region:kurdistan

  • 2 millions de réfugiés syriens sans comptyer ceux partis en EUrope ou en Amérique, et ce n’est pas fini...

    Centre d’actualités de l’ONU - Le HCR tente de faire face à l’afflux considérable de réfugiés syriens dans le nord de l’Iraq

    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=30912&Cr=syrie&Cr1=

    20 août 2013 – Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé mardi que près de 30.000 Syriens ont afflué dans la région du Kurdistan iraquien depuis la semaine dernière et des milliers d’autres attendent d’entrer dans ce pays.

    « Avec plusieurs dizaines de milliers de personnes ayant franchi la frontière depuis la semaine dernière, cet exode est parmi les plus importants depuis le début du conflit en Syrie », a indiqué le porte-parole du HCR, Dan McNorton, lors d’une conférence de presse à Genève.

    « Ce matin, entre 2000 et 3000 personnes attendaient de pouvoir franchir à leur tour la frontière, ce qui devrait être fait au cours de la journée », a-t-il ajouté.

    Près de deux millions de Syriens ont fui la guerre et sont enregistrés en tant que réfugiés ou ont déposé une demande d’enregistrement. Les deux tiers d’entre eux sont arrivés cette année. On compte désormais plus de 684.000 réfugiés syriens au Liban, 516.000 en Jordanie, 434.000 en Turquie, 154.000 en Iraq et 107.000 en Egypte.

    #syrie

  • Mobilisation générale des Kurdes contre l’Al-Qaïda soutenu par l’ASL
    http://www.actukurde.fr/actualites/516/mobilisation-generale-des-kurdes-contre-lal-qaida-soutenu-par-lasl.html#

    Au moment où les Kurdes syriens sont appelés à participer à la conférence internationale sur la paix en Syrie, dite Genève 2, et des rencontres de haut niveau ont lieu pour la première fois entre la Turquie et le principal parti kurde syrien PYD, un important dirigeant kurde a été assassiné.

    La cible n’a pas été choisie par hasard. Isa Huso, membre du comité diplomatique du Conseil suprême kurde, a été tué mardi 30 juillet à Qamishli, plus grande ville de Kurdistan occidental (le territoire kurde en Syrie), dans l’explosion d’une bombe, dissimulée à l’avant de son véhicule.

    POUQUOI CET ASSASSINAT ?

    L’ancien chef du principal parti kurde PYD, Isa Hiso, était également membre du Congrès National du Kurdistan (KNK), basé à Bruxelles. Subissant des tortures atroces par le régime du Bachar al-Assad, il n’a jamais quitté la lutte de la libération du peuple kurde. Il était le père d’un fils qui avait été tué dans des affrontements entre l’armée turque et le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Des milliers de personnes se sont rassemblées pour les obsèques d’Hiso à Qamishli.

    Avec cet assassinat, les attaques visant le peuple kurde prennent une nouvelle dimension. Plusieurs pays étrangers sont mécontents des réalisations historiques du peuple kurde au Moyen-Orient. Parmi ces pays, on peut notamment citer la France, Les Etats-Unis, la Turquie, la Grande-Bretagne.

    Depuis 16 juillet, les villes kurdes sont sous le feu des groupes liés à Al-Qaïda, l’État islamique d’Irak et du Levant (EIIL) et du Front Al-Nosra. Coupables des crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la conscience humaine, ces groupes avaient été chassés de la ville de Rass al-Ain (Sêrékaniyé en kurde), le 17 juillet. De violents combats se déroulent depuis cette date à Tal-Abyad, dans la région de Raqa, et dans les environs de plusieurs ville de Kurdsitan occidentale, notamment à Guirké Lêgué, à Tirbespiyé, à Afrin, dans la zone pétrolière de Rimélan, ainsi que dans un quartier kurde d’Alep. Des centaines de djihadistes, venus de différents pays étrangers, ont été tués par des combattants kurdes. (...)

    • LA PLUPART DES BATAILLONS DE L’ASL AVEC L’AL-QAIDA

      Selon le communiqué, la plupart des groupes, liés à l’armée syrienne libre (ASL), soutenue par l’occident dont la France et les Etats-Unis, combattent aux côtés d’al-Qaïda, notamment dans les régions d’Alep, deuxième ville de Syrie, Derik et Afrin, au Kurdistan syrien. « Plusieurs commandants des bataillons liées à l’ASL ont donné l’ordre à leurs troupes pour qu’ils se dirigent vers le Kurdistan occidental afin de combattre les Kurdes. De cette manière, ils veulent faire éclater une guerre arabo-kurde, pour montrer que ces combats ont lieu entre ces deux peuples. »

  • BAST (Brésil, Afrique du Sud, Turquie) ?
    http://restrusansfin.canalblog.com/archives/2013/07/23/27694143.html

    Si on peut définir comme legs historique commun à ces trois pays, l’hybridation qui y caractérise encore largement le mode de production capitaliste, c’est à dire la coexistence de divers modes d’exploitation -des persistances esclavagistes (« 25 000 à 45 000 Brésiliens travaillent dans des conditions analogues à l’esclavage » selon un rapport de l’OIT), ultra-informelles ( les mineurs clandestins en Afrique du Sud) ou semi-féodales ( au Kurdistan Turque notamment) jusqu’au salariat classique- il serait hasardeux de penser qu’il n’y a là que des vieilleries absolues en voie de disparition dans un mouvement d’homogénéisation inévitable, qui pourtant se délite depuis ses bastions occidentaux. « L’accumulation du capital a pour condition vitale la dissolution progressive et continue des formations précapitalistes » (Rosa Luxembourg L’accumulation du capital livre II), disait-on au début du siècle dernier, mais on sait que par la suite, c’est plutôt une coexistence sous l’égide de l’Etat qui a caractérisé les pays de l’hémisphère sud et même l’émergence la plus spectaculaire doit beaucoup à l’articulation entre secteurs modernes et arriérés.

    #analyse #économie #Turquie #Afrique_du_Sud #Brésil

  • Une Syrie zapatiste ? - OCL - Organisation Communiste Libertaire
    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1385

    Annotations :

    Ils l’appellent « #Autonomie démocratique ». Une partie du mouvement kurde affirme que l’autonomie du Kurdistan doit être accompagnée par l’autonomie des personnes et qu’il ne suffit pas de créer une entité autonome si en même temps la vie des gens, des Kurdes, ne s’améliore pas substantiellement. Ils ne veulent pas créer un Etat, mais une nouvelle société inspirée par les principes des mouvements indigènes américains. (...)

    #-Kurdistan #-Syrie #-Irak #-Turquie #démocratie #luttes #Révolution #Alternatives

  • Istanbul : le mouvement est faible, la répression est forte. (18 juin)
    http://dndf.org/?p=12574

    Ces derniers jours, le pouvoir a montré les crocs. Après avoir délibérément déployé un très haut niveau de violence dans l’expulsion de samedi (usage de gaz dans les canons à eau, chasses à l’homme, attaque de l’hôtel qui servait d’hôpital…), il a annoncé le déploiement d’unité de flics et de gendarmes rapatriés du Kurdistan à #Istanbul. Dimanche, les rues de tous les quartiers entourant la place #Taksim étaient saturées de keufs qui dispersaient tous les groupes qui se formaient pour tenter de faire front. Beaucoup de civils, beaucoup d’arrestations (600 selon plusieurs sources), beaucoup de blessés encore. Des groupes pro-AKP ont commencé à se former, intimidant les manifestants, un molotov a été envoyé sur les manifestants (d’un bateau à un autre). Le gouverneur d’Istanbul a menacé de déployer l’armée, Erdogan a dit aux manifestants : vous avez tel et tel quartier avec vous, mais nous avons tel, tel et tel autre. L’ambiance est à la menace du retour aux années sombres, à la suspension des usages démocratiques. Le pouvoir joue sur la peur de la guerre civile, alors même que la situation est très loin d’être insurrectionnelle. On peut supposer que ça fait peur à beaucoup, étant donnée la composition sociale de la contestation – des gens que l’état de droit protège de fait.

    #Turquie #occupygezi #direngezi

  • Les gaz, une « ligne rouge » ?
    Exiger la vérité sur les armes chimiques
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/05/27/exiger-la-verite-sur-les-armes-chimiques_3417896_3218.html

    Dans son édito/croisade, Le Monde sort cet argument qui tue…

    Faudra-t-il attendre un « Halabja syrien », un massacre comparable à celui perpétré au Kurdistan irakien en 1988, pour que soit tracée une vraie limite ?

    Les réactions internationales après Halabja ? Eueueuh…
    Ah si, un discret soutien au « gentil » Saddam contre les « méchants » iraniens.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Halabja#R.C3.A9actions_internationales

    • http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/02/01/tony-blair-le-dernier-croise_1299547_3214.html

      « Saddam Hussein a causé la mort de 1 million de personnes dans la région en utilisant des armes de destruction massive pour défaire ses ennemis », rappelle donc M. Blair. Nul ne relève que l’allusion concerne la guerre que se sont livrée l’Iran et l’Irak dans les années 1980, une guerre désirée et soutenue par la Grande-Bretagne, la France, les Etats-Unis et l’Allemagne qui aida l’Irak, via ses industriels, à obtenir les gaz - « ADM », dans la terminologie du XXIe siècle - qui feront des dizaines de milliers de morts du côté de la partie attaquée, l’Iran khomeiniste.

      « Il a fait tuer des dizaines de milliers de Kurdes et de chiites », dit encore l’orateur. Personne ne rappelle que les 60 000 chiites massacrés par l’armée du dictateur irakien s’étaient soulevés contre le régime, en 1991, à l’appel du président Bush senior. L’armée américaine, qui venait de libérer le Koweït et occupait alors l’extrême Sud irakien, avait ensuite autorisé Saddam Hussein à utiliser ses derniers hélicoptères pour mater la rébellion à coups de mitrailleuses. A l’époque, ni Washington, ni Londres, ni Paris ne voulaient renverser le régime, il n’y avait pas de solution de rechange.

    • Qui se rappelle également qu’en ce qui concerne Halabja, les Américains avaient d’abord incriminé l’Iran - au moment où Saddam Hussein était officiellement notre allié ?
      http://www.lemonde.fr/international/article/2013/03/15/le-martyre-de-la-ville-kurde-d-halabja_1849108_3210.html

      Dernier sujet d’amertume des habitants, les Etats-Unis ont attendu la fin des années 1990, c’est-à-dire après l’invasion du Koweït, pour enfin attribuer le massacre d’Halabja à l’Irak et non pas à l’Iran, comme continuait à le faire Saddam Hussein malgré l’évidence. Un déni dans lequel il a persisté jusque pendant son procès.

      De ce point de vue la référence à Halabja est pertinente à l’insu du journliaste qui l’utilise : l’important n’est pas qui a fait quoi mais que l’ennemi officiel soit taxé des pires crimes et les alliés - qui pourront tout aussi bien demain devenir les nouveaux Hitler-génocidaire-tyran-massacreur - soient blanchis.

  • Escapados de Siria: refugiados sirios en el campo de Domiz, Irak

    Los campos de refugiados en la región autónoma del Kurdistán (Irak) están desbordados por el influjo de personas que escapan de Siria. Este trabajo documenta el campo de Domiz, con 55 mil personas a pesar de haber sido construido para 10 mil.

    http://premiorevela.com/2013/03/30/13034

    #photo #reportage_photo #Syrie #asile #migration #Irak #Domiz #camps_de_réfugiés

  • Kongra Gel. Le Confédéralisme Démocratique.
    http://apa.online.free.fr/imprimersans.php3?id_article=671&nom_site=Agence%20Presse%20Associative%20%28APA%29&url_site=http://apa.online.free.fr

    Annotations :

    1. La révolution agricole de l’écosystème de Zagros fut à l’origine d’une civilisation qui s’est perpétuée et qui a évolué jusqu’au 19° siècle, date de la seconde grande révolution, la révolution industrielle, qui va jouer un rôle prépondérant à la naissance de l’#Etat-Nation. A la fin du 20e siècle, l’Etat-Nation est devenu le plus grand obstacle au développement de la démocratie et des libertés. (...)

    #-Kurdistan #luttes #Alternatives #.appel #:Abudllah_Ocalan #-2005 #démocratie_directe #communalisme #fédéralisme #localisme

  • Le mouvement Kurde des assemblées locales : le confédéralisme démocratique comme projet politique transnational
    http://populaction.com/le-mouvement-kurde-des-assemblees-locales-le-confederalisme-democratiqu

    Annotations :

    Jusqu’aux années 1980 la société kurde était complètement patriarcale. Il n’y avait pas de droits des femmes ni de groupes féministes, pas même parmi les Kurdes Alévis, très libéraux. La dynamique la plus importante pour renverser les structures patriarcales vint du Mouvement de Libération du Kurdistan (ndrl : the Kurdish freedom movement). Et sans la participation des femmes, le mouvement n’aurait jamais pu acquérir un soutien populaire (...)

    #-Kurdistan #démocratie_directe #luttes #Alternatives #communalisme #_Muray_Bookchin #_Abdullah_Ocalan #autogestion

  • Retour sur une triple exécution en plein cœur de Paris | Eros Sana (Basta !)
    http://www.bastamag.net/article2884.html

    Des milliers de kurdes ont manifesté le 11 janvier après l’assassinat de trois militantes du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, en plein cœur de Paris. Ces « exécutions » interviennent dans un contexte où les tensions s’exacerbent à la frontière entre la Turquie et l’Irak, pendant que les Kurdes de Syrie envisagent de revendiquer leur autonomie. Alors que des négociations se poursuivent entre l’État turc et le PKK, à qui donc profite le crime ? (....) Source : Basta !

  • Kurdistan(s) : la préfiguration d’une nouvelle carte du Moyen-Orient ?

    sur Rumor via @rumor

    http://rumor.hypotheses.org/2793

    Date 29 septembre 2012

    L’autonomisation récente des régions kurdes de Syrie, abandonnées (en apparence en tout cas) par l’armée syrienne, après des années d’autonomisation du Kurdistan d’Irak (KRG : Kurdistan Regional Government), représentent-elles les premières étapes d’une reconfiguration majeure de la carte du Moyen-Orient ? Ce n’est l’objectif de ce billet que de répondre à cette question mais de signaler, autour de ces transformations, une multiplicité de réflexions et de débats, non seulement dans les milieux politiques concernés et dans la presse internationale mais également parmi les chercheurs.
    L’utopie d’un grand Kurdistan

    Le New York Times publie ainsi ce week-end un article analysant l’évolution de la région kurde syrienne et la manière dont les partis kurdes présents sur place s’organisent pour pérenniser la situation. L’article est accompagné d’une magnifique représentation cartographique du Kurdistan,

    #kurdistan #proche-orient #turquie #irak #cartographie

    • Merci pour le signalement épatant. Si je peux me permettre : outre les aspirations kurdes, il faudrait s’interroger sur l’accueil et les soutiens d’un tel « État » dans son propre environnement géopolitique. Parce que bon, si c’est pour avoir pour voisins immédiats l’Irak, la Syrie, l’Iran et la Turquie et n’avoir pour réels amis que les magouilleurs du Mossad israélien, ça n’est pas forcément une situation d’avenir ni, surtout, un facteur de « stabilisation » de la région :
      http://en.wikipedia.org/wiki/Israeli–Kurdish_relations
      (Cette suspecte proximité/collaboration constitue zi elephant in ze room, quand on évoque les mouvements kurdes avec des interlocuteurs arabes.)

      Ce qui fait que la publication de cartes réalisant un « grand Kurdistan » ravive d’autres suspicions régionales : tentation d’un grand Israël avec, en parallèle, le démembrement des États de la région (Ben Gourion 1954).

    • Celle de la Turquie est officielle et assumée (et la Turquie est membre de l’OTAN). Et ça n’est pas forcément avec l’assentiment délirant de sa population ; ça peut être un élément de tensions populaires. À l’inverse, la présence d’agents du Mossad auprès des Kurdes est officieuse.

    • Mais du coup, le gouvernement turc et les mouvements kurdes s’accommodent d’être alliés avec les mêmes ? Ça doit être bizarre quand il s’agit de donner du renseignement…

    • @baroug : ménager la chèvre et le choux est un jeu que tout pays joue. Pour ce cas précis, note que, puisqu’il s’agit d’infos officieuses, on n’a pas forcément grand chose de précis. On a de nombreux éléments suggérant une forte implication du Mossad auprès des kurdes irakiens. Or l’article de Rumor insiste sur le fait que les mouvements kurdes sont dans des situations différentes. De fait, est-ce que le Mossad entraîne aussi les kurdes de Syrie (auxquels il semble qu’Assad laisse une certaine latitude pour aller titiller son voisin turc ou faire tampon face aux entrées par cette frontière), et les kurdes de Turquie (allié militaire récemment, et membre de l’OTAN), je n’en sais rien : le soutien direct aux kurdes d’Irak ne permettant pas directement d’extrapoler aux autres.

      @reka : je ne suis vraiment pas un spécialiste de la Turquie et des mouvements kurdes. À part signaler que toute évocation des mouvements séparatistes ou indépendantistes provoque, chez les arabes, le rappel de Sykes-Picot et parfois de la lettre de Ben Gourion, je ne peux pas aller bien loin. C’est pour ça que ça m’intéresserait d’avoir l’opinion des spécialistes de Rumor.

    • Contre l’Iran, le Mossad a renforcé ses infiltrations chez les Kurdes d’Irak - par Georges “I Know Things” Malbrunot
      http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2012/01/contre-liran-le-mossad-a-renfo.html

      La collaboration entre le Mossad et les services de renseignements kurdes d’Irak n’est pas nouvelle. Elle était assez forte sous le Shah, avant de connaître un ralentissement à l’avènement de la République islamique d’Iran en 1979. Mais profitant de l’invasion américaine de l’Irak en 2003, les espions israéliens ont de nouveau infiltré les régions kurdes du nord de l’Irak, avec l’aval des autorités locales, en particulier de Massoud Barzani, le chef de la région kurde autonome.

      Sur place, les agents du Mossad ou d’anciens militaires israéliens entraînent discrètement les forces de sécurité kurdes. Mais ces dernières années, avec une menace nucléaire iranienne de plus en plus pressante, l’Etat hébreu s’est surtout servi du Kurdistan comme d’une base à partir de laquelle ses agents pouvaient recruter des opposants kurdes iraniens réfugiés dans le secteur, avant de les envoyer en mission de l’autre côté de la frontière en Iran.

    • ravi de voir cette discussion enclenchée autour de ce billet ! Je n’ai pu assister qu’à la journée d’aujourd’hui de ce colloque sur le Kurdistan d’Irak. Il n’y a rien eu sur les relations israélo-kurdes. En revanche, des papiers intéressants sur les relations transfrontalières KRG/Iran (commerce largement informel : essence, alcool, cigarettes, etc.). D’autre part, un autre papier sur les logiques des investissements turcs au Kurdistan, avec deux logiques à l’oeuvre : d’une part, le projet turc d’Etat commerçant (trading State) visant à utiliser le commerce comme forme d’arrimage de la région élargie à la Turquie, se traduisant par des investissements lourds dans le BTP, l’énergie (pétrole bien sûr mais aussi gaz), ainsi que de l’exportation de biens manufacturés en Turquie. Dans cette logique, ce sont de grands groupes turcs qui sont à la manoeuvre. Deuxième orientation, des investisseurs kurdes turcs pour qui faire du commerce avec le Kurdistan revient d’une certaine manière assez indirecte à conforter le projet transnational kurde... Une des questions posées concernait la pérennité du projet de trading State turc. Quand on voit comment la relation avec la Syrie s’est effondrée en qqs mois et quand on mesure par ailleurs la méfiance turque à l’égard d’une construction kurde qui se ferait trop forte et menaçante...

    • par ailleurs je me permet de signaler, à propos du point de vue turc, les toujours très utiles analyses de Jean Marcou consacrées à la question kurde : http://ovipot.hypotheses.org/category/question-kurde
      et d’autre part, Barthèlemy E., 2012, Le couple israélo-turc, vers une réconciliation possible ?, Observatoire de la Vie Politique Turque. 14 septembre 2012, < http://ovipot.hypotheses.org/7813 > (consultation le 3 octobre 2012)

    • Is #Ankara Getting Deeper Into The Iraqi Quicksand?
      http://www.ipsnews.net/2014/05/ankara-getting-deeper-iraqi-quicksand

      ANKARA, May 25 2014 (IPS) - The decision late Thursday by the #Kurdistan Regional Government (KRG) to proceed with its first shipment of crude oil to Europe out of the port of Ceyhan in southern Turkey has received mixed reactions from all the parties concerned.

      What may be seen by the Turkish government as a blessing, at a time that faith in the future of the country’s economy is wavering, may prove a political curse in Ankara’s already troubled relations with Baghdad.

      It took less than 24 hours for the central government of Iraq to react to the news. Late Friday afternoon the Iraqi Ministry of Oil announced that it had “filed with the International Chamber of Commerce (ICC) in Paris a Request for Arbitration against the Republic of Turkey and its state-owned pipeline operator Botas, seeking to stop the unauthorised transportation, storage and loading” of KRG-originating oil to one of the two Iraq-Turkey pipelines, running from Kirkuk in Iraq to Ceyhan.

      Turkey’s Kurdish Problem Likely to Worsen After ISIS Gains in Iraq
      http://www.ipsnews.net/2014/06/turkeys-kurdish-problem-likely-worsen-isis-gains-iraq

      The increasingly assertive stance of KRG with respect to Baghdad’s authority, manifested a fortnight ago through oil exports via Turkey unauthorised by Iraq’s central government, and the occupation on June 12 by KRG soldiers of the oil-rich city of Kirkuk, nominally within Baghdad’s jurisdiction but over which Iraq Kurds have territorial claims, may be flares fired across the bow of the Iraqi ship that mark the intention of KRG’s leadership to proceed with full independence in a not so distant future.

      Signalling of such intention is likely to provide ammunition to the separatists in the neighbouring countries: Syria, Iran and Turkey, whose ethnically Kurdish inhabitants form a society of 30 to 35 million people. Turkish ethnic Kurds represent approximately one-third of this group.

      KRG’s ambitions are currently enhanced by the occupation on June 10 of Iraq’s second largest city, Mosul, by ISIS, a Sunni jihadist organisation affiliated until recently with Al Qaeda.

      KRG has used ISIS’s aggression as a justification to annex Kirkuk, in order to spare it from jihadist rule. As the central Iraqi government is weak and its army in decomposition, it is unlikely that KRG will ever return Kirkuk to its former status.

      According to experts in the fossil energy industry, the combined revenues from its own and Kirkuk’s oil production would endow KRG with enough financial resources to survive as an independent state. Political analysts in the region already speculate that in such a scenario, the United States, Saudi Arabia and Israel may eventually support the creation of a stand-alone Kurdistan, granting it legitimacy and status.

      An outcome of this kind bears high probability that Turkish, Iranian and Syrian ethnic Kurds will be tempted to join their cousins of northern Iraq and get a taste of the prosperity that comes with petro-dollars, although KRG leaders will most likely temporarily dissuade such a rush to transnational independence movements in their region.

      KRG needs Turkey at present, and may need Syria in the future, for its oil exports and economic viability.

      #Turquie #Irak #pipelines #hydrocarbures

  • Kurdistan(s) : la préfiguration d’une nouvelle carte du Moyen-Orient ? (Rumor)
    http://rumor.hypotheses.org/2793

    L’autonomisation récente des régions kurdes de Syrie, abandonnées (en apparence en tout cas) par l’armée syrienne, après des années d’autonomisation du Kurdistan d’Irak (KRG : Kurdistan Regional Government), représentent-elles les premières étapes d’une reconfiguration majeure de la carte du Moyen-Orient ? Ce n’est l’objectif de ce billet que de répondre à cette question mais de signaler, autour de ces transformations, une multiplicité de réflexions et de débats, non seulement dans les milieux politiques concernés et dans la presse internationale mais également parmi les chercheurs. (...) Source : Rumor

  • Kurdistan(s) : la préfiguration d’une nouvelle carte du Moyen-Orient ? | Rumor
    http://rumor.hypotheses.org/2793

    L’autonomisation récente des régions kurdes de Syrie, abandonnées (en apparence en tout cas) par l’armée syrienne, après des années d’autonomisation du Kurdistan d’Irak (KRG : Kurdistan Regional Government), représentent-elles les premières étapes d’une reconfiguration majeure de la carte du Moyen-Orient ? Ce n’est l’objectif de ce billet que de répondre à cette question mais de signaler, autour de ces transformations, une multiplicité de réflexions et de débats, non seulement dans les milieux politiques concernés et dans la presse internationale mais également parmi les chercheurs.

    #irak
    #syrie
    #cartographie
    #kurdistan

  • Lettre ouverte aux Djihadistes de tous les pays – René Naba
    http://www.renenaba.com/lettre-ouverte-aux-djihadistes-de-tous-les-pays

    En un an, trois pays arabes, dont deux de la rive africaine du Monde arabe, ont implosé, le Soudan amputé de sa zone méridionale pétrolifère, la Libye dépouillée de son pétrole désormais sous contrôle occidental et la Syrie désarticulée par une guerre intestine, alors que le Kurdistan irakien et le sud Soudan étaient simultanément promus au rang de plateformes opérationnelles israéliennes, le premier dans le bassin fluvial du Nil donnant accès à l’Egypte, le second dans la zone frontalière de l’Iran.

    […]

    Que le fer de lance du combat anti-syrien soit porté par le Qatar, celui-là même qui n’a jamais livré bataille pour la Palestine, qui n’a même engagé de guerre que contre les Arabes, -la Libye d’abord, la Syrie ensuite-, donne la mesure du dérèglement mental des pétromonarchies arabes. Que le fer de lance du combat anti malien soit ce même Qatar donne la mesure de sa fonction supplétive dans sa connivence pro atlantiste.

    Que le rôle de gendarme régional soit confié à la Turquie, le massacreur des Arméniens, l’équarisseur de la Syrie, l’allié du pouvoir colonial français en Algérie lors de la guerre d’indépendance et le persécuteur des Kurdes, l’héritier de l’Empire ottoman, donne la mesure de l’immoralité de la conscience politique du leadership occidental.

  • Malgré l’ire de Bagdad, Total conclut un 2e accord au Kurdistan irakien
    http://www.romandie.com/news/n/_Malgre_l_ire_de_Bagdad_Total_conclut_un_2e_accord_au_Kurdistan_irakien922 ?

    PARIS - Total a conclu un nouvel accord dans l’exploration pétrolière au Kurdistan irakien, en rachetant mardi les parts d’une société canadienne dans un permis d’exploration, un mois après s’être attiré les foudres de Bagdad en signant un premier accord dans cette province.

    ShaMaran Petroleum, compagnie basée à Vancouver (ouest du Canada), a annoncé dans un communiqué avoir vendu ses 20% dans le bloc d’exploration de Taza à une filiale de Total pour 48 millions de dollars américains au comptant, plus le remboursement des frais encourus entre le 1er avril et la finalisation de la transaction.
    (...)
    Cette nouvelle transaction intervient alors que l’Irak a posé le 12 août un ultimatum à Total, en sommant la compagnie française de rompre ses liens avec le Kurdistan irakien, ou de vendre ses parts dans un champ pétrolier majeur qu’elle coexploite dans le cadre d’un consortium dans le sud de l’Irak, le gisement de Helfaya.

    Interrogé par l’AFP, Total n’a pas commenté ce nouveau rebondissement dans ses activités en Irak.

    Le Kurdistan a signé des dizaines de contrats pétroliers avec des compagnies étrangères sans l’approbation de Bagdad, qui exige que ce type de négociations passe par son ministère du Pétrole et considère comme illégal tout contrat conclu en dehors de ce circuit.

    Le mois dernier, Total s’était engouffré dans un bras de fer avec le gouvernement irakien, en se lançant à son tour dans l’exploration pétrolière au sein de la province. La troisième compagnie pétrolière européenne avait acquis auprès de l’américain Marathon Oil 35% de deux permis d’exploration au Kurdistan.

    Total, dont les origines sont liées aux débuts de l’extraction du pétrole en Irak et qui en avait chassée lors de la nationalisation du secteur en 1972, était revenu par la petite porte dans le pays après la chute de Saddam Hussein, en remportant en 2009 un appel d’offres pour le développement et l’exploitation du gisement de Helfaya, dans le sud du pays, dans le cadre d’un consortium avec des compagnies asiatiques.

    Maintenant qu’il n’y a plus de dictateur en Irak, pourquoi faire cas d’un gouvernement ?
    Je suppose que Total donne de grosses primes de risque à ses employés français d’Helfaya.

  • Alors que l’accord d’Erbil signé récemment sous l’égide de Barzani (qui dirige le Gouvernement Régional du Kurdistan irakien) entre le PYD (parti kurde syrien proche du PKK turc) et le KNC (front de plusieurs partis kurdes syriens proches de Barzani et partisans d’un soutien à l’ASL) avait été présenté comme une épine dans le pied d’Assad et le garant d’un soutien kurde sans faille à l’ASL contre le régime de Bachar, il semble que cet accord ait fait long feu.
    Une interview du leader du KNC montre l’étendue du désaccord avec le PYD qui contrôle de facto une partie des zones kurdes syriennes près de la frontière turque avec l’aval de Damas, semble-t-il :
    http://www.rudaw.net/english/interview/5030.html

  • Syrie : les Kurdes contrôlent leur région désertée par Assad | Rue89
    http://www.rue89.com/2012/07/26/syrie-les-kurdes-controlent-leur-region-desertee-par-le-pouvoir-234174

    Selon Kendal Nezan, Directeur de l’Institut kurde de Paris, rentré ce weekend du Kurdistan irakien où se trouvaient des dirigeants kurdes syriens, cette instance est composée à parité par :

    Le Conseil national kurde (KNC) de Syrie, regroupant les partis traditionnels ;
    Le Parti de l’union démocratique (PYD), proche du PKK marxiste-léniniste d’Abdullah Ocalan, principalement implanté en Turquie.

    Ces deux formations aux objectifs et à l’idéologie très contradictoires, se démarquent à la fois du pouvoir baassiste syrien, mais aussi de l’opposition qui mène le soulèvement contre Bachar el-Assad. Aucun soldat se réclamant de l’Armée syrienne libre (ASL) ne se trouve ainsi sur le terrain, en zone de peuplement kurde.

    Cela fait du Kurdistan syrien une force avec laquelle le vainqueur de la confrontation actuelle, quel qu’il soit, devra compter pour dessiner la Syrie de demain.

  • Le gouvernement turc face au défi kurde | Wendy Kristianasen
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/KRISTIANASEN/46929

    Malgré l’envoi de l’armée en Irak pour riposter aux attentats du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), le Parti de la paix et de la démocratie (BDP), prokurde, cherche, comme Ankara, à préserver les chances d’un dialogue pour être partie prenante d’un changement constitutionnel. / #Turquie, (...) / Turquie, Élections, #Guérilla, Identité culturelle, #Kurdes, Minorité nationale, Droits des minorités, Parti politique, #Terrorisme, #Violence - 2011/11

    #Élections #Identité_culturelle #Minorité_nationale #Droits_des_minorités #Parti_politique #2011/11

  • Le gouvernement turc face au défi kurde | Wendy Kristianasen (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/KRISTIANASEN/46929

    Malgré l’envoi de l’armée en Irak pour riposter aux attentats du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), le Parti de la paix et de la démocratie (BDP), prokurde, cherche, comme Ankara, à préserver les chances d’un dialogue pour être partie prenante d’un changement constitutionnel. (...) Source : Le Monde diplomatique

  • Qijika Res : revue anarchiste du Kurdistan
    https://www.lereveil.ch/contrib/qijika-res-revue-anarchiste-de
    "Dans une brève introduction, les camarades écrivent : « La revue Qijika Res voudrait...être une plate-forme naturelle des voix qui sont exclues du terrain politique par les frontières fixées par l’Etat, la nation et la religion. Une des préoccupations principales de notre magazine c’est de rendre compréhensible et visible le mouvement anti-système dans les régions non-européennes où il est soit rendu invisible, soit ignoré par les théories politiques eurocentristes. »"