#Hautes-Alpes : la #police_aux_frontières de #Montgenèvre peine à recruter, malgré les #renforts annoncés
Le syndicat Alliance Police Nationale dans les Hautes-Alpes #alerte sur la situation au sein de la PAF à Montgenèvre. Sur les 10 renforts annoncés en octobre dernier, seuls 3 sont arrivés, faute de candidats.
La PAF (police aux frontières) de Montgenèvre n’attire pas. En octobre dernier, lors d’un déplacement à la frontière franco-italienne, le directeur de la police aux frontières, Fernand Gontier annonçait l’arrivée prochaine de dix policiers. Sept mois plus tard, le compte n’y est pas : seulement trois ont pris leur fonction.
« Le problème c’est qu’il n’y a aucun candidat pour Montgenèvre », déplore Vincent Guillermin, secrétaire départemental du syndicat Alliance à BFM DICI.
Manque de moyens
Pour l’organisation syndicale, il y a plusieurs explications à cette situation. La première est que la profession souffre d’un déficit d’#image sur le secteur. Vincent Guillermin parle de « #rouleau_compresseur qui s’abat sur la profession ».
Le syndicat met en cause également le manque de moyens. En province, les #salaires ne sont pas suffisamment attractifs. « Ils varient entre 1700 euros et 3000 euros selon l’ancienneté et le grade », regrette le secrétaire départemental Alliance 05. Ce dernier réclame une indemnité de résidence pour fidéliser les policiers.
Aujourd’hui, l’effectif est composé de 52 policiers à la frontière. Mais, depuis le mois de mars, huit policiers ont souhaité quitter le service dans le cadre des #mutations, nous confiait le syndicat qui alertait sur « le solde migratoire négatif de la PAF ».
▻https://www.bfmtv.com/bfm-dici/hautes-alpes-la-police-aux-frontieres-de-montgenevre-peine-a-recruter-malgre-
#PAF #personnel #attractivité #frontières #frontière_sud-Alpine #Briançonnais
Migration de transit : #Belgique et #France appellent #Frontex à l’aide
L’agence aux frontières extérieures pourrait fournir une surveillance aérienne pour identifier les embarcations tentant de traverser la #Manche depuis les côtes françaises.
Et pourquoi ne pas aider le nord ? Dans le cadre des « #consultations_de_Val_Duchesse » – rencontre entre gouvernements français et belge sur les thématiques sécuritaires –, Sammy Mahdi, le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, a appuyé la #demande française d’un #renfort de l’agence des frontières extérieures, Frontex, pour surveiller la #côte_d’Opale. En cause : le nombre grandissant de traversées de migrants tentant de rejoindre l’Angleterre par la mer. En à peine deux jours, ce week-end, près de 250 personnes ont ainsi été secourues par les autorités alors qu’elles étaient en difficulté en mer. « Depuis le Brexit, la lutte contre la transmigration n’est pas devenue plus facile », a souligné le secrétaire d’Etat dans un communiqué. « Frontex apporte son aide dans le sud et l’est de l’Europe, mais devrait également le faire dans le nord. »
Phénomène longtemps marginal, les traversées irrégulières de la Manche par bateau ont commencé à augmenter à partir de fin 2019 et n’ont pas cessé depuis. Un transfert s’expliquant probablement par la sévérité des contrôles des camions, par l’imminence du Brexit – dont le bruit courait qu’il aurait un impact sur la possibilité de franchir la frontière avec des contrôles douaniers systématiques – et peut-être par l’effet dissuasif du drame de l’Essex, lorsque 39 personnes avaient été retrouvées mortes dans un camion frigorifique. Mais aussi… par son taux de réussite. Depuis le début de l’année, la préfecture maritime Manche-mer du Nord a enregistré 1.231 tentatives de traversées impliquant plus de 31.500 personnes (certaines personnes ayant pu être impliquées dans plusieurs traversées). Seules un quart ont été interceptées et ramenées vers les côtes françaises. Et comme le Royaume-Uni a refusé de négocier un volet « réadmission » dans le cadre de l’accord du Brexit (pour remplacer le règlement Dublin), il doit gérer les personnes migrantes une fois débarquées.
Pour les autorités belges, mais surtout françaises, le défi tient à l’immensité de la zone à surveiller. Alors que les départs avaient jusqu’à récemment lieu depuis les alentours de Calais, le point le plus proche de l’Angleterre, ils se sont dispersés vers le sud à mesure de la hausse des contrôles, allant jusqu’au Touquet, à 70 km de là. Ils sont en revanche toujours rarissimes côté belge. Les petites embarcations restent la norme – Decathlon a annoncé il y a quelques jours suspendre la vente de ses kayaks dans les magasins de Calais et Grande-Synthe, constatant un « détournement de leur usage sportif » –, signe de traversées autonomes. « Mais depuis 2019, avec la montée en puissance de réseaux criminels, voire mafieux, nous voyons des embarcations de plus en plus grandes et de plus en plus chargées, engendrant un effet de saturation ponctuelle. Les embarcations plus robustes, type voiliers ou chalutiers, restent plus anecdotiques », indique la préfecture maritime. Comprendre : les moyens de traversée les plus sûrs sont les plus rares. Or, la Manche est réputée être une autoroute de cargos, très dangereuse pour de petites embarcations la traversant.
La France a déjà considérablement renforcé les moyens de surveillance et le travail de coordination pour mieux contrôler la côte, soutenue par une enveloppe de 62 millions d’euros promise par le Royaume-Uni. Un cadre opérationnel doit encore être déterminé pour définir l’intervention de Frontex : combien de temps, quels moyens humains, matériels… L’agence indique que la demande concerne du « soutien de surveillance aérienne ».
« Ce serait la première fois que Frontex s’emploie à stopper les flux sortants au lieu de protéger les frontières extérieures contre les menaces extérieures », souligne le cabinet du secrétaire d’Etat Sammy Mahdi. « Mais si vous regardez les chiffres des départs en 2021, c’est une façon valable de penser. Si ce modèle continue à porter ses fruits avec les arrivées au Royaume-Uni, la transmigration sera difficile à arrêter. »
▻https://www.lesoir.be/407906/article/2021-11-22/migration-de-transit-belgique-et-france-appellent-frontex-laide
#asile #migrations #réfugiés #frontières #aide
Réserve sanitaire : combien de volontaires et de renforts sur le terrain ? - France - Le Télégramme
▻https://www.letelegramme.fr/france/reserve-sanitaire-combien-de-volontaires-et-de-renforts-sur-le-terrain-
Face à l’épidémie, des milliers de médecins, d’infirmiers et d’aides-soignants se sont manifestés pour venir en aide aux hôpitaux, notamment via la réserve sanitaire. Une bouffée d’oxygène pour ces établissements, mais qui implique de lourds efforts d’organisation.
Combien de soignants ont proposé leur aide ?
Entre le début de la crise et le 17 mars, près de 19 000 volontaires ont rejoint les rangs de la réserve sanitaire, corps de professionnels créé après l’épidémie de grippe H5N1 en 2007. Mobilisable en cas de crise sanitaire ou de catastrophe naturelle, cette force d’appoint dispose ainsi d’un vivier de 40 000 personnes (actifs, retraités ou étudiants), contre 21 000 auparavant.
En parallèle, près de 20 000 professionnels de santé ont offert leur aide via la plateforme de mise en relation #Renforts-Covid, mise en place par les Agences régionales de santé (ARS).
Et près de 5 000 vétérinaires se sont dits disponibles pour donner de leur temps, dont 780 en Ile-de-France et en outre-mer, en faisant, par exemple, des prélèvements ou de la régulation téléphonique.
Qui sont ces volontaires ?
Selon Santé publique France, 62 % sont des professionnels paramédicaux (aides-soignants et infirmiers) ou des psychologues, et 28 % des professionnels médicaux (médecins et psychiatres) ou de la pharmacie.
61 % sont des salariés du public ou du privé, et 7 % des professionnels libéraux. Près de 14 % sont des retraités et 5 % des étudiants.
Cette variété de profils est également de mise sur la plateforme #Renforts-Covid : en Ile-de-France, 2 600 infirmiers, 2 100 aides-soignants et 1 500 médecins se sont ainsi manifestés, sur un total de 8 600 volontaires.
Combien ont été mobilisés à ce stade ?
Depuis le déclenchement de l’épidémie, 700 volontaires de la réserve sanitaire ont été déployés sur le terrain, principalement dans le Grand-Est et en Ile-de-France. Soit un nombre relativement faible par rapport aux inscrits.
D’après Santé publique France, la mobilisation des réservistes représente cependant « 4 346 jours » travaillés. « Et d’ici la fin de la semaine, nous serons autour de 5 000 jours », assure Catherine Lemorton, responsable de la réserve sanitaire.
En outre, les chiffres de la réserve sanitaire ne représentent qu’une partie des renforts mobilisés sur le terrain, les hôpitaux ayant la possibilité de recruter du personnel de gré à gré. « Il y a de nombreux renforts locaux », souligne Catherine Lemorton, qui évoque « un gros déploiement ». Parmi les volontaires, « beaucoup n’étaient plus disponibles quand nous les avons sollicités parce qu’ils avaient déjà été appelés », ajoute-t-elle.
]]>#Acte_XIX des #Gilets_jaunes : Emmanuel #Macron appelle l’#armée en #renfort pour assurer la sécurité - 20/03/2019 - ladepeche.fr
▻https://www.ladepeche.fr/2019/03/20/gilets-jaunes-emmanuel-macron-appelle-larmee-en-renfort-pour-lacte-19-same
#ah_ok
La décision a été prise au plus niveau de l’Etat puisque c’est Emmanuel Macron qui en est à l’origine et qui l’a annoncé en Conseil des ministres. Après les débordements, les #violences et les pillages survenus à Paris à l’occasion du 18e samedi de manifestations des Gilets jaunes, le Président de la République a décidé de sortir les grands moyens. Les militaires de la mission antiterroriste Sentinelle seront en effet mobilisés de manière « renforcée » samedi prochain dans le cadre de l’acte 19 des Gilets jaunes. Le chef de l’État a décidé de faire appel à l’armée afin de protéger des bâtiments officiels et autres « points fixes ».
« Cette initiative permettra aux forces de l’ordre de se concentrer sur les mouvements, sur le maintien et le rétablissement de l’ordre, a justifié Benjamin Griveaux. On a à notre disposition cette mission Sentinelle assurée par des militaires et qui ont parfaitement vocation à sécuriser les lieux, comme d’ailleurs nos concitoyens ont l’habitude de les voir. »
Cette décision intervient deux jours après de nouvelles mesures sécuritaires annoncées par Edouard Philippe comme l’interdiction pour les casseurs de manifester dans certains lieux, dont la Place du Capitole à Toulouse, ou encore l’augmentation des amendes pour les participants à une manifestation interdite. Dans la foulée de ces annonces, plusieurs têtes sont tombées, dont celle du préfet de police Michel Delpuech.
Cette nouvelle escalade sécuritaire risque d’être au centre de toutes les discussions ce soir sur BFMTV où six chefs de partis débattront en direct des issues à la crise des Gilets jaunes. À deux mois des élections européennes, qui font l’objet d’une grande défiance des Gilets jaunes, François Bayrou pour le Mouvement démocrate (MoDem), Olivier Faure pour le Parti socialiste (PS), Stanislas Guerini pour la République en marche (LREM), Marine Le Pen pour le Rassemblement national (RN), Jean-Luc Mélenchon pour la France insoumise (LFI) et Laurent Wauquiez pour les Républicains (LR) échangeront sur « la crise et après ? », dans une émission spéciale animée par la journaliste Ruth Elkrief.
]]>Migrants : #renforts_policiers autour du port de #Calais
Le préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin, a annoncé lundi l’arrivée de 40 policiers supplémentaires pour « améliorer la protection » du port de Calais, d’où plusieurs centaines de migrants tentent de passer chaque jour en Angleterre.