region:proche-orient

  • L’UE et la Norvège convoquent une réunion des donateurs pour la Palestine
    Par RFI Publié le 31-01-2018 | De notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20180131-union-europeenne-norvege-conference-pays-donateurs-palestine

    Le comité de liaison des pays donateurs à l’Autorité palestinienne se réunit ce mercredi 31 janvier à Bruxelles, pour la première fois depuis la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël. Cette réunion a été demandée en urgence par la Norvège et l’Union européenne. Les responsables palestiniens refusent de rencontrer les représentants américains et Washington menace de réduire son aide aux Palestiniens s’ils ne reviennent pas à la table des négociations. Et c’est sur cette menace et ses éventuelles conséquences sur le terrain que les discussions devraient se concentrer.

    Ce mardi, à la veille de cette rencontre, l’émissaire des Nations unies pour le Proche-Orient a lancé une mise en garde. La bande de Gaza, a dit Nikolaï Mladenov, est « au-delà de la crise humanitaire ». L’économie et les services sociaux sont, à ses yeux, au bord de « l’effondrement complet ». Le diplomate onusien attend des partenaires internationaux de l’Autorité palestinienne un soutien ferme pour qu’elle reprenne le contrôle - civil et sécuritaire - de la bande de Gaza ; faute de quoi l’enclave risque d’« exploser » à nouveau et « de manière plus violente que par le passé », prévient-il.

    Gaza, est également source d’inquiétude du côté israélien. Le ministre de la coopération régionale, présent à Bruxelles, devrait demander aux pays donateurs de financer un plan d’un milliard de dollars visant à favoriser le développement de l’enclave sous blocus. Le projet prévoit notamment la construction d’une usine de désalinisation d’eau, de nouvelles lignes électriques et d’un gazoduc.

    #GAZA

  • Proche-Orient : Macron veut laisser sa chance à l’initiative de Trump
    Par Journaliste Figaro Cyrille Louis Journaliste Figaro Philippe Gélie Mis à jour le 28/01/2018
    http://www.lefigaro.fr/international/2018/01/28/01003-20180128ARTFIG00180-proche-orient-macron-veut-laisser-sa-chance-a-l-i

    Le plan américain consisterait à reconnaître un État palestinien avec pour capitale Abou Dis, un faubourg de Jérusalem.

    La Maison-Blanche, qui a récemment admis ne plus avoir de contact avec les dirigeants palestiniens depuis qu’elle a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël, verrait d’un bon œil que la France apporte son soutien à une initiative de paix désormais mal en point. C’est en tout cas ce qu’a fait savoir Jared Kushner à Jean-Yves Le Drian le 17 décembre dernier à Washington. Lors de cet échange, le gendre du président américain a présenté à son interlocuteur les grandes lignes du plan de paix sur lequel il travaille depuis près d’un an, sans cependant en dévoiler tous les détails. Dans la foulée, Emmanuel Macron a envoyé son conseiller diplomatique adjoint en mission à Ramallah afin de sonder les Palestiniens sur leur état d’esprit vis-à-vis de l’initiative américaine.

    on peut lire la suite de l’article, qui reprend les infos données par @alaingresh https://seenthis.net/messages/661590
    sur : http://elnetwork.fr/proche-orient-macron-veut-laisser-chance-a-linitiative-de-trump

    (...) Comme l’a révélé la dixième chaîne de télévision israélienne, le conseiller diplomatique adjoint d’Emmanuel Macron, Aurélien Lechevallier, s’est rendu il y a une dizaine de jours à Ramallah afin d’y rencontrer Saeb Erekat, le négociateur en chef de l’OLP, ainsi que Majed Faraj, le patron des services de sécurité. Que se sont-ils dit ? « Le diplomate français nous a demandé de calmer le jeu et d’examiner la proposition américaine avant de nous prononcer », confie, déçu et amer, un Palestinien qui a assisté à l’un de ces entretiens. « Faux », réfute une source française, qui évoque de simples consultations destinées à prendre le pouls de la direction palestinienne sur ses intentions après le coup de tonnerre du 6 décembre. (...)

  • Mahmoud Abbas exhorte les Européens à reconnaître la Palestine
    Philippe AGRET et Alix RIJCKAERT | AFP22 janvier 2018
    https://fr.news.yahoo.com/mahmoud-abbas-demande-%C3%A0-lue-reconna%C3%AEtre-letat-palestine-033

    Le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas (g) s’exprime au côté de la cheffe de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, le 22 janvier 2018 à Bruxelles

    Bruxelles (AFP) - En froid avec l’administration Trump, le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé lundi à Bruxelles les 28 Etats membres de l’UE à reconnaître « rapidement » la Palestine comme un Etat indépendant.

    « Nous considérons vraiment l’Union européenne comme une véritable partenaire et amie et pour cette raison, nous appelons ses Etats membres à reconnaître rapidement l’Etat de Palestine », a plaidé M. Abbas, venu chercher le soutien des Européens après la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme la capitale d’Israël.

    Pour le président de l’Autorité palestinienne (AP), « il n’y a pas de contradiction entre une reconnaissance et la reprise des négociations » de paix avec Israël.

    Il a été reçu par la cheffe de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, et les 28 ministres des Affaires étrangères en marge de leur réunion mensuelle, comme l’avait été le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 11 décembre.

    En l’accueillant, Mme Mogherini a redit « l’engagement ferme de l’UE pour la solution à deux Etats » (israélien et palestinien), « avec Jérusalem comme capitale partagée ».

    « Ce n’est pas le moment de se désengager » du processus de paix, a lancé Mme Mogherini alors que la direction palestinienne refuse désormais de considérer les Etats-Unis comme un médiateur « légitime » et que Mahmoud Abbas a accusé Israël d’avoir « mis fin » aux accords de paix d’Oslo (1993), censés conduire à un règlement négocié du conflit israélo-palestinien.

    La visite de Mahmoud Abbas à Bruxelles coïncidait avec une tournée sous tension du vice-président américain Mike Pence au Proche-Orient (Egypte, Jordanie et Israël), boycottée par les Palestiniens.

    Au moment où le président Abbas s’exprimait à Bruxelles, M. Pence annonçait devant le parlement israélien que l’ambassade américaine en Israël ouvrirait à Jérusalem avant fin 2019.

    – ’Masse critique’ -

    L’UE veut contribuer à relancer les négociations de paix pour sauvegarder la solution à deux Etats, mais la reconnaissance d’un Etat palestinien n’est pas aujourd’hui sur la table.

    "Il n’y a pas de « masse critique » pour reconnaître un Etat palestinien", a reconnu le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn. Certains Etats membres pourraient cependant bientôt franchir le pas, comme la Slovénie, selon des sources palestiniennes.

    Tout au plus, les Européens envisagent de proposer la perspective d’un « accord d’association » entre l’UE et l’AP, comme il en existe un avec Israël.

    La France et l’Espagne, notamment, y sont favorables. « Nous voulons passer d’un accord intérimaire à un accord d’association et qu’on engage dès à présent un processus dans cette direction », a plaidé le Français Jean-Yves Le Drian.

    Mais l’idée n’a pas été discutée avec M. Abbas, selon Mme Mogherini, précisant que la discussion se poursuivrait entre les 28 « dans les prochaines semaines ».

    « Nous n’en sommes qu’à une étape très préliminaire », avait déjà prévenu un haut responsable européen, expliquant qu’un accord d’association ne pourrait être signé qu’à condition que l’UE ait reconnu la Palestine comme un Etat indépendant.

    Malgré le rappel constant des « positions inchangées » de l’UE —sur la solution à deux Etats dans les frontières de 1967, la colonisation israélienne ou le statut de Jérusalem—, les 28 ne peuvent masquer des « divergences de vue et des différences d’approche », reconnaît-on à Bruxelles.
    (...)
    Les 28 ont également adopté lundi des sanctions contre sept hauts responsables du régime vénézuélien, en raison de la répression de l’opposition, et contre 17 Nord-Coréens impliqués dans les tests nucléaires et de missiles de Pyongyang.

  • Invité de la mi-journée - « Mike Pence est dans une situation inconfortable » selon Frédéric Charillon
    Par Chantal Lorho | Diffusion : dimanche 21 janvier 2018
    http://www.rfi.fr/emission/20180121-mike-pence-situation-inconfortable-frederic-charillon

    Le vice-président des Etats-Unis Mike Pence est en tournée au Proche-Orient : après l’Egypte hier, il est aujourd’hui en Jordanie et en Israël. Une tournée qui ne se déroule pas sous les meilleurs auspices. Frédéric Charillon, professeur en science politique à l’Université d’Auvergne, Cofondateur et ancien directeur de l’IRSEM, l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire, répond aux questions de Chantal Lorho.

  • Proche-Orient : Un mur anti-tunnel autour de Gaza
    Mis à jour à 20h09 le 18 janvier 2018
    https://www.tdg.ch/monde/mur-antitunnel-gaza/story/11095507

    Israël a donné jeudi pour la première fois accès à la barrière souterraine massive qu’il compte avoir achevée d’ici à mi-2019 autour de Gaza pour contrer la menace d’incursions palestiniennes à partir de tunnels.

    Censé s’étendre sur 65 km quand il sera terminé, ce mur de béton sera équipé de senseurs pour détecter les éventuelles activités de terrassement sous le sol. Les responsables israéliens ne faisaient plus mystère de cette vaste entreprise commencée dans le secret et évoquée par la presse dès septembre 2016. L’armée a levé jeudi pour la première fois un coin du voile sur le chantier.(...)

  • A la Une : les liens financiers entre le gendre de #Trump et #Israël - Amériques - RFI
    http://www.rfi.fr/ameriques/20180108-trump-gendre-israel-liens-financiers

    Cette transaction est la dernière en date de toute une série d’arrangements financiers entre les sociétés de la famille Kushner et les partenaires israéliens, parmi lesquels figurent également « l’une des familles les plus riches d’Israël ainsi qu’une banque qui fait l’objet d’une enquête criminelle aux États-Unis », rapporte encore le New York Times qui poursuit : « Depuis qu’il a intégré l’administration Trump, Jared Kushner a en effet vendu certaines parties de ses sociétés, mais détient toujours des parts dans l’empire familial. Les derniers accords commerciaux ne semblent pas violer les lois fédérales sur l’éthique, mais montrent clairement que les liens financiers qu’entretiennent des entreprises de Kushner avec Israël s’intensifient, malgré le rôle diplomatique central que le conseiller est censé jouer au Proche-Orient. »

  • La Chine trace les nouvelles routes de la soie
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-chine-trace-les-nouvelles-routes-de-la-soie

    Relier la Chine au Proche-Orient, à l’Afrique et à l’Europe, à la fois par terre et par mer, en créant de nouvelles routes de la soie, tel est l’objet du programme « Une ceinture, une route » du gouvernement de Pékin. L’économiste Jean-François Huchet analyse les conséquences géopolitiques de ce projet sans précédent.

  • Hébergement d’urgence : le gouvernement veut recenser les sans-papiers - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/12/13/hebergement-d-urgence-le-gouvernement-veut-recenser-les-sans-papiers_1616

    Les autorités pourront, précise une circulaire, aller dans les centres recenser les personnes sans papiers, afin de les orienter vers d’autres dispositifs. Des associations s’insurgent.

    Les centres d’hébergement d’urgence vont devoir laisser des « équipes mobiles » entrer dans leurs locaux afin de recenser les personnes sans papiers. C’est le sens d’une circulaire adressée, mardi, par le ministère de l’Intérieur aux préfets. Ces équipes seront composées d’au moins un agent de préfecture compétent en droit des étrangers et d’agents de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, auxquels pourront s’ajouter « des personnels compétents en matière de veille ou d’évaluation sociale ». Après avoir prévenu vingt-quatre heures à l’avance de leur passage, elles se rendront dans les centres d’hébergement d’urgence afin de « s’entretenir avec les personnes étrangères » pour « procéder à l’évaluation administrative » de leur situation.

    « Des milliers de familles à l’hôtel »

    Le 8 décembre, une vingtaine d’associations avaient collectivement quitté une réunion avec Gérard Collomb (ministre de l’Intérieur) et Jacques Mézard (ministre de la Cohésion des territoires) place Beauvau, pour protester contre ce projet. Elles dénonçaient une logique « de recensement, d’étiquetage et de triage ». « La mise en œuvre de cette circulaire aura des effets désastreux pour les personnes sous statut Dublin, déboutées ou sans titre : la fin de la prise en charge dans l’hébergement, c’est-à-dire la remise à la rue des personnes qui n’ont plus de possibilité de recours, donc la reconstitution de campements, le passage à une forme de clandestinité dangereuse pour les personnes », s’inquiète auprès de Libération Florent Guéguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (Fnars). « Pour des milliers de familles à l’hôtel qui sont également visées par la circulaire (et dont nous savons qu’elles sont majoritairement sans titre), cela veut dire rupture de prise en charge, déscolarisation, rupture de soins… D’ailleurs, la question est : où vont aller ces personnes ? » ajoute-t-il.

    La Fnars envisage désormais toutes les possibilités de recours, mais elle prévient : elle ne fera pas d’orientation vers l’aide au retour contraint, ce qui est prévu pour les étrangers faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF). Même si elle s’inquiète d’éventuelles sanctions financières pour les associations qui feraient barrage, les centres d’hébergement étant financés par l’Etat.

    La circulaire rappelle « le principe d’inconditionnalité de l’accès à l’hébergement d’urgence » mais demande aux préfets d’organiser « un dispositif de suivi administratif robuste » des personnes en situation irrégulière bénéficiant d’un hébergement d’urgence. Derrière l’instruction à « veiller à une orientation adaptée » de ces personnes, persiste bien l’idée de libérer des places pour les personnes sans domicile fixe françaises et étrangères en situation régulière. C’est d’ailleurs écrit noir sur blanc : le recensement par les équipes doit permettre « de réduire le nombre de personnes qui, hébergées pour une durée parfois longue, restent "sans statut" ou ne peuvent bénéficier » de leurs droits.

    « Répartition équilibrée » des réfugiés sur le territoire

    Une autre circulaire consacrée au relogement des réfugiés, c’est-à-dire des personnes ayant obtenu la protection de l’Etat français, demande aux préfets de mobiliser 20 000 logements d’ici à la fin de l’année 2018, en cherchant à assurer une « répartition équilibrée » de ceux-ci sur le territoire. Selon les textes, les préfets devront apporter « une attention spécifique aux réfugiés réinstallés depuis le Proche-Orient ou l’Afrique en lien avec le Haut-Commissariat aux réfugiés ».
    Kim Hullot-Guiot avec AFP

    Du pur Macron : on rappelle les droits qu’on prétend respecter en théorie et sur le terrain on met en place des méthodes dégueulasses jamais vues sous aucun gouvernement précédent. Ce type est clairement dangereux avec son faux sourire de vendeur d’assurances vie. Et le fait de préciser "les préfets devront apporter « une attention spécifique aux réfugiés réinstallés depuis le Proche-Orient ou l’Afrique en lien avec le Haut-Commissariat aux réfugiés" est incroyable. Là, en gros, on dit faudrait quand même faire attention où on va caser les noirs et les arabes et les surveiller de près. Bientôt ils vont nous créer des camps directement affectés à cette surveillance, mais doucement et petit à petit, dans une continuité idéologique inéluctable.
    Nous sommes dans un système protofasciste !
    #immigration #racisme #logement #sdf #état_policier

  • Johnny Hallyday, l’inventeur du macronisme (sur BFMTV)
    http://www.telerama.fr/television/johnny-hallyday,-linventeur-du-macronisme-(sur-bfmtv),n5391392.php

    Si Jean-Jacques Bourdin s’emploie à établir la vérité, rien que la vérité sur la famille de Johnny et les sanglots de Michel Drucker, les experts s’accordent à comparer les obsèques du “héros national” à celles de Victor Hugo, avec des bikers en plus. Selon les éditorialistes, par sa capacité à transcender le clivage gauche-droite et les classes sociales, Johnny Hallyday est d’ailleurs le précurseur d’Emmanuel Macron.

    Ici, je tiens à insérer une parenthèse à propos de cet ignare de Donald Trump qui ne semble pas mieux connaître Johnny Hallyday que Victor Hugo. Je veux m’élever solennellement contre sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël. Quelle indécence ! Faire cette annonce le jour de la mort de Johnny ! Et à 18 heures, en plus, au moment même où Brigitte Macron, la Première Dame, se rend chez la défunte idole pour se recueillir sur la dépouille du héros national à peine refroidie ! Ne pouvait-il attendre avant d’allumer le feu au Proche-Orient ? Si Johnny doit beaucoup à Elvis, a-t-il oublié ce que les Etats-Unis doivent à La Fayette ? Son atteinte au deuil national risque de refroidir nos relations transatlantiques.

    A cause de ce goujat, les télés sont contraintes mercredi d’interrompre leurs éditions spéciales pendant quelquefois de longues minutes (jusqu’à cinq d’affilée, j’ai compté). Heureusement, la rédaction de BFMTV sait faire preuve de discernement. Ruth Elkrief attend 19h55 pour annoncer en moins d’une minute l’inopportune déclaration du malappris de la Maison Blanche aux fans, pardon, aux téléspectateurs de la chaîne. Aucun extrait n’en est diffusé, seul Emmanuel Macron a droit à la retransmission de sa réaction car « il s’inquiète ». Je le comprends. Il a autre chose à faire que d’empêcher la Troisième Guerre mondiale. Il a un hommage national à organiser.

  • A #Jérusalem, Trump provoque colère et désolation
    https://www.mediapart.fr/journal/international/091217/jerusalem-trump-provoque-colere-et-desolation

    Dans la vieille ville de Jérusalem, le 7 décembre 2017, après l’annonce de Donald Trump. © Reuters Après la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël, des affrontements ont éclaté entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes. À Jérusalem-Est, les réactions des habitants sont partagées entre volonté d’en découdre et indifférence face à une décision qui, disent-ils, ne change rien à leur réalité.

    #International #Israël #Palestine #Proche-Orient

  • L’UE et la Jordanie « ne renoncent pas » à la création d’un Etat palestinien
    AFP | 08/12/2017
    https://www.lorientlejour.com/article/1088484/lue-et-la-jordanie-ne-renoncent-pas-a-la-creation-dun-etat-palestinie

    La cheffe de la diplomatie de l’UE Federica Mogherini et son homologue jordanien Aymane Safadi ont assuré vendredi qu’ils « n’abandonnaient pas » le processus de paix israélo-palestinien ni l’objectif d’un Etat palestinien.

    « Nous n’avons certainement pas abandonné la partie », a déclaré Mme Mogherini aux côtés du chef de la diplomatie jordanienne, après l’avoir reçu à Bruxelles pour discuter de la crise ouverte par la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem comme la capitale d’Israël.

    « La solution est claire, c’est la solution des deux Etats » israélien et palestinien, vivant en paix côte à côte et partageant Jérusalem comme capitale, a martelé M. Safadi. « Nous ne pouvons y renoncer ! ».

    Le processus de paix est au point mort depuis 2014, et la décision de M. Trump fait craindre que les Etats-Unis entérinent désormais la colonisation et l’annexion par Israël de territoires palestiniens, ce qui de fait rendrait impossible la création d’un Etat palestinien viable.

    « Peut-être (...) devons nous avoir un cadre régional et international différent pour faire avancer » le processus, a estimé Mme Mogherini, redisant son projet de négociations de paix directes, mais dans un cadre plus large que le Quartet pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, UE et ONU).

    La Haute représentante de l’Union souhaite élargir ces négociations avec l’implication de la Jordanie, de l’Egypte, de l’Arabie saoudite et de la Norvège comme parrains. « Il est essentiel, non seulement pour le peuple palestinien, que nous continuions de soutenir la direction palestinienne, mais c’est aussi essentiel pour la sécurité d’Israël », a-t-elle argué.

  • Le CRIF ne représente pas les Juifs de France. Il nous mène à la catastrophe.
    http://www.ujfp.org/spip.php?article6053

    L’UJFP s’adresse solennellement aux Juifs de France. Donald Trump vient de violer un peu plus le droit international en reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël et en mettant fin pour longtemps à toute perspective de paix fondée sur l’égalité des droits et la justice au Proche-Orient. Il confirme son alignement complet sur les Chrétiens sionistes américains (qui sont des antisémites) et sur un gouvernement israélien d’extrême droite qui a totalement libéré la parole raciste ou la déshumanisation de « l’Autre ». Source : UJFP

  • Jérusalem. Donald Trump rompt avec cinquante ans de politique américaine | Sylvain Cypel
    http://orientxxi.info/magazine/jerusalem-donald-trump-rompt-avec-cinquante-ans-de-politique-americaine,

    Donald Trump a annoncé mercredi 6 décembre la reconnaissance par les États-Unis de Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël. Rompant ainsi avec cinquante ans de politique américaine et avec le consensus international, le président américain contribue à la déstabilisation du Proche-Orient. Donald Trump, le prince du chaos, a de nouveau frappé. Il a annoncé, mercredi 6 décembre, la reconnaissance officielle par les États-Unis de Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël, ce à quoi de nombreux candidats (...) Source : Orient XXI

  • Donald Trump va reconnaître Jérusalem comme capitale «indivisible» d’Israël

    Le président américain devrait l’annoncer officiellement lors d’un discours mercredi 6 décembre. Cette déclaration pourrait remettre en cause plusieurs décennies de la politique américaine au Proche-Orient.

    Cette décision de Donald Trump marquerait une rupture avec la politique de ses prédécesseurs. Le président américain devrait prononcer, mercredi 6 décembre, un discours dans lequel il annoncera reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, a indiqué un haut responsable américain.

  • Des diplomates européens agacés après que Netanyahu « s’est auto-invité » au sommet
    Times of Israel Staff 30 novembre 2017, 13:20
    http://fr.timesofisrael.com/des-diplomates-europeens-agaces-apres-que-netanyahu-sest-auto-invi

    Des dirigeants européens ont été pris par surprise la semaine dernière quand le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé sa participation au sommet des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) prévu le 11 décembre. Certains ont accusé le dirigeant israélien d’avoir concocté un coup diplomatique dans leurs dos, a annoncé la Dixième chaîne mercredi.

    Les diplomates de l’UE, en colère, ont depuis accepté sa visite, mais ils ont prévenu Netanyahu qu’il ferait face à des questions difficiles, et promettent que les dirigeants palestiniens recevront une invitation similaire, expliquait-on dans le reportage.

    Netanyahu a annoncé plus tôt ce mois qu’il prendrait part à la rencontre de Bruxelles organisée le 11 décembre. C’est la première fois en 22 ans qu’un dirigeant israélien participe à une rencontre de l’UE.

    Mais l’invitation était loin d’être officielle : Netanyahu a été invité par le ministre des Affaires étrangères de la Lituanie pour participer à un petit-déjeuner avant la rencontre sans l’accord ni avoir informé d’autres diplomates de haut rang, a révélé la Dixième chaîne.

    La nouvelle a été accueillie avec colère par plus d’un ministre des Affaires étrangères, et plusieurs étaient au début opposés à la manœuvre du dirigeant israélien de s’inviter lui-même à un forum de haut niveau.(...)

    • Netanyahu invité à Bruxelles sur fond de tensions UE-Israël
      Par AFP — 28 novembre 2017
      http://www.liberation.fr/planete/2017/11/28/netanyahu-invite-a-bruxelles-sur-fond-de-tensions-ue-israel_1613162

      Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été convié à une rencontre « informelle » avec les 28 ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne le 11 décembre à Bruxelles, sur fond de vives tensions sur la colonisation, selon une porte-parole mardi.

      La diplomate en chef de l’UE, Federica Mogherini, « a décidé d’inviter le Premier ministre israélien Netanyahu à un échange de vues informel avec les ministres en marge du conseil des Affaires étrangères » prévu le 11 décembre à Bruxelles, a indiqué une porte-parole à l’AFP.

      Cette rencontre intervient alors que plusieurs Etats membres de l’UE, dont la France, refusent depuis des mois de donner leur feu vert à l’organisation d’une réunion formelle avec le gouvernement israélien, faute d’unanimité à 28 sur la façon de condamner la construction de colonies dans les Territoires palestiniens occupés et d’exprimer leurs frustrations concernant le blocage total du processus de paix.

      La dernière réunion du « conseil d’association » — prévu dans un accord de coopération approfondie conclu il y a 17 ans par l’UE et Israël — remonte à 2012.

      « L’échange de vues informel sera l’occasion pour les ministres et le Premier ministre (israélien) de discuter ensemble de l’état des lieux et des perspectives du processus de paix au Proche-Orient, des relations bilatérales et des questions régionales d’intérêt commun », a précisé la porte-parole de Mme Mogherini.

      « Une invitation similaire a été adressée au président (palestinien Mahmoud) Abbas pour un tel échange de vues le plus tôt possible », a-t-elle précisé.

      La relance en octobre de projets de construction de milliers de logements de colons, en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée, a été condamnée par l’UE, qui a demandé à Israël de « reconsidérer » ces décisions.

  • Colonisation en Israël : « Il est difficile d’injecter un sentiment d’urgence »
    Par Guillaume Gendron — 26 novembre 2017 à 20:56
    http://www.liberation.fr/planete/2017/11/26/colonisation-en-israel-il-est-difficile-d-injecter-un-sentiment-d-urgence

    De passage à Paris, Hagai El-Ad, le directeur de l’ONG B’Tselem, dresse un tableau très sombre de la situation dans les Territoires occupés et appelle à un sursaut international.

    Colonisation en Israël : « Il est difficile d’injecter un sentiment d’urgence »

    Il y a un an, Hagai el-Ad, directeur de B’Tselem (ONG israélienne de défense des droits humains dans les Territoires occupés) prononçait un discours décrivant sans concession l’avancée de la colonisation de la Cisjordanie occupée et de Jérusalem-Est devant un panel de l’ONU. El-Ad réclamait un engagement de la communauté internationale et des sanctions. De quoi déclencher l’ire de Benyamin Nétanyahou et son gouvernement de coalition avec l’extrême droite. Deux mois plus tard, l’ONU vote la première résolution condamnant officiellement la colonisation depuis 1979, grâce à l’abstention des Etats-Unis d’Obama.

    Soixante-dix ans après le vote du plan de partage de la Palestine par l’ONU et cinquante ans après la première résolution condamnant l’occupation des Territoires palestiniens, El-Ad sera à Paris lundi pour un colloque organisé au Sénat par l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient intitulé « Israël-Palestine : que la France s’engage ».

    Quel bilan tirez-vous de l’année écoulée ?

    La seule avancée positive fut la résolution 2334 de l’ONU. C’était un moment exceptionnel - même si elle reste à être suivie par Israël. Au-delà de ça, ce fut une année très décevante, une année de plus d’occupation israélienne, avec un développement significatif des colonies et des destructions de maisons palestiniennes qui menacent des communautés entières.

    Votre diagnostic est toujours plus alarmiste mais on dirait que vous n’arrivez plus à le faire entendre…

    L’occupation est une réalité tolérée par le monde depuis maintenant cinquante ans. Il est difficile d’injecter un sentiment d’urgence. Cette tolérance est due à plusieurs facteurs. D’abord, il y a la façon dont Israël profite des désaccords entre les acteurs internationaux et les retourne à son avantage. Ensuite, l’instrumentalisation des accusations d’antisémitisme, très efficace pour réduire l’autre au silence. Le gouvernement israélien essaye de mettre un signe d’égalité entre deux choses qui n’ont rien à voir : le rejet de l’occupation, qui se base sur la morale et la raison ; et l’antisémitisme, qui est une chose inadmissible pour tous. Leur raisonnement est le suivant : rejeter la colonisation est synonyme du rejet d’Israël, lui-même considéré comme de l’antisémitisme et un soutien au terrorisme.

    Pour la communauté internationale, l’occupation reste l’obstacle majeur à la solution à deux Etats…

    Nous n’avons pas de position là-dessus en tant qu’organisation - un Etat, deux Etats, il existe plusieurs solutions… Nous demandons la fin de l’occupation parce qu’elle bafoue les droits humains, point. Pour ce qui est des scénarios politiques, du moment que celui choisi satisfait les concepts d’autodétermination, de justice et d’Etat de droit, nous le soutiendrons. Le seul scénario incompatible est l’occupation perpétuelle.

    Pourquoi définissez-vous la colonisation comme « perpétuelle » ?

    A l’origine, l’occupation a été présentée par Israël comme temporaire, une conséquence de la guerre de 1967. Mais trois observations nous permettent de dire qu’on est passé à un stade perpétuel. Le passage du temps, un demi-siècle, ça n’a rien de temporaire ; les investissements massifs des gouvernements, et particulièrement l’actuel, dans des infrastructures permanentes en Cisjordanie ; les prises de position de plus en plus assumées par l’ensemble du leadership israélien.

    En mai 2016, vous avez annoncé la fin de votre collaboration avec les tribunaux militaires pour enquêter sur les abus commis par les soldats dans les Territoires occupés…

    Pendant trente ans, nous avons tenté de mettre en place de la responsabilité et de la transparence, en recensant systématiquement les cas des Palestiniens abusés, blessés ou tués par les unités de sécurité israélienne dans les cas où la force n’était pas nécessaire. Depuis 2000, nous avons monté plus de 700 dossiers qui, selon nous, justifiaient l’ouverture d’une instruction. Ces quinze dernières années, des charges ont été portées dans seulement 3 % des cas. La plupart du temps, il n’y a même pas eu d’instruction. Le système n’est pas défaillant : il installe l’impunité à travers une fausse impression de transparence. Et cela dépasse les tribunaux militaires. C’est également le cas dans les cours de justice civile, voire jusqu’à la haute cour de justice, qui offre une apparence de légalité à l’occupation.

    Ces derniers mois, le gouvernement est monté d’un cran dans ses attaques contre les ONG anti-occupation comme la vôtre…

    Les politiciens ont découvert que ce type de propagande négative à usage « interne » était très efficace auprès de l’opinion publique israélienne. Ces gesticulations - nous qualifier de « quatrième colonne », de « traîtres à la patrie », « d’agents étrangers » - sont non seulement devenues banales mais surtout très populaires et utiles pour s’ériger en tant que patriote. Le niveau d’intimidation et d’appels à la haine que l’on voit en ce moment est sans précédent.

    • Colloque « Israël-Palestine : que la France s’engage »

      Lundi 27 novembre – 9h-17h30
      Palais du Luxembourg – Paris 6e

      Soixante-dix ans après le vote du plan de partage de la Palestine par l’Assemblée générale des Nations unies, la solution dite « des deux États » est en danger. Emportées par leur radicalisation, la droite et l’extrême droite israéliennes affichent la volonté de passer de la colonisation à l’annexion des territoires palestiniens occupés. Cette fuite en avant est déjà à l’ordre du jour pour les principaux blocs de colonies proches de Jérusalem.

      Ni l’Autorité palestinienne ni le Hamas, malgré leur rapprochement, ne peuvent faire barrage seuls à cette politique aventuriste. Et l’on ne saurait compter sur la nouvelle administration américaine pour ramener son « allié stratégique » à la raison. C’est dire la lourde responsabilité qui pèse sur l’Europe, donc sur la France et l’Allemagne qui en constituent le moteur.

      Voilà pourquoi l’iReMMO organise ce colloque intitulé « Que la France s’engage ! » avec la participation de personnalités israéliennes, palestiniennes et françaises, issues du champ institutionnel, universitaire, politique et de la société civile. Cette initiative se veut un moment de réflexion indispensable, dans ce nouveau et inquiétant contexte, sur l’action possible de la diplomatie française et européenne. Pour sauver la paix au Proche-Orient.(...)

  • Agence Nationale de l’Information - Sécurité de l’Etat : Ziad Itani arrêté pour collaboration avec l’ennemi israélien, il passe aux aveux
    http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/84809

    #Liban

    ANI - La Direction générale de la Sécurité de l’Etat - département d’orientation et de relations publiques a signalé que ses éléments ont arrêté l’acteur et dramaturge libanais Ziad Itani, né à Beyrouth en 1975 pour le crime d’intelligence et de #collaboration avec l’ennemi israélien.

    Après des poursuites et des investigations qui ont duré plusieurs mois à l’intérieur et hors du territoire libanais, une unité spéciale a réussi, conformément aux directives claires et consignes directes du directeur général du département, le général Tony Saliba, à réunir suffisamment de preuves pour incriminer le suspect Ziad Itani.

    Au cours de l’enquête et lors de la divulgation d’éléments de preuve, il a reconnu les faits et les missions pour le compte de l’ennemi au Liban.

    Il a avoué qu’il a surveillé un groupe de personnalités politiques de haut rang en se rapprochant de certains de leurs proches, afin de récolter le plus d’informations possibles, notamment sur leurs déplacements.

    Il a admis avoir fourni de nombreuses informations, plus particulièrement sur deux personnalités politiques importantes, dont le service de sécurité révélera l’identité plus tard.

    Le détenu a oeuvré pour la création d’un groupe libanais pour diffuser le principe de normalisation avec Israël et pour la promotion de la pensée sioniste parmi les intellectuels.

    Il aurait rédigé des rapports sur la réaction des Libanais après les événements survenus ces deux dernières semaines au Liban.

    Le département suit le dossier sous la supervision des instances judiciaires compétentes et fournira ultérieurement plus de détails.

    ==========N.A.

    • Arrestation du dramaturge libanais Ziad Itani accusé d’avoir surveillé des hommes politiques pour le compte d’Israël - L’Orient-Le Jour
      https://www.lorientlejour.com/article/1085887/arrestation-du-dramaturge-libanais-ziad-itani-qui-surveillait-des-hom

      Le comédien, metteur en scène et auteur de pièces de théâtre libanais, Ziad Itani, arrêté jeudi, a avoué avoir activement surveillé des personnalités politiques pour le compte d’Israël, a annoncé vendredi le département de la Sécurité de l’État.

      Dans un communiqué publié dans la soirée, la Sécurité de l’État a indiqué que M. Itani, 42 ans, a admis avoir « surveillé un groupe de personnalités politiques de haut rang » en se rapprochant de certains de leurs proches, afin de récolter le plus d’informations possibles, notamment sur leurs déplacements".

      Le dramaturge a également admis avoir fourni de « nombreuses » informations, plus particulièrement sur « deux personnalités politiques importantes », dont le service de sécurité révélera l’identité « plus tard ». Dans la journée, des informations circulaient sur le fait que les personnalités en question seraient le ministre de l’Intérieur, Nohad Machnouk, et l’ancien ministre Abdel Rahim Mrad.

    • Couverture minimale en France, j’ai trouvé trace de cette dépêche AFP :

      Un acteur libanais arrêté pour avoir « communiqué avec Israël »
      http://www.lepoint.fr/culture/un-acteur-libanais-arrete-pour-avoir-communique-avec-israel-24-11-2017-21749

      « Après des mois d’enquête, au Liban et à l’étranger, une unité spécialisée a réussi à confirmer les faits reprochés à Ziad Itani », a indiqué la Sûreté générale dans un communiqué en affirmant que l’acteur « a avoué les faits » durant son interrogatoire.

      « Il a reconnu qu’il avait eu pour mission de surveiller un groupe d’hommes politiques de haut niveau (...) et d’obtenir des détails sur leur vie et leur travail », ajoute l’organe de sécurité.

    • Satirist Ziad Itani Held on Charges of ’Collaborating with Israel’
      http://www.naharnet.com/stories/en/238656

      A security source meanwhile told al-Jadeed television that Itani has “confessed to contacting a female Israeli officer in Turkey who asked for information related to a plot to assassinate Interior Minister Nouhad al-Mashnouq and ex-minister Abdul Rahim Mrad.”

      “Itani confessed to receiving money transfers from the Israeli officer, who was supposed to meet him in Lebanon after entering the country using a foreign passport,” the source added.

    • Article nettement plus détaillé dans le Akhbar, qui raconte comment Itani a été approché sur Facebook :
      http://www.al-akhbar.com/node/286983

      Le Akhbar est le seul média qui cite une autre source de sécurité contredisant l’annonce selon laquelle Itani aurait reconnu explicitement participer à des préparations d’assassinat.

      ونفت مصادر أمنية ما جرى تداوله أمس عن كون عيتاني أقرّ بأن الاستخبارات الإسرائيلية كانت تُعدّ لاغتيال المشنوق ومراد، وأنه شارك في الإعداد لعمليتي الاغتيال. وأكّدت لـ«الأخبار» أن «المشغّلة» طلبت من عيتاني جمع معلومات عنهما، ومحاولة التقرّب منهما، لا أكثر.

      Il faut noter que le professionnalisme du Akhbar (une fois de plus), qui est le seul à citer une source qui réfute une information qui va pourtant dans le sens de ses orientations politiques.

    • Al Manar n’a pas ces scrupules, et titre explicitement sur l’aspect que les autres se contentent de suggérer de manière assez transparente : Arrestation d’un dramaturge sunnite qui surveillait des personnalités sunnites pour le compte d’Israël
      https://french.almanar.com.lb/668182

      Dans la journée, des informations circulaient sur le fait que les personnalités en question seraient le ministre de l’Intérieur, Nouhad Machnouk, , et l’ancien ministre Abdel Rahim Mrad, également appartenant à la communauté sunnite originaire de Tripoli, selon le quotidien libanais l’Orient le jour.

      Le premier est un dirigeant sunnite du courant du Futur, connu pour ses positions modérées, alors que le second est un homme politique sunnite indépendant, proche de l’axe de la résistance.

      Sachant que Itani aussi appartient à une grande famille beyrouthine sunnite.

    • Un acteur libanais arrêté pour avoir « communiqué avec Israël »
      afp , le 24/11/2017 à 20h35
      https://www.la-croix.com/acteur-libanais-arrete-avoir-communique-Israel-2017-11-24-1300894667

      Le dramaturge et acteur libanais Ziad Itani a été arrêté et inculpé d’avoir « collaboré et communiqué » avec Israël, pays considéré comme ennemi par le Liban, a annoncé vendredi la Sûreté générale libanaise.

      Officiellement, le Liban est toujours en état de guerre avec Israël, même si les combats ont cessé entre ces deux pays voisins du Proche-Orient. Beyrouth applique un strict boycott des produits israéliens et interdit à ses citoyens d’avoir des contacts avec des Israéliens.

      Ziad Itani, connu pour une série de pièces comiques sur la vie beyrouthine et âgé d’une quarantaine d’années, a été arrêté jeudi.

      « Après des mois d’enquête, au Liban et à l’étranger, une unité spécialisée a réussi à confirmer les faits reprochés à Ziad Itani », a indiqué la Sûreté générale dans un communiqué en affirmant que l’acteur « a avoué les faits » durant son interrogatoire.

      « Il a reconnu qu’il avait eu pour mission de surveiller un groupe d’hommes politiques de haut niveau (...) et d’obtenir des détails sur leur vie et leur travail », ajoute l’organe de sécurité.

      Avant de devenir acteur et auteur, Ziad Itani travaillait comme reporter pour la chaîne de télévision pro-Hezbollah Al-Mayadeen et collaborait avec différents journaux.

      Depuis des années, plusieurs pays arabes boycottent Israël en raison de l’occupation par l’Etat hébreu des Territoires palestiniens.

      La dernière guerre entre le Liban et Israël remonte à 2006. Elle avait fait près de 1.400 morts dont 1.200 côté libanais. En 1982, Israël avait envahi une partie du Liban qui était alors plongé dans une guerre civile meurtrière (1975-1990).

  • Qatar, Le Livre Noir 1/4 - Madaniya
    http://www.madaniya.info/2017/11/05/qatar-le-livre-noir-1-4

    Loin de la fébrilité digitaliste du monde interlope de la djihadologie, ce dossier présente les faits dans toute leur simplicité, comme autant de camouflets à des islamophilistes gaillardement qui assumèrent le rôle d’« idiots utiles » du terrorisme islamique, dans la séquence de la contre révolution arabe initiée par les pétromonarchies du Golfe en concertation avec l’Alliance atlantique.

    Un groupe de démocrates de divers pays du Moyen Orient (Égypte, Iran, Liban Libye, Tunisie, Turquie, Yémen, des pays du Golfe et d’Europe) a veillé à le mettre en œuvre ce principe cardinal d’une profession, par ailleurs si décriée par sa connivence avec les puissances d’argent et sa révérence avec la puissance politique.

    Il a veillé à le mettre en œuvre par une étude exhaustive sur la séquence dite du « printemps arabe », notamment le rôle des principaux bailleurs de fonds, la contribution des pétromonarchies à dévier le cours d’un soulèvement au départ authentiquement populaire et son instrumentalisation au bénéfice d’une stratégie régionale en vue de la propulsion au pouvoir de la Confrérie des Frères Musulmans dans les pays arabes en proie à l’agitation.

    « Qatar : Le Livre Noir » comporte une importante annexe documentaire destinée à conforter les affirmations avancées dans le texte, ainsi que des révélations sur la « cellule de Doha », les donneurs d’ordre, la liste nominative des convoyeurs de fonds des groupements djihadistes avec les variations de leurs noms patronymiques, parfois les numéros de téléphones dont ils faisaient usage et des précisions sur leurs documents de voyage.

    Le Centre Euro arabe pour combattre l’extrémisme (CEACE) ambitionne via son ouvrage « Qatar : Le Livre Noir » de dévoiler le rapport entre les gouvernements du Proche-Orient et l’extrémisme.

    #qatar pour info

  • La dangereuse alliance entre les Etats-Unis, Israël et l’Arabie saoudite
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/09/la-dangereuse-alliance-entre-les-etats-unis-israel-et-l-arabie-saoudite_5212

    A peine le califat de l’organisation Etat islamique (EI) réduit à néant, les conflits, mis en sommeil – ou plutôt passés au second plan – le temps de l’apogée et de la chute du projet djihadiste, se réveillent au Proche-Orient.

    La revendication nationale des Kurdes d’Irak d’abord, qui a été rapidement anéantie, en attendant qu’on connaisse le sort réservé à leurs cousins de Syrie. Et, surtout, le conflit latent entre l’Arabie saoudite et l’Iran, les deux principales puissances régionales, qui a fini par incarner ce que l’on range communément sous l’appellation vague et trompeuse de « guerre entre les sunnites et les chiites ».

    Ce feu-là vient de se rallumer à toute allure, attisé par les Etats-Unis, dont le président, Donald Trump, a sonné la curée en « décertifiant », mi-octobre, l’accord nucléaire conclu en juillet 2015 entre les grandes puissances (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) et la République islamique d’Iran sur son programme nucléaire controversé.

    L’Arabie saoudite vient subitement de faire monter la tension ambiante en contraignant (selon plusieurs récits non recoupés parus dans la presse) le premier ministre (sunnite) libanais, Saad Hariri, à démissionner et à dénoncer, dans un discours préparé qu’il a dû lire d’une voix blanche, les ingérences du Hezbollah (le grand parti-milice chiite libanais) et de son parrain iranien dans les affaires du pays du Cèdre.

    Le lendemain, un ministre saoudien déclarait que l’Arabie saoudite se considérait comme « en état de guerre » au Liban et attribuait directement à Téhéran le tir d’un missile intercepté au-dessus de Riyad, la capitale saoudienne, par les rebelles houthistes yéménites accusés d’être à la solde de l’Iran chiite.

    Ce qui se dessine dans la recomposition actuelle du Proche-Orient est un axe inédit entre l’Arabie saoudite, Israël et les Etats-Unis,...

    #paywall

    • Dans sa chronique, Christophe Ayad, responsable du service International du « Monde », rappelle que les trois pays, qui ont en commun leur détestation du régime iranien, cherchent à réduire son emprise sur la région.

      A peine le califat de l’organisation Etat islamique (EI) réduit à néant, les conflits, mis en sommeil – ou plutôt passés au second plan – le temps de l’apogée et de la chute du projet djihadiste, se réveillent au Proche-Orient.

      La revendication nationale des Kurdes d’Irak d’abord, qui a été rapidement anéantie, en attendant qu’on connaisse le sort réservé à leurs cousins de Syrie. Et, surtout, le conflit latent entre l’Arabie saoudite et l’Iran, les deux principales puissances régionales, qui a fini par incarner ce que l’on range communément sous l’appellation vague et trompeuse de « guerre entre les sunnites et les chiites ».

      Ce feu-là vient de se rallumer à toute allure, attisé par les Etats-Unis, dont le président, Donald Trump, a sonné la curée en « décertifiant », mi-octobre, l’accord nucléaire conclu en juillet 2015 entre les grandes puissances (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) et la République islamique d’Iran sur son programme nucléaire controversé.

      L’Arabie saoudite vient subitement de faire monter la tension ambiante en contraignant (selon plusieurs récits non recoupés parus dans la presse) le premier ministre (sunnite) libanais, Saad Hariri, à démissionner et à dénoncer, dans un discours préparé qu’il a dû lire d’une voix blanche, les ingérences du Hezbollah (le grand parti-milice chiite libanais) et de son parrain iranien dans les affaires du pays du Cèdre.

      Le lendemain, un ministre saoudien déclarait que l’Arabie saoudite se considérait comme « en état de guerre » au Liban et attribuait directement à Téhéran le tir d’un missile intercepté au-dessus de Riyad, la capitale saoudienne, par les rebelles houthistes yéménites accusés d’être à la solde de l’Iran chiite.

      La détestation commune de l’Iran

      Ce qui se dessine dans la recomposition actuelle du Proche-Orient est un axe inédit entre l’Arabie saoudite, Israël et les Etats-Unis, rassemblés par leur commune détestation du régime iranien et leur volonté de réduire son emprise sur la région.

      L’Iran, par alliés interposés, tire en effet les ficelles en Syrie, au Liban, en Irak (un peu moins) et au Yémen (encore moins). Sa quête permanente d’armes de destruction massive (le nucléaire, actuellement gelé, et le balistique, en plein développement) vise à lui assurer une supériorité stratégique – Téhéran parle plutôt de parité – qu’Israël et l’Arabie saoudite ne peuvent accepter.

      Longtemps, Barack Obama a cherché à raisonner ses alliés saoudien et israélien, voire ignoré leurs inquiétudes. L’arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump, et l’ascension éclair d’un jeune prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, ont tout bouleversé.

      Depuis janvier, Jared Kushner, le gendre du président américain, ne cesse de faire la navette entre Jérusalem et Riyad (ainsi qu’Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis) sans que grand-chose ne fuite de ses tournées. Il travaille en fait à un vieux rêve israélien : rapprocher les Arabes – du moins les monarchies du Golfe – d’Israël.

      Israël doit trouver de nouveaux « amis »

      Dans une région qui lui est hostile depuis sa naissance, en raison de l’absence d’un Etat palestinien, Israël est obligé de trouver des alliés ou du moins des puissances « amicales ». Longtemps, ce furent l’Iran du chah et la Turquie kémaliste, alliés des Etats-Unis et même pilier de l’OTAN pour ce qui est de la Turquie.

      Les Arabes, a fortiori les Palestiniens, étaient les grands perdants de cette entente tacite. La révolution islamique de 1979 en Iran a tout changé : l’Iran de l’ayatollah Khomeyni s’est autoproclamé champion de la cause palestinienne – sans demander leur avis aux Palestiniens, bien sûr – ou plutôt du « front du refus » à Israël.

      Puis la Turquie est devenue hostile sous la houlette de l’islamiste Recep Tayyip Erdogan, les deux pays rompant même leurs relations diplomatiques de 2010 à 2016. Les relations ont été restaurées, pas la confiance. Il faut donc, pour Israël, trouver de nouveaux « amis », l’Egypte et la Jordanie, qui ont signé des traités de paix, en restant au stade de la « paix froide » du fait de leurs opinions publiques très hostiles. En revanche, les puissances du Golfe se sont lentement rapprochées d’Israël, depuis la découverte, en 2002, de l’existence d’un programme nucléaire iranien avancé.

      En face, l’axe russo-irano-turc

      Ce mouvement tectonique, longtemps lent et souterrain, s’est accéléré avec l’arrivée au pouvoir dans le Golfe d’une nouvelle génération pas embarrassée par les tabous de ses aînés. Mohammed Ben Salman, l’homme fort du royaume saoudien, et Mohammed Ben Zayed, celui des Emirats, ne s’encombrent pas de la « cause sacrée » palestinienne. C’est l’Iran qui les obsède, tout comme Israël, qui a bien compris que les Arabes étaient faciles à diviser – quand ils ne le font pas tout seuls comme dans l’actuelle crise du Qatar.

      Aujourd’hui, il ne manque plus grand-chose pour que cette nouvelle alliance s’affiche au grand jour. L’alliance des Etats-Unis, d’Israël et du Golfe serait une combinaison sans précédent de puissance militaire et technologique, de capitaux financiers et de ressources énergétiques. En face, l’axe russo-irano-turc qui se dessine fait pâle figure : armées nombreuses mais technologies obsolètes, économies exsangues, intérêts stratégiques divergents. Mais cette comparaison vaut surtout sur le papier car, pour le moment, c’est bien cette coalition improbable – dans laquelle Ankara a un pied dedans et l’autre dehors – qui contrôle le terrain et ne cesse d’avancer.

      De fait, ce qui manque le plus à l’alliance Etat-Unis - Israël - Arabie saoudite en gestation, c’est un minimum de flair politique et d’intelligence par rapport aux situations de terrain. Ces trois pays se sont chacun lancé dans des conflits ingagnables ces dernières années : les Etats-Unis en Irak (en 2003), l’Arabie saoudite au Yémen (depuis 2015), et Israël au Liban (en 1982 et en 2006) puis dans la bande de Gaza (2008, 2012 et 2014). Lancer des guerres est facile, mais, passé les premières victoires, il faut savoir durer. Et c’est la principale qualité de l’Iran : savoir patienter et ne jamais dévier de son but.

  • Grande-Bretagne : devant Netanyahu, May brocarde les colonies israéliennes, « obstacle » à la paix
    Par AFP — 2 novembre 2017 à 11:28 (mis à jour le 3 novembre 2017 à 07:12)
    http://www.liberation.fr/planete/2017/11/02/grande-bretagne-devant-netanyahu-may-brocarde-les-colonies-israeliennes-o

    La Première ministre britannique Theresa May a dénoncé jeudi l’établissement de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens, « obstacles » selon elle à la paix au Proche-Orient, en recevant son homologue israélien Benjamin Netanyahu à l’occasion du centenaire de la déclaration Balfour.

    Lors d’un dîner donné en hommage au document, par lequel Londres apportait son soutien à « l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif », Mme May a dit être attachée à une solution à deux Etats.

    « Il faudra que chaque partie fasse des compromis pour qu’existe une chance réaliste d’atteindre ce but, et cela comprend la fin de la construction de nouvelles colonies et la fin des bravades palestiniennes », a-t-elle déclaré.

    Plus tôt dans la journée, Mme May a reçu Benjamin Netanyahu au 10, Downing Street, pour des entretiens, avant lesquels elle a dit vouloir parler « de ce que nous considérons comme des obstacles et des difficultés dans ce processus, notamment les colonies illégales ».

    Son homologue israélien a, lui aussi, souligné son attachement au processus de paix. « Israël est engagé pour la paix, je suis engagé pour la paix », a-t-il déclaré. Mais il a appelé les Palestiniens à « accepter, cent ans après la déclaration Balfour, l’État juif ».

    « Quand ils le feront, la route vers la paix sera infiniment plus courte », a-t-il estimé. « La paix deviendra alors possible ».

    • Royaume-Uni : Theresa May assume la déclaration Balfour de 1917
      Par RFI Publié le 03-11-2017
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20171103-royaume-uni-israel-territoires-palestiniens-declaration-balfour-may-the

      La Première ministre britannique a reçu, jeudi 2 novembre 2017 à Londres, son homologue israélien Benyamin Netanyahu, à l’occasion du centenaire de la déclaration Balfour, qui a ouvert la voie à la création de l’Etat d’Israël. Le ministre britannique des Affaires étrangères de l’époque, Arthur Balfour, écrivait que « le gouvernement britannique considère favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif », le début d’une « catastrophe » aux yeux des Palestiniens. Depuis plusieurs jours, des voix s’élèvent pour demander au Royaume-Uni de s’excuser, mais Theresa May s’en est bien gardée.

      Avec notre correspondante à Londres, Marion L’Hour

      #Balfour #Royaume-Uni

  • Hadj-Ali Abdelkader : un musulman communiste dans les années 1920 – CONTRETEMPS

    http://www.contretemps.eu/hadj-ali-abdelkader-communiste-musulman

    Les rapports entre musulmans et socialistes révolutionnaires ont souvent été problématiques. Il y a quelques années, en France, une violente controverse éclata dans le Nouveau Parti Anticapitaliste lorsqu’une femme musulmane, portant un hijab, a été désignée candidate aux élections régionales[1]. Pourtant, au début des années 1920, l’Internationale communiste avait une approche très différente de la question. Le congrès des peuples d’Orient de Bakou, en 1920, attira des centaines de délégués musulmans[2]. En 1922, Willem van Ravesteyn fit un rapport sur la « question orientale », pour le quatrième congrès de l’Internationale Communiste, dans lequel il écrivait :

    Les peuples islamiques sont en position de pouvoir détruire le pont qui alimente l’impérialisme britannique. Si ce pont s’effondre, alors cet impérialisme s’écroulera également. Sa chute aura une résonance si forte dans l’ensemble du monde musulman et oriental que l’Empire français ne pourra survivre à ce souffle. La libération du monde islamique de toute forme de domination politique européenne, tout particulièrement en ce qui concerne les pays du Proche-Orient, est non seulement dans l’intérêt des peuples qui s’y trouvent, les paysans et ouvriers des territoires orientaux, pas encore sous l’emprise du capitalisme. Elle représente également un intérêt fondamental pour le prolétariat d’Europe occidentale et du monde entier[3].

    L’année suivante, Trotsky argua en faveur d’une « attitude différenciée envers les Grand-Russes et envers le nationalisme musulman : vis-à-vis du premier, lutte sans merci, strict refus, spécialement dans les cas où celui-ci est représenté dans les sphères administratives et gouvernementales ; vis-à-vis du second — patience, attention, travail d’éducation méticuleux[4] ».

  • Salimsellami’s Blog – La Liberté d’expression n’a jamais été l’expression de la Liberté…..حرية التعبير لم تكن أبدا تعبير عن الحرية
    https://salimsellami.wordpress.com

    Tony Blair reconnaît enfin qu’il agissait sur ordre de l’entité sioniste. D. R.                                                                                                                    
     De Londres : Boudjemaa Selimia – L’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, a surpris tous les observateurs qui suivent de près le dossier israélo-palestinien, en avouant pour la première fois dans un entretien qu’il a accordé au Guardian, à quelques jours de la sortie de son livre L’aube de Gaza, que les dirigeants des grandes puissances occidentales, lui-même inclus, ont commis l’irréparable pour avoir cédé aux pressions d’Israël d’imposer un boycott immédiat au mouvement palestinien Hamas après sa victoire aux élections palestiniennes en 2006.En qualité de Premier ministre britannique de l’époque, Tony Blair a soutenu sans réserve la décision de son allié, le président américain George W. Bush, de mettre un terme aux aides destinées aux populations de Gaza et rompre toute relation avec le mouvement Hamas nouvellement élu pour présider aux destinées du peuple palestinien, sauf s’il reconnaît Israël, renoncer à la lutte armée et observer à la lettre les accords existants entre ses prédécesseurs du Fatah et Israël. L’ultimatum a été rejeté en bloc par le Hamas, qui venait de remporter des élections, jugées libres et démocratiques par les observateurs internationaux.
    Tony Blair, qui a été nommé au poste d’envoyé spécial du quartette au Proche-Orient – composé des Etats-Unis, de l’UE, des Nations unies et de la Russie –, après son départ du 10 Downing Street, affirme aujourd’hui que la communauté internationale aurait géré le problème différemment. Il fallait, selon lui, intégrer le Hamas dans un processus de discussion, plutôt que de l’exclure totalement de la scène politique palestinienne.

    Le boycott a permis, il faut le dire, à Israël d’imposer un blocus économique impitoyable sur Gaza, en vigueur jusqu’à ce jour. Ce qu’il faut aussi savoir est qu’un rapport de l’ONU, rendu public il y a deux ans, a clairement souligné que les effets combinés du blocus et les trois offensives militaires menées dans la bande de Gaza par Israël depuis 2009 ont transformé les territoires en zone « inhabitable » d’ici à 2020, alors que les conditions humanitaires se sont nettement dégradées depuis la rédaction du rapport onusien.

    Cette sortie fracassante de l’ex-Premier ministre britannique, le travailliste Tony Blair, en abordant un sujet de politique étrangère extrêmement sensible, intervient dans une conjoncture dominée par l’émergence d’une nouvelle donne sur la scène palestinienne. Il s’agit bien évidemment du processus de réconciliation entre le mouvement Hamas et le Fatah, concrétisé après la signature tout récemment par les deux belligérants d’un accord de réconciliation historique destiné à mettre fin à une décennie de déchirements dévastateurs entre les deux principales formations sur la scène politique palestinienne.

    R. S.                                                                                                                                                                                                              https://www.algeriepatriotique.com

  • La droite et l’extrême droite israéliennes en pleine radicalisation
    https://nantes.indymedia.org/articles/38713

    Le premier débat des « Géopolitiques de Nantes », organisées par l’IRIS, était consacré, vendredi 29 septembre, au Proche-Orient, avec Didier Billion, Samy Cohen, Alain Dieckhoff, Marianne Meunier et votre serviteur - devant un public impressionnant de centaines de personnes attentives qui frappaient par leur jeunesse. Voici mon intervention sur la radicalisation d’Israël...

    #Racisme #Répression #Resistances #antifascisme #XXXLIEN99LIENXXX #Racisme,Répression,Resistances,antifascisme