region:nord-est du nigeria

  • Nigerian military ‘mistake’ kills at least 50 in attack on safe haven camp - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/world/africa/nigerian-military-mistake-kills-at-least-50-in-strike-on-refugee-camp/2017/01/17/e5aade92-dcd9-11e6-918c-99ede3c8cafa_story.html

    The Nigerian military bombed a crowded camp for people fleeing Islamist militants Tuesday, killing more than 50 people in what was described as a mistake by air force pilots targeting Boko Haram fighters.

    The bombardment occurred in the city of Rann, near the Cameroon border, one of places where more than 1 million victims of Boko Haram have fled in recent years as part of one of the world’s largest humanitarian crises.

    More than 100 people were injured, and humanitarian workers were among the dead, aid officials said.

  • Arte : « la corruption fait le lit » de Boko Haram, selon le reporter Xavier Muntz
    https://fr.news.yahoo.com/arte-corruption-fait-lit-boko-haram-selon-reporter-112521800.html

    Le reporter de guerre Xavier Muntz, dont Arte diffuse mardi soir une enquête documentaire sur les origines du groupe Boko Haram au nord-est du Nigeria, juge que « la corruption a fait le lit » de l’ultra-violence islamiste.

    Auteur du documentaire « Encerclés par l’Etat islamique » réalisé en Irak et primé par le Prix Bayeux 2015, Xavier Muntz, 42 ans, est parti cette fois au Nigeria où sévit Boko Haram.
    . . .
    Xavier Muntz, qui a tourné 28 jours au Nigeria, a également recueilli les témoignages de civils rescapés des attaques de Boko Haram, issus des camps de Maiduguri où survivent plus d’un million de déplacés, gardés par l’armée.

    Il s’est entretenu avec des responsables communautaires, et recueilli l’expertise d’observateurs locaux et internationaux en Allemagne, en France et en Angleterre.

    Quand Boko Haram attaque un village, l’armée prévenue n’intervient généralement pas, ajoute-t-il, « jugeant que ce sont des affaires de musulmans », ajoute-t-il.

    D’autant que « les soldats se plaignent de ne pas être payés, et surtout de ne pas être réapprovisionnés en munitions », rapporte-t-il. Beaucoup tremblent, « le chargeur vide ».

    L’armée nigériane exsangue, est parmi les premières victimes des détournements de fonds siphonnés des dizaines d’années durant.

  • En attendant l’intervention militaire en Libye, la guerre contre Boko Haram

    http://www.sciencespo.fr/newsletter/archive-b4f181bf2c01dfcbea7b5057623219ad.html

    Par Roland Marchal

    Enfin, diront certains. Après des années de relative indifférence, face à l’inaptitude des forces de sécurité nigérianes, les pays de la région se liguent pour porter un coup décisif à Boko Haram qui sévit non seulement dans le nord-est du Nigeria mais a pris ses aises au Cameroun et au Niger et menacerait à terme le Tchad. Tel est le discours entendu aujourd’hui pour justifier une intervention militaire dont le Tchad a pris l’initiative, fort de sa participation à l’opération Serval et de l’hospitalité qu’il fournit à l’état-major de l’opération Barkhane. En l’espace de quelques semaines, les forces tchadiennes associées à leurs homologues camerounaises et nigériennes ont ainsi amorcé un mouvement de prise en tenaille des combattants du mouvement radical nigérian et marqué plusieurs premières victoires.
    Au-delà de ces pétitions de principe, on se doit de questionner l’évidence pour ne pas avoir à affronter les déconvenues provoquées ailleurs, au Mali notamment. Seront évoquées ici plusieurs aspects qui tiennent à la nature problématique d’une victoire militaire contre un groupe tel que Boko Haram, à une situation régionale plus différenciée qu’elle n’apparaît dans ce sursaut commun contre l’organisation islamiste et, enfin, aux conséquences de ce moment.
    Boko Haram n’est pas un problème nouveau dans l’univers politique et religieux du Nigeria. On ne reviendra pas sur l’histoire ce groupe en détail si ce n’est pour rappeler deux points importants. Son développement a été possible grâce à une connivence avec certaines élites du nord-est du Nigeria qui manifestaient ainsi leur insatisfaction profonde face à leur marginalisation croissante, notamment sous les deux mandats du président Goodluck Jonathan. Cette croissance a été accélérée par la répression menée avec une rare inefficacité par les forces de police et l’armée nigérianes. Cette situation demeure inchangée malgré l’intervention armée de pays de la région.
    Le rôle éminent joué par le président tchadien Idriss Déby dans cette crise mérite de nombreux commentaires. Les caisses sont vides à Ndjamena à cause d’un prix du pétrole trop bas compte tenu des coûts de production, de la qualité de l’huile, du prix du transport jusqu’au port de Kribi et d’un prix international en dessous de 50 dollars par baril. Elles sont vides aussi à cause d’une gouvernance économique calamiteuse. La crise sociale menace et les incursions de Boko Haram au nord Cameroun, en affectant la sécurité du principal axe d’approvisionnement international du Tchad (et le pipeline), constituaient une véritable menace. Le président tchadien peut à juste titre estimer que son intervention sera dûment récompensée par la présidence à Abuja, quand bien même les généraux nigérians multiplient, eux, les gestes de défiance. Son action lui permet aussi, grâce à l’intermédiation française, de reprendre langue avec le FMI et d’escompter une aide des donateurs institutionnels que sa gestion des fonds publics interdisait jusqu’alors.
    En construisant un consensus national au Tchad contre Boko Haram et en mobilisant Paris et Washington à ses côtés, Idriss Déby réussit aussi à pousser ses pions sur plusieurs questions importantes. La première passe inaperçue mais pourrait receler d’enjeux économiques conséquents : la démarcation de la frontière passant par le Lac Tchad. La seconde touche au financement d’un appareil militaire disproportionné eu égard aux fondamentaux du Tchad, qui lui garantit un appui dans les groupes sociaux qui pourraient le plus évidemment contester son pouvoir. Le troisième acquis est que cette guerre va durer suffisamment longtemps pour justifier son maintien au pouvoir, au-delà du terme de son mandat en 2016. Enfin, le président tchadien va marquer un dernier point sur la question de la Libye. De façon récurrente, y compris lors du Forum de Dakar en décembre 2014, Idriss Déby fait systématiquement référence aux dangers que la situation libyenne fait naître chez ses voisins du Sahel. L’attaque du musée Bardo à Tunis par des terroristes formés en Libye est la tragique illustration que cette menace concerne aussi le Maghreb. Des opérations menées par les forces spéciales occidentales (notamment françaises et américaines) ont déjà lieu dans le sud de la Libye mais il faudra plus pour sortir de l’impasse politico-militaire actuelle et le Tchad entend faire valoir ses intérêts.
    L’implication des forces tchadiennes aux côtés des forces spéciales camerounaises vise à éradiquer une influence de Boko Haram qui s’est construite dans les deux dernières années sans réaction majeure de Yaoundé. Elle n’a pas réduit la méfiance entre les deux pays. La presse camerounaise, en effet, n’hésite pas à faire du Tchad le bras armé de la France et à voir dans Boko Haram un mouvement piloté par Paris (rien de moins) pour permettre un retour d’influence de la France sur Yaoundé. Un ministre tchadien a apporté sa contribution à cette vision pour le moins paranoïaque en déclarant que près de 40% des armes saisies sur des combattants de Boko Haram étaient d’origine française. On attend encore le démenti promis par Ndjamena. Mais peut-être est-ce une tentative de réconciliation sur le dos de l’ancien colonisateur ?
    Le problème dans cette région n’est pas dissimilaire de celui rencontré au nord-est du Nigeria, même si son intensité est moindre. Le gouvernement camerounais vient dans l’urgence, comme cela se fit au Mali en 2011 avec les conséquences que l’on sait, de définir un plan d’urgence richement doté pour restaurer une présence de l’Etat dans cette zone délaissée du pays. Mais on peut craindre que le versant militaire de ce programme ne l’emporte sur toutes les autres composantes avec des effets contre-productifs sans surprise (sans même évoquer les retards que des plans similaires ont connu dans d’autres régions du pays).
    Le maillon faible est le Niger pour des raisons qui tiennent à l’intensité des flux transnationaux, aux liens ethniques et à l’extrême pauvreté de la zone concernée par les agissements du mouvement nigérian. La situation au Niger éclaire, plus encore qu’au Cameroun et au Tchad, l’inadéquation de l’aide internationale, notamment européenne. Encore une fois, dopée par la coopération militaire française et américaine, l’armée nigérienne mène ses batailles mais est impuissante à gérer ses victoires faute de moyens, faute aussi d’une administration civile qui accompagnerait la campagne militaire et restaurerait un sentiment de normalité.
    De cette courte analyse découlent plusieurs points de réflexion.
    Le premier est que l’optimisme des communiqués de victoire ne doit pas nous faire oublier qu’il n’y a souvent pas de vérification indépendante, que les centaines de combattants de Boko Haram mis hors d’état de nuire risquent d’être assez souvent des civils et que les villes libérées restent fondamentalement des ruines inaptes à accueillir leurs anciens habitants. Si les affirmations les plus sensationnalistes se succèdent sur les liens entre Boko Haram, AQMI, ISIS, on sait peu de choses – hormis sa propagande et la contre-propagande – sur le fonctionnement interne de ce mouvement, la logique de ses recrutements, ses débats entre une aile moins militariste et les commandants qui sont aujourd’hui en pointe. Penser à une victoire militaire (même sanglante) comme ce fut le cas en 2002 vis-à-vis du mouvement Maitatsine est en tout cas une illusion.
    Un second point est que l’intervention régionale pourrait avoir des effets paradoxaux. D’abord, on assiste depuis déjà plusieurs années à la concrétisation d’une prophétie auto-réalisatrice : Boko Haram est devenue plus terroriste, plus violente et a tenté de tisser des liens avec d’autres mouvements armés sur des bases plus opportunistes qu’idéologiques. Ensuite, si toutes les analyses ont pendant longtemps souligné le caractère fondamentalement nigérian de ce mouvement, l’intervention internationale le place dans une dynamique de régionalisation qui ne sera pas défaite par les seules batailles menées actuellement. Enfin, comme cela a été le cas avec le MUJAO malien et Shabaab somalien, la récurrence de défaites militaires peut inciter ce mouvement à se réinventer sous une forme beaucoup plus difficile à combattre militairement. D’où l’importance d’une approche qui ne se limite pas à la dimension guerrière.
    Le troisième point est que la région est maintenant sur le pied de guerre, plus qu’elle ne l’avait jamais été et qu’il faut en mesurer les conséquences. D’une part, on doit s’interroger sur ce que cela signifie en termes d’économie politique d’Etats très pauvres qui sont déjà dépendants d’une assistance internationale. Il convient donc d’analyser les termes de l’intervention en fonction des paradigmes existants mais aussi les effets induits sur le fonctionnement des appareils d’Etat de la région avec des armées qui ont une histoire spécifique dans les vies politiques nationales. De l’autre, ce qui est en jeu c’est l’émergence de puissances militaires, certes adossées sur des financements internationaux, mais dotées d’une autonomie et d’ambitions propres. Le Tchad, par exemple, entend bien obtenir le commandement de la force régionale discutée en janvier 2014 à Addis-Abeba et, demain, saura construire les alliances dans la région pour intervenir dans d’autres crises (Libye).
    Le dernier point qui est tout à fait lié à ce qui précède est que la définition de la région qui focalise les intérêts et reflète la menace est en train de changer. Il y a encore quelques mois, la République centrafricaine était l’épicentre d’une crise dont on percevait les effets dans une grande partie de l’Afrique centrale. Parce que le gouvernement centrafricain a été incapable de capitaliser sur ce moment, les intérêts des Etats de la région, mais aussi des gouvernements occidentaux, poussent à une redéfinition qui resserre le trop fameux arc de crise plus au nord, vers le Sahel historique et la Libye…

    #libye #nigeria #boko_haram

  • Nigeria : Baga, le massacre le plus meurtrier de l’histoire de Boko Haram (2 000 morts ?)

    http://www.les-crises.fr/nigeria-le-massacre-le-plus-meurtrier-de-lhistoire-de-boko-haram-2-000-mo

    Des centaines voire des milliers de personnes ont été tuées par les islamistes la semaine dernière. Les témoignages affluent pour raconter leurs exactions.

    Après plusieurs jours de fuite éperdue, les survivants de ce qui serait la pire attaque de Boko Haram racontent l’horreur qu’ils ont vécue sur les rives du lac Tchad, dans l’extrême nord-est du Nigeria. De la ville de Baga et une quinzaine d’autres localités dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres, il ne reste presque rien. Elles ont été incendiées, rasées, et les populations qui n’ont pas pu fuir ont été massacrées.

    #nigeria #boko_haram
    Les attaques ont débuté le 3 janvier et ont duré plusieurs jours. Aucun bilan précis n’est donné pour le moment, mais Amnesty International avance le chiffre de 2 000 morts, quand d’autres, plus prudents, parlent de plusieurs centaines de victimes. Francetv info revient sur ces attaques sans précédent.

  • Nigeria : le massacre le plus meurtrier de l’histoire de Boko Haram (2 000 morts ?)
    http://www.brujitafr.fr/2015/02/nigeria-le-massacre-le-plus-meurtrier-de-l-histoire-de-boko-haram-2-000-mo

    “Je n’ai pas arrêté de marcher sur des cadavres” : Boko Haram plonge le nord-est du Nigeria dans l’horreur

    Des centaines voire des milliers de personnes ont été tuées par les islamistes la semaine dernière. Les témoignages affluent pour raconter leurs exactions.

    Après plusieurs jours de fuite éperdue, les survivants de ce qui serait la pire attaque de Boko Haram racontent l’horreur qu’ils ont vécue sur les rives du lac Tchad, dans l’extrême nord-est du Nigeria. De la ville de Baga et une quinzaine d’autres localités dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres, il ne reste presque rien. Elles ont été incendiées, rasées, et les populations qui n’ont pas pu fuir ont été massacrées.

    Les attaques ont débuté le 3 janvier et ont duré plusieurs jours. Aucun bilan précis n’est donné pour le moment, mais Amnesty (...)

  • La guerre contre le terrorisme… au Nigeria et au Cameroun

    La France en guerre contre le terrorisme… Un crime de droit commun, prévu par le Code pénal, et cadré par la police et la justice, commis par trois desperados, n’est pas un acte de guerre. La guerre contre l’islamisme, ce sont les populations africaines du nord-est du Nigeria et du nord-ouest du Cameroun, qui la vivent. Un peu de respect pour les faits…

    L’histoire est terrible, et on redoute les pires enchaînements. Le Nigeria, dépassé, a déserté le territoire, abandonnant les armes aux combattants de Boko Haram, et laissant des populations entières à la merci de ces tueurs. Le Cameroun fait face, avec des soldats héroïques, et un peuple uni, mais pour combien de temps ?

    Après avoir pris ses marques dans le Nord-Est d’un Nigéria vermoulu, y trouvant ses finances et ses armes, le groupe combattant Boko Haram – le mot djihadiste est tellement galvaudé qu’il ne veut plus rien dire – a passé la frontière, et vient semer la mort et la terreur au Cameroun, l’un de nos plus grands amis en Afrique. Le Cameroun tient, mais pour combien de temps ? Une réalité dramatique et un enjeu décisif pour l’Afrique.

    Le Nigéria, adulé par les Occidentaux, a déserté cette partie au Nord du territoire, comme l’avait montré l’attaque contre les lycéennes. Les soldats sans commandement ont fui, abandonnant armes et matériels… Les militaires camerounais le savent bien… lorsqu’ils récupèrent les armes qui servent à les attaquer.

    La population nigériane, livrée à elle-même, a cherché à se défendre pour sa survie, mais en vain. Des tueries en série… Fin décembre, tout s’est accéléré. Boko Haram a pris le contrôle de Baga, carrefour commercial du nord-est du Nigeria, et a attaqué une quinzaine de villages, sur les rives du lac Tchad : des massacres de civils, dans une politique de purification ethnique.

    ...

    Lundi, les troupes de Boko Haram se sont approchées de Kolofata, mais elles étaient attendues par une unité d’élite de l’armée camerounais – le bataillon d’intervention rapide (BIR) – et le bilan est impressionnant : Boko Haram a perdu 143 de ses combattants. C’était la troisième attaque depuis juillet.

    Le Cameroun a pu disposer de 2 000 hommes dans l’extrême-nord du pays, mais la puissance acquise par Boko Haram, qui pille les moyens militaires nigérians, met en évidence un déséquilibre cruel des forces. Combien de temps tiendront-ils ?

    Ignatius Kaigama, l’archevêque de Jos, une ville nigériane régulièrement meurtrie par Boko Haram des affrontements confessionnels, a lancé, après cette nouvelle attaque sur le Cameroun, un appel sur les antennes de RFI :

    « Cela démontre à quel point la situation est grave. Mais aujourd’hui, cela ne touche pas seulement le Nigeria ; les pays voisins aussi. Et là-bas, ils vont faire la même chose qu’ici. C’est pour ça que nous appelons à des efforts concertés pour régler cette question de Boko Haram. Là, ils s’en prennent au Cameroun, ensuite ce sera le Tchad ou le Niger. Bref, tous les pays voisins… Et quand ils en auront fini avec ces pays-là, ils iront sûrement au-delà. Donc, nous appelons à ce qu’une solution efficace soit trouvée, qui doit être mise en œuvre d’abord par le Nigeria, mais ensuite le soutien de la communauté internationale est nécessaire. »

    http://lesactualitesdudroit.com/2015/01/14/la-guerre-contre-le-terrorisme-au-nigeria-et-au-cameroun

  • Attentat suicide au Nigeria : une fillette se fait exploser et tue une vingtaine de personnes
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/attentat-suicide-au-nigeria-une-fillette-se-fait-exploser-et-tue-une-vingt

    Au moins 19 personnes ont péri, samedi 10 janvier, lorsqu’une bombe fixée sur une fillette d’une dizaine d’années a explosé dans un marché bondé de Maiduguri, grande ville du nord-est du Nigeria, a annoncé le porte-parole de la police de l’Etat de Borno, dont Maiduguri est la capitale. L’explosion s’est produite vers 12 h 40.

    Une puissante explosion a secoué le « Monday market » à l’heure où il était bondé de vendeurs et de clients. Fin 2014, ce même marché avait déjà essuyé deux attaques meurtrières commises par des femmes portant des explosifs. Il n’y a pour l’instant aucune revendication. Mais depuis six ans et le début de son combat pour imposer un Etat islamique rigoriste au Nigeria, le groupe rebelle Boko Haram a multiplié le recours à des femmes et des fillettes (...)

  • | Nigeria : les chrétiens pris dans la guerre menée par Boko Haram | Jeuneafrique.com - le premier site d’information et d’actualité sur l’Afrique
    http://www.jeuneafrique.com/actu/20140906T135725Z20140906T135703Z/nigeria-les-chretiens-pris-dans-la-guerre-menee-par-boko-haram.html

    Les chrétiens du nord-est du Nigeria paient un lourd tribut à l’insurrection islamiste de Boko Haram, mais le conflit n’est pas dirigé spécifiquement contre eux, même si les insurgés veulent établir dans la zone un « califat islamique ».

    #nigeria #Boko_Haram #Afrique #Islamisme #Chrétiens #conflit

  • Cameroun : à Maroua, l’armée se renforce pour lutter contre Boko Haram - France - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20140617-cameroun-maroua-armee-renforce-lutter-contre-boko-haram

    Au Cameroun, des membres de Boko Haram ont une nouvelle fois attaqué un village à majorité chrétienne du nord-est du Nigeria. De l’autre côté de la frontière, les soldats camerounais patrouillent. D’importants renforts militaires ont été déployés, il y a plusieurs semaines, dans la province de l’extrême nord du pays où des membres du groupe islamistes ont mené des attaques et sont soupçonnés d’avoir constitué des bases arrière.

    C’est une ville de Maroua littéralement militarisée qui s’offre au regard du visiteur. La capitale régionale d’extrême nord, dernière grande ville camerounaise à moins de 100 kilomètres de la frontière avec le Nigeria, vit avec la crainte d’une attaque de Boko Haram. Ici plus qu’ailleurs, les autorités civiles et militaires sont sur les dents, l’essentiel des assauts de la secte islamiste s’étant déroulé dans des villages des contrées environnantes.

    #boko_haram #cameroun #nigeria

  • Pour Human Rights Watch, l’armée nigériane tente de dissimuler ce qui s’est passé à Baga - Nigeria - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20130502-hrw-baga-armee-nigeria-dissimule?ns_campaign=nl_AFRIQUE020513&ns_mc

    L’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) a publié mercredi 1er mai des images satellite montrant la destruction massive probable de bâtiments d’habitations dans la localité de Baga, au nord-est du Nigeria. HRW soupçonne l’armée nigériane d’avoir eu la main lourde et d’avoir perpétré des massacres à la suite des combats avec les membres du groupe armé radical Boko Haram

    #nigeria #massacre #boko-haram