region:l'est de l'europe

  • Européennes : de l’Italie au Royaume-Uni, la tribune de Macron accueillie avec indifférence... voire franche hostilité
    https://www.crashdebug.fr/international/15741-europeennes-de-l-italie-au-royaume-uni-la-tribune-de-macron-accueil

    Tour d’Euope - Christoph Hardt / Geisler-Fotopres / Geisler-Fotopress / dpa Picture-Alliance

    La tribune d’Emmanuel Macron "Pour une renaissance européenne", publiée ce mardi 5 mars dans 28 quotidiens européens différents, n’a pas vraiment soulevé l’enthousiasme sur le continent.

    En s’adressant à 28 nationalités différentes, dans un texte publié ce mardi 5 mars dans autant de journaux, en 22 langues, Emmanuel Macron espérait sans doute rencontrer un écho inédit. Las, son plaidoyer "Pour une Renaissance européenne" ne semble pas avoir suscité un intérêt démesuré sur le vieux continent. Il suffit d’écumer les unes des sites des quotidiens européens pour s’en rendre compte.

    Dans l’est de l’Europe, la tribune semble avoir à peine été remarquée, le nom (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Ardennes : Peste porcine africaine : la filière française s’inquiète

    Le ministère français de l’Agriculture a reçu les différents acteurs de la filière porcine pour faire le point sur la situation, ce vendredi après-midi. Alors que deux cas de peste porcine africaine ont été détectés en Province de Luxembourg ce jeudi, les autorités françaises prennent des mesures pour contrer une menace économique importante dans l’Hexagone.


    Au lendemain de la détection de deux cas de Peste porcine africaine en Belgique, les acteurs français de la filière porcine ont été reçus par la Direction générale de l’Alimentation, qui dépend du ministère de l’Agriculture. Éleveurs, abatteurs, vétérinaires et chasseurs ont participé à cette réunion. L’objectif principal était qu’ils présentent leur stratégie pour contrer l’entrée de la maladie des suidés sur le territoire français.

    Mesures de prévention
    Si les éleveurs porcins sont très engagés dans la prévention, c’est notamment parce que la menace de peste les inquiète depuis plusieurs mois, sachant que la maladie existe depuis quatre ou cinq ans dans les pays de l’Est de l’Europe. C’est donc bien préparés que les acteurs de la filière ont interpellé les autorités. Des mesures ont ainsi été prises, notamment auprès des chasseurs de France. Il leur est d’abord demandé de restreindre la chasse dans les communes qui longent la frontière belge, de manière à éviter au maximum les déplacements d’animaux. Mais aussi d’organiser des actions de surveillance de l’état sanitaire des sangliers. Du côté des élevages, les autorités rappellent les règles de biosécurité, demandent d’isoler les bâtiments contre les animaux sauvages, et de porter « une attention particulière au développement frontalier avec la Belgique. »

    Tout un secteur en danger
    C’est la Bretagne qui est particulièrement concernée par le risque économique que représente la maladie, puisque 60% de la production porcine de France viennent de cette région du pays. Si le virus devait passer la frontière, c’est toute une filière pérenne qui serait en danger. Concrètement, si un cas est détecté dans un élevage de l’Hexagone, il sera directement question d’un abattage total. Mais également d’une désinfection complète des lieux, de l’instauration d’un périmètre de sécurité, d’une maîtrise du mouvement des animaux et d’un contrôle de tout ce qui entrera et sortira de l’exploitation victime. Bref, une éradication immédiate qui représenterait une perte colossale pour tout éleveur concerné.

    #agriculture #élevage #productivisme #mondialisation #porcs #cochons #sangliers #ue #union_européenne #Bretagne #transports #camions #sanglier

    • La peste porcine s’étend rapidement dans l’est de l’Europe, plus particulièrement en #Estonie, en #Lettonie, en #Lituanie, en #Pologne, en #Tchéquie, en #Hongrie, en #Roumanie et en #Bulgarie. Sur les huit premiers mois de l’année, quelque 4800 cas ont été recensés dans l’Union européenne, 3800 sur des sangliers et 1000 foyers dans de petits élevages porcins ou des structures plus professionnelles. Le nombre de cas dépasse déjà celui de l’ensemble de l’année 2017 lorsque 4100 foyers avaient été comptabilisés. La situation en Bulgarie est particulièrement préoccupante alors que l’épidémie a aussi vu le jour en #Chine.

      https://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-boerenbond-appelle-a-la-vigilance-face-a-la-peste-porcine-africaine?i


      Peste porcine africaine : l’inquiétude des chasseurs
      https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_peste-porcine-africaine-l-inquietude-des-chasseurs?id=10019284

      Jeudi soir, l’Afsca annonçait la découverte dans le sud du pays de plusieurs cas de peste porcine africaine. La maladie a été détectée sur des sangliers localisés sur la commune d’Etalle. Aujourd’hui, les chasseurs s’inquiètent. Dans 3 semaines, la saison de la chasse en battue démarre et ils se demandent franchement s’ils pourront chasser.
      . . . . . .
      Des sangliers contaminés exportés par des chasseurs ?

      D’après les premiers éléments de l’Afsca, l’épidémie serait arrivée chez nous (en Belgique) par le biais d’un morceau de porc venant d’un pays touché par cette peste porcine, un pays de l’est probablement. Si l’hypothèse du déchet alimentaire est privilégiée, une autre piste est avancée. Certains pensent que des sangliers infectés pourraient avoir été importés de ces pays.

    • Des sangliers d’élevage français régulièrement abattus lors de chasses belges, affirme un chasseur Christine Borowiak - 20 Septembre 2018 - RTBF
      https://www.rtbf.be/info/regions/detail_des-sangliers-d-elevage-francais-regulierement-abattus-lors-de-chasses-b


      Ce témoignage interpellant : celui d’un chasseur belge, d’un grand chasseur, habitué autant à chasser en Afrique ou dans les pays de l’Est, que dans nos contrées. Il a choisi de nous expliquer, sous le couvert de l’anonymat par crainte de représailles, le pourquoi de la pratique d’importation de sangliers d’élevage venant de pays étrangers, alors que la peste porcine africaine est présente parmi les sangliers wallons, et que l’importation de sangliers venant de pays de l’Est est une des hypothèses de l’arrivée de la maladie.

      Les sangliers d’élevage, ce chasseur les connaît bien : « J’en ai déjà tiré plusieurs, dans les Ardennes et du côté de Chimay. Souvent, ils ont une médaille à l’oreille. Ils sont numérotés, et la médaille a une couleur différente selon le pays. Ceux que j’ai tués venaient de France. Parfois aussi, je tombe sur des sangliers non identifiables, mais on voit tout de suite de quoi il s’agit, on n’est pas fou : un sanglier qui a le poil luisant comme celui d’un chien, on ne va pas me dire qu’il s’est roulé dans les boues hein ! » Il évoque aussi ce camion, qui avait amené des sangliers du côté de Janhay, dans les Ardennes : « Les bêtes avaient encore de la paille dans les onglets ! »

      Encore un cochon de ferme !
      Des rencontres qui ne semblent pas déranger grand monde : « On rigole entre nous, on se dit : c’est encore un cochon de ferme ! ». Et quand on lui demande ce que deviennent ces médailles, la réponse fuse : « On coupe l’oreille, ainsi ça ne se voit pas ! On en fait pas de la publicité avec un sanglier qui a de la garniture aux oreilles ! ».

      Pourquoi de telles pratiques ? Pour ce chasseur, c’est clair, c’est une question d’argent et de prestige. "Ce sont des chasses d’affaire. Des endroits où on va faire passer un bon moment aux invités, des gens de « la haute », des notables. Il faut leur faire plaisir, parce qu’après la chasse, on va parler affaires avec eux. J’ai connu des chasses où, le matin même ou la veille au soir, on remettait dans le bois quelques belles bêtes, bourrées de calmants. On les envoient vers les invités, et ceux-ci tirent un gros cochon,un deuxième gros cochon, et ils se disent : fantastique, c’est une belle chasse ici ! Et alors, ils prennent des actions."

      1000 euros par jour de #chasse
      Des actions, c’est-à-dire des parts de droit de chasse, payer pour avoir le droit de chasser du gibier. « Ça démarre à 1000 euros par jour, et ça peut aller jusqu’à 3000 euros, quand il y a des cervidés. Vous ajoutez à cela la location. Une grosse chasse, ça peut valoir 100.000 euros par an ! Donc, il faut trouver des actionnaires qui ont des gros moyens ! ».

      Et pour les appâter, il faut du gibier en nombre. "Les invités, ils vont brûler des cartouches, ils vont tirer, tirer, tirer, il faut s’amuser. Avant, lors d’une journée de chasse, on tuait 3, 4, 5 sangliers, et on était satisfait. Maintenant, on aime en tirer 40, 50 sur la journée s’il y a moyen. Les gens ne sont plus contents avec 2 bêtes. Et avec le prix qu’ils mettent par jour, il leur faut du gibier, ils paient pour avoir quelque chose. Et s’il n’y a pas assez de gibier, on va le chercher ailleurs et on le ramène ici.

  • Carte reçue d’une personne âgée et qui découvre son âme critique-radicale...
    Cette personne m’a envoyé cette carte tirée très probablement du journal italien « Corriere della sera », sans date. Mais je crois qu’elle a été publiée quelque part entre le 20 et le 22 octobre 2017.
    Il me l’a envoyée avec ce commentaire :
    « so che ami molto le frecce : te ne mando una raccolta »
    –-> « je sais que tu aimes beaucoup les #flèches : je t’en envoie une collection »... (il a tout compris !)

    Ce qui est intéressant, évidemment, c’est qu’on montre sur cette carte uniquement les flèches de l’émigration des pays de l’Est de l’Europe (en rouge-jaune = PIB bas) vers les pays de l’Europe de l’Ouest (en vert, PIB élevé).
    On ne montre pas par exemple les centaines et centaines de jeunes italiens qui quittent l’Italie à la recherche d’un travail...

    Ce qui est aussi intéressant, c’est la mise en page de cette carte, qui est placée juste en dessus d’un article intitulé « Il male oscuro » ("Le mal obscur"). Un hasard ?

    #visualisation #cartographie #invasion #Europe #migrations

  • Après Volkswagen, un nouveau scandale guette les poids lourds - rts.ch - Economie
    https://www.rts.ch/info/economie/8391194-apres-volkswagen-un-nouveau-scandale-guette-les-poids-lourds.html

    Des poids lourds provenant d’Europe de l’Est manipulent leur système d’échappement et déversent des tonnes d’oxyde d’azote. La Suisse n’est pas épargnée par le phénomène, selon une enquête de « Kassensturz » mardi soir sur SRF.

    Cela s’appelle l’AdBlue. C’est un mélange d’urée et d’eau qui, lorsqu’on l’injecte dans le système d’échappement, permet de réduire jusqu’à 90% la pollution à l’oxyde d’azote rejetée. La plupart des poids lourds adoptent désormais cette technologie.

    Or elle coûte cher. Des exploitants peu scrupuleux basés en Europe de l’Est ont trouvé la parade : ils ont installé dans leurs camions un dispositif permettant de désactiver l’injection d’AdBlue. Un peu comme l’avait fait Volkswagen avec le diesel.
    Dépassement des valeurs maximales

    L’émission « Kassensturz », diffusée mardi soir sur la télévision alémanique SRF, a montré que le phénomène ne s’arrêtait pas à la frontière suisse. Elle a chargé Denis Pöhler, physicien à l’Université d’Heidelberg en Allemagne, de mesurer en conditions réelles sur des routes helvétiques les émissions d’oxyde d’azote.

    Bien que non représentatif, son test montre qui si tous les camions suisses respectent les normes, un quart des poids lourds immatriculés à l’étranger dépassent les seuils autorisés, atteignant parfois jusqu’à 5 fois la valeur maximale.

    >> Voir l’émission « Kassensturz »

    Fraudeurs identifiés en Suisse

    Peu avant la diffusion de l’émission, la police du canton d’Uri a fait savoir qu’elle avait découvert quatre véhicules qui avaient installé le dispositif anti-AdBlue. C’est la première fois en Suisse.

    Les autorités disent vouloir évaluer l’ampleur du phénomène avant de prendre des mesures. Des contrôles pourraient par exemple être menés à la sortie du tunnel du Gothard, à Erstfeld (UR).

    En Allemagne, plus de 20% des camions provenant de l’est de l’Europe circulent avec des émissions polluantes dépassant les normes, ainsi que l’a montré un documentaire de la chaîne allemande ZDF mi-janvier.

    #Camion #Diesel #Pollution #triche #union_eurpéenne #AdBlue #Suisse #Fraude #oxyde_d_azote

  • Noyée dans l’obscurité, la Hongrie veut abandonner l’heure d’hiver RTBF - Belga - 16 Novembre 2016
    http://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_noyee-dans-l-obscurite-la-hongrie-veut-abandonner-l-heure-d-hiver?id=945

    La Hongrie envisage d’abandonner l’heure d’hiver afin de retarder la tombée de la nuit, particulièrement précoce dans ce pays situé dans l’est de l’Europe.

    Une proposition de loi en ce sens a été adoptée à l’unanimité en comité parlementaire et sera soumise prochainement au vote des députés, selon une information du quotidien Magyar Nemzet, confirmée mercredi de source parlementaire.

    Situé à l’extrémité orientale de la principale zone horaire européenne, l’est de la Hongrie voit le soleil se coucher dès 15h40 au coeur de l’hiver, soit 70 minutes plus tôt qu’à Paris, à une latitude comparable.
    L’augmentation du nombre d’heures d’ensoleillement l’après-midi aurait un impact positif sur la santé humaine, tant du point de vue mental que physique, selon les promoteurs de la loi. Elle réduirait aussi les accidents de la route et faciliterait les activités agricoles, ont-ils fait valoir.

    Plébiscité par 80% des Hongrois interrogés
    Le maintien de l’heure d’été toute l’année a été plébiscité par 80% des Hongrois interrogés, dans un récent sondage. La proposition de loi, présentée par le parti d’extrême droite Jobbik, a été approuvée par tous les partis en comité et est susceptible d’entrer en vigueur dès l’année prochaine, selon Magyar Nemzet.

    En pratique, la Hongrie serait à la même heure que la majorité de ses partenaires européens en été, et à l’heure de ses voisins orientaux en hiver.

    Début septembre, la Turquie a décidé de maintenir en vigueur l’heure d’été toute l’année afin de permettre aux citoyens de « profiter plus longtemps de l’ensoleillement ».

    #Hongrie #union_européenne #UEF #changement_d_heure #Raz_le_bol #Projet_inutile

  • L’Otan se renforce à l’est de l’Europe
    http://fr.myeurop.info/2016/07/08/l-otan-se-renforce-l-est-de-l-europe-14633

    P margin-bottom : 0.21cm ; Les dirigeants de l’Alliance Atlantique se retrouvent à Varsovie jusqu’au 9 juillet. Menace terroriste, défense face à la Russie et crise des migrants sont inscrits à l’agenda.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #Institutions #INFO #OTAN

  • Chantier Calais Port 2015 : où en sont les embauches ? - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/chantier-calais-port-2015-ou-en-sont-les-embauches-ia33b48581n3458926

    Le chantier d’extension du port est le plus attendu du Calaisis, vecteur de développement économique et d’emploi. Il n’en est encore qu’à ses balbutiements. Le plus gros des embauches se fera lorsque le chantier battra son plein, dans deux à trois ans, même s’il est encore trop tôt pour évoquer un nombre précis.

    Il y a presque 30 ans, le tunnel sous la Manche allait sauver le Calaisis. En Janvier 86, Pierre Mauroy disait : « le tunnel doit entrainer la création de milliers d’emplois jusqu’à la fin du siècle. » Las, 30 ans après, la situation à Calais n’a rien à envier à celle des années 80. Certes, le TGV y arrive, l’A26 (Calais/Reims) a été prolongée et l’A16 construite (autoroute des estuaires qui entre Calais et Belgique voit défiler des camions immatriculés dans toute l’est de l’Europe).
    Pour le nouveau port, on prépare tout de suite les gens sur le faible niveau d’emploi attendu.

    Pour la suite, Éric Moulin [directeur du projet] est obligé de tempérer les annonces martelées au fil des années : « J’ai lu que le chantier allait permettre l’embauche de 2 000 personnes par an… Je comprends qu’il s’agissait, dans une phase politique, de vendre le projet, mais il faut retomber sur la réalité des choses. Ce chiffre de 2 000 personnes est excessif. Peut-être pourrait-il correspondre au total d’embauches sur la totalité du chantier, en comptant les emplois induits… Il faut comprendre que sur un chantier aussi long que celui-ci, sur cinq ans, les prévisions sont affinées au fur et à mesure. Je ne suis pas capable de dire aujourd’hui quels seront nos besoins précis dans quatre ans. »

    #Calais #Calais Port 2015 #emploi

  • [Attentats de Paris] La piste rouge-brune
    http://juralib.noblogs.org/2015/11/29/attentats-de-paris-la-piste-rouge-brune

    Attentats de Paris : la piste rouge-brune Avertissement : Le texte qui suit n’est que la libre expression d’une opinion assez largement partagée dans l’Est de l’Europe. Ceux qui s’alarmeraient déjà d’un délire conspirationniste inspiré par quelque CIA s’abstiendront de le … Continue reading (...) — General

  • #Livre, #lecture :
    Vidosav STEVANOVIC, « La même chose »

    Ils sont onze, exilés à Paris ou survivants là-bas, perdus dans les décombres d’une ville fantôme de l’est de l’Europe. Simon est un petit garçon agile comme un chat, les yeux grands ouverts sur le souvenir des cadavres de ses parents assassinés. Sela est seule au monde, dans une ville qui n’est plus une ville, avec un bébé dans le ventre - et la faim, la soif, les balles et la mort qui l’attendent à la sortie. Mais il y a aussi le peintre aveugle, qui n’a pas toujours été aveugle, qui palpe et qui entend au fond de lui ce vide obscur, parfois tonitruant, qui l’étreint. Et le Professeur, que des rhumatismes paralysent - souvenir d’enfance et de guerre du temps où sa famille fut massacrée et jetée dans une fosse. Et le sniper, appelé « le Sixième », l’œil rivé au viseur, et qui se gave de mille-feuilles avec l’argent que lui rapportent ses crimes. Et, surtout, il y a l’écrivain, qui n’a pas de nom, qui vit dans une ville rayée des cartes et de l’Histoire et qui raconte l’horreur et la mort, la rage et le désir de vengeance.« Ici l’on ne survit que si l’on meurt. » Avec une violence rarement atteinte et une grande maîtrise littéraire, Vidosav Stevanovic raconte, après les tourbillons d’une guerre qui ont anéanti un peuple, des êtres dont il ne reste plus que des chairs béantes et des consciences torturées avec, à la bouche, un goût de mort, de vengeance et de haine.

    http://www.amazon.fr/La-m%C3%AAme-chose-Vidosav-Stevanovic/dp/2715219261

    3 #citations sur la #guerre, les #soldats, l’ #altérité, l’ #extermination la #vie_en_commun, les #frontières, les #murs :
    « Les soldats sont eux aussi des hommes, mais d’autres hommes, différents, les mêmes de l’extérieur, différents de l’intérieur. Ce qui tue, ce ne sont pas les fusils, les canons et les obus, ce sont les soldats »
    Vidosav Stefanovic, La même chose, Mercure de France, 1999, p.32.

    « Il voit cet enfant errer dans les rues qui ne sont plus des rues, cherchant une nourriture inexistante dans des maisons qui étaient autrefois des maisons, ce sont maintenant des ruines où vivent des gens affamés qui mourront bientôt »
    Vidosav Stefanovic, La même chose, Mercure de France, 1999, p.69.

    « La vie en commun est malgré tout indispensable. Autrement la haine n’est pas possible, la vengeance n’est pas possible. Autrement l’extermination mutuelle n’est pas possible. Si nous nous séparions, nous divisions, si nous élevions des murs entre nous, dressions des frontières et des obstacles, une trentaine de visages sur ces photographies resteraient figés, à regarder dans le vide et sans sourire, sans aucune expression, pâlis, invengés.
    Les uns sans les autres nous deviendrions des autres, et ces autres ne pourraient rien faire contre cuex-mêmes »
    Vidosav Stefanovic, La même chose, Mercure de France, 1999, p.139.

    Une citation sur le #masque et le #visage :
    « ’Ce n’est pas un vrai visage, dit Simon. C’est un masque que cet homme a revêtu comme on revêt un uniforme, un masque qui s’est collé à son visage. Si je lui arrachais son masque, dessous je ne trouverais rien’ »
    Vidosav Stefanovic, La même chose, Mercure de France, 1999, p.97.

    Une citation sur les #viols, la #guerre et les enfants nés de viols :
    « ’Chassez ce monstre de mon ventre, dit Sela. Aidez-moi à être de nouveau légère et seule ; que ma peau soit claire et propre. Pourquoi vous taisez-vous ? Si vous ne savez plus parler, sautez, agitez les bras, battez-vous, frappez ce monstre en moi pour que je sois à nouveau fraîche et belle et que ma peau soit claire et pure’ »
    Vidosav Stefanovic, La même chose, Mercure de France, 1999, p.99.

    3 citations sur les #montagnes :
    « ’Mon peuple est en petit nombre, il y a bien des nôtres aussi dans les plaines et dans les villes, mais nous ne reconnaissons que ceux des montagnes, ceux qui descendent pour exterminer ceux de la plaine, détruire les villes »
    Vidosav Stefanovic, La même chose, Mercure de France, 1999, p.119.

    « Tout est dans ma tête de même que tout l’argent est sur mon compte, tous mes tableaux sur mes murs dans le séjour, je n’ai plus besoin de rien sauf de prendre chaque après-midi le thé sur la terrasse, avec devant moi la vue sur Paris qui m’appartient comme jadis les montagnes, si ce n’est qu’il est plus beau que les montagnes »
    Vidosav Stefanovic, La même chose, Mercure de France, 1999, p.139.

    « Le Professeur ne sera plus ni professeur ni docteur. Ce sera un vieillard qui ne peut pas mourir, c’est en vain qu’il restera là assis à attendre la mort, il n’aura ni encre ni plume, ses deux amis ne viendront pas, la nuit, de la montagne qui se dresse vers le nord, ils ne lui enverront plus d’obus avant-coureurs. ’Revenez’, dira le Professeur. Mais personne ne viendra. ’Je veux vivre’, dira le Professeur. Mais il ne vivra pas tant qu’au nord il y aura des montagnes »
    Vidosav Stefanovic, La même chose, Mercure de France, 1999, p.164.

    #ex-Yougoslavie #exil #réfugié

  • CRIMÉE • Les Russes bernés par l’Otan | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2014/03/20/les-russes-bernes-par-l-otan

    Pour comprendre la politique de Vladimir Poutine en Crimée, il faut se rappeler que, depuis 1990, les Occidentaux ont plusieurs fois élargi l’Otan à l’est de l’Europe, trahissant leur parole donnée.

    La Russie se défend pour la première fois depuis sa défaite dans la guerre froide, pour la première fois depuis la réunification de l’Allemagne sous le parapluie de l’Otan, et pour la première fois après un quart de siècle de trahisons de la part de l’Occident.

    Voilà déjà dix ans que l’Otan est implantée à la frontière russe, dans les Etats baltes. En séparant la Crimée de l’Ukraine, la Russie entend aujourd’hui empêcher que sa flotte de la mer Noire se retrouve bientôt en zone Otan. Sérieusement, comment s’en étonner ?

    C’est bien autre chose qui avait été promis, juré la main sur le cœur en 1990. Le 9 février, James Baker, le secrétaire d’Etat américain [de George Bush], avait assuré au réformateur [de l’Union soviétique] Mikhaïl Gorbatchev dans la salle Catherine II, haut lieu historique du Kremlin, que l’alliance occidentale n’étendrait « pas d’un pouce » son influence vers l’Est si Moscou acceptait que l’Allemagne réunifiée entre dans l’Otan.

    Le lendemain, 10 février, Hans-Dietrich Genscher, le ministre des Affaires étrangères allemand, refit cette promesse à Edouard Chevardnadze, son homologue russe, comme l’a confirmé par la suite une note confidentielle du gouvernement allemand : « Nous sommes conscients que l’appartenance d’une Allemagne unie à l’Otan soulève des questions complexes. Mais une chose est sûre pour nous : l’Otan ne s’étendra pas à l’Est. » Gorbatchev se souvient lui aussi que l’Otan était convenu de « ne pas s’étendre d’un pouce en direction de l’Est. » Il a seulement commis une grave erreur : il a fait confiance à l’Occident et n’a pas fait mettre par écrit cette parole donnée.

    • Un point de vue plutôt « équilibré » de Védrine.
      Il faut aller le chercher en pages people noyé dans les considérations sur Big Gégé

      Il fallait entendre Hubert Védrine, hier soir, dans l’émission de Thierry Ardisson, « Salut les Terriens », expliquer que ce qui arrivait à l’Ukraine était prévisible, et finalement, rien d’autre qu’une sorte de boomerang, un retour de bâton de l’Histoire.
       
      L’Europe, a-t-il expliqué, s’est sans doute conduite avec trop d’arrogance quand le mur de Berlin est tombé et quand, en quelques semaines, l’URSS, perdant une à une ses républiques, s’est effondrée comme un château de cartes.
       
      Alors, quand a disparu la poussière de ce formidable tremblement de terre géopolitique, l’Europe a sans doute commis l’imprudence d’humilier à l’excès la Fédération de Russie, faisant ainsi le lit d’un Vladimir Poutine décidé à redonner une fierté nationale à son pays.
       
      À l’évidence, de son point de vue, le chef du Kremlin ne pouvait laisser l’Ukraine prendre son indépendance et s’arrimer à l’Europe sans réagir. Et l’annexion de la Crimée n’est peut-être, après tout, que le prix à payer pour éviter toute dangereuse escalade.

      (pour le people, c’est là http://seenthis.net/messages/239915)

    • A l’Est de l’Europe, un rideau de #barbelés descend sur la Bulgarie

      Le gouvernement bulgare a commencé la construction d’un « mur » le long de la frontière avec la Turquie. L’objectif est de mieux contrôler l’afflux d’immigrants clandestins dans le pays, après une vague de près de 12 000 demandeurs d’asile, qui a mis à mal les institutions responsables des demandes d’asile.

      http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_large/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/mur%20bulgarie_0.JPG

      http://www.rfi.fr/europe/20140122-bulgarie-immigration-mur-europe-barbeles-

    • Muro anti-profughi in Bulgaria. Quando la sicurezza è un business

      A fine 2013, quando la crisi provocata dal massiccio arrivo di profughi siriani in Bulgaria raggiunse il suo apice, il governo di Sofia annunciò la costruzione di una “barriera tecnica” di trenta chilometri al confine con la Turchia, come strumento di contenimento e controllo dei flussi migratori.

      In quei mesi l’attenzione internazionale sul paese era forte. Da parte di molti paesi dell’Unione europea piovevano critiche sulle capacità della Bulgaria di gestire un fenomeno a cui era evidentemente impreparata, come dimostrato dalle condizioni estremamente precarie dei campi in cui sono stati sistemati gran parte dei richiedenti asilo.

      La decisione di innalzare un “muro” (in realtà una rete sormontata da filo spinato) venne quindi presentata dal governo bulgaro come una risposta immediata ed efficace, nonostante le riserve e le proteste di organizzazioni e singoli, preoccupati per l’impatto dell’opera sul destino dei profughi. Il ministro della Difesa Angel Naydenov si affrettò ad annunciare che i lavori di realizzazione sarebbero cominciati in tempi rapidissimi.

      Oggi, a tre mesi di distanza, sulla frontiera con la Turchia non è stato realizzato nemmeno un metro di rete. Né è chiaro quando l’implementazione del progetto avrà inizio. A quanto pare, per ora l’unico “successo” ottenuto è l’inspiegabile raddoppio dei costi previsti, passati da 5,1 milioni di leva ai 9,6 milioni (2,6 – 4,9 milioni di euro).

      Come se non bastasse, nonostante la lentezza con cui si muove il progetto, il governo insiste nel voler applicare la legge sulle “opere d’emergenza”, che permette di assegnare i lavori senza alcuna gara d’appalto, ma attraverso conferimento diretto dei lavori secondo criteri poco trasparenti.

      Non stupisce che la richiesta dell’opposizione di formare una commissione parlamentare sulla questione, presentata la settimana scorsa, sia stata rigettata senza troppi patemi dalla maggioranza.

      http://www.balcanicaucaso.org/aree/Bulgaria/Muro-anti-profughi-in-Bulgaria.-Quando-la-sicurezza-e-un-business

  • Les dérives de l’intérim touchent les travailleurs venus de l’Est - France - RFI
    http://www.rfi.fr/france/20131022-derives-interim-touchent-travailleurs-venus-est

    http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/dynimagecache/595/0/2514/1878/344/257/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/BPT%20Day.JPG

    Dénicher une main-d’œuvre peu chère est une pratique fréquente en temps de crise. Mais quand elle est basée sur un système de rémunération illégal, c’est un abus. Le nombre d’ouvriers venus des pays de l’Est de l’Europe explose en France. Ils ne bénéficient d’aucune protection sociale et de nombreuses irrégularités entourent leur sort. En cause : la régulation européenne, qui laisse ces travailleurs « low cost » à la merci des agences d’intérim de leur pays d’origine.

    Phénomène grandissant

    La France compte plus de 144 000 ouvriers étrangers. Un quart des ces ouvriers travaille dans l’intérim, le plus souvent dans le bâtiment et les travaux publics, et dans l’industrie. Au cours des dix dernières années, le nombre des intérimaires détachés en France a cru de plus de 3 300% ! Il s’agit principalement de Lettons, de Lituaniens, de Bulgares, de Roumains et de Polonais. Et depuis le début de la crise, le nombre d’Espagnols a été multiplié par quatre.

    Le plus souvent, ces travailleurs sont embauchés par des agences d’intérim établies dans leur pays d’origine. On leur promet un travail et un salaire au SMIC. Mais la plupart de temps, ils n’en voient pas la couleur. Dans la mesure où ils sont rémunérés par l’agence qui les a embauchés, ils touchent tout au plus 600 euros net mensuels, soit la moitié de ce à quoi ils ont droit. Sans compter des conditions d’hébergement déplorables et une absence de couverture sociale. Ainsi, en cas d’accident du travail, les ouvriers payent eux-mêmes les frais d’hospitalisation et de rapatriement.

    L’absence de charges sociales attire les entreprises peu scrupuleuses. François Roux, délégué général du Prisme, une organisation des professionnels de l’intérim, déplore : « Le système consiste à appliquer le salaire français. En revanche, le régime de protection sociale étant extrêmement différent selon les pays en Europe, on peut jouer sur ce différentiel pour obtenir des prix qui sont absolument inatteignables pour des entreprises françaises qui sont, elles, dans la légalité. »

    Ces intérimaires étrangers prennent-ils le travail des Français ?

    Si on regarde les conditions de travail proches de l’exploitation, pas vraiment. Ce ne sont pas les travailleurs étrangers qui prennent le travail des travailleurs français, ce sont les lacunes de la législation européenne qui permettent ce genre d’abus. La législation qui encadre le détachement devrait être renforcée, et les agences locales d’intérim mieux contrôlées, avec par exemple l’obligation d’avoir une antenne française.

    En attendant, il y a des secteurs industriels qui manquent de main-d’œuvre. La France a besoin de 3 000 à 6 000 soudeurs. Une pénurie à laquelle la formation professionnelle ne répond pas.

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