Des nouvelles des néonazis d’Europe du Nord
Au Danemark, Rasmus Paludan du parti « stram kurs » (Ligne dure) brûle un Coran enrobé dans du Bacon pendant que la foule entamait des chants racists et xénophobes ("Ils ne doivent pas être intégrés, ils doivent rentrer chez eux, etc."). Depuis, le Danemark débat et se demande si interdire ce genre de manifestation est une atteinte à la liberté d’expression.
Frykter ny Mohammed-krise – NRK Urix – Utenriksnyheter og -dokumentarer
▻https://www.nrk.no/urix/frykter-ny-mohammed-krise-1.14532999
I Danmark har diskusjonen om vern av ytringsfrihet igjen blusset opp, etter at 23 personer ble pågrepet under uroligheter på Nørrebro i København 14. april.
Bråket på palmesøndag brøt ut da den kontroversielle islamkritikeren og høyrenasjonalisten Rasmus Paludan stilte seg opp på Blågårds Plass for å holde en protest i bydelen.
En même temps, en Suède, près de Göteborg, le groupe néonazi « Nordiska motståndsrörelsen » (Mouvement de résistance nordique) défile dans la rue comme si de rien était sous l’œil bienveillant de la police.
Il y avait heureusement des contre-manifestants pour balancer sur les néonazis toutes sortes de projectiles
Minst 25 arresterte under nazidemonstrasjon – NRK Urix – Utenriksnyheter og -dokumentarer
▻https://www.nrk.no/urix/minst-25-arresterte-under-nazidemonstrasjon-1.14534617
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Den nazistiske organisasjonen Nordiska motståndsrörelsen (NM) demonstrerte i den svenske byen Kungälv i dag. Statsminister Stefan Löfven kallar nynazistane for avskum.
]]>« Vilnius, Paris, Londres », destins sans frontières
Dans ce #roman fort et onirique, l’Ukrainien #Andreï_Kourkov entremêle quatre histoires aux portes de #Schengen.
C’est une maison dans la neige et dans la nuit. On l’imagine en bois, dans un recoin de notre univers connu. Europe du Nord, de l’Est, peu nous importe finalement. C’est bien par un lieu que l’on entre dans un livre, et le lecteur français ne se saisira pas de Vilnius, Paris, Londres comme compatriote de l’auteur, l’Ukrainien Andreï Kourkov ; il partira en voyage vers une destination inconnue, donc imaginaire. Il s’agit cependant du premier roman de Kourkov qui ne se passe pas dans son pays et qui s’éloigne de ses tourments politiques… et l’on peut imaginer que le rôle de cette chaumière est bel et bien de dépayser celui qui ouvre ces pages, quel qu’il soit.
Trompe-l’œil
Pour nous, en tout cas, l’incipit a quelque chose du conte enneigé. Et dans le même temps, cette ouverture résonne avec les préoccupations de notre anthropocène : en lisant « La Terre n’est pas aveugle, même la #nuit, elle garde les yeux ouverts », on imagine s’engager dans une prose écologique. La beauté de la page est unique, car on bascule ensuite dans une autre dimension. La majuscule est mise de côté, on revient sur terre, dans un ici et maintenant chaleureux malgré l’obscurité : des personnages sont réunis pour partager un peu de chaleur, mais le lieu est indéfini. L’espace-temps met encore une page à se préciser : toujours aucune indication de localisation, mais la temporalité se resserre, l’action se produit au milieu de la nuit, « minuit moins huit », et dans un lieu qui met du temps à être nommé. On n’en prend conscience qu’au détour d’une question : « Et puis, est-il bien permis de boire à la frontière ? »
Le roman Vilnius, Paris, Londres, comme son titre ne l’indique pas, est un livre sur la #frontière. L’intrigue se noue le jour de l’intégration de la #Lituanie dans l’#espace_Schengen, le 21 décembre 2007. Quelques détails plus faciles à saisir pour un Européen du Nord lui permettent de comprendre cela avant la page 15, ce qui a peu d’impact sur la force narrative du texte. On bascule alors d’un espace onirique à une forme de réalisme qui s’avère très vite un trompe-l’œil. L’auteur va tisser le fil de quatre aventures, traversées de cette ligne imaginaire dont l’ouverture ne semble en aucune manière éroder la puissance politique. Les trois noms de lieux qui forment le titre de l’ouvrage sont trompeurs, ils ne font qu’en trianguler un autre difficile à nommer (« près d’Anyksciai »). Sans doute trop petit pour exister sur la carte, il n’en constitue pas moins le port d’attache de tous les personnages du roman. C’est dans le lien entre ces lieux que va se déployer ce qui fait les frontières contemporaines, résolument mobiles.
«
Trou noir »
Il n’est pas anodin que cette expérience se construise depuis un petit pays européen où l’histoire a prouvé que la problématique du voisinage était loin d’être anodine et où la distance à l’autre s’avérait compliquée à déterminer : dans son roman intitulé l a Ligne des glaces, l’écrivain français Emmanuel Ruben écrit en écho, situant l’action dans un pays balte indéterminé : « Tu cherches la frontière extérieure, alors tu crois la trouver au bout de tes forces. Mais il n’y a pas de frontière extérieure. Crois-moi, la vraie frontière est à l’intérieur. Elle est infiniment plus proche que tu ne l’imagines, la vraie frontière ! »
C’est à cette exploration d’un espace-temps frontalier qui dépasse de très loin le moment d’ouverture du poste de contrôle officiel que vont s’employer les personnages principaux de Vilnius, Paris, Londres. Le texte est construit sur l’intrication de leurs trajectoires dans une succession haletante de chapitres qui mettent en résonance intime les expériences des uns et des autres. Il n’y a rien de nécessaire entre le relatif succès économique rencontré par ceux qui sont partis à Londres, la vie de bohème de ceux qui ont préféré Paris, l’itinérance choisie par celui qui part vers l’Allemagne, et pourtant tout semble lié. L’intensité des événements traversés par ceux qui sont restés montre en miroir combien la mobilité de la frontière se fabrique aussi dans l’ancrage, comment ce sont parfois les lieux qui agissent sur les liens.
« C’est un trou noir, cette Grande Europe […] On n’en revient pas, on ne répond plus… » déclare l’un des personnages de l’univers mis en place par Andreï Kourkov aux portes de Schengen. Derrière les anecdotes des vies rassemblées et la truculence de formules dont le texte est émaillé, il y a là certainement de quoi mettre le lecteur en éveil sur la portée géopolitique du texte dont l’auteur, malgré les apparences, ne se départ pas.
▻https://next.liberation.fr/livres/2018/10/03/vilnius-paris-londres-destins-sans-frontieres_1682953
#frontières #livre
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Le #climat s’affole dans les #villes européennes | Alternatives Economiques
▻https://www.alternatives-economiques.fr/climat-saffole-villes-europeennes/00086214
« La maison urbaine brûle. » A Kiruna, une ville minière du nord de la Suède, les températures moyennes annuelles étaient au XXIe siècle (jusqu’au 31 décembre 2017) supérieures de 3 °C à la moyenne annuelle du XXe siècle. A Grenade, à Cordoue et à Malaga, trois villes d’Andalousie, les températures moyennes annuelles sont supérieures au XXIe siècle d’au moins 1,5 °C à celles du XXe siècle. A Bucarest, capitale de la Roumanie, cette hausse est de + 1,4 °C. En France, à Avignon, ville qui enregistre la plus forte hausse de l’Hexagone, elle est de + 1,2 °C.
Dans plusieurs villes d’Europe, hébergeant plusieurs millions d’habitants, le seuil de 1,5 °C est donc d’ores et déjà franchi. C’est pourtant la limite que s’étaient fixés en décembre 2015 les 195 membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, lors de l’Accord de Paris. A savoir « limiter l’élévation des températures à 1,5 °C par rapport aux niveaux de l’ère préindustrielle », une période que l’on situe généralement entre 1850 et 1900. Certes, l’objectif de cet accord international est global et non local, ce qui signifie qu’il intègre notamment le niveau de réchauffement des océans et de toutes les régions du monde, dont les pôles Nord et Sud. Mais ces données exclusives permettent d’évaluer précisément les répercussions locales du réchauffement.
De nombreuses villes en Europe ont déjà dépassé l’objectif de l’accord de Paris, signé en décembre 2015, de limiter le réchauffement global à deux degrés Twitter
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Entretien Jean Jouzel : « Face au changement climatique, la fenêtre de tir est très étroite »
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Ces chiffres sont issus d’une grande enquête intitulée « Europe, un degré plus chaud » (Europe One Degree Warmer), menée par le consortium de médias European Data Journalism Network (EDJNet), dont fait partie Alternatives Economiques et qui regroupe une vingtaine de médias européens. Ils ont été obtenus après l’analyse de plus de 100 millions de données fournies par le Centre européen de prévision météorologique à moyen terme (CEPMMT), une organisation intergouvernementale qui procède à la « réanalyse » des données météorologiques issues d’une multitude de sources, comme les stations météo, les ballons-sondes, les bouées et les satellites. C’est la première fois que des données de réanalyse sont rendues accessibles à une telle échelle.
Ecart entre les températures moyennes enregistrées entre 2000 et 2017 et tout au long du XXe siècle dans différentes villes européennes, en °C
Les flèches montrent l’intensité de l’augmentation des températures depuis le siècle dernier. Leur inclinaison varie selon l’intensité. Source : EDJnet
Ecart entre les températures moyennes enregistrées entre 2000 et 2017 et tout au long du XXe siècle dans différentes villes françaises, en °C
Les flèches montrent l’intensité de l’augmentation des températures depuis le siècle dernier. Leur inclinaison varie selon l’intensité. Source : EDJnet
Ces informations permettent d’étudier les phénomènes climatiques sur des périodes supérieures à un siècle, en harmonisant les données de milliers de sources différentes, autorisant ainsi des comparaisons dans le temps et l’espace. Si les valeurs absolues diffèrent des données provenant directement des stations météo (essentiellement parce que les villes sont sujettes à l’effet « îlot de chaleur », en raison duquel les températures de l’intérieur des villes peuvent être supérieures de 10 °C à celles des campagnes alentour), les tendances générales restent les mêmes.
Retrouvez le détail de l’évolution des températures entre le XXe et le XXIe siècle dans 558 villes européennes
Ecart entre les températures moyennes enregistrées entre 2000 et 2017 et au XXe siècle, en °C
En cliquant sur le nom des villes listées, vous pouvez accéder à un rapport détaillé propre à chacune de ces communes avec de nombreuses informations complémentaires.
Source : EDJnet
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En se penchant sur les données journalières, EDJNet a pu montrer que le nombre de jours chauds et froids avait également évolué au cours des 117 dernières années. A Split par exemple, deuxième ville de Croatie, le nombre de jours où la température moyenne atteint 27 °C a bondi de 6 par an au XXe siècle à 14 par an au XXIe siècle. Inversement, le nombre de jours froids a reculé dans la plupart des villes. A Riga, capitale de la Lettonie, le nombre de jours où la température moyenne était inférieure à -1 °C est ainsi tombé de 75 au siècle dernier à 57 au XXIe siècle.
Zoom Une enquête data collaborative
L’enquête « Europe, un degré plus chaud » est basée sur l’analyse de plus de 100 000 données météorologiques recueillies auprès du European Centre for Medium-Range Weather Forecasts (ECMWF). Ce centre international calcule des données météorologiques dites « re-traitées », basées sur une variété de sources telles que des stations et des ballons météorologiques, des bouées et des observations satellites.
Cette méthode d’harmonisation permet d’observer des données sur de longues périodes et de faire des comparaisons entre différents lieux. Elle permet aussi de dégager une tendance, indépendamment de l’effet d’îlot de chaleur urbaine, qui peut se traduire par un différentiel de températures entre un centre-ville et sa périphérie.
Le traitement des données et les réponses des collectivités ont ensuite été effectués de manière collaborative par les membres du European Data Jouralism Network (EDJNet) sous la coordination de l’agence de data journalisme Journalism++ Stocklholm.
Cliquez ici pour en savoir plus.
De lourds impacts
Même limitée à 2 °C ou moins, l’élévation des températures peut être lourde de conséquences, observe Mojca Dolinar, responsable du département de climatologie à l’Agence slovène de l’environnement, un service de l’État. Une atmosphère plus chaude absorbe davantage d’eau avant de la libérer sous forme de pluie, explique-t-il. Résultat : les épisodes pluvieux sont plus espacés dans le temps et les sécheresses s’aggravent. Dans le même temps, les précipitations, du fait de la plus forte concentration d’eau dans l’atmosphère, ont tendance à être plus intenses, entraînant des inondations plus graves.
La hausse des températures a des conséquences sur la mortalité, les infrastructures, la concentration des élèves… Twitter
L’élévation des températures et les vagues de chaleur en particulier ont été responsables de plusieurs milliers de décès depuis 2000. La canicule de 2003 a provoqué plus de 70 000 décès supplémentaires en Europe de l’Ouest. Malgré la mise en œuvre de « plans canicule » dans plusieurs pays, une analyse du lien entre chaleur et mortalité dans 9 villes européennes a montré que, si la surmortalité a reculé à Paris, Rome et Athènes depuis 2003, la hausse des températures n’en continue pas moins d’entraîner une surmortalité, et pas uniquement dans les villes méridionales. Les villes nordiques sont ainsi plus exposées au stress thermique que celles habituées aux chaleurs régulières. A Madrid, par exemple, la mortalité augmente (par rapport aux jours non-chauds) quand la température journalière moyenne dépasse 21 °C, contre 19 °C à Stockholm.
La surmortalité causée par la canicule de 2017 (baptisée « Lucifer »), qui a vu les températures franchir la barre des 40 °C dans les Balkans, en Italie et en Espagne, et par la canicule de 2018 en Europe du Nord, n’a pas encore été étudiée par les autorités sanitaires nationales et les universitaires.
Moins bonnes performances scolaires
Si les canicules sont les plus meurtrières, l’élévation des températures influe également sur la vie des Européens par d’autres biais. Les chercheurs ont ainsi montré que les élèves étaient moins performants, notamment en mathématiques, lorsque la température journalière moyenne dépassait 22 °C. Dans 415 des 539 villes analysées par EDJNet, le nombre annuel de jours d’école affichant une température journalière moyenne supérieure à 22 °C avait augmenté au XXIe siècle par rapport au siècle précédent. A Séville, par exemple, les élèves ont connu au XXe siècle une moyenne annuelle de 12 jours d’école à plus de 22 °C, un nombre qui est passé à 24, soit le double, au XXIe siècle. Les conséquences d’un environnement plus chaud sur les résultats des élèves européens n’ont pas encore été évaluées.
Depuis les années 1980, les criminologues savent que, aux Etats-Unis au moins, les faits de violence augmentent avec le mercure. En Europe, malgré la hausse des températures, aucune agence de lutte contre la criminalité ni aucun chercheur universitaire n’a étudié la question.
Les transports ferroviaire et routier sont également concernés par la hausse des températures, le bitume se ramollissant au point que certaines routes doivent être fermées les jours de forte chaleur. Le trafic ferroviaire urbain (les trains de surface et tramways) peut être perturbé par un voilement des rails lorsque le métal se dilate et devient instable. Avec à la clé des risques de retards et, comme cela s’est produit dans le métro de Washington en 2012, des déraillements. La hausse des températures a aussi un impact sur la pollution, et donc sur notre santé : de fortes chaleurs accroissent la formation d’ozone et la concentration de particules fines (PM10).
Politiques d’adaptation
Face à ces conséquences, les scientifiques appellent à la mise en place de politiques d’adaptation aux changements climatiques. Il s’agit de la « deuxième jambe » de la lutte contre les dérèglements climatiques, aux côtés des mesures d’atténuation qui consistent à limiter les émissions de gaz à effet de serre, principales responsables du réchauffement. Dans le cadre de l’enquête menée par EDJNet, un questionnaire a été envoyé à une dizaine de collectivités locales 1 pour pouvoir comparer et évaluer leur politique d’adaptation. Selon les villes, les réponses sont très variables.
Paris fait figure de précurseur en la matière en France. La ville a adopté une « stratégie d’adaptation » fin 2015, comportant 30 objectifs déclinés en 35 actions. « On a bâti la stratégie d’adaptation sur quatre piliers, explique Célia Blauel, adjointe à la maire de Paris pour l’environnement : la gestion de crise, avec des plans canicule et en cas de crue de la Seine, mais aussi le développement d’un nouvel urbanisme et la mobilisation citoyenne. Le 4e pilier concerne les risques liés au dérèglement climatique tel que l’approvisionnement en eau, en alimentation durable. »
Des villes inégalement prêtes
« Concrètement, Paris est particulièrement touché par le phénomène d’îlots de chaleur urbaine, poursuit l’adjointe. La définition et l’identification d’îlots de fraîcheur urbaine (IFU) sont donc une des actions de la politique d’adaptation de la ville. Une application numérique en cartographie environ 800. Parmi les IFU, la mise en place de cours d’école « Oasis » consiste à remplacer le bitume des cours de récréation par des revêtements perméables à l’eau de pluie et des espaces plantés. Hors période scolaire, ces cours d’école sont ouvertes au public pour offrir un espace de fraîcheur. Trois cours Oasis ont été mises en route à la rentrée dernière et l’objectif est d’en compter de 40 à 45 à l’été 2019. »
Emile LUIDER/REA Brumisateurs sur les quais de Seine à Paris, été 2017.
« Beaucoup de collectivités ont réalisé des cartographies de leurs îlots de chaleur urbaine afin d’identifier les lieux problématiques, comme à Toulouse et à Lyon », rappelle Elsa Richard, chercheuse à Auxilia, un cabinet de conseil aux collectivités. « On observe aussi beaucoup de chantiers sur la végétalisation, les fontaines et les miroirs à eau comme à Nantes, Orléans, ou Angers. Mais d’autres types de réponses doivent être apportés, notamment pour lutter contre l’imperméabilisation des sols. La grande difficulté est de faire vivre le sujet de l’adaptation au niveau local. »
« La seule chose que nous faisons, dans les écoles, sont des préaux, la mise en place de ventilateurs et de brumisateur » – La mairie d’Avignon Twitter
Certaines villes n’ont d’ailleurs pas pris le temps de répondre au questionnaire, ou se sont contentées de réponses orales, comme Avignon, pourtant la ville française où les températures ont le plus augmenté depuis 2000. « La seule chose que nous faisons, dans les écoles, sont des préaux, la mise en place de ventilateurs et de brumisateur » a ainsi indiqué notre interlocutrice au sein de la direction de la communication de la Ville. « Avignon est un cas assez classique, explique Elsa Richard. Les changements de pratiques liés au changement climatique ne sont pas forcément facilités dans les lieux où la chaleur est déjà une habitude. »
L’adaptation, parent pauvre du climat
« L’adaptation est le parent pauvre des politiques climatiques » confirme Pascale Bosbœuf, doctorante à l’université Paris-Est, qui travaille sur les politiques locales d’adaptation. « Parce que l’adaptation n’a pas d’objectifs chiffrés, contrairement aux politiques d’atténuation qui visent des objectifs de réduction d’émission de gaz à effets de serre. » Seul élément contraignant : la loi de transition énergétique impose aux intercommunalités de plus de 20 000 habitants de réaliser un diagnostic de vulnérabilité de leur territoire et d’intégrer un volet adaptation dans leur « Plan climat-air-énergie territorial » (PCAET).
« L’adaptation revient à investir pour des effets qui interviendront dans un temps difficilement prévisible » – Pascale Bosboeuf, chercheure Twitter
Cependant, selon le récent rapport « Le défi climatique des villes » publié par le WWF, 77 % des collectivités concernées ne seront pas en mesure de respecter l’échéance du 31 décembre 2018 pour avoir adopté un PCAET. « Tout dépend de la collectivité. C’est une question de volonté et d’affichage, affirme Pascale Bosbœuf. L’adaptation revient à investir pour des effets qui interviendront dans un temps difficilement prévisible. » D’où l’absence de gain électoral direct pour les élus. Du point de vue des habitants, « face à un enjeu si important, on ne se pense jamais les plus exposés, on se rassure en se disant qu’on est en France », complète la doctorante.
Jusqu’à récemment, le problème de la hausse des températures était peu tangible, hormis sur le littoral et les zones de montage, qui sont d’ailleurs plus avancés en matière d’adaptation. Mais l’été caniculaire 2018 a mieux révélé les problématiques de chaleur en ville. « La question à laquelle cela renvoie est : quelle capacité d’anticipation peut avoir un individu et une collectivité publique ? », souligne Elsa Richard. La marche pour le climat du 8 septembre dernier, qui a mobilisé plus d’une centaine de milliers de personnes en France, est peut-être un début de réponse.
Article publié en partenariat avec la plateforme européenne de datajournalisme (EDJnet), dont Alternatives Economiques est un des membres fondateurs.
]]> En Suède, l’hôpital au bord de la crise de « nurses » _ AFP - 3 Septembre 2018 - Romandie.com
▻https://www.romandie.com/news/ZOOM-En-Su-de-l-h-pital-au-bord-de-la-crise-de-nurses/950353.rom
Riche pays d’Europe du nord qui s’enorgueillit de décerner chaque année le prix Nobel de médecine, la Suède jouit de l’un des systèmes de santé les plus performants au monde. Mais il faut parfois attendre des mois, voire des années pour un rendez-vous avec un spécialiste.
Les 10 millions de Suédois sont parmi les mieux soignés du monde, font des centenaires à ne plus savoir qu’en faire et le taux de survie des patients atteints de cancer est l’un des plus élevés d’Europe, selon l’OCDE.
Et pourtant, l’exaspération est telle que la dégradation du réseau de soins primaires et de l’hôpital, avant tout dû à une pénurie criante d’infirmières, est la principale préoccupation des Suédois à l’approche des législatives du 9 septembre.
Alors qu’ils acquittent un impôt sur le revenu de 50% en moyenne, « le risque est réel qu’ils perdent peu à peu leur confiance dans l’Etat-providence », s’alarme Lisa Pelling du cabinet d’études Arena Idé.
Certaines enquêtes d’opinion mettent en avant l’immigration comme priorité numéro un des Suédois, mais les deux thématiques sont liées.
Un panneau de la route non officiel montrant une femme en train d’accoucher pour dénoncer la fermeture d’une maternité près de Solleftea dans le nord de la Suède le 9 août 2017 / © TT News Agency/AFP / Izabelle NODFJELL Pour certains, l’arrivée de 400.000 demandeurs d’asile depuis 2012 aggrave les problèmes de l’hôpital liés à la pénurie d’infirmières et de spécialistes. Pour d’autres, elle répond au défi démographique d’un pays vieillissant qui aura de plus en plus besoin de petites mains pour s’occuper de ses aînés.
« Dans cinq ans seulement, la population des plus de 75 ans augmentera de 70.000 personnes (...), ce qui veut dire aussi plus de maladies », prévient le Premier ministre sortant, le social-démocrate Stefan Löfven.
En Suède, la loi prévoit un délai maximum de 90 jours pour une opération ou une consultation avec un spécialiste. Malgré cela, un tiers des patients attend plus longtemps.
Asia Nader est de ceux-là. Diagnostiquée avec une malformation du coeur, elle a dû attendre un an pour se faire opérer.

« J’ai complètement sombré quand je l’ai appris », se souvient la jeune femme atteinte de cardiopathie congénitale, après l’opération qui a finalement eu lieu en juin, un mois avant son 23ème anniversaire.
Accoucher dans la voiture
La loi garantit aussi de pouvoir consulter un généraliste dans les... sept jours, le délai légal le plus long en Europe après le Portugal (15 jours), indique un rapport du cabinet d’études Health Consumer Powerhouse.
Dans la région à faible densité démographique du Jämtland (nord-ouest), plus de la moitié des patients doivent attendre plus de 90 jours pour se faire opérer, contre 17% à Stockholm.
Si l’accès à un médecin généraliste est assuré à peu près partout, difficile en revanche de voir toujours le même. Car pour faire monter les enchères, praticiens et infirmières préfèrent recourir à des cabinets d’intérim qui monnayent leur service.
« Chaque fois que vous en avez besoin, vous consultez un nouveau médecin. Cela nous fait perdre beaucoup de temps en matière de diagnostic et de suivi », déplore Heidi Stenmyren, présidente de l’Association des médecins suédois.
Pour pallier les pénuries, les services de consultation à distance, sur internet, font florès.
Pas moins de 80% des structures de santé en Suède manquent d’infirmières, selon l’Institut suédois des statistiques.

En Suède, la loi prévoit un délai maximum de 90 jours pour une opération ou une consultation avec un spécialiste. Malgré cela, un tiers des patients attend plus longtemps.
Lassées de faire des heures supplémentaires pour des salaires médiocres, des dizaines de milliers d’infirmières ont rendu leur blouse depuis le début de l’année, selon Sineva Ribeiro, cheffe de l’Association suédoise des professionnels de santé.
Et comme ailleurs en Europe, la Suède voit naître sur son territoire de véritables déserts médicaux, pour des raisons budgétaires.
A Solleftea, la ville d’origine du Premier ministre, l’unique maternité a fermé ses portes en 2017.
La maternité la plus proche est désormais à 200 kilomètres et les sage-femmes ont dû lancer des formations à l’intention des futures mères pour leur apprendre à accoucher... dans la voiture, ce que certaines d’entre elles ont dû faire depuis.
Le débat porte pourtant moins sur le manque de ressources financières que sur leur - mauvaise - utilisation.
Ainsi à Stockholm, le chantier du New Karolinska University Hospital a-t-il fait scandale : alors que le contribuable a déboursé 61,4 milliards de couronnes (5,8 milliards d’euros) pour l’hôpital le plus cher du monde, des patients ont dû être transférés vers d’autres structures, certains services étant incapables de les accueillir.
Imparfait, certes. Mais la Suède bénéficie du « 4e meilleur système de santé au monde », s’agace le Premier ministre.
#Suède #État-providence #démocratie #nationalisme #élections #suède #réfugiés #société #santé #hôpital #hopital #médecine #fric #austérité #infirmières #médecine #soins #chirurgie #déglingue
]]>L’activité du port de Tripoli va quadrupler à partir d’août - Philippe HAGE BOUTROS - L’Orient-Le Jour
La direction du terminal conteneurs mise sur le déblocage de la frontière syro-jordanienne pour accélérer son développement à long terme.
Août sera sans doute marqué d’une pierre blanche pour Gulftainer Lebanon, la société chargée de la gestion du terminal conteneurs du port de Tripoli, le deuxième port du pays après Beyrouth.
Selon son président, Antoine E. Amatouri, la filiale libanaise de l’opérateur portuaire émirati s’attend à voir l’activité dans le port quadrupler, passant d’une moyenne de 1000 à 2000 conteneurs équivalents 20 pieds (EVP, unité standard) par mois à environ de 8000 dès le mois prochain.
Une hausse qui va être principalement liée, selon lui, à la décision de CMA CGM de renforcer sa présence dans ce port, en l’intégrant dans son offre de services reliant l’Europe du Nord à l’Asie du Sud-Est (SEANE) à partir du 16 août. Le transporteur n’a pas encore communiqué sur cette décision, qui a également été révélée lundi au site d’informations businessnews.com.lb par le directeur du port de Tripoli, Ahmad Tamer.
CMA CGM, qui s’est positionné à Tripoli à partir de 2016 et qui détient 20 % du capital de Gulftainer Lebanon, assure déjà une escale hebdomadaire depuis octobre dernier dans le port de la ville, qui fait partie des destinations desservies via son service Wemed reliant les pays de l’Est de la Méditerranée à ceux de l’Ouest.
(...) Gulftainer Lebanon prévoit également le démarrage d’un service de navires collecteurs (feeder ships en anglais) pour répartir les conteneurs entre les ports de Tripoli et Lattaquié, en Syrie.
L’opérateur libanais a enfin estimé que la perspective de la réouverture prochaine de la frontière syro-jordanienne allait renforcer l’attractivité du terminal conteneurs auprès des transporteurs mondiaux. Le 6 juillet, le régime syrien avait repris le contrôle du poste-frontière de Nassib au sud du pays aux rebelles qui l’occupaient depuis avril 2015. Ce nouvel épisode du conflit syrien qui a éclaté en 2011 doit en principe permettre le déblocage des voies d’exportations terrestres entre le Liban et les pays du Golfe, et faciliter le transit vers l’Irak. La fermeture de la frontière avait particulièrement pénalisé les agriculteurs libanais qui destinaient une importante partie de leur production aux marchés du Golfe, obligeant l’État à subventionner l’acheminement de leurs produits vers l’Arabie saoudite en roulier (navires équipés pour transporter des camions) via le canal de Suez.
]]>Joué-lès-Tours : Chants baltes & d’Europe du Nord avec l’ensemble « Lumen Laulu » & la « Chorale Contrechant »
[Lettonie-Francija]
▻https://www.lettonie-francija.fr/joue-les-tours-chants-baltes-d-europe-du-nord-avec-l?lang=fr
▻https://www.lettonie-francija.fr/IMG/jpg/choeur-lumen-laulu-02-resp1200.jpg?1512398191
le mercredi 13 juin 2018 de 20:00 à 21:30 à l’ Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul
Joué-lès-Tours
Chœur de jeunes « Impulss » d’Ogre en lettonie & Ensemble Vocal « Lumen Laulu » de Touraine
Chants baltes et d’Europe du Nord à Joué-lès-Tours
▻https://soundcloud.com/lumen-laulu-ensemble-vocal/rivers-of-light-extrait
Ensemble vocal Lumen Laulu : 23 jeunes musiciens en formation, réunis autour de leur passion pour le chant et les musiques chorales traditionnelles et contemporaines scandinaves et baltes.
Chorale Contrechant de Joué-Lès-Tours , dirigée depuis 2003 par Christophe Corp, aborde un répertoire varié à quatre voix mixtes. Sous la présidence de Catherine Deroche, elle compte une quarantaine de choristes amateurs mobilisés autour d’un projet musical fort et d’une amitié née de l’histoire de la chorale.
#concert, #Joué-lès-Tours, #Tours, #Touraine, #Lumen Laulu, #Chorale_Contrechant
]]>[RussEurope-en-Exil] Le nouveau gouvernement italien et l’agonie de l’Union européenne, par Jacques Sapir
▻https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-le-nouveau-gouvernement-italien-et-lagonie-de-lunion-e
(Billet invité) La constitution d’un gouvernement de coalition entre le M5S et la Lega est désormais chose quasiment faite. Ceci constitue un véritable cauchemar que ce soit pour les dirigeants de l’Union européenne, les Juncker et les Tusk, ou que ce soit pour les dirigeants des autres pays de l’UE qui s’affichent comme des européistes, […]
]]>La fille d’Egtved (Age du Bronze) n’était pas du Danemark
►https://www.sciencedaily.com/releases/2015/05/150521082458.htm
►http://humanities.ku.dk/news/2015/the_bronze_age_egtved_girl_was_not_danish
►https://www.nature.com/articles/srep10431
Le texte intégral :
►https://journals.openedition.org/perspective/6305
L’une des découvertes les plus connues de l’âge du bronze danois, l’Egtved Girl, 1370 av. J.-C., n’est pas née à Egtved, au Danemark, c’est ce que révèlent de nouvelles recherches du Musée national du Danemark et de l’Université de Copenhague. Les analyses isotopiques du strontium des cheveux, des dents et des ongles montrent qu’elle est née et a grandi à des centaines de kilomètres d’Egtved, probablement dans le sud de l’Allemagne, et qu’elle est arrivée à Egtved peu avant sa mort.
(...)
C’est la première fois que les chercheurs ont été capables de suivre avec précision les mouvements d’une personne préhistorique.
Les recherches ont montré qu’elle provenait de la Forêt Noire dans le sud-ouest de l’Allemagne - tout comme les restes incinérés d’un enfant de six ans enterré avec elle. Le cercueil de la fille date de l’enterrement à un jour d’été en l’an 1370 avant JC.
En détail :
Si l’on considère les deux dernières années de la vie de la fille, on peut voir que 13 à 15 mois avant sa mort, elle est restée dans un endroit avec une signature isotopique du strontium très semblable à celle qui caractérise sa région natale. Puis elle a déménagé dans une région qui pourrait bien avoir été le Jutland. Après une période d’environ 9 à 10 mois, elle est retournée dans la région d’origine et y est restée quatre à six mois avant de se rendre à son dernier lieu de repos, Egtved. Ni ses cheveux ni son ongle du pouce ne contiennent une signature isotopique de strontium qui indique qu’elle est revenue en Scandinavie jusqu’à peu de temps avant sa mort. Comme la signature isotopique du strontium d’une région n’est décelable que dans les cheveux et les ongles après un mois, elle doit être venue au Danemark et à Egtved environ un mois avant sa mort.
« A l’âge de bronze, l’Europe occidentale, le sud de l’Allemagne et le Danemark étaient les deux principaux centres de pouvoir, des royaumes très semblables. Nous trouvons beaucoup de liens directs entre les deux dans les preuves archéologiques, et je suppose que la fille Egtved était une fille de l’Allemagne du Sud qui a été donnée en mariage à un homme du Jutland pour forger une alliance entre deux familles puissantes »
Kristian Kristiansen
Selon lui, le Danemark était riche en ambre et en échangeait pour le bronze. En Grèce mycénienne et au Moyen-Orient, l’ambre de la Baltique était aussi convoité que l’or et, grâce aux intermédiaires du Sud de l’Allemagne, de grandes quantités d’ambre étaient transportées en Méditerranée et de grandes quantités de bronze venaient en paiement au Danemark. À l’âge du bronze, [celui-ci] était une matière première aussi précieuse que le pétrole aujourd’hui, de sorte que le Danemark est devenu l’une des régions les plus riches d’Europe du Nord.
"L’ambre était le moteur de l’économie de l’âge du bronze, et afin de maintenir les routes commerciales, des familles puissantes forgeaient des alliances en donnant leurs filles en mariage les unes aux autres et permettaient à leurs fils d’être élevés l’un par l’autre comme une sorte de sécurité "Kristian Kristiansen.
#Préhistoire #Age_du_Bronze #Europe #migrations #Egtved #Karin_Margarita_Frei
#National_Museum_of_Denmark
#University_of_Copenhagen
doi:10.1038/srep10431
Référence papier
Eva Andersson Strand, Ulla Mannering et Marie-Louise Nosch, « Mise en œuvre d’une approche globale des textiles anciens au Centre de recherche sur les textiles de Copenhague », Perspective, 1 | 2016, 75-92.
Référence électronique
Eva Andersson Strand, Ulla Mannering et Marie-Louise Nosch, « Mise en œuvre d’une approche globale des textiles anciens au Centre de recherche sur les textiles de Copenhague », Perspective [En ligne], 1 | 2016, mis en ligne le 31 décembre 2016, consulté le 21 mai 2018. URL : ►http://journals.openedition.org/perspective/6305 ; DOI : 10.4000/perspective.6305
]]>The Egtved Girl | ARTE in English
▻https://www.arte.tv/fr/videos/069090-000-A/la-fille-d-egtved
C’est l’une des sépultures les plus célèbres de l’âge de bronze. La momie de la « fille d’Egtved » (du nom du village du Jutland, au Danemark, où elle a été découverte en 1921) offre un aperçu fascinant de la vie quotidienne de nos ancêtres d’Europe du Nord, aux alentours de 1370 avant J.-C. La fille d’Egtved n’a pas fini de révéler ses secrets...
L’état de conservation remarquable de ses vêtements - une jupe et une tunique courte en fil de laine – ainsi que de précieux bijoux en bronze, ont d’abord attiré l’attention. De son corps lui-même, il ne restait que des dents, des ongles, et surtout des cheveux de 23 centimètres de long – qui viennent seulement de révéler leurs secrets. Grâce à l’analyse de ses restes, passés au crible des technologies modernes, les chercheurs ont réussi à reconstituer le trajet qu’avait parcouru la jeune fille au cours de sa vie. Les résultats sont fascinants. Avant de mourir vers l’âge de 18 ans et d’être enterrée en grande pompe, la fille d’Egtved avait en effet effectué un long voyage…
(53 min)
Available from 24/02/2018 to 24/05/2018
La réforme européenne de Macron prend l’eau de toutes parts
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/130318/la-reforme-europeenne-de-macron-prend-l-eau-de-toutes-parts
Emmanuel Macron et #Angela_Merkel en février 2018. © Reuters Le conseil européen des 22 et 23 mars devait marquer le lancement de la réforme de la zone #euro. Mais tout est repoussé. Les projets avancés par la France se heurtent à une opposition de plus en plus vive de l’Allemagne et de l’Europe du Nord. Et après les élections en Italie, #Emmanuel_Macron a perdu un allié de poids.
#Economie #BCE #élections_italiennes #europe #Mario_Draghi #réforme_de_la_zone_euro #zone_euro
]]>La réforme européenne de Macron prend l’eau de toutes parts
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/130318/la-reforme-europeenne-de-macron-prend-l-eau-de-toutes-parts
Le prochain conseil européen des 22 et 23 mars devait marquer le lancement de la réforme de la zone #euro. Mais tout est repoussé. Les projets #Emmanuel_Macron et #Angela_Merkel en février 2018. © Reuters avancés par la #France se heurtent à une opposition de plus en plus vive de l’Allemagne et de l’Europe du Nord. Et Emmanuel Macron a perdu avec les élections un allié de poids, l’Italie.
#Economie #BCE #élections_italiennes #europe #Mario_Draghi #réforme_de_la_zone_euro #zone_euro
]]>L’Atlas des migrants en Europe : le livre de référence d’un réseau engagé - Europe - RFI
▻http://www.rfi.fr/europe/20171207-atlas-migrants-europe-livre-reference-reseau-engage
La troisième édition de L’Atlas des migrants en Europe est sortie fin novembre en librairie. Comme les précédentes versions (datées de 2009 et de 2012), elle a été réalisée par Migreurop, un réseau international de chercheurs et de militants actif depuis 2002. Loin de s’en tenir à un simple état des lieux, cet ouvrage propose des « approches critiques des politiques migratoires ». Il est dirigé par le géographe Olivier Clochard.
Le cœur du livre étudie les aspects du non-accueil des migrants en Europe. Le confinement par exemple peut consister à maintenir les nouveaux venus sur l’île de Chios, en Grèce. Mais il peut s’agir aussi de les rassembler dans le bidonville de Calais qui en 2016 avait dépassé les dix mille habitants, ou encore de placer, comme en Europe du Nord, des centres d’accueil loin des villes et des réseaux de transports en commun. Cela peut amener enfin à élever murs et grillages comme à Ceuta et Melilla, enclaves espagnoles sur le continent africain.
]]>Les femmes enceintes prennent trop de médicaments
▻http://sante.lefigaro.fr/article/les-femmes-enceintes-prennent-trop-de-medicaments
Les femmes enceintes se voient prescrire en général plus de 10 médicaments durant leur grossesse.
Les Français sont connus pour être des gros consommateurs de médicaments. Mais qu’en est-il des femmes enceintes ? Une étude de l’Inserm, publiée en septembre 2017 dans la revue Pharmacoepidemiology and drug safety, montre que les femmes de l’Hexagone, sont les plus grosses consommatrices du monde de traitements durant leur grossesse.
Les chercheurs français ont utilisé les données de plus de 28.000 femmes enceintes, collectées entre 2011 et 2014. Résultat : le nombre de spécialités prescrites (et au moins partiellement remboursées) durant une grossesse varie de 11 à 14 en général en France. Un chiffre beaucoup plus élevé que dans les autres pays européens : aux Pays-Bas, les femmes prennent en moyenne 8 traitements contre de 2 à 7 en Allemagne. Les femmes américaines ou d’Europe du Nord ne dépassent pas 3 médicaments par grossesse.
Des prescriptions parfois utiles
De plus, « le nombre de prescriptions n’a pas diminué entre 2011 et 2014, et est demeuré à un niveau élevé », notent les chercheurs. Ces derniers précisent que l’étude inclut : les médicaments au sens strict du terme, mais également l’homéopathie, les vitamines ou encore la vaccination.
Car des supplémentations peuvent être recommandées pour les femmes enceintes, sous certaines conditions : les « préparations antianémiques » (c’est-à-dire principalement de la supplémentation en fer), sont prescrites pour des femmes, qui au 6ème mois de grossesse, présentent un déficit de globules rouges. Environ 70% des femmes enceintes prenaient ces traitements. « Nous recommandons également aux femmes de prendre de l’acide folique (vitamine B9) avant la conception ainsi que lors du premier trimestre de la grossesse pour éviter certaines malformations », explique Charles Garabedian, gynécologue-obstétricien au CHRU de Lille.
D’autres médicaments sont au contraire particulièrement dangereux pour les femmes enceintes. C’est le cas des médicaments contenant du Valproate (Depakine), par exemple. « Sur les quatre années qu’a duré l’étude », notent les chercheurs, plusieurs milliers de femmes auraient été exposées à ce médicament teratogène.
L’automédication vivement déconseillée
« Mais le message à faire passer, c’est qu’il faut éviter l’automédication », éclaire le Dr Charles Garabedian. Un propos également tenu par l’Agence nationale de sécurité du médicament, qui rappelle que « la patiente ne doit en aucun cas prendre un médicament sans avoir préalablement pris conseil auprès d’un professionnel de santé. Si un traitement s’avère nécessaire, il revient au prescripteur d’en évaluer le bénéfice risque pour la patiente et son enfant à naître ».
L’Agence rappelle qu’il est en effet difficile d’analyser les risques liés à la prise de médicaments durant la grossesse, car il est éthiquement impossible de demander à une femme enceinte de les tester. L’évaluation des traitements repose donc uniquement sur des études « menées chez l’animal » et sur « les données cliniques d’observation relatives à des femmes exposées au produit au cours de leur grossesse. »
Depuis mi-octobre, des pictogrammes ont été mis en place pour aider les femmes à s’y retrouver concernant les médicaments déconseillés ou interdits durant la grossesse. 60% des médicaments comporteront ce signe, dont un tiers le pictogramme « interdit » et deux tiers le pictogramme « danger ».
Ce texte fait comme si les femmes enceintes françaises se prescrivaient toute seule de la Depakine ou du Cytotec, et se faisaient elles même des ordonnances.
]]>Quand La Transformation Numérique Dope Le Marché Des Agences Digitales
▻https://www.forbes.fr/technologie/quand-la-transformation-numerique-dope-le-marche-des-agences-digitales
"En France, pays d’ingénieurs, le cloisonnement entre design et technologie est encore bien présent et nous comptons plus de sociétés technologiques Adtech […], mais moins d’agences intégrées de transformation digitale – design que dans les pays anglosaxons et d’Europe du Nord. Toutefois, le contexte évolue rapidement et plusieurs pépites se distinguent déjà, à l’image de Valtech, Clever Age, Faber Novel, Wemanity Altima ou encore le concept « brandtech » de You and Mister Jones, pour n’en citer que quelques-unes. Ces sociétés se développent rapidement, notamment à l’international."
]]> Chanel : l’incroyable dividende des frères Wertheimer Challenge - Eric Treguier - 23 Aout 2017
▻https://www.challenges.fr/luxe/chanel-l-indecent-dividende-des-freres-wertheimer_494435.amp
La somme est énorme, presque disproportionnée. Elle équivaut au double du dividende versé en 2015 et c’est surtout quatre fois ce que l’entreprise a déclaré en bénéfice net !
Le document date du 16 août et a été enregistré en toute discrétion auprès des autorités néerlandaises, pays où Chanel a établi l’entité (Chanel International BV) qui contrôle le groupe de luxe et ses filiales.
Comme à son habitude, Chanel n’a pas publié de communiqué sur le sujet. Le groupe refuse, en effet, de publier le moindre chiffre sur ses résultats. C’est bien dommage, car cette année, particulièrement, ce document de 90 pages nous apprend beaucoup de choses. Il révèle notamment que tous les chiffres du groupe sont en très nette baisse.
Le chiffre d’affaires, d’abord, qui recule de 9% à 5,67 milliards de dollars, mais aussi le résultat opérationnel, qui baisse de 20%, à 1,278 milliard et le bénéfice net, qui recule, lui, de 35%, à 874 millions de dollars.
Comment expliquer cette avalanche de mauvais résultats financiers ? Pour la direction, « les attaques terroristes en Europe du Nord ont réduit les flux touristiques et les achats d’articles de luxe, ce qui a entraîné une performance négative sur le première semestre. » Peut-être faut-il y voir aussi une conséquence de l’harmonisation des prix du groupe au niveau international, qui a fait flamber les prix en Europe ? Pour cette année, le groupe prévoit cependant de redresser fortement la barre, grâce à ses « nouvelles collections saisonnières et à ses lancements, dont le nouveau sac et le parfum Gabrielle », du nom de la créatrice de la marque.
Heureusement, chez Chanel, tout n’est pas en recul. Les frères Wertheimer ne se sont pas oubliés. Alain, qui est installé à New-York et Gérard, qui dirige l’activité montres depuis Genève, en Suisse, possèdent 100% du capital du groupe. Ils se sont voté 3,4 milliards de dollars en dividendes au titre de 2016. Une somme énorme. Presque disproportionnée… C’est deux fois plus que les 1,6 milliard qu’ils s’étaient attribués l’an dernier. C’est presque deux tiers du chiffre d’affaires du groupe et c’est surtout quatre fois ce que l’entreprise a déclaré en bénéfice net ! La ponction a été si forte, nous apprend encore ce document de 92 pages que Challenges et le magazine suisse
Bilan se sont procurés, que la trésorerie de l’entreprise est tombée, pour la première fois depuis longtemps, sous le milliard de dollars !
Les deux frères, qui étaient évalués dans notre dernière édition des Fortunes professionnelles françaises, à 21 milliards d’euros, à la sixième place de notre palmarès, vont très certainement gagner quelques rangs à la faveur de ce dividende, en tout point exceptionnel. Cela fera d’eux, en tous cas, les détenteurs d’un étrange record digne du Guinness Book : celui du dividende le plus élevé reçu par un actionnaire d’une société européenne…
#luxe #dividendes #chanel #Wertheimer #Record
]]>Alerte à la bulle sur les Bourses mondiales
▻http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/08/22/alerte-a-la-bulle-sur-les-bourses-mondiales_5174948_3234.html
Les marchés actions, particulièrement aux Etats-Unis, n’ont dépassé leur actuel niveau de valorisation qu’en 1929 et en 2000. Bientôt la correction ?
Dans l’histoire des marchés financiers américains, les valorisations boursières n’ont dépassé leur niveau actuel qu’à deux reprises : en 1929, avant la Grande Dépression, et en 2000, quand la bulle Internet était gonflée à son maximum. Deux précédents qui ne sont assurément pas faits pour rassurer…
« Ça devient problématique », estime Paul Jackson, directeur de la recherche à Invesco PowerShares, une société de gestion d’actifs. « Les valorisations sont vraiment très élevées », renchérit Nicolas Simar, responsable de la stratégie actions à NN Investment Partners, une société de gestion néerlandaise.
L’inquiétude des investisseurs vient en particulier d’un ratio, couramment utilisé sur les marchés financiers : la valorisation boursière divisée par les bénéfices des entreprises, corrigé du cycle économique (appelé « ratio Shiller », du nom de l’économiste Robert Shiller qui l’a mis au point). C’est cet indicateur qui dépasse désormais la barre des 30 points, un niveau atteint seulement à deux reprises, donc, depuis 1881.
En Europe du Nord, le pic boursier est moins prononcé, mais le ratio dépasse également sa moyenne historique. L’indice britannique phare, le FTSE 100, a atteint un plus haut historique en juin, de même que la Bourse de Francfort. Plus étonnant encore, les traders semblent dormir au volant : la volatilité est, elle, proche de son plus bas historique. Un marché trop haut, qui ne connaît pas de secousses : voilà qui ressemble sérieusement à une bulle.
« Une période imprévisible »
Et c’est à cette lumière que la légère correction en cours depuis deux semaines peut paraître inquiétante. A la Bourse de New York, le S&P 500, premier indice américain, a reculé de presque 2 %, entraînant des baisses similaires sur le Vieux Continent.
Le soap opera de la Maison Blanche, passant de la surchauffe sur la Corée du Nord aux condamnations du bout des lèvres des manifestants néonazis, semble avoir (un peu) échaudé les marchés. Est-on en train de vivre un retournement de tendance ?
« Les deux dernières semaines l’ont montré, on est parti pour une période imprévisible sur les marchés actions », estime Joshua Mahony, analyste à IG, une plateforme de courtage en ligne. « Il serait sain de voir une correction de 10 % ou 15 % aux Etats-Unis », poursuit M. Simar.
« Un choc qui briserait la confiance des marchés, mettant fin à l’exubérance irrationnelle, pourrait provoquer une forte baisse [des Bourses] », estime dans une note Gabriel Sterne, de la société Oxford Economics. Parmi les déclencheurs potentiels du crash, il cite une grosse erreur économique de Donald Trump, une chute du marché chinois ou un ralentissement de la croissance mondiale… La moindre excuse pourrait percer la bulle.
La faute aux banques centrales
Pour l’instant pourtant, la plupart des analystes ne prédisent pas une violente baisse imminente. « Le problème est que les investisseurs n’ont pas d’alternative », explique Emad Mostaque, de Capricorn Capital, un hedge fund britannique.
Pour lui, la bulle des Bourses mondiales vient… des banques centrales. Depuis la crise de 2008, celles-ci ont injecté d’énormes quantités de liquidité sur les marchés, et elles ont abaissé leurs taux d’intérêt à presque zéro.
Si cette action est venue sauver une économie mondiale en perdition, elle a des conséquences perverses. Ainsi, depuis 2015, quand l’Etat allemand émet un emprunt sur cinq ans, il le fait avec un taux d’intérêt négatif (actuellement, – 0,28 %). Les investisseurs paient pour y souscrire !
Pour un fonds de pension, ou un gérant d’actifs qui doit faire fructifier son portefeuille, le secteur obligataire est donc devenu un repoussoir. Plus question d’y mettre son argent. Les investisseurs n’ont guère d’autre choix que de se rabattre sur le marché actions, cherchant désespérément un bon rendement.
Face à cette équation impossible, certains trouvent des solutions sophistiquées. M. Mostaque pense que les Bourses des marchés émergents sont une bonne alternative, citant notamment le Pakistan et l’Arabie saoudite. M. Simar, de NN Investment Partners, évoque pour sa part certains sous-secteurs européens (banques, télécommunications, services aux collectivités…) qu’il juge sous-évalués.
Les regards se tournent vers Jackson Hole
Mais dans l’ensemble, ces niches sont trop petites pour fournir des solutions de masse. L’énorme liquidité injectée par les institutions monétaires se retrouve donc sur les principales Bourses occidentales, gonflant un peu plus les valorisations.
Dans ces conditions, l’un des éléments clés de l’évolution des Bourses sera l’attitude des banques centrales, qui cherchent actuellement à « normaliser » leur politique monétaire.
La Réserve fédérale américaine a ainsi commencé à relever ses taux, mais elle marche sur des œufs, pour ne pas effrayer les marchés. En zone euro, où le cycle économique est moins avancé, la Banque centrale européenne n’a pas encore entamé ce mouvement à la hausse, mais le moment se rapproche. La grande réunion annuelle des banquiers centraux à Jackson Hole, dans le Wyoming, jeudi 24 août, sera observée de très près.
Combien de temps la bulle boursière peut-elle durer ? Comme toujours, ce n’est pas parce que les investisseurs sont conscients de la surévaluation d’un marché qu’ils vont s’en retirer. S’ils pensent que leurs confrères vont continuer à y mettre de l’argent, ils feront de même.
« Pendant la bulle Internet, les valorisations ont continué à monter pendant un ou deux ans », rappelle M. Jackson, de Invesco Powershares, qui conclut par une boutade : « La seule chose dont je sois sûr, c’est que chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus de la prochaine récession. »
]]>Revoir depuis Riga l’Eurovision des Choeurs du Samedi 22 juillet 2017
[Lettonie - Francija : Informations, actualités, échanges, coopération, amitiés France- Latvija] ▻https://www.lettonie-francija.fr/direct-live-depuis-riga-eurovision-des-choeurs-1367?lang=fr
Lettonie : Le pays qui a du Cœur à chanter : Revoir depuis Riga l’Eurovision des Chœurs du Samedi 22 juillet 2017
Le Chœur gagnant l’Eurovision des voix est la Chorale féminine « Carmen Manet » de Slovénie & son chef Primož Kerštanj.
Carmen Manet est une chorale de chambre féminine fondée en 2011 et composée des meilleures chanteuses des générations passées et présentes du Chœur de filles Gimnazija Kranj. Carmen Manet est conduite par Primož Kerštanj depuis le début.
Les membres de Carmen Manet ont obtenu des résultats exceptionnels lors de plusieurs compétitions chorales. Les anciennes élèves sélectionnées de Gimnazija Kranj, dont beaucoup ont été formées comme solistes dans des écoles de musique, se sont réunies pour la célébration du 200e anniversaire de leur alma mater. Leur première performance a été si réussie que ces jeunes femmes ont décidé de continuer à chanter ensemble après et Carmen Manet est née.
▻https://www.youtube.com/watch?v=yAQJrtpK-0s
Le nom, Carmen Manet - « la chanson reste » en latin, signifie que les chanteurs restent ensemble même après leur lycée.
Malgré son jeune âge, la chorale a déjà obtenu d’excellents résultats lors de plusieurs compétitions internationales, y compris l’In Canto sul Garda (Italie 2011), la 50e Concours Chorale Internationale de Montreux (Suisse 2014) ainsi que le Concours Choral International du Prix Xinghai en Chine en 2012 .
Chorale féminine « Carmen Manet » de Slovénie
En septembre 2013, la chorale a publié son premier CD. La chanson du vent du Nord est une collection de compositions pour les chœurs féminins, rédigée par des compositeurs originaires d’Europe du Nord - la région située au-dessus de la ligne latitudinale à 50 degrés - spécifiquement de la Grande-Bretagne, de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et de l’Estonie.
Les chansons sont basées sur les œuvres littéraires et les traditions folkloriques. À la fin de 2014, un autre concert à thème suivait, Voice Dance, avec des œuvres de genres populaires. Le chœur participe également régulièrement aux compétitions nationales, le dernier en avril 2016, leur a amené une plaque d’or de la ville de Maribor.
Vous pouvez trouver les vidéos de « Carmen Manet » sur YouTube, les suivre sur Facebook ou les écouter sur soundcloud.
À propos du chef de choeur Primož Kerštanj
Primož Kerštanj est né à Jesenice, en Slovénie, où il a commencé son éducation musicale à l’école de musique élémentaire de Jesenice. Il est diplômé du Conservatoire de musique de Ljubljana puis a étudié à l’Académie de musique de l’Université de Ljubljana. Il participe régulièrement aux ateliers de jeunes conducteurs EUROPA CANTAT (dirigé par Heltay, Erdei, Dan Olaf Stenlund). Primož a également assisté à des symposiums de chorales européennes et mondiales à Ljubljana, en Australie et aux États-Unis. Sa position professionnelle actuelle est d’enseigner le piano et le solfège au Willems Music Center DoReMi Bled, où il mène également un chœur d’enfants performant.
Primož a dirigé plusieurs chœurs dans sa carrière ; La chorale féminine de Milko Škoberne Jesenice, Vox Carniolus et de 2000 à 2010, Akademski pevski zbor France Prešeren Kranj. Sous sa direction, ce dernier a remporté plusieurs prix lors de compétitions internationales. Son chœur le plus réussi est Dekliški pevski zbor Gimnazije Kranj, qu’il a dirigé de 2006 à 2014. La chorale a reçu deux diplômes d’argent et douze d’or dans des compétitions slovènes et internationales. Primož est également compositeur et arrangeur musical et a participé en tant que juré à la compétition chorale internationale de Linz en juillet 2015 et à une compétition à Calella en 2016.
Primož Kerštanj
Cliquer ci-dessous pour revoir la totalité du spectacle de l’Eurovision des chorales :
▻https://www.lettonie-francija.fr/direct-live-depuis-riga-eurovision-des-choeurs-1367 ?
Le chœur de l’année de l’Eurovision fut diffusé en direct à partir de l’arène de Riga le 22 juillet à 20h par les chaînes des 9 pays participants.
#Lettonie #chorales #Eurovision #chœurs #Carmen_Manet #Riga #chanter
]]>Le #canal_Seine-Nord est un grand projet inutile
▻https://reporterre.net/Le-canal-Seine-Nord-est-un-grand-projet-inutile
Le projet de canal Seine-Nord-Europe est censé relier l’Île-de-France à l’Europe du Nord. Présenté comme écologique, ce canal est pourtant inutile explique l’auteur de cette tribune : son coût est très élevé, et il réduirait le #fret_ferroviaire tout en marginalisant le port du #Havre au profit de ceux d’Anvers et de Rotterdam.
]]>Migrants : Hongrie : une « clôture intelligente » avec la Serbie - Monde - tdg.ch
►http://www.tdg.ch/monde/hongrie-cloture-intelligente-serbie/story/26819140
Hongrie : une « clôture intelligente » avec la Serbie
Dotée de capteurs de chaleur, elle est censée lutter contre l’entrée illégale de migrants.
La Hongrie a entamé la construction d’une deuxième « clôture intelligente » face à la Serbie, dotée de capteurs de chaleur et de caméras nocturnes, destinée à surveiller d’éventuelles tentatives de migrants d’entrer dans le pays, a annoncé lundi la télévision publique.
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, avait annoncé en août dernier la construction de cette clôture pour renforcer celle déjà existante et achevée l’année dernière, longue de 175 kilomètres.
Les médias locaux ont qualifié cette deuxième clôture, dont la première partie vient d’être achevée, d’« intelligente » en raison de la technologie de pointe utilisée, telle que des capteurs de chaleur et de mouvements, ou encore de caméras nocturnes. Elle a trois mètres de hauteur et cette première partie s’étend sur 10,3 kilomètres.
400’000 migrants
La possibilité que l’accord conclu au début de l’année entre l’Union européenne et la Turquie, visant à réduire le nombre de migrants, vole en éclats contraint la Hongrie à renforcer la protection de ses frontières, a expliqué Viktor Orban.
Selon M1, la télévision publique, cette clôture permettra de réduire le nombre de soldats et de policiers nécessaires au contrôle de la frontière. Le gouvernement décidera par la suite quand le reste de la clôture sera construit.
Plus de 400.000 migrants ont traversé en 2015 la Hongrie, pays de l’espace Schengen de libre-circulation des personnes, en route vers l’Europe du nord.
A la suite de la construction de la première clôture en septembre de l’année dernière et, un mois plus tard, d’une autre face à la frontière croate, le nombre des migrants entrant en Hongrie s’est réduit à un simple filet.
(afp/nxp)
#mur #frontières #balkans
]]>Accords Sykes-Picot : Aux origines du chaos au Moyen-Orient. Par Jonathan Lefèvre — 15 novembre 2016 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
▻http://slisel.over-blog.com/2016/11/accords-sykes-picot-aux-origines-du-chaos-au-moyen-orient.par-jona
La « nouvelle » carte post-Empire ottoman signée par Mark Sykes et François Georges-Picot en 1916. La France s’approprie la partie en bleu, la Grande-Bretagne celle en rouge.
Dessinez un cercle sur du sable avec un ami. Tracez avec lui une ligne au milieu de ce cercle. Décidez que ce qui est au nord vous appartient et que ce qui est au sud lui revient. Vous êtes la France et votre ami est la Grande-Bretagne. Nous sommes en 1916 et vous venez d’entériner les accords dits de Sykes-Picot qui dépècent l’Empire ottoman.
« La ligne de partage n’avait pas de rationalité autre qu’une idée simpliste : tout ça, c’est du sable, on trace un trait, on ne tient pas compte des territoires des tribus, des tracés de fleuves, des voies de communication, de la géographie. C’est une ligne purement géométrique. Tout a été fait avec désinvolture. » Voici en résumé les accords Sykes-Picot selon l’historien James Barr.1
L’Empire ottoman (1299-1923) connait son apogée à la fin du 17e siècle. A l’époque, il compte, outre la Turquie (son cœur), les Balkans, la péninsule arabique, l’Afrique du Nord et une partie de l’Europe centrale. Il n’a rien à envier aux États européens.
« Bien avant les révolutions industrielles du 19e siècle en Europe du Nord, l’Empire ottoman était très avancé sur le plan agricole et sur le plan commercial, ses réseaux s’étendant jusqu’en Chine, contrôlant l’Afrique du Nord, disposant de bases militaires dans la mer Rouge… », explique Mohammed Hassan, ancien diplomate éthiopien et spécialiste du Moyen-Orient.2
Mais cette puissance n’allait pas durer éternellement. Depuis 1830, l’Empire perd des territoires. La Grèce déclare son indépendance. La Serbie devient autonome. La France occupe l’Algérie. L’Egypte se soulève… « Depuis un certain temps, ce même Empire ottoman devait se battre pour une politique de centralisation. (…) Cette lutte entre pouvoir central et régions séparatistes a affaibli l’Empire face aux autres grandes puissances. Or, de son côté, la Grande-Bretagne s’était industrialisée très rapidement, elle était même devenue une sorte de superpuissance. (…) De plus en plus endetté, l’Empire ottoman s’est retrouvé étranglé par les prêts accordés par les puissances française et britannique. Alors est apparu un nouvel acteur puissant sur la scène impérialiste : l’Empire allemand », continue Mohammed Hassan.
Colère sociale au sein de l’Empire
Qui poursuit : « Le rapport de force évoluait au désavantage des autorités ottomanes : l’augmentation des dettes, la montée d’une bourgeoisie compradore (par opposition à la bourgeoisie nationale, la compradore est entièrement liée aux intérêts extérieurs, NdlR) et l’accroissement du pouvoir financier du système bancaire international, tout cela faisait perdre à l’Empire ottoman son indépendance économique et politique. (…) Tout ceci a augmenté la pauvreté dans l’Empire ottoman, provoquant une véritable colère sociale. »
En 1914, c’est donc un empire en déclin qui entre en guerre aux côtés de l’Allemagne lors de la Première Guerre mondiale. Des nationalistes arabes s’activent depuis un siècle à combattre l’empire de l’intérieur et rêvent d’un État démocratique qui s’étendrait sur toute l’Arabie.
Les autorités de l’empire veulent à tout prix le sauvegarder et reprendre des territoires perdus au fil des ans. Mais même au sein du peuple turc, des divisions sont là. Des nationalistes, qui porteront Mustafa Kemal Atatürk au pouvoir de la toute nouvelle République de Turquie en 1923, se font de plus en plus nombreux.
Alors que la bataille de Verdun fait rage (700 000 morts entre Français et Allemands en 9 mois), les Français et les Britanniques pensent déjà à l’après-guerre. Deux diplomates, Mark Sykes et François Georges-Picot, travaillent à un projet qui tient très à cœur aux deux puissances de la Manche : le partage du Moyen-Orient.
Les deux pays ont depuis longtemps des convoitises sur la région. La France avait été avec les puissances européennes à l’origine du statut spécial de semi-autonomie dont bénéficiait depuis 1864 le Mont Liban (chaîne de montagnes qui traverse le pays et une partie de la Syrie). Ce statut fut mis en place à la suite des massacres de chrétiens en 1860 dans la montagne libanaise. Sous Napoléon III, Paris avait alors dépêché une force navale pour les secourir. Du moins, c’était là la raison officielle de cette première « ingérence humanitaire »…
Les Britanniques, eux, veulent à tout pris consolider « leur » route des Indes et s’inquiètent de « leurs » frontières égyptiennes et du Canal de Suez.
Les capitalistes britanniques et français ont donc leurs propres intérêts dans la région. « Les Britanniques exercent une hégémonie stratégique, tandis que les Français ont une implication principalement territoriale et sont à la manœuvre dans les chemins de fer turcs, les ports, les routes, l’électricité. Le modèle français s’exprime dans l’éducation et la culture des élites locales, ce qui induit un autre niveau d’exigence que celui des Anglais. Avant même la guerre, en 1912, la Grande-Bretagne renonce à toute ambition sur la Syrie et le Liban, qui n’ont pas, à ses yeux, d’importance stratégique ; la France, elle, estime avoir sur cette zone des droits historiques qui remontent aux Croisades. En revanche, les Britanniques tiennent tout particulièrement à contrôler la rive orientale du canal de Suez, qu’ils détiennent », explique James Barr.3
Pour un État arabe indépendant
Fayçal (à l’avant-plan), fils du chérif de la Mecque, Hussein, mène la « Grande révolte arabe » contre l’Empire ottoman en 1916 mais sera trahi par la Grande-Bretagne. Après avoir été défait par la France, il est nommé roi d’Irak.
Face au nationalisme turc, les nationalistes arabes pensent pouvoir se servir des volontés britanniques de combattre l’Empire ottoman pour revendiquer un État indépendant. Pour cela, il leur faut un chef qui les représente afin de négocier un tel État avec la superpuissance britannique. « Les leaders nationalistes arabes de Damas et de Bagdad craignent que leurs pays n’échappent à l’oppression ottomane que pour subir un partage entre la France et l’Angleterre. Par le Protocole de Damas (mai 1915), ils précisent leur revendication d’un État arabe unique et indépendant et se placent, pour y parvenir, sous la bannière de la famille Hachémite, dont le chef est le chérif de La Mecque, Hussein ben Ali. Il s’agit de monnayer leur appui total dans la guerre contre la promesse de leur indépendance. De son côté, la Grande-Bretagne, soucieuse de trouver des alliés dans la lutte contre l’armée ottomane appuyée par les Allemands, accepte sur le papier la constitution d’un Empire arabe, sous la conduite de Hussein. L’accord se réalise, tant bien que mal, sous la forme d’échanges de lettres entre Hussein, qui expose ses demandes le 14 juillet 1915, et le Haut-Commissaire britannique au Caire, Mac-Mahon, qui précise ses intentions notamment dans une lettre du 24 octobre 1915. La correspondance se poursuivra afin de limiter les points de divergence. »4
Chérif Hussein et Lawrence d’Arabie
Sir Mark Sykes. Ce conseiller diplomatique signera les accords pour la Grande-Bretagne.
Les accords Sykes-Picot sont conclus le 16 mai 1916. Ils tiennent en fait en un échange de lettres entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays : Paul Cambon et Edward Grey. L’Italie et la Russie tsariste sont tenus au courant de ces accords secrets, qui prévoient deux zones d’influence, dites bleue et rouge, qui seront confiées à la France et à la Grande-Bretagne pour qu’elles y créent des États sous administration directe ou indirecte. L’accord prévoit aussi deux autres zones où serait édifié le futur État arabe indépendant, avec des conseillers français et anglais.
Le chérif Hussein accepte donc d’engager la lutte. Conduites par l’un de ses fils, Fayçal, et conseillées par Thomas Edward Lawrence (ou Lawrence d’Arabie, voir encadré), des services de renseignement britanniques, les troupes du chérif Hussein entrent dans la bataille le 5 juin 1916. Connue comme la « Grande révolte arabe », la guérilla a pour but de refouler l’armée ottomane vers le nord et de faciliter les manœuvres britanniques dans la même direction, mais à partir de l’Égypte.
L’URSS dénonce les accords
Les accords Sykes-Picot, secrets, trahissent la promesse faite aux Arabes qui s’étaient soulevés contre les Turcs. C’est Moscou qui brise le silence diplomatique. Dès leur arrivée au Kremlin en 1917, les communistes découvrent ces accords et les rendent publics.
L’annonce de ces accords secrets qui tuent dans l’œuf toute possibilité d’indépendance pour les nationalistes arabes met ces derniers en colère.
Après la fin de la guerre, en 1919, la Conférence de la paix de Paris entérine ces accords. La Société des nations (SDN, ancêtre de l’ONU) confie la Syrie et le Liban à la France pendant que les Britanniques« reçoivent » l’Irak, la Transjordanie et la Palestine. Un an plus tard, le traité de Sèvres confirme le partage au profit des deux puissances occidentales.
Fayçal, mis au courant de l’accord par la France et la Grande-Bretagne avant que l’URSS ne le rende public, ne peut accepter. Poussé par l’élan de la « Grande révolte », il déclare la guerre à la France qui, en 1920, a pris possession des terres qui lui revenaient selon les termes de l’accord. En juillet, les troupes de Fayçal sont défaites aux portes de Damas (Syrie). Cet échec signe la fin de l’appui des Britanniques à sa famille, les Hachémites, au profit des Saoud, famille encore au pouvoir aujourd’hui en Arabie saoudite. En compensation, les Hachémites reçoivent l’Irak (Fayçal) et la Transjordanie (Abdallah, un autre fils d’Hussein) de la part de la Grande-Bretagne.
La source de nombreuses turbulences
« Sykes-Picot appartient au passé. Cependant, les règles qui ont sous-tendu sa rédaction et les conduites qui ont présidé à son application sont plus que jamais à l’œuvre », observe le professeur de sociologie politique et de relations internationales Joseph Maïla.5
Le peuple irakien, parmi tant d’autres exemples, peut en témoigner. Le 17 janvier 1991, 29 pays (dont la Belgique) envahissent l’Irak. Le but était de chasser l’armée irakienne du Koweït, qu’elle avait envahi en août 1990… et de préserver les intérêts stratégiques des Occidentaux dans la région.
En 43 jours, cette coalition internationale effectue 100 000 bombardements aériens, lance 450 roquettes Tomahawk et largue 265 000 bombes. Une grande partie des infrastructures sociales et économiques d’Irak sont détruites. Le pays est rejeté dans l’ère pré-industrielle pour une très longue période. Après le retrait irakien du Koweït, le Conseil de sécurité des Nations Unies décrète un embargo jusqu’en mai 2003, après la chute du président Saddam Hussein.
Le nombre de morts dus à l’embargo est énorme. D’après les chiffres du ministère irakien de Santé publique (chiffre pour fin 2002), 1 806 915 civils, dont 750 000 enfants de moins de 5 ans, sont morts à cause de l’étranglement économique.
Aujourd’hui encore, des plans américains ou autres pour « refaire » les frontières du Moyen-Orient sont à l’œuvre. Le peuple syrien, irakien, libyen ou palestinien peut en témoigner.
Lawrence d’Arabie (1888-1935)
T.E. Lawrence, plus connu sous le nom de Lawrence d’Arabie, à gauche. (Photo Thomas Lowell)
Des millions de personnes ont entendu parler des accords Sykes-Picot sans le savoir. En effet, dans la superproduction hollywoodienne de 1963, Lawrence d’Arabie, le héros se sent trahi par ces accords.
Thomas Edward Lawrence est un jeune officier britannique passionné d’architecture et d’archéologie qui a passé quelques années en Orient avant le début de la Première Guerre mondiale. Envoyé là-bas, il va rejoindre Fayçal dans son combat pour un État arabe indépendant. Du moins dans le film qui l’a rendu célèbre au monde entier.
Car, dans les faits, Lawrence d’Arabie, s’il a bien combattu les Turcs aux côtés des Arabes, ne voulait pas d’un État arabe indépendant, mais d’une Syrie indépendante.
Pour celui qui voua une admiration sans bornes à l’armée britannique jusqu’à sa mort, son pays ne devait pas se désengager de la région.
Néanmoins, il est resté dans l’histoire comme un des rares Occidentaux à comprendre la révolte dirigée par Fayçal, et il prendra les accords Sykes-Picot comme une trahison de sa hiérarchie.
La Palestine et la déclaration Balfour
Dans les accords Sykes-Picot, il y a une zone bleue et une zone rouge. Il y a aussi une zone brune. Cette zone, c’est celle de la Palestine. La « déclaration Balfour », qui suivra en 1917, amorce la création d’un État juif.
Pour revenir à la naissance d’Israël, il faut retourner au début du 19e siècle. « Quels facteurs expliquent la convergence entre les objectifs de l’Organisation sioniste mondiale, présidée par le Dr Chaïm Weizmann, et les buts de l’Angleterre impériale au Moyen-Orient ? (…) Les sionistes qui, comme Weizmann et ses amis, misent sur la victoire alliée, font le siège du Premier ministre britannique Lloyd George et de son ministre des Affaires étrangères Lord Balfour. Ceux-ci semblent avoir été sensibles à l’argument selon lequel promettre aux juifs un foyer national constitue le moyen le plus efficace pour aider Wilson, fort de l’appui de la communauté juive américaine, à engager les Etats-Unis dans la guerre aux côtés des Alliés ; de plus la création de ce “foyer juif” en Palestine permettrait de renforcer la sécurité de l’accès au canal de Suez et à l’Egypte. Assuré ensuite de l’acquiescement de Paris, Rome et Washington, Lord Balfour cherche une formule acceptable pour ses collègues du gouvernement », explique l’historien et spécialiste du Moyen-Orient Jacques Thobie.6
« Weizmann avait suggéré à Londres de reconnaître la Palestine “en temps que patrie du peuple juif” qui aurait le droit “d’y établir une vie nationale”. A l’intérieur du Cabinet, Lord Curzon insiste sur les dangers de la réaction des Arabes. Finalement, la lettre de Balfour – dite improprement “déclaration” – à Lord Rothschild, représentant le comité politique de l’Organisation sioniste, se contente d’“envisager favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif”, étant entendu que seront sauvegardés les “droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine”. (…) La relative prudence britannique est liée à ses objectifs mêmes : en offrant des garanties aux immigrants juifs, l’Angleterre s’assure dans la guerre le soutien de nombreux juifs de Russie et d’Europe centrale, alors que se développe en Russie un processus révolutionnaire où des juifs jouent un rôle actif, affermit son implantation dans la province de Palestine, prépare entre Arabes et sionistes d’inévitables conflits imposant la présence de l’arbitre anglais dans cette région charnière des possessions africaines et asiatiques de l’Empire.
Sykes utilise dans ce sens le mouvement sioniste, ce qui conduira à la déclaration Balfour du 2 novembre 1917 annonçant l’établissement “en Palestine” d’un Foyer national juif. La stratégie britannique va reposer sur l’occupation du terrain avec l’encouragement donné à la révolte arabe de s’étendre à la Syrie (mais non à la Palestine) et sur une succession de déclarations officielles allant dans le sens de l’autodétermination. Pour Londres, le droit des peuples signifie le droit de choisir la tutelle britannique ».7
Et les États-Unis dans tout ça ?
Officiellement, les États-Unis du président Woodrow Wilson se sont tenus à l’écart du morcellement du Moyen-Orient et des accords Sykes-Picot en raison d’une politique étrangère basée sur la « liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Hum…
« Quand Wilson appelle au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, il parle des peuples blancs. C’est quelqu’un de raciste. Un des pires présidents ségrégationnistes de l’histoire des États-Unis. Donc les Arabes poseront problème parce qu’il ne sait pas s’ils sont blancs ou pas », constate l’historien français Henry Laurens.8
« Le président Woodrow Wilson ne se sent aucunement lié par les accords “secrets” contractés par ses partenaires. Il se pose en défenseur du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, bien qu’il ne soit pas très clair dans son esprit si cela vaut aussi pour les peuples non blancs, comme les “bruns” (les Arabes) et les “jaunes” – pour les “noirs”, il n’en est pas question. »9
Surtout, durant ses deux mandats (1913-1921), il va justement sortir de la logique « isolationniste » pour occuper le Mexique (1914-1917), Haïti (une occupation qui durera de 1915 à 1934), la République dominicaine (1916-1924) ou le Nicaragua(tout au long de son mandat).
« Aucune nation ne peut vivre longtemps refermée sur elle-même et l’Ouest finirait nécessairement par dominer l’Est. L’Est doit être ouvert et transformé, qu’on le veuille ou non ; les standards de l’Ouest doivent lui être imposés. »10
Bref, ce défenseur du Klu Klux Klan et du ségrégationnisme défend le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »… quand ça l’arrange …
Jonathan Lefèvre | 18 octobre 2016
1.« A line in the sand », James Barr, Simon & Schuster, 2011. Citation parue dans L’Obs le 16 mai 2016 •
2. « La stratégie du chaos, impérialisme et Islam », Grégoire Lalieu et Michel Collon, entretiens avec Mohammed Hassan, Investig’Action et Couleur Livres, 2011, p. 63 •
3. « La division du Moyen-Orient fut un calcul stratégique », L’Express, 23 décembre 2014 •
4. « Ali et les 40 voleurs », Jacques Thobie, éditions Messidor, Paris, 1985, p. 42 •
5. « Les accords Sykes-Picot, cent ans après », Joseph Maïla, Études mai 2016
6. « Ali et les 40 voleurs », Jacques Thobie, éditions Messidor, Paris, 1985, pages 45-46 •
6. Idem .
8. « Les Français et les Anglais ont dessiné les frontières, et les Arabes ont colorié la carte », L’Orient-Le Jour, 16 mai 2016 •
9. « Comment l’Empire ottoman fut dépecé », Henry Laurens, Le Monde Diplomatique, avril 2003 •
10. Cité dans « American colonial Empire : The limit of power’s reach », Items & Issues (Social Science Research Council)
Source : Pour la Palestine
]]>La #Russie critique le déploiement de troupes américaines en #Norvège
La Russie a critiqué le projet de déploiement de troupes américaines en Norvège, estimant que cela « n’améliorera assurément pas la situation sécuritaire en Europe du Nord ».
La photo utilisée sur twitter pour cet article :
Les #arbres rafraîchissent l’#air des #villes tout en réduisant leur #pollution
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/11/03/les-arbres-rafraichissent-l-air-des-villes-tout-en-reduisant-leur-pollution_
... les arbres peuvent réduire de 20 % à 50 % les concentrations en #particules fines et offrir une diminution de #température de 0,5 °C et 2 °C.
]]>U.N. sets rules to cut sulphur emissions by ships from 2020 | Reuters
▻http://in.reuters.com/article/shipping-environment-sulphur-idINKCN12R1XJ
The United Nations’ shipping agency set global regulations on Thursday to limit the amount of sulphur emissions from vessels and said they would come into force from 2020.
A session of the International Maritime Organization’s (#IMO) Marine Environment Protection Committee in London set the new requirements, which will see sulphur emissions fall from the current maximum of 3.5 percent of fuel content to 0.5 percent.
]]>Contre les migrants, la #Hongrie matraque à plein
2 septembre 2016 | Par Philippe Bertinchamps
Affiches, spots publicitaires à la radio et à la télévision… Tandis que la campagne référendaire bat son plein, pour ou contre la « relocalisation » des migrants en vertu de l’accord européen, des centaines de réfugiés espèrent un jour pouvoir passer les murs de barbelés érigés par Budapest à la frontière entre la Serbie et la Hongrie. À leurs risques et périls.
Frontière serbo-hongroise, envoyé spécial.- Ce sont les oubliés de la frontière. Syriens, Afghans, Pakistanais, Algériens, Marocains, Camerounais, Congolais, Maliens… En quarantaine dans des no man’s land entre la Serbie et la Hongrie, ils attendent au pied de la clôture de barbelés de pouvoir entrer dans l’espace Schengen. La liste est longue. L’appel a lieu une fois par jour, mais à n’importe quelle heure. Les familles ont la priorité. Trente personnes sont autorisées à passer dans un tourniquet et à pénétrer dans les « zones de transit » : quinze à Horgos-Röszke, quinze à Kelebija-Tompa. Sur un rempart formé de cinquante-deux conteneurs climatisés, policiers et soldats hongrois montent la garde. Cachés derrière des lunettes de soleil, ils observent le camp en Serbie. Tentes, huttes de branchages et de couvertures pour s’abriter contre le soleil et la pluie. Ce jour-là, à Horgos, on recense 264 personnes, dont 45 femmes et 122 enfants. Des ados jouent au cricket avec une batte taillée dans une planche. Le vent fait voler la poussière. Il est 18 heures, l’heure de la prière. Des hommes ont accompli leurs ablutions. Les ONG humanitaires ont donné les soins, distribué la nourriture, plié bagage.
La frontière entre la Serbie et la Hongrie © Marija Janković La frontière entre la Serbie et la Hongrie © Marija Janković
« Saviez-vous que les attaques de Paris ont été commises par des migrants ? Que depuis le début de la crise migratoire le harcèlement sexuel a augmenté ? Que plus de 300 personnes sont mortes en Europe dans des attaques terroristes ? » Panneaux d’affichage, spots publicitaires à la radio et à la télévision… De l’autre côté du rideau de fil de fer, le matraquage bat son plein. Un référendum est prévu le 2 octobre. Les citoyens hongrois devront se prononcer sur l’accueil de 1 294 réfugiés assignés à Budapest, selon l’accord entre les États membres de septembre 2015 ayant abouti à la décision de « relocaliser » par quotas cent soixante mille réfugiés en Europe. « Voulez-vous, oui ou non, que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois sans le consentement du parlement ? » La campagne est enclenchée : « Seuls les Hongrois peuvent décider avec qui ils veulent vivre en Hongrie. »
Lire aussi
Hongrie : la politique du pire de Viktor Orbán Par Antoine Perraud
« Une question démagogique et populiste », estime Mark Kékesi, professeur de socio-psychologie à l’université de Szeged (sud de la Hongrie) et l’un des fondateurs de l’association de solidarité MigSzol. « Le Premier ministre, Viktor Orban, proclame que l’arrivée de réfugiés musulmans met en péril l’identité chrétienne de l’Europe. Il traite le problème d’un point de vue religieux et dogmatique. C’est devenu une affaire d’État. Toute la communication est centralisée à Budapest. À l’en croire, nous sommes sous le feu roulant de l’ennemi : les migrants du Moyen-Orient et les eurocrates de Bruxelles. Il s’agit bien sûr d’un coup marketing. Grâce à ce référendum, sa cote remonte dans les sondages. Entre-temps, le pays s’enfonce dans une crise grave — hausse du chômage, dégradation de l’enseignement, des soins de santé — et son parti (Fidesz-Union civique hongroise, national-conservateur) est éclaboussé par des scandales de corruption. »
« Dans les zones de transit, la procédure est parfois très expéditive », témoigne Omi, un Afghan de 17 ans, à Horgos. « Serbian police, no problem ? No problem, very good… » Dans ce cas, la Serbie est un pays sûr. « Go back to Serbia ! » Selon Budapest, dix-huit mille migrants ont traversé la « frontière sud » depuis le début de l’année. Talonné par son opposition qui demande à quoi bon avoir dépensé un million de dollars pour une « passoire », Viktor Orban a déployé les grands moyens. Depuis le 5 juillet, dix mille policiers et soldats patrouillent dans la zone : 175 kilomètres de barbelés coupants surveillés par des drones et des hélicoptères. Miradors, sentinelles… Les contrôles sont fréquents et les « migrants illégaux » qui se font attraper dans un rayon de huit kilomètres après la frontière – mais quel est le tracé précis de cette ligne ? – se font repousser manu militari de l’autre côté de la clôture, à un ou deux pas en deçà de la démarcation entre la Hongrie et la Serbie, sans autre forme de procès. Le 6 juillet, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a dénombré cent vingt expulsions. Le même jour, un pic de sept cents personnes a été enregistré au camp de Horgos, trois fois plus que d’habitude… En une semaine, deux mille cinq cents demandeurs d’asile potentiels ont été refoulés. Les appréhensions ont diminué à vue d’œil : une quinzaine par jour en août, contre cent cinquante en juin. « Seuls ceux qui ne sont pas informés tentent de franchir la clôture, à leurs risques et périls », commente un humanitaire de Médecins sans frontières (MSF).
Laszlo Toroczkai © Marija Janković Laszlo Toroczkai © Marija Janković
« Et pourtant, ça ne suffit pas ! » Laszlo Toroczkai est le maire d’Asotthalom, une bourgade agricole de trois mille âmes située entre Tompa et Röszke. Interdit d’entrée sur les territoires serbe, roumain et slovaque à cause de son activisme en faveur des Hongrois d’outre-frontières, ce fils de bonne famille (né Toth), athlétique et bronzé, est également connu pour avoir incendié avec ses troupes de choc la Télévision hongroise lors des émeutes antisocialistes à Budapest en 2006. Fan de Donald Trump, partisan des armes à feu, défenseur des « honnêtes citoyens hongrois », c’est lui le premier qui aurait lancé l’idée d’une barrière frontalière, à l’exemple de la grande muraille États-Unis-Mexique. « Mais la solution n’est pas parfaite, admet-il. Ce qu’il faut, c’est une clôture électrifiée, des projecteurs, des caméras, un système d’alarme… » Son profil Facebook attire plus de quarante mille visiteurs. Les photos qu’il poste de jeunes Afghans et Pakistanais capturés par « ses » gardes champêtres en tenue militaire font un tabac. « Des agents auxiliaires, assure-t-il. Cinq ou six hommes qui dépendent du gouvernement local, encadrés par la police… »
Zsolt, 38 ans, est un colosse aux muscles d’acier. Un « vrai », un « dur », un « tatoué ». Ancien videur de boîte de nuit, ce géant barbu est préposé depuis deux ans à la garde des propriétés rurales dans la commune d’Asotthalom. « Ce que j’aime, c’est la nature, dit-il. En ville, trop de junkies, trop de dealers. » Son nouveau job : protéger les frontières de l’Europe. Circuler à moto ou à bord d’un gros 4 x 4 dans les chemins sablonneux à l’affût de « migrants illégaux ». Il a fait ses classes en traquant les Albanais du Kosovo, l’hiver 2014-2015, quand un exode massif a vidé ce petit pays, qui venait de fêter les sept ans de son indépendance, de 10 % de la population. « Je travaille en solo. Si je surprends quelqu’un, je le conduis à la police. » Son uniforme paramilitaire n’est pas marqué à son nom, ni à son matricule. En août, il a fait « mauvaise chasse ». En juillet, il a épinglé vingt-cinq proies à son tableau. Avant, entre cinquante et cent… « Parfois, je tombe sur des jeunes entraînés à se battre, avoue-t-il. Là, je suis forcé de recourir à la violence. »
Zsolt © Marija Janković Zsolt © Marija Janković
« Des victimes de passages à tabac, nous en recueillons tous les jours, constate un responsable du Commissariat pour les réfugiés en Serbie. Bras cassés, morsures de chiens… La police ouvre une petite porte dans le grillage. On ne sait pas où ni quand. Ils ne préviennent jamais. Qui ? Combien de gens ? Ce matin, il y avait encore deux Kosovars… » Durant les six premiers mois de 2016, la Hongrie a enregistré plus de vingt-deux mille demandes d’asile, dont une majorité déposée par des Afghans (37 %) et des Syriens (15 %). Officiellement, à peine cent individus en situation irrégulière ont été renvoyés en Serbie. Parmi eux, trente-trois Serbes, vingt-six Kosovars et dix-neuf Albanais… Les autres, Syriens, Afghans, Irakiens ou Somaliens, tous ceux dont la demande a été rejetée dans les limbes juridiques des « zones de transit », ne comptent pas.
« Nous, les Africains, on passe toujours après. Même au camp, on mange les restes. » Basile est camerounais. Il traîne à Horgos depuis le début de l’été, après avoir quitté la Grèce. « Nous étions au nombre de vingt-huit, dont un Camerounais, trois Maliens et un Congolais. Nous avons cisaillé les barbelés et nous sommes entrés en Hongrie, en plein jour. Subitement, trois policiers nous ont interpellés. Les renforts sont arrivés. Ils nous ont pulvérisé du gaz sur le visage, craché dessus et donné des coups de matraque. Nous avons couru et nous sommes repassés par le trou dans le grillage, en nous écorchant les mains. Le frangin congolais a voulu récupérer son sac et ses téléphones. Un policier l’a suivi et a braqué son arme sur lui, comme s’il allait tirer. » Le 13 juillet, Human Rights Watch (HRW) publiait un rapport : « Des gens qui entrent en Hongrie sans autorisation, y compris des femmes et des enfants, ont été violemment battus et renvoyés de force de l’autre côté de la frontière. » À Belgrade, la capitale serbe, MSF a signalé une augmentation des blessés. Le 24 août, pour la première fois, le chef de la police nationale hongroise, Karoly Papp, a reconnu que des « hommes en uniforme » avaient fait subir de mauvais traitements aux réfugiés. Quatre poursuites judiciaires ont été engagées.
En mars 2016, l’Union européenne a confié à la Turquie la défense de sa frontière extérieure. Or, depuis le « putsch manqué » du 15 juillet, quelque chose a changé. Plus de quatre mille candidats ont débarqué à Chios, Leros, Lesbos, Samos. À peu près soixante mille réfugiés se trouvent dans une quarantaine de camps en Grèce. Beaucoup dorment dehors. Selon le secrétaire d’État à l’immigration, Ioannis Mouzalas, « environ quatre mille » ont refusé de demander l’asile et devraient poursuivre leur route vers l’Europe du Nord.
© Marija Janković © Marija Janković
La Bulgarie, qui a érigé une clôture de barbelés sur 130 de ses 259 kilomètres avec la Turquie, a demandé un renfort de trois cents hommes à Frontex. « J’espère que mes collègues européens sont conscients que la Bulgarie et la Grèce risquent d’être confrontées à un énorme problème » si l’accord UE-Turquie venait à être dénoncé, a averti le 12 août le premier ministre bulgare, Boïko Borissov, soulignant la « vulnérabilité » des deux pays. Selon le ministère serbe de la défense, en juillet-août, plus de trois mille migrants irréguliers ont été interceptés à la frontière avec la Macédoine, où les réseaux mafieux de passeurs ont été réactivés. La Serbie, dont la capacité d’accueil est évaluée à six mille places, compte aujourd’hui quatre mille six cents réfugiés. En Croatie, le ministère de l’intérieur a publié les photos d’un nouveau centre de transit, près de la frontière serbe, d’où les migrants seraient transférés à Zagreb, ou déportés en Serbie. La Slovénie a prévu de consolider sa barrière de barbelés avec la Croatie. À Ljubljana, les consultations entre le gouvernement et les ONG vont bon train, et les centres de réception, fermés en mars, ont rouvert.
« Maintenant, je ne sais plus quoi faire », soupire Golamat, un Afghan de 29 ans, échoué à Horgos après avoir connu Idomeni et les camps autour de Thessalonique. « J’étais 196e sur la liste, je suis 121e. Ça fait un mois que j’attends. J’ai peut-être vu dix hommes entrer dans la zone de transit, huit en sont ressortis par la petite porte… » Le 26 août, le premier ministre Orban a annoncé à la radio qu’il allait fortifier son arsenal sécuritaire : un second système de défense, « plus robuste », à côté de la « barrière à installation rapide ». Last but not least, on demande des surveillants pour la rentrée : à partir du 1er septembre, trois mille « chasseurs frontaliers » – non pas gardes-frontières – seront recrutés. « Des policiers, des soldats et des armes ! »
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/020916/contre-les-migrants-la-hongrie-matraque-plein?onglet=full
#Balkans #asile #migrations #réfugiés #murs #barrières_frontalières #Serbie #frontières #Bulgarie #violence
Les allégeances du gouvernement français - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
▻http://www.brujitafr.fr/article-les-allegeances-du-gouvernement-fran-ais-110438976.html
▻http://www.interieur.gouv.fr/sections/le_ministre/manuel-valls/biographie/manuel-valls/downloadFile/photo/manuel-valls.jpg
La classe politique est souvent accusée d’incompétence dans l’exercice du pouvoir.
Jugés incapables, les politiques sont ainsi, en quelques sortes, « exonérés » de leurs trahisons et des dévoiement de leurs mandats. C’est là une erreur d’appréciation fondamentale : les échecs des gouvernements successifs dans la réalisation des programmes qu’ils proposèrent à leurs électeurs ne proviennent que rarement d’une incompétence, parfois profonde il est vrai, de tel ou tel ministre.
La réalité est donc autre. Le décalage entre les promesses électorales, les projets présidentiels, et les réalisations effectives du gouvernement au cours du quinquennat s’explique avant tout par les allégeances respectives des membres de ce gouvernement. Les dirigeants politiques le savent : pour gravir les échelons, il faut prêter serment. Non au Peuple et à la Nation, mais à ceux qui détiennent les clés de la réussite de leurs carrières. Les lobbys, les groupes de pression financiers, militaro-industriels, européiste et atlantiste, la communauté sioniste, et bien sur la Franc-Maçonnerie sont ainsi les véritables décideurs. L’intensification de la crise et l’absence de véritable réponse politique pour y remédier relève donc non d’une incompétence fantasmée mais bien d’une collaboration avérée des gouvernants avec ces structures de l’ombre.
Leurs échecs politiques si éprouvants pour notre Peuple sont des réussites aux yeux de ceux dont la devise est « Ordo ab chao ». Ce n’est en effet pas un hasard si, de façon systématique, les gouvernements successifs laissent la France dans un état pire que celui qu’ils trouvèrent à leurs arrivée. L’oligarchie a établi des axes directeurs auxquels doivent se soumettre les gouvernements. De « droite » ou de « gauche », ils s’y soumettent, et précipitent ainsi la France dans l’abîme d’un mondialisme qui dissout les nations et les peuples dans un magma a-culturel, reniant ainsi des identités millénaires. Le règne du capitalisme financier et des quelques centaines d’oligarques dont il émane, trouvent dans ces gouvernements des relais serviles qui leur doivent tout.
Il est donc fondamental de sortir du prêt-à-penser matraqué par la propagande médiatique (dont les mensonges et omissions systématiques s’expliquent en fait simplement), et de comprendre les allégeances des principaux ministres du nouveau gouvernement. Comprendre ainsi pourquoi Hollande ne relèvera pas la France, et trahira – comme les autres – la confiance que lui accordèrent naïvement les Français…
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Manuel Valls – Ministre de l’Intérieur : Né à Barcelone en 1962. N’a acquis la nationalité française que par naturalisation en 1982. Ami avec Alain Bauer – qui est le parrain de l’un de ses fils – Grand Maitre du Grand Orient de France de 2000 à 2003. Le 4 Février 2008, il vote pour la réforme de la Constitution permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Se définit comme « blairiste » et « clintonien ». Favorable à l’instauration de la TVA Sociale ; favorable à l’allongement de la durée de cotisation pour le droit à une retraite à taux plein ; favorable à l’alignement des régimes spéciaux de retraites avec le régime général. En 2010, il se déclare favorable au contrôle par la Commission Européenne des budgets nationaux. Participe aux réunions du Groupe Bilderberg. Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Il se prétend « lié de manière éternelle à Israël », et s’est opposé à la demande palestinienne d’adhésion à l’ONU. Intervenant au CRIF, notamment lors du « congrès des amis d’Israël en France » de 2012. Membre du club Le Siècle.
Pierre Moscovici - Ministre de l’Economie : Issu d’une famille juive. Soutien historique de Dominique Strauss-Kahn. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Directeur de campagne de François Hollande durant la campagne de 2012, il est Vice-Président du Cercle de l’Industrie (Lobby patronal européen, en lien avec le MEDEF), dont Strauss-Kahn fut également Vice-Président et initiateur avec Raymond H.Lévy (PDG de Renault), et Maurice Lévy (président du directoire de Publicis, participant aux réunions du Groupe Bilderberg). Les principales entreprises représentées au sein de ce lobby sont celles du CAC40 (PDF). Participe à la rencontre entre Manuel Valls, François Hollande et Richard Prasquier, président du CRIF, lors d’une entrevue où Hollande s’engagea à « combattre fermement l’antisémitisme et l’antisionisme ». Membre du Cercle Léon Blum, ouvertement sioniste (lien).
Michel Sapin – Ministre du Travail : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Durant la campagne de François Hollande, il est chargé du programme présidentielle de François Hollande. A propos du Traité de Maastricht, qui préfigure le Traité de Lisbonne, il déclare : « Maastricht apporte aux dernières années de ce siècle une touche d’humanisme et de Lumière qui contraste singulièrement avec les épreuves cruelles du passé ». Lors du Congrès de Versailles en 2008, il vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne.Lors du vote qui permit la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Il participe aux diners du CRIF, en particulier en 2003 où il est présent aux « 12 heures pour l’amitié France-Israël » avec François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Sarkozy, Pierre Lellouche et Benyamin Netanyahou (1er ministre de l’entité sioniste). Il participe aux réunions du Groupe Bilderberg, notamment en 1992 aux côtés de Jacques Toubon, Ernest-Antoine Seillière, Philippe Villin, André Levy-Lang ou encore Bernard Arnault.
Vincent Peillon – Ministre de l’Education Nationale : Issu d’une famille juive par sa mère (lui-même nomme ses quatre enfants Salomé, Maya, Elie et Izaak), son père fut banquier (directeur général de la Banque Commerciale d’Europe du Nord). Marié à la journaliste Nathalie Bensahel. Militant trotskyste à ses débuts. Soutien de Dominique Strauss-Kahn en 2011, il se rallie ensuite à François Hollande. Sioniste, il est Franc-Maçon membre du Grand Orient de France. Il prône une « république spirituelle », considérant « la Franc-Maçonnerie et la laïcité » comme « religions de la république ». Il soutient la ratification du Traité de Lisbonne par la France, et milite pour le fédéralisme européen, et « une harmonisation politique, économique et fiscale au sein de l’Europe ». Au Parlement Européen, il défend les intérêts sionistes et collabore activement au projet de déstabilisation de la Syrie (lien).
Jean-Yves Le Drian – Ministre de la Défense : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Européiste, il se prononce en 2005 pour la ratification du Traité Constitutionnel Européen. En 2008, il avait menacé de quitter le PS si ses « camarades » ne ratifiaient pas le Traité de Lisbonne. Milite pour une « harmonisation européenne des politiques de défense », donc pour la perte de la souveraineté militaire de la France. Sioniste, il est proche du CRIF. Le piratage de la base de donnée du site du CRIF mentionna Le Drian parmi la liste des utilisateurs abonnés (lien).
Stéphane Le Foll – Ministre de l’Agriculture : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Sioniste, déclare à propos du diner du CRIF « On n’avait pas de raison de dire non, c’est le genre de dîner où tout le monde va. (…) Le CRIF, on y est allé quasiment tout le temps, c’est comme ça, il y a des choses qui s’installent ». Il participe également au groupe de liaison CRIF-PS mis en place en 2006, aux cotés notamment de Richard Prasquier (président du CRIF), François Hollande, Razzye Hammadi, Malek Boutih. Il se prononce en faveur de la ratification par la France du Traité de Lisbonne. Il est l’un des rares parlementaires socialistes à avoir oser se prononcer pour le Mécanisme Européen de Stabilité. En février 2012, il déjeuna avec l’ambassadeur des Etats-Unis, accompagnés notamment de Michel Sapin.
Laurent Fabius - Ministre des Affaires Etrangères : Issu d’une famille juive. Opère le « tournant de la rigueur » au début des années 80 en tant que 1er Ministre de Mitterrand, entrainant la rupture des communistes avec le PS. Il est mis en cause à cette époque dans l’affaire tragique du Rainbow Warrior, bateau de Greenpeace dynamité par des agents de la DGSE (lien). Également mis en cause dans la sinistre affaire du sang contaminé, au cours de laquelle des poches de transfusion sanguine ont été contaminées par le virus du sida, faute de mesures préventives (lien). Il est ministre sous Jospin lors du passage à l’euro et de la création d’Areva. Lors du Congrès de Versailles de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il ne prend pas part au vote. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme les autres parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Au début de l’année 2012, il se rend en Israël où il rencontre le Président Shimon Peres et le Ministre de la Défense Ehud Barak. Il participe au diners organisés par le club Le Siècle. Il participe aux réunions du Groupe Bilderberg. Il prend part aux diners du CRIF. Il participe à des réunions maçonniques, son appartenance à la Franc-Maçonnerie n’est pas officielle mais évidente.
Arnaud Montebourg – Ministre du Redressement Productif : Franc-Maçon, membre de la French-American Foundation (fondation atlantiste). Il ne prend pas part au vote lors du Congrès de Versailles de 2008 qui modifia la Constitution pour permettre la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, à l’instar de la plupart des parlementaires socialistes, il s’abstient. Lié au CRIF, en particulier par sa compagne Audrey Pulvar qui en est l’auxiliaire zélée.
Marisol Touraine - Ministre de la Santé : Fille du sociologue Alain Touraine, aux accointances maçonniques de notoriété publique. Elle est membre du club Le Siècle. Européiste, elle vote en 2008 pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient comme la majorité des parlementaires socialistes, permettant ainsi son adoption à la majorité absolue.
Aurélie Filippetti - Ministre de la Culture : Participe aux diners du CRIF. Lors du Congrès de Versailles de 2008, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote permettant l’adoption du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient. Elle milite contre l’antisionisme et se revendique ouvertement sioniste. Interrogée par Robert Ménard sur le voyage de Dieudonné en Iran, elle explique « qu’il existe des personnes plus légitimes que d’autres pour parler des droits de l’homme […] et que Dieudonné ne s’est pas beaucoup illustré dans le respect des droits de l’homme » (lien).
Nicole Bricq – Ministre de l’Energie et du Développement Durable : En 1991, elle soutient la Guerre du Golfe. En 2008, en tant que sénatrice PS, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Elle s’est déclarée favorable à l’instauration du Mécanisme Européen de Stabilité, et s’est abstenue comme les autres parlementaires socialistes. Elle fit partie des signataires de la lettre ouverte envoyée à Nicolas Sarkozy, alors Président de la République, lui demandant de ne pas reconnaître l’État Palestinien à l’ONU. Elle est membre du très sioniste (lien) Cercle Léon Blum, comme Pierre Moscovici, Aurélie Filippetti, Julien Dray… (lien).
Jérôme Cahuzac - Ministre du Budget : Probable appartenance au Grand Orient de France. Frère d’Antoine Cahuzac, qui fut président du directoire de HSBC Private Bank France (avant d’être nommé en Janvier à la tête d’une importante filiale d’EDF). Lors du vote de la réforme constitutionnelle de 2008 permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote à propos du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient. Afin de « préserver la confiance des investisseurs », il se prononce pour une rigueur budgétaire, précisant que cet« objectif interdit la création de postes dans la fonction publique durant le prochain quinquennat ». Il fait de la« confiance des marchés » sa priorité.
Jean-Marc Ayrault – Premier Ministre : Notable du PS depuis près de 4 décennies. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote parlementaire sur le Mécanisme Européen de Stabilité (qui brade une nouvelle fois un pan de la souveraineté Française aux instances européistes), il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes dont il dirige le groupe, permettant ainsi l’adoption du MES à la majorité absolue. Est mandaté durant la campagne par François Hollande pour traiter la question du vote juif et récupérer les voix, et surtout le soutien, de la communauté. En 1997, il est condamné à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour une affaire de favoritisme dans l’attribution d’un marché public, et a depuis 2007 obtenu une « réhabilitation » « exposant quiconque évoquant ces faits à des poursuites ». En 2008, maire de Nantes, il fait voter une subvention de 400 000€ destinée à la rénovation et à l’agrandissement du local servant aux « réunions » de 7 loges maçonniques (face aux critiques de l’opposition, il dû finalement abandonner le projet). Il est membre du Cercle Léon Blum, ouvertement sioniste (lien).
François Hollande - Président de la République : Franc-Maçon du Grand Orient de France, il prône l’intégration de la « laïcité » dans la Constitution. Millionnaire, il déclare une fortune d’1,17 Million d’euros, omettant la Société Civile La Sapinière, qu’il gère avec Ségolène Royal, dont le capital s’élève à plus de 900 000 € (lien). Membre du club Le Siècle. Sioniste, il participe à plusieurs reprises aux diners du CRIF, qui salue sa victoire. Il est également membre de la fondation atlantiste French-American Foundation (lien). En 2005, il fit campagne pour le « Oui » au référendum visant à ratifier le Traité Constitutionnel Européen. Lors du vote de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du traité de Lisbonne, il s’est abstenu. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’est également abstenu. Il est élu Président de la République avec moins de 40% des suffrages exprimés (lien). Il est mis en cause par la plainte d’Emmanuel Verdin, qui l’accuse d’avoir couvert les agissements pédophiles qui auraient été perpétrés par Jack Lang (lien).
Vincent Vauclin – la-dissidence.org
]]>Norway Readies Border Fence to Deter Refugees
OSLO — Norway is putting up a steel fence at a remote Arctic border post with Russia after an influx of migrants last year, sparking an outcry from refugees’ rights groups and fears that cross- border ties with the former Cold War adversary will be harmed.
▻http://www.newsmax.com/Newsfront/norway-border-fence-refugee/2016/08/24/id/744897
#Norvège #murs #barrières_frontalières #asile #migrations #réfugiés
cc @daphne @albertocampiphoto @marty
Article - Crise des migrants : l’Europe du Nord à l’épreuve, par Céline Bayou - P ges Europe - La Documentation française
▻http://www.ladocumentationfrancaise.fr/pages-europe/pe000028-crise-des-migrants-l-europe-du-nord-a-l-epreuve-par-celine-bayou/article
Crise des migrants : l’Europe du Nord à l’épreuve
Céline Bayou*
À des milliers de kilomètres des côtes de Libye ou d’Italie, l’Europe du Nord a bien évidemment été moins concernée du point de vue numérique, depuis 2014, par l’afflux de migrants qui souhaitent rejoindre le continent européen. Pour cette extrémité septentrionale de l’Europe, la question a d’abord paru être : comment venir en aide à nos voisins du Sud qui font face à ce flux inattendu ? Dans la région, deux États membres de l’Union européenne (UE)(1) s’inscrivent totalement dans la logique communautaire en matière de politique migratoire, même s’ils incarnent des modèles différents en la matière : à la Suède (9,7 millions d’habitants) est attachée une image de pays ouvert et tolérant, tandis que la Finlande (5,4 millions d’habitants) est réputée plus repliée sur elle-même. Ces clichés semblent pourtant ne pas résister à une crise qui rebat les cartes sur le continent européen tout entier.
]]>Mourir pour la « #hiérarchie_des_normes » ? par Alain #Lipietz | #Politis
▻http://www.politis.fr/articles/2016/06/mourir-pour-la-hierarchie-des-normes-34837
Et si on inversait (aussi) la hiérarchie des normes dans l’enseignement supérieur ?
▻http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2016/05/et-si-on-inversait-aussi-hierarchie-normes-enseignement-superieu
Souvenez-vous de l’accord que la ministre de l’éducation nationale a passé avec Microsoft, juste avant d’en passer un autre avec Amazon. Souvenez-vous qu’en même temps que l’on sucre plus de 250 millions d’euros aux grands organismes de recherche français (voir le récent Appel des Nobels) on file chaque année la même somme d’argent public à Elsevier et quelques autres grands éditeurs pour racheter des travaux financés sur fonds publics par des chercheurs payés sur fonds publics. Et là, toute guillerette à 6h25 du matin, Myriam El Khomri nous tweete le partenariat sur fonds publics avec Cisco pour former 200 000 personnes aux métiers des réseaux numériques. Source : (...)
]]>Des températures élevées rendront invivables le #Moyen-Orient et l’#Afrique_du_Nord -
▻http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/des-temp-ratures-lev-es-rendront-invivables-le-moyen-orient-et-l-afri
Les pays du Moyen-Orient dédaignent généralement l’idée de changement climatique. Les États du Golfe producteurs de pétrole – #Arabie_saoudite en tête – ont plus particulièrement cherché à ralentir toute progression vers un accord mondial sur la réduction des émissions de carbone.
Aujourd’hui, des chercheurs de l’Institut Max Planck en Allemagne, lequel est considéré comme l’un des centres mondiaux de premier plan en matière d’analyse du #climat, expliquent que ce sont ces pays qui souffriront le plus du réchauffement de la planète en raison d’une envolée des températures estivales associée à l’augmentation de l’#humidité et à des tempêtes de poussière prolongées au cours des prochaines années, ce qui les rendra pratiquement inhabitables.
[...]
Pour beaucoup, la #migration – vers l’Europe du Nord ou les États-Unis – sera la seule option.
]]>Macedonia extends Border Emergency until end of year
The Macedonian Parliament on Monday voted to extend the state of emergency enforced in the areas on the southern and northern borders until 31 December 2016 as a result of the migrant crisis.
Dynamiques des espaces ruraux dans le monde - Cairn.info
▻http://www.cairn.info/dynamiques-des-espaces-ruraux-dans-le-monde--9782200259259.htm?WT.rss_f=ouvr
Depuis une trentaine d’années, l’évolution des différentes formes d’agriculture, l’émergence de nouvelles #mobilités entre milieux rural et urbain et l’extension des #espaces_périurbains nécessitent de repenser les #campagnes dans leur globalité. De nouvelles relations se nouent entre villes et campagnes et les espaces ruraux doivent faire face à des défis majeurs pour leur avenir.
Après un rappel des définitions et concepts essentiels, les auteurs analysent les dynamiques des #espaces_ruraux dans le monde grâce à des études régionales (Chine, Asie du Sud-Est, Inde, Brésil, Argentine, Chili, Afrique de l’Est et de l’Ouest, Europe du Nord et de l’Ouest, Europe centrale et de l’Est, États-Unis, Russie et Ukraine). En intégrant les mutations des #systèmes_agraires (structuration de filières courtes, conflits entre #agriculture et #environnement, rôle croissant d’acteurs urbains, #mondialisation des méthodes de production, etc.), et en mettant en perspective des réalités des pays du Nord et du Sud, se révèlent la concomitance de certains processus, tout comme leur singularité. Cet ouvrage met à disposition des étudiants, et de tout public intéressé par la question rurale, une approche renouvelée et indispensable pour saisir les enjeux actuels que représentent les espaces ruraux.
]]>Des ados norvégiens, réfugiés d’un jour - Yahoo Actualités France
▻https://fr.news.yahoo.com/ados-norv%C3%A9giens-r%C3%A9fugi%C3%A9s-dun-jour-110910453.html
Je ne comprends pas bien la démarche, pourquoi ne pas emmener les ados à la rencontre des vrais réfugiés pour échanger avec eux puisqu’ils sont sur place.
Le bruit sourd d’un vieux camion militaire et celui, strident, de sirènes réveillent en sursaut ceux qui dormaient déjà. Malgré la fatigue, il faut précipitamment lever le camp et reprendre la marche nocturne dans les bois enneigés.
La scène se joue non pas dans un pays des Balkans mais en Norvège, une des nations les plus riches au monde, où des adolescents se glissent dans la peau de migrants et vivent à la dure pendant 24 heures, la plupart dans le cadre d’une confirmation civile, étape de la vie qui marque en Europe du Nord le passage des jeunes de 15 ans au stade adulte.
Dans ce pays où les sacs à main de marque et les derniers iPhone sont des biens de consommation courante au sein de la jeunesse, ce jeu de rôles vise à ouvrir les esprits en donnant un - modeste - aperçu du quotidien de millions de personnes nettement moins privilégiées.
« Je hais ma vie », grogne une jeune fille dans la masse de jeunes qui, pour certains, somnolent debout.
Le « camp de l’ONU » dans lequel ils croyaient avoir trouvé refuge pour la nuit, à l’abri d’une clairière, vient d’être « attaqué ». Dans l’obscurité et avec un mercure qui pointe à zéro, il faut se remettre en route, tromper la faim, se jeter dans la neige à l’approche de phares inquiétants.
Le voyage initiatique a commencé une douzaine d’heures plus tôt dans ce campement militaire désaffecté, planté près de l’aéroport d’Oslo, à un jet de pierre d’un... centre de rétention où de vrais étrangers attendent leur expulsion.
]]>L’Union européenne s’entend pour fermer la route des Balkans aux migrants
▻http://www.lefigaro.fr/international/2016/03/06/01003-20160306ARTFIG00212-l-union-europeenne-ferme-la-route-des-balkans-aux
Face au danger de pourrissement, l’Europe choisit les grands moyens. Les Vingt-huit capitales sont tombées d’accord dimanche soir pour fermer la route des Balkans. « Le flot des migrants irréguliers le long des Balkans occidentaux arrive à sa fin : cette route est désormais fermée », précise le projet de conclusion qui sera soumis lundi au sommet européen convoqué d’urgence à Bruxelles. « L’UE soutiendra la Grèce dans ce moment difficile et fera le maximum pour aider à gérer la situation », poursuit le texte déjà approuvé par les vingt-huit ambassadeurs et consulté par Le Figaro.
L’ambition est clairement de tirer un trait sur onze mois de crise qui ont conduit un bon million de réfugiés et de migrants, dans le chaos, sur le chemin de l’Allemagne et de l’Europe du Nord. Les Vingt-huit choisissent aussi la fermeté pour ressouder leurs rangs. Sans l’afficher explicitement, l’UE valide a posteriori le cavalier seul de pays qui, comme l’Autriche, la Hongrie, la Slovénie et la Croatie, avaient pris sur eux de filtrer les arrivées dans la zone Schengen, sans le feu vert de Bruxelles.
]]>Oiseaux migrateurs
▻http://www.greekcrisis.fr/2016/02/Fr0499.html
À Bruxelles on croit même connaître la suite de l’histoire, et cela d’ailleurs pour cause. D’après certaines fuites formulées par un cadre européiste devant le journaliste et eurodéputé SYRIZA Kouloglou, “‘Ce mois de mars réserve à la Grèce une apocalypse comme jamais... depuis la fin de la dictature des Colonels’. Le plan connu des conclaves européistes consiste à faire de la Grèce le ‘dépotoir des âmes migrantes’, très cyniquement, tout le temps nécessaire a été gagné par l’Europe du Nord, pour ainsi de préparer... sa fermeture”, commente Stélios Kouloglou sur le site d’information dont il a été l’initiateur. Source : greek (...)
]]>@intempestive
Ausland est né en 1991 Berlin Est. Jusqu’en 2004 comme beaucoup de lieux semblables, après la chute du mur,
on était véritablement dans un espace de « clubbing ».
Il y avait une expression qui circulait à Prenzleur Berg
« une cave, un club ».
Depuis 2004 Ausland est une salle de concert pour musiques expérimentales et musiques improvisées, mais pas que : performances, poésie, cinéma expérimental.
Et radio aasland ▻http://ausland-berlin.de/raudio-aasland
Le club fait partie d’un project-house (autogestion ►http://seenthis.net/messages/449392), ce qui nous permet, sans loyer à payer, de fonctionner librement et sans subventions.
Nous avons fait, pour 2015, un étude genrée assez rapide.
Sachant que nous sommes assez peu pro actifs :
98% des propositions que nous recevons sont le fait d’hommes.
Le pourcentage de femmes sur scène est de 24%.
Pour relativiser ce pourcentage :
Nous programmons un maximum de trois événements par semaine.
Le programme performance est accès danse et comporte une majorité de femmes.
Certaines musiciennes ont eu une présence répétée et importante, sur des projets solo et/ou collectifs.
Les 24% ne sont représentatifs de grand chose en définitive.
Sur 2016 l’objectif est la parité, nous sommes en retard, les programmations se faisant pour partie un an en avance et la décision ayant été prise en mai. Mais nous le rattrapons...
2017 : « Female year », 100% de femmes sur scène.
Nous attaquons la programmation avec un premier point le 20 février.
Ausland est géré par un collectif de 10 personnes qui ont quasiment toutes ont une pratique liée à la musique.
Chaque personne est responsable de sa programmation, c’est du pur bénévolat.
Nous avons une notoriété certaine, surtout en Europe du Nord, une programmation assez large et internationale.
2017 nous demande une autre organisation et ne nous donne plus la possibilité d’attendre les propositions, nous lançons donc des appels à collaboration.
Voilà le but de mon post.
Quelques conseils pour les voyages au long cours. Récit des migrations ordinaires
▻http://jefklak.org/?p=2707
Ce texte du journaliste irakien Ghaith Abdul-Ahad, connu notamment pour ses reportages sur Al Qaeda, a été publié le 8 octobre 2015 dans la London Review of Books, sous le titre « Some tips for the long-distance traveler ». Il y raconte le trajet « ordinaire » des migrant-e-s, comme lui, venu-e-s d’Irak, de Syrie, d’Érythrée ou d’ailleurs, passant par la Turquie ou la Grèce, en route vers l’Europe du Nord. Autant de voyages que d’existences, avec leurs étapes singulières, leurs espoirs trahis et leurs rencontres anodines ou presque. Source : Jef Klak
]]>Les domestiques asiatiques moins bien traitées en Scandinavie que dans le Golfe ?
►http://orientxxi.info/magazine/les-domestiques-asiatiques-moins-bien-traitees-en-scandinavie-que-dans-l
Signalé par un pote qui se reconnaîtra, une grosse tâche sur la serviette déjà pas très propre d’Orient XXI. Cet article nous explique que, en définitive, le petit personnel asiatique n’est pas tellement mieux traité, voire plutôt moins bien, « en Scandinavie que dans le Golfe ». « Sacrilège » comme il est dit dans le titre...
Déjà, on pensait qu’Orient XXI s’intéressait à l’actualité du monde arabe. Or, là, il s’avère qu’il s’agit surtout de dénoncer les conditions d’exploitation des domestiques asiatiques en Europe du nord. Drôle de choix éditorial !
Et puis, on a tout de même un peu l’impression que l’opération sert à nous expliquer que, finalement, ces pauvres Golfites ne sont pas si épouvantables que cela puisque les autres, les prétendus civilisés des démocraties représentatives exemplaires, font aussi mal.
Enfin, pour couronner le tout, comparer des rétributions et des niveaux de vie pour expliquer que les choses ne sont pas comme on le pense généralement, c’est bien gentil, mais c’est un peu court : quid des situations et des recours juridiques par exemple ? quelle est la proportion des personnes concernées par rapport à la population totale ?
L’article est signé par deux universitaires, importés comme de vulgaires « nannies » au Qatar. Le premier est plutôt un climatologue, et le second se présente ainsi : « geographer who examines the human capital dimensions of international economic development. More specifically, I study how places attract and utilize global human capital and foreign knowledge through migration, trade, and investment as means to generate local development capacity. » La troisième est plus sur le sujet ; elle a visiblement fourni les données locales en Scandinavie...
Pas terrible Orient XXI !...
]]>#Climat : de la science à la politique, par Philippe Descamps (novembre 2015)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/DESCAMPS/54135
Le chaos climatique ne sera évité qu’en laissant l’essentiel des réserves d’#énergie fossile dans le sol. Le défi collectif consiste à rendre cet effort acceptable par tous en rompant avec un accroissement des #inégalités qui décourage toute solidarité. On se souvient de la proclamation de M. George H. Bush à son arrivée au Sommet de la Terre de Rio : « Le mode de vie américain n’est pas négociable. » Un mode de vie impossible à généraliser, et dont la perpétuation a fait perdre vingt ans en rendant les décisions à prendre plus difficiles encore.
Le risque serait de laisser filer le temps en misant sur des solutions chimériques ou marginales, comme la géo-ingénierie, qui vise à fixer davantage de carbone dans le sol ou à limiter le rayonnement solaire. Les pays d’Europe du Nord ont ouvert une voie nouvelle en s’engageant dès le début des années 1990 dans la « taxation carbone ». Ils ont obtenu une réduction importante des gaz à effet de serre sans renoncer à leur prospérité en débloquant les crédits nécessaires pour améliorer l’efficacité énergétique des transports ou des bâtiments et pour développer les énergies renouvelables. Mais celles-ci ne permettront pas de faire face à une demande croissante, car elles buteront sur la raréfaction des métaux indispensables aux installations éoliennes ou solaires. La voie du « réduire, réutiliser, recycler » conduit à repenser la consommation en fondant la qualité de vie sur d’autres critères que l’accumulation.
]]>« En #Afrique, on n’a pas suffisamment investi dans le #pastoralisme ! » - Libération
▻http://www.liberation.fr/planete/2015/11/24/en-afrique-on-n-a-pas-suffisamment-investi-dans-le-pastoralisme_1415844?x
Un demi-milliard de personnes à travers le monde sont nomades, à travers 75 pays du globe. Mais partout, même en Europe du Nord, ce sont des peuples marginalisés. On considère le pastoralisme comme une activité secondaire pas suffisamment rémunératrice. On n’a pas suffisamment investi dans ce secteur ! Les pouvoirs publics doivent assurer l’accès à des zones de #pâturages, à des points d’eau, et leur garantir une sécurité foncière. Les gouvernements, mais aussi la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international doivent investir dans ce secteur. Il représente une ressource économique, moins destructrice de l’environnement que l’activité agricole, qui épuise des sols fragiles, dans des zones climatologiques extrêmes. Quand on demande à la nature de produire ce qu’elle ne peut pas produire, on arrive à des situations d’aberrations environnementales, sociales et économiques.
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