region:l'ouest des etats-unis

  • Quand le climat fait sa première victime en Bourse - Les Echos
    https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0600601138780-quand-le-climat-fait-sa-premiere-victime-en-bourse-2242470.ph

    Pacific Gas & Electric Company, l’EDF de la Californie, vient de se déclarer en faillite, la plus importante depuis Lehman Brothers. Sa chute en dit long sur la façon dont les changements climatiques peuvent affecter les entreprises. Le monde financier ne peut désormais plus y rester insensible.

    • Les malheurs de PG & E commencent en novembre dernier, lorsque de violents incendies ravagent la Californie . L’incendie Camp Fire dévaste 14.000 maisons et fait 86 morts dans la petite ville de Paradise. L’opérateur basé à San Francisco est rapidement pointé du doigt. Un de ses pylônes à haute tension est situé au beau milieu de la zone du Camp Fire. PG & E a lui-même notifié qu’il avait été victime d’un incident quelques minutes avant le début de l’incendie. Selon une piste explorée par les enquêteurs, une attache défaillante a pu laisser une ligne de 115.000 volts entrer en contact avec le pylône métallique, provoquant des étincelles qui auraient enflammé la végétation voisine, mal entretenue.

      La cause exacte de la plupart des incendies de Californie reste indéterminée. Mais on sait que les conditions climatiques et hydrologiques de l’Etat sont propices à de tels embrasements. Car, à l’ouest des Etats-Unis, le réchauffement global ces dernières années a réduit l’accumulation du manteau neigeux durant les hivers froids et humides, et a avancé le début du printemps. Les étés sont secs et plus longs. Les sols et la végétation sont asséchés, et les bourrasques automnales qui poussent de l’air chaud vers la Californie alimentent amplement les feux de forêt. Selon l’étude « sigma » de Swiss Re, référence sur les catastrophes naturelles, les gros incendies faisaient rage pendant six jours en moyenne entre 1973 et 1982 avant d’être maîtrisés. Depuis, cette durée est passée à plus de 50 jours...

      On savait le réchauffement climatique responsable de la multiplication des ouragans dévastateurs dans le golfe du Mexique. Il est aussi à l’origine de l’augmentation de la fréquence et de la gravité des incendies en Californie - leur coût avait déjà dépassé 14 milliards de dollars en 2017. Et il vient donc de faire sa première victime boursière avec la faillite de PG & E.

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

      On l’ajoute à la troisième compilation :
      https://seenthis.net/messages/680147

  • Un archidiocèse américain en faillite après des plaintes pour pédophilie agences/br - 1 er Décembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/monde/10036468-un-archidiocese-americain-en-faillite-apres-des-plaintes-pour-pedophili

    Confronté à de multiples plaintes pour des abus sexuels commis par ses prêtres ces dernières décennies, l’archidiocèse de Santa Fe, aux Etats-Unis, a annoncé qu’il allait se déclarer en faillite.
    L’archidiocèse de Santa Fe, dans l’ouest des Etats-Unis, a déjà versé des millions de dollars à des victimes d’actes pédophiles.

    L’archidiocèse va se placer sous la protection du « chapitre 11 », une disposition américaine généralement utilisée par les entreprises, qui permet à une organisation de continuer à fonctionner normalement à l’abri de ses créanciers.

    Annonce officielle
    C’est l’archevêque de Santa Fe lui-même, John Wester, qui l’a annoncé jeudi lors d’une conférence de presse. « Nous n’avons tout simplement plus d’argent », a-t-il assuré. « Nous ne sommes pas riches. Si nous ne sommes plus là, nous ne pourrons plus aider personne », a-t-il plaidé.

    L’archidiocèse a déjà versé des millions de dollars aux victimes d’actes pédophiles commis par ses prêtres et fait encore l’objet de 35 à 40 plaintes, avec autant de lourds dommages et intérêts à la clef.

    Il s’agissait généralement d’accords confidentiels, destinés à éviter que les accusations de pédophilie contre le clergé n’apparaissent au grand jour.

    #pédophilie #culture_du_viol #viol #catholicisme #enfants #viols #eglise #religion #église #pedocriminalité #violences_sexuelles #USA #Santa_Fe #faillite

  • LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ANTHROPIQUE, UN MENSONGE QUI ARRANGE
    Antoine, janvier 2016

    La COP21 qui s’est tenue à Paris en décembre 2015, pour accoucher d’une broutille, a remis la question du climat sur le devant de la scène politico-médiatique et m’a donné envie de faire le point sur ce sujet controversé. Le dernier « résumé pour les décideurs » de 2014 publié par le GIEC, agence de l’ONU, a servi de base de travail lors de cette grande foire internationale.
    L’ONU (Organisation des Nations unies) est une organisation internationale censée apporter la paix dans le monde. Elle comprend de nombreuses agences qui sont malheureusement au service des multinationales et des élites politiques, et pas au service des peuples.
    L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) par exemple, suite à un accord de 1959, n’a pas le droit de s’exprimer, ni d’agir en faveur des populations contaminées par la radioactivité sans l’aval de l’AIEA (Agence Internationale de l’Énergie Atomique)
    L’AIEA est un autre exemple de structure de l’ONU peu indépendante, à la fois gendarme (très gentil) et complice de la prolifération nucléaire dans le monde. Fukushima en est une illustration magistrale : depuis le 11 mars 2011, début de ce terrible accident nucléaire, l’AIEA s’emploie à minimiser la gravité de la catastrophe pour ne pas nuire au développement de l’énergie nucléaire dans le monde.
    Je pense aussi à la FAO (Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) qui prend comme alibi la faim dans le monde (qu’elle a peu combattu) pour promouvoir le développement des OGM.
    Mais revenons au GIEC, l’agence de l’ONU la plus médiatisée ces dernières années. Il y a en effet un enjeu financier colossal autour des choix énergétiques, et bien sûr un lobbying effroyable.

    LA CRÉATION DU GIEC

    Le GIEC fut créé en 1988 à la demande du G7 (G20 aujourd’hui) sous la pression de Ronald Reagan et Margaret Thatcher. 
    Dans les années 1970 Thatcher, premier ministre, était en difficulté à cause des mineurs britanniques qui menaient de fortes grèves générant coupures d’électricité. Elle n’avait pas confiance dans les compagnies pétrolières ; sa préférence était l’énergie nucléaire.
    En 1979, à Genève, se tient la première Conférence mondiale sur le climat. Alors que la crainte dans ces années là était celle d’un refroidissement planétaire, est déclaré que le dioxyde de carbone(CO2) émis par les activités humaines pourrait réchauffer la planète et avoir de graves conséquences.
Très opportuniste, Margaret Thatcher s’empare de cette pensée nouvelle pour faire la promotion de l’énergie nucléaire. La France déjà très engagée dans le nucléaire, sous la présidence de François Mitterrand, avec Jacques Delors président de la Commission européenne et représentant la France lors des grands sommets internationaux, appuie cette ligne politique.
    Et le GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) va naître en novembre 1988 et tout faire pour prouver la véracité de ce réchauffement climatique anthropique. Le lobby nucléaire y est dès le départ très présent.
Il est amusant de constater que le GIEC s’est renommé « Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat » dans les traductions suivantes. L’appellation anglophone IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) ne contient pas ce mot. Le GIEC est un « Groupe Intergouvernemental » c’est à dire avant tout une structure soumise aux forces politiques.

    UN MENSONGE QUI ARRANGE

    Depuis sa création le GIEC publie tous les six ans environ un épais rapport de plusieurs milliers de pages, ainsi qu’un « résumé pour les décideurs » de 20 à 40 pages servant de base aux négociations climatiques internationales. Le cinquième et dernier rapport date de 2014. Au fil des ans, ces résumés sont devenus de plus en plus illisibles.
    Les trois premiers rapports du GIEC restaient prudents. En 1995, le GIEC concluait en disant qu’aucune des études n’avait apporté la preuve que le changement climatique puisse être attribué aux gaz à effet de serre. En 2001, le GIEC soulignait qu’en matière de modélisation du climat, ils étaient face à un « système chaotique couplé et non linéaire » et que les prédictions à long terme s’avéraient impossibles.
    Mais dès le 4 ème rapport (AR4), fin 2007, sans aucune donnée nouvelle, le GIEC affirme que la réalité et l’ampleur du réchauffement climatique sont « sans équivoque ». L’effet de serre du CO2 serait la cause d’un réchauffement pouvant atteindre 6,4° en 2100 si rien n’était fait ; cela provoquerait aridité, désertification, catastrophes climatiques et montée des océans. Des prédictions avec un écart allant de 0,2° à 6,4° ! Une marge d’incertitude invalidant leurs conclusions.
    AR4 affirmait entre autres que les glaciers de l’Himalaya pourraient disparaître en 2035 voire avant. Le GIEC dût démentir en 2010 suite aux protestations des scientifiques. Des études ont confirmé qu’il n’y avait aucun recul inquiétant des glaciers en Himalaya et plusieurs scientifiques et ex-experts du GIEC démissionnèrent pour exprimer leurs désaccords quant aux méthodes de travail et ses conclusions.
    En tant que vice-président dans l’administration Clinton, Al Gore aida à promouvoir le protocole de Kyoto en 1997, traité international visant à réduire les émissions de CO2.
    En 2006, dans son film « une vérité qui dérange », Al Gore se met en scène pour expliquer la future catastrophe planétaire liée aux activités humaines. Ce film quasi hollywoodien très médiatisé, avec ses images d’apocalypse et sa courbe impressionnante « en crosse de hockey » pour illustrer le réchauffement depuis la période industrielle, eut un retentissement international.
    Mais cette courbe était fausse ! (et ce n’était pas la seule erreur). Elle avait été sciemment falsifiée. Ce mensonge scandaleux à des fins idéologiques aurait dû entraîner la dissolution du GIEC. Mais non, le GIEC admit son « erreur », la courbe disparut du rapport suivant et le film reçut 5 prix, 2 nominations et le prix Nobel de la paix fut attribué en 2007 au GIEC et à Al Gore !!
    Puis il y eut en 2009, peu avant le sommet de Copenhague, la « Climategate », autre affaire très grave. Des hackers avaient diffusé plus de 5000 e-mails de hauts membres du GIEC. Dans ces échanges apparaissaient clairement les manipulations des données scientifiques pour les faire coller à leur théorie réchauffiste, ainsi que des rapports de scientifiques censurés « comme non conforme » à la version officielle du GIEC. On y vit aussi leurs méthodes d’intimidation contre ces scientifiques « dissidents ».
    Le président du GIEC, Rajendra Pachauri, faisant l’objet d’une plainte pour harcèlement sexuel, dût démissionner le 24 Février 2015. Ce n’était pas le seul scandale le concernant ; il était également visé par des accusations de conflits d’intérêts et d’enrichissement personnel.
    Dans le 5ème et dernier rapport (2014), sans nouvelles données scientifiques, le GIEC devient plus affirmatif encore : le réchauffement du système climatique est dû aux activités humaines (probabilité de plus de 95 %) et il faut mettre fin à l’utilisation des énergies fossiles, principales responsables.

    QU’EN EST-IL DE CE SOI-DISANT RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ANTHROPIQUE ?

    Tout d’abord, il est bon de rappeler que le climat de la Terre n’a jamais été constant et a sans cesse changé. De plus la climatologie est une science récente qui ne s’est développée qu’après la seconde guerre mondiale.
    L’atmosphère de la Terre se compose d’une multitude de gaz dont une petite partie sont des gaz à effet de serre. Le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau (H20). Heureusement qu’elle est là sinon il y aurait sur Terre 30°C de moins, soit une température moyenne de -18°C.
    Le C02 est un gaz à effet de serre assez mineur ; c’est le seul qui augmente de façon significative. Depuis 20 ans, son augmentation semble se limiter d’elle-même dans une période pourtant fortement émettrice.
    Pourquoi le CO2 a t-il augmenté ? la raison principale semble avoir peu de lien avec les activités humaines, mais venir surtout des cycles solaires ; le soleil ayant connu une période d’activité intense depuis 1950, cause non prise en compte par le GIEC.
    La hausse des températures, du niveau des océans et le recul des glaciers seraient liés à la lente récupération de la Terre depuis 1715, fin du dernier « petit âge glaciaire ». Cette alternance entre petits âges glaciaires et périodes plus chaudes a pu être observée dans l’histoire de la Terre grâce à l’analyse des carottes glaciaires sur une période de 600 000 ans.
    Le CO2 suit les changements de températures. Il est une conséquence et non une cause. Quand il fait froid, les océans absorbent plus de CO2, et quand il fait chaud, c’est l’inverse, ils en rejettent davantage. Le taux de CO2 d’origine anthropique dans l’atmosphère serait d’environ 5 %.
    Les océans représentent la majeure partie de la surface du globe et constituent un immense réservoir de CO2 contenant 60 fois sa quantité dans l’atmosphère. 
Depuis 2003, 3000 balises Argo sont installées sur tous les océans du globe et leurs données sont transmises par satellite. Ces capteurs ne constatent aucune évolution significative de la température des océans depuis leur mise en place. 
Depuis le début du XXIème siècle, les instituts spécialisés parlent de « pause », le GIEC emploie le mot « hiatus ». Le taux de réchauffement durant la période 1970-1998 était d’environ 0,17°C par décennie, alors que durant 1998-2012, ce taux est passé à environ 0,04°C par décennie (chiffres du MET Office, un des 3 plus importants centres de météorologie mondiale, utilisés par le GIEC).
    Des records de température sont toujours observés, ce qui n’est pas en contradiction avec l’ambiance de fond qui, elle, est quasi stationnaire.
Il y a aussi le phénomène El Nino qui est à l’origine de phénomènes météo exceptionnels perturbant le climat planétaire. Il est particulièrement puissant en 2015-début 2016. Son influence reste faible en Europe.

    DES PRÉDICTIONS PEU SCIENTIFIQUES

    Les mesures récentes, en particulier celles provenant des satellites et des balises Argo, sont trop éloignées des projections du GIEC pour valider leur théorie. De plus leurs modélisations ne concordent pas avec les cycles du passé. Comment pourraient-ils faire des prédictions justes pour l’avenir !?
    Un rapport très complet datant de 2009, signé par 37 spécialistes internationaux concluait par : les causes anthropiques du changement climatique restent marginales devant les causes naturelles.
    Le soleil sortirait d’un cycle d’environ 60 ans d’activité intense et la tendance pourrait s’inverser et amener alors un refroidissement jusqu’en 2030.
    De nombreux facteurs ont une influence sur le climat : les cycles solaires, le rayonnement cosmique (c’est à dire les particules chargées d’énergie qui pénètrent dans l’atmosphère terrestre), la formation des nuages, la dynamique des océans, le volcanisme et d’autres encore.
Les phénomènes météorologiques sont de nature chaotique et d’une prédiction aléatoire. La prévision climatique est complexe. Personne n’est en mesure de savoir vers quoi évoluera le climat d’ici la fin du XXIème siècle.
    Malgré ce catastrophisme autour du réchauffement climatique, la banquise antarctique s’étend depuis 30 ans, les glaces arctiques ré-augmentent depuis 2013, les glaciers himalayens restent stables et les ours polaires ont l’air de bien se porter. Mais de tout ça, les médias ne parlent pas.
Et puis, si même il devait y avoir un réchauffement climatique, il faudrait une étude scientifique sérieuse pour savoir si cela représenterait vraiment une catastrophe.
    L’être humain et l’animal ne peuvent vivre sans oxygène comme les plantes ne peuvent se passer de CO2. Le CO2 est couramment utilisé dans les serres pour accroître le rendement des cultures. Aujourd’hui, le pourcentage de CO2 dans l’atmosphère est de 0,04%. Un humain peut vivre dans une atmosphère contenant jusqu’à 5% de CO2. A ne pas confondre avec le monoxyde de carbone (CO), gaz toxique qui résulte de la combustion incomplète du bois, charbon, pétrole, gaz, etc...

    QUE PENSER DE TOUT ÇA ?

    Tout d’abord, les différentes affaires, erreurs et mensonges montrent qu’il n’y a aucune rigueur scientifique dans les travaux du GIEC, une structure pourtant censée synthétiser les travaux de qualité de nombreux scientifiques.
Nous subissons une effroyable propagande idéologique. Il est d’ailleurs politiquement très incorrect de contester leurs thèses et tout est fait pour discréditer les contradicteurs en les raillant ou en censurant leur travail. D’où les départs de scientifiques du GIEC ( ou leur prises de position contredisant la doxa réchauffiste, comme Judith Curry, une des climatologues les plus emblématiques )
    Et surtout, il apparaît clairement qu’il y a de graves problèmes bien plus urgents à se préoccuper que cet éventuel réchauffement climatique futur.
    Le matraquage permanent des médias autour de ce « global warming » anthropique sert à tout justifier : une inondation inédite, une tornade comme jamais auparavant, des sécheresses dévastatrices de plus en sévères, des ouragans plus puissants que jamais, et même des truffes en baisse et des chenilles processionnaires en plus ! Diantre, vivrions nous les débuts de l’apocalypse ! Tout est pain béni pour servir ce dogme. 
    Face au GIEC, certains « climato-sceptiques » ont des intérêts politiques et financiers aussi peu louables. L’enjeu climatique oppose l’industrie pétrolière et l’industrie nucléaire. S’y ajoute le récent enjeu des énergies renouvelables, et les affrontements entre multinationales sont impitoyables. Cette fixation sur le CO2 est aussi un moyen de tenir à distance l’émergence économique des nouvelles puissances.
    Le GIEC tente de donner à l’industrie nucléaire une dernière chance. Concernant la France, il est peu probable qu’elle soit économiquement en mesure d’investir les sommes énormes qu’elle a dépensé depuis les années 1970 pour renouveler son parc nucléaire vieillissant. D’autant plus qu’il n’y a rien de nouveau depuis longtemps sur le plan technologique. Les EPR sont très coûteux, d’une technologie ancienne, dangereuse et pas au point.
    Quant au projet expérimental ITER à Cadarache sur la fusion nucléaire, il ne verra probablement jamais le jour. C’est un projet pharaonique des années 80, complètement obsolète, au coût faramineux encore inconnu, qu’ils n’arriveront pas même à construire. Une majorité de scientifiques n’y croit pas. (Je reviendrai prochainement sur ITER)
    Le nucléaire produit aujourd’hui à peine plus de 10% de l’électricité mondiale et ne représente que 1,8% de la consommation mondiale d’énergie. Malgré l’alibi d’être une « énergie décarbonée » pouvant lutter contre le réchauffement climatique, un nouvel essor de l’énergie nucléaire semble peu probable. La France se trouve donc dans une impasse avec des centrales dangereuses et vieillissantes qui fournissent 77 % de son énergie électrique.
    Mais une nouvelle économie repeinte en vert se porte bien et mise sur de juteux profits futurs grâce aux thèses du GIEC. Les cabinets et consultants sur « l’empreinte carbone » prospèrent. La vente des voitures électriques espère décoller.
    De nombreuses institutions environnementalistes (WWF, Réseau Action Climat, Greenpeace, Réseau Sortir du nucléaire,…) se sont bien sûr ralliées au discours dominant et à cette croisade, rejoignant ainsi pronucléaires et autres lobbies malpropres, et détournant les militants écologistes des vrais combats à mener. WWF et Greenpeace ont été associés au GIEC dès sa création.
    Le matraquage autour de ce réchauffement idéologique a réussi à formater la pensée de nombreux militants qui sont devenus les relais zélés de cette propagande. Les personnes contestant ce dogme ont vite droit à des insultes et se voient même traiter de révisionnistes !

    DE VRAIES CATASTROPHES SONT DEVANT NOS YEUX

    Le danger de la science comme de la religion est de faire d’une théorie une grille de lecture unique et imposée. Les croyances ne devraient pas avoir leur place dans une étude scientifique.
    Cette propagande sur une catastrophe climatique à venir permet de laisser dans l’ombre les catastrophes mondiales bien réelles, catastrophes à la fois humaines et environnementales : les guerres et la faim dans le monde, la pollution de l’air, des sols, des mers et des rivières (par des composants chimiques plus problématiques que le CO2), l’appauvrissement de la biodiversité, les déchets nucléaires...
    Impossible de passer sous silence la terrible catastrophe nucléaire en cours à Fukushima. Matsuhei Murata, ancien ambassadeur du Japon en Suisse, parlait, il y a quelques jours, d’un accident encore jamais vécu par l’humanité et toujours pas maîtrisé. Les cœurs fondus des réacteurs restent inaccessibles à cause de leur niveau de radiation, détruisant même les robots envoyés. De grandes quantités de radionucléides mortels sont rejetés sans cesse dans la mer et dans l’atmosphère, et ont atteint l’ouest des États-Unis. Aucune perspective de solution à ce jour. M.Murata souhaite que le Japon se retire de l’accueil des jeux Olympiques de 2020 pour consacrer tous les efforts à la crise de Fukushima.

    FERA-T-IL BEAU DEMAIN ?

    La COP21, à Paris en décembre 2015, a coûté plus de 180 millions d’€ et s’est terminée par un accord international, qualifié d’historique, ratifié par 195 États : stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités humaines bien en dessous de 2°C d’ici à 2100 (sans aucun engagement chiffré des États).
Quel gaspillage d’argent public et quel égarement !
    L’Homme ne commande quasiment rien du climat de la Terre. Ce sont là des forces naturelles bien plus puissantes qui sont à l’œuvre. Qu’en sera t-il du climat et de la température de la fin du siècle ? Fera t-il plus chaud ou plus froid ? Nous l’ignorons !
    Le GIEC devrait être dissous. Rester aussi influent sur la scène internationale après une telle accumulation de mensonges, d’erreurs et de manipulations, montre la puissance des lobbies et forces politiques qui sont derrière cette structure.
    Si l’ONU et ses agences se démenaient autant pour le bienfait de l’humanité qu’elles le font pour le monde des affaires, nous pourrions être confiants dans l’avenir.
    Les multinationales ont pris le pouvoir et mènent le monde. Les dirigeants ne sont que des marionnettes pour les servir et nous endormir. Ils se plient aux impératifs du monde économique et délaissent les vrais problèmes de notre siècle.
    Il est urgent de remettre en cause nos sociétés occidentales, qui tirent le monde vers le pire, et de revoir radicalement leur fonctionnement (production, consommation, distribution)
    Parler du temps permet souvent de ne pas aborder les choses essentielles !
    --
    INFORMATION

    Ce billet ne reflète en aucune manière une éventuelle position de la coordination anti-nucléaire du Sud-Est, mais son contenu est très largement partagé par ses participants, même s’il n’est pas unanime. La CANSE n’a d’autre "doctrine" que le contenu de sa charte, à savoir l’arrêt immédiat du nucléaire. Il est bien sûr du devoir de tous de manifester critiques, interrogations ou doutes quant au contenu des billets.
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2016/01/07/un-mensonge-qui-arrange

    PRINCIPALES SOURCES

    GIEC (rapports graphiques,résumé) https://www.ipcc.ch/report/ar5/syr/index_fr.shtml
    Rapport complet : http://www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_ALL_FINAL.pdf ( 374 Mo-1552 pages)
concernant le hiatus, voir TS.3 page 61/62/63 : http://www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_TS_FINAL.pdf
    Les 3 pages extraites de ce rapport : Hiatus dans le rapport du GIEC
    "L’innocence du carbone, l’effet de serre remis en question" de François Gervais (2013)
    "Climat et capitalisme vert" de Philippe Pelletier (2015)
    "Le réchauffement de la planète : une escroquerie" (documentaire chaîne planet 2013) : https://www.youtube.com/watch?v=zBLTDscToOo


    http://www.wikistrike.com/article-climategate-hackers-sceptiques-rapports-du-giec-comment-ca-march
    L’effet de serre remis en question (2015) Conférence-débat avec François Gervais : https://www.youtube.com/watch?v=6XDdfCLY3TI

    Les indicateurs du climat :
    Antarctique : http://www.nasa.gov/content/goddard/antarctic-sea-ice-reaches-new-record-maximum
    Arctique : https://sites.google.com/site/arctischepinguin/home/piomas
    Himalaya : http://www.nasa.gov/content/goddard/antarctic-sea-ice-reaches-new-record-maximum
    --

    DU DOGME DES PROPHÈTES

    Occuper le temps à parler des prédictions hypothétiques du temps qu’il va faire occulte l’intoxication générale de la nature et de notre mental qui ont lieu ici et maintenant.
    Ce que les prédicateurs du réchauffement climatique omettent en dit plus long sur leurs intentions que ce qu’ils affirment. Derrières les supposées conséquences catastrophiques du dioxyde de carbone se dissimule la réelle toxicité du monoxyde de carbone. C’est l’omission qui crée l’illusion.
    L’urgence climatique, comme État d’urgence permanent, est une croyance dogmatique, un enfumage médiatique qui empoisonne notre survie et masque l’urgence écologique et sociale de nos conditions d’existence.

    Lukas Stella

    --
    CATASTROPHISME ET SOUMISSION DURABLE

    "En achevant de saper toutes les bases matérielles sur lesquelles elle reposait, la société industrielle crée des conditions d’insécurité, de précarité de tout, telles que seul un surcroît d’organisation, c’est-à-dire d’asservissement à la machine sociale, peut encore faire passer cet agrégat de terrifiantes incertitudes pour un monde viable."
    "Le catastrophisme exprime bien sûr avant tout les peurs et les tristes espoirs de tous ceux qui attendent leur salut d’une sécurisation par le renforcement des contraintes."

    René Riesel, Jaime Semprun, Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, 2008

  • Des écoles américaines mettent de la publicité sur les bulletins scolaires
    http://www.gentside.com/%E9cole/des-ecoles-americaines-mettent-de-la-publicite-sur-les-bulletins-scolaires

    C’est la crise, même dans les écoles américaines. Boucler les fins de mois est parfois difficile et des écoles du Colorado ont pris une initiative pour le moins originale...

    Dans le Colorado, à l’ouest des États-Unis, les écoles publiques du comté de Jefferson ont eu l’idée originale... de vendre de la publicité sur leurs bulletins scolaires. Elles espèrent ainsi gagner 90 000 dollars en trois ans, soit plus de 66 000 euros, notamment en faisant de la publicité pour Collegeinvest, un plan d’épargne pour payer l’université dont le slogan est « un truc pour épargner, le temps joue pour vous ».