dans l’Europe de l’Est avait également été bloqué.

    A relier aux difficultés de tous les gauchistes pour avoir une place dans le moteurs de recherche de Google (cf. WSWS) ?

  • La barbarie sexuelle de Daech n’est pas l’exception, mais la règle en temps de guerre | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/la-barbarie-sexuelle-de-daech-nest-pas-lexception-mais-la-r-gle-en-te

    Le terrorisme sexuel n’est propre ni à l’Etat islamique, ni aux groupes terroristes islamiques autoproclamés en général. Le terrorisme sexuel est ce à quoi ressemble le chaos social engendré par la guerre ; aucune ethnie, religion, race ou identité culturelle n’a le monopole de l’usage de la violence sexuelle en temps de conflit.

    Depuis l’aube de la civilisation, la guerre et le sexe sont liés. La Grèce antique a représenté ce truisme dans la relation illicite entre la déesse de l’amour, Aphrodite, et le dieu de la guerre, Arès, comme l’ont fait les anciens Israélites dans l’Ancien Testament, dans lequel la guerre et le sexe sont présentés comme étant entremêlés. « Tuez tout mâle parmi les petits enfants, et tuez toute femme qui a connu un homme en couchant avec lui ; mais laissez en vie pour vous toutes les filles qui n’ont point connu la couche d’un homme ». Voici comment le livre des Nombres (31:18) décrit la vengeance des tribus israélites sur Madian.

    La violence sexuelle dépravée perpétrée par l’Etat islamique reflète la dépravation dont sont coupables un certain nombre de milices et armées de l’ère moderne, qu’elles soient laïques ou religieuses. Elle reflète même les violences sexuelles tordues commises par ceux qui ont été déployés pour séparer des factions belligérantes, comme ce fut le cas en Bosnie dans les années 1990, lorsque les troupes de Casques bleus de l’ONU étaient à la fois les mécènes et les commanditaires d’un réseau de prostitution qui a entraîné l’asservissement, le viol et le meurtre de femmes victimes de traite et envoyées en Bosnie depuis toute l’Europe de l’Est (une histoire racontée dans le film Seule contre tous, avec Rachel Weisz).

    « Les guerres dans les Balkans ont vu naître des camps de viol, des lieux où les femmes ont été gardées sous surveillance et ont été victimes d’abus répétés de la part des forces paramilitaires serbes », écrit Chris Hedges, qui a survécu à soixante jours de bombardements serbes à Sarajevo. « Quand cela devenait ennuyeux, étant donné que la perversion sexuelle, comme le meurtre, doit constamment impliquer le nouveau et le bizarre, les femmes étaient mutilées et tuées, le tout en étant filmées, selon des sources. » Dans War is a Force that Gives Us Meaning, Hedges raconte que les hommes musulmans de Bosnie étaient rassemblés sur les places des villes et décapités par les milices serbes. Avant cela, ils étaient forcés de creuser leur propre tombe et de « regarder leur fille ou leur épouse se faire violer devant eux ».

  • l’histgeobox: 108. Joan Baez: “Here’s to you.”
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2008/10/108-joan-baez-heres-to-you.html

    Au lendemain de la grande guerre, les Etats-Unis traversent une période mouvementée. Fuyant la misère, des millions de migrants, principalement européens, viennent tenter leur chance en Amérique. Au total, le pays accueille 20 millions d’immigrants entre 1880 et 1920. Parmi eux se trouvent 4 millions d’Italiens. Ces derniers sont rapidement considérés par les autorités et une partie de l’opinion publique comme inassimilables. L’Amérique puritaine se méfie de cette « nouvelle immigration » non anglophone et principalement originaire des régions agricoles pauvres de l’Europe de l’Est et du Sud. Dépeints comme sales, criminels et violents, les Italiens sont dès lors considérés comme une race inférieure.

  • Micro-histoire d’une #migration forcée
    http://www.laviedesidees.fr/Micro-histoire-d-une-migration-forcee.html

    Au sortir de la Seconde #guerre_mondiale, plus d’1,5 million de personnes furent déplacées entre la Pologne et l’Ukraine, dans un climat d’abus et de violences. Entre étude multi-scalaire et histoire connectée, cet ouvrage permet de comprendre le « démêlage des populations » en Europe de l’Est.

    Livres & études

    / migration, guerre mondiale, #population

    #Livres_&_études

  • Tour de passe-passe | Où sont passés les 54’000 “relocalisés” de Hongrie ?
    https://asile.ch/2017/04/24/tour-de-passe-passe-passes-54000-relocalises-de-hongrie

    A l’été 2015, le Conseil européen lance un programme de relocalisation en signe de solidarité avec la Grèce et l’Italie, Etats aux avant-postes de l’accueil des réfugiés en Europe. Initialement, 40’000 places d’accueil auraient dû être mises à disposition par les Etats membres dans le cadre du projet. Quelques mois plus tard, le 22 septembre […]

  • Travail détaché : le combat d’un ouvrier roumain blessé sur le chantier du terminal méthanier d’EDF à Dunkerque
    http://multinationales.org/Travail-detache-le-combat-d-un-ouvrier-roumain-blesse-sur-le-chanti

    La question du travail détaché a été largement mise en avant par les candidats à l’élection présidentielle 2017, souvent pour l’instrumentaliser. Les premières victimes des failles de ce système sont les travailleurs d’Europe de l’Est eux-mêmes, tandis que ses bénéficiaires ultimes sont souvent les grandes entreprises françaises, qui peuvent maintenir leurs coûts au minimum, sans avoir à se salir directement les mains. Illustration avec l’histoire de Cristian Bagiu, un travailleur détaché roumain blessé sur (...)

    Actualités

    / #Mediapart, #BTP, #France, #EDF, #Santé_et_sécurité_au_travail, #conditions_de_travail, #droits_des_travailleurs, #santé_et_sécurité_au_travail, sécurité (...)

    #sécurité_sociale
    « https://www.mediapart.fr/journal/economie/130417/cristian-bagiu-detache-roumain-blesse-dunkerque-puis-oublie »
    « http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150720.AFP4249/terminal-methanier-de-dunkerque-suspicions-sur-des-travailleurs »

  • Bruits de bottes en Europe et surtout Europe de l’Est, les Usa s’installent durablement autour de la Russie est-ce la stratégie de l’Intermarium ? https://www.wsws.org/en/articles/2016/05/31/pil1-m31.html on n’apprendrais donc rien de l’histoire ? https://www.wsws.org/en/articles/2014/04/30/semi-a30.html
    Les mêmes qui réhabilitent Bandera veulent réhabiliter Plétouria :https://www.wsws.org/en/articles/2014/05/01/semi-m01.html
    Les Usa ont toujours été pour le « fascisme » financier et donc « politique » le grand retour de ce « balancement » après la chute du mur de Berlin ? https://www.wsws.org/fr/articles/2017/fev2017/otan-f22.shtml Les Usa rejoue la partition de l’Intermarium en réssucitant Bandera le héros des collaborateurs supplétifs nazi en Ukraine. Gardé depuis la fin de la guerre par les émigrés du Canada, Usa, Uk, Australie, leur héros Bandera est revenu hanter les rues de Kiev malgré les dénégations des européens même de gauche dite radicale (NPA et autres EELV, PS, etc) « il n’y a pas de nazi en Ukraine » disent ils ..https://www.jacobinmag.com/2015/09/stepan-bandera-nationalist-euromaidan-right-sector Andreï Biletski et d’autres noms invités au Parlement Européen ne gênent pas les « chasseurs de quenelles » de Dieudonné pourtant. Les anciens « criminels » assassins de « juifs » sont bien là et se réjouissent d’avoir repris du « poil de la bête » contre les Russes, ou Polonais.

  • Après Volkswagen, un nouveau scandale guette les poids lourds - rts.ch - Economie
    https://www.rts.ch/info/economie/8391194-apres-volkswagen-un-nouveau-scandale-guette-les-poids-lourds.html

    Des poids lourds provenant d’Europe de l’Est manipulent leur système d’échappement et déversent des tonnes d’oxyde d’azote. La Suisse n’est pas épargnée par le phénomène, selon une enquête de « Kassensturz » mardi soir sur SRF.

    Cela s’appelle l’AdBlue. C’est un mélange d’urée et d’eau qui, lorsqu’on l’injecte dans le système d’échappement, permet de réduire jusqu’à 90% la pollution à l’oxyde d’azote rejetée. La plupart des poids lourds adoptent désormais cette technologie.

    Or elle coûte cher. Des exploitants peu scrupuleux basés en Europe de l’Est ont trouvé la parade : ils ont installé dans leurs camions un dispositif permettant de désactiver l’injection d’AdBlue. Un peu comme l’avait fait Volkswagen avec le diesel.
    Dépassement des valeurs maximales

    L’émission « Kassensturz », diffusée mardi soir sur la télévision alémanique SRF, a montré que le phénomène ne s’arrêtait pas à la frontière suisse. Elle a chargé Denis Pöhler, physicien à l’Université d’Heidelberg en Allemagne, de mesurer en conditions réelles sur des routes helvétiques les émissions d’oxyde d’azote.

    Bien que non représentatif, son test montre qui si tous les camions suisses respectent les normes, un quart des poids lourds immatriculés à l’étranger dépassent les seuils autorisés, atteignant parfois jusqu’à 5 fois la valeur maximale.

    >> Voir l’émission « Kassensturz »

    Fraudeurs identifiés en Suisse

    Peu avant la diffusion de l’émission, la police du canton d’Uri a fait savoir qu’elle avait découvert quatre véhicules qui avaient installé le dispositif anti-AdBlue. C’est la première fois en Suisse.

    Les autorités disent vouloir évaluer l’ampleur du phénomène avant de prendre des mesures. Des contrôles pourraient par exemple être menés à la sortie du tunnel du Gothard, à Erstfeld (UR).

    En Allemagne, plus de 20% des camions provenant de l’est de l’Europe circulent avec des émissions polluantes dépassant les normes, ainsi que l’a montré un documentaire de la chaîne allemande ZDF mi-janvier.

    #Camion #Diesel #Pollution #triche #union_eurpéenne #AdBlue #Suisse #Fraude #oxyde_d_azote

  • les systèmes anti-pollution truqués sur des camions d’Europe de l’Est Le Parisien - 18 janvier 2017
    http://www.leparisien.fr/automobile/voiture-propre/allemagne-les-systemes-anti-pollution-truques-sur-des-camions-d-europe-de

    Selon une enquête de la chaîne ZDF, de nombreux poids lourds dans les pays est-européens seraient équipés d’un système pirate pour fausser le dispositif anti-pollution. 
    En terme d’impact sur l’environnement, le scandale pourrait être bien pire que le dieselgate de Volkswagen ! Un documentaire de la chaîne allemande ZDF révèle que des transporteurs des pays d’Europe de l’Est parviennent, grâce à un système électronique, à paralyser la consommation d’AdBlue, un liquide à base d’urée qui permet de purifier les rejets d’échappement de nombreux poids-lourds. 


    Depuis 2005, les normes européennes visent à réduire les émissions de polluants des véhicules diesel en imposant des limites d’émission de dioxydes d’azote. Dès lors, de nombreux constructeurs de poids lourds ont choisi d’équiper leurs véhicules avec un système qui traite les gaz d’échappement grâce à l’AdBlue. Ce liquide à base d’urée est injecté après la combustion dans le système d’échappement pour combattre les oxydes d’azote. A haute température, il se transforme en ammoniac et en dioxyde de carbone. Lorsque les dioxydes d’azote réagissent à l’intérieur du catalyseur avec l’ammoniac, les molécules NOx nuisibles sont transformées en azote inoffensif (N2) et en eau (H2O). Pour les experts, ce système est efficace et permet de faire baisser sensiblement les rejets des poids lourds. 

    Problème : l’AdBlue coûte en moyenne 0,50 centimes le litre et un poids lourd en consomme l’équivalent de 3 à 5% du volume d’un plein de diesel. Pour les entreprises, il s’agit donc d’un surcoût. Selon le documentaire de la ZDF, diffusé mardi soir et ce mercredi à 22 h 45 dans ZDF-Zoom, basé sur des enquêtes en Roumanie et lors de contrôles de police en Pologne, de nombreux transporteurs trichent. Des systèmes vendus environ 70 euros sur internet, très faciles à installer, permettent de stopper le mélange d’AdBlue mais surtout de modifier l’électronique de bord en affichant que le système de mélange d’adBlue est bien actif. Cela permet d’échapper à des sanctions lors des contrôles superficiels des camions. 

    Dans une étude pour la ZDF, l’université de Heidelberg et l’Association pour l’industrie du transport Camion Pro Professeur estiment que 20% des camions d’Europe de l’est seraient équipés de ce système pirate. En Allemagne, les conséquences environnementales et économiques seraient énormes. Chaque année, on estime que ces camions truqués parcourent 16 milliards de kilomètres sur les routes allemandes, d’où un rejet supplémentaire dans l’air de 14 000 tonnes d’oxyde d’azote. En outre, les péages des autoroutes, qui tiennent compte des rejets de pollution dans leurs tarifs, accuseraient ainsi un manque à gagner de 110 millions d’euros.

     

    #Camion #Pollution #Triche #AdBlue #oxyde d’azote

  • Après cinq mois d’essais, la Russie déploie son système anti-missiles S-400 en Crimée
    http://www.brujitafr.fr/2017/01/apres-cinq-mois-d-essais-la-russie-deploie-son-systeme-anti-missiles-s-400

    Les Etats-Unis ont commencé le déploiement - sans précédent depuis la fin de la Guerre froide - d’une brigade blindée en Europe de l’est, avec l’arrivée vendredi en Allemagne des premiers ... Si vis pacem, para bellum : "Si tu veux la paix , prépare la...

  • Faut-il avoir peur de la finance de l’ombre ?

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/01/08/faut-il-avoir-peur-de-la-finance-de-l-ombre_5059493_3234.html

    Fonds d’investissement et assureurs empruntent et prêtent sans être soumis au même contrôle prudentiel que les banques. Cette finance parallèle fait-elle courir un risque ?

    Dix ans, déjà. La planète s’apprête à « fêter » en 2017 le dixième anniversaire de l’explosion de la bulle des subprimes, dont l’économie mondiale peine toujours à se relever. Depuis, gouvernements et autorités financières n’ont qu’une obsession : éviter une récidive. Les JP Morgan, Deutsche Bank ou BNP Paribas sont surveillés d’aussi près qu’un opéré du cœur en salle de réanimation. Des capteurs sont posés à chaque recoin de leur bilan afin de mesurer d’éventuelles tensions sur la liquidité, carences en fonds propres et poussées de fièvre sur les portefeuilles de risques.

    Le système financier en est-il plus sûr qu’auparavant ? Même pas. « Les risques globaux qui menacent la stabilité sont probablement aussi élevés que par le passé », analyse sans illusion un rapport publié le 16 novembre 2016 par le Groupe des Trente, très chic cénacle d’éminents anciens banquiers centraux ou régulateurs. Certes, les banques sont plus solides, mais il y a « une crainte que la menace sur la stabilité financière se soit déplacée des banques vers le “shadow banking” », pointe le cercle de réflexion.

    Cette « finance de l’ombre », ou finance parallèle, rappelle la célèbre publicité des années 1980 pour un soda « doré comme l’alcool », dont le « nom sonne comme un nom d’alcool », mais qui n’en est pas. Ces banques « Canada Dry » n’ont rien de secrètes. Ce sont des assureurs, des hedge funds, des fonds communs de créances ou encore des fonds monétaires, autant d’entités qui peuvent emprunter et prêter de l’argent, comme le feraient des banques, mais qui n’en sont pas et ne sont donc pas soumises au même contrôle prudentiel.



    Un rouage indispensable

    La palette est large et hétérogène. Cela va de Lendix, la plate-forme de financement participatif qui a octroyé 46 millions d’euros de prêts à des PME en 2016, à BlackRock, le premier gestionnaire d’actifs mondial, qui gérait plus de 5 100 milliards de dollars (4 827 milliards d’euros) au 30 septembre 2016, soit près de deux fois le PIB de la France ! En novembre 2015, le Conseil de stabilité financière – une instance basée à Bâle et chargée par le G20 de renforcer la solidité du système financier mondial – indiquait que cette finance de l’ombre, susceptible de « faire peser un risque sur la stabilité financière », atteignait 36 000 milliards de dollars en 2014, deux fois le premier PIB mondial, celui des Etats-Unis.

    Attention, toutefois, à ne pas sombrer dans la caricature. Au début du mois d’octobre 2016, les téléspectateurs de L’Emission politique, sur France 2, avaient eu la surprise de voir Jérôme Kerviel – le tradeur condamné pour une fraude ayant coûté près de 5 milliards d’euros à la Société générale – interpeller le candidat à la primaire de la droite, Alain Juppé, en ces termes : « Il n’y a aucune réglementation sur les techniques du shadow banking. »

    C’est faux. « Nous n’avons rien d’un électron libre », s’agace Thibault de Saint Priest, associé gérant du groupe financier Acofi, qui a collecté 2,3 milliards d’euros auprès d’investisseurs institutionnels pour distribuer des prêts. « Nous obéissons à une réglementation draconienne. En tant que société de gestion de portefeuilles, nous sommes extrêmement surveillés, à la fois par nos investisseurs et par l’Autorité des marchés financiers (AMF), qui contrôlent la compétence de nos équipes ou la qualité de nos systèmes. »

    Il ne faut pas l’oublier non plus, cette finance non bancaire constitue un rouage indispensable à l’économie, au moment où les établissements de crédit traditionnels, de plus en plus contraints par la réglementation prudentielle, affalent leur bilan et sont réticents à prêter aux entreprises. La politique monétaire ultra-accommodante menée par les banques centrales accentue le mouvement de transfert : dans un environnement de taux nuls, voire négatifs, les fonds de pension et assureurs raffolent des produits de dette d’entreprises, qui offrent encore de beaux rendements.

    C’est bien tout le paradoxe, les remèdes de la crise ont accentué le poids du shadow banking, qui avait pourtant été désigné comme le principal vecteur de contagion lors de la crise des subprimes. Le terme, inventé en 2007 par Paul McCulley, un économiste de Pimco, ciblait alors un circuit de financement très précis, celui du marché immobilier américain. Dans cette grande usine dans laquelle des prêts hypothécaires consentis aux ménages étaient recyclés en instruments financiers complexes, quasiment toute la chaîne de transformation échappait à la vigilance des régulateurs.

    Les experts avaient bien identifié la montée inquiétante d’instruments comme les dérivés de crédit, mais, faute de transparence, beaucoup pensaient qu’ils favorisaient une dispersion des risques, façon puzzle. Dès lors, si un défaut venait à se matérialiser, jugeaient ces optimistes, cela ­toucherait certes un grand nombre d’acteurs financiers, mais faiblement, et personne n’en mourrait…

    Cela ne s’est pas passé ainsi. D’abord, parce que le risque final s’est avéré beaucoup plus concentré que prévu sur certains acteurs, comme Bear Stearns ou Lehman Brothers. Ensuite parce que la vague de défaillances a provoqué, par effet domino, une crise de confiance aiguë qui a gelé le fonctionnement même des échanges entre banques. « S’il y a une leçon à retenir de la crise, c’est la vitesse à laquelle les apporteurs de crédit à court terme retirent leurs financements », a rappelé Daniel Tarullo, membre du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale américaine.

    Recensement des acteurs systémiques

    Bonne nouvelle, « les formes de crédit qui ont joué un rôle complexe en 2007 ont presque disparu », souligne Adair Turner, l’ancien patron du régulateur financier britannique, qui a piloté ces travaux du Groupe des Trente. On ne devrait plus entendre parler des CDO (Collateralized Debt Obligations) et autres monstruosités qui ont contaminé les bilans des banques du monde entier. Les nouvelles formes d’intermédiation apparaissent moins risquées.

    La mauvaise nouvelle, c’est que d’autres poches de risques ont surgi.

    L’une des grandes préoccupations des experts porte sur la montée en puissance de la finance parallèle en Chine. Les entreprises des pays émergents ont emprunté à tour de bras, souvent en dollars, en court-circuitant les banques, souvent avec leur complicité. Que se passera-t-il quand les taux remonteront ? Dès 2010, le G20 réuni à Séoul demandait au Conseil de stabilité financière (Financial Stability Board, FSB) de s’attaquer aux risques qui se développent en dehors du système bancaire. « Le G20 des ministres des finances veut progresser vers une régulation plus stricte des marchés financiers, en particulier concernant le shadow banking », a de nouveau plaidé l’Allemagne, qui a pris, le 1er décembre 2016, la présidence tournante du G20.



    L’un des grands chantiers en cours vise à recenser les acteurs systémiques – dont une éventuelle défaillance serait de nature à entraîner un chaos planétaire par effet domino. Objectif : leur imposer des contraintes strictes de capital ou de reporting. Chacun garde en tête cette fameuse réunion d’urgence du 23 septembre 1998, dans le bureau du gouverneur de la Fed de New York. Les patrons des grandes banques d’investissement avaient été sommés de voler au secours du hedge fund LTCM, dont la faillite avait de grandes chances de provoquer un krach sur les marchés obligataires.

    Les grands assureurs ont bataillé dur pour y échapper mais le Conseil de stabilité financière a fini par établir une liste de 9 compagnies systémiques, où figure le français Axa. Les gérants d’actifs, en revanche, comme BlackRock, ont réussi à convaincre le bras armé du G20 qu’ils n’avaient pas besoin de renforcer leur capital, puisque le risque final de leurs portefeuilles est porté par les investisseurs.
    Le Conseil, toutefois, a émis en juin une liste de recommandations visant à renforcer notamment la liquidité de ces institutions. Les discussions sont loin d’être achevées avec les gérants d’actifs. Mais ceux-ci ne sont pas les seuls dans le collimateur. De façon ironique, BlackRock a d’ailleurs enjoint le FSB de s’intéresser de près à la solidité toute relative des chambres de compensation, acteurs essentiels pour le bon fonctionnement des marchés.

    Réglementation ou assouplissement

    En parallèle, les autorités financières américaines et européennes cherchent à réglementer activité par activité. En octobre, les Etats-Unis ont ainsi réformé les règles du jeu des fonds monétaires – qui représentent 2 700 milliards de dollars. En Europe, la nouvelle réglementation Marchés financiers et infrastructures (MIF 2) doit entrer en vigueur en janvier 2018. « Alors que MIF 1 n’imposait la transparence que sur les quelques milliers d’actions admises aux négociations sur un marché réglementé européen (environ 6 000), MIF 2 étend cette exigence à des centaines de milliers d’instruments financiers, en particulier obligataires et dérivés », indique l’AMF.

    Les écarts de liquidité sont surveillés comme le lait sur le feu. Est-il raisonnable pour des fonds d’offrir aux épargnants la possibilité de retirer à tout moment leurs capitaux, quand des mois sont souvent nécessaires, par exemple, pour vendre un immeuble ? Un début de panique a touché le Royaume-Uni, début juillet 2016, après le vote du Brexit, lorsque des grands acteurs de la gestion ont suspendu les rachats de parts dans leurs fonds consacrés à l’immobilier commercial britannique, en raison d’un « manque de liquidité immédiate ». L’affaire en est restée là. Mais en août 2007, l’assèchement soudain du marché secondaire des CDO avait incité BNP Paribas à geler les retraits sur trois de ses sicav monétaires, dont les portefeuilles regorgeaient de ces produits toxiques. Cette décision avait sonné officiellement le début de la crise financière…

    Bref, la route s’annonce longue et difficile. La volonté affichée par Donald Trump, dès son élection en novembre à la présidence des Etats-Unis, d’assouplir la loi Dodd-Frank a fait l’effet d’une douche froide. Cette réglementation votée en 2010, sous l’impulsion des démocrates, visait notamment à réduire les liens entre la finance parallèle et les banques, afin d’éviter que l’une ne contamine l’autre, comme ce fut le cas en 2007-2008.

    Sachant que les Etats-Unis représentent 40 % du shadow banking, cette position du président élu pourrait bien sonner le glas de la coopération mondiale en matière de régulation financière. Dans la foulée, les Européens et les Japonais ont fait bloc pour empêcher le Comité de Bâle, le régulateur bancaire international, de resserrer encore le carcan prudentiel imposé aux banques. Sur fond de guerre économique, aucune juridiction n’a envie de handicaper son propre système financier si les autres lâchent la bride. Ce n’est pourtant pas le moment de baisser la garde. Faute de quoi, la finance de l’ombre pourrait bien, à nouveau, faire trembler le monde.

    • Oui il faut avoir peur car c’est une ultime crise qui a déjà provoqué deux guerres mondiales la FED et les banquiers ont bien mis le pied à l’étrier aux Mussolini, Hitler, et autres petits dictateurs aussi aux Usa ou le fascisme est latent (Opération Paper-clips) les marchés décident souvent à la place des peuples a quelle sauce ils doivent être dévorés. N’oublions pas qu’en Europe de l’est des partis proto-fascistes ou fascistes sont installé au plus haut du pouvoir ...Exemple l’Ukraine avec le « maidan » défendu comme « révolution » mais en vérité une révolution provoquée avec l’aide de Georges Soros et CANVAS le milliardaire Kolomoisky se plaint alors qu’il a du sang sur les mains : https://blogs.mediapart.fr/segesta3756/blog/221216/igor-kolomoisky-ils-ont-fini-par-m-avoir Non le pauvre gars a tués des miliers d’ukrainiens, escroqué le FMI et autres banques centrale et il se plaint. Attention si vous pensez que c’est faux ce que je dis écrit je peux aussi vous fournir des preuves ...

  • Les premiers chars américains débarquent en Europe pour se déployer à l’est
    http://www.brujitafr.fr/2017/01/les-premiers-chars-americains-debarquent-en-europe-pour-se-deployer-a-l-es

    Les Etats-Unis ont commencé le déploiement - sans précédent depuis la fin de la Guerre froide - d’une brigade blindée en Europe de l’est, avec l’arrivée vendredi en Allemagne des premiers équipements de cette unité de 4000 hommes, dont des chars lourds...