• Pizzas Buitoni : « Ça m’étonne qu’il n’y ait pas eu d’accident avant », les révélations d’un ex-salarié
    https://rmc.bfmtv.com/actualites/societe/sante/pizzas-buitoni-ca-m-etonne-qu-il-n-y-ait-pas-eu-d-accident-avant-les-reve

    « Quand on voit des champignons au mur, on sait que ça ne va pas », assure-t-il. « La peinture des barres en métal s’écaillait. Il y avait des bouts de nourriture qui restaient à certains endroits pendant plusieurs jours, plusieurs semaines », ajoute-t-il.

    « Dans des bacs de rattrapage de sauce, on pouvait retrouver des mégots de cigarettes. Là où la farine est envoyée sur les tapis, pour que la pâte ne colle pas, il y avait des vers de farine. La plupart des gens ne se lavaient pas les mains, même en revenant des toilettes.Il y avait une contamination croisée qui était claire, ça m’étonne même qu’il n’y ait pas eu d’accident avant », décrit l’ancien employé.

    Le groupe Nestlé à qui appartient la marque Buitoni et qui vend une pizza toutes les 2 secondes en France, affirme ne pas savoir d’où vient la bactérie et promet que l’usine ne redémarrera pas tant que les causes de la contamination n’auront pas été identifiées. Depuis le 18 mars, Nestlé a fermé les deux lignes de production de son usine de Caudry. La répression des fraudes continue elle aussi ses investigations pour comprendre l’origine de la contamination.

    répression des fraudes, mon cul.

    #alimentation #industrie #liberté_d'entreprendre

    • J’ai remarqué que les médias français sont toujours prompts à dénoncer la corruption. Chez les autres. Dans les autres pays. La corruption en france c’est comme les homosexuel·s en tchétchénie, on en parle pas puisque y’en a pas.

    • Bactérie E. coli : comment des pizzas Buitoni ont été débusquées par les autorités sanitaires
      https://www.lemonde.fr/sante/article/2022/04/01/bacterie-e-coli-comment-des-pizzas-buitoni-ont-ete-debusquees-par-les-autori

      Comment le responsable de l’épidémie actuelle a-t-il été traqué et débusqué ? Les investigations ont été conduites par plusieurs instances : la Direction générale de la concurrence, consommation et répression des fraudes (DGCCRF), la Direction générale de la Santé (DGS) et Santé publique France (SPF). Du côté des victimes, les enquêteurs ont fait appel à un précieux indic : les cartes de fidélité que proposent les enseignes de distribution. « En 2011, ce système de traçage avait déjà permis de remonter à des graines germées, responsable d’une épidémie de SHU qui avait fait plus de 50 morts en Allemagne », explique François-Xavier Weill. Ici, l’indic a révélé un produit plus fréquemment consommé par les familles touchées que par les familles épargnées : des pizzas de la gamme Fraîch’Up, de marque Buitoni (des surgelés à faire cuire au four).

      « Une éventuelle contamination au niveau de la pâte »
      Restait à confondre le suspect. C’est l’ADN, une nouvelle fois, qui a servi de pièce à conviction. Première percée le 17 mars, lorsque, « dans le congélateur d’une famille touchée, les autorités de santé ont analysé une pizza Fraîch’Up encore non déballée et découvert dans la pâte des bactéries E. coli », a indiqué Nestlé France, propriétaire de la marque, lors d’une conférence de presse. Le lendemain, le groupe agroalimentaire est contraint de lancer une procédure de rappel des produits encore en rayon dans les magasins. Il cesse aussi la livraison et la production de cette gamme de pizza dans son usine de Caudry (Nord).

      Seconde étape : le génome de la bactérie trouvée dans cette pizza a été séquencé, puis comparé au génome des bactéries prélevées chez les patients. Verdict : « les séquences d’ADN ont “matché”, relève François-Xavier Weill, également responsable du centre national de référence, qui séquence tous les cas d’E. coli en France. La souche de la bactérie que nous avons ainsi identifiée est nouvelle, elle n’a jamais été trouvée ailleurs dans le monde. » Au 28 mars, cette souche était retrouvée chez 41 jeunes patients – 34 autres restaient en cours d’investigation. De son côté, Nestlé a admis que la bactérie trouvée dans la pizza était « d’une souche similaire à celle incriminée dans les cas référencés ».

      L’enquête n’est cependant pas terminée. « A ce jour, la provenance de la bactérie présente dans la pizza Fraîch’Up reste indéterminée », reconnaît Nestlé France. Son directeur général industriel, Jérôme Jaton, « pencherait plutôt vers une éventuelle contamination au niveau de la pâte ». La farine, de fait, est incriminée depuis une dizaine d’années dans des épidémies de SHU survenues aux Etats-Unis. Mais elle ne l’avait jamais été jusqu’alors en France. « Le blé pourrait être contaminé par des déjections d’animaux dans les champs, par l’utilisation d’eau souillée pour laver les grains, par des déjections de rongeurs dans les farines des moulins… », liste François-Xavier Weill.

      240 ans de règles édictées pour surveiller et contraindre les « accapareurs » depuis la révolution française tombent en désuétude. Quand elles ne sont pas supprimées, les outils dont elles disposaient sont détruits (combien d’entreprises inspectées ?). Plutôt que d’évoquer l’absence de contrôle sur les activités des commerçants (encore obligatoire, l’affichage des prix au détail, au kilo, au litre, est fréquemment « oublié ») et des entreprises (inspection du travail, hygiène et sécurité), ce même journal qui publie les photos éloquentes de cette usine choisi de nous raconter les exploits des services de contrôle ...

      #renard_libre_dans_le_poulailler_libre

    • Bactérie « E. coli » dans des pizzas Buitoni : une enquête pour « homicides involontaires » ouverte
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/04/01/bacterie-e-coli-dans-des-pizzas-buitoni-une-enquete-pour-homicides-involonta

      (...) soixante-quinze prélèvements, « tous négatifs », ont été réalisés, a précisé jeudi le directeur général de la communication de Nestlé France, Pierre-Alexandre Teulié. « La priorité c’est de trouver la cause de la contamination », a-t-il ajouté.

      faudrait peut-être jouer à avant/après depuis les photos réalisées par un salarié (publiées par RMC dans le 1er article cité)

  • Plafonnement aux prud’hommes : une « destruction du droit du travail » ? - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/breves/2015-06-13/Plafonnement-aux-prud-hommes-une-destruction-du-droit-du-travail-id1

    « Quand le plancher devient le #plafond, c’est qu’on marche sur la tête ! » Sur son blog, l’avocat en droit du travail David Van der Vlist, membre du Syndicat des avocats de France (fondé par des avocats de gauche) et ancien responsable du syndicat étudiant Unef (proche du PS), décortique l’annonce de réforme du gouvernement sur le plafonnement des dommages et intérêts qu’un #salarié peut toucher après un #licenciement abusif devant les #prud'hommes. Une réforme éclipsée cette semaine dans les medias par l’affaire du vol Poiriers-Berlin du Premier ministre.

    Jusque là, le code du travail fixait un #plancher de réparation de 6 mois de salaire pour tout licenciement abusif (sauf dans le cas d’un salarié ayant moins de 2 ans d’ancienneté ou travaillant dans une entreprise de moins de 11 salariés). Pour Van der Vlist, ce plancher est indispensable : « si l’on veut que l’obligation de fonder le licenciement sur une cause réelle et sérieuse soit respectée, il est indispensable que les conséquences d’un licenciement injustifié soient véritablement dissuasives. [...] Or si un salarié ne peut espérer obtenir que 3 mois de SMIC (3300 € net environ), il aura peu intérêt à saisir un conseil de prud’hommes, a fortiori s’il doit prendre un avocat qu’il devra payer une somme similaire (sans certitude de victoire). A partir de là, l’employeur a un faible risque contentieux puisque peu de salariés risquent de l’attaquer [...] L’employeur peut alors licencier sans véritable motif et le #droit_du_travail est réduit à une déclaration de bonnes intentions. »

    « IL NE SERA, LA PLUPART DU TEMPS, PLUS RENTABLE D’ATTAQUER L’EMPLOYEUR. »

    Or, c’est précisément vers cette situation que la réforme conduit pour le blogueur. Pour tous les salariés qui ont moins de deux ans d’ancienneté, le juge ne pourra plus accorder plus de 3 ou 4 mois de #salaire d’#indemnités, en fonction de la taille de l’entreprise. « Il ne sera, la plupart du temps, plus rentable d’attaquer l’employeur. Dans plusieurs cas, l’ancien plancher devient le maximum. »

    #renard_libre_dans_le_poulailler_libre #économie