• Le tueur de la rue d’Enghien en mission contre les militants kurdes ?
    https://www.humanite.fr/politique/kurdes/le-tueur-de-la-rue-d-enghien-en-mission-contre-les-militants-kurdes-775961

    Selon les informations recueillies par l’Humanité, l’homme aurait été déposé par une voiture devant le siège du Conseil démocratique kurde de France (CDKF) alors que devait se tenir une réunion d’une soixantaine de femmes kurdes, finalement décalée d’une heure au dernier moment. Un massacre a été évité. Qui aurait renseigné le tueur ?

    La communauté kurde refuse de croire à la thèse de l’attaque raciste à Paris

    Personne dans la foule n’est prêt à accepter le seul mobile raciste du tueur. Il ne peut qu’avoir été manipulé par les services secrets turcs ou avoir bénéficié de renseignements d’Etat. Tous posent les mêmes questions à l’appui de leur démonstration : « On n’a jamais entendu parler de racisme antikurde, pourquoi s’en prendre à eux ? » « Comment cet homme a-t-il entendu parler du centre Ahmet-Kaya qui n’est pas très connu dans Paris ? » « Comment se fait-il qu’il ait agi le jour même où une réunion était prévue en vue de l’anniversaire des trois [militantes kurdes tuées] de la rue Lafayette ? » « Comment se fait-il qu’il ait tué une femme de premier plan du mouvement kurde, comme il y a dix ans déjà ? »

    Emine Kara était en effet la responsable nationale du mouvement des femmes kurdes. Elle avait combattu les djihadistes de l’organisation Etat islamique les armes à la main à Kobané et ailleurs en Syrie. Elle avait même été blessée. Elle venait de déposer une demande d’asile politique « rejetée par les autorités françaises », selon le porte-parole du CDKF, Agit Polat.
    Menal Kara – aucun lien de famille – connaissait Emine Kara et le chanteur Mir Perwer : « Nous avons perdu 15 000 combattants face à Daech et les survivants se font tuer à Paris ! Et les autorités refusent d’appeler ça un attentat ? C’est scandaleux. Mir Perwer avait fait deux années de prison en Turquie avec les maires de villes kurdes destitués par Erdogan, c’était un réfugié politique qui avait laissé derrière lui sa femme et ses deux enfants. Et l’on refuse d’appeler cela un crime politique ? »

    https://justpaste.it/cz2p9

    #Turquie #MIT #DGSI #PKK #Evin_Goyi #Emine_Kara pour l’état civil #Mir_Perwer #Abdurrahman_Kizil

    • Des trois, Emine Kara, est assurément la plus connue. Cette femme de 48 ans, également appelée sous son nom de guerre Evin Goyi, est une des héroïnes du mouvement national kurde sorti des rangs du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en guerre contre l’Etat turc et contre les djihadistes de l’organisation Etat islamique (EI). A l’instar de Sakine Cansiz, cofondatrice du PKK et amie de son chef, Abdullah Öcalan, de Fidan Dogan, chargée des relations extérieures pour l’Union européenne, et de Leyla Saylemez, qui encadrait le mouvement de jeunesse du parti, toutes tuées par balles le 9 janvier 2013, rue La Fayette, à Paris.

      Le PKK compte nombre de femmes dans ses postes dirigeants, y compris dans sa branche armée. Il ne s’agit pas seulement d’une politique de parité, mais d’un engagement féministe très affirmé, qui fait partie des piliers idéologiques du mouvement – avec l’écologie et un communalisme à tendance marxiste – et contribue à son aura auprès des cercles de gauche et d’ultragauche en Occident.
      Emine Kara, une certaine notoriété dans les cercles féministes
      Digne et réservée, voire austère, Emine Kara dirigeait le Mouvement des #femmes #kurdes de France, bien que ne s’exprimant pas en français. C’est à ce titre qu’elle était présente, vendredi matin, au Centre culturel kurde Ahmet-Kaya afin de participer à une réunion – reportée au dernier moment – de préparation de la commémoration du triple assassinat de 2013. C’est aussi cette activité militante qui lui a valu une certaine notoriété dans les cercles féministes en France. C’est à cause d’Emine Kara que Laetitia et Constance, deux jeunes militantes féministes françaises sans lien avec le Kurdistan, sont venues, samedi 24 décembre, rendre hommage, place de la République, aux victimes de la rue d’Enghein.

      la page citée ci-dessus a été augmentée

      #reloaded #féminisme

  • RFC 6940 : REsource LOcation And Discovery (RELOAD) Base Protocol

    Le groupe de travail #IETF p2psip travaille à permettre la communication (par exemple téléphonique) entre utilisateurs de #SIP sans passer par un fournisseur SIP, mais en se débrouillant en pair-à-pair. Pour cela, le groupe a choisi une approche modulaire et a d’abord développé un protocole de communication pair-à-pair, qui va servir de socle aux futures utilisations. Ce protocole se nomme #RELOAD (pour REsource LOcation And Discovery), et fait l’objet de ce très long #RFC, le premier du groupe p2psip.

    L’enjeu est d’importance : le système fermé Skype a obtenu beaucoup d’utilisateurs en s’appuyant partiellement sur des techniques pair-à-pair. Le SIP traditionnel, où deux correspondants ne communiquent que via leurs fournisseurs SIP respectifs devait être amélioré en exploitant ces capacités pair-à-pair. Échanger des paquets RTP directement est facile. Se trouver et initier la communication l’est moins. Pour le faire en pair-à-pair, il n’existait pas de protocole ouvert et normalisé. On notera d’ailleurs que RELOAD est le premier protocole pair-à-pair (au sens moderne parce que, objectivement, IP a toujours été pair-à-pair) normalisé par l’IETF.

    http://www.bortzmeyer.org/6940.html