region:moyen-orient

  • Israël a rétabli ses liens avec Oman, annonce le chef du Mossad
    OLJ/AFP - 01/07/2019
    https://www.lorientlejour.com/article/1177129/israel-a-retabli-ses-liens-avec-oman-annonce-le-chef-du-mossad.html
    https://s.olj.me/storage/attachments/1178/NIR01_ISRAEL-MOSSAD-_0701_11-1561974775_776235.jpg/r/800 Yossi Cohen, chef des services secrets israéliens, le Mossad. Photo d’archives. REUTERS/Ronen Zvulun

    Le climat actuel crée « une opportunité sans précédent, peut-être même la première de l’histoire du Moyen-Orient, pour atteindre une entente régionale qui pourrait mener à un accord de paix global », souligne Yossi Cohen.

    Israël a rétabli des « relations officielles » avec le sultanat d’Oman, médiateur discret dans plusieurs crises régionales, a annoncé lundi le chef des services secrets israéliens, le Mossad.

    « Tout récemment, le rétablissement de relations officielles avec Oman a été annoncé ainsi que la mise en place d’un bureau de représentation du ministère (israélien) des Affaires étrangères dans ce pays », a déclaré Yossi Cohen, lors d’une conférence à Herzliya, près de Tel-Aviv.

    Dans les années 1990, Israël et Oman avaient ouvert chacun un bureau de représentation commerciale avant que le sultanat ne décide de les fermer en 2000, dans le sillage de la deuxième Intifada palestinienne.

    Le rétablissement des liens entre les deux pays est « la partie visible d’un effort bien plus large, qui reste secret », selon M. Cohen.

    Cette annonce intervient quelques jours après une conférence à Bahreïn sur le volet économique d’un plan américain censé ouvrir la voie à un règlement du conflit israélo-palestinien. L’Autorité palestinienne a boycotté cette rencontre, accusant Washington de partialité pro-Israël. Israël n’a pas dépêché de représentant officiel, mais fait sans précédent, des chercheurs et des journalistes israéliens, invités par la Maison Blanche, y côtoyaient, dans les grandes salles, des officiels des pays du Golfe. Des représentants du sultanat d’Oman étaient également présents.

    Jeudi, le chef de la diplomatie bahreïnie a déclaré que l’Etat hébreu faisait partie de « l’héritage de cette région historiquement » et que « le peuple juif a une place parmi nous », des déclarations inédites. (...)

  • Donald Trump envisage publiquement une guerre courte contre l’Iran (Ouest-France)
    https://www.crashdebug.fr/international/16189-donald-trump-envisage-publiquement-une-guerre-courte-contre-l-iran-

    Donald Trump accuse Téhéran de chercher à obtenir l’arme atomique et d’être responsable de tous les maux du

    Moyen-Orient. | SAUL LOEB / AFP

    Le président américain, engagé dans une campagne de pression maximale sur l’Iran, a donné un nouvel avertissement à Téhéran, mercredi, en évoquant l’idée d’une guerre « qui ne durerait pas longtemps ».

    Donald Trump a évoqué la possibilité d’une guerre contre l’Iran « qui ne durerait pas très longtemps », prenant le contre-pied de son homologue iranien, qui semblait jouer l’apaisement.

    Le président américain a assuré mercredi ne pas espérer un tel conflit, mais ces déclarations sonnent comme un nouvel avertissement à l’Iran.

    « Nous sommes dans une position très forte, et ça ne durerait pas très longtemps, je peux vous le dire. […] Et je ne parle pas de troupes au sol », a (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Six ans après, la justice turque règle ses comptes avec Gezi
    https://www.mediapart.fr/journal/international/260619/six-ans-apres-la-justice-turque-regle-ses-comptes-avec-gezi

    Le procès de seize figures de proue de la société civile turque, accusées d’avoir planifié et dirigé en 2013 le vaste mouvement de protestation de Gezi dans le but de renverser le gouvernement d’Erdogan, s’est ouvert à Istanbul. Les avocats de la défense dénoncent un règlement de comptes et une tentative d’intimidation de l’opposition.

    #MOYEN-ORIENT #Justice,_Istanbul,_parc_Gezi,_turquie,_Recep_Tayyip_Erdogan

  • Le parti d’Erdogan perd l’élection municipale d’Istanbul
    https://www.mediapart.fr/journal/international/230619/le-parti-d-erdogan-perd-l-election-municipale-d-istanbul

    Le candidat de l’opposition, Ekrem Imamoglu, a emporté la municipalité d’Istanbul avec 54% des voix contre 45% pour le candidat du président turc. Cette victoire marque un terme à vingt-cinq ans de pouvoir du parti Recep Tayyip Erdogan dans la principale ville du pays. Ce résultat s’avère décisif pour l’avenir du pays.

    #MOYEN-ORIENT #Recep_Tayyip_Erdogan,_Ekrem_Imamoglu,_Binali_Yildirim,_Istanbul,_turquie

  • Le candidat d’Erdogan reconnaît sa défaite à l’élection municipale d’Istanbul
    https://www.mediapart.fr/journal/international/230619/le-candidat-d-erdogan-reconnait-sa-defaite-l-election-municipale-d-istanbu

    Après le dépouillement de plus de 97% des bulletins de vote, le candidat de l’opposition, Ekrem Imamoglu, l’emporterait avec plus de 53% des voix à l’élection municipale d’Istanbul. Le candidat du président turc a d’ores et déjà reconnu sa défaite. Ce résultat s’avère décisif pour l’avenir du pays.

    #MOYEN-ORIENT #Binali_Yildirim,_Ekrem_Imamoglu,_turquie,_Recep_Tayyip_Erdogan,_Istanbul

  • Palestine : le plan Trump miné par l’échec annoncé de la conférence de Bahreïn
    https://www.mediapart.fr/journal/international/230619/palestine-le-plan-trump-mine-par-l-echec-annonce-de-la-conference-de-bahre

    Officiellement destiné à réunir les financements du volet économique du plan de paix américain pour le Moyen-Orient, l’atelier de Manama s’annonce comme un fiasco majeur, qui pourrait sonner le glas, au moment où le président américain entre en campagne pour sa réélection, de son projet d’« accord du siècle ».

    #Analyse #Israël,_Palestine,_Tump

  • Poutine dit qu’une action militaire américaine contre l’Iran serait une « catastrophe pour la région » (Foxnews)
    https://www.crashdebug.fr/international/16166-poutine-dit-qu-une-action-militaire-americaine-contre-l-iran-serait

    Le président russe Vladimir Poutine a averti jeudi les États-Unis de ne pas prendre d’action militaire contre l’Iran à la suite du récent accident d’un drone américain et des attaques contre des pétroliers près du détroit d’Ormuz.

    S’exprimant lors d’une émission télévisée, M. Poutine a déclaré que l’action militaire des États-Unis contre l’Iran - que Washington blâme pour les deux événements - serait une "catastrophe pour la région au minimum" et déclencherait une escalade des hostilités avec des résultats imprévisibles.

    Ces commentaires ont été formulés quelques jours à peine après que l’administration Trump eut annoncé que 1000 soldats américains supplémentaires seraient déployés au Moyen-Orient.

    Le président russe Vladimir Poutine répond à la question d’un (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • L’Iran inflexible et irrémissible
    https://www.dedefensa.org/article/liran-inflexible-et-irremissible

    L’Iran inflexible et irrémissible

    Ce qui nous impressionne par-dessus tout, c’est le ton. On connaît Elijah J. Magnier, journaliste de grande expérience, cultivant de nombreuses sources dans les champs de bataille, en sourdine ou bruyante, du Moyen-Orient. On trouve toujours dans son ton l’habileté manœuvrière et la recherche d’une possible conciliation qui caractérisent les politiques et les diplomatie des pays du champ. L’introduction à un niveau opérationnel écrasant de l’idéologie, des fureurs extrémistes colorées des absolues des religions monothéistes qui ne peuvent avoir d’autres références que leur foi, de l’exclusivisme de l’exceptionnalisme suprémaciste de l’américanisme avec son cortège de “ismes”, a brouillé ce jeu jusqu’au paroxysme actuel de l’affrontement Iran-USA.

    Désormais, nous sommes bien (...)

  • A Istanbul, l’AKP est en grande difficulté face au candidat d’opposition
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210619/istanbul-l-akp-est-en-grande-difficulte-face-au-candidat-d-opposition

    Annulée après la victoire du candidat de l’opposition, l’élection du maire d’Istanbul se rejoue dimanche. Le leader social-démocrate Ekrem Imamoglu semble avoir creusé l’écart avec son adversaire, un ancien bras droit d’Erdogan, contraint à infléchir sa campagne. Le scrutin s’avère décisif pour l’avenir du pays.

    #MOYEN-ORIENT #Istanbul,_Recep_Tayyip_Erdogan,_Binali_Yildirim,_Ekrem_Imamoglu,_turquie

  • Ces blagues politiques qui pouvaient vous coûter la vie sous Staline - Russia Beyond FR

    https://fr.rbth.com/histoire/83065-urss-blagues-staline

    Les fantômes d’Alexandre le Grand, de Jules César et de Napoléon regardent le défilé sur la place Rouge dans les années 1940.

    « Si j’avais eu des chars soviétiques, j’aurais été invincible ! », s’exclame Alexandre.

    « Si j’avais eu des avions soviétiques, j’aurais conquis le monde entier ! », déclare César.

    « Si j’avais eu la Pravda [le principal journal soviétique], le monde n’aurait jamais entendu parler de Waterloo ! », assure Napoléon.

    #soviétisme #blagues_soviétiques #staline

    • «Cher Leonid Ilitch»: Brejnev, superstar des blagues soviétiques - Russia Beyond FR
      https://fr.rbth.com/ps/2016/12/19/cher-leonid-ilitch-brejnev-superstar-des-blagues-sovietiques_661588

      Leonid Brejnev, dirigeant de facto de l’Union soviétique pendant 18 ans, est entré dans l’histoire comme un homme politique, mais également comme le personnage central de nombreuses blagues.

    • Dans le même genre #Humour #arabe glané dans la presse, et traduit par moi
      #Entre_Les_Oreilles, le 4 septembre 2013
      https://entrelesoreilles.blogspot.com/2013/09/elo156-humour-arabe.html

      #Egypte (sous Moubarak) :

      Quand Nasser est devenu président, il voulait une vice-président plus bête que lui-même, pour éviter un challenger, il a donc choisi Sadate. Quand Sadate est devenu président, il a choisi Moubarak pour la même raison. Moubarak n’a pas de vice-président, car il n’y a pas un Egyptien plus stupide que lui.

      Quand Moubarak a consolidé sa puissance, qu’il a commencé à gagner les élections avec plus de 90 pour cent des voix, et à purger ses rivaux dans l’armée, il envoya ses conseillers politiques à Washington, pour aider à la campagne pour la réélection de Bill Clinton en 1996, après que le président américain ait déclaré admirer la popularité de Moubarak. Lorsque les résultats sont arrivés, c’est Moubarak qui était élu président des Etats-Unis.

      Dieu convoque Azrael, l’archange de la mort, et lui dit : « Il est temps d’aller chercher Hosni Moubarak. »
      "Etes-vous sûr ?" Azrael demande timidement.
      Dieu insiste : « Oui, son heure est venue ; va et apporte moi son âme. »
      Alors Azrael descend du ciel et se dirige droit vers le palais présidentiel. Une fois là, il essaie d’entrer, mais il est capturé par la Sécurité d’Etat. Ils le jettent dans une cellule, le tabassent et le torturent. Après plusieurs mois, il est finalement libéré.
      De retour au ciel, Dieu le voit tout meurtri et brisé et demande : « Qu’est-il arrivé ? »
      "La Sûreté de l’Etat m’a battu et torturé," dit Azrael à Dieu. « Ils viennent juste de me renvoyer. »
      Dieu pâlit et d’une voix effrayée dit : « Tu leur as dit que c’est moi qui t’ai envoyé ? »

      Dans une autre scène de lit de mort, Azrael revient à Moubarak et lui dit : « Vous devez dire au revoir au peuple égyptien. » Moubarak demande : « Pourquoi, où vont-ils ? »

      Moubarak, sur son lit de mort, se lamente : « Que feront les Egyptiens sans moi ? » Son conseiller tente de le réconforter : « Monsieur le Président, ne vous inquiétez pas, les Egyptiens sont un peuple résilient qui pourraient survivre en mangeant des pierres ». Moubarak fait une pause pour réfléchir et dit à son conseiller : « Accorde à mon fils Alaa le monopole pour le commerce des pierres ».

      Hosni Moubarak, Barack Obama et Vladimir Poutine, lors d’une réunion, sont ensemble quand soudain, Dieu apparaît devant eux.
      « Je suis venu pour vous dire que la fin du monde sera dans deux jours », dit Dieu. « Prévenez votre peuple. »
      Ainsi, chaque dirigeant remonte à sa capitale et prépare une allocution télévisée.
      A Washington, M. Obama dit : « Mes chers compatriotes, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle est que je peux vous confirmer que Dieu existe. La mauvaise nouvelle est qu’il m’a dit que la fin du monde était dans deux jours ».
      A Moscou, M. Poutine dit : « Gens de Russie, je regrette de devoir vous informer de deux mauvaises nouvelles. Premièrement, Dieu existe, ce qui signifie que tout ce que notre pays a cru pendant la plupart du siècle dernier était faux. Deuxièmement, le monde se termine dans deux jours ».
      Au Caire, Moubarak dit : « O Egyptiens, je viens à vous aujourd’hui avec deux bonnes nouvelles ! Tout d’abord, Dieu et moi venons de tenir un important sommet. Ensuite, il m’a dit que je serai votre président jusqu’à la fin des temps. »
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      #Syrie (pendant la guerre civile) :

      Deux Syriens font la mendicité dans la rue Hamra, à Beyrouth. Après un moment, ils se rencontrent et comparent leurs revenus. L’un d’eux a gagné beaucoup, l’autre presque rien. L’homme qui n’a pas beaucoup gagné demande : « Qu’est-ce que tu leur dis ? Moi je dis toujours que je suis un pauvre syrien qui a dix enfants à nourrir... ». L’autre homme répond : « Moi, je leur dis que je suis un Syrien pauvre aussi, et que je n’ai pas assez d’argent pour mon voyage de retour. »

      Un Américain, un Français et un Syrien arrivent en enfer. Le diable les accueille, leur montre un téléphone et leur donne l’occasion de parler à leurs familles. Tout d’abord, l’américain parle pendant un certain temps à ses proches. Après avoir fini, le diable exige de lui mille dollars pour l’appel. L’américain se plaint - mais en vain. Il doit payer. Le Français pense être plus sage, et parle à sa famille pendant seulement une minute. Mais le diable exige de lui mille euros. Le Français est furieux - mais il doit payer. En fin de compte, c’est au tour du Syrien. Il parle pendant longtemps parce qu’il doit saluer tous les membres de sa grande famille. Après sa conversation, le diable ne lui fait payer qu’une livre syrienne. L’Américain et le Français sont scandalisés et demandent au diable : « Pourquoi ? ». Il répond : « C’était un appel local. »
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      #Liban (pendant l’occupation syrienne) :

      Question : Pourquoi Emile Lahoud (le président libanais 1998-2007) utilise seulement du papier hygiénique à deux épaisseurs ?
      Réponse : Parce qu’il doit envoyer une copie de chaque document à Damas.
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      #Moyen-Orient (en août 2013) :

      L’Iran soutient Assad. Les Etats du Golfe sont contre Assad.
      Assad est contre les Frères musulmans. Les Frères musulmans et Obama sont contre le général Sisi. Mais les pays du Golfe sont pro-Sisi ! Ce qui veut dire qu’ils sont contre les Frères musulmans.
      L’Iran est pro-Hamas. Mais le Hamas est derrière les Frères musulmans.
      Obama soutient les Frères musulmans, mais le Hamas est contre les Etats-Unis.
      Les Etats du Golfe sont pro-US. Mais la Turquie est avec les Etats du Golfe contre Assad, pourtant la Turquie est pro-Frères musulman contre le général Sisi. Et le général Sisi est soutenu par les pays du Golfe !
      Bienvenue au Moyen-Orient et passez une bonne journée.
      Mr. Al-Sabah, London EC4, UK, Financial Times...

      #blagues

    • Un médecin cubain part vivre aux États-Unis. Comme il ne peut pas exercer, il monte un business dans Manhattan et pose un écriteau à l’entrée de sa boutique :

      « Nous soignons n’importe quelle maladie pour 20$, c’est garanti. Dans le cas contraire, nous vous offrons 100 $."

      Trump, qui passe par là, lit l’écriteau et y voit une occasion facile de gagner 100$. Il entre et il dit au médecin :

      Trump : j’ai perdu le sens du goût.

      Le médecin cubain : infirmière, prenez la petite fiole dans la boîte 22 et administrez trois gouttes sur la langue de monsieur.

      Trump : Hey ! Mais c’est dégueulasse, c’est de la merde !

      Le médecin cubain : Félicitations, vous avez récupéré le goût. Vous me devez 20$.

      Trump s’en va, vexé, et revient une semaine plus tard, décidé à récupérer son argent.

      Trump : j’ai perdu la mémoire, je n’ai plus aucun souvenir.

      Le médecin cubain : infirmière, apportez-moi la petite fiole de la boîte 22.

      Trump : Hey man, come on ! C’est de la merde ça, tu me l’as déjà donnée la semaine dernière !.

      Le médecin cubain : Félicitations, vous avez récupéré la mémoire. Vous me devez 20$.

      Trump repart, humilié, et revient de nouveau une semaine plus tard, plus déterminé que jamais à récupérer son argent américain.

      Trump : Ma vue a terriblement baissé. Je vois tout flou, je ne distingue plus les détails et les lunettes ne me sont d’aucune aide.

      Le médecin cubain : Oh ! Vous m’en voyez sincèrement désolé, pour cela nous n’avons aucune médecine. Voici pour vous un billet de 100$.

      Trump : Hey ! Are you kidding me ? C’est seulement un billet de 10$. Tu as cru pouvoir me berner ?

      Le médecin cubain : Félicitations, vous avez récupéré la vue. Vous me devez 20$ !

      #Cuba #USA

  • Si les États-Unis et l’Iran entrent en guerre, des dizaines de milliers de missiles tomberont sur Israël
    https://www.crashdebug.fr/international/16163-si-les-etats-unis-et-l-iran-entrent-en-guerre-des-dizaines-de-milli

    Inutile de vous le dire, la situation est préoccupante... On peut toutefois apprécié la retenue de Donald Trump....

    Nous pourrions être au bord de la guerre la plus cataclysmique que le Moyen-Orient ait jamais connue. Comme vous le verrez ci-dessous, on nous dit qu’il y aura une réaction "mesurée" des États-Unis à l’abattage d’un drone de la marine américaine par les forces iraniennes. En d’autres termes, nous devrions nous attendre à ce qu’une sorte d’action militaire américaine contre l’Iran se produise bientôt. Si les Iraniens choisissent de ne pas répondre à cette attaque, j’espère que ce sera la fin pendant un certain temps. Mais si les Iraniens ripostent en tirant leurs missiles antinavires très perfectionnés sur des navires de guerre américains (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • En quatre articles, comment simplifier ta compréhension du monde (tldr : à la fin ça s’explique « en un tweet »).

    18 juin : les prix du baril de pétrole s’envolent, et c’est à cause de la BCE :
    Pétrole : la BCE fait décoller les prix du baril !
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-petrole-beneficie-du-retour-de-lappetit-pour-le-risque-1342303

    Le pétrole relève la tête. Les cours du baril rebondissent nettement ce mardi, le prix du baril de WTI progressant de 4,28% à 54,10 dollars tandis que son homologue européen, le Brent de la mer du Nord, s’adjuge 2,77% à 62,62 dollars. L’or noir, comme la plupart des actifs jugés à risque (tels les actions), bénéficie de la perspective d’une possible baisse des taux de la BCE. Ce matin, le président de la banque centrale, Mario Draghi, a indiqué qu’il n’excluait aucune option pour soutenir une économie européenne vacillante. Cette annonce fait d’autant plus d’effet qu’elle intervient à la veille des conclusions de la réunion de la Fed.

    20 juin : ah non, en fait c’est à cause de l’accord de l’OPEP, de la baisse de stocks américains et de la détente commerciale entre la Chine et les États-Unis :
    Pétrole brent : L’Opep et ses partenaires ont fixé leur prochaine réunion, le prix du pétrole décolle
    https://www.tradingsat.com/petrole-brent-MP0000000BRN/actualites/petrole-brent-l-opep-et-ses-partenaires-ont-fixe-leur-prochaine-reunion-

    Le net rebond du jour est porté par plusieurs actualités concomitantes. Premièrement, les investisseurs ont appris mercredi après-midi que les pays membres de l’Opep et leurs partenaires parmi lesquels la Russie se sont accordés sur la date de leur prochaine réunion. Initialement prévue les 25 et 26 juin à Vienne, celle-ci a été décalée aux 1er et 2 juillet après plusieurs semaines de tractations, notamment entre la Russie, l’Arabie saoudite et l’Iran.

    L’indécision de Téhéran avait auparavant provoqué quelques remous sur les marchés pétroliers, les opérateurs craignant que l’Opep+ ne parvienne à se mettre d’accord sur une prolongation de leur accord de limitation de la production. Depuis fin 2016, en effet, l’Opep+ s’accorde tous les six mois pour renouveler cet accord afin de compenser la hausse continue de la production américaine et de peser à la hausse sur les cours. De nombreux observateurs considèrent cet accord comme le principal facteur de stabilisation du marché de l’or noir.

    Autre facteur haussier, la publication hebdomadaire des stocks US a de nouveau réservé une surprise, mercredi, avec une baisse plus forte que prévu des réserves commerciales de brut. Au cours de la semaine achevée vendredi 14 juin, celle-ci ont en effet diminué de 3,1 millions de barils pour s’établir à 482,4 millions, là où les analystes interrogés par Bloomberg tablaient sur une baisse plus modeste, de l’ordre de 1,2 million de barils.

    Dernier élément mais pas des moindres, les cours de l’or noir profitent également des derniers propos du président américain, qui a annoncé mardi avoir eu « une très bonne conversation téléphonique » avec son homologue chinois Xi Jinping. Donald Trump a par ailleurs confirmé qu’il s’entretiendrait longuement avec le dirigeant chinois, en marge du G20 qui se tiendra à Osaka les 28 et 29 juin prochain. De fait, la guerre commerciale fait peser des craintes sur l’économie mondiale et conduit les économistes à réviser à la baisse leurs perspectives de croissance mondiale, donc de demande de pétrole. Une détente commerciale et des espoirs de règlement du différend commercial est donc porteur d’espoirs, à la fois sur la bonne tenue de l’économie mondiale, et sur la demande en hydrocarbures, ce qui pèse à la hausse sur les prix.

    Le 20 juin toujours : en fait c’est à cause de la possible baisse des taux d’intérêt par la FED :
    L’or au plus haut depuis 2014, le pétrole s’envole !
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-petrole-en-forte-hausse-1342480

    Or, pétrole... Ces deux matières premières phares sont à la fête. Les cours du baril ont bondi ce matin, soutenus par l’appétit pour le risque. Hier soir, la Fed (Réserve fédérale, banque centrale des Etats-Unis) a laissé grande ouverte la porte à une baisse des taux dès le mois prochain, ce qui est positif pour la croissance économique et les actifs risqués. L’or noir est également soutenu par le regain de tensions au Moyen-Orient et l’évolution des stocks. […]

    Par ailleurs, le prix de l’or flambe de près de 3%, à 1.380 dollars, soit un plus haut de 5 ans. Une dynamique attribuable, ici aussi, aux espoirs d’une baisse des taux de la Fed. En effet, l’or est un placement qui ne génère pas de revenu et bénéficie ainsi d’arbitrages favorables quand les taux d’intérêt réels - c’est-à-dire nets d’inflation - chutent...

    Le 20 au soir, c’est plus simple : c’est « en un tweet » :
    Iran : en un tweet, Donald Trump fait bondir le cours du pétrole
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/iran-en-un-tweet-donald-trump-fait-bondir-le-cours-du-petrole-20190620

    Alors que les tensions entre Washington et Téhéran ne cessent de s’accroître et inquiètent les marchés, un message menaçant du président américain a suffi pour que le cours du baril prenne plus de 6%.

  • La solution au conflit israélo-palestinien ne peut être que politique (ONU)
    20 juin 2019 | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2019/06/1045991

    « (Le conflit) requiert des solutions politiques », a rappelé Nickolay Mladenov, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient.

    Pour lui, les derniers événements dans la région ne peuvent être dissociés du contexte élargi du conflit : la poursuite par Israël de l’occupation militaire du territoire palestinien et de la colonisation, la mainmise du Hamas sur Gaza et la poursuite de son activité militante ; la menace persistante de la guerre ; les actions unilatérales qui sapent les efforts de paix et les sérieux défis à la viabilité financière de l’Autorité palestinienne.

    « Tous ces développements réduisent collectivement les perspectives d’une solution à deux Etats », a déploré le Coordonnateur spécial. (...)

  • Il y a 9 000 ans, une communauté aux problèmes urbains modernes.

    Les bioarchéologues rapportent de nouvelles découvertes dans les anciennes ruines de Çatalhöyük, en Turquie moderne. Les résultats donnent une idée de ce qu’était une vie humaine au moment du passage d’un mode de vie nomade de chasse et de cueillette à une vie plus sédentaire construite autour de l’agriculture.

    Il y a environ 9 000 ans, les habitants de l’une des premières grandes communautés agricoles du monde comptaient également parmi les premiers humains à faire face aux dangers de la vie urbaine moderne.

    Des scientifiques qui étudient les anciennes ruines de Çatalhöyük, dans la Turquie moderne, ont découvert que ses habitants - entre 3 500 et 8 000 habitants à son apogée - connaissaient la surpopulation, les maladies infectieuses, la violence et les problèmes environnementaux.

    (...)

    « Çatalhöyük a été l’une des premières communautés proto-urbaines au monde et les résidents ont vécu ce qui se passait lorsque l’on réunissait de nombreuses personnes dans une petite zone pendant une période prolongée ».

    (...)

    Çatalhöyük a commencé comme une petite colonie vers 7100 av. J.-C., probablement constituée de quelques maisons de briques en terre crue dans ce que les chercheurs appellent la période Early. Elle a atteint son apogée entre 6700 et 6500 av. J.-C. avant le déclin rapide de la population à la fin de la période. Çatalhöyük a été abandonné vers 5950 av.

    Alimentation.

    L’agriculture a toujours été une partie importante de la vie dans la communauté.(...) : les résidents avaient une alimentation trop riche en blé, en orge et en seigle, ainsi qu’une gamme de plantes non domestiquées.

    (...) Les protéines dans leur régime alimentaire, [provenaient] d’ovins, de caprins et d’animaux non domestiques. Les bovins domestiques ont été introduits à la fin de la période, mais les moutons ont toujours été les animaux domestiques les plus importants dans leur régime alimentaire.

    « Ils ont cultivé et élevé des animaux dès qu’ils ont eu créé la communauté, mais ils intensifiaient leurs efforts à mesure que la population augmentait ».

    La diète riche en céréales signifiait que certains résidents développaient bientôt une carie dentaire - l’une des soi-disant « maladies de la civilisation ». Les résultats ont montré qu’environ 10 à 13% des dents d’adultes découvertes sur le site présentaient des signes de caries dentaires.

    Agriculture et changement climatique.

    Les changements au fil du temps dans la forme des sections transversales des os de la jambe ont montré que les membres de la communauté à la fin de la période de Çatalhöyük marchaient beaucoup plus que les premiers habitants. Cela suggère que les résidents ont dû déplacer l’agriculture et le pâturage plus loin de la communauté au fil du temps.

    « [Les chercheurs pensent] que la dégradation de l’environnement et le changement climatique ont forcé les membres de la communauté à s’éloigner de la colonie pour s’installer dans des fermes et à trouver des provisions comme du bois de chauffage ». « Cela a contribué à la disparition ultime de Çatalhöyük. »

    D’autres recherches suggèrent que le climat au Moyen-Orient est devenu plus sec au cours de l’histoire de Çatalhöyük, ce qui a rendu l’agriculture plus difficile.

    Les résultats de la nouvelle étude suggèrent que les résidents ont souffert d’un taux d’infection élevé, probablement en raison de la surpopulation et d’une mauvaise hygiène. Jusqu’à un tiers des restes de la période précoce montrent des signes d’infections des os.

    Architecture et hygiène.

    Au plus fort de la population, les maisons ont été construites comme des appartements ne laissant aucun espace entre eux. Les résidents entraient et sortaient par des échelles sur les toits des maisons.

    Les fouilles ont montré que les murs et les sols intérieurs étaient souvent recouverts d’argile. Et tandis que les résidents gardaient leurs sols pratiquement sans débris, l’analyse des murs et des sols des maisons a montré des traces de matières fécales animales et humaines.

    « Ils vivent dans des conditions de surpeuplement, avec des fosses à ordures et des enclos pour animaux juste à côté de certaines de leurs maisons. Il y a donc toute une série de problèmes d’assainissement qui pourraient contribuer à la propagation de maladies infectieuses », a déclaré Larsen.

    Surpeuplement et violence.

    Les conditions de surpeuplement à Çatalhöyük pourraient également avoir contribué à des niveaux élevés de violence entre résidents, selon les chercheurs.

    Sur un échantillon de 93 crânes de Çatalhöyük, plus d’un quart - 25 personnes - ont présenté des signes de fractures cicatrisées. Et 12 d’entre eux ont été victimes plus d’une fois, avec deux à cinq blessures sur une période donnée. La forme des lésions suggère que les coups portés à la tête par des objets durs et ronds les ont causés - et que des boules d’argile de taille et de forme correspondantes ont également été trouvées sur le site.

    Plus de la moitié des victimes étaient des femmes (13 femmes et 10 hommes). Et la plupart des blessures se trouvaient au sommet ou à l’arrière de la tête, ce qui donne à penser que les victimes ne faisaient pas face à leurs agresseurs lorsqu’elles étaient frappées.

    « Nous avons constaté une augmentation des lésions crâniennes au cours de la période moyenne, lorsque la population était la plus nombreuse et la plus dense », a déclaré Larsen.

    « On pourrait argumenter que le surpeuplement entraîne une augmentation du stress et des conflits au sein de la communauté. »

    Composition des ménages.

    La plupart des gens ont été enterrés dans des fosses creusées dans le sol des maisons et les chercheurs pensent qu’ils ont été enterrés sous les maisons dans lesquelles ils vivaient. Cela a conduit à une découverte inattendue : la plupart des membres d’un ménage n’étaient pas liés biologiquement.

    Les chercheurs ont découvert cela en découvrant que les dents d’individus enfouis sous la même maison n’étaient pas aussi semblables que ce à quoi on pourrait s’attendre si elles étaient apparentées.

    "La morphologie des dents est hautement contrôlée génétiquement. Les personnes apparentées présentent des variations similaires dans la couronne de leurs dents et nous n’avons pas trouvé cela chez des personnes enterrées dans les mêmes maisons."

    Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer les relations des personnes qui vivaient ensemble à Çatalhöyük, a-t-il déclaré. "C’est toujours une sorte de mystère."

    Dans l’ensemble, Larsen a déclaré que l’importance de Çatalhöyük est qu’il s’agissait de l’un des premiers « méga-sites » néolithiques au monde construit autour de l’agriculture.

    "Nous pouvons en apprendre davantage sur les origines immédiates de nos vies aujourd’hui, sur notre organisation en communautés. Bon nombre des défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui sont les mêmes que ceux qu’ils ont eus à Çatalhöyük - seulement magnifiés."

    9,000 years ago, a community with modern urban problems
    https://news.osu.edu/9000-years-ago-a-community-with-modern-urban-problems

    #Préhistoire #Néolithique #Çatalhöyük #sédentarisation #villes #9000BP #mode_de_vie #violence #peuplement

    DOI : 10.1073/pnas.1904345116

  • L’entreprise française Egis accusée de corruption au Yémen
    https://www.mediapart.fr/journal/international/180619/l-entreprise-francaise-egis-accusee-de-corruption-au-yemen

    La corruption généralisée au Yémen est un des facteurs d’explication du déclenchement de la guerre qui ravage le pays. L’entreprise française est accusée du versement de commissions à des intermédiaires, selon des témoignages et des documents recueillis par Mediapart. Egis dément. La plainte déposée en France a été classée sans suite.

    #MOYEN-ORIENT #Egis,_Corruption,_Yémen,_guerre,_A_la_Une

  • Voici les nouvelles images publiées par le Pentagone devant accuser l’Iran de l’attaque en mer d’Oman (Sputnik)
    https://www.crashdebug.fr/international/16149-voici-les-nouvelles-images-publiees-par-le-pentagone-devant-accuser

    Les États-Unis ont publié ce lundi 17 juin de nouvelles photos présentées comme incriminant l’Iran dans les attaques contre deux pétroliers en mer d’Oman. Suite à la publication de ce nouveau lot de documents, le Pentagone a annoncé le déploiement de 1.000 militaires supplémentaires au Moyen-Orient.

    La tension continue de monter entre Washington et Téhéran après l’incident en mer d’Oman. Le Pentagone a dévoilé de nouvelles images qui montrent, selon l’armée américaine, les conséquences des explosions sur le pétrolier Kokuka Courageous.

    Les 11 nouvelles photos rendues publiques par le Pentagone montreraient notamment un objet métallique circulaire de près de huit centimètres de diamètre attaché à la coque du pétrolier japonais. Cet objet est présenté comme l’un des aimants ayant permis de poser la (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • A Ankara, un championnat alternatif bouscule les poncifs machistes du football turc
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130619/ankara-un-championnat-alternatif-bouscule-les-poncifs-machistes-du-footbal

    Née de la rencontre de groupes aussi hétéroclites que contestataires sur les barricades du parc de Gezi, en juin 2013, la Ligue libre tente depuis cinq ans de faire souffler un esprit libertaire sur les terrains de football turcs et de bousculer les préjugés machistes entourant ce sport.

    #MOYEN-ORIENT #turquie,_machisme,_LGBT,_football,_parc_Gezi,_Recep_Tayyip_Erdogan

  • Cyberprostitution : « Enfants et jeunes majeurs sont désormais les premières victimes »
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/06/11/cyberprostitution-enfants-et-jeunes-majeurs-sont-desormais-les-premieres-vic

    La bataille idéologique opposant ces dernières années les partisans de la règlementarisation et ceux qui réaffirment que « la prostitution n’est ni un travail ni du sexe » est au cœur de profondes transformations de sociétés qui se numérisent à grande vitesse. Si ce débat fondamental a permis à une partie des associations de défense des « travailleurs du sexe » et aux acteurs de l’industrie pornographique de faire voir la réalité de leurs conditions d’exercice, l’internationale des proxénètes « autoentrepreneurs », elle, y a vu une aubaine sans précédent.
    Fondation Scelles

    Pour aboutir au paradoxe que les Etats comme l’Allemagne, l’Espagne ou la Nouvelle-Zélande, qui ont décidé d’encadrer légalement la prostitution, ont connu une explosion du phénomène et précipité l’extrême fragilisation des personnes prostituées. Les chiffres sont sans appel : à l’heure de #metoo, 99 % des personnes prostituées dans le monde sont des femmes, 48 % en Europe sont des enfants, 90 % de cette population réduite en esclavage sexuel souhaitent en sortir et le taux de mortalité est 10 à 40 fois supérieur dans les pays « libéraux » que dans les abolitionnistes. Dans le monde, la prostitution individuelle « choisie » ne s’élève à même pas 10 %.

    Partout très exposés aux réseaux sociaux, les mineurs et les jeunes majeurs sont désormais les premières victimes des systèmes d’exploitation 2.0. Mais leurs clients et proxénètes ont aussi rajeuni : les personnes vulnérables ou parfois seulement en quête d’identité sont pistées sur les communautés d’amis. Personne n’est à l’abri. Ni la jeune Nigériane sans papiers qui se retrouve happée par une « Authentic Sister » à smartphone et jetée sur les départementales françaises, ni la lycéenne de Paris ou Marseille amadouée par un « loverboy » au profil de gendre idéal qui la réduit en esclavage sexuel en quelques semaines dans une chambre louée en deux clics. Cette « invisibilisation » et la plasticité des systèmes de « recrutement » compliquent les réponses judiciaires et pénales des Etats.

    Partenaire des grands organismes de lutte contre la traite humaine, la Fondation française Scelles, résolument abolitionniste, s’attache tous les deux ans à radiographier tous les « systèmes prostitutionnels ». Son rapport 2019 fait l’effort d’un décryptage pointu de la bataille idéologique et de communication qui continue de diviser jusqu’aux féministes. Son président Yves Charpenel, ancien magistrat et membre du Comité consultatif national d’éthique, est aussi un fin connaisseur du continent africain. Il a répondu aux questions du Monde Afrique avant de s’envoler pour le Bénin.
    La prostitution organisée a toujours existé. Qu’est-ce qui a changé ?

    Yves Charpenel Les réseaux sociaux lui donnent une ampleur sans précédent. En dix ans, le défi est devenu planétaire. Aucun continent n’est épargné et aucun des 54 pays africains, les jeunes étant très connectés, n’échappent au phénomène. La prostitution prolifère au gré des crises : migrations trans et intracontinentales, terrorisme islamiste, tourisme sexuel, conflits, corruption policière, catastrophes naturelles fragilisent des populations forcées de se déplacer et paupérisées. La crise migratoire en Méditerranée, la plus importante depuis la seconde guerre mondiale, et la fermeture de l’Europe ont bloqué nombre de migrants en Algérie, au Niger, au Maroc, en Libye dans les conditions terribles que l’on sait. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) les estimait à 70 millions en 2017. C’est l’équivalent de la population française !
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Des « mamas maquerelles » nigérianes jugées à Paris

    Les enquêtes d’Europol et d’Interpol ont établi le lien entre les parcours de migrants et les filières de traite en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie. Les Africaines subsahariennes, dont les Nigérianes, sont au cœur d’un trafic qui se noue dès le village, que les filles quittent pleines d’espoir pour un voyage en bateau payé par toute une communauté dont elles deviennent redevables. Dans les pays du Nord, les chiffres de racolage de rue sont en chute libre. L’immense majorité de la prostitution se fait via Internet et échappe aujourd’hui à la vue.

    Par ailleurs, les enfants échoués en Europe à la suite des bouleversements des « printemps arabes », de la crise au Mali qui gagne aujourd’hui le Burkina Faso et le Bénin, de Boko Haram au Nigeria, des Chabab en Somalie, le régime autoritaire érythréen, les conflits aux Soudans, et, évidemment, la guerre en Syrie, ont jeté sur les bateaux des dizaines de milliers de mineurs arrivés seuls par la Méditerranée. Beaucoup ont été directement absorbés par les réseaux de prostitution et, selon Europol, environ 10 000 d’entre eux ont carrément disparu de la circulation entre 2016 et 2018. Il n’y a pas si longtemps en France, des fillettes de 8 ans étaient mises en vente par l’Etat islamique sur Twitter pour être réduites en esclavage sexuel.

    Comment expliquez-vous le rajeunissement des clients et des proxénètes ?

    En Europe, le marché de la drogue est saturé et coûte trop cher pour un jeune qui veut « se lancer » dans un trafic lucratif. Il faut investir beaucoup d’argent pour accéder à la matière première et avoir des connexions avec des réseaux criminels très puissants et très dangereux. Les délinquants juste majeurs comprennent très vite que, malgré un arsenal judiciaire sévère, comme en France qui va jusqu’à quinze ans de prison et 1,5 million d’euros d’amende, ils ne seront condamnés en première instance qu’à dix-huit mois et à 8 000 euros pour de premiers faits de proxénétisme. Ils ne font même pas appel et paient en trois semaines de recette. Certains mineurs, garçons ou filles, sont aussi passés de victimes de la traite sexuelle en Libye à proxénètes dans les rues des grandes capitales européennes pour survivre.

    Tout est « géré » via de faux comptes Facebook, Instagram, Snapshat ou Twitter, sur des sites de rencontres « entre adultes », véritables cache-sexes de réseaux de prostitution enfantine, dont les proxénètes contournent sans arrêt les filtres en euphémisant le vocabulaire employé pour proposer des services sexuels à une clientèle de plus en plus avertie. Le Web est devenu l’outil gratuit et discret du recrutement et de la gestion de la prostitution.
    Après le Sénégal et le Niger en 2018, vous partez au Bénin pour aider à former des administrateurs à la lutte contre la traite humaine. Pourquoi ?

    L’Europe, débordée par la crise de l’accueil, tente d’aider les pays d’origine de migration à traiter le mal à la racine. Ma mission a été initiée par l’Ecole de la magistrature et est soutenue par l’Agence française de développement [AFD, partenaire du Monde Afrique de 2015 à 2018]. Les gouvernements d’Afrique de l’Ouest et du centre sont confrontés au développement d’une traite transnationale et nationale. Depuis 2009, selon le HCR, la secte islamiste nigériane Boko Haram a poussé sur les routes de l’exil plus de 2,4 millions de personnes dans le bassin du lac Tchad, carrefour du Cameroun, du Tchad, du Nigeria et du Niger.

    Ces groupes djihadistes volent, violent et revendent femmes et enfants transformés en monnaie d’échange. Le Bénin commence à être touché par ces rapts. L’Agence nationale nigériane de lutte contre l’exploitation sexuelle (Naptip) a vu le pourcentage de trafic augmenté de 204 % en 2016. Dans le même temps, beaucoup de pays africains ont légalisé la prostitution, et l’on assiste à un véritable exode des jeunes filles de villages vers les grands centres urbains du continent.
    Face à la gravité de la situation, quelles réponses d’envergure peuvent-elles être apportées ?

    Quels que soient le pays et le continent, la réponse ne peut plus être seulement nationale, elle doit être transnationale. Les lois extraterritoriales permettent par exemple aux Etats comme la France, qui criminalisent le client prostitueur et non plus la victime prostituée, de poursuivre leurs ressortissants pour des faits d’exploitation sexuelle de mineurs commis à l’étranger. En 2016, un directeur de maison de retraite catholique a été condamné par la cour d’assises de Versailles à seize ans de prison pour avoir violé ou agressé 66 enfants au Sri Lanka, en Tunisie et en Egypte. C’est loin d’être un cas isolé. C’est une avancée notable dans la lutte contre le tourisme sexuel, dont beaucoup d’enfants africains sont victimes au Maroc, au Sénégal, en Gambie, pour ne citer que quelques pays.

    L’application de ces lois dépend cependant de la qualité de la collaboration entre les pays. L’augmentation vertigineuse des réseaux nigérians dans les pays européens par exemple est rendue possible par le manque de coopération d’Abuja sur le plan international. Mais il faut aller beaucoup plus long en rendant imprescriptible, assimilée à un crime contre l’humanité, l’exploitation sexuelle des mineurs. Cela permettrait de saisir des cours relevant du droit international.
    Quelles doivent être les exigences des Etats face aux grands hébergeurs de contenus Internet ?

    Les réflexions et les lois vont dans le sens d’engager la responsabilité civile et pénale des puissants Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (Gafam). Malgré leur attitude de défi vis-à-vis des Etats et la rapide adaptation des sites spécialisés qui se jouent des failles juridiques nationales, les Gafam ne peuvent se permettre un dégât d’image aussi considérable que d’être associés à la traite humaine.

    Les choses bougent donc et des victoires ont été remportées avec la fermeture, fin mai 2018, de la rubrique « Rencontres » du premier site français d’annonces Vivastreet, présent dans treize pays, ou l’arrêt par le FBI en avril 2018 pour « contribution au trafic sexuel » du géant américain Blackpage, spécialisé dans les services sexuels tarifés. Une course aux algorithmes pour filtrer les contenus est engagée. Sans l’émergence d’une gouvernance mondialisée d’Internet et une profonde prise de conscience de nos sociétés, on aura beau mettre face à face tous les clients condamnés face à des « survivantes » de la traite, on n’empêchera pas des Guinéennes de 15 ans d’être conduites en Uber dans un Airbnb de banlieue pour un viol tarifé « consenti » et « alternatif ».

  • Proche-Orient : Mike Pompeo enterre le plan de paix de Kushner | El Watan
    https://www.elwatan.com/edition/international/proche-orient-mike-pompeo-enterre-le-plan-de-paix-de-kushner-06-06-2019

    Jared Kushner, le conseiller du président Trump, s’est enfoncé davantage lundi en mettant encore en doute l’éventualité d’une solution à deux Etats, estimant que le peuple palestinien souhaitait « des choses différentes » de celles de l’Autorité palestinienne.

    En plus d’être rejeté par les Palestiniens, le plan de paix palestino-israélien élaboré par Jared Kushner, le conseiller du président américain, Donald Trump, et dont le contenu est encore mystérieux n’a visiblement pas la cote aussi au Département d’Etat américain. Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a affirmé, à ce propos, dimanche, lors d’une rencontre privée avec la Conférence des présidents des principales organisations juives américaines que ce plan est « inexécutable » et « peut être rejeté ».

    « Je comprends pourquoi les gens pensent qu’il s’agit d’un accord que seuls les Israéliens pourront aimer », a-t-il ajouté, selon le Washington Post qui a rapporté, dimanche, l’information. « Je comprends cette perception. J’espère juste qu’on laissera la place à l’écoute et qu’on la laissera s’installer un peu », a-t-il toutefois ajouté.

    Commentant les confidences de Mike Pompeo, l’ancien négociateur américain sur le dossier du Moyen-Orient, Aaron David Miller, a indiqué que ces propos représentent l’évaluation « la plus révélatrice et la plus réelle que j’ai entendue jusqu’à présent ». « Le fait que Pompeo ait si facilement admis la perception et probablement la réalité que le plan était fortement structuré et favorable aux Israéliens est frappant », a ajouté l’ancien négociateur, cité aussi par le Washington Post.

  • L’affaire Baring Vostok jette une ombre sur le Davos russe
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/06/05/l-affaire-baring-vostok-jette-une-ombre-sur-le-davos-russe_5471774_3234.html


    Le fondateur américain de Baring Vostok, Michael Calvey, sortant du tribunal à Moscou le 11 avril 2019. Il a été placé depuis en résidence surveillée.
    KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP

    Au Forum économique international de Saint-Pétersbourg, qui se tient de jeudi à samedi, l’arrestation des dirigeants du fonds d’investissement privé le plus réputé de Russie sera au cœur des discussions de couloir.

    S’il a l’oreille du président Vladimir Poutine sur l’économie, le directeur général du fonds souverain russe RDIF, le libéral Kirill Dmitriev, reconnaît que son influence a aussi ses limites. Il en est ainsi du dossier Baring Vostok qui alimentera les discussions en marge du forum de Saint-Pétersbourg, organisé du jeudi 6 au samedi 8 juin. Les soudaines poursuites judiciaires contre le plus ancien et le plus réputé des fonds d’investissement privés en Russie, avec l’arrestation le 14 février de son fondateur américain, Michael Calvey, de son directeur financier français, Philippe Delpal, et de quatre employés non occidentaux, ont jeté un froid sur le climat des affaires. Un coup de semonce pour beaucoup. « Un problème sérieux », résume laconiquement M. Dmitriev, qui, à la veille du « Davos russe », a confié au Monde son inquiétude.

    Comme l’ancien ministre des finances Alexeï Koudrine, le président du patronat Alexandre Chokhine ou le PDG de la Sberbank, principale banque du pays, German Gref, M. Dmitriev a dès le début exprimé son soutien à Baring Vostok. Au nom de RDIF (Russian Direct Investment Fund, clef de voûte des investissements publics avec un capital de dix milliards de dollars, soit 8,9 milliards d’euros), il a envoyé des lettres au parquet pour rappeler la bonne réputation du fonds privé. Et demander que la détention préventive de ses dirigeants soit remplacée par de la résidence surveillée. A ce jour, seuls Michael Calvey et l’un de ses employés russes ont bénéficié d’un tel allégement. Le 21 mai, un juge a rejeté au contraire l’appel de Philippe Delpal.

    « J’ai fait tout ce que je pouvais. On espère une fin rapide de cette affaire », dit M. Dmitriev. Il ne commente pas les poursuites pour fraude d’au moins 33 millions d’euros qu’aurait initiées contre Baring Vostok un ex-allié du fonds, soupçonné d’avoir réussi, grâce à des contacts haut placés, à faire emprisonner ses anciens partenaires. Mais il regrette qu’un différend commercial se retrouve au pénal. Un scénario fréquent dans la Russie des affaires, faute d’indépendance de la justice. Mais, jusque-là, aucun Occidental n’avait été arrêté.

    A Saint-Pétersbourg, Kirill Dmitriev signera un accord avec Baring Vostok sur l’entrée de RDIF au capital d’un des actifs du fonds dans les nouvelles technologies. Pour pouvoir se rendre au « Davos russe », Michael Calvey a demandé au comité d’enquête de bénéficier d’une dérogation à s[a résidence surveillée ?]

    #paywall

    • L’affaire Baring Vostok jette une ombre sur le Davos russe

      Au Forum économique international de Saint-Pétersbourg, qui se tient de jeudi à samedi, l’arrestation des dirigeants du fonds d’investissement privé le plus réputé de Russie sera au cœur des discussions de couloir.

      S’il a l’oreille du président Vladimir Poutine sur l’économie, le directeur général du fonds souverain russe RDIF, le libéral Kirill Dmitriev, reconnaît que son influence a aussi ses limites. Il en est ainsi du dossier Baring Vostok qui alimentera les discussions en marge du forum de Saint-Pétersbourg, organisé du jeudi 6 au samedi 8 juin. Les soudaines poursuites judiciaires contre le plus ancien et le plus réputé des fonds d’investissement privés en Russie, avec l’arrestation le 14 février de son fondateur américain, Michael Calvey, de son directeur financier français, Philippe Delpal, et de quatre employés non occidentaux, ont jeté un froid sur le climat des affaires. Un coup de semonce pour beaucoup. « Un problème sérieux », résume laconiquement M. Dmitriev, qui, à la veille du « Davos russe », a confié au Monde son inquiétude.

      Comme l’ancien ministre des finances Alexeï Koudrine, le président du patronat Alexandre Chokhine ou le PDG de la Sberbank, principale banque du pays, German Gref, M. Dmitriev a dès le début exprimé son soutien à Baring Vostok. Au nom de RDIF (Russian Direct Investment Fund, clef de voûte des investissements publics avec un capital de dix milliards de dollars, soit 8,9 milliards d’euros), il a envoyé des lettres au parquet pour rappeler la bonne réputation du fonds privé. Et demander que la détention préventive de ses dirigeants soit remplacée par de la résidence surveillée. A ce jour, seuls Michael Calvey et l’un de ses employés russes ont bénéficié d’un tel allégement. Le 21 mai, un juge a rejeté au contraire l’appel de Philippe Delpal.

      « J’ai fait tout ce que je pouvais. On espère une fin rapide de cette affaire », dit M. Dmitriev. Il ne commente pas les poursuites pour fraude d’au moins 33 millions d’euros qu’aurait initiées contre Baring Vostok un ex-allié du fonds, soupçonné d’avoir réussi, grâce à des contacts haut placés, à faire emprisonner ses anciens partenaires. Mais il regrette qu’un différend commercial se retrouve au pénal. Un scénario fréquent dans la Russie des affaires, faute d’indépendance de la justice. Mais, jusque-là, aucun Occidental n’avait été arrêté.

      Demande de dérogation

      A Saint-Pétersbourg, Kirill Dmitriev signera un accord avec Baring Vostok sur l’entrée de RDIF au capital d’un des actifs du fonds dans les nouvelles technologies. Pour pouvoir se rendre au « Davos russe », Michael Calvey a demandé au comité d’enquête de bénéficier d’une dérogation à son strict régime de résidence surveillée à Moscou. « C’est la loi russe et il faut la suivre », a déclaré lundi 3 juin le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, qui a cependant apporté son soutien à Michael Calvey. « Bien sûr, nous aimerions voir Michael au forum car il en a été un participant actif depuis quinze ans. Nous le connaissons en homme d’affaires fiable, très dévoué au marché russe. » Ces propos ont semé le doute sur la position du Kremlin.

      Alors que la Russie peine à booster les investissements étrangers directs, l’affaire Baring Vostok assombrit le climat des affaires. M. Dmitriev en redoute les méfaits sur les partenariats étrangers. « Lors des rencontres, mes interlocuteurs français évoquent ce dossier », témoigne-t-il.
      Deux nouveaux accords devraient pourtant être signés, avec Schneider Electric. L’un d’eux se fait dans le cadre d’un fonds de 300 millions d’euros créé en 2013 par RDIF et la Caisse des dépôts. Depuis, les investissements croisés tardent à se concrétiser à cause des effets par ricochet des sanctions occidentales contre Moscou. « Il y a une méfiance générale en France et en Europe qui, du coup, perdent de nombreuses opportunités d’affaires en Russie », regrette le patron du RDIF. Des négociations sont en cours, notamment avec Dalkia et Veolia.

      Le fonds souverain russe profitera aussi du rendez-vous de Saint-Pétersbourg pour consolider les coopérations avec ses partenaires d’Asie et du Moyen-Orient, en particulier les fonds d’Arabie saoudite (PIF, 10 milliards de dollars de projets communs), des Emirats arabes unis (Mubadala, 7 milliards) et de Chine (CIC, 2 milliards). Des montants bien plus élevés que les 300 millions d’euros avec les Français. Et des coopérations bien plus aisées. Ces partenaires-là ne parleront guère de l’affaire Baring Vostok au forum…

  • La vérité sanglante du goulag syrien
    Anne Barnard, The New-York Times, le 11 mai 2019
    https://blogs.mediapart.fr/saintupery/blog/010619/la-verite-sanglante-du-goulag-syrien

    Pendant sept ans, les journalistes du New York Times ont interviewé des dizaines de survivants des prisons syriennes et de parents des détenus et des disparus. Ils ont analysé les documents officiels du régime et examiné des centaines de pages de témoignages judiciaires ou provenant d’autres sources. Un portrait glaçant de la thanatocratie de Bashar al-Assad et de son univers de terreur.

    Traduction de :

    Inside Syria’s Secret Torture Prisons : How Bashar al-Assad Crushed Dissent
    Anne Barnard, The New-York Times, le 11 mai 2019
    https://www.nytimes.com/2019/05/11/world/middleeast/syria-torture-prisons.html

    #Syrie #Prisons #Torture #Bachar_el-Assad

  • « Une histoire populaire de l’empire américain »

    Depuis le #génocide des #Indiens jusqu’à la #guerre en #Irak en passant par le développement d’un #capitalisme financier globalisé, les États- Unis se sont constitués au fil des siècles comme un #empire incontournable. Peu à peu, leur histoire est devenue #mythologie, mais ce livre propose le récit d’une #nation, un récit qui a réussi à changer le regard des Américains sur eux-mêmes.



    https://www.editions-delcourt.fr/serie/une-histoire-populaire-de-l-empire-americian-ned.html
    #BD #histoire #USA #Etats-Unis #histoire_populaire

    J’en parle ici aussi, à propos de la chanson #Ludlow Massacre, citée dans le livre :
    https://seenthis.net/messages/784622

  • USA : des ventes d’armes à Ryad et l’envoi de 1500 soldats au Moyen-Orient (RTBF)
    https://www.crashdebug.fr/international/16061-usa-des-ventes-d-armes-a-ryad-et-l-envoi-de-1500-soldats-au-moyen-o

    Bonjour à vous toutes et tous ; ), j’ai trouvé l’info importante ça confirme la demande du Pentagone, aussi j’ai trouvé cela intéréssant à partager,,

    Amitiés,

    f.

    Le gouvernement a "invoqué une obscure disposition" pour passer outre l’avis du Congrès a déploré Bob Menendez,

    numéro deux de la commission des Affaires étrangères du Sénat. - (c) Zach Gibson - AFP

    L’administration américaine de Donald Trump a "formellement informé le Congrès" de nouvelles ventes d’armes à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis en contournant la possibilité dont disposent normalement les parlementaires de bloquer ce type de contrat, a annoncé vendredi un sénateur démocrate.

    Le gouvernement a "invoqué une obscure disposition" législative sur les exportations de (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Le Pentagone demande a Trump d’envoyer des milliers de soldats américains au Moyen-Orient alors que les tensions avec l’Iran continuent de s’exacerber
    https://www.crashdebug.fr/international/16055-le-pentagone-demande-a-trump-d-envoyer-des-milliers-de-soldats-amer

    Plus nous prenons de mesures en vue d’une guerre avec l’Iran, plus il est probable que quelqu’un fera quelque chose de vraiment stupide qui en déclenchera une. En coupant les exportations pétrolières de l’Iran, nous menaçons de ruiner complètement son économie et, à ce stade, elle se sent acculé au pied du mur. Et les Iraniens ont déjà vu les États-Unis envahir deux pays avec lesquels ils partagent une frontière (l’Afghanistan et l’Irak), et il est donc compréhensible qu’ils soient un peu paranoïaques que cela puisse leur arriver aussi. Le président Trump ne cesse de dire qu’il ne veut pas d’une guerre avec l’Iran, mais les Iraniens ne croient pas un seul mot de ce que dit un politicien américain. Au lieu de cela, ils surveillent de très près ce que nous (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Crise dans le #Golfe : les enjeux géostratégiques du #détroit_d’Ormuz
    https://www.france24.com/fr/20190514-crise-golfe-enjeux-geostrategiques-detroit-ormuz-iran-oman-emirat

    Le détroit d’#Ormuz, qui permet aux navires de quitter le Golfe, est un petit bras de mer large de 50 km environ, 40 km dans sa partie la plus étroite. Ses eaux étant peu profondes (pas plus de 60 m de profondeur), les navires en provenance de l’océan Indien doivent emprunter un premier chenal de navigation entre les îles omanaises de Quoin et Ras Dobbah, en face de la péninsule du Musandam, avant de s’engager dans un chenal parsemé de trois îles : la Grande Tomb, la Petite Tomb et Abou Moussa. Ces dernières sont contrôlées par l’Iran depuis 1971, et revendiquées depuis par les Émirats arabes unis.

    C’est par ces chenaux de navigation, qui mesurent près de 3 km de largeur chacun, qu’ont transité plus de 18 millions de barils de #pétrole (brut et condensat) par jour pendant le premier semestre de 2018, soit plus de 35 % du pétrole transitant par voie maritime dans le monde, selon l’Agence d’information sur l’énergie du gouvernement américain (AIE). Un chiffre auquel il faut ajouter, selon un rapport du Service de recherches du Congrès américain, 4 millions de barils de produits pétroliers par jour, et plus de 300 millions de mètres cubes de #gaz naturel liquéfié (GNL) par jour.

    En moyenne, plus d’une trentaine de pétroliers et méthaniers quittent le Golfe par le détroit chaque jour, majoritairement en direction des pays asiatiques, notamment la Chine, le Japon, l’Inde et la Corée du Sud. Les pays de l’Union européenne et les #États-Unis figurent également parmi les clients des #pétromonarchies du Golfe. Selon les experts, une fermeture du détroit équivaudrait à retirer une dizaine de millions de barils de pétrole par jour du marché international. Par ailleurs, le détroit est également une porte d’entrée commerciale vitale pour les pays de la région, très dépendants des importations, ce qui en fait un des principaux corridors du #commerce international.

    Si ses eaux sont partagées entre la République islamique d’Iran et le sultanat d’Oman, le détroit d’Ormuz est un couloir international, et en principe tous les navires, quel que soit leur pavillon, bénéficient du droit de passage en transit, conformément à la Convention des #Nations_unies sur le droit de la mer, adoptée en 1982, et au droit international coutumier de la mer. Le Golfe est l’une des régions les plus militarisées au monde, qui concentre une grande partie des importations mondiales d’armement. De leur côté, les États-Unis disposent dans la région d’une forte présence militaire, à travers plusieurs bases hautement stratégiques. Ainsi la Ve Flotte américaine est stationnée à Bahreïn, tandis que le Qatar accueille la plus grande base aérienne américaine au #Moyen-Orient. La France, quant à elle, compte une base militaire à Abu Dhabi, dans les Émirats arabes unis. Ces derniers jours, le #Pentagone a dépêché dans la région un porte-avions, un navire de #guerre, des bombardiers B-52 et une batterie de missiles Patriot, évoquant des menaces de l’Iran ou de ses alliés contre des ressortissants ou des intérêts américains au Moyen-Orient.