• #Sénégal : comment un trafic de rendez-vous pour obtenir un visa vers l’Europe s’est installé

    Au Sénégal, c’est la galère pour obtenir des rendez-vous de demande de visas pour l’Europe. Il faut parfois plusieurs mois pour trouver un créneau. Un trafic s’est donc organisé, avec des intermédiaires qui réussissent à se saisir de ces créneaux et les revendent à prix d’or aux Sénégalais désespérés. Illustration.

    Aliou actualise sans arrêt la même page internet depuis plus de deux mois : le site de #VFS_global, sur lequel se réservent les #rendez-vous pour les demandes de visa pour la France. Et le même message s’affiche à chaque fois. « Aucun rendez-vous trouvé », résume Aliou.

    Cet artiste graffeur devait se rendre à la Réunion, un département français de l’océan Indien, sur invitation pour un festival. Un de ses amis le met alors en contact avec un intermédiaire. Aliou explique : « Si on me dit qu’il faut passer par la plateforme et que j’essaie depuis deux mois et que ça ne passe pas, je vais essayer d’exploiter d’autres ressources. Le gars m’a dit qu’il faut que je lui envoie de l’argent pour qu’il me trouve un rendez-vous. Pour l’instant, je lui ai envoyé 100 000 ».

    Des rendez-vous qui peuvent coûter jusqu’à 400 euros

    100 000 francs CFA, soit 150 euros, sans garantie de résultats. Des sommes qui peuvent s’envoler jusqu’à 400 000 francs CFA. Cet homme, qui souhaite rester anonyme, a aussi dû passer par ce marché noir pour acheter un rendez-vous à sa belle-sœur. Il a remarqué que les vendeurs avaient des méthodes bien rodées : « Ce sont souvent des gens qu’on n’arrive pas à avoir au téléphone et on communique souvent par WhatsApp et au moment du règlement, on règle souvent par mobile money. »

    Mary est étudiante en marketing. Elle et six de ses camarades devaient partir en France pour un échange universitaire. Mais là encore, impossible de trouver un rendez-vous. Les étudiants échangent sur Messenger avec des revendeurs, mais finissent par renoncer. « On a carrément perdu espoir, soupire Mary. Ce qui fait le plus mal, c’est qu’on a fait toutes les étapes. On a tous les papiers, mais il nous manque juste le visa ».

    Pour Aliou, le graffeur, le départ pour 1er octobre est fortement compromis.

    ’Il y a une pénurie de disponibilité de créneaux en ligne. De telles situations sont exploitées par des fraudeurs qui escroquent les voyageurs en leur proposant des créneaux de rendez-vous en échange d’argent. Nous conseillons fortement à tous les candidats de se méfier des rabatteurs, en se faisant passer parfois pour des partenaires de VFS Global. Et l’une des mesures essentielles que nous avons introduite est l’exigence du paiement et des frais de service en ligne pour certains pays comme le Sénégal. C’est la garantie que les rendez-vous sont bloqués par de véritables candidats. Et cela résout également les problèmes de "#No_Show" ; c’est-à-dire les gens qui prennent rendez-vous et qui ne viennent pas. Nous avons amplifié les avertissements à plusieurs points de contact : les plateformes des médias sociaux, SMS, messages vocaux, au centre d’appel, des annonces. #VFS Global, c’est un #prestataire_de_services consulaires pour les gouvernements. Les plages de rendez-vous, les délais de traitement, les décisions concernant les demandes de visas sont la seule prérogative de l’ambassade ou bien du consulat concerné. Les délais de traitement des demandes de visas varient selon les pays. J’exhorte les demandeurs à faire leur demande de visa à l’avance et la plupart des pays acceptent les demandes de visa entre 3 et 6 mois avant la date prévue du voyage.’
    Lamine Diagne, directeur des opérations pour VFS au Sénégal, sur la pénurie de rendez-vous

    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231006-s%C3%A9n%C3%A9gal-comment-un-trafic-de-rendez-vous-pour-obtenir-un-visa

    #visas #coût #prix #privatisation

    • Pour donner un peu de perspective historique...

      Les visas : inégalités et mobilités à géométrie variable

      L’année 2019 a été marquée par l’expansion, avant tout médiatique, du no-fly movement. En août dernier, le fait que la jeune activiste du climat Greta Thunberg choisisse le bateau pour rallier l’ONU a suscité d’innombrables commentaires, la traversée Plymouth-New York évoquant l’époque des grandes émigrations européennes vers le Nouveau Monde.

      Or, depuis une trentaine d’années, des centaines de milliers de voyageurs, souvent aussi jeunes que la militante suédoise, sont privés de la possibilité de prendre l’avion. Chaque année, ils/elles sont contraints de traverser mers et continents, en bateaux et à pied, car des barrières de papiers et des contrôles multiples les empêchent d’approcher des aéroports. L’accès aux vols internationaux demeure un privilège de riches, auquel seuls les riches ont le choix de renoncer. Jusqu’aux années 1980, rallier l’Europe depuis l’Afrique, l’Asie du Sud-Est ou le Moyen-Orient n’était pas une odyssée : la mobilisation financière des proches suffisait à financer l’achat de billets d’avion qui, bien que coûteux, n’atteignaient pas les sommes faramineuses aujourd’hui réclamées pour monter sur un rafiot ou à l’arrière d’un camion. L’obligation de détenir un visa, qui n’est jamais accordé aux personnes dites « à risque migratoire », est ainsi la principale cause de l’hécatombe qui s’abat sur celles et ceux qui tentent de mettre en oeuvre leur droit à émigrer.

      Faire converger les luttes ou se mobiliser pour une mondialisation soutenable et égalitaire passe donc par un renversement des flux aéronautiques : la décroissance des trajets nord-sud restera un repli européocentré si elle ne s’accompagne pas d’un accès sans discrimination aux lignes qui permettent d’aller du sud vers le nord. Des visas pour tou·te·s, ou plus de visas du tout, pour que chacun·e puisse librement choisir de partir ou de rester, sans être illégalisé·e ni mis·e en péril.

      http://migreurop.org/article2941.html

  • Mort de #Nahel : « Ils sont rattrapés par le réel »

    #Ali_Rabeh, maire de #Trappes, et #Amal_Bentounsi, fondatrice du collectif Urgence, notre police assassine, reviennent dans « À l’air libre » sur la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier à Nanterre, et les révoltes qui ont suivi dans de nombreuses villes de France.

    https://www.youtube.com/watch?v=euw03owAwU8&embeds_widget_referrer=https%3A%2F%2Fwww.mediapart.fr%2

    https://www.mediapart.fr/journal/france/290623/mort-de-nahel-ils-sont-rattrapes-par-le-reel
    #violences_policières #banlieues #quartiers_populaires #naïveté

    • « #Emmanuel_Macron ne comprend rien aux banlieues »

      Ali Rabeh, maire de Trappes (Yvelines), a participé à l’Élysée à la rencontre entre le chef de l’État et quelque 200 maires, le 4 juillet, pour évoquer la révolte des quartiers populaires. Il dénonce sans langue de bois l’incapacité du Président à comprendre ce qui se joue dans les banlieues et son manque de perspectives pour l’avenir.

      Vous avez été reçu mardi 4 juillet à l’Élysée par le président de la République avec des dizaines d’autres maires. Comment ça s’est passé ?

      Ali Rabeh : Le Président a fait une introduction très courte pour mettre en scène sa volonté de nous écouter, de nous câliner à court terme, en nous disant à quel point on était formidable. Puis ça a viré à la #thérapie_de_groupe. On se serait cru aux #alcooliques_anonymes. Tout le monde était là à demander son petit bout de subvention, à se plaindre de la suppression de la taxe d’habitation, de la taille des LBD pour la police municipale ou de l’absence du droit de fouiller les coffres de voiture… Chacun a vidé son sac mais, à part ça et nous proposer l’accélération de la prise en charge par les #assurances, c’est le néant. La question primordiale pour moi n’est pas de savoir si on va pouvoir réinstaller des caméras de surveillances en urgence, ou comment réparer quelques mètres de voiries ou des bâtiments incendiés. Si c’est cela, on prend rendez-vous avec le cabinet du ministre de la Ville ou celui des Collectivités territoriales. Mais ce n’est pas du niveau présidentiel.

      Quand on parle avec le président de la nation, c’est pour cerner les #causes_structurelles du problème et fixer un cap afin d’éviter que ça ne se reproduise. Et là-dessus on n’a eu #aucune_réponse, ni #aucune_méthode. Il nous a dit qu’il avait besoin d’y réfléchir cet été. En fait, Emmanuel Macron voulait réunir une assemblée déstructurée, sans discours commun. Il a préféré ça au front commun de l’association #Ville_&_Banlieue réunissant des maires de gauche et de droite qui structurent ensemble un discours et des #revendications. Mais le Président refuse de travailler avec ces maires unis. Il préfère 200 maires en mode grand débat qui va dans tous les sens, parce que ça lui donne le beau rôle. En réalité, on affaire à des #amateurs qui improvisent. Globalement ce n’était pas à la hauteur.

      Le Président n’a donc rien évoqué, par exemple, de l’#appel_de_Grigny ou des nombreuses #propositions déjà faites par le passé sur les problématiques liées aux #banlieues et qui ne datent quand même pas d’hier ?

      Non. Il a fait du « Macron » : il a repris quelques éléments de ce qu’on racontait et il en fait un discours général. Il avait besoin d‘afficher qu’il avait les maires autour de lui, il nous a réunis en urgence pendant que les cendres sont brûlantes, ce qu’il a refusé de faire avant que ça n’explose. Et ce, malgré nos supplications. Pendant des mois, l’association Ville & Banlieue a harcelé le cabinet de Mme Borne pour que soit convoqué un Conseil interministériel des villes conformément à ce qu’avait promis le Président. Cela ne s’est jamais fait. Macron n’a pas tenu sa parole. On a eu du #mépris, de l’#arrogance et de l’#ignorance. Il n’a pas écouté les nombreuses #alertes des maires de banlieue parce qu’il pensait que nous étions des cassandres, des pleureuses qui réclament de l’argent. C’est sa vision des territoires. Elle rappelle celle qu’il a des chômeurs vus comme des gens qui ne veulent pas travailler alors qu’il suffirait de traverser la route. Emmanuel Macron n’a donc pas vu venir l’explosion. Fondamentalement, il ne comprend rien aux banlieues. Il ne comprend rien à ce qu’il s’est passé ces derniers jours.

      A-t-il au moins évoqué le #plan_Borloo qu’il a balayé d’un revers de main en 2018 ?

      Je m’attendais justement à ce qu’il annonce quelque chose de cet acabit. Il ne l’a pas fait. Il a fait un petit mea-culpa en disant qu’à l’époque du rapport Borloo, sur la forme il n’avait pas été adroit mais il affirme que la plupart des mesures sont mises en œuvre. Il prétend, tout content de lui, qu’il y a plus de milliards aujourd’hui qu’hier et que le plan Borloo est appliqué sans le dire. C’était #grotesque. J’aurais aimé qu’il nous annonce une reprise de la #méthode_Borloo : on fait travailler ensemble les centaines de maires et d’associatifs. On se donne six mois pour construire des propositions actualisées par rapport au rapport Borloo et s’imposer une méthode. Lui a dit : « J’ai besoin de l’été pour réfléchir. » Mais quelle est notre place là-dedans ?

      Dans ses prises de paroles publiques, le Président a fustigé la #responsabilité des #parents qui seraient incapables de tenir leurs enfants. Qu’en pensez-vous ?

      Qu’il faut commencer par faire respecter les mesures éducatives prescrites par les tribunaux. Pour ces mamans qui n’arrivent pas à gérer leurs enfants dont certains déconnent, les magistrats imposent des éducateurs spécialisés chargés de les accompagner dans leur #fonction_parentale. Or, ces mesures ne sont pas appliquées faute de moyens. C’est facile après de les accabler et de vouloir les taper au porte-monnaie mais commençons par mettre les moyens pour soutenir et accompagner les #familles_monoparentales en difficulté.

      Le deuxième élément avancé ce sont les #réseaux_sociaux

      C’est du niveau café du commerce. C’est ce qu’on entend au comptoir : « Faut que les parents s’occupent de leur môme, faut les taper aux allocs. Le problème ce sont les réseaux sociaux ou les jeux vidéo… » Quand on connaît la réalité c’est un peu court comme réponse. On peut choisir d’aller à la simplicité ou on peut se poser la question fondamentale des #ghettos de pauvres et de riches. Pour moi l’enjeu c’est la #mixité_sociale : comment les quartiers « politique de la ville » restent des quartiers « #politique_de_la_ville » trente ans après. Or personne ne veut vraiment l’aborder car c’est la montagne à gravir.

      Vous avez abordé cette question lors de votre intervention à l’Élysée. Comment le Président a-t-il réagi ?

      Il a semblé réceptif quand j’ai évoqué les ghettos de riches et les #maires_délinquants qui, depuis vingt-deux ans, ne respectent pas la #loi_SRU. Il a improvisé une réponse en évoquant le fait que dans le cadre des J.O, l’État prenait la main sur les permis de construire en décrétant des opérations d’intérêt national, un moyen de déroger au droit classique de l’#urbanisme. Il s’est demandé pourquoi ne pas l’envisager pour les #logements_sociaux. S’il le fait, j’applaudis des deux mains. Ça serait courageux. Mais je pense qu’il a complètement improvisé cette réponse.

      En ce moment, on assiste à une #répression_judiciaire extrêmement ferme : de nombreux jeunes sans casier judiciaire sont condamnés à des peines de prison ferme. Est-ce de nature à calmer les choses, à envoyer un message fort ?

      Non. On l’a toujours fait. À chaque émeute, on a utilisé la matraque. Pareil pour les gilets jaunes. Pensez-vous que la #colère est moins forte et que cela nous prémunit pour demain ? Pas du tout. Que les peines soient sévères pour des gens qui ont mis le feu pourquoi pas, mais ça ne retiendra le bras d’aucun émeutier dans les années qui viennent.

      Vous avez été dans les rues de Trappes pour calmer les jeunes. Qu’est-ce qui vous a marqué ?

      La rupture avec les institutions est vertigineuse. Elle va au-delà de ce que j’imaginais. J’ai vu dans les yeux des jeunes une véritable #haine de la police qui m’a glacé le sang. Certains étaient déterminés à en découdre. Un jeune homme de 16 ans m’a dit « Ce soir on va régler les comptes », comme s’il attendait ce moment depuis longtemps. Il m’a raconté des séances d’#humiliation et de #violence qu’il dit avoir subies il y a quelques mois de la part d’un équipage de police à #Trappes. Beaucoup m’ont dit : « Ça aurait pu être nous à la place de Nahel : on connaît des policiers qui auraient pu nous faire ça. » J’ai tenté de leur dire qu’il fallait laisser la justice faire son travail. Leur réponse a été sans appel : « Jamais ça ne marchera ! Il va ressortir libre comme tous ceux qui nous ont mis la misère. » Ils disent la même chose de l’#impunité des politiques comme Nicolas Sarkozy qui, pour eux, n’ira jamais en prison malgré ses nombreuses condamnations. Qui peut leur donner tort ?

      Il se développe aussi un discours politique extrêmement virulent sur le lien de ces #violences_urbaines avec les origines supposément immigrées des jeunes émeutiers. Qu’en pensez-vous ?

      Quand Robert Ménard a frontalement dit, dans cette réunion des maires, que le problème provenait de l’#immigration, le président de la République n’a pas tiqué. Une partie de la salle, principalement des maires LR, a même applaudi des deux mains. Il y a un #glissement_identitaire très inquiétant. Culturellement, l’extrême droite a contaminé la droite qui se lâche désormais sur ces sujets. Ces situations demandent de raisonner pour aller chercher les causes réelles et profondes du malaise comme l’absence d’#équité, la concentration d’#inégalités, d’#injustices, de #frustrations et d’#échecs. C’est beaucoup plus simple de s’intéresser à la pigmentation de la peau ou d’expliquer que ce sont des musulmans ou des Africains violents par nature ou mal élevés.

      Comment ces discours sont-ils perçus par les habitants de Trappes ?

      Comme la confirmation de ce qu’ils pensent déjà : la société française les déteste. Dans les médias, matin, midi et soir, ils subissent continuellement des #discours_haineux et stigmatisant de gens comme Éric Zemmour, Marine le Pen, Éric Ciotti, etc. qui insultent leurs parents et eux-mêmes au regard de leur couleur de peau, leur religion ou leur statut de jeune de banlieue. Ils ont le sentiment d’être les #rebuts_de_la_nation. Quotidiennement, ils ont aussi affaire à une #police qui malheureusement contient en son sein des éléments racistes qui l’expriment sur la voie publique dans l’exercice de leur métier. Ça infuse. Les jeunes ne sont pas surpris de l’interprétation qui est faite des émeutes. En réalité ils l’écoutent très peu, parce qu’ils ont l’habitude d’être insultés.

      D’après vous, que faut-il faire dans l’#urgence ?

      Il faut arrêter de réfléchir dans l’urgence. Il faut s’engager sur une politique qui change les choses sur dix à quinze ans. C’est possible. On peut desserrer l’étau qui pèse sur les quartiers en construisant des logements sociaux dans les villes qui en ont moins. Moi, je ne demande pas plus de subventions. Je veux que dans quinze à vingt ans, on me retire les subventions « politique de la ville » parce que je n’en aurai plus besoin. C’est l’ambition qu’on doit porter.

      Et sur le court terme ?

      Il faut envoyer des signaux. Revenir sur la loi 2017 car cela protégera les policiers qui arrêteront de faire usage de leurs armes à tort et à travers, s’exposant ainsi à des plaintes pour homicide volontaire, et cela protégera les jeunes qui n’auront plus peur de se faire tirer comme des lapins. Il faut aussi engager un grand #dialogue entre la police et les jeunes. On l’a amorcé à Trappes avec le commissaire et ça produit des résultats. Le commissaire a fait l’effort de venir écouter des jeunes hermétiquement hostiles à la police, tout en rappelant le cadre et la règle, la logique des forces de l’ordre. C’était très riche. Quelques semaines plus tard le commissaire m’a dit que ses équipes avaient réussi une intervention dans le quartier parce que ces jeunes ont calmé le jeu en disant « on le connaît, il nous respecte ». Il faut lancer un #cercle_vertueux de #dialogue_police-population, et #jeunesse en particulier, dans les mois qui viennent. La police doit reprendre l’habitude de parler avec sa population et être acceptée par elle. Mettons la police autour de la table avec les jeunes, les parents du quartier, des éducateurs, les élus locaux pour parler paisiblement du ressenti des uns et des autres. Il peut y avoir des signaux constructifs de cet ordre-là. Or là on est dans la culpabilisation des parents. Ça ne va pas dans le bon sens.

      https://www.politis.fr/articles/2023/07/emmanuel-macron-ne-comprend-rien-aux-banlieues
      #Macron #ignorance

    • Entre Emmanuel Macron et les banlieues, le #rendez-vous_manqué

      En 2017, le volontarisme du chef de l’Etat avait fait naître des #espoirs dans les #quartiers_populaires. Malgré la relance de la #rénovation_urbaine, le rejet du plan Borloo comme son discours sur le #séparatisme l’ont peu à peu coupé des habitants.

      Il n’y a « pas de solution miracle ». Surtout pas « avec plus d’argent », a prévenu le chef de l’Etat devant quelque 250 maires réunis à l’Elysée, mardi 4 juillet, sur l’air du « trop, c’est trop » : « La santé est gratuite, l’école est gratuite, et on a parfois le sentiment que ce n’est jamais assez. » Dans la crise des violences urbaines qui a meurtri 500 villes, après la mort du jeune Nahel M. tué par un policier, le président de la République a durci le ton, allant jusqu’à rappeler à l’ordre des parents. Une méthode résumée hâtivement la veille par le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh, sur France Bleu : « C’est deux claques, et au lit ! »

      L’urgence politique, dit-on dans le camp présidentiel, est de rassurer une opinion publique encore sous le choc des destructions et des pillages. « Une écrasante majorité de Français se raidit, avec une demande d’autorité forte, confirme Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos. Déjà sous Sarkozy, l’idée dominait qu’on en faisait trop pour les banlieues. Les dégradations réactivent cette opinion. Emmanuel Macron est sur une crête difficile à tenir. »

      Ce raidissement intervient sur fond de #fracture territoriale et politique. « L’opposition entre la France des quartiers et celle des campagnes nous revient en pleine figure. Si on met encore de l’argent, on accentuera la fracture », pense Saïd Ahamada, ex-député de la majorité à Marseille. « Les gens en ont ras le bol, ils ne peuvent plus entendre que ces quartiers sont abandonnés », abonde Arnaud Robinet, maire de Reims, qui abrite sept #quartiers_prioritaires_de_la_politique_de_la_ville (#QPV), et membre du parti d’Edouard Philippe.

      (#paywall)

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/07/06/entre-emmanuel-macron-et-les-banlieues-le-rendez-vous-manque_6180759_823448.

  • « Je ne suis pas trop habituée à dire à un gamin de 15 ans qu’il va dormir dehors »

    Marcia Burnier est assistante sociale dans le droit des étrangers, au sein d’un centre de santé associatif pour exilés. Les enfants et adolescents étrangers isolés qui arrivent en France doivent obligatoirement passer par un dispositif saturé qui évalue leur minorité, avant de pouvoir être hébergés et pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance. Souvent refusés, ces adolescents font ensuite appel au juge pour enfants qui décide soit de les protéger, soit de les déclarer majeurs, soit d’ordonner des expertises osseuses et des vérifications de leurs documents d’État civil. C’est le cas d’Aliou, 15 ans. Voici son histoire, racontée par Marcia.

    – « Marcia je veux faire du roller. »

    Aliou vient d’avoir 15 ans, une tête d’enfant et un sourire collé sur la face. Sa maman est morte au Mali. Avec son père ça ne se passait « pas très facile », il est donc venu tout seul en France. Il a traversé le Sahara et la Méditerranée à 14 ans, et quand on lui demande, il dit que « c’était dur », « un peu ». La première fois que je l’ai vu, il dormait à la gare du Nord, dehors, et il crevait de froid. Il attendait son rendez-vous à la Croix-Rouge pour être évalué, pour qu’un travailleur social fasse un rapport concernant sa « minorité », pour vérifier son âge, son isolement, pour décider s’il relevait de l’#Aide_sociale_à_l’enfance (#ASE) ou des rues parisiennes.

    J’en vois passer peu des mineurs isolés. Cela devait être le premier au boulot, quelqu’un était venu passer sa tête dans mon bureau pour me dire « il y a un mineur isolé, faut que tu le voies, c’est la procédure » et j’avais un peu paniqué. Je ne suis pas trop habituée à dire à un gamin de 15 ans qu’il va dormir dehors, alors on a pris le temps de voir ce qu’on pouvait faire, à grand renfort de sourires qui se voulaient très rassurants mais qui devaient sans doute être un peu gênants. Au bout de quelques minutes, persuadée d’avoir eu un coup de génie, j’ai téléphoné à la CRIP, la cellule du département qui recueille les informations préoccupantes sur les enfants en danger. Notre conversation s’est à peu près déroulée comme ceci :

    « – Il dort à la rue ? Oulala bien sûr, on va signaler ça au procureur, qu’est ce qui lui est arrivé ?
    – Il vient du Mali, il est arrivé il y a trois jours.
    – ....
    – ....
    – Ah mais madame, s’il est étranger, nous on s’en occupe pas, il faut qu’il aille se faire évaluer, et en attendant on ne peut rien faire. S’il est venu jusqu’ici, c’est qu’il est solide. »

    Je lui ai raccroché au nez et j’ai fait un grand sourire pas rassurant du tout à Aliou. On a regardé les vêtements qu’on gardait en cas d’urgence dans les grosses boites sous la table pour voir si je pouvais lui trouver une veste et un bonnet. Je lui ai donné plein d’adresses pour aller manger et un rendez-vous pour la semaine d’après. En attendant, il allait dormir dans la gare, emmitouflé dans les trois pulls que je lui avais donnés.

    J’ai fini par comprendre qu’on pouvait l’envoyer chez le #juge pour enfants avant ce fameux #rendez-vous_d’évaluation. Le juge lui a donné six mois d’#hébergement le temps de vérifier ses dires et ses documents. Le pire, c’est que j’ai compris plus tard qu’il avait été chanceux, que des gamins comme lui qui restaient des mois à la rue, il y en avait plein, ceux qui trainaient au centre Médecins sans frontières de Pantin, d’autres qui partaient dans d’autres départements, d’autres qui finissaient par mentir et se déclarer majeur pour tenter d’être hébergés en faisant une croix sur l’école. Et, surtout, d’autres qui disparaissaient du jour au lendemain, sans donner de nouvelles.

    Une fois hébergé, j’ai cru que tout allait s’arranger. On était en février, il avait 15 ans, il était tout seul dans cet hôtel social de Drancy sans rien faire de la journée. J’ai pensé naïvement qu’il serait scolarisé facilement. Il aura fallu l’intervention de plusieurs bénévoles tenaces pour qu’en avril suivant, Aliou fasse sa rentrée au collège, comme un fou, avec les trois stylos et quatre cahiers que j’avais piqués au boulot pour ses fournitures scolaires.

    Depuis, il passe régulièrement, il se plaint des spaghettis bolognaises servis quatre fois par semaine à l’hôtel et de son éducatrice de l’ASE qui ne fait rien. Il vient répéter ses exposés et me montrer ses devoirs. On discute de tout et de rien, du collège, de ses copains. Moi j’ai la boule au ventre parce que c’est bientôt les vacances d’été, et que je ne sais pas ce qu’il va foutre pendant ses journées d’été sans un centime dans la poche.

    Aujourd’hui, il a une nouvelle obsession : Aliou veut faire du roller, et accessoirement de l’athlétisme. Il me répète qu’il veut courir, le 400m, alors on s’y met à deux, on cherche un club, on passe des dizaines de coups de fil à des personnes très gentilles qui me disent que le prix à l’année est de 400 euros pour l’adhésion et la licence, on raccroche des dizaines de fois en souriant un peu forcé, « si si on va trouver t’inquiète pas ». On n’a toujours pas trouvé, mais ce matin, Aliou m’annonce que le juge a demandé des #tests_osseux pour vérifier son âge, des tests dont la référence est une étude de 1930 avec comme population, des enfants blancs et bien nourris et il a l’air soucieux. Aujourd’hui, aucun de nous deux ne sourit.

    https://www.bastamag.net/Je-ne-suis-pas-trop-habituee-a-dire-a-un-gamin-de-15-ans-qu-il-va-dormir-d
    #MNA #mineurs_non_accompagnés #asile #migrations #réfugiés #SDF #sans-abri #âge #école #scolarisation

    Le pire, c’est que j’ai compris plus tard qu’il avait été chanceux, que des gamins comme lui qui restaient des mois à la rue, il y en avait plein, ceux qui trainaient au centre Médecins sans frontières de Pantin, d’autres qui partaient dans d’autres départements, d’autres qui finissaient par mentir et se déclarer majeur pour tenter d’être hébergés en faisant une croix sur l’école. Et, surtout, d’autres qui disparaissaient du jour au lendemain, sans donner de nouvelles.

    –-> #disparitions

  • #Festival New Images Paris : Narrations mobiles, l’autre Eldorado ?
    http://www.davduf.net/festival-new-images-paris-narrations-mobiles-l

    Jeudi 5 avril 2018 : table ronde avec Marianne Lévy-Leblond (Arte), Simon Bouisson et David Dufresne (réalisateurs). Mod. : Benjamin Hoguet (Nouvelles Narrations). Festival New Images Paris

    Journées professionnelles jeudi 5 et vendredi 6 avril 2018 Avec deux journées dédiées, le festival propose aux professionnels une offre riche et ambitieuse. Conférences et rencontres, présentation en exclusivité de projets en développement, sessions de networking… Autour d’experts parmi les plus reconnus, ce (...)

    #Nouvelles_narrations

    / Festival, #Rendez-vous, Une

  • #RENDEZ-VOUS_A_PHOENIX

    #Tony_Sandoval est né dans le nord ouest du Mexique. La tentation du passage de la frontière le gagne peu à peu et c’est sa rencontre avec une américaine qui va le décider à franchir le pas. Mais pas d’illusion à avoir, il n’obtiendra pas le visa espéré. Il décide donc de passer clandestinement et traine le long de la ligne. Le hasard va le mettre en contact avec un groupe qui a décidé lui aussi d’affronter le mur, les barbelés et les gardes américains.

    http://www.editionspaquet.com/catalogue-bd/rendez-vous-phoenix
    #livre #BD #bande_dessinée #frontières #migrations #USA #Mexique

  • Une première dans l’Aude avec le visio-guichet - 24/11/2015 - ladepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/24/2223638-une-premiere-dans-l-aude-avec-le-visio-guichet.html

    Le président de la #CAF de l’Aude Guy Garcia insistait sur le caractère novateur de l’installation des visio-guichets : « Dites bien que nous sommes des précurseurs en France ».

    Ce lundi, dans le RSP (#relais_services_publics) de Capendu, était inauguré le système « Visiopart », permettant aux usagers de communiquer et d’instruire leurs dossiers par un guichet virtuel avec un agent de la CAF, de la #CPAM ou de la #MSA et demain auprès d’autres administrations intéressées comme #Pôle_Emploi, le conseil départemental, la préfecture, la Carsat… La Caisse d’allocations familiales de l’Aude, porteuse du projet, a équipé cinq RSP à ce jour : outre Capendu, Les Illes-Cabardès, Mouthoumet, Villasavary et Salles-sur-l’Hers. Dans un avenir proche, une dizaine de plus seront opérationnels dans les points les plus reculés du département : haute vallée de l’Aude, pays de Sault, Hautes Corbières.

    Grâce à ces #visio-guichets équipés d’un écran tactile, d’une imprimante multifonctions, d’une webcam, d’un stylo tactile, avec une connexion sécurisée au réseau Internet, l’allocataire peut désormais résoudre pratiquement tous les problèmes administratifs à distance. Ainsi que nous l’indique Thierry Autard, directeur de la CAF : « Avant tout, il s’agit de répondre à un besoin de #contact de la part des usagers, autre que la venue au guichet ou l’appel téléphonique, surtout pour un public fragile ayant des difficultés de déplacement. La visio permet d’opérer quasiment l’ensemble des démarches à distance et d’échanger de visu avec le technicien ».

    Un système de #rendez-vous (le jeudi après-midi) garantit la souplesse pour l’allocataire et permet ainsi d’éviter les attentes au guichet. Ce dernier se connecte à l’heure prévue et est alors instantanément pris en charge par l’agent.

    Avant-hier, les élus, au premier rang desquels le président de Piémont d’Alaric Philippe Rappenau et le conseiller départemental Robert Alric, ne cachaient pas leur satisfaction que leur territoire soit en pointe technologique par le biais d’un tel équipement.

  • Dans la Manche. Fini l’accueil spontané à la Caf
    http://www.ouest-france.fr/dans-la-manche-fini-laccueil-spontane-la-caf-3818528

    À partir du lundi 9 novembre, il faudra téléphoner pour parler avec la #Caf de la Manche. L’usager, sans réponse, pourra avoir un rendez-vous dans l’agence la plus proche.

    Toutes les Caf (Caisse d’allocations familiales) de France changent, les unes après les autres, leur offre d’#accueil pour un traitement plus rapide des dossiers. Les 78 000 allocataires de la Manche sont concernés.

    Un numéro de téléphone ou le site internet

    Pour avoir une réponse à sa question, il faudra téléphoner au 0 810 25 50 10, un numéro à 6 centimes d’euros la minute, plus le prix de l’appel. Au bout du fil, un technicien-conseil de la Caf. Si l’#allocataire a sa réponse, c’est bon. Sinon, un #rendez-vous est proposé « dans un délai maximum de sept jours pour les usagers ayant des démarches complexes à réaliser ou des situations de fragilité », explique la Caf.

    Les antennes de Cherbourg, Saint-Lô et Avranches mettent à disposition des ordinateurs en libre-service pour faire ses démarches, avec la possibilité d’être accompagné par un agent.

    En test depuis janvier à Cherbourg

    Les sites du Nord-Cotentin n’ont plus d’accueil spontané depuis janvier, un test avant le déploiement départemental. Selon Violaine Lebunetel, déléguée syndicale CGT de la Caf, « le public accueilli sur les espaces numériques veut une réponse sur son dossier, pas un renvoi sur la caf.fr ».

    Les agents aussi expriment « un mécontentement », affirme Violaine Lebunetel. Quant à la prise de rendez-vous, c’est une utopie pour elle. « Les rendez-vous ne seront autorisés que pour certains motifs. L’objectif est « d’autonomiser » l’allocataire pour qu’il fasse ses démarches lui-même sur internet. »

    Un vigile recruté après des "incivilités"

    Isabelle Brien, déléguée syndicale CFDT, voit aussi là une dégradation du service. Elle s’alarme pour les agents et des « incivilités de la part d’allocataires qui ne comprennent pas le nouvel accueil ». Un vigile a même été recruté à Cherbourg.

    La Caf a, elle, mené une enquête de satisfaction auprès des usagers. Il en ressort que deux tiers des allocataires interrogés préfèrent le nouveau système à l’ancien. Changement prévu lundi prochain.

    Bon, le modèle, bancaire de coproduction de la relation de services par l’usager ou le client avance...

    La société générale va fermer environ 400 de ses 2 221 agences d’ici à 2020, près de 20%.
    Le groupe justifie ce projet par l’évolution du #comportement de ses clients, du fait de l’irruption du #numérique dans leur rapport avec leur banque. La Société générale indique ainsi dans un communiqué que la part de ses clients qui se rendent au moins une fois par mois dans une agence est passée de 57 % en 2007 à 42 % en 2012 et que ceux-ci contactent de plus en plus leur conseiller par courrier électronique.
    Ce plan, qui doit lui permettre de faire passer le nombre de clients de sa banque en ligne Boursorama de 700 000 actuellement à deux millions d’ici à 2020, passera aussi par de nouveaux formats d’agences et des investissements à hauteur de 1,5 milliard d’euros au même horizon pour la numérisation des processus notamment, dans ses réseaux hors Boursorama.

    http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/11/05/la-societe-generale-va-reduire-le-nombre-de-ses-agences_4803356_1656994.html

    #mise_à_distance #fermeture_des_CAF

  • « Finies les files d’attente... » La CAF ferme définitivement son accueil au public à Sarcelles et Argenteuil
    http://www.leparisien.fr/ableiges-95450/la-caf-ferme-definitivement-son-accueil-au-public-a-sarcelles-et-argenteu

    Finies les files d’attente à l’accueil de la caisse d’allocations familiales (#CAF) à Sarcelles et Argenteuil. Ce mardi, l’#accueil au public sera fermé et ce de manière définitive. Seuls les clients ayant un #rendez-vous pourront se rendre dans les locaux, qui n’étaient déjà plus ouverts que les mardis et jeudis.

    Les autres usagers devront d’abord se rendre sur le site www.caf.fr pour faire leurs démarches. Ceux ayant quelques difficultés avec l’informatique pourront toujours se rendre à la CAF mais ils ne seront accueillis que par une équipe dédiée aux conseils numériques, qui ne sera pas habilitée à donner des conseils techniques sur leur dossier. En 2013, les accueils du Val-d’Oise ont reçu près de 290 000 personnes.

    #austérité #allocataires #mise_à_distance #filtre #fabrique_du_non_recours

  • Nord : Mairie, Pôle emploi, CPAM, CAF, les agents d’accueil des services publics sont à bout - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/lille/1582831-20150409-nord-agents-accueil-services-publics-bout

    « Beaucoup de procédures ont migré vers le web et on n’a pas attendu que les allocataires s’habituent à ce nouvel outil ». A la #CAF, Isabelle Lerat regrette que les choses soient faites à l’envers : « Les rendez-vous, la #dématérialisation... Tout cela est fait pour des raisons économiques et non pour l’usager. Celui qui attend son #RSA pour vivre ne peut pas se contenter d’une date fixée à plusieurs semaines. Il vient à l’#accueil et veut une réponse immédiate ». Il faut de l’humain, mais aujourd’hui, les humains n’en peuvent plus.

    Des #vigiles, des bipeurs d’urgence et des #caméras à la Caf du Nord
    http://www.francebleu.fr/infos/des-vigiles-des-bipeurs-d-urgence-et-des-cameras-la-caf-du-nord-2270437

    Pour apaiser les esprits, la direction propose de généraliser la prise de #rendez-vous sur internet. (...) les agents d’accueil sont maintenant équipés d’un bipeur provisoire. (...) 70% des usagers disposent d’un ordinateur.

    CAF : Débrayage massif dans une agence de Vendée
    http://www.20minutes.fr/societe/1582311-20150409-caf-debrayage-massif-agence-vendee

    Selon le quotidien, c’est un récent #licenciement qui a fait descendre le personnel dans la rue. Celui-ci déplore, aujourd’hui, la dégradation de ses #conditions_de_travail, l’impossibilité pour lui de répondre au mieux aux attentes des #allocataires, et enfin la suppression de 16 postes à l’horizon 2017, imposée par les directives nationales.

    #austérité


  • Chungking Express, Wong Kar-Wai, 1994

    Il s’agit bien de respecter le principe des critiques à 2 balles de parler de tous les films que je vois. Parce que celui là il mériterait bien un visionnage supplémentaire et des petites recherches préliminaires de l’histoire de la filmographie de Jean Michel Wai (traduction occidentale de Wong Kar Wai) parce que je sens bien que quelques points de l’histoire me manquent. Et puis ma blague ne fonctionne pas du tout parce que son prénom n’est pas Wong Kar mais Wong. Je suis pris en flagrant délit d’imbécilité niaiseuse.
    A ne pas vouloir tomber dans des lieux communs de « c’est très beau », de « on retrouve les motifs chers à un auteur tourmenté (poil au nez) par l’amour » et tout ça, je me rends compte que j’ai vachement de mal à écrire ce papier.
    C’est un éternel rendez-vous manqué du héro décrit dans trois de ses histoires successives... ou quatre ou cinq, c’est là que je me demande si j’ai pas raté des choses. J’ai vachement aimé l’allusion de début à Paris Texas mais il se peut fort bien qu’il n’y ait aucune allusion particulière et que l’héroïne du début aime simplement porter des perruques.
    #critique_a_2_balles #wong_kar-way #1994 #rendez-vous_manqué #inconsistante #paris_texas
    https://www.youtube.com/watch?v=8DY-HNI8iaQ

  • Molodaïa Manifesto
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article189

    Molodaia Manifesto Vendredi 23 mai : entrée libre 17h-19h : « introduction à la méthode symptothermique : un outil permettant la connaissance du corps de la femme, le repérage des périodes fertiles et infertiles, et les dysfonctionnements hormonaux » 19h : repas musical avec Justine Bahl (prix libre) 20h30 : projection suivie d’un débat « Regarde, elle a les yeux grands ouverts » Yann Le Masson (1980) en présence d’une protagoniste du film et d’anciennes du MLAC (Mouvement pour la Libération de (...)

    #Rendez-vous

  • Une virée au OpenDocLab du MIT
    http://www.davduf.net/une-viree-au-opendoclab-du-mit

    Julie Fisher, du MIT, raconte ici (et de quelle manière !) deux heures passées avec les équipes des Open Doc Lab et Game Lab : « Last week the Open Doc Lab was lucky enough to host an impromptu presentation with David Dufresne, creator of #Fort_McMoney, one of this year’s hottest interactive pieces »

    Fort McMoney / Une, #MIT_-_Boston, #ONF, #Gamification, #Webdocumentaire, #Rendez-vous #veille

  • Manif de nuit non-mixte femmes, meufs, gouines, trans...
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article185

    Appel pour une marche nocturne des femmes, meufs, gouines, trans et toutes les autres ! Parce que la rue la nuit nous appartient aussi et qu’on en a marre d’être des proies potentielles. Parce qu’on veut être ensemble à un moment et dans un lieu dont on nous exclut et dont on s’exclut : retrouvons-nous pour une marche nocturne. Un collectif féministe (les Poupées en pantalon) avait déjà organisé il y a 3 ans une telle marche. Elle a suscité beaucoup de réactions violentes qui mettent en lumière (...)

    #Rendez-vous

    / #Féminisme, Non-mixité, #slider

    #Non-mixité

  • Press Start : anatomie des jeux vidéos
    http://www.davduf.net/press-start-anatomie-des-jeux-videos

    Pour sa deuxième édition, “ Press Start, anatomie des jeux vidéo ” investit la bibliothèque pendant un mois ! Cette édition sera riche en découvertes et en rencontres. Press Start, c’est l’occasion de découvrir les coulisses et les différentes étapes de la création d’un jeu vidéo en participant à des #Ateliers animés par des experts et des acteurs majeurs dans ce domaine — de rencontrer des créateurs, des journalistes, des enseignants, des collectifs pour échanger et tester les jeux vidéo qui les ont marqués — (...)

    Ateliers / Une, #Gamification, #Rendez-vous

    http://www.davduf.net/IMG/pdf/programme_press_start_2014.pdf
    http://www.davduf.net/IMG/pdf/cp_press_start_2014.pdf

  • Soirée projection anti-nucléaire avec le Collectif Strasbure
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article182

    organisé par le Collectif StrasBure 19h : Buffet Concert avec les Bure Haleurs 20h : Projections suivi d’une discussion avec des acteurs de la lutte contre Bure (site BZL ICI) « Tous n’ont pas dit oui » « THT remballe ton Elek’ » (synopsis en bas de page) 22h : Concert « Bure Haleurs » (clic là pour écouter) « Tous n’ont pas dit oui » Un film d’Alain Ries, sur les musiques de Patricia Dallio. Retour sur les images et les sons d’un passé très proche… Depuis 1980, l’industrie nucléaire, dépassée (...)

    #Rendez-vous

  • 23 mars, soirée antifasciste : projection sur la situation de la Grèce
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article183

    Dans le contexte actuel de crise et d’austérité, c’est sans surprise que la menace fasciste progresse. Sa percée aujourd’hui partout en Europe relève de sa stratégie historique par laquelle la peur sociale est alimentée en peur raciste, sexiste, xénophobe, homophobe dans la population. Face à la misère et la précarité générales imposées par le capitalisme, le fascisme surgit comme un de ses derniers recours par la peur et par la haine pour orienter la colère sociale. La poussée réactionnaire actuelle en (...)

    #Rendez-vous

  • Projection-débat au Molodoï autour du film « Dentro » avec les réalisateurs
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article172

    Dedans (2001) nous montre l’intérieur d’une prison de haute sécurité au Portugal, où les prisonniers montent la pièce Orestie d’Eschyle. Ce film nous propose un regard sur l’enfermement, le quotidien et la vie des détenus : quels rôles jouent-ils comme acteurs dans une prison, et comme prisonniers dans la société ? En présence des réalisateurs qui ont créé la boîte de production Hélastre, où les films se font sans fric et sans frime envers et contre tout. Ils viendront partager cette soirée avec nous. (...)

    #Rendez-vous

    / #slider

  • La commission journal de Courant Alternatif de Décembre à Strasbourg
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article170

    Un week-end par mois, une Commission-Journal (CJ), est organisée dans une ville différente, pour préparer le numéro suivant de Courant alternatif. Peuvent y participer des sympathisant-e-s intéressé-e-s au même titre que les militant-e-s OCL de la ville en question et que des représentant-e-s des autres groupes de l’OCL. Chaque CJ a pour tâche de critiquer le numéro précédent de Courant alternatif, de discuter les articles proposés par des gens présents ou non ; d’en susciter d’autres en fonction des (...)

    #Rendez-vous

    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article2

  • Strasbourg, Esplanade : Projection « Ne vivons plus comme des esclaves » de Yannis Youlountas
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article162

    Exemples de résistances face à la crise imposée par le capitalisme, à propager maintenant, ici, partout. Venu des catacombes grecques de l’Europe, un murmure traverse le continent dévasté : « Ne vivons plus comme des esclaves » (prononcer « Na mi zisoumé san douli » en grec). Sur les murs des villes et sur les rochers des campagnes, sur les panneaux publicitaires vides ou détournés, dans les journaux alternatifs et sur les radios rebelles, dans les lieux d’occupation et d’autogestion qui se (...)

    #Rendez-vous

    / #Film, #Grèce, #slider

  • Soirée anti-nucléaire-Bure Zone Libre
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article154

    En soutien à la lutte contre le projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure (Meuse) 19H : Projection du film « Le riche laboureur » « L’industrie nucléaire cherche à stocker ses déchets et s’intéresse pour cela aux zones rurales les plus en difficulté économique et sociale. Face à cette gestion technocratique de la carte de France, qu’est-ce que localement des habitants ont à faire valoir concernant le choix de leur cadre de vie, la revitalisation de leur territoire et des enjeux nationaux majeurs (...)

    #Rendez-vous

  • Massacre du 17 octobre 1961 : La municipalité PS inaugure une place à Strasbourg - Jeudi 17 octobre : Rassemblement.
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article152

    Alternative Libertaire Alsace appelle à rejoindre le rassemblement sans le moins du monde cautionner cette mascarade municipale appelée inauguration de la place du 17 octobre 1961, ni la récupération exprimée clairement dans le texte collectif. Alors que des migrants sont chassés sous le gouvernement Hollande, que chaque jour les faits démontrent un racisme d’État et une répression dans la droite ligne du gouvernement précédent, il nous paraît plus qu’indigne de servir de caution à la municipalité (...)

    #Rendez-vous #Antifrance #Antiracisme #Antirep #17_octobre_61
    http://strasbourg.atmf.org/17-octobre-2013-a-Strasbourg

  • La Galaxie Dieudonné - Conférence/Débat au Molodoï
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article147

    Depuis ses premiers « dérapages » il y a près de dix ans, Dieudonné a rassemblé autour de lui des soutiens hétéroclites. « Sept familles » gravitent autour de celui qui se présente comme le « trublion de la politique ». D’abord constituée le temps d’un scandale ou d’une élection, la nébuleuse participe ensuite d’un projet plus large et ambitieux. Un nouveau cycle historique de l’extrême droite semble se cristalliser. Réseaux, contacts, convergences et parcours des diverses composantes de la « galaxie (...) (...)

    #Rendez-vous #Antifa #Dieudonné #slider

  • Molodoï, 24/09 : exposé sur les luttes actuelles en #Chine
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article146

    R. vit en Chine. Il viendra nous parler de la situation actuelle là-bas : Analyse socio-économique, topo sur les luttes ouvrières enragées, aperçu des millieux alternatifs et militants, anecdotes croustillantes… Après ça, on pourra parler de révoltes ici et là, de nos vécus et de nos attentes, de frontières et de chauvinismes, de la mondialisation de l’économie et pourquoi pas de la possible mondialisation des luttes, et pis aussi surtout de ce dont vous aurez (...)

    #Rendez-vous

    / #slider, (...)