region:kurdistan

  • Message de Zehra Doğan • Zehra’dan mesaj var-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2017/01/06/message-de-zehra-dogan

    @Ad Nauseam - Journaliste et artiste, Zehra Doğan, avec ses dessins réalisés en prison, était l’invitée d’honneur de l’exposition organisée par France-Kurdistan à l’Espace Niemeyer à Paris. L’expo sera ouverte du 3 au 16 janvier. 200 œuvres de 85 artistes seront vendues pour le bénéfice du peuple kurde. Zehra nous a fait (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • La #turquie dans le cercle vicieux #attentats-répression
    https://www.mediapart.fr/journal/international/291216/la-turquie-dans-le-cercle-vicieux-attentats-repression

    Aux attaques à la bombe succède la #répression indiscriminée : la Turquie s’engage dans une spirale de vengeance qui affaiblit le camp du « non » à la guerre comme solution au conflit kurde et isole un peu plus le pays sur la scène internationale.

    #International #HDP #kurdes #Kurdistan #Moyen-Orient #PKK #TAK

  • 443 personnes du cinéma poursuivies pour leur solidarité | KEDISTAN
    http://www.kedistan.net/2016/12/26/443-cinema-poursuivies-solidarite

    443 personnes du cinéma poursuivies pour leur solidarité
    Brèves, Cinéma, Répression d’Etat décembre 26, 2016décembre 26, 2016 Kedistan
    cinéma

    Le 5 janvier, 1128 universitaires, “Universitaires pour la Paix” (Barış İçin Akademisyenler ou BAK) avaient signé et publié un texte appelant à la paix, sous le titre “Nous ne serons pas complices de ce crime”. Très rapidement, ces universitaires avaient été pris pour cible par l’Etat : gardes-à-vue, arrestations, licenciements, se sont poursuivis.

    Dès les premières semaines, devant la réaction du régime, divers groupes et membres de la société civile avaient apporté leur soutien aux universitaires. (Vous pouvez trouver un topo sur divers soutiens ici, liens inclus). Ces groupes et collectifs s’étaient organisés souvent selon leur secteur ou par corporation, telles que les architectes, éditeurs, journalistes, photographes ou encore cinéastes. Ce sont ces derniers qui sont maintenant dans la ligne de mire.

    La Direction de la Sécurité de la Préfecture d’Istanbul, a ouvert une enquête concernant les 443 personnes, actives dans le secteur du cinéma qui avaient soutenu les universitaires signataires.

    Une note, signée de la main du Directeur de la Sécurité d’Istanbul Haydar Özdemir, a été envoyée au syndicat des comédiens. Le syndicat est prié, par ce courrier, de fournir aux autorités, les informations d’identités et les coordonnées des personnes dont les noms sont listés et informe comme ceci :

    Une enquête a été entamée “pour apologie de crime et de criminels”, à l’encontre de 433 personnes déclarées comme travaillant dans le secteur du cinéma, qui ont publié un communiqué pour soutenir les personnes qui [eux mêmes] avaient publié un communiqué dont le thème et le contenu constituent un délit et qu’alors, une enquête poursuivait son cours, sous le n° 2016/5734 pour “propagande pour organisation terroriste” à l’encontre de 1128 suspects ayant publié ce soit disant appel, soutenant les négociations de paix.

    Dans un langage moins ampoulé, c’est tout simplement une enquête à l’encontre de 433 femmes et hommes de cinéma qui ont soutenu les 1128 universitaires qui sont poursuivis pour avoir soutenu la Paix. A qui est le tour ?

    Kedistan relayait le 17 janvier 2016, dans l’article intitulé “Comment amplifier l’exigence de paix au Kurdistan turc ?” :

    Fort heureusement les soutiens se multiplient à l’époque :

    Les étudiants ont réagi tout de suite… (article du sendika.org, en turc)
    2000 juristes signent un texte et soutiennent les universitaires (texte et signataires, en turc)
    Les écrivains apportent leur soutien, publient un texte et signent “écrivains pour la Paix”
    “Les photographes pour la paix” disent « Nous voulons être témoins de la paix ! » (en turc)
    Plus de 50 maisons d’édition, ont annoncé d’une voix unanime qu’elles ne seront pas non plus “complices de ce crime”
    Les cinéastes étaient plus de 400 à déclarer leur solidarité.
    Les féministes pour la paix appellent à la signature avec leur pétition (en turc)
    De nombreuses organisations de société civile progressistes et des plateformes de lutte ont également rejoint “la horde de brouillons d’intellectuels, ignares et obscures” comme dit Erdogan…

    Un gouvernement européen va-t-il demain répondre aux exigences du gouvernement AKP et nous poursuivre aussi pour “apologie du terrorisme”, comme la Belgique a répondu en plaçant pour les mêmes motifs en garde à vue Maxime Azadi, un journaliste kurde en Belgique ?

    Depuis, après le putsch raté que l’on sait, après la poursuite des massacres et destructions au Bakur, après l’irruption de l’armée turque en Syrie, accompagnée de supplétifs, après les grandes purges, l’union nationale et l’état d’urgence, la polarisation est telle, que la peur et la haine gagnent plus que la solidarité.

    Et comme les pays européens ne font que défendre leurs frontières face aux réfugiés, et pratiquent la politique de l’autruche, on peut craindre que la résistible ascension d’Erdogan accompagne celle des populismes identitaires et nationalistes européens.

    Alors, amis cinéastes européens, vous dresserez vous demain lorsqu’ils viendront chercher les 443 ?

  • En Irak, l’imam qui a sauvé son village de l’EI
    http://www.lemonde.fr/moyen-orient-irak/article/2016/12/27/pres-de-mossoul-l-imam-qui-a-sauve-son-village-de-l-ei_5054538_1667109.html

    Quelle histoire !

    Lorsque l’organisation Etat islamique (EI) s’est emparée d’Oumarkan, en juin 2014, les villageois ont vite compris ce qui les attendait. Vingt-sept membres de cette commune proche de Nimroud, l’antique capitale de l’empire assyrien, ont disparu dès les premiers jours, selon plusieurs habitants. « On ne les a jamais revus, dit Haidar Abdullah Haidar, un paysan de 36 ans. Plus tard, ils ont tué mon cousin et sa femme : ils les accusaient d’être des chiites. »

    Oumarkan comptait, avant l’arrivée de l’EI, quelque 500 familles chabaks, une minorité irakienne répartie dans une dizaine de villages de la plaine de Ninive et présente à Mossoul. « Certains disent que nous sommes des Kurdes, d’autres des Arabes. Ça n’est pas très clair. Et pour la religion non plus… », dit en plaisantant Haidar Abdullah, qui s’est réfugié mi-novembre, à la libération de son village, au camp de Khazer, au Kurdistan.

    Les Chabaks parlent l’arabe et le kurde, ainsi que le gorani, une langue iranienne. Ils peuvent se reconnaître comme chiites ou sunnites selon l’époque, les influences extérieures et leurs intérêts. Leur fond cultuel est un mysticisme lié, en apparence seulement, au chiisme : ils révèrent Ali, le premier imam chiite, et sa descendance comme une incarnation du sacré sur Terre, parmi d’autres.

    L’EI n’a pas le goût de ces nuances. « Ils ont dit : vous êtes des Chabaks, vous êtes donc tous chiites », raconte l’imam du village, Nadim Souleiman Hassan. Pourtant, certaines familles n’ont pas fui : une centaine selon Haidar, 70 selon l’imam. « Nous avons déchiré nos livres et nos Corans imprimés en Iran, brûlé nos photographies du mausolée d’Ali [le principal lieu saint du chiisme, situé à Nadjaf, en Irak], et nous sommes restés », dit Haidar Abdullah.

    Les Chabak se proclament alors sunnites. Et si l’EI a été dupe – ou a bien voulu les croire –, ce fut grâce à un homme : l’imam. « J’ai dit aux gens de Daech [acronyme arabe de l’EI] : je suis sunnite et le village aussi, raconte Nadim Souleiman. J’ai construit la seule mosquée du village il y a vingt ans. »

    L’imam est sincèrement choqué lorsqu’on lui rapporte que des villageois chabaks se revendiquant du chiisme ont affirmé qu’il avait menti à l’EI pour les sauver : « Ils sont devenus chiites ? Mais depuis quand ? » Même ces jeunes hommes que l’EI avait exécutés dans les premiers jours : « Ils avaient étudié le Coran avec moi, ils étaient sunnites ! »

    C’était le sacerdoce de Nadim Souleiman : depuis vingt ans, il s’efforçait de convertir le village au sunnisme. Des jeunes du village, reconnaît l’imam, s’étaient rendus en pèlerinage à Nadjaf, « pour se divertir… Mais ils n’y comprenaient rien ». Une salle de prière plus ou moins chiite – les Chabaks n’ont traditionnellement pas de lieux de culte – avait ouvert au village. « L’EI l’a détruite », lâche-t-il, laconique.

    Les djihadistes ont chassé Nadim Souleiman de sa mosquée et nommé un autre imam, mais ils ne l’ont pas inquiété. « Ils ont fouillé six fois nos maisons, ils les ont pillées et ont volé nos voitures », dit Raad Khalil Ismael, ouvrier de 38 ans. Haidar Abdullah a été arrêté par des hommes encagoulés – peut-être des voisins des villages arabes, estime-t-il – et torturé durant huit jours. « Nous allions aux enterrements, même à ceux des combattants de l’EI, par obligation », ajoute Haidar Abdullah. Quelques voisins sunnites leur ont secrètement fait part de leur compassion. « Mais ils ne pouvaient rien faire », dit Chakar Jemil Haidar, 67 ans.

    Les Chabaks réfugiés à Khazer n’envisagent pas de revenir chez eux avant la fin de la bataille de Mossoul. Ils craignent des raids de représailles, des vengeances. « Nous ne pourrons plus vivre près des autres villages, craint Chakar Jemil. Il nous faudrait construire un mur autour d’Oumarkan… » L’imam Nadim Souleiman trouve l’idée risible. En fait, l’EI a peut-être ruiné l’œuvre de sa vie. Les villageois sont écœurés. Nadim devra les convaincre que l’islam sunnite n’a rien à voir avec la barbarie de l’EI.

    A la faveur de la guerre contre l’EI, deux milices chabaks se sont formées, l’une est parrainée par les autorités kurdes et l’autre par des milices chiites. La seconde a semé des drapeaux à l’effigie de l’imam Hussein dans les villages sunnites libérés par l’armée irakienne. Elle s’est déployée à Oumarkan.

  • #turquie : le pouvoir renforce son black-out sur les #médias_kurdes
    https://www.mediapart.fr/journal/international/211216/turquie-le-pouvoir-renforce-son-black-out-sur-les-medias-kurdes

    En fermant une quarantaine de médias kurdes, Ankara a instauré un sévère blocus sur l’information en provenance du #Kurdistan_turc, où la guerre a repris depuis plus d’un an. Pour les journalistes encore en activité dans la région, couvrir un événement est devenu un parcours du combattant. À #Diyarbakir, trois d’entre eux relatent leur quotidien.

    #International #Erdogan

  • #Diyarbakir, une ville en état de choc
    https://www.mediapart.fr/journal/international/181216/diyarbakir-une-ville-en-etat-de-choc

    Une femme pleure après une explosion à Diyarbakir © Reuters Neuf mois après la fin des combats qui ont ravagé son centre historique, Diyarbakir, la métropole du #Kurdistan turc, est encore en état de choc. Dans une ville quadrillée par les véhicules blindés et placée sous tutelle administrative, la peur domine mais la réorganisation du mouvement kurde a commencé.

    #International #kurdes #Moyen-Orient #turquie

  • Mort de l’assassin présumé des trois militantes kurdes tuées à Paris le 9 janvier 2013
    Communiqué du Mouvement des Femmes kurdes en Europe

    Le 9 janvier 2013, #Sakine_Cansız, #Fidan_Doğan et
    #Leyla_Şaylemez, trois militantes kurdes, étaient exécutées au cœur de Paris. Des documents et des enregistrements audio apparus après les faits montrent clairement que l’exécution des trois militantes a été commanditée par les services secrets turcs. La juge chargée de l’instruction avait clos son enquête en mai 2015 et renvoyé l’affaire devant la Cour d’assises. La justice française l’a cependant laissée traîner jusqu’en 2016 et, suite à l’insistance des familles des victimes, a finalement fixé la date du procès au 5 décembre 2016, avant de le repousser, sans motivation, au 23 janvier 2017.

    Bien que l’État français ait été au courant de l’état de santé du suspect, il a empêché la tenue rapide du procès. Ainsi, en faisant traîner l’affaire, on a empêché que la justice soit rendue. Depuis le début de l’affaire, nous étions conscientes qu’il risquait d’y avoir des obstacles à la tenue du procès. En effet, nous craignions que le suspect soit enlevé ou bien qu’il meure avant le procès et nous avions partagé nos craintes avec l’opinion publique.

    Nous venons d’apprendre, à un mois de la date du procès, la mort de l’accusé. Son état de santé se serait aggravé, ce qui avait motivé une demande de mise en liberté introduite par son conseil, demande qui devait être examinée le 19 décembre.

    Ces rebondissements montrent clairement que, pour protéger ses intérêts politiques et économiques, l’État français a fait tout son possible afin d’empêcher que la vérité soit faite dans cette affaire, en repoussant dans le temps la date de la tenue du procès. Il s’est rendu coupable de complicité avec l’État turc, en collaborant étroitement avec le pouvoir fasciste d’Erdogan. Pour empêcher qu’on demande des comptes à l’État turc, toutes sortes de marchandages et de ruses ont été employées entre ces deux pays.

    Jusqu’à présent, 25 personnes qui défendaient la paix et la liberté ont été assassinées en France du fait de leurs idées et de leurs activités politiques. La plupart de ces assassinats ont été commandités par des États. Le but de ces crimes était toujours le même : anéantir les chances de paix, écraser les soulèvements populaires contre les mesures anti-démocratiques et belliqueuses, mettre fin aux espoirs de démocratie et de paix. Jusqu’à présent, aucun de ces #assassinats_politiques n’a été élucidé par les tribunaux bien qu’on connaisse les assassins. L’arrestation de l’assassin des trois #militantes_kurdes allait permettre, pour la première fois, qu’il y ait un procès afin d’élucider ces crimes politiques d’État. Les forces obscures qui étaient menacées par ce procès ont tout fait pour retarder la tenue du procès en usant de toutes sortes de ruses.

    Nous, les femmes kurdes, nous savons très bien que cette affaire est politique, que son élucidation éclairera la question kurde. Ceux qui ne veulent pas que la question kurde soit résolue, qui provoquent des guerres et des conflits inter-ethniques et/ou confessionnels ont empêché que cet assassinat politique soit élucidé.

    Le mouvement des femmes kurdes ne laissera jamais cette affaire qui a meurtri tout un peuple. Nous allons montrer le visage fasciste et génocidaire de l’état turc soutenu par le gouvernement français, en nous unissant sur la scène internationale avec toutes celles et ceux qui sont épris-es de vérité et de justice.

    Nous appelons toutes les femmes kurdes, leurs amies, ainsi que tous qui se disent humains à protester en masse devant les consulats français dans le monde entier, le mercredi 21 décembre, pour demander des comptes à l’Etat français qui garde le silence dans cette affaire depuis près de 4 ans.

    Par ailleurs, nous appelons à un grand rassemblement à Paris, le 7 janvier 2017, pour crier par milliers « Nous sommes Sakine, Fidan et Leyla », pour que nos voix soient une gifle pour les assassins et les forces qui collaborent avec #Erdogan et le gouvernement de l’AKP. La force de la vérité écrasera le règne de tous les dictateurs, pourvu qu’il y ait des gens courageux prêts à la défendre.

    Mouvement des femmes kurdes en Europe.

    http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2016/12/18/mort-de-lassassin-presume-des-trois-militantes

    • Sakine, Rojbîn et Leyla militantes kurdes assassinées à Paris le 9 janvier 2013. Nous exigeons la vérité, toute la vérité et enfin la justice !
      Appel à manifester samedi 7 janvier 2017, Gare du Nord,11h

      Le mercredi 9 janvier 2013 est gravé à tout jamais comme un jour noir dans l’histoire kurde. Ce jour-là, les militantes kurdes Sakine Cansiz, Fidan Dogan (Rojbîn) et Leyla Saylemez étaient froidement assassinées d’une balle dans la tête, dans les locaux du Centre d’Information du #Kurdistan, situés au 147 rue La Fayette, à Paris.

      De nombreux éléments de l’enquête, notamment un enregistrement sonore et un document écrit publiés sur internet un an après le crime, font apparaître que le meurtrier présumé, Ömer Güney, avait agi pour le compte des #services_secrets_turcs (MIT), comme le confirme le réquisitoire pris par le parquet dans cette affaire : « de nombreux éléments de la procédure permettent de suspecter l’implication du MIT dans l’instigation et la préparation des assassinats. »

      Depuis le début de l’enquête, on ne peut pas dire que les autorités politiques françaises se soient efforcées de faire la lumière sur ce #triple_assassinat. En Turquie, une enquête a été ouverte au lendemain du crime, mais ses résultats ont été gardés secrets par les autorités turques qui, malgré une commission rogatoire internationale de la justice française, n’ont donné aucune information. Côté français, le gouvernement a refusé de lever le secret-défense sur les renseignements qui auraient pu permettre l’avancement de l’enquête judiciaire. Les juges chargés de l’instruction ont finalement clos leur dossier sans avoir pu remonter jusqu’aux commanditaires qui sont pourtant connus.

      Malgré l’identité politique des victimes et la gravité du crime qui, au-delà de la diaspora kurde en Europe, a bouleversé tout un peuple, les autorités françaises n’ont jamais pris la peine de recevoir les familles des victimes, et encore moins les représentants de la #communauté_kurde dont les innombrables requêtes sont restées sans réponse. Au contraire, la #France a toujours veillé à ce que cette « affaire embarrassante » ne trouble pas ses relations avec la #Turquie.

      La mort de l’assassin présumé Ömer Güney, le 17 décembre 2016, à un mois de son procès qui devait se tenir à Paris, à partir du 23 janvier 2017, suscite beaucoup d’interrogations et de colère au sein des familles des victimes, de l’ensemble du peuple kurde et chez toutes les personnes qui réclament depuis quatre ans la vérité et la justice. Alors que l’instruction avait été bouclée en mai 2015, et alors que l’on avait connaissance des graves problèmes de santé de Güney, cela dès son arrestation, pourquoi le procès a-t-il été fixé à une date aussi lointaine ? Ce décès nous prive d’un procès public qui aurait permis de juger non seulement l’exécutant, mais aussi, et surtout, le commanditaire, l’Etat turc qui, non content de la répression effroyable exercée à l’encontre des dirigeants et des militants politiques kurdes à l’intérieur de son territoire, continue à les menacer partout en Europe. En différant la tenue du procès, la France a manqué une occasion cruciale de juger enfin un crime politique commis sur son territoire !

      La mort du meurtrier présumé ne change rien à notre revendication de justice et de vérité. Nous vous appelons à participer nombreuses et nombreux à la marche du 7 janvier 2017 pour :

      – Honorer la mémoire de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez, et de toutes les victimes des assassinats politiques commis en France ;

      – Crier haut et fort notre colère et notre indignation face à l’inertie des autorités françaises qui est à l’origine de l’extinction de ce procès tant attendu ;

      – Clamer notre soif de vérité et de justice !

      http://quartierslibres.wordpress.com/2017/01/06/marche-verite-et-justice-pour-sakine-rojbin-et-leyla-same

  • Nouvelles du Kurdistan : Merhaba Hevalno mensuel #10
    https://expansive.info/Nouvelles-du-Kurdistan-Merhaba-Hevalno-mensuel-10-251

    10ème édition du mensuel Merhaba Hevalno : entretiens, analyses, infos sur le Kurdistan. 15 décembre 2016 - Ailleurs / Féminismes - Genres - Sexualités, Guerres - Armement, Répression - Justice - Prison, Antiracismes - colonialismes, Médias libres - Automédias, Solidarités (...) — Ailleurs, Féminismes - Genres - Sexualités, Guerres - Armement, Répression - Justice - Prison, Antiracismes - colonialismes, Médias libres - Automédias, Solidarités internationales, Kedistan MH 10, Kedistan MH

    • La France a des intérêts là-bas ayant prévu dès 2011 un kurdistan à l’endroit ou Lafarge est implantée et construisant une base pour le futur état kurde fantôche. Toutefois bien sur Erdogan n’a pas a persécuter la minorité kurde de son pays.

  • Que penser de cet article de Julien Salingue : serait-ce une nouvelle leçon d’humanisme ou un appel face au silence ?

    Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s’obstine à justifier l’injustifiable
    http://resisteralairdutemps.blogspot.fr/2016/12/massacres-alep-lettre-un-camarade-qui.html#comment-for

    Il y a bien d’autres problèmes avec ton analyse, « camarade », mais je ne veux pas abuser de ton temps. D’ailleurs, pour avoir eu souvent l’occasion de discuter de vive voix avec toi de ces « problèmes d’analyse » en confrontant, à ta « géopolitique » et à ton « anti-impérialisme », les faits et la chronologie réelle des événements, je sais que tu n’aimes pas trop ça, les faits. Ils sont vraiment trop têtus.

    Car c’est beaucoup plus simple de venir provoquer ou semer le trouble via des posts/commentaires Facebook ou dans des forums de discussion que de prendre le temps d’avoir un échange un peu précis et argumenté.

    Alors au cas où tu serais quand même tenté de céder à la facilité et de vouloir jouer à ce petit jeu, je te soumets quelques remarques « préventives » :

    – Avant de me dire que je défends les mêmes positions que les États-Unis, la France, l’Arabie saoudite, le Qatar, BHL ou quelques autres « compagnons encombrants », souviens-toi que, si on raisonne de la sorte, tu défends de ton côté les mêmes positions que la Russie, l’Iran, le maréchal Sissi, François Fillon ou Marine Le Pen, et demande-toi si c’est un argument.

    – Avant de me dire qu’Israël a bombardé, depuis 2011, à une quinzaine de reprises, des positions du régime Assad, et que ceux qui sont contre Assad sont donc avec Israël, souviens-toi qu’en juin dernier Poutine déclarait, au terme d’une rencontre avec Netanyahu avec lequel il venait de signer plusieurs accords commerciaux, ce qui suit : « Nous avons évoqué la nécessité d’efforts conjoints dans la lutte contre le terrorisme international. Sur ce plan, nous sommes des alliés. Nos deux pays ont une expérience importante en matière de lutte contre l’extrémisme. Nous allons donc renforcer nos contacts avec nos partenaires israéliens dans ce domaine ». Et demande-toi si c’est un argument.

    – Avant de me dire que la rébellion syrienne en a appelé aux pays occidentaux pour recevoir des armes et bénéficier d’un appui militaire conséquent, notamment aérien, et que ça cache forcément quelque chose, souviens-toi que les forces kurdes que tu admires tant – à juste titre – depuis qu’elles ont repoussé Daech à Kobané ont fait exactement la même chose, et qu’elles ont, elles, obtenu cet appui, au point qu’elles ont remercié publiquement les États-Unis de leur soutien, et demande-toi si c’est un argument.

    – Avant de me dire que la rébellion syrienne, quand bien même on aurait pu avoir au départ de la sympathie pour elle, est aujourd’hui confisquée par des forces réactionnaires issues de l’islam politique, et que certaines de ces forces n’hésitent pas à s’en prendre violemment à des civils ou, variation sur le même thème, que c’est vraiment tragique de bombarder des civils mais que c’est parce que les terroristes se cachent parmi eux, quand ils ne les utilisent pas comme boucliers humains, souviens-toi que c’est le discours de ceux qui veulent justifier les campagnes de bombardements meurtriers sur Gaza, et demande-toi si c’est un argument.

    – Avant de me dire que les insurgés syriens sont des « alliés objectifs » de Daech, souviens-toi que Daech a été chassé d’Alep au début de l’année 2014 par ceux qui sont en train de se faire aujourd’hui massacrer par Assad, réfléchis ensuite au concept d’« allié objectif », et demande-toi si c’est un argument. Tu peux aussi repenser, si tu n’es pas convaincu, à ce qui a été rappelé plus haut à propos des véritables cibles des bombardements de la coalition, et te demander une deuxième fois si le coup de l’« allié objectif » est un argument.

    – Avant de me dire, enfin, que ceux qui dénoncent Assad et Poutine « oublient » de dénoncer les massacres commis par les grandes puissances occidentales et par leurs alliés, sache que parmi ceux qui se mobilisent pour Alep, nous sommes nombreux à nous être mobilisés pour Gaza, contre les interventions militaires en Afghanistan, en Iraq, en Libye ou ailleurs, et que nous ne renonçons pas, contrairement à toi qui as choisi de ne pas être dans la rue hier soir pour dénoncer la boucherie en cours, à notre cohérence politique, à nos idéaux et à l’anti-impérialisme. Et demande-toi si c’est un argument.

    • heuu il me semble avoir mis en ligne des archives américaines prouvant que les tchétchènes avaient été lancés par la CIA contre les russes et on m’accuse de « pro-poutinisme » parce qu’on peux trouver sur le net cia.gouv ou fbi.gouv des preuves de l’implication des Usa, CIA dans l’entrainement, financement des terroristes, djihadistes partout dans le monde et bien sur en Lybie, Syrie comme si nous étions des imbéciles ne sachant pas trouver les archives preuves qui l’expliquent très bien ? Dites les militants autorisés de ci ou de là, des vrais communistes ça existe et ceux là ne vont pas trainer avec des Martine Billard qui elle reçoit ces ordres du Crif d’abord jusqu’en 2009 puis en 2013 le 20 décembre (cela fera donc 3 ans le 20 ) de la part de Rudy Reichstadt lui enjoignant d’écrire un billet officiel aux militants de son parti ne plus fréquenter "Dieudonné, L’élu René Balme, finanlement lynché et rejeté du parti ou de lire le réseau voltaire, car « antisémite, négationniste, complotiste, anti-américainiste ou antisioniste » ?

      Fait pas ci fait pas ça ou sinon dégage voilà la méthode des dissidents de France et de Navarre ! Dites ceux qui ont la vérité infuse et menace les autres qui paie ces Martine Billard ? Clémentine Autain (je ne soutiens pas Valls le faux jeton hein) Ensemble, PdG ou autre NPA ?? Le savez vous au moins ?
      Qui paie l’orchestre paie la partition...!." Qui paie ces gens qui déroute de vrais citoyens responsables en s’alignant sur le plus fort et le pouvoir en place, l’otan et autres leaders d’opinion ? Etonnant mais utile dans ces moments de « crises » c’est là que l’on voit les vrais dissidents et « l’opposition controlée » comme Chomsky l’appelle. L’opposition fabriquée par le pouvoir avec l’aval des opposants hélas.

    • Silence ? Quel silence ? Celui de la tonitruante campagne qui nous somme d’être sensibles aux conséquences de la chute d’Alep ?

      Humanisme ? Quel humanisme ? Celui de ceux qui n’ont pas cessé d’appeler à bombarder les forces de Bachar El Assad ?

      La situation est dramatique, c’est évident. Au point d’éliminer toute réserve devant le très petit nombre de sources fiables, devant le poids et le crédit accordé à des témoignages dramatiques dont certains devraient légitimement appeler quelques précautions (twitter depuis un quartier où l’armée opère un nettoyage après la chute de la ville) ?

      On peut légitimement se demander si on n’est pas dangereusement proche de l’affaire des couveuses koweitiennes (pour ne citer que celle-là).

      Pointer ces questions entraîne l’utilisation obligatoire de guillemets au mot camarade, implique de se voir ranger, comme Eva Bartlett, dans le camp des pro-Poutine puisque « ses » médias reprennent aussi ces éléments de doute.

    • On a le droit de demander l’humanité pour les personnes coincées sous les bombes à Alep Est. Cela n’implique pas qu’on ignore que les Etats-Unis manipulent et tuent en masse.

      Julien Salingue a raison, on n’a pas à choisir entre les puissances vendeuses d’armes et fauteuses de guerre, Etats-Unis ou Russie. (ajouter France, Allemagne, Grande-Bretagne, même si plus petit faiseurs).

      Il faut dénoncer tous ceux qui massacrent en masse.
      Et il faut se méfier de la propagande. Tout lire, mais en sachant qui écrit. Russia Today ne peut pas à mon avis publier sans l’aval de Poutine. Pour moi c’est un média de propagande (ce qui ne signifie pas que tout ce qui est dit est faux, c’est une question de présentation, de biais, de mise en valeur de certains faits et d’omerta sur d’autres faits ; parfois il peut y avoir des mensonges aussi).
      La télé occidentale ne dérange qu’exceptionnellement les intérêts américains. Omerta sur la situation en Palestine et à Gaza. Ne jamais dire qu’il y a beaucoup d’américains parmis les colons. Ne jamais poser le problème des débouchés pour l’industrie des armes américaine que créent ces multiples guerre (cela vaut aussi pour la France, pour l’Allemagne et pour la Russie, qui tous on une importante industrie des armes).

      Il a certains journalistes occidentaux en qui on peut avoir avoir confiance, c’est difficile d’accorder sa confiance globalement à un média.

    • C’est vrai qu’on aimerait que la couverture médiatique occidentale soit la même que celle pour Alep, pour le Yémen, pour Gaza, etc...
      Mais cela ne veut pas dire qu’on trouve qu’il faille abandonner les habitants d’Alep-est à Assad et à Poutine.

    • J’entends bien votre point de vue et je le respecte. Personnellement je ne soutiens ni Assad, ni Poutine, ni Daesh ni les USA, ni Hollande Valls et tutti quanti, je partage en grande partie l’article de Philippe Marlière : l’internationalisme de gauche est un humanisme intégral, il est bien entendu anti-belliciste, anti-impérialiste et se range aux côtés des opprimés, fussent-ils citoyen-nes cubain-nes ou vénézuélien-nes... L’internationaliste de gauche ne choisit pas ses guerres, il les condamne toutes. À Alep, ce sont des hommes, des femmes et des enfants que l’on massacre devant nos yeux. Il faut se mobiliser pour les sauver et les protéger de toute urgence. Toute autre considération est sans intérêt en cette heure tragique.
      Non Poutine n’est pas mon idole, vous vous trompez je ne fais que m’interroger (serait ce désormais le sens de ratiociner ?). Et en refusant tout commentaire même des plus modérés vous exercez vous même malheureusement une forme de censure tout comme Poutine.
      Cordialement @le_bougnoulosophe

    • Que le Hezbollah essaie d’obtenir, dans la négociation sur Alep, que des gens assiégés ailleurs (près d’Idlib apparemment) par des rebelles, soient en échange libérés aussi, et qu’ils empêchent les autobus de passer pour l’obtenir, cela peut se comprendre et même se justifier.
      Mais quand Poutine refuse les observateurs de l’ONU à Alep, on ne peut que craindre qu’il ait des actes très graves à cacher.

    • Syrie : Mediapart dépublie puis republie un post de blog critique
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-12-31/Syrie-Mediapart-depublie-puis-republie-un-post-de-blog-critique-id20

      " Lettre ouverte aux journalistes de Mediapart (et à quelques autres) ". Le 19 décembre, Swank, abonné à Mediapart, publie un billet de blog dans "L’espace Club" du site. "Une lettre énervée d’un abonné dégoûté", précise-t-il dès introduction de son billet, son dixième sur le site. Avant d’expliquer la raison de sa colère : "Ce à quoi nous assistons depuis quelques jours, c’est une atlantisation du débat public à marche forcée (...) Mediapart, journal indépendant qui n’a même pas l’excuse d’être détenu par Patrick Drahi, verse tristement dans le même matraquage éditorial". Selon le blogueur, qui ne donne aucun exemple pour justifier ses propos,"depuis la reprise d’Alep par les forces armées syriennes, les articles du site nous imposent le récit manichéen conforme à la ligne politique de Washington et du Quai d’Orsay".Dans un article publié le 14 décembre 2016, Mediapart, sous la plume de son journaliste René Backmann, critiquait pourtant "la passivité de Barack Obama et des diplomaties occidentales" depuis le début du conflit en Syrie.

      Egalement dans le viseur du blogueur : le débat vidéo organisé par Mediapart le 14 décembre, intitulé "Le martyre du peuple syrien". "Pendant plus d’une heure donc, nos invités – dont certains n’avaient plus mis les pieds en Syrie depuis des décennies - déroulèrent en toute tranquillité et sans qu’aucune contradiction ne leur soit opposée, le récit romantique de la révolution syrienne de 2011", critique Swank, pour qui "s’allier avec des groupes terroristes – au premier rang duquel Al-Qaïda - pour renverser le régime, fut un jeu dangereux et inconscient auquel Poutine a définitivement mis fin il y a quelques jours".

      "Atlantiste", Mediapart ? Le 21 décembre, sur le plateau de Mediapart Live, le directeur éditorial du site, François Bonnet, répondait aux critiques, en égrenant la liste de tous les articles anti-Otan que le site avait publié depuis sa création.

      Un post supprimé puis republié

      Le débat aurait pu s’arrêter là. Mais le post du blogueur a ensuite été supprimé par les équipes de Mediapart, le week-end du 23-24 décembre. Une censure dénoncée par Swank dans un nouveau post le 25 décembre, intitulé "Juste une mise au point". Dans celui-ci, il s’interroge : "Quelques heures avant d’être effacé, mon article était relayé sur la page Facebook de Jean-Luc Mélenchon. Faut-il y voir un rapport de cause à effet ? Je l’ignore". "J’avais encore une croyance naïve dans la possibilité d’une presse libre, indépendante, critique, ouverte au dialogue et au débat. Cette illusion a disparu", ajoute-t-il, avant d’annoncer sa volonté de se désabonner de Mediapart. "Je ne peux décemment pas continuer à payer l’abonnement d’un organe de presse qui censure mes billets de blog".

      Ultime coup de théâtre : le 26 décembre, le billet est remis en ligne. Dans les commentaires de la mise au point de Swank, Edwy Plenel, président du site, explique : "Nous avons republié votre « lettre énervée d’un abonné dégouté ». Elle avait été dépubliée par l’équipe restreinte chargée de la permanence du week-end qui a parfois bien le droit d’être à son tour « énervée et dégoutée »". Pour le fondateur de Mediapart, ce billet est un "pur délire", "sans aucune source, ni preuve". "Diaboliser ainsi ceux avec qui on est en désaccord, ce n’est pas débattre ni argumenter (…) C’est surtout verser dans une vision complotiste du monde, propre aux idéologies les plus régressives et les plus obscures", ajoute le journaliste.

      Pourquoi, dès lors, l’avoir republié ? Plenel s’appuie sur la déclaration des droits de l’homme, dans laquelle il est question de la liberté comme "pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui". "Cette dépublication éphémère de votre billet est un rappel à ce principe de base d’une discussion argumentée et raisonnée, dans le respect de toutes celles et de tous ceux qui en sont témoins", estime-t-il.

    • "Lettre à un faux-frère"
      http://www.levilainpetitcanard.be/articles/blog/lettre-a-un-faux-frere_230825153
      En réponse à la lettre de Julien Salingue à un « camarade » qui s’obstine à justifier l’injustifiable.

      Cher Julien,
      Tu ne me connais pas, et moi, avant d’avoir lu ta missive, je ne savais pas grand-chose à ton sujet, sinon que tu étais membre d’Acrimed, qui est un organisme d’utilité publique que je respecte beaucoup.
      Si je prends la liberté de te répondre directement, c’est tout d’abord parce que selon tes propres termes, tu as choisi de t’adresser à un camarade imaginaire, un archétype. Et que je m’y reconnais quelque part, sinon sur les idées parfois tordues que tu lui prêtes, au moins sur un certain nombre de ses opinions politiques.
      C’est aussi parce que la lettre, le ton et le fond m’ont mis dans une rage noire, et qu’il m’a fallu plusieurs jours pour en trouver la cause exacte, en l’analysant à froid.
      Et c’est donc froidement, mais sur le même ton familier que je te répondrai publiquement.
      La cible : contrairement à ce que ton intitulé laisse penser, ton texte est une attaque sournoise et politique contre un candidat à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon...
      Les sources : et puisque tu offres le bâton, allons-y gaiement. Quelles sont les sources de tes affirmations péremptoires quand elles ne sont pas notoirement fantaisistes ? La presse, ou plus exactement, la presse dominante, aussi appelée presse mainstream. Cette presse dont la quasi-totalité se trouve aux mains de quelques milliardaires et capitaines d’industrie totalement acquis à la cause atlantiste, quand leurs intérêts se confondent.
      Cette presse dont tu t’es fait profession de la décortiquer, et de la critiquer vertement à longueur de pages dans les colonnes d’Acrimed.
      Mais d’où viendrait, Cher Julien, que la presse serait presque invariablement critiquable s’agissant de certains sujets économiques, d’actualité sociale ou de politique intérieure ; et qu’elle deviendrait subitement irréprochable s’agissant du traitement de la crise en Syrie ? ...

      https://seenthis.net/messages/555960

  • Programme Klaxon du 13 au 19 décembre
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4263

    87.5 RADIO KLAXON 107.7FM cette semaine 13-19 décembre 2016 on vous présente : STALINGRAD CONNECTION, de 1 à 4 (30min) : FPP (Paris) : une émission de radio collaborative en plusieurs langues, faite par & pour les migrants, réfugiés et exilés. Pour obtenir des informations pratiques, s’informer, partager des expériences et s’exprimer... ROJAVA : Khaled Issa, représentant en france du Rojava (kurdistan en syrie), nous fait un cours d’histoire : de la construction des frontières à la situation (...)

    #Programmes

  • Mineur interpellé dans un lycée pour témoigner contre sa famille : l’état d’urgence contre le mouvement politique kurde
    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-gd2/a9/5c2aca9a763b617592a361a0952225.jpg?1481555012
    https://paris-luttes.info/mineur-interpelle-dans-un-lycee-7247

    Mercredi 7 décembre, B. T., mineur de 15 ans a été interpellé dans des circonstances inacceptables pour être entendu comme témoin dans une affaire qui semble s’apparenter à de la répression politique

    #kurdistan #répression #solidaire #seine_st_denis

  • [O-S] Brigades internationales à Rojava

    L’émission « Offensive Sonore » est diffusée un vendredi sur deux sur Radio Libertaire de 21h à 22h30 (89,4 Mhz) en alternance avec « Les amis d’Orwel ».

    Émission du 9 décembre 2006, nous avons interviewer Sébastien qui est en lien avec les brigades internationales se battant sur le terrain contre trois ennemies le dictateur Bachar El assad, Daech et l’Etat Turc. Ils nous explique ce qu’il ce passe et pourquoi il faut soutenir cette terre.

    #Radio_Libertaire #offensive_sonore #audio #radio #rojava #Kurdistan #pkk #turquie #rojava #Syrie #daech #Abdullah_Öcalan #Öcalan #répression #municipalisme #brigades #internationales #guerre #Bachar_El_assad #YPG #Irak

    https://www.mixcloud.com/offensive_sonore/rojava

  • Des « Faucons » kurdes revendiquent le double #Attentat d’Istanbul
    https://www.mediapart.fr/journal/international/111216/des-faucons-kurdes-revendiquent-le-double-attentat-distanbul

    Des policiers blessés samedi par l’attentat. © Reuters Les #Faucons_pour_la_liberté_du_Kurdistan ont revendiqué dimanche la responsabilité d’un double attentat perpétré samedi soir à Istanbul qui a fait au moins 38 morts, dont 31 policiers, et 155 blessés. « Tôt ou tard, nous aurons notre vengeance » a commenté le ministre de l’intérieur.

    #International

  • Les femmes de turquie et du kurdistan ne sont pas seules ! Turkiye’de / kurdistan’de kadinlar yalniz degildir !
    https://rebellyon.info/LES-FEMMES-DE-TURQUIE-ET-DU-KURDISTAN-NE-17249

    A l’appel de 29 associations, syndicats et partis politique, un rassemblement est organisé le dimanche 11 décembre à 15h30 devant le Consulat Turc, 87 rue de Sèze, 69006 Lyon contre les attaques aux droits des femmes et des minorités en Turquie et au Kurdistan et pour dénoncer la répression en cours. Depuis la mise en échec de l’AKP aux élections de juin 2015, l’Etat turc a décidé de mener une répression sanglante contre les populations kurdes, alévies, arméniennes, l’ensemble des minorités et de criminaliser toute autre opposition : syndicats, organisations de gauche turques et kurdes, féministes, LGBTI, démocrates, défenseurs des Droits de l’Homme, avocat.e.s, universitaires, journalistes.²

    #Infos_locales

    / #Rapports_sociaux_de_genre, #Résistances_et_solidarités_internationales, (...)

  • Amnesty International demande à Ankara de permettre le retour de milliers de déplacés - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/2016/12/06/amnesty-international-demande-ankara-permettre-retour-milliers-deplaces

    L’ONG Amnesty International a appelé mardi le gouvernement turc à permettre le retour chez elles de 24 000 personnes déplacées d’un district de Diyarbakir, « capitale » du sud-est majoritairement kurde de la Turquie, pendant les combats entre l’armée et les rebelles du PKK.

    Les autorités ont imposé un strict couvre-feu en décembre 2015 au district de Sur dans le cadre de leur lutte contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation séparatiste classée « terroriste » par Ankara et ses alliés occidentaux.

    Les quelque 24 000 habitants des six quartiers de Sur encore sous couvre-feu ont tous quitté leur domicile, indique Amnesty dans un rapport publié mardi. L’ONG enjoint aux autorités de « lever sans délai le couvre-feu » et prendre des mesures pour permettre aux déplacés de rentrer chez eux.

    Selon Amnesty, environ 500 000 personnes ont été forcées de quitter leur domicile depuis la reprise des combats dans le sud-est de la Turquie à l’été 2015 qui a torpillé le processus de paix visant à mettre un terme au conflit qui a fait plus de 40 000 morts depuis 1984.

  • Turquie : Rassemblement le 11 décembre à Lyon-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2016/12/04/rassemblement-11-decembre-lyon

    @Ad Nauseam - Un appel à rassemblement et manifestation pour le dimanche 11 décembre à 15h30 devant le Consulat Turc à Lyon. #Kedistan s’y joint. LES FEMMES DE TURQUIE ET DU KURDISTAN NE SONT PAS SEULES ! TÜRKİYE’DE ve KÜRDİSTAN’DE KADINLAR YALNIZ DEĞİLDİR ! Une situation globale qui tend vers toujours plus de (...)

    Kedistan / #Mediarezo

  • Les Kolbers, ces travailleurs oubliés du Rojhilat-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2016/12/01/les-kolbers-ces-travailleurs-oublies-du-rojhilat

    @Ad Nauseam - Dans le Rojhilat (Kurdistan iranien), les kurdes sont confrontés au régime islamiste des mollahs. Les Kolbers, ces travailleurs pauvres nomades sont régulièrement abattus par l’armée, au nom de la lutte contre la contrebande entre l’Irak et l’Iran. En Iran, près 7 millions d’habitants sont Kurdes. La (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • La Méditerranée Sud à l’heure chinoise – Mondes Sociaux
    http://sms.hypotheses.org/8609

    Malgré les turbulences qui secouent la région, les pays du sud et de l’est de la Méditerranée demeurent des espaces-clés afin d’observer comment l’arrivée de produits made in China reconfigure les centralités commerciales et les réseaux marchands en Algérie, mais aussi au Maroc, au Kurdistan irakien, en Tunisie… et en Chine.

    #Chine #échanges

  • Brèves du #Kurdistan de la semaine du 21 Novembre
    https://rebellyon.info/Breves-du-kurdistan-de-la-semaine-du-21-17231

    Actualités sur le Kurdistan pour la semaine du 21 novembre 2016. A lire et écouter. Vous pouvez retrouver ces brèves toutes les semaines dans le Canut Infos du vendredi sur Radio Canut, 102.2 FM.

    #Infos_locales

    / #Résistances_et_solidarités_internationales, Une, Kurdistan

    « https://blogs.radiocanut.org/canutinfos »

  • « Le plus cruel des mois » | Aslı Erdoğan
    http://www.kedistan.net/2016/11/26/asli-erdogan-3-plus-cruel-mois

    (30 mai 2016, Evrensel) 76e jour du couvre-feu et de siège à Nusaybin… Après que les YPS aient déclaré le retrait de leurs forces en armes, l’opération se renforce, les bombardements, les tirs de chars et de canons prennent de l’ampleur. 24 des 42 personnes qui se sont extraites des quartiers ayant été arrêtées, il y a des témoignages sur le fait que de nombreux civils soient torturés. Source : Kedistan