Aucun dogme n’est favorable aux femmes !
Dans le Nouveau Testament, la femme « idéale » n’est qu’une servante de l’homme, dévouée corps et âme à son mari, pudique, discrète, si possible au couvent, chaste et ne servant qu’à procréer en étant voilée et préalablement mariée bien entendu ! Bref, le paradis sur terre !
Dans le Coran, la femme « idéale » n’est qu’une spectatrice et domestique de l’homme. Elle peut être échangée ou rejetée à tout moment comme un simple objet de consommation courante... L’homme dispose de son corps comme il l’entend, y compris par la contrainte, au moyen des violences les plus infâmes, sans aucune condamnation divine à craindre, ni autre forme de procès. Le « voile islamique » (et ses déclinaisons telle que la Burka) est une injonction qui constitue, finalement, plus une protection des hommes contre leur propre barbarie ainsi qu’une assignation au silence pour la moitié féminine de la population le portant qu’autre chose... Ne pouvant se contrôler, les hommes passent pour des bêtes affamées de sexe et de pouvoir sur elles...
Belle virilité patriarcale, n’est il pas ?
Dans la Torah, la femme « idéale » n’existe pas. Elle est responsable de tous les péchés de part sa nature intrinsèquement perverse. Seule une maternité vécue dans la douleur, et encore, peut lui amener une planche de salut en enfantant surtout des mâles. Bonté divine quand tu nous tiens !
Dans l’Hindouisme, la femme n’existe que pour la survie de l’espèce, bien menacée en Inde, faut il le rappeler avec une population dépassant 1,3 milliard d’habitant-e-s. Sa survie dépend entièrement de l’existence de son mari auquelle elle doit apporter une assistance de tous les instants toute sa vie durant. Le décès de son conjoint signe ensuite son arrêt de mort, et par là même, son inutilité.
Quelle spiritualité !
Dans le Bouddhisme, la femme n’a rien d’idéale puisqu’elle est foncièrement impure (d’on ne sait où ni pourquoi ?), méchante, folle, malhonnête et féroce ! Rien que ça ! Elle est donc à éviter comme la peste. L’état de femme est à ce prix là pour Bouddha ! Quel exotisme pour nous autres occidentaux !
En conclusion, on peut observer que l’ensemble des dogmes religieux sont, tous, intrinsèquement misogynes, de manière coercitive, et légitimisent à des degrés divers des violences voire de la barbarie inqualifiables à l’encontre des femmes en déresponsabilisant complètement les hommes. L’état de maternité est le seul qui est valorisé, dans certaines conditions, pour elles. Ce fait n’est pas anodin et nous rappelle qu’un des principaux moteurs du patriarcat réside dans le fait de ne pas perdre le contrôle de la fécondité des femmes par les hommes. C’est donc la peur de perdre le contrôle de ce « pouvoir féminin » de porter un enfant, et par la même la descendance des hommes, qui motive avant tout l’interprétation des textes « sacrés » par les autorités religieuses presqu’exclusivement masculines en place encore à l’heure actuelle.