region:le sud de l'europe

  • Un petit mot de ma chevrière.

    Bonjour

    Tout d’abord je tiens à dire que je suis très fière de nos consommateurs archi fidèles.
    Peut-être sont ils moins nombreux car l’offre bio se diversifie en centre ville mais ceux qui restent sont les meilleurs ! Ils doublent, voire triplent leur commandes. Ils savent vous retourner de beaux compliments sur nos petits fromages de chèvres qui font chaud au cœur ! Merci !

    Hier soir sur la 5, une émission sur le fromage que je façonne depuis 42 ans maintenant et que je connais comme si j’étais un petit ferment lactique vivant au sein du lait : « Le fromage qui nous rend chèvre ». Très bien,on y voit les magnifiques chèvres du Rovres, des jeunes chevriers dans les Landes pleins de promesses. On y raconte ce que je me tue à dire depuis 40 ans que je fais les marchés : « Non, il n’y a pas de vrais fromages fermiers sous nos latitudes l’hiver, non les chèvres de France ne broutent pas toutes l’herbe et les ronces. Elles sont même 90 pour cent du cheptel français qui restent leur vie entière fermées dans de grands hangars, merci au Brésil pour son soja transgénique merci au grands semenciers pour l’ensilage de maïs ! »

    Enfin tout ça vous pouvez le voir en replay mais... Rien n’est jamais complet. Il faut aller faire un tour chez nos voisins hollandais. Pays que nous connaissons bien car Theo est hollandais, même précisément du Brabant le nouvel Eldorado des chèvres. Là-bas face à nos 40 chèvres et à leur 2 litres par jour vous avez des élevages à 11 000 chèvres à 6 litres par jour avec une espérance de vie réduite à peau de chagrin comme les vies des gens qui consomment cette agriculture plus qu’intensive : industrielle ! Les agriculteurs hollandais, il y a 20 ans, ont découvert la CHÈVRE ! Pas de quota laitier ! Vous leur brûlez leurs belles cornes à la naissance et vous les entassez dans des hangars par centaines. Il y avait une si forte demande en lait de chèvre !

    A Amsterdam, les vacanciers qui rentraient de Grèce voulaient de la fêta pour se souvenir des vacances. Parfait voilà la fêta : hollandaise, française, danoise.Puis, voici le gouda au lait de chèvre. Maintenant, qu’il il y a surproduction de fromages de chèvre hollandais, pas de problème les camions de lait apportent par millions d’hectolitre le lait hollandais dans les usines françaises ou du sud de l’Europe.

    Les hollandais ne mangent pas de chevreaux, qu’importe : à 7 jours les chevreaux entassés dans des semi remorques quittent le nord pour le sud de l’Europe pour boire un faux lait fabriqué avec tous les résidus possibles de l’industrie alimentaire.

    Vous connaissez la fièvre Q ? non ? Les hollandais oui !
    C’est transmissible de la chèvre à l’homme et les élevages hollandais la subissent depuis quelques années avec surmortalité animale et mortalité humaine. Merci aux industriels agricoles, aux banques agricoles et à leurs mirages économiques ! Faite le calcul combien de paysans pourraient vivre comme nous si vous divisez (11 000 multiplié par 6) par (40 multiplié par 2) à la place d’un industriel employant 3 ouvriers ?

    Nous vivons très bien nous deux, les 40 chèvres, les poules, les abeilles sur notre petite ferme et le printemps revient chaque année en majesté devant notre porte. Les hirondelles sont là et le fromage de chèvre est comme elles, il vient et repart. Les biquettes pâturent un nombre incroyable de plantes différentes. J’ai appris tant de choses de vous, mes belles biquettes, de vous et de l’éternel recommencement de la vie ! Vous méritez comme tous les êtres vivants mieux qu’une cage !

    Bonne journée à tous !

    https://www.france.tv/france-5/le-doc-du-dimanche/961083-le-fromage-qui-nous-rend-chevre.html

    #fromage #chèvre #élevage #Hollande #lait

    • @aude_v même avis, et de l’autre côté me hérissent tout autant les Paul Ariès et compagnie tout pleins d’arrogance et de mauvaise foi, qui refusent de faire la différence parmi les pratiques sans animaux et assimilent véganisme et agrobusiness de façon acharnée, alors qu’ils sont capables de différencier zootechnie et élevage paysan, sans dénigrer ce dernier sous prétexte de son infériorité quantitative.
      On aurait pu imaginer une remise en cause intéressante des pratiques de l’agrobusiness, qui tape sur l’approche mécaniste uniformisante en y opposant diversité et compréhension écosystémique, et visant à ramener le cheptel mondial à un niveau soutenable tout en redonnant à l’élevage paysan une place centrale dans les zones de marge. Mais dans le panorama actuel on a désormais une critique mal posée qui tape sur la mauvaise cible, et alimente crispations et dialogue de sourds.
      Bilan des courses : des défenseurs de l’élevage paysan et des végans qui s’accusent mutuellement du pillage des ressources opéré par l’industrie, qui de son côté continue de faire avancer son bulldozer.

  • Les plus anciens outils en bois de Néandertal trouvés en Espagne.
    28 mars 2018

    Aranbaltza est un complexe archéologique formé par au moins trois sites en plein air. Entre 2014 et 2015, une fouille expérimentale réalisée à Aranbaltza III a révélé la présence d’une séquence sédimentaire de sable et d’argile formée dans des milieux de plaines inondables, au sein de laquelle six unités sédimentaires ont été identifiées.

    Cette séquence a été formée entre 137-50 ka, et comprend plusieurs horizons archéologiques, attestant de la présence à long terme des communautés néandertaliennes dans cette région. Un de ces horizons, correspondant à l’unité 4, a donné deux outils en bois. Un de ces outils est un outil pointu biseauté qui a été façonné à travers une séquence opérationnelle complexe impliquant la mise en forme des branches, l’écorçage des écorces, l’enlèvement des rameaux, la mise en forme, le polissage, l’exposition thermique et le hachage. Une analyse de l’utilisation-usure de l’outil montre qu’il a des traces liées au creusement du sol, de sorte qu’il a été interprété comme représentant un bâton d’excavation . C’est la première fois qu’un tel outil a été identifié dans un contexte européen du Paléolithique moyen tardif ; il représente également l’un des premiers outils en bois du Paléolithique moyen bien conservés dans le sud de l’Europe. Cet artefact représente l’un des rares exemples de préservation d’outils en bois pour le Paléolithique européen, permettant d’explorer plus avant le rôle joué par les technologies du bois dans les communautés néandertaliennes.

    A Middle Palaeolithic wooden digging stick from Aranbaltza III, Spain
    http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0195044
    http://journals.plos.org/plosone/article/figure/image?id=10.1371/journal.pone.0195044.g006&size=inline

    #Préhistoire #outil #outil_en_bois #technique #Néandertal #Espagne #CENIEH #Joseba_Rios-Garaizar

  • TLAXCALA : Manifeste de Tlaxcala
    http://tlaxcala-int.org/manifeste.asp

    Tlaxcala, le réseau international pour la diversité linguistique, a été créé en décembre 2005 par un petit groupe de cyberactivistes qui, ayant lié connaissance grâce à Internet, en sont venus à penser qu’ils avaient en partage des intérêts, des aspirations et des problèmes communs. Le réseau s’est développé rapidement : il compte beaucoup de membres, et assure des traductions en quinze langues.

    Toutes les langues en usage dans le monde doivent contribuer à la fraternité entre les hommes - et d’ailleurs, elles y contribuent. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, une langue n’est pas simplement une structure grammaticale, avec un assortiment de mots interconnectés, en accord avec un code syntaxique ; une langue est aussi - et même, avant tout - une création de signification, fondée sur nos sens. Ainsi, nous observons, nous interprétons et nous exprimons notre propre monde à partir d’un contexte personnel, géographique et politique spécifique. C’est pourquoi aucune langue n’est neutre ; toutes véhiculent le « code génétique », l’empreinte des cultures auxquelles chacune appartient. Le latin, qui fut la première langue impériale, a atteint son apogée en foulant aux pieds les vestiges des langues qu’il détruisit lorsque les légions romaines étendirent leur présence dans le Sud de l’Europe, le Nord de l’Afrique et le Moyen-Orient. Rien d’étonnant, par conséquent, à ce que ce soit l’espagnol, fils génétique du latin, qui ait occasionné une nouvelle dévastation, au début de la Renaissance, cette fois-ci parmi les peuples conquis du continent américain.

    Un empire et sa langue vont toujours de pair, et sont par définition des prédateurs. Ils rejettent l’altérité. Toute langue impériale s’érige en sujet de l’Histoire, et la narre à partir de son point de vue, en annihilant (ou tout au moins en tentant d’annihiler) les points de vue exprimés dans des langues qu’elle considère inférieures. L’Histoire officielle de tout empire n’est jamais innocente, mais bel et bien motivée par son zèle à justifier aujourd’hui les agissements qui furent les siens hier, afin de projeter sa propre vision du monde sur ce que sera demain.

    Il est vrai qu’en ces temps de communication planétaire, il n’y a rien de négatif au fait de disposer d’une lingua franca qui permette de faciliter la connaissance mutuelle, mais cette lingua franca devient en revanche tout à fait néfaste si - consciemment ou non - elle transmet l’idéologie de supériorité qui la caractérise, et si elle le fait en affichant son mépris pour les langues « subalternes », c’est-à-dire : toutes les autres.

    Tlaxcala, le réseau international des traducteurs pour la diversité linguistique, est né comme un hommage post-moderne à la malheureuse cité - État éponyme, qui commit la tragique erreur de faire confiance à un Empire - l’Empire espagnol - pour combattre un Empire moins puissant - l’Empire Nahua - et qui ne découvrit qu’alors qu’il était déjà trop tard que personne ne doit faire confiance aux Empires - à aucun d’entre eux - parce qu’ils n’utilisent leurs subordonnés qu’à une seule fin : se servir d’eux comme leviers pour atteindre leurs propres objectifs. Les traducteurs de Tlaxcala, dans le monde entier, veulent venger le destin des antiques Tlaxcaltèques vaincus.

    #traduction #C&Féditions #Tlaxcala

  • Richard Galliano, Paolo Fresu et Jan Lundgren à Nancy Jazz Pulsations | ARTE Concert
    http://concert.arte.tv/fr/richard-galliano-paolo-fresu-et-jan-lundgren-nancy-jazz-pulsations

    Pas vu mais ça ne saurait tarder

    Un accordéoniste, un trompettiste et un pianiste... Un français, un italien et un suédois... Plus de doute possible : le trio formé par #Richard_Galliano, #Paolo_Fresu et #Jan_Lundgren reprend du service ! Après le succès du projet Mare Nostrum (2007), les trois amis viennent présenter à Nancy Jazz Pulsations leur nouveau rejeton : Mare Nostrum II. Les musiciens renouvellent donc leur déclaration d’amour à l’élément liquide et à l’imaginaire qui l’accompagne. Ils nous invitent par là même à accepter la lenteur : tout comme sur un bateau il faut ici se laisser porter.

    Encore une fois, le trio propose des compositions pleines de rêveries et de mélancolie. Un appel au voyage qui trace un lien imaginaire entre la Méditerranée et la Baltique. A cette rencontre entre le Nord et le Sud de l’Europe s’ajoute un télescopage des époques : des airs empruntés à la chanson française côtoient des reprises de Monteverdi et d’Erik Satie. C’est officiel, la mer ne connait pas de frontières.

    #musique #beau

  • Ghassan Salamé aux artisans du blocage : La redynamisation des institutions avant les alternatives à Taëf - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/956033/ghassan-salame-aux-artisans-du-blocage-la-redynamisation-des-institut

    On peut ne pas aimer le côté donneur de leçons de Ghassan Salamé mais il a toujours une hauteur de vue intéressante.

    Son analyse de la situation dans la région l’a porté à conseiller aux Libanais de résoudre eux-mêmes leurs problèmes, en se disant persuadé qu’ils en sont capables. « Mais la question principale demeure la suivante : y-a-t-il encore des Libanais au Liban ? Nos institutions se sont toutes transformées en une sorte de conseils confessionnels dans lesquels nous nous amusons à prouver nos capacités supérieures à celles des autres en termes de prise de décision, au lieu de réellement prendre ces décisions », a déploré M. Salamé, avant de faire remarquer qu’ « une partie du contenu de l’accord de Taëf, surtout par tous les chemins maladroits empruntés dans son application, a abouti à l’anéantissement du concept de l’État capable qui va au-delà des intérêts de certaines classes ».

    « La première mission qui s’impose à nous est la réanimation des institutions constitutionnelles », a-t-il insisté, en considérant que « le seul véritable obstacle devant la réanimation de ces institutions est notre égoïsme et la faiblesse de notre protection de notre patrie, non pas quelque complot étranger ».
    « Cependant, poursuit-il, certains accordent la priorité au changement des règles du jeu plutôt qu’à mettre fin à la paralysie institutionnelle quasi totale. Je m’adresse à ceux-là en leur disant : personne ne peut percevoir les défauts de l’accord de Taëf, surtout les inconvénients de son application, autant que ceux qui ont modestement contribué à sa conception et l’ont rédigé sans malice. Ceux-ci précisément, et je me considère en faire partie, ont le droit de souligner les mauvais passages du texte ou de son application, et de prévoir des alternatives plus solides. Mais ils ont aussi le droit de refuser la destruction de ce qui a déjà été érigé, dans la quête de ces alternatives. La logique veut que toutes les institutions constitutionnelles et administratives soient réanimées en condition préalable du développement d’alternatives, et il me semble que la paralysie de ces institutions en tant que moyen de modification de la formulation politique est un risque non calculé qui révèle un factionnalisme aigu et une part concrète d’irresponsabilité. »

    Trois transformations majeures
    Concernant le dossier régional, il a attiré l’attention sur le fait qu’il est « difficile d’imaginer que les solutions politiques aux crises actuelles seront suffisantes pour résoudre leurs causes profondes », avant d’expliquer les limites de l’intervention de l’Occident et des organisations internationales. « La région est en proie à une explosion interne de toutes ses composantes sociales, politiques, économiques et idéologiques adoptées depuis bien longtemps. Néanmoins, l’emplacement exceptionnel de la région dans la politique internationale poussa plusieurs acteurs régionaux et internationaux à tenter d’en profiter, que ce soit pour l’avancement de leurs propres intérêts ou le progrès de leurs projets », a-t-il expliqué.

    M. Salamé a groupé par trois les transformations qui se sont opérées selon lui dans le monde arabe et qui ont fini par générer la situation chaotique que nombre d’États de la région traversent. Il a cité en premier une faiblesse des régimes autoritaires, et présenté le « printemps arabe » comme étant « une sorte de réplique secondaire lointaine à la troisième vague de démocratie qui se propagea depuis le sud de l’Europe durant les années soixante-dix, pour passer ensuite à l’Amérique latine, puis l’Europe centrale et l’Europe de l’Est et qui eut comme résultat l’entrée titubante de la région dans le mouvement de libération du joug de la tyrannie ».

    La deuxième raison, pour lui, est « l’entrée de plusieurs régimes arabes dans le marché international sans réaliser que cela ne pourrait se faire sans projections sur leurs situations politiques, comme la perte progressive de leur contrôle sur l’économie nationale, la nécessité de respecter les règles des opérations de privatisation, le ressentiment naturel du peuple vis-à-vis des politiques de non-subvention des produits de consommation, des risques engendrés par la monopolisation par les autorités des capacités économiques ou des conséquences de l’acceptation de certaines conditions posées par le Fonds monétaire international, par l’Organisation mondiale du commerce, ou d’autres bailleurs de fonds, sur la souveraineté nationale ». « Ceci est pour dire que le mouvement actuel est une révolte contre la mauvaise distribution des richesses émergentes, ainsi qu’une protestation contre la monopolisation du pouvoir », a commenté M. Salamé.

    La troisième raison se rapporte à la révolution technologique qui « rend la mobilisation populaire plus facile, et la transmission d’informations plus rapide ». « L’environnement joua aussi un rôle considérable dans la déflagration du printemps arabe, surtout en ce qui concerne la rupture soudaine de l’équilibre qui régnait auparavant entre la croissance démographique et les ressources disponibles », selon l’ancien ministre qui a cité également le facteur pétrolier : « L’élévation des prix du pétrole et du gaz au cours de la première décennie du XXIe siècle aboutit à un surplus énorme, décuplant ainsi le pouvoir des pays pétroliers à influencer le cours des choses au sein d’autres pays, tandis que les pays arabes importateurs de pétrole perdirent une grande part de leur capacité financière ».

    « L’effondrement des prix du pétrole que nous voyons aujourd’hui pourrait jouer un rôle assez contraire en termes d’affaiblissement des pays pétroliers, en les privant de l’outil politique de leur influence interne et régionale, afin que l’étincelle de protestation puisse les gagner », a-t-il analysé, avant de constater, en évaluant les prises de positions du président américain, Barack Obama, que « les États-Unis évitent d’intervenir autant que possible dans les affaires de cette région, surtout sur le plan militaire ». « Cette absence de volonté américaine s’accompagne d’une érosion des capacités d’autres pays de l’Occident, a constaté M. Salamé qui a jugé que le système international progressivement mis en place par l’Ouest au cours des cinq années précédentes, s’effrite aujourd’hui sous nos yeux, sans qu’il n’y ait un vrai consensus entre les pays émergents sur un système qui le remplacerait. »

    Après s’être attardé sur « les difficultés organiques de l’Onu quant au traitement des conflits civils qui éclatent partout » et les politiques suivies par la Russie, l’Iran et Israël, Ghassan Salamé relève que l’ensemble de ces facteurs a mené à « une situation contradictoire, accompagnée par l’intégration de la région dans des mécanismes de mondialisation financière et économique et l’accroissement du rôle sécuritaire et politique des pays de la région. L’Iran était un pionnier dans ce contexte ».
    « Si cette évaluation rapide de l’ère profondément troublée que nous vivons aujourd’hui est correcte, son premier résultat serait que nous ne sommes pas proches de la clôture de cette ère, ou de l’annonce de sa fin. Nous devrons donc attendre des années, non pas des semaines ou des mois, avant que cette région ne se stabilise à nouveau. De plus, les facteurs structurels qui éclatent aujourd’hui signifient également que cette parcelle d’instabilité pourrait s’élargir, tout comme elle pourrait se rapetisser. Essentiellement, ceci signifie que les solutions politiques et diplomatiques, malgré leur urgence, demeurent moins pressantes que les défis existentiels auxquels font face les peuples de la région », a-t-il dit.

  • ESPAGNE : +44,4°C : record de chaleur absolu pour un mois de mai en Europe
    http://www.brujitafr.fr/2015/05/espagne-44-4-c-record-de-chaleur-absolu-pour-un-mois-de-mai-en-europe.html

    Le sud de l’Europe a vécu une canicule historique cette semaine. Les températures ont dépassé les 40°C dans le sud de l’Espagne. L’Espagne détient maintenant le nouveau record mensuel européen de chaleur absolu pour un mois de mai. Jusqu’à avant ce début...

  • Les signes des temps de Janvier 2015 : météo extrême, changements terrestres et boules de feu dans le ciel
    http://www.brujitafr.fr/2015/02/les-signes-des-temps-de-janvier-2015-meteo-extreme-changements-terrestres-

    Le mois dernier, une quantité phénoménale de neige s’est abattue sur le Nord-Est et le Sud des États-Unis, sur l’Ouest et le Sud de l’Europe, le Moyen-Orient, la Chine occidentale et l’Extrême-Orient russe.

    L’Arabie saoudite et le désert du sud-ouest des États-Unis ont également été touchés par la neige pour la troisième année consécutive.

    Les médias américains ont apparemment abandonné le terme de "vortex polaire" car un climat Arctique qui s’étend jusqu’au golfe du Mexique est désormais une chose normale.

    Au lieu de cela, Moscou, le seul endroit où vous auriez dû vous attendre a beaucoup de neige en cette période de l’année, a connu son mois de Janvier le plus chaud depuis 100 ans.

    Les Grands Lacs d’Amérique du Nord ne sont pas aussi gelés que (...)

  • Crise ukrainienne : Poutine suspend un projet de gazoduc vers le sud de l’Europe
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/12/02/poutine-suspend-le-projet-de-gazoduc-south-stream-conteste-par-l-europe_4532

    Il s’agit de l’une des premières conséquences des sanctions européennes à l’égard de la Russie dans le contexte de la crise en Ukraine. Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé, lundi 1er décembre, la suspension du projet russo-italien de gazoduc South Stream.

    Porté par le géant gazier russe Gazprom, le projet, d’un coût évalué à 16 milliards d’euros, est destiné à approvisionner l’Europe en gaz russe en contournant l’Ukraine. Long de 3 600 kilomètres et d’une capacité estimée à 63 milliards de mètres cubes par an, il devait relier la Russie à l’Europe du Sud en passant par la Bulgarie pour contourner le territoire ukrainien. Le chantier avait été lancé en décembre 2012.

    Mais en juin la Russie avait accusé l’Union européenne (UE) de faire pression sur certains de ses Etats membres, notamment la Bulgarie, pour qu’ils suspendent leur participation au projet. « Comme nous n’avons toujours pas reçu la permission de la Bulgarie, nous pensons que dans la situation actuelle la Russie ne peut pas poursuivre la réalisation de ce projet », a déclaré M. Poutine à l’occasion d’une visite en Turquie.

    Conséquence des sanctions ? ou poursuite d’une politique de longue date de l’UE (cf. p. ex. http://seenthis.net/messages/265547 les « pressions » datent, au moins de décembre 2013, les premières sanctions de l’annexion de la Crimée en mars 2014)

    Je complète donc les implicites du passage ci-dessus…

    La Russie [paranoïaque, comme toujours] avait [à tort] accusé l’UE de faire pression sur certains États membres…

  • Après la crise financière, le Sud de l’Europe face à de nouveaux « fonds vautours » ?
    http://multinationales.org/Apres-la-crise-financiere-le-Sud

    Alors que les turbulences financières au sein de l’Union européenne commencent à s’apaiser et que les citoyens du continent subissent déjà les politiques d’austérité imposées à leurs pays, une nouvelle menace se profile à l’horizon. Selon le Transnational Institute et le Corporate Europe Observatory, certains acteurs financiers cherchent désormais à tirer profit des traités d’investissement pour obtenir des centaines de millions d’euros de « compensation ». À cette fin, ils n’hésitent pas à poursuivre les (...)

    #Actualités

    / Transnational Institute (TNI), Corporate Europe Observatory (CEO), #Finances_et_banques, #Grèce, #Espagne, #Abengoa, #BNP_Paribas, #union_européenne, #spéculation, #accords_de_commerce_et_d'investissement, #impact_social, droit (...)

    #Transnational_Institute_TNI_ #Corporate_Europe_Observatory_CEO_ #droit_international
    "http://corporateeurope.org/eu-crisis/2014/03/profiting-crisis-how-corporations-and-lawyers-are-scavenging-profit"
    "http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article216"

  • #permis_de_conduire, dans le sud de l’Europe aussi, c’est galère (2/2)
    http://fr.myeurop.info/2014/02/04/permis-de-conduire-oui-mais-quel-prix-22-13064

    Grégory Noirot Effy Tselikas Marie-Line Darcy Ariel Dumont

    #tarifs, épreuves, difficultés : à quel prix les Européens obtiennent-ils le permis de conduire ? Suite de notre comparatif européen, direction le sud : #Italie, #Portugal, #Espagne et #Grèce.

    Depuis janvier 2013, l’Union européenne a harmonisé les catégories et les règles d’obtention du permis de conduire. lire la (...)

    #Société #CULTURES #auto-écoles #code #conduite #Europe #Modes_de_vie #permis_B

  • La France a peur… ou la présentation pas du tout idéologique d’un sondage (et en réalité deux)
    La France, championne d’Europe du pessimisme
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/05/06/la-france-championne-d-europe-du-pessimisme_3171535_3214.html

    http://www.youtube.com/watch?v=KBxfS4UNWzc

    Dans tout l’article (et dans les deux articles associés
    – Une « guerre éloignée » et déjà perdue pour les Espagnols http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/05/06/une-guerre-eloignee-et-deja-perdue-pour-les-espagnols_3171536_3214.html
    – Dans le Sud de l’Europe, la crise fragilise encore plus la confiance en l’Etat http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/05/06/dans-le-sud-de-l-europe-la-crise-fragilise-encore-plus-la-confiance-en-l-eta
    ) il y a une confusion délibérée entre ce sondage Ipsos

    La France a peur et la « sinistrose », observée en son temps par François Mitterrand, gagne à nouveau l’Hexagone. L’enquête Ipsos, réalisée pour le compte du groupe Publicis auprès de 6 198 Européens interrogés par Internet entre le 14 mars et le 7 avril 2013, dresse le portrait d’un pays qui, tout compte fait, n’est pas encore concrètement frappé par la crise mais reste persuadé que le pire est pour demain, comme condamné au sort que traversent déjà Italiens et Espagnols.

    … et cette étude qualitative FreeThinking (Publicis)

    « Les Français vivent presque comme les Allemands et semblent crier avant d’avoir mal », observe Véronique Langlois, cofondatrice de la cellule FreeThinking, à l’origine d’une étude qualitative menée auprès de 400 Européens de classes moyennes supérieures (foyers dont le revenu mensuel est supérieur à 3 000 euros en France et en Allemagne, à 2 500 euros en Espagne et en Italie, entre 2 500 et 7 000 livres – entre 3 000 et 8 300 euros – au Royaume-Uni).

    dont la cible n’est pas tout à fait la même…

    L’étude Ipsos est publique http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2013-05-06-francais-et-sortie-crise avec pdf téléargeable http://www.scribd.com/document_downloads/139743603?extension=pdf&from=embed&source=embed
    L’étude qualitative (80 interviewés CSP+ voire ++ par pays…) ne l’est pas et sert à « inspirer » la thématique de l’interprétation. Pas du tout idéologique…

    Je laisse à l’Observatoire des sondages et à Alain Garrigou le soin d’analyser dans le détail, je n’en ai pas le courage…

    Juste deux exemples pris dans l’infographie ci-dessous.

    • la question La prise en charge des services publics par les entreprises est elle… ? propose 3 choix :
    nécessaire et souhaitable
    nécessaire, même si je ne le souhaite pas
    ni nécessaire, ni souhaitable
    soit 3 choix à deux questions bien différentes : est-elle nécessaire ? est-elle souhaitable ? Ce qui permet de laisser de côté la quatrième option : souhaitable (pour les entreprises) mais pas nécessaire (pour les services publics)

    • le surtitre général d’une des parties du graphique Les Européens ne croient plus en l’État-providence introduit, outre la question précédente, un classement des « problèmes à résoudre en priorité pour sortir de la crise »
    les Français mettent dans l’ordre : les entreprises industrielles qui ferment, le niveau de l’immigration, les exigences de rémunération des actionnaires et des patrons
    les Européens, l’égoïsme des riches, les entreprises industrielles qui ferment, le niveau de l’immigration
    Faillite de l’État-providence, vous dis-je !

  • Un « nouveau encerclement à la démocratie » pour la seule périphérie disponible, le sud de l’Europe - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/Un-nouveau-encerclement-a-la-democratie-pour-la-seule-peripherie-dispon

    Mais la #crise est autre chose, c’est une faille organique du système capitaliste, de sa structure productive-distributive. La crise doit aussi être comprise comme une offensive #politique. Elle doit être comprise comme une opération de dépossession des couches subalternes et de la redistribution régressive de la rente. Mais, de plus, la crise doit aussi être comprise comme une refonte politique des États centraux de l’économie-monde. Dans ce sens, on voit dans les États européens, en particulier dans ceux du sud, un processus accéléré d’ « oligarquisation » des systèmes politiques. C’est, à travers la main de pouvoirs non choisis démocratiquement, un rétrécissement des possibilités de décision démocratique, qui se manifeste de deux façons :

    la réduction de la souveraineté populaire à un principe légitimant le remplacement périodique des élites,
    et l’illusion d’une politique sans antagonisme, sans options qui se confrontent et, finalement, sans les passions des masses, réduite alors à une activité simple d’administration « technique » aux mains d’experts.

    Après avoir présenté comme « techniques » des raisons nécessairement politiques, l’ère postpolitique met les idées dominantes à une bonne distance de la discussion politique et ainsi de la portée populaire. En Europe, l’intégration économique néolibérale n’a pas été étrangère à ce rétrécissement démocratique. La financiarisation de l’économie a permis que les finances dominent la direction de l’économie.