region:nord-ouest de la syrie

  • Raids sur Idleb, ultime grand bastion jihadiste : 13 civils tués - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1169385/raids-sur-idleb-ultime-grand-bastion-jihadiste-13-civils-tues.html

    Treize civils ont été tués mardi, selon une ONG, dans les raids aériens du régime et de son allié russe sur l’ultime bastion jihadiste du nord-ouest de la Syrie, théâtre d’une escalade qui fragilise l’accord de cessez-le-feu et pousse les habitants à fuir.

    Trois paragraphes plus bas de cet article signé OLJ/AFP — mais ce n’est pas un mensonge, on l’a bien dit, hein ! — on découvre que l’ONG en question est le très célèbre... Observatoire syrien des droits de l’homme dont même la presse stipendiée a fini par admettre que ce n’était pas toujours très fiable...

    #syrie la fabrication continue

  • Emmanuel Macron et le pari russe - Sputnik France
    https://fr.sputniknews.com/international/201807251037364418-emmanuel-macron

    La distribution conjointe d’aide humanitaire par la France et la Russie, malgré les couacs qui l’accompagnent, est un signe supplémentaire de l’inflexion diplomatique qu’est en train d’opérer Paris sur le dossier syrien. C’est l’avis du journaliste et spécialiste du Moyen-Orient Christian Chesnot. Il s’est confié à Sputnik.

    Le 20 juillet, un avion-cargo russe Antonov An-124 a décollé de Châteauroux pour la Syrie. A son bord ? Environ 50 tonnes d’aide humanitaire : médicaments, tentes et couvertures fournis par la France pour un montant d’environ 500.000 euros selon les informations de Libération. D’après le quotidien, qui cite une source diplomatique, cette opération conjointe a été décidée après les rencontres des Présidents Vladimir Poutine et Emmanuel Macron le 24 mai à Saint-Pétersbourg et le 15 juillet à Moscou. Certes, au matin du 25 juillet, les fournitures destinées aux habitants de la Ghouta orientale, la banlieue est de Damas reprise par les forces gouvernementales en avril 2018, étaient toujours à la base russe de Hmeimime (nord-ouest de la Syrie). La faute à un enchaînement de couacs, notamment sur la participation ou non de l’Onu à la livraison de cette aide humanitaire aux côtés du Croissant-Rouge syrien, organisation réputée proche de Damas. Après plusieurs jours de flou artistique qui ont même vu des membres des Nations unies se contredire, il semble que la distribution de l’aide soit imminente.

    ​Ces atermoiements sont loin de constituer le cœur de l’affaire pour Christian Chesnot, journaliste spécialiste du Moyen-Orient retenu otage de terroristes en Irak durant 124 jours en 2004. D’après lui et comme le révèle Libération, citant un spécialiste du dossier, « cette opération humanitaire a été décidée à l’Elysée, pas au Quai d’Orsay ». Le palais présidentiel semble vouloir prendre le contrôle du dossier syrien. Mais pourquoi ? 

    « Emmanuel Macron a toujours plus ou moins gardé la main concernant la Syrie. Pourtant, cette décision de mener une opération humanitaire conjointe avec la Russie est un signe supplémentaire de l’inflexion dans la politique diplomatique de la France concernant la Syrie », explique Christian Chesnot à Sputnik.

    D’après lui, la nomination le 27 juin de François Sénémaud, ancien directeur du renseignement à la DGSE, en tant que représentant personnel du Président de la République pour la Syrie constituait déjà un indicateur. L’homme qui prendra ses nouvelles fonctions le 27 août est l’actuel ambassadeur de France… en Iran. Ironie du sort, depuis 2014, le dossier syrien était piloté au Quai d’Orsay par Franck Gellet. Ce dernier a été récemment nommé ambassadeur de France… au Qatar. De plus, Christian Chesnot note qu’Emmanuel Macron a rencontré son homologue russe à deux reprises, le 24 mai et le 15 juillet, en marge de la finale de la Coupe du Monde de football qui a vu la France s’imposer.

    Mais pourquoi ce revirement ? Depuis le début du conflit syrien en 2011, la diplomatie française s’est presque toujours calquée sur celle de Washington et s’est montrée hostile au gouvernement de Damas. En avril dernier, Paris s’est joint aux Etats-Unis et au Royaume-Uni pour bombarder plusieurs sites en Syrie après une prétendue attaque chimique perpétrée par Damas. Pour Christian Chesnot, le rapprochement avec Moscou tenté par Emmanuel Macron s’explique par une analyse pragmatique de la situation sur le terrain :
    « La Russie a gagné en Syrie. C’est un fait. Damas a repris quasiment tout le pays, les rebelles ont pratiquement été effacés du sud. La France s’est retrouvée hors-jeu. Elle veut revenir sur le terrain. Emmanuel Macron a juste analysé la situation de manière pragmatique et s’est dit que l’on entrait dans une nouvelle phase. Une phase où il faut renouer contact avec la Russie. »

    Et pour le journaliste de France Inter, l’humanitaire est le prétexte parfait pour entamer un rapprochement :

    « Depuis le début du conflit, la diplomatie française a eu deux constantes : la ligne rouge concernant l’utilisation d’armes chimiques et l’acheminement d’aide humanitaire. Cette opération conjointe avec la Russie donne l’occasion à Emmanuel Macron de renouer le dialogue tout en ne perdant pas la face. »

    D’après Christian Chesnot, c’est une stratégie gagnant-gagnant. Il assure que les Russes sont « très contents » de ce possible rapprochement. « Moscou aura besoin d’alliés pour reconstruire la Syrie, qu’il y ait une transition au niveau du pouvoir ou pas. La Russie ne pourra pas le faire toute seule », analyse le journaliste.

    Quid du « lobby néo-conservateur » au Quai d’Orsay, composé de « pro-Otan, pro-Etats-Unis, anti-Iran, anti-gouvernement syrien » comme le décrit Christian Chesnot ? Et bien selon le spécialiste du Moyen-Orient, même s’ils voient d’un mauvais œil un rapprochement avec Moscou, ils n’auront pas d’autre choix que de suivre l’Elysée. Avant de conclure : « De toute façon, le pays qui les préoccupe le plus, c’est l’Iran. »

  • Les forces américaines en Syrie repoussent une offensive des troupes pro-Assad

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/02/09/les-forces-americaines-en-syrie-repoussent-une-offensive-des-troupes-pro-ass

    La coalition internationale conduite par Washington a bombardé des partisans du régime partis à l’assaut d’une région défendue par les Forces démocratiques syriennes.

    C’est le premier accrochage d’envergure entre les forces américaines et les forces pro-régime depuis que les Etats-Unis ont annoncé leur intention, à la mi-janvier, de prolonger leur présence militaire dans l’est de la Syrie. Dans la nuit de mercredi 7 à jeudi 8 février, la coalition internationale anti-djihadiste conduite par Washington a aidé les Forces démocratiques syriennes (FDS), la milice kurdo-arabe à laquelle elle est alliée, à repousser une attaque de paramilitaires loyalistes, dans la province de Deïr Es-Zor.

    Les deux camps avaient contribué, à la fin de 2017, chacun de leur côté, à chasser l’organisation Etat islamique (EI) de cette région riche en hydrocarbures. La confrontation, qui a causé entre 45 et 100 morts dans les rangs des assaillants, a été qualifiée d’« agression » et de « massacre » par Damas. Même si un porte-parole du Pentagone a affirmé que Washington « ne cherche pas un conflit avec le régime », les partisans de Bachar Al-Assad ont promis de se venger.

    Les hostilités ont débuté lorsque des combattants affiliés au régime Assad ont franchi l’Euphrate, en violation de l’accord russo-américain qui fait du fleuve une ligne de démarcation : à l’ouest, les pro-gouvernementaux, soutenus par Moscou et à l’est, les FDS, appuyés par les Etats-Unis. Plusieurs centaines d’hommes, équipés de tanks, de mortiers et de canons de campagne, ont pris part à l’offensive, visant le secteur de Khasham, qui abrite à la fois le quartier général des FDS et un important gisement pétrolier.

    Fiasco sanglant pour les pro-régime

    Selon le Centcom, le commandement de l’armée américaine au Proche-Orient, les forces kurdo-arabes ont commencé à riposter après qu’une vingtaine d’obus se sont écrasés à 500 mètres de leurs positions. Les conseillers de la coalition anti-EI, qui sont principalement des soldats américains, ont participé à la défense de la base, au moyen de frappes aériennes et de tirs d’artillerie. Selon le Centcom, le contact a été maintenu en permanence avec l’armée russe, avant, pendant et après l’attaque.

    Celle-ci se solde sur un fiasco sanglant. Les pro-régime auraient perdu une centaine d’hommes selon un officier américain, et quarante-cinq selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Les victimes sont des membres des Forces de défense nationale, une milice supplétive de l’armée régulière, et des combattants chiites afghans, dépêchés sur le champ de bataille syrien par Téhéran, allié de Damas. En face, la coalition ne déplore qu’un blessé, dans les rangs des FDS.

    L’incursion des loyalistes à l’est de la ligne de déconfliction n’avait pourtant rien d’une opération de dernière minute. Des partisans du régime avaient annoncé son lancement la veille sur les réseaux sociaux, signe d’une préparation en amont. Selon le journaliste syrien Hassan Hassan, les combats avaient été précédés par la diffusion de rumeurs, insinuant qu’un accord secret avait été passé entre les kurdes et le régime, pour restituer l’est de l’Euphrate à ce dernier. Objectif : semer le doute parmi les partisans des FDS, au moment même où Damas mobilisait ses relais au sein des tribus, très puissantes dans l’est syrien. Mais cette manœuvre, visiblement prématurée, a fait long feu.

    Moscou fait profil bas

    Les stratèges du régime ont peut-être voulu tester la résolution de la coalition internationale, sa détermination à défendre ses alliés, maintenant que le gros de la lutte contre l’EI est terminé. « La réponse de la coalition a été claire : ce n’est pas parce que les Kurdes ont été momentanément lâchés à Afrin qu’ils le seront dans le nord-est du pays », estime une source proche de la direction kurde. Une référence à l’offensive lancée par la Turquie en janvier contre un autre bastion des FDS, dans le coin nord-ouest de la Syrie, avec l’accord tacite des Etats-Unis, qui ne disposent pas de troupes dans cette zone.

    Damas ne peut même pas se consoler auprès de Moscou. La Russie, qui a suivi la déroute des pro-régime en quasi-direct, fait profil bas, comme si elle voulait se dissocier de cette attaque mal pensée. Le ministère russe de la défense s’est contenté de déclarer que Washington ne cherche pas à lutter contre les djihadistes, mais à « saisir et à conserver des biens économiques syriens ». Tout laisse penser que le régime Assad n’est pas près de se relancer dans une attaque frontale contre les FDS.

    « Les choses ne sont pas terminées pour autant, prévient Robert Ford, ancien ambassadeur américain à Damas, aujourd’hui membre du Middle East Institute, un think-tank de Washington. Les Américains et leurs alliés locaux doivent se préparer à des actions non conventionnelles, telles que des assassinats, des attentats à la voiture piégée et des coups de main conduits par de petits groupes très mobiles ». Une confédération tribale qui a perdu plusieurs de ses jeunes dans l’offensive, a appelé à la vengeance.

    Les trois objectifs de Washington

    Le 17 janvier, lorsqu’il avait annoncé que les troupes américaines resteraient en Syrie, le secrétaire d’Etat Rex Tillerson avait justifié cette décision en citant trois objectifs : empêcher toute reformation des groupes djihadistes, lutter contre l’influence de l’Iran, et peser sur une éventuelle transition politique à Damas.


    Des soldats américains observent la frontière avec la Turquie, près de la ville de Manbji, dans le nord de la Syrie, le 7 février.

    Lors d’une intervention devant la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, mercredi, Robert Ford a préféré mettre en avant le danger inhérent à ce genre d’initiative : l’enlisement. L’ancien diplomate a relevé que l’effort de « stabilisation » poursuivi par la coalition dans la zone libérée de l’EI est une forme de « nation-building », un projet pourtant prescrit par le président Donald Trump.

    « Les Américains sont isolés, confie Robert Ford. La Russie veut les sortir de l’est de la Syrie ; L’Iran veut les sortir de l’est de la Syrie ; le gouvernement syrien veut les sortir de l’est de la Syrie ; et la Turquie est très hostile à leur approche, énumère-t-il. Il est difficile de voir comment cela pourrait se terminer rapidement ou heureusement pour les forces américaines. »

  • La Russie offre aux USA un « rameau d’olivier » turc à Afrin
    https://www.crashdebug.fr/international/14434-la-russie-offre-aux-usa-un-rameau-d-olivier-turc-a-afrin

    D’après ce que j’ai vue la Turquie visent à envahir des territoires à l’Est de la Syrie, bref ce n’est pas une promenade de santé, ils sont la pour longtemps, la position des États-Unis est donc délicate puisqu’ils sont alliés à la fois des Turques et des Kurdes, qui sont enemis jurés depuis toujours... Je tiens ici à souligner mon affection pour les combatant(e)s Kurdes dont le courage n’est plus à démontrer (surtout les femmes qui sont le cauchemar des Djihadistes, car si ils sont tués par une d’entre elle ils sont privé de leur Paradis aux milles vierges...)

    La Turquie vient de lancer son opération militaire baptisée « Rameau d’olivier » dans la région kurde d’Afrin, au nord-ouest de la Syrie. Ce nom de code a été révélé par le chef de cabinet turc, qui a expliqué que (...)

  • Syrie : sans laine, les artisans abandonnent leur métier à tisser
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/syrie-sans-laine-les-artisans-abandonnent-leur-metier-a-tisser-06-11-2016

    Derrière son métier à tisser, le Syrien Abou Mohammad fait danser sa navette avec virtuosité, alignant les épais fils rouge, noir et blanc pour fabriquer un dernier morceau de tapisserie traditionnelle arabe. Mais son atelier, le seul encore ouvert à Ariha (nord-ouest de la Syrie) malgré la guerre, va devoir fermer.

    « La profession est morte. C’est notre dernier jour de travail, nous n’avons plus de fils », se lamente ce quinquagénaire, penché sur son ouvrage, les pieds actionnant le pédalier, pour fabriquer l’épais tissu utilisé pour confectionner tapis, tentures murales et traditionnels salons arabes et bédouins.

    « Nous ne pouvons plus nous approvisionner dans la partie est d’Alep. Les routes sont coupées, la ville est assiégée, personne ne peut nous envoyer quoi que ce soit », déplore ce contremaître à Ariha, une ville située à 70 km d’Alep et réputée pour cet artisanat.

  • Syrie : la Russie installe une base navale militaire permanente à Tartous
    RFI - Publié le 10-10-2016 Modifié le 10-10-2016 à 20:21
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20161010-syrie-russie-installe-une-base-navale-militaire-permanente-tartous

    La Russie va bientôt disposer de deux bases permanentes en Syrie. En plus de la base aérienne de Hmemin, elle va transformer les instatllations portuaires de Tartous en base maritime permanente.

    Avec notre correspondante à Moscou, Muriel Pomponne

    C’est le vice-ministre de la Défense Nikolaï Pankov qui en a fait l’annonce devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre haute du Parlement : « Nous aurons de manière permanente une base militaire à Tartous ».

    La ratification de l’accord pourrait avoir lieu prochainement, dès le mois d’octobre d’après certaines sources. Tartous est situé au nord-ouest de la Syrie, des batteries de défense anti-aérienne S300 y ont récemment été déployées.

    Cette annonce intervient au lendemain de la ratification par la Douma de l’accord russo-syrien sur le caractère permanent et gratuit de la base aérienne Hmemin, installée par les Russes en août 2015. Cette base est située près de Lattaquié dans le fief de Bachar el-Assad. La Russie y a déployé des batteries de défense anti-aérienne S 400 depuis novembre dernier.

    “““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
    Par M. K. Bhadrakumar
    Asia Times Online, le 15 décembre 2012
    https://seenthis.net/messages/103022

    Ce qui reste à voir est si à la fin de tout cela, la Russie parviendra à conserver sa base navale à Tartous, qui est sa seule présence [dans la région] en dehors de la Mer Noire. Mais l’état actuel des relations américano-russes devrait exclure cette éventualité. La Secrétaire d’Etat Hillary Clinton n’a affirmé que la semaine dernière qu’un processus de « re-soviétisation » est en cours en Eurasie et que les Etats-Unis se tiennent prêts à la contrecarrer. Elle se référait aux projets de la Russie d’une Union Douanière et d’une Union Eurasiatique.

    avec en bonus la commotion cérébrale de H. Clinton en 2012

  • Les Kurdes syriens pour le fédéralisme | KEDISTAN
    http://www.kedistan.net/2016/03/17/kurdes-syriens-federalisme

    Les Kurdes syriens pour le fédéralisme
    Brèves, Rojava, Kobanê mars 17, 2016

    Les Kurdes de Syrie se réunissaient aujourd’hui pour se prendre date sur la mise en place d’un fédéralisme dans les régions sous leur contrôle dans le nord. Plus de 150 représentants de partis kurdes, arabes et assyriens se sont rassemblés pour ce faire, à Rmeilane, dans la province de Hassaké au nord-est.

    « Cette réunion doit faire des propositions et partager pour la mise en place commune d’un nouveau système de gouvernement pour le nord de la Syrie. Et les participants penchent majoritairement pour un fédéralisme », a indiqué Sihanuk Dibo, consultant pour le principal parti politique kurde syrien (PYD).

    La décision, quasi confirmée, élargirait la zone d’ »administration autonome » que les Kurdes syriens ont mise en place au Rojava. Mais elle n’a pas pour objet l’indépendance.

    Les régions se regrouperont sous la bannière d’une « Fédération du nord de la Syrie » et représenteront l’ensemble des communautés ethniques établies sur leur territoire.

    Les Kurdes syriens contrôlent une bande ininterrompue de 400 km le long de la frontière turco-syrienne, aisi que de la frontière irakienne jusqu’à l’Euphrate. Ils contrôlent également une section distincte de la frontière nord-ouest de la Syrie, dans la région d’Afrine.

  • Le nord-est de la Syrie et l’Irak, ultime enjeu de la bataille contre le terrorisme - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/965169/le-nord-est-de-la-syrie-et-lirak-ultime-enjeu-de-la-bataille-contre-l

    Face à ceux qui croient que pour l’instant la priorité du régime de Damas et de ses alliés, c’est de reprendre le contrôle de la région au nord-ouest de la Syrie, pour pouvoir ensuite mener des négociations en position de force, après avoir éliminé l’influence directe turque sur les forces de l’opposition, il y a donc ceux qui affirment que la position du régime et de ses alliés restera fragile tant qu’il n’aura pas non plus pris le contrôle du nord-est du pays. Les experts militaires estiment toutefois qu’une telle initiative reste difficile dans le rapport actuel des forces, en raison de l’emplacement de Raqqa et du fait que cette province est devenue le véritable fief de Daech, en prolongement direct avec la province de Anbar en Irak, jusqu’à Mossoul.

  • Nasrallah : « Où en serait la région sans notre résistance ? » - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/950021/nasrallah-ou-en-serait-la-region-sans-notre-resistance-.html

    Les combattants du Hezbollah se sont battus « pendant 30 ans à la frontière palestinienne et se trouvent aujourd’hui à Sahl Ghab où est mort Abou Mohamed », a ajouté M. Nasrallah. La présence du mouvement chiite en Syrie « est plus importante que jamais —qualitativement, quantitativement et en matière d’équipement— parce que nous nous trouvons face à une bataille essentielle et décisive », a-t-il poursuivi.
    Abou Mohammad est mort le 10 octobre à Sahl Ghab, une plaine stratégique au nord-ouest de la Syrie, où les miliciens du Hezbollah sont déployés pour combattre aux côtés des troupes du président syrien Bachar el-Assad. Le Hezbollah a envoyé des milliers de combattants en Syrie pour appuyer l’armée du régime.

    Le secrétaire général du Hezbollah a également vanté le combat du parti face au « projet takfiriste ». « Nous tenons tête au projet takfiriste depuis maintenant plus de quatre ans sur plusieurs fronts. Nous sommes présents partout où nous devons l’être. Nous avons certes subi des pertes mais nous sommes toujours présents », a-t-il indiqué.
    Certains reprochent au Hezbollah de se détourner ainsi de son ennemi principal au sud du Liban, Israël, qui lui avait mené une guerre d’un mois en 2006. D’après le dernier bilan donné en août par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), 903 membres du Hezbollah ont trouvé la mort en Syrie. Le parti chiite n’a de son côté jamais fourni de chiffres sur ce plan.

  • « عيد اكيتو » في اللاذقية : كل عام وأنت بخير سوريا | الأخبار
    http://www.al-akhbar.com/node/229826

    «عيد اكيتو» في اللاذقية: كل عام وأنت بخير سوريا

    A Lattaquié au nord-ouest de la #Syrie, on a fêté, le 1er avril, la fête de Akitu (http://fr.wikipedia.org/wiki/Akitu) qui marque l’entrée dans la 6765 année babylonienne (?) et qui célèbre la déesse #Ishtar (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ishtar).

    Même si les fêtes sont présentées comme une manière de rappeler "l’unité de tous les Syriens, quelles que soient leurs croyances", il n’est pas certain que les fous furieux de #Daesh, à quelques kilomètres de là, aient apprécié ce témoignage de paganisme.

  • CE QUE LA LIBERATION D’IDLIB EN SYRIE NOUS DIT...

    Permettez mon coup de gueule d’ « indigène » pas tout à fait libérée de la vision « post-coloniale » du conflit syrien, des "printemps arabes" en générale. Un long atavisme traînant des odeurs essentialistes et manifestement irréfragable !

    Quand tu lis sur les réseaux sociaux l’expression du dégoût que nombreux s’évertuent à imposer suite à la libération de la ville d’Idlib au nord-ouest de la Syrie par un nombre de rebelles syriens modérés en plus de la présence de Jabhat al Nosra affiliée à Al Qaeda, tu te poses la question de savoir si le combat contre Bachar al Assad et son régime ne fait que commencer réellement ? Après quatre ans d’horreur jamais expérimentée ailleurs quand même, t’en as qui continuent à jeter le bébé avec l’eau du bain. Je rêve !

    Que désirent -ils ? Ne trouver que ce qui les réconforte dans le conflit, à savoir ne trouver que le reflet d’eux-mêmes ? Y ont-ils pensé à ce que ressentent les syriens ? Punaise tu peux même pas dire "Idlib la libérée" sans qu’on vienne te rappeler à l’ordre ! Ils étouffent le monde.

    Alors, la présence de JAN empêcherait les humeurs orientalistes des spectateurs du désespoir (avec un degré de souffrance que même les âmes faustiennes ne peuvent égaler) d’afficher de la joie pour un peuple en euphorie momentanée ? On entre dans une cinquième année, avec plus de bombardements de civils, d’écoles et d’hôpitaux tout de même. Et arrêtez de dire « c’est compliqué », « on va pas applaudir JAN, c’est Al Qaeda », « JAN c’est la peste, EI c’est le choléra ».

    C’est vraiment pas le moment. L’heure est à la joie ! Et à l’ouverture vers une victoire possible.

    Idlib la Libérée tu nous LIBERE après quatre ans de confusions linguistiques entre « rebelles modérés » vs « rebelles radicaux » affiliés. D’où je parle, ça m’avançait à quoi de perdre mon temps et mon énergie à regarder les ordres de très loin qui imposent à ton peuple de taire ses « Allah u Akbar », de cacher "ses barbes", son "arabité", de montrer qu’il est plus démocrate que l’Etat français démocrate qui vend des rafales à l’Empereur du Ma, un autre ami de la démocrasissi, pour les utiliser contre son peuple et faire un long bras d’honneur à la Ligue des Droits de l’Homme ?

    Idlib la Libérée tu nous remets à notre place, on ne savait plus comment alléger les souffrances des syriens, ni comment réconforter les exilés, ni comment trouver les mots pour rendre aux syriens leurs sourires.
    Et sous des prétextes ethno-centrés, par égoïsme grossier, tu n’as pas le droit d’être classée parmi les « libérées », tu dois être libérée par la Démocratie Seule ! Qui viendra en grandes pompes ! Un jour…pas pour maintenant...

    Et bien à ce train-là chers gens de non empathie sachez que jamais les syriens ne seront totalement libérés si pour une seule présence (de personnes certes affiliées à Al Qaeda cependant qui se battent aussi contre le régime syrien) la terre entière devait condamner les avancées positives côté révolutionnaires syriens. Nous craignons tous l’après libération car la menace EI plane. Doit-on pour autant saper le morale des syriens, les acculer à se justifier comme des criminels et leur demander de toujours se rabaisser pour vous faire plaisir ? Ils ont le droit d’être en joie, de respirer un peu. C’est humiliant de les pousser à vous expliquer qu’ Idlib est Libérée par ses enfants, qu’y aurait même une belle femme syrienne sans hijab qui a combattu avec ses frères ! Cela l’est davantage quand vous usez de votre pouvoir sur eux pour les relayer au rang d’incivilisés !

    C’est une honte ! Juste le temps de la célébration pour les syriens, je vous demanderais humblement de fermer vos gueules d’essentialistes hideux.

    La statue du portrait de Hafez al Assad détruite ! Idlib la Libérée ! Des familles vont enfin pouvoir se retrouver.

    Avis aux théoriciens de l’intersectionnalité, de la libération post coloniale, des luttes anti-coloniales, anti-raciste, anti anti-Arabe même, des luttes anti - islamophobie : y a du boulot !

    ‪#‎therevolutioncontinues‬
    #idliblibérée
    #Syrie

  • Résistance kurde au Rojava
    http://www.vivelasociale.org/les-emissions-recentes/51-resistance-kurde-au-rojava

    Deux militants kurdes, représentant l’une la Maison du Kurdistan à Paris, l’autre une association kurde du Val-d’Oise, nous expliquent les enjeux pour les Kurdes et pour l’ensemble du Moyen-Orient de la résistance des Kurdes du Rojava (nord-ouest de la Syrie) à l’avancée de l’Organisation de l’Etat islamique (Daesh). Durée : 1h19. Source : Fréquence Paris Plurielle

  • ARMÉNIE • Une nouvelle Alep pour les réfugiés syriens

    Pour que les Arméniens ayant fui la guerre civile en Syrie et installés en Arménie « se sentent comme chez eux », le gouvernement arménien a adopté un programme de construction d’un nouveau quartier baptisé « Nouvelle Alep », rapporte le site Eurasianet.

    Situé à 20 kilomètres d’Erevan, la capitale arménienne, le quartier, qui s’étendra sur 4,8 hectares, pourra accueillir des centaines de réfugiés, dont la grande partie vient de la ville d’Alep [nord-ouest de la Syrie]. « La moitié du prix de l’appartement sera réglée par les intéressés, la seconde sera prise en charge par le gouvernement et les associations caritatives arméniennes », ajoute le site.

    D’autres quartiers syriens pourraient voir le jour, car 7 000 Arméniens de Syrie ont exprimé le souhait de s’installer définitivement sur la terre de leurs ancêtres. Les autorités « espèrent que leur arrivée améliorera la situation économique et démographique de l’Arménie » [confrontée à une faible natalité et à une forte émigration économique], ajoute le site. Avant 2012, la diaspora arménienne de Syrie comptait plus de 100 000 membres.

    http://www.courrierinternational.com/breve/2013/06/24/une-nouvelle-alep-pour-les-refugies-syriens

    #Alep #nouvelle_Alep #migration #réfugiés #syriens #asile #relogement #arménie