• Guerre en Ukraine : « Il faudrait tirer des leçons de l’accueil positif » des réfugiés ukrainiens, plaide France terre d’asile
    https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-il-faudrait-tirer-des-lecons-de-l-accueil-positif-des

    Depuis le début de la guerre en Ukraine, la France a accueilli « à peu près 100 000 personnes », dont « environ un tiers d’enfants », note l’association qui espère voir cet élan de solidarité être aussi destiné à d’autres #réfugiés.
    Article rédigé par
    franceinfo
    Radio France
    Publié le 22/02/2023 08:02

    « Il faudrait que des leçons soient tirées de l’accueil positif » des #réfugiés_ukrainiens « pour qu’on puisse en faire bénéficier les autres », plaide Delphine Rouilleault. La directrice générale de France terre d’asile tire mercredi 22 février sur franceinfo un « bilan très positif de la manière dont les opérations d’accueil se sont organisées », presque un an après le début de l’invasion russe en Ukraine. Elle rappelle que « le gouvernement [français] avait un objectif qu’aucun Ukrainien ne dorme à la rue et il y est parvenu ». Les réfugiés ukrainiens « ont été pris en charge et hébergés soit dans des #centres_d'hébergement_d'urgence, soit chez des familles ».

    Delphine Rouilleault salue le fait que « les Ukrainiens ont bénéficié d’un statut particulier, la protection temporaire, déclenché de manière européenne ». Ce statut leur a notamment permis « d’avoir tout de suite accès au marché du travail et aux #soins_de_santé_remboursés ». « Ils n’ont pas connu le parcours du combattant que les réfugiés politiques et autres migrants connaissent quand ils arrivent en France », indique la directrice générale de France terre d’asile.

    Delphine Rouilleault se réjouit également de « la forte mobilisation des rectorats, des collectivités locales et des écoles » qui a permis d’accueillir et de #scolariser_les_enfants_réfugiés. Elle constate cela dit que les réfugiés ukrainiens rencontrent quelques problèmes « à moyen terme et en matière d’intégration », notamment parce qu’on « n’apprend pas le français en quelques semaines ». Cela engendre ainsi des difficultés « d’#accès_au_logement_et_à_l'autonomie », ajoute-t-elle. Si elle se réjouit de « la forte mobilisation des rectorats, des collectivités locales et des écoles » qui ont permis d’accueillir et de scolariser les enfants réfugiés.

    Au vu de ce bilan positif, France terre d’asile appelle maintenant les autorités français à appliquer le même dispositif pour les autres réfugiés. Sa directrice générale, Delphine Rouilleault évoque trois leçons à tirer, à commencer par « organiser un #premier_accueil_de_tous_les_demandeurs_d'asile pour éviter que le passage de la demande d’asile ne démarre par la rue », explique-t-elle, déplorant le fait qu’actuellement « des demandeurs d’asile afghans dorment à la rue, alors que leur pays est dans une situation absolument catastrophique ».

    Delphine Rouilleault met également en avant #l'accès_à_l'emploi : « On a accordé aux Ukrainiens le droit d’accéder au marché du travail sans avoir besoin d’une autorisation spécifique » ce qui « pourrait aussi bénéficier à tout le monde », précise-t-elle. Enfin, dernière leçon à tirer selon la directrice générale de France terre d’asile : "le fait qu’il n’y ait pas de #délai_de_carence_de_trois_mois pour les #remboursements_des_soins.

    • entretien AFP repris dans la PQR !

      L’accueil des Ukrainiens doit « servir de modèle », estime France terre d’asile - France - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/france/l-accueil-des-ukrainiens-doit-servir-de-modele-estime-france-terre-d-as


      Arrivée de réfugiés ukrainiens, le 7 mars 2022, dans un centre d’accueil de l’association France terre d’asile.
      (Photo Thomas Coex/AFP)

      Les réfugiés fuyant l’Ukraine n’ont pas été traités « comme des migrants habituels » et ont bénéficié d’un accueil inédit qui doit « servir de modèle » pour les crises futures, estime la directrice générale de l’association France terre d’asile, Delphine Rouilleault, dans un entretien, ce mercredi, avec l’AFP.

      Après un an de guerre, quel bilan tirez-vous de l’accueil réservé aux déplacés d’Ukraine ?
      D’abord, la France n’a pris qu’une part marginale de l’effort européen, avec près de 100 000 personnes accueillies sur les huit millions de réfugiés, principalement installés en Pologne ou en Allemagne. On réalise qu’on n’a pas considéré les réfugiés d’Ukraine comme un sujet d’immigration. Ça dit quelque chose de la manière dont le gouvernement s’est approprié la question de leur accueil, qui s’est très bien passé, avec une mobilisation des collectivités locales et des services de l’État extrêmement fluide, qu’on n’avait jamais connue pour les autres populations. À cela s’ajoute l’ouverture de droits sociaux (accès aux soins, possibilité de travailler…) qui n’existaient pas non plus pour les autres. C’est la combinaison d’une volonté d’accueil de toute la société française et d’une facilitation administrative [au titre de la « protection temporaire » offerte par l’UE] qui fait que les choses se sont bien déroulées. Il faut qu’on tire les leçons de l’hébergement citoyen (sur lequel a reposé la moitié de la prise en charge) pour mieux l’organiser en cas de nouvelle vague migratoire : les Français ont fait preuve d’une générosité extrême mais aussi mesuré la complexité d’accueillir durablement chez soi des réfugiés.

      Cet accueil à bras ouverts a-t-il permis une intégration accélérée ?
      En tout cas, on ne ressent aucune tension concernant la présence des Ukrainiens. L’État a compris qu’il était très important de leur enseigner le français et a permis l’accès immédiat à des cours de langue. C’est un préalable essentiel à l’intégration qui, additionné à l’accès au marché du travail et au système de santé, fera que les Ukrainiens qui décideront de rester s’intégreront beaucoup plus rapidement que les autres populations qu’on prend en charge. L’accueil des enfants ukrainiens a également très bien fonctionné dans les écoles. Pour autant, tout n’est pas rose. Les parents n’ont pas nécessairement trouvé du travail, donc les Ukrainiens sont encore dépendants de solidarités, soit citoyenne soit étatique. Sans emploi, ils n’ont droit qu’à l’Ada (Allocation pour demandeur d’asile), qui ne permet pas de payer un loyer. Les aides sociales, même significatives, ne sont pas pensées pour leur permettre de louer un HLM, par exemple. Leur accès à l’autonomie est conditionné au travail.

      Le tissu associatif dénonce l’inégalité de traitement entre les Ukrainiens et les autres exilés. Faut-il s’inspirer de leur accueil ?
      Ce qu’on a fait pour les Ukrainiens peut servir de modèle. Il y a dans cet accueil quelque chose de sain qui prouve qu’en étant généreux et en s’organisant correctement, on peut bien accueillir sans pour autant créer un « appel d’air ». On les a pris en charge dès l’arrivée sur le territoire, ce qui fait qu’aucun Ukrainien n’a eu à dormir dans la rue. On appelle à la création d’un système équivalent pour les autres étrangers : des centres de premier accueil et de mise à l’abri des primo-arrivants et des ouvertures de droits sociaux pour accueillir dignement. Aujourd’hui, l’entrée dans la demande d’asile en France passe par la rue, alors que le sas vertueux mis en place pour l’Ukraine permet d’éviter l’errance et ses conséquences sur la santé physique, mentale, sans compter les risques pour les femmes d’être violentées dans la rue. Plus de 100 000 Ukrainiens, c’est à peu près le nombre de demandeurs d’asile [137 000] arrivés dans le même temps. La différence, c’est qu’on n’a pas traité les Ukrainiens comme des migrants habituels, qu’on leur a ouverts des droits qui devraient être ouverts pour tous les demandeurs d’asile. Et ça a donné lieu à infiniment moins de polémiques.

  • VIDEO. Lunettes : les opticiens inquiets du plafonnement des remboursements
    http://www.francetvinfo.fr/economie/video-lunettes-les-opticiens-inquiets-du-plafonnement-des-remboursement

    Un Français sur deux est concerné. Les lunettes – verres et montures – risquent d’être moins bien remboursées. Le gouvernement prévoit en effet de plafonner le remboursement des frais d’optique par les complémentaires de santé pour obliger les opticiens à baisser les prix.
    Les mutuelles favorables au projet de réforme

    Il n’y a eu « aucune concertation avec les professionnels de la santé visuelle », dénonce Philippe Peyrard, directeur général délégué d’Atol, qui craint des conséquences sur « le peu d’industrie française lunetière qui reste encore dans ce pays ». A l’inverse, les mutuelles voient d’un bon œil une éventuelle réforme.

    Le président de la Mutualité française, Etienne Caniard, pointe du doigt les « pratiques qui consistent à demander votre niveau de couverture quand vous allez chez l’opticien, puis d’adapter les prix à ce niveau de couverture (...). L’enjeu, c’est de payer au juste prix. » Le gouvernement précise qu’il ne s’agit que d’un projet de décret, qui doit encore être discuté avec les fabricants de lunettes et les mutuelles.

    #opticiens
    #lunettes
    #remboursements
    #plafonnement
    #assurance-maladie
    #mutuelles
    #complémentaires-de-santé

  • Le #montant des #remboursements des #lunettes va #baisser
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/20/lunettes-le-montant-des-remboursements-va-baisser_4386046_3234.html

    Le gouvernement poursuit son offensive pour maîtriser l’explosion des dépenses d’optique et faire baisser les prix.

    Après la loi Hamon sur la consommation, qui vise à ouvrir la vente des lunettes à la concurrence et favoriser l’arrivée de nouveaux acteurs à travers Internet, le voici qui entend plafonner, dès 2015, le montant des remboursements des verres accordés par les assurances complémentaires.

    Autre décision : la prise en charge des lunettes sera limitée à une paire tous les deux ans, sauf en cas d’évolution de la vue et à l’exception des enfants.

    TARIFS DÉGRESSIFS SUR TROIS ANS

    Prévues dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), ces mesures sont détaillées dans un décret en préparation. Ce texte, attendu théoriquement pour la fin de mars, prévoit des tarifs dégressifs de remboursement des verres sur trois ans.

    Pour les verres simples : le montant maximum de remboursement sera ramené de 350 euros en 2015 à 200 euros en 2018, au rythme de 50 euros par an.

    Pour les verres complexes : le maximum de 600 euros de remboursement tombera à 400 euros en 2018.

    Pour les montures : le plafond ne bougera pas, quels que soient les verres. Il sera maintenu à 100 euros.

    Ces mesures seront valables pour les complémentaires santé proposant des « contrats responsables ». Ces contrats, créés en 2004 pour obliger à respecter le parcours de soins, sont moins fiscalisés que les contrats traditionnels. Ils représentent aujourd’hui la quasi-totalité des couvertures complémentaires.

    Les dépenses d’optique des Français se chiffraient à 5,6 milliards d’euros en 2012. La part prise en charge par les mutuelles et les assureurs représentaient 4 milliards d’euros.

    #déremboursement
    #lunettes
    #lavuebaisse

    • @monolecte oui,

      la prise en charge des lunettes sera limitée à une paire tous les deux ans, sauf en cas d’évolution de la vue et à l’exception des enfants....les mesures seront valables pour les complémentaires santé..

    • Sans déconner, avant de limiter les remboursements, ils pourraient commencer par rembourser pour de vrai.
      En fait, ce sont les tarifs remboursement de la mutuelle compris...
      Parce que j’ai retiré cette garantie. En gros, pour avoir le droit à 100€ de remboursement de lunettes, j’avais une surprime de 150€/an... et comme je ne change pas tous les ans...
      Bref, c’était débile. Donc là, on oblige les mutuelles à moins rembourser ce qui est déjà très mal remboursé et qui est le premier des postes de renonciation aux soins avec les dents... et je suppose qu’on ne va pas plafonner les cotisations aux complémentaires pour autant...
      #foutage_de_gueule
      #santé