• Couple ouvert, couple libre : le témoignage de Nina Luka
    http://www.madmoizelle.com/nina-luka-couple-ouvert-943481

    Le couple ouvert, une autre façon de s’aimer

    Loin de proposer un mode d’emploi des relations libres, ce podcast ouvre plutôt des pistes de réflexion et invite à repenser les valeurs bien ancrées autour du couple, de la fidélité et de la confiance.

    Nina et Raphaël racontent comment leur couple a traversé une infidélité et comment la distance les a poussés à redéfinir les modalités de leurs relations.

    Avec beaucoup de recul et de sérénité, ils partagent les émotions et les questionnements qu’ils ont traversés, les solutions qu’ils ont forgées pour eux-mêmes et les joies que ce mode de fonctionnement leur a apportées.

    Un document très tendre et plein d’informations pour qui souhaite explorer des manières différentes de s’aimer.

    C’était très agréable à écouter effectivement.

    https://soundcloud.com/user-183368322/epopee-amoureuse-ep-2-le-couple-ouvert-podcast

    #polyamour #relations

  • Propaganda - La fabrique du consentement - ARTE

    Comment influencer les foules ? À travers la figure d’Edward Bernays (1891-1995), l’un des inventeurs du marketing et l’auteur de “Propaganda”, un passionnant décryptage des méthodes de la “fabrique du consentement”.

    https://www.youtube.com/watch?v=FPbxJV4QKso

    Si les techniques de persuasion des masses apparaissent en Europe à la fin du XIXe siècle pour lutter contre les révoltes ouvrières, elles sont développées aux États-Unis pour convaincre les Américains de s’engager dans la Première Guerre mondiale. Peu connu du grand public, neveu de Sigmund Freud, l’auteur du livre de référence Propaganda et l’un des inventeurs du marketing, Edward Bernays (1891-1995) en fut l’un des principaux théoriciens. Inspirées des codes de la publicité et du divertissement, ces méthodes de “fabrique du consentement” des foules s’adressent aux désirs inconscients de celles-ci. Les industriels s’en emparent pour lutter contre les grèves avec l’objectif de faire adhérer la classe ouvrière au capitalisme et transformer ainsi le citoyen en consommateur. En 2001, le magazine Life classait Edward Bernays parmi les cent personnalités américaines les plus influentes du XXe siècle. Ce documentaire riche en archives retrace, à la lumière d’une analyse critique – dont celle du célèbre linguiste Noam Chomsky –, le parcours de celui qui, entre autres, fit fumer les femmes, inspira le régime nazi, accompagna le New Deal et fut l’artisan du renversement du gouvernement du Guatemala en 1954.

    Source : Arte, Jimmy Leipold, 29-05-2018
    Réalisation : Jimmy Leipold - France - 2017
    https://www.arte.tv/fr/videos/071470-000-A/propaganda-la-fabrique-du-consentement
    Proposé par https://www.les-crises.fr/video-propaganda-la-fabrique-du-consentement-par-arte

    #propagande #propaganda #manipulation #médias #edward_bernays #comportementalisme #freud #adam_curtis #psychologie #chomsky #noam_chomsky #relations-publiques #capitalisme

  • L’#urbanisation du #Japon, le pays des #possibles, partie 3 : #Sou #Fujimoto.

    Les #possibilités d’#urbanisation du Japon sont le sujet principal de cette #interview de l’#architecte #japonais Sou Fujimoto faite par Marie Bélœil.
    https://www.courrierinternational.com/article/larchitecte-japonais-sou-fujimoto-chaque-mur-est-une-fenetre
    Publié le 11/05/2O18
    Vu le 07/06/2018

    Figure importante du « #minimalisme » japonais, Sou Fujimoto, en répondant à la journaliste, nous permet de placer de nouveaux #concepts à propos de ses choix d’organisation #urbains japonais. Selon lui la #maison est « à la fois un nid et une grotte, une fusion moderne des deux », elle fait partie de la #société et donc du domaine du #public tout en recueillant la sphère #privée. Il considère également qu’il y a un lien important entre #nature et #architecture étant donné le lien important entre la nature et l’homme et des choix à faire vis-à-vis de la #relation qu’ils entretiennent. De plus, « la nature est une grande source d’#inspiration. » L’#habitat selon lui est fondée sur les notions de « transparence », de « division » ou encore d’« identification », en un mot il est fondé sur les « relations entre les #individus et entre l’#individu et la société », celle-ci devant de préférences être basées sur « [la] #diversité et [l’]harmonie. [La] #différence et [la] #tolérance. » Aussi pense-t-il la question de la « fenêtre » en fonction de ses relations, et considère-t-il les notions de #fenêtres et de #murs étroitement liées.

    Les murs séparent, relient et créent du lien. La présence d’un mur éveille la curiosité pour ce qui se trouve derrière. Les murs ne sont pas des #barrières et peuvent au contraire servir de point de départ à des #rencontres.
    Le #mur est une #fenêtre. Les murs et leurs ouvertures se définissent toujours les uns par rapport aux autres. Pour moi, une #ouverture sans fenêtre n’est pas un mur. Et une fenêtre sans mur n’est pas une fenêtre.

    D’autres questions lui sont posées, à propos de ses allusions à Le #Corbusier, à propos du Ministère de la Solitude au Royaume-Unis ou encore à propos de ses #projets en France comme notamment celui de l’Arbre Blanc ou encore celui en partenariat avec #OXO #Architectes : le projet Mille Arbres. Cependant nous nous intéresserons désormais à l’aspect problématique du développement urbain rapide du Japon et ses limites.

  • [Installation] Sorting out Cities | Dietmar Offenhuber

    Une belle découverte ce jour : l’exposition Geo-Cosmos de Miraikan (le Musée national des sciences émergentes et de l’innovation) de Tokyo (2014) qui présentent des installations cartographiques, incluant des mouvements mondiaux.

    Il s’agit de montrer l’impact majeur des zones urbanisées sur le fonctionnement mondial, l’inégalité entre la superficie qu’elles occupent et différentes caractéristiques (superficie, démographie, ressources et mouvements globaux). Les installations multimédia (de mappemondes et de globes) explorent le sujet de manière dynamique, en le mettant en lien avec la mise en réseau des villes à l’échelle mondiale. Le résultat est saisissant, il saute aux yeux.

    Les auteurs :
    Dietmar Offenhuber & Ars Electronica Futurelab, Roland Haring, Peter Holzkorn, Andreas Jalsovec, Michael Mayr, Nicolas Naveau, Emiko Ogawa.

    Version vidéo du globe (courtesy Miraikan Museum)

    http://offenhuber.net/upcoming-sorting-out-cities

    #flowmap #mouvement #relations #installation #arts #worldmap #cartedeflux #video #mappemonde#3Dglobe #gFlowiz

  • L’essor des sites #Web valorisant l’#anorexie a contribué à l’émergence d’un #débat_public sur les troubles du comportement alimentaire. Mais comment lutter sur Internet contre ces troubles ?

    https://sms.hypotheses.org/11593

    #internet, #web, #anorexie, #pratique, #trouble, #comportement, #alimentaire, #aliment, #débat, #prise_en_charge, #TCA, #stratégie, #soin, #isolement, #réseaux-sociaux, #relation, #soutien, #censure, #pro-ana

  • La nouvelle puissance chinoise
    http://www.laviedesidees.fr/La-nouvelle-puissance-chinoise.html

    Lors du XIXe congrès du Parti communiste chinois en octobre 2017, Xi Jiping a révélé une vision ambitieuse et idéologique de l’avenir de la Chine. Juliette Genevaz revient ici sur la particularité de ce modèle politique et sur les objectifs de développement économique et de politique étrangère.

    #Entretiens

    / #relations_internationales, #armée, #Asie

  • Violée par la loi

    Le 7 juillet 2016, une jeune femme était violée par cinq hommes à #Pampelune. Le 26 avril, ils ont été condamnés pour simple abus sexuel. Tollé dans le pays. Une violation de plus.

    Depuis qu’a été rendue publique, le 26 avril, la décision de justice d’exempter les cinq membres de la « #Manada » (ils se faisaient appeler « la meute ») du viol collectif d’une jeune femme pendant les fêtes de #San_Fermín à Pampelune, des manifestations de protestation, d’indignation contre cette décision judiciaire se sont organisées dans de nombreuses villes espagnoles. En dépit du fait d’avoir reconnu que la jeune fille a été dénudée contre sa volonté dans un espace étroit, sans issue et entourée de José Ángel Prensa, Jesús Escudero, Ángel Boza, du militaire Alfonso Jesús Cabezuelo et du gendarme Antonio Manuel Guerrero, tous « plus âgés qu’elle et de forte constitution », le jugement nie qu’il y ait eu intimidation et violence et a reclassé le crime en « abus sexuel », abaissant la peine de 24 à 9 ans de prison.

    Tandis que le mouvement féministe gère et rend visible sa colère, le Parlement européen débat, à la demande de Podemos et contre le recours du parti Populaire, sur l’obligation ou pas de l’Espagne d’appliquer les conventions internationales relatives à la violence sexuelle. Le citoyen se demande alors avec stupéfaction : comment est-il possible que de tels accords n’aient pas déjà été appliqués en Espagne ? Quel est donc le protocole selon lequel sont jugés les crimes de violence sexuelle dans ce pays européen ?

    Le conflit actuel qui oppose les corps violés ou potentiellement violables à leurs juges nous force à reconnaître que l’Etat espagnol continue d’être un exemple de la juxtaposition d’au moins trois régimes judiciaires, trois modèles de vérité et de production de justice discordants : sur une structure juridique franquiste et patriarcale, on a greffé quelques protocoles démocratiques, et parsemé le tout de méthodes de vérification postmodernes rendues possibles via les techniques numériques.

    Au cours des six heures qui viennent de s’écouler, je n’ai rien pu faire d’autre que lire les 371 pages inouïes qui constituent la décision de justice complète, et qui - il ne pouvait en être autrement dans un régime juridique post-franquiste numérique - sont disponibles en PDF sur la page internet d’un grand journal (1). La décision de justice dont je ne recommande la lecture qu’aux individus dotés d’un estomac résistant et d’un solide réseau de soutien psychologique, pourrait être lue comme une histoire de Stephen King dans l’attente d’une postface de Virginie Despentes.

    On peut lire, dans cet étrange document légal, que tandis que la plaignante était dans un #état_de_choc, elle « a été pénétrée oralement par tous les accusés, vaginalement par Alfonso Jesús Cabezuelo et José Ángel Prenda, ce dernier à deux reprises, et par Jésus Escudero Dominguez qui l’a pénétrée la troisième fois par voie anale, les deux derniers ont éjaculé sans utiliser de préservatifs. » Pendant le déroulement des faits, deux des hommes concernés ont enregistré des vidéos avec leurs téléphones et pris des photos, qui seront distribuées sur les #réseaux_sociaux. La nuit même des événements, l’un des accusés a envoyé plusieurs messages de WhatsApp à « la Meute » et à « #Jouisseurs_San_Fermin » avec son téléphone portable, dans lesquels il a écrit : « les cinq en train de baiser une meuf », « difficile à raconter tellement c’était énorme », « une salope défoncée », « nous avons la vidéo » et « les cinq en train de baiser une pute, un pur délire. »

    Face à ces faits, le juge Ricardo González a décidé d’acquitter les cinq hommes du crime d’#agression_sexuelle et de viol en alléguant que dans les vidéos enregistrées par l’accusé, il observe seulement cinq hommes et une femme pratiquant « des actes sexuels dans une atmosphère de fête et de réjouissance. » Le lecteur se demande si, lorsqu’il caractérise un viol en tant que #fête, le magistrat se réfère à la façon dont historiquement les hommes ont été autorisés à se réjouir de la #pratique_collective de la violence sexuelle. La décision de justice comprend une théorie du #genre, une esthétique de la #pornographie et un traité sur le #plaisir_sexuel du point de vue patriarcal. Les images, assure le magistrat, sont « certainement d’un contenu dérangeant », mais il estime qu’il s’agit d’« une #relation_sexuelle brute et désinhibée, pratiquée entre cinq hommes et une femme, dans un environnement sordide, miteux et inhospitalier et dans laquelle aucun d’entre eux (ni la femme) ne montre le moindre signe de modestie, ni dans l’exposition de son corps ou de ses organes génitaux, ni dans les mouvements, les postures et attitudes qu’ils adoptent ». Le magistrat s’attendait-il à ce que les personnes impliquées dans le viol, les agresseurs et la victime, préparent le décor et bougent avec modestie et élégance ? « Je ne discerne, dit le juge, dans aucune des vidéos et des photographies aucun signe de #violence, de force ou de brusquerie exercées par les hommes sur la femme, je ne peux pas interpréter dans leurs gestes, ou dans leurs mots, de ce qu’ils ont été audibles pour moi ni #raillerie, ni #mépris, ni #humiliation ni #fanfaronnade de quelque nature que ce soit. » Mais quelle est la relation entre la raillerie, le mépris, l’humiliation ou la fanfaronnade avec l’imposition violente d’un acte sexuel ?

    La crise que cette affaire a engendrée est le résultat du conflit ouvert entre les #conventions_sociales qui régissent les institutions judiciaires et l’actuel processus d’#émancipation_féministe. Le cri de « Vous ne nous représentez pas » qui s’adressait auparavant aux politiciens s’étend désormais aux différents niveaux des institutions judiciaires. Dans le régime juridique numérique post-franquiste, les techniques de visibilité et d’accès public aux preuves fournies par les moyens d’enregistrement et de diffusion de l’image, des réseaux sociaux et d’Internet ne conduisent pas à une plus grande démocratisation des processus judiciaires, mais opèrent comme suppléments de #jouissance_patriarcale. L’inconscient juridique patriarcal se nourrit d’un tourbillon de messages, de tweets, de chaînes de hashtags et de réseaux Facebook… Les magistrats regardent les preuves comme s’ils regardaient un #porno et ne se préoccupent que de mieux jouir. Les images enregistrées lors de l’agression et les messages explicites diffusés sur les réseaux sociaux ne servent pas de #preuve incriminante, mais sont des supports narratifs qui confirment la #misogynie du #système_judiciaire. La décision de justice devient ainsi un nouveau rituel public dans lequel le système judiciaire répète et jouit (encore une fois) de la violation.

    Il y a donc eu deux violations rituelles. L’une a eu lieu devant un portail d’une rue de Pampelune le 7 juillet 2016. La seconde dans une salle d’audience de l’Etat espagnol, à laquelle ont participé avocats et juges. Le premier rituel cherchait à obtenir un supplément de plaisir et de #souveraineté_masculine et il était exercé avec violence par cinq hommes sur une personne seule et désarmée. Le deuxième rituel vise à protéger les droits des hommes à utiliser légitimement la violence pour obtenir des services sexuels. Si la première violation est d’ordre privé, la seconde est encore plus grave puisqu’elle est légitimée par l’institution judiciaire. La décision de la cour est une #pénétration_sans_consentement. Les juges mettent ainsi une bite dans chacune de nos bouches contre notre volonté. Les déclarations du magistrat opèrent comme une éjaculation médiatico-judiciaire sur nos droits. Encore une fois, la réponse ne peut pas être réformiste mais révolutionnaire : il ne s’agit pas seulement de modifier cette décision de justice, mais de dépatriarcaliser les institutions judiciaires en modifiant leur politique des genres et leurs techniques de production de la vérité.

    http://www.liberation.fr/debats/2018/05/04/violee-par-la-loi_1647912
    #viol #femmes #Espagne #loi #abus_sexuel #justice #injustice #dépatriarcalisation #condamnation #franquisme #patriarcat

    • La france doit être aussi un pays au passé franquiste car les institutions judiciaires françaises protège férocement l’impunité des violeurs.
      https://www.20minutes.fr/paris/2038631-20170328-viol-prouver-non-consentement-plus-grande-difficulte-vict
      L’article de 20 minutes date deja pas mal car il est mentionné que le droit français comporte une présomption de non consentement pour les mineurs de moins de 15 ans, or on sais maintenant que c’est faux. De plus Macron prépare une correctionnalisation automatique des viols et violences sexuelles y compris sur mineur·es.

      https://www.huffingtonpost.fr/julie-denes/juriste-et-victime-voila-ce-que-je-trouve-dangereux-dans-le-projet-de

      Parce que oui, les citoyens lisent les textes et ne se laissent pas tous berner par des points presse qui parfois maquillent, tronquent, embellissent malicieusement la réalité.

      Je l’ai trouvée à l’article 2 II (et III) du projet de loi, cette phrase, quelques mots, et la création du délit d’atteinte sexuelle avec pénétration sexuelle sur mineur de 15 ans. « Pénétration sexuelle », ces mots résonnent, éclaboussent, salissent, ces mots sont ceux du viol. Les voici attachés à un « simple » délit, écrit noir sur blanc. Nul besoin d’interprétation, nul besoin de faire appel à un spécialiste, nul besoin de tergiverser : c’est une inscription dans le marbre du droit de la « correctionnalisation du viol sur mineur », pratique décriée par le monde associatif, les familles et certains professionnels.

      En clair, le crime de viol sur mineur devient un « simple » délit jugé devant un tribunal correctionnel dont les peines sont moindres, et non plus un crime passible de la Cour d’Assises permettant des peines plus élevées, un débat, et la reconnaissance par la société du viol qu’a subi la victime. Ce statut de victime étant un des éléments permettant la reconstruction.

      On parle bien ici de délit d’atteinte sexuelle avec pénétration sexuelle sur mineur ! Que dire aux victimes ? Qu’elles n’ont pas été violées mais qu’elles ont subi une atteinte sexuelle avec pénétration ? Pourquoi ? Parce que la justice a eu un doute sur l’existence de la menace, de la violence, de la contrainte ou la surprise exercée par leur agresseur. Parce qu’elles n’ont pas crié, ne se sont pas débattues, et que de ce fait, elles semblaient consentant(e)s. Sommes-nous sérieux ? Texte inique et dangereux, et l’ajout d’un abus de confiance pour caractériser la contrainte morale du majeur sur le mineur n’y changera rien !

      Par conséquent : pas de viol, pas de victime de viol, pas d’antécédent judiciaire de viol en cas de récidive, des statistiques faussées. Circulez, y a rien à voir.

    • Bah si le viol est un phénomène culturel. C’est une expression féministe qui date des années 1970 qui sert à désigné les éléments culturels qui favorisent, excusent, invisibilisent les viols. Par exemple les scenarios de films qui rendent érotique les viols sont de la culture du viol. Les remarques sur les vetements portés par les victimes qui sois disent provoqueraient les violeurs c’est de la culture du viol. Le verdict de ce procès en espagne est une collection d’éléments de la culture du viol.
      Tu as jamais entendu cette expression avant @lydie ? Ca fait depuis 2013 que je la tag sur seenthis il y a énormément de ressources sous ce tag.
      voici une explication plus détaillé : https://www.huffingtonpost.fr/2017/11/27/la-culture-du-viol-expliquee-par-la-dessinatrice-emma_a_23288926

    • Si, j’ai déjà entendu cette expression. Mais le mot culture, pour le viol, je n’arrive pas à comprendre. Merci pour le lien, j’avais déjà vu cette BD (bien réalisée).

    • tu ne pourrais pas dire « instinct du viol » ou « nature du viol ». Il y a les psycho-éolutionnistes ou darwininstes sociales tel Peggy Sastre qui disent que le viol est un fait naturel, liée à l’évolution de l’espece. Peggy Sastre et ses ami·es disent que c’est un moyen naturel pour les hommes de dispersé leurs gènes. Plus d’explications ici : http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2011/06/le-darwinisme-et-linquietante-normalite.html

      Pour les féministes radicales dont je suis, le viol est un fait culturel et il est normalisé par des éléments de culture. Pour le cas de ce viol collectif, le juge trouve que c’est juste des jeunes qui s’amuse un peu brutaliement avec une femme qui n’avait finallement pas à venir sans être chaperonné d’un homme à Pampelune et encore moins à boire. Je comprend que l’expression n’est pas évidente à comprendre au premier abord mais je la trouve assez claire quant même. Par exemple en France seul 1 à 2% des viols sont l’objet d’une condamnation, c’est un choix culturel. Si tu compare avec la répression de la fausse monnaie tu voie bien quels sont les prioritées de nos institutions. Il existe pas exemple des cultures dites « sans viols » c’est à dire des cultures ou les viols sont fortement réprimés et donc rares. Voire ici : https://antisexisme.net/2013/01/09/cultures-du-viol-1
      et des cultures comme la notre ou la culture espâgnole, qui favorisent les viols en ne les réprimant pas, en culpabilisant les victimes et en excusant les agresseurs.

  • 4 Things I Learned Working With My Spouse
    https://hackernoon.com/4-things-i-learned-working-with-my-spouse-8bce2a0c41db?source=rss----3a8

    By Heidi Zak, Co-Founder and Co-CEO of ThirdLove. Originally published on Quora.Five years ago, my husband Dave and I founded our company, ThirdLove. And people ask me all the time, “Don’t you get sick of each other?”Nope, not really. The truth is, we don’t really interact that much at work. We don’t spend our days sitting in a conference room together talking about the business. There are many other people on the team who spend more time with him than I do.In fact, I’ve taken to scheduling a one-on-one meeting with him once a week to make sure we have enough time to talk over decisions and get feedback from each other. That’s how busy we are.But time together isn’t the only misconception people have about starting a business with their partner.Here’s what to really keep in mind:1. You Have To Go (...)

    #working-with-my-spouse #quora-partnership #startup #work-life-balance #relationships

  • In der Visa-Zwickmühle der DDR | MDR.DE
    https://www.mdr.de/zeitreise/ddr/wie-die-ddr-mit-ihrer-fluechtlingspolitik-die-brd-in-die-zange-nahm-100.html
    Voici la déscription d’un détail particulièrement intéressant parmi les multiples bizarreries qui marquaient la vie et les conditions politiques à Berlin entre 1961 et 1990. Quiconque voulant se rendre en Allemagne de l’Ouest pouvait le faire sans contrôle et sans réstrictions. Il suffisait de se rendre à Berlin-Est muni d’un visa de transit pour la RDA et l’affaire était réglée. L’entrée dans les secteurs sous occupation des alliés de l’Ouest était libre, la poursuite du voyage vers la RDA se passait aussi facilement. Vous imaginez qu’à Berlin-Ouest les drogues est les espions circulaient librement.

    Cette situation permettait également aux réfugiés de venir en Allemagne en passant par Berlin-Est. Les dirigeants de l’Ouest trouvaient cette situation problématique mais ils considéraient que l’arrivé de réfugiés était le prix à payer pour maintenir la doctrine Hallstein . Elle définissait la fiction d’une Allemagne unique représentée exclusivement par la RFA et constituait ainsi un élément clé de l’anticommunisme officiel.

    Endlose Schlangen vor Ausländerbehörden, Turnhallen und Zelte als Notunterkünfte, Proteste gegen Asylbewerberheime – was klingt, wie eine Beschreibung der Gegenwart, gab es ähnlich schon einmal Mitte der 1980er-Jahre: Menschen, die aus Bürgerkriegsgebieten weltweit fliehen.

    Auch damals wollen viele nach Deutschland. Doch in den 1980er-Jahren kommen sie in Maschinen der DDR-Airline Interflug und der sowjetischen Aeroflot und reisen weiter in die Bundesrepublik. Die Geflüchteten landen mit Interflug-Maschinen auf dem Flughafen Berlin Schönefeld. Dort warten Busse, die sie zum Bahnhof Friedrichstraße fahren.

    Die ostdeutschen Grenzer lassen die Busse passieren, auf der Westseite wird nicht kontrolliert. 1984 reisen so 10.000 Menschen nach Deutschland. Ein Jahr später sind es bereits 73.832 Flüchtlinge. Mehr als 60 Prozent von ihnen reisen direkt weiter nach West-Berlin und bitten dort um Asyl. Kommunalpolitiker schlagen Alarm, Anwohner sammeln Unterschriften gegen geplante Flüchtlingsheime. In Berlin wird ein Zeltlager für Asylbewerber angezündet.
    Woher wusste man eigentlich in so vielen Ländern um das Schlupfloch in Berlin Schönefeld?

    Historiker Dr. Jochen Staadt zufolge warb die DDR in verschiedenen Ländern in den Konsulaten und Botschaften in Aushängen für Interflug-Flüge nach Schönefeld. Dass man von dort sehr schnell nach Westberlin und auch in die Bundesrepublik kommt, sprach sich herum. Davon profitiert die DDR doppelt: Zum einen spülen ihr die Flugtickets Geld ins Land. Historiker Jochen Staadt hat recherchiert, dass die staatseigene Fluggesellschaft Interflug in einem Jahr einen Gewinn von 3,5 Millionen Mark machte.

    Zum anderen findet sich die Bonner Regierung unverhofft in einer politischen Zwickmühle: Der Berliner Senat lehnt Grenzkontrollen ab: Mit Kontrollen, wie die DDR sie sonst auch vornahm, würde man den völkerrechtlichen Status der geteilten Stadt anerkennen. Und genau das will die DDR mit ihrer außergewöhnlich unbürokratischen Hilfe für die Geflohenen erreichen, als sie über den Flughafen Schönefeld die Einreise nach Westdeutschland ermöglicht.

    Das Tauziehen um Transitvisa

    Offiziell kann sich die DDR die Hände in Unschuld waschen: Wie die Bundesrepublik mit den geflohenen Menschen aus Sri Lanka, Ghana, Libanon oder Syrien umgeht - das ist nicht Sache der DDR. Die Durchreise zuzulassen, gebietet die Gesetzeslage. Mehrfach versuchen westdeutsche Politiker bei der politischen Führung in Ost-Berlin eine andere Transitvisa-Politik zu erwirken. Die BRD zappelt am Haken der DDR: Denn im Westen stehen 1987 Bundestagswahlen an. So geben sich Westpolitiker im Osten die Klinke in die Hand. Wer in der umstrittenen „Asylsache“ in der DDR Erfolg hat, sichert sich daheim Wählerstimmen, denn da ist die Stimmung gereizt ist:

    Viele der einstigen Arbeiter aus südeuropäischen Ländern, die Ende der 1960er-Jahre als „Gastarbeiter“ angeheuert wurden, haben ihre Familien nachgeholt, eine junge Generation wächst heran, die einstigen „Gäste“ haben sich heimisch eingerichtet und werden dauerhafte Mitbewohner. Das bringt in vielen Bereichen Konflikte mit sich, für deren Lösung es weder Plan noch Hilfen gibt. Ob oder wie sich „die Neuen“ und ihre Kinder in die Strukturen in Deutschland einfinden, ist deren Problem. Eine geplante, gesteuerte, durchdachte Integration fehlt auf der politischen Agenda. Nun kommen erneut viele neue Menschen ins Land.

    Wie die BRD am Haken der DDR zappelt

    Die DDR indessen genießt ihre starke Position auf dem diplomatischen Parkett. Als CDU-Politiker Wolfgang Schäuble Ende August 1986 SED-Chef Honecker trifft, bittet er angesichts der "Probleme durch die Durchreisepolitik“ der DDR um „Hilfe unter guten Nachbarn“. Honecker weist das zurück, das "Asylantenproblem“ sei Sache der BRD, und er setzt süffisant nach, er sei selbst mehrfach im Leben auf Transit und politisches Asyl angewiesen gewesen – und somit froh über den entsprechenden Paragraphen im Grundgesetz der Bundesrepublik. Honecker beruft sich auf eine internationale Abmachung von 1966: „Durch das Hoheitsgebiet der Deutschen Demokratischen Republik kann jeder Ausländer – ungeachtet seiner Nationalität, seiner Rasse, seiner Religion, seiner politischen Überzeugung und seines Herkunftslandes – ohne jegliche Beschränkung im Transit reisen.“

    Der geheime Deal, der keiner wird und keiner war

    Am Ende ist es der SPD-Politiker Egon Bahr, der die Kuh vom Eis holt. Er macht Erich Honecker Anfang September 1986 ein verlockendes Versprechen: Flüchtlingsstopp gegen die Anerkennung der DDR-Staatsbürgerschaft, falls die SPD 1987 die Bundestagswahl gewinnt. Honecker willigt ein und am 16. September 1986 wird das Ende des Flüchtlingsstroms vermeldet. Die geheime Zusatzabsprache mit der DDR bleibt unerwähnt. Als die CDU mit Helmut Kohl 1987 die Bundestagswahl gewinnt, sind die Absprachen mit der SPD vom Tisch.

    Wobei die SED den geplatzten Geheimdeal anders deutet als Egon Bahr. Während die SED meinte, die Bundesrepublik werde künftig DDR-Bürger auf BRD-Gebiet als Ausländer betrachten, wertete Egon Bahr seinen Deal später - 1994 - als Null-Zusage: Die DDR-Staatsbürgerschaft und die Papiere von DDR-Bürgern, die ins Bundesgebiet einreisten oder passierten, seien schließlich offiziell respektiert worden.

    Doctrine Hallstein — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Doctrine_Hallstein

    La doctrine Hallstein désigne une doctrine de la République fédérale d’Allemagne appliquée à partir de 1955 qui consiste à prononcer la rupture des relations diplomatiques avec tout État qui reconnaîtrait la République démocratique allemande.
    ...
    Selon cette doctrine, baptisée du nom de Walter Hallstein, alors secrétaire d’État ouest-allemand aux affaires étrangères du chancelier Konrad Adenauer, la RFA se proclame la seule représentante légale de l’Allemagne . Ainsi, Bonn se borne à désigner la RDA comme la « zone soviétique d’occupation ». La RFA s’estime le seul État allemand légitime du fait qu’elle représente la majorité des Allemands, détient une grande partie du territoire allemand, et qu’elle est indépendante et démocratique contrairement à la RDA.

    #Allemagne #DDR #SBZ #Berlin #histoire #relations_internationales #Alleinvertretungsanspruch #asile

  • Pronote, Sconet...Quels sont les effets pervers des logiciels de vie scolaire ? (20 minutes)
    https://www.20minutes.fr/societe/2246675-20180404-pronote-sconet-effets-pervers-logiciels-vie-scolaire

    Les parents ne sont pas tous connectés à ces plateformes, ce qui crée une inégalité dans l’accès à l’information.
    A contrario, certains parents les consultent beaucoup. Au risque de focaliser encore plus sur les notes de leurs enfants.
    Les élèves en difficultés peuvent être démotivés par la manière dont ces logiciels soulignent leur positionnement par rapport au reste de la classe

    #éducation #ENT #TICE #NTIC #relations_école_famille

  • [Appli] Réseau des relations diplomatiques mondiale | Lowy Institute
    http://globaldiplomacyindex.lowyinstitute.org


    #flowmap #application #réseaux #liens #relations

    L’application interactive « Lowy Institute Global Diplomacy Index 2017 » permet de géo visualiser des réseaux diplomatiques de 60 pays du G20, de l’OCDE et d’Asie. Elle propose un onglet cartographique et des onglets tabulaires.
    – L’information cartographique peut être filtrée pour un pays donné en fonction de son appartenance au G20, à l’OCDE et à l’Asie. L’information tabulaire permet une sélection au niveau des pays ou des villes. Il est également possible de co visualiser différents réseaux diplomatiques.
    – La vue cartographique met en évidence la distribution mondiale de ces relations, les concentrations spatiales ; elle indique les forces et les faiblesses de la couverture géographique, la portée géopolitique des pays concernés, notamment.
    – Sur les données, la section A propos précise que l’Indice de 2017 est une extension de celui de mars 2016, qui ne couvrait que 42 pays du G20 et de l’OCDE, dont 11 membres des deux organisations. L’Indice 2017 est donc augmenté de 17 pays asiatiques aux 42 pays d’origine, plus la Lettonie qui a adhéré à l’OCDE en 2016.
    – L’intégralité de la base de données peut être téléchargée sur le site
    –> #gflowiz

  • Grande pauvreté à l’école : le témoignage d’une mère de famille (Brut - YouTube)
    https://www.youtube.com/watch?v=yXy_5clbtXM

    Une mère de famille raconte comment la grande pauvreté bouleverse la vie scolaire de son enfant. Un témoignage édifiant, lu en pleine commission parlementaire.

    #éducation #pauvreté #ATD_Quart_Monde #Relations_école_familles #inégalités #conflit_de_loyauté

    NB : donc voilà comme d’habitude, dans les débats en France sur l’éducation, on a droit a une polémique médiatico-politique stigmatisante sur les “enseignant.e.s déconnecté.e.s des réalités sociales” ce qui permet à tout-un-chacun d’éviter les questions de fond et les enjeux véritables. Encore bravo…

    Education : le rapport de deux députées reste en travers de la gorge de plusieurs enseignants (FranceInfo)
    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/education-le-rapport-d-une-deputee-lrem-reste-en-travers-de-la-gorge-de

    Aurore Bergé est l’une des rapporteures d’une mission parlementaire sur les relations entre écoles et parents d’élèves. Ses recommandations ont suscité la critique de nombre de membres du corps professoral sur Twitter.

    Mais de quels parents et de quels enseignants parle Aurore Bergé ? (Paul Devin, Club Médiapart)
    https://blogs.mediapart.fr/paul-devin/blog/020218/mais-de-quels-parents-et-de-quels-enseignants-parle-aurore-berge

    Difficile de reconnaître l’école actuelle et ses réalités quotidiennes dans le rapport parlementaire qu’Aurore Bergé consacre aux relations entre parents et enseignants.

  • Suppression des devoirs à la maison
    http://dcalin.fr/textoff/devoirs_1956.html

    1- Suppression des devoirs à la maison ou en étude
    Principes

    Des études récentes sur les problèmes relatifs à l’efficacité du travail scolaire dans ses rapports avec la santé des enfants ont mis en évidence l’excès du travail écrit généralement exigé des élèves. En effet, le développement normal physiologique et intellectuel d’un enfant de moins de onze ans s’accomode mal d’une journée de travail trop longue. Six heures de classe bien employées constituent un maximum au-delà duquel un supplément de travail soutenu ne peut qu’apporter une fatigue préjudiciable à la santé physique et à l’équilibre nerveux des enfants. Enfin le travail écrit fait hors de la classe, hors de la présence du maître et dans des conditions matérielles et psychologiques souvent mauvaises, ne présente qu’un intérêt éducatif limité.

    En conséquence, aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe. Cette prescription a un caractère impératif et les inspecteurs départementaux de l’enseignement du premier degré sont invités à veiller à son application stricte.

    Circulaire du 29 décembre #1956

    #était-ce_mieux_avant
    @heautontimoroumenos

    • Abrogée par la circulaire de simplification administrative n° 2009-185 du 7 décembre 2009.

      Avec la liste de plus d’un millier de circulaires abrogées :
      http://www.education.gouv.fr/cid50060/meng0926957c.html

      Dans un souci de simplification administrative, la présente circulaire porte abrogation de plus d’un millier de circulaires, instructions, notes de service ou notes, devenues obsolètes. Vous en trouverez la liste en annexe.
      Cette mesure a pour effet de réduire de moitié le nombre de circulaires de nos deux départements ministériels figurant au Recueil des Lois et Règlements.
      Pour l’avenir, nous invitons chaque direction ou service de l’administration centrale à procéder, de façon systématique, à la faveur de toute nouvelle publication de texte, aux abrogations rendues nécessaires par l’adoption de nouvelles règles. Cette démarche a pour objectif d’améliorer la sécurité juridique et l’accessibilité du droit, conformément au principe d’égalité devant la loi.

      Le ministre de l’Éducation nationale, porte-parole du Gouvernement,
      Luc Chatel
      La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
      Valérie Pécresse

    • En effet, en note, D. Calin précise son abrogation :

      « Les circulaires du 28 janvier 1958, n° 64-496 du 17 décembre 1964, n° 71-38 du 28 janvier 1971 rappellent cette première circulaire interdisant les devoirs écrits à la maison. En 1996, le Ministre F. Bayrou rappellera l’interdiction à nouveau. Sans plus de succès : à l’école primaire près de 70 % des enseignants déclarent donner tous les jours du travail à leurs élèves. »

      Les circulaires du 28 janvier 1958 et n° 71-38 du 28 janvier 1971 ont été abrogées par la circulaire n° 94-226 du 6 septembre 1994, en même temps que la présente circulaire. Je ne suis pas certain du statut exact de la circulaire n° 64-496 du 17 décembre 1964, mais elle semble toujours en vigueur.

      Donc qu’en est-il de la question des devoirs en primaire aujourd’hui ? La question est posée sur le site de Service-Public.fr (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F21842) et la réponse est :

      Un enseignant ne peut pas donner à ses élèves un travail écrit à faire en dehors de la classe.
      Il peut donner :
      un travail oral (lecture ou recherche par exemple),
      ou des leçons à apprendre.

      La source de la réponse sur le site du Ministère est la page “Les Parents à l’École” (http://www.education.gouv.fr/cid50506/les-parents-a-l-ecole.html#Devoirs%20%C3%A0%20la%20maison) qui donne exactement la même indication.

      Je n’ai pas trouvé de circulaire bien précise depuis les abrogations mentionnées plus haut, et pour cause, le Café Pédagogique pointait ce flou réglementaire en 2012, et à ma connaissance rien n’a changé depuis :

      Malgré tous ces rappels, ce qui est plus nouveau dans le rapport c’est que les inspecteurs ne sont pas certains qu’ils soient réellement interdits ! "Les devoirs à la maison sont-ils toujours interdits ? Sur le plan réglementaire, la réponse est pour le moins ambiguë", note le rapport. "En effet, la circulaire de septembre 1994 a abrogé les circulaires antérieures qui interdisaient les devoirs à la maison. Elle n’a maintenu cette interdiction qu’au motif qu’il existait, sur le temps scolaire, un temps réservé aux études dirigées et aux devoirs. Or ce temps, qui n’était pas déterminé dans les programmes de 2002, a complètement disparu des horaires et des programmes de 2008. Faut-il ou non en déduire que les devoirs qui pouvaient être faits sur le temps d’étude dirigée inclus dans la journée scolaire peuvent l’être sur le temps d’étude qui suit la journée scolaire ? Peut-on faire des devoirs durant les études dirigées ? Sur le plan réglementaire, la réponse doit également être clarifiée".

      La circulaire de 2008 « relative à la mise en place de l’accompagnement éducatif à compter de la rentrée 2008 dans les écoles élémentaires de l’éducation prioritaire » prévoit qu’il est possible d’apporter aux élèves « une aide au travail scolaire » qui leur permet « d’apprendre leurs leçons ou d’approfondir le travail de la classe ». Enfin un guide pratique réalisé par le ministère pour les parents parle bien d’aide aux devoirs. A partir de là comment ne pas penser que l’institution, sans le dire, encourage les devoirs à la maison ?

      (Source : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/06/12062012Article634750759882820126.aspx)

      #éducation #devoirs_à_la_maison #relations_école_familles

    • Sur le fond du problème :
      – Des devoirs, la plupart du temps écrits, sont donnés par l’écrasante majorité des collègues. Certains surchargent les gosses, ne voient pas où est le problème et ne se posent aucune question.
      – À leur décharge, si certaines familles se plaignent de voir leurs gamins assommés de devoirs, il faut bien reconnaître que la plupart des familles sont rassurées par la présence de devoirs écrits à l’ancienne. La pression est forte sur les collègues qui en donnent peu ou pas car alors les familles s’inquiètent (“les enfants sont mal préparés au collège”, “les enfants ne peuvent pas progresser, ne sont pas assez poussés”) ou pallient avec des devoirs soient donnés par les parents eux-mêmes, ou trouvés sur internet, ce qui peut s’avérer plus contre-productif que de donner soi-même des exercices écrits cohérents avec les apprentissages en classe. L’automédication progresse aussi dans l’enseignement, pour ce que j’en vois plutôt pour le pire que pour le meilleur, mais j’ai peut-être un point de vue corporatiste :)
      – Le fait de donner ou non des devoirs est un des facteurs d’évaluation de l’enseignant.e par les familles. Ne pas en donner inquiète et peut pousser les familles vers le secteur privé, au moins celui de l’aide au devoir.
      – Les études montrent que les devoirs sont source d’inégalités, ou plus exactement qu’ils renforcent la corrélation entre réussite scolaire et milieu social.
      – Comme indiqué par D. Calin, les devoirs écrits sont contreproductifs en terme d’efficacité, de fatigue, mais aussi de plaisir : combien d’enfant sont dégoutés de l’École, des apprentissages, du plaisir d’apprendre en raison de la quantité, de la nature et/ou des modalités des devoirs ?

      Pourtant, j’en donne en suivant à la lettre les préconisations ci-dessus (travail oral), parce que les devoirs font pour moi la différence sur deux points cruciaux des générations d’élèves d’aujourd’hui : la concentration et la mémorisation.
      Donc s’offrir le soir, à l’oral, un court temps de (re)mémorisation de quelque chose déjà vu et fait en classe me paraît à la fois efficace et pertinent tout en limitant les effets de sur-fatigue et de renforcement des inégalités…
      C’est mon petit arrangement à moi… du coup, en dépit de mes explications, je sais que des familles renforcent en donnant du travail en plus… souvent contre-productif… quant il ne vient pas faire désapprendre ce qui est appris en classe…

    • Merci beaucoup @Pierre_Coutil. Toute cette lecture a été fort instructive (même si au collège, nous ne rencontrons pas le(s) même(s) problème(s) ).
      Nous avons maintenant le dispositif « devoirs faits » relativement efficace chez nous, ce qui évite dans une certaine mesure l’appel au privé et permet.
      Une question : la (nécessaire) mémorisation est-elle vraiment efficace pour certains élèves en surcharge cognitive à la fin de la journée ?

    • L’idée est qu’il y ait un temps de coupure entre le temps de classe et le temps de devoir.
      L’idée aussi est que ce temps de mémorisation est court et spécifique.
      Par exemple, relire les 2 à 5 mots à apprendre, étudiés et décortiqués en classe, avant de se coucher est une bonne idée.
      Faire faire 20mn de copie à son gamin entre 18h40 et 19h00, non. Lui faire faire 20mn de calcul mental avant de le coucher non plus. Mais tenter 5 calculs quotidiens à l’oral entre la sortie du bain et le repas, oui.
      Bref, on voit là que tout cela est très dépendant du temps familial, de sa fluidité, de la disponibilité parentale et donc très lié aux inégalités sociales.
      Reprendre 10mn de lecture après l’école et après un temps de décompression (gouter, activité périscolaire, activité sportive…), pour ce que j’ai pu observer la différence, toute chose étant égale par ailleurs.
      Ce n’est pas magique, c’est juste qu’on offre à l’enfant un temps de mémorisation supplémentaire, souvent dans une relation duelle, à un moment où il peut y avoir une disponibilité. C’est pourquoi ce doit être court.
      C’est pourquoi aussi les opérations « Devoirs faits » comme tout dispositif similaire dépend énormément des modalités proposées… et le plus souvent elles ne sont pas bonnes. Horaires n’ayant pas permis une coupure, personnel non-formé qui, du coup, monte en exigence, faute de comprendre l’attendu, etc.

  • Police municipale dans les #écoles à Nice : « Une expérimentation qui commencerait prochainement », annonce #Jean-Michel_Blanquer
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/police-municipale-dans-les-ecoles-a-nice-une-experimentation-qui-commen

    Jean-Michel Blanquer indique par ailleurs que l’un des critères qu’il a jugé intéressant "est la #relation entre la #police et les #enfants, car le policier non armé à l’intérieur de l’école est quelqu’un qui va vivre au quotidien avec les enfants et va en fait s’intégrer dans leur vie".

    #charabia #France #lamentable

  • Ecole et parents : comment renouer le dialogue (Alternatives Economiques)
    https://www.alternatives-economiques.fr/ecole-parents-renouer-dialogue/00082590

    Voilà vingt ans que le mouvement ATD Quart monde met en œuvre son « croisement des savoirs », une méthodologie de débat entre groupes de pairs, pour créer le dialogue entre des personnes en situation de pauvreté et des professionnels. Depuis 2015, il le développe aussi dans des écoles du Nord de la France, avec l’Éducation nationale et des centres socio-culturels : pendant trois jours, des enseignants, des acteurs du quartier, des parents ayant un bon souvenir de l’école et des parents en ayant gardé un mauvais souvenir discutent, d’abord par groupes de personnes partageant la même expérience, puis entre eux. « L’idée est de mettre les acteurs à égalité, précise Sreng Truong, d’ATD Quart monde. Il s’agit pour chacun d’entrer dans l’univers de l’autre. »

    #éducation #ATD_Quart_monde #éducation_prioritaire #relations_école_famille #relations_parents_enseignant.e.s

  • Un reportage vraiment magnifique. Un cheval qui a été hyper bien éduqué, et qui ressent énormément les émotions des gens. Il va régulièrement dans un établissement de soin pour les personnes âgées. Il leur redonne le sourire. Il y a des cas où des personnes atteintes d’Alzheimer, habituellement dans leur bulle, se remettent à parler, à évoquer des souvenirs d’enfance. Ca doit être vraiment magique à voir... #cheval #relation #écoute

    http://www.equideo.be/peyo-cheval-de-coeur

  • Code Review Etiquette | CSS-Tricks
    https://css-tricks.com/code-review-etiquette

    Code is logical in nature. It is easy to pinpoint code that is incorrect or could be improved, just like it is easy to notice spelling misteaks. The human condition, when looking at and discussing logical things (like code), is to disregard the feelings of other people. This causes feelings to get hurt and a loss of focus on learning and collaboration.

    Improving code review etiquette, because of the human condition, is difficult! Here is a quick list of things that I’ve done, said, seen, or received, that are easy wins in the art of Code Review Etiquette.

    #programmation #développeurs #travail #relations_sociales

  • L’État du monde et son expression artistique

    On poursuit l’itinéraire culturelo-artistique montréalais avec cette exposition incertaine (ou improbable si vous préférez) qui propose comme contexte de présentations d’œuvres d’art moderne et de photographie... L’ouvrage publié annuellement par les éditions La Découverte : L’état du monde ou l’EDM pour les intimes, pour lequel visionscarto fait une (très) modeste contribution.

    Quelques unes de ces œuvres valent le détour. Voilà comment le Musée d’art contemporain (MAC) présente l’initiative :

    Tous les ans, depuis 1981, paraît un annuaire économique et géopolitique mondial intitulé L’état du monde. Cette année [il s’agissait en fait - sans doute - de l’édition 2016-2017 et non pas celui sur les alternatives paru en septembre et qui couvre 2017-2018, les sujets d’actualité abordés en profondeur sont notamment liés à la fin du communisme, à la mondialisation et à la révolution numérique. Dans un paysage international en mutation, incessamment modelé par des rapports de forces économiques et des problématiques géopolitiques imposant de nouveaux défis, la question du pouvoir paraît plus opaque que jamais. Qui gouverne désormais ?

    Il s’agit d’une question complexe abordée en 2017 dans l’ouvrage référencé et régulièrement traitée par les artistes qui produisent des œuvres perméables au monde dans lequel ils évoluent [...] L’intérêt des artistes à produire des images reflétant l’état du monde est récurrent dans l’histoire de l’art. De pertinentes propositions d’artistes privilégiant cette approche ont été acquises dans la collection du Musée d’art contemporain. En première partie d’exposition, les œuvres de Lynne Cohen, Jean Arp, Robert Longo et Claude-Philippe Benoit proposent, chacune à sa manière, une réflexion sur l’état du monde, les institutions, l’économie et la citoyenneté.

    J’ai parcouru cette courte expo en appréciant grandement les œuvres suivantes :

    « Usine, 1994. » Lynne Cohen (1944-2014) qui explique dans Faux indices (MACM, 2014) : Je ne photographie jamais des personnes réelles, elles sont absentes de mes œuvres ; seules peuvent y être observées des traces que ces personnes ont laissé dans des endroits qu’elles occupaient ou aurait ou occuper - à moins qu’elles n’y figurent sous forme de substituts : leurres, mannequins ou autres silhouettes. Je m’intéesse à l’aspect des lieux où les gens passent leur temps et ce qu’ils en font, aussi bien à la manière dont ces lieux agissent en retour sur ceux qui les fréquentent. »

    « Tableau noir, 1997-2002. » Lynne Cohen (1944-2014) again dans_Faux indices_ (MACM, 2014) : C’est une photographie prise dans une salle de cours d’université et fait partie du livre Occupied territory. Ces flèches convergentes et divergentes me font l’effet d’un diagramme servant à illustrer une philosophie de la vie. Le sérieux absolu de cette itération absurde, exprimée sur un ton très docte, me semble inimitable. »

    « Conférence au sommet, 1958. » Jean Arp (1887-1966) : l’œuvre a priori appartient au registre de l’abstraction, de simple tâches sombres posées sur un fond jaune. Mais elle renvoie en fait à un événement précis. En juillet 1958, sur la page titre du journal Le Monde diplomatique [c’est assez ancien, je peux citer...] on pouvait lire une question posée par Nikita Krouchtchev dans une lettre au président américain, Dwight Eisenhower, à Charles de Gaulle et au premier ministre britannique Harold Mac Millan :

    "la conférence au sommet aura-t-elle lieu ?"

    La conférence aura lieu deux ans plus tard avec au programme des débats : l’Allemagne, les relations Est-Ouest et les essais nucléaires.

    Jean Arp envisage ici les relations internationales comme une abstraction dont l’exercice du pouvoir sculpte la carte du monde. »

    #art #art_contemporain #photographie #état_du_monde #edm #relations_internationales #géopolitique #histoire

  • "Si l’école faisait son travail, j’aurais du travail" : la blague nulle du Medef (L’Express)
    http://www.lexpress.fr/education/si-l-ecole-faisait-son-travail-j-aurais-du-travail-la-blague-nulle-du-medef

    « Si l’école faisait son travail, j’aurais du travail » (MEDEF, 2017)

    C’est vrai qu’en tant qu’enseignant, j’ai honte, car lorsque l’État a filé 20 milliards d’euros par an de plus à l’école avec le CICE (Crédit pour l’Insertion des Citoyens Employables), j’ai arboré comme mes collègues mon pin’s « 1 million d’emplois » et puis… rien.

    #éducation #relations_école_entreprises #MEDEF

    • « MaBlagueNulle » : Jean-Michel Blanquer se déclare « consterné » par un slogan du Medef et « demande un retrait immédiat » - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/mablaguenulle-jean-michel-blanquer-se-declare-consterne-par-un-slogan-

      Sans surprise, le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, n’a que très peu apprécié la « blague ». Ce jeudi, il réplique, se fendant de ce tweet :

      Je suis consterné par le slogan du Medef et leur demande un retrait immédiat. Merci à tous ceux qui œuvrent pour la réussite de nos élèves.

      avec une MàJ de Pierre Gattaz (vidéo)
      [EDIT 18h30]

      Le Medef a finalement retiré le tweet incriminé et son patron, Pierre Gattaz, a présenté ses excuses aux enseignants (tout en maintenant la position de fond) via une vidéo postée sur les réseaux sociaux :

      Je m’excuse auprès des professeurs, des enseignants qui auraient pu se sentir viser par cette campagne, […] j’ai trop de respect pour eux.

  • Le loup pour l’homme
    http://www.laviedesidees.fr/Le-loup-pour-l-homme.html

    Devrions-nous entretenir des relations plus diplomatiques avec les #animaux ? C’est ce à quoi Baptiste Morizot nous invite, qui prend le “retour du loup” comme occasion de réflexion philosophique. Comme pour mieux réaffirmer, en creux, la position surplombante de l’humain ?

    Livres & études

    / animaux, #environnement, #relations_sociales

    #Livres_&_études

  • Le vieux monde de l’ONU
    http://www.laviedesidees.fr/Le-vieux-monde-de-l-ONU.html

    ​Alors que l’ONU célébrait en 2015 son 70e anniversaire et élisait il y a un an son nouveau Secrétaire général, elle reste toujours aussi peu connue du grand public. Chloé Maurel revient sur l’histoire et les controverses politiques, économiques et sociales qui traversent l’organisation depuis 1945. Une entrée pédagogique dans un univers complexe.

    Livres & études

    / #Nations_unies, #guerre_mondiale, #relations_internationales

    #Livres_&_études