• [RENNES] Cortège Solidarité Internationale Antiraciste et Antifasciste
    https://nantes.indymedia.org/posts/144800/rennes-cortege-solidarite-internationale-antiraciste-et-antifascis

    Après la réussite de la manifestation antiraciste et antifasciste du 22 mars, plusieurs militant·es d’organisations, de collectifs, d’associations, se sont réuni·es pour décider ensemble des suites locales à préparer pour ne pas laisser retomber la dynamique. Nous avons donc décider d’organiser un Pôle Solidarité internationale, antiraciste et antifasciste, contre la colonisation,…

    #Solidarité_antifasciste #Rennes #Local

  • [Rennes] La Nuit des Salopes
    https://nantes.indymedia.org/events/144052/rennes-la-nuit-des-salopes

    ☂️ La Nuit des Salopes 👠 – sam. 19 avril, 15h-tard la nuit – la Longère A vous, qui cherchez un événement ou les queer, les salopes, les shlags, les cassés du crâne, les marginaux⋅ales, les bizarres, les tox, ont le droit d’exister ! Une soirée qui politise la fête,…

    #soirée_de_soutien #Tds #Rennes

  • Dates de l’infotour #Antinucléaire en Bretagne-Normandie
    https://nantes.indymedia.org/posts/143628/dates-de-linfotour-antinucleaire-en-bretagne-normandie

     Suite à notre texte d’invitation à un #infotour antinucléaire en Bretagne-Normandie ce printemps, nous sommes content.es de vous en annoncer les dates ! Bien que le contexte actuel soit particulièrement peu réjouissant, il y a toutes les bonnes raisons de lutter contre le nucléaire : relance nationale du nucléaire,…

    #Caen #Châteaulin #Coutances #Laval #Nantes #Rennes #Rouen #Saint-Nazaire #Trémargat #Valognes #Local

  • [Rennes] – Causerie communiste-libertaire
    https://nantes.indymedia.org/events/143562/rennes-causerie-communiste-libertaire

    Samedi 12 Avril 2025, Causerie communiste-libertaire autour de l’ouvrage “10 questions sur l’anarchisme” en présence de l’auteur, Guillaume Davranch. Qu’est-ce que l’anarchisme ? Ses adversaires expédient volontiers la question en le réduisant à un milieu contre-culturel, à un état d’esprit anticonformiste, à une posture esthétique… Autant de façons de lui…

    #communisme-libertaire #Rennes

  • [Rennes] BOXE LIBRE & DEPLACEMENT COLLECTIF (cycle antirep FRAP)
    https://nantes.indymedia.org/events/142938/rennes-boxe-libre-deplacement-collectif-cycle-antirep-frap

    Dans le cadre de son cycle antirep, la FRAP poursuit son programme de boxe libre / déplaclement collectif, ce mercredi 2 avril, à 18h, au 5 rue de Lorraine sous la préau ! (Pour plusse d’informations sur la Boxe Libre, le Déplacement Collectif, et le rapport de la FRAP à ces deux…

    #Anti-répression #Antifascisme #Féminisme #Genre/sexualités #Rennes #Répression

  • “Nous les avons frappés jusqu’à ce qu’ils s’urinent dessus”. Dans son livre, "le Jarl" revendique des violences sous contrat avec une mairie
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/livre-du-jarl-violences-illegales-revendiquees-et-finan
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/SQYltD0jiSBTNz12MeNv2gZINF8/930x620/regions/2024/12/10/whatsapp-image-2024-12-10-at-18-42-05-67587d9bc9c487144

    Le feu, Yovan Delourme l’entretient lui-même avec son ouvrage "Ça va mal finir", coécrit avec Jean-Luc Riva, ancien militaire reconverti dans l’édition de récits de guerre. En vente sur Amazon avec une avalanche d’avis 5 étoiles, les lecteurs y voient un héros, un “dernier samouraï”.

    Mais derrière l’éloge se cache l’effroi. L’ouvrage raconte des scènes de violence assumée. Dans les chapitres 13 et 14 intitulés “Quand la loi ne suffit plus…”, “…l’hyperviolence devient la solution”, Yovan Delourme détaille des expéditions punitives menées en 2003 à Guémené-Penfao, petite commune entre Rennes et Nantes, à la demande - écrit-il - du maire de l’époque.

    Des ados accusés de petits vols, frappés jusqu’à s’uriner dessus, enfermés dans un coffre de voiture, ramenés chez leurs parents pour être humiliés publiquement, frappés devant eux. Les parents également battus. Et cela trois nuits durant.
    Pendant ce temps, le livre se vend. La situation alarme élus et experts en sécurité : succès populaire d’un récit violent, admiration décomplexée pour des pratiques illégales.

    #milice #rennes

    En lien avec https://seenthis.net/messages/1106066 & https://seenthis.net/messages/1104141

  • [Rennes] Groupe de parole face à la répression
    https://nantes.indymedia.org/events/142100/rennes-groupe-de-parole-face-a-la-repression

    Le collectif de #Soutien_psy Anti Répression #Rennes et alentours (SPARR) propose un groupe de parole le dimanche 23 mars, gratuit et sur inscription par mail à sparr@riseup.net (on t’enverra l’adresse et plus d’infos sur le SPARR). Ce groupe tend à accueillir chacun‧e sans hiérarchie des vécus et hors des…

    #Anti-répression

  • [Rennes] Boxe Libre & Déplacement Collectif
    https://nantes.indymedia.org/events/141845/rennes-boxe-libre-deplacement-collectif

    Dans la continuité du cycle antirep, la FRAP organise une nouvelle séance de boxe libre et de déplacement coMERCREDI 19 MARS18Hau 5 RUE DE LORRAINE, sous le préau LE DEPLACEMENT COLLECTIF C’EST QUOI ?La pratique du déplacement co est issue des milieux autonomes. C’est un ensemble d’exercices dont le but est…

    #Anti-répression #Antifascisme #Antisport #Féminisme #Genre/sexualités #Resistances #Rennes

  • Boxe libre et déplacement co : La FRAP lance des sessions publiques !
    https://nantes.indymedia.org/posts/141850/boxe-libre-et-deplacement-co-la-frap-lance-des-sessions-publiques

    A peu près toutes les deux semaines, jusqu’a fin juin minimum, la FRAP organise des sessions publiques de boxe libre et de déplacement collectif ! L’idée, c’est de se préparer a des situations de violences fascistes ou policières, et d’apprendre a se faire confiance individuellement et collectivement dans ces situations. Et…

    #Anti-répression #Antifascisme #Antisport #Féminisme #Genre/sexualités #Resistances #Rennes #Local

  • On a lu « ça va mal finir » le nouveau livre du « Jarl » et c’est encore pire que prévu
    https://lundi.am/On-a-lu-ca-va-mal-finir-le-nouveau-livre-du-Jarl-6767

    Le 8 mars dernier, Yovan Delourme, tik tokeur d’#extrême-droite connu sous le pseudonyme du « Jarl », agressait les participants à une free party organisée à Rennes, près du 1988, boîte de nuit dont il est responsable de la sécurité. Ce soir-là, lui et ses subordonnés ont quitté leur lieu de travail pour intervenir dans l’ancien cinéma désaffecté qui venait d’être investi par les fêtards, gazant le public pendant que la police maintenait les portes fermées. Puis, après avoir pu sortir, de nombreux jeunes furent agressés, menacés et de nouveau gazés à bout portant par Yovan Delourme et sa bande. Celui qui fut candidat suppléant pour le parti d’Eric Zemmour aux législatives de 2022 minimise aujourd’hui ses responsabilités dans ces agressions. Pourtant, le ton adopté dans son livre Ca va mal finir publié ce jeudi 13 mars est radicalement différent. Tout au long des 370 pages, il tient des propos ouvertement racistes et décrit en détail des dizaines d’agressions commises sur plusieurs décennies avec, si l’on en croit ses propos, la complicité de la police et de la gendarmerie.

    L’ouvrage est présenté à la fois comme le récit d’une expérience hors-norme et comme une analyse anthropologique. Cette prétention donne d’abord envie de rire. Yovan Delourme, gardien d’une boîte de nuit qu’il désigne comme son « château-fort », se définit comme un « Jarl », un chef de guerre, mais aussi comme un « anthropologue autodidacte ». Ce grand intellectuel n’a pourtant pas écrit son propre livre. Franck Mirmont et Jean-Luc Riva, un ancien militaire, en sont les véritables rédacteurs. Avant d’étudier le propos de l’ouvrage, qui constitue à la fois l’autobiographie d’un agresseur et une théorie du fascisme, on est d’abord frappé, sans mauvais jeu de mot, par la lourdeur du style. Puisqu’ils aspirent à la littérature, les rédacteurs n’écrivent pas que la nuit tombe mais que « les ténèbres s’abattent ». Les clients ne boivent pas dans des gobelets mais dans des « calices », dont sortent des « exhalaisons » et des « effluves ».

    [...]
    Le livre de Yolan Delourme se conclut sur le fait qu’en novembre dernier, lors de sa visite à #Rennes, le ministre de l’intérieur Bruno #Retailleau a tenu à le rencontrer, validant sa démarche. Il raconte s’être ensuite entretenu avec la présidente de la commission des lois du Sénat, à qui il dit avoir expliqué que, malgré le refus des préfets, il équipait illégalement ses agents d’armes de catégorie D.

  • [Rennes] Manifestive #Tekno Anti Rep
    https://nantes.indymedia.org/events/141086/rennes-manifestive-tekno-anti-rep

    Manifestive Tekno Anti Rep 12 avril 2025 Le 12 avril 2025, la culture de la fête libre saura se faire entendre dans les plus grandes villes de France à l’occasion d’une importante Manifestive. Notre liberté fondamentale de festoyer est aujourd’hui mise en danger, à l’heure-même où l’extrême-droite se répand contagieusement…

    #Anti-rép #Anti-répression #Rennes

  • #Formation Basic Medic (cycle antirep)
    https://nantes.indymedia.org/events/140920/formation-basic-medic-cycle-antirep

    Penser antirepression s’articule d’un tas de manières différentes. 1pporter des soins aux autres, qui nous sont refusés partout ailleurs, en fait partie. on vous donne RDV à #Rennes 2, devant le hall du bâtiment L, à 18h, , pour une discussion en trois temps : Histoire et ethique des street…

    #Anti-répression #Médic

  • [Rennes] Discussion autour des dernières réformes #RSA et chômage : on s’organise
    https://nantes.indymedia.org/events/140018/rennes-discussion-autour-des-dernieres-reformes-rsa-et-chomage-on-

    Discussion autour des dernières réformes rsa et chômage : on s’organise. 21.02 à 18h au Loukanikos (square du 8 mai 1945 – #Rennes) Il y a deux semaines on était plusieurs à se réunir à propos notamment de la nouvelle reforme RSA (15h de taf obligatoire) Des gens ont fait…

    #Exclusion/précarité/chômage #rsa_contre_activité

  • Du collage chez les rennais…
    https://nantes.indymedia.org/posts/139435/du-collage-chez-les-rennais

    Ce 25 janvier un appel national a mobilisé pas mal de féministes pour des collages massifs un peu partout. Bien entendu, à #Rennes, on a pas pu y résister et on s’est mobilisé.es. Certain.es en affinitaire, d’autres de manière plus accessible. Nous on a fait le choix de la 2eme…

    #Antifa #enfants #Féminisme #Mineurs #Nemesis #Palestine #Tds #Tpg #Tpgia #Trans #Local

  • Babacar Gueye – NON au “non-lieu” ! » Indymedia Nantes
    https://nantes.indymedia.org/posts/137611/babacar-gueye-non-au-non-lieu

    Mardi 4 février 2025, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de #Rennes rendra sa décision suite à la demande déposée en mai 2023 par Awa Gueye en opposition avec l’ordonnance de « non-lieu » concernant le meurtre de son frère Babacar la nuit du 2 au 3 décembre 2015 à Rennes.

    https://seenthis.net/messages/1039458
    #Babacar_Gueye

  • Le déni des #persécutions génocidaires des « #Nomades »

    Le dernier interné « nomade » des #camps français a été libéré il y a presque 80 ans. Pourtant, il n’existe pas de décompte exact des victimes « nomades » de la #Seconde_Guerre_mondiale en France, ni de #mémorial nominatif exhaustif. Le site internet collaboratif NOMadeS, mis en ligne le 6 décembre 2024, se donne pour mission de combler cette lacune. Pourquoi aura-t-il fallu attendre huit décennies avant qu’une telle initiative ne soit lancée ?
    Les « Nomades » étaient, selon la loi du 16 juillet 1912, « des “#roulottiers” n’ayant ni domicile, ni résidence, ni patrie, la plupart #vagabonds, présentant le caractère ethnique particulier aux #romanichels, #bohémiens, #tziganes, #gitanos[1] ».

    Cette #loi_raciale contraignait les #Roms, les #Manouches, les #Sinti, les #Gitans, les #Yéniches et les #Voyageurs à détenir un #carnet_anthropométrique devant être visé à chaque départ et arrivée dans un lieu. Entre 1939 et 1946, les personnes que l’administration française fit entrer dans la catégorie de « Nomades » furent interdites de circulation, assignées à résidence, internées dans des camps, et certaines d’entre elles furent déportées.

    Avant même l’occupation de la France par les nazis, le dernier gouvernement de la Troisième République décréta le 6 avril 1940 l’#assignation_à_résidence des « Nomades » : ces derniers furent contraints de rejoindre une #résidence_forcée ou un camp. Prétextant que ces « Nomades » représentaient un danger pour la sécurité du pays, la #Troisième_République en état de guerre leur appliqua des mesures qui n’auraient jamais été prises en temps de paix, mais qui s’inscrivaient parfaitement dans la continuité des politiques anti-nomades d’avant-guerre.

    Le 4 octobre 1940, les Allemands ordonnèrent l’internement des « #Zigeuner [tsiganes] » en France. L’administration française traduisit « Zigeuner » par « Nomades » et appliqua aux « Nomades » les lois raciales nazies. Les personnes classées comme « Nomades » furent alors regroupées dans une soixantaine de camps sur l’ensemble du territoire métropolitain, tant en zone libre qu’en zone occupée.

    À la fin de la guerre, la Libération ne signifia pas la liberté pour les « Nomades » : ils demeurèrent en effet assignés à résidence et internés jusqu’en juillet 1946, date à laquelle la #liberté_de_circulation leur fut rendue sous condition. Ils devaient toujours être munis de leur carnet anthropométrique. La loi de 1912, au titre de laquelle les persécutions génocidaires de la Seconde Guerre mondiale furent commises sur le territoire français, ne fut pas abrogée, mais appliquée avec sévérité jusqu’en janvier 1969. La catégorie administrative de « Nomades » céda alors la place à celle de « #gens_du_voyage » et de nouvelles mesures discriminatoires furent adoptées à leur encontre.

    L’occultation de la persécution des « Nomades » (1944-1970)

    En 1948, le ministère de la Santé publique et de la Population mena une vaste enquête sur les « Nomades ». Les résultats montrent que plus d’un tiers des services départementaux interrogés savaient assez précisément ce qu’avaient subi les « Nomades » de leur département pendant la guerre : il fut question des #camps_d’internement, des conditions dramatiques de l’assignation à résidence, de #massacres et d’engagement dans la résistance. Ces enquêtes font également état de l’#antitsiganisme de beaucoup de hauts fonctionnaires de l’époque : on y lit entre autres que les mesures anti-nomades de la guerre n’étaient pas indignes, mais qu’au contraire, elles avaient permis d’expérimenter des mesures de #socialisation.

    Cette enquête de 1948 permet de comprendre que ces persécutions n’ont pas été « oubliées », mais qu’elles ont été délibérément occultées par l’administration française. Lorsqu’en 1949 est créée une Commission interministérielle pour l’étude des populations d’origine nomade, ses membres ne furent pas choisis au hasard : il s’agissait de personnes qui avaient déjà été en charge des questions relatives aux « Nomades », pour certaines d’entre elles pendant la guerre. Ainsi y retrouve-t-on #Georges_Romieu, ancien sous-directeur de la Police nationale à Vichy, qui avait été chargé de la création des camps d’internement pour « Nomades » en zone libre.

    Il n’est donc pas très étonnant que les survivants des persécutions aient eu beaucoup de mal à faire reconnaître ce qu’ils venaient de subir. Alors même qu’en 1948, deux lois établirent le cadre juridique des #réparations des #préjudices subis par les victimes de la Seconde Guerre mondiale, le régime d’#indemnisation mis en place posa de nombreux problèmes aux victimes « nomades ». L’obstacle principal résidait dans le fait qu’une reconnaissance des persécutions des « Nomades » comme victimes de #persécutions_raciales remettait en cause l’idée que la catégorie « Nomade » n’était qu’un #classement_administratif des populations itinérantes et non une catégorie raciale discriminante. Le ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre ne voulait pas que l’internement des « Nomades » puisse être considéré comme un internement sur critères raciaux.

    Ainsi, entre 1948 et 1955, les premiers dossiers de « Nomades » présentés au ministère des Anciens Combattants ne furent pas ceux des internés des camps français, encore moins des assignés à résidence, mais ceux des rescapés de la déportation afin d’obtenir le titre de « #déporté_politique ». Même pour ces derniers, l’administration manifesta un antitsiganisme explicite. Dans le dossier d’une femme rom française pourtant décédée dans les camps nazis, on peut y lire l’avis défavorable suivant : « Laissé à l’avis de la commission nationale, la matérialité de la déportation à Auschwitz n’étant pas établie. Les témoins (gitans comme le demandeur) signent tout ce qu’on leur présente. »

    Dans les années 1960, quelques dizaines d’anciens internés « Nomades » demandèrent l’obtention du statut d’interné politique. Les premiers dossiers furent rejetés : l’administration refusait de reconnaître que les camps dans lesquels les « Nomades » avaient été internés étaient des camps d’internement. Pour ceux qui arrivaient à prouver qu’ils avaient bel et bien été internés dans des camps reconnus comme tels, par exemple celui de #Rivesaltes, l’administration rejetait leur demande en arguant que leur état de santé ne pouvait pas être imputé au mauvais traitement dans les camps mais à leur mauvaise hygiène de vie.

    Devant ces refus systématiques de reconnaître la persécution des « Nomades », certaines personnes s’insurgèrent : les premiers concernés d’abord sans n’être aucunement entendus, puis des personnalités issues de l’action sociale comme, par exemple le #père_Fleury. Ce dernier avait été un témoin direct de l’internement et de la déportation depuis le camp de Poitiers où il avait exercé la fonction d’aumônier. Il contacta à plusieurs reprises le ministère des Anciens Combattants pour se plaindre du fait que les attestations qu’il rédigeait pour les anciens internés dans le but d’obtenir une reconnaissance n’étaient pas prises en compte. En 1963, les fonctionnaires de ce ministère lui répondirent que les demandes d’obtention du #statut d’interné politique faites par des « Nomades » n’aboutissaient pas faute d’archives et qu’il fallait qu’une enquête soit menée sur les conditions de vie des « Nomades » pendant la guerre.

    Le père Fleury mit alors en place une équipe qui aurait dû recenser, partout en France, les victimes et les lieux de persécution. Mais le président de la Commission interministérielle pour l’étude des populations d’origine nomade, le conseiller d’État Pierre Join-Lambert s’opposa à l’entreprise. C’est à peu près au même moment que celui-ci répondit également à l’ambassadeur d’Allemagne fédéral qu’il n’y avait pas lieu d’indemniser les « #Tziganes_français ». La position de Join-Lambert était claire : aucune #persécution_raciale n’avait eu lieu en France où les « Tsiganes » étaient demeurés libres.

    Cependant, à la fin des années 1960, devant la profusion des demandes d’obtention du statut d’internés politique de la part de « Nomades », le ministère des Anciens Combattants mena une enquête auprès des préfectures pour savoir si elles possédaient de la documentation sur « les conditions d’incarcération des Tsiganes et Gitans arrêtés sous l’Occupation ». Si certaines préfectures renvoyèrent des archives très parcellaires, certaines donnèrent sciemment de fausses informations. Le préfet du Loiret écrivit ainsi que, dans le camp de #Jargeau (l’un des plus grands camps d’internement de « Nomades » sur le territoire métropolitain), « les nomades internés pouvaient bénéficier d’une certaine liberté grâce à la clémence et à la compréhension de l’autorité administrative française ». En fait, les internés étaient forcés de travailler à l’extérieur des camps.

    Premières #commémorations, premières recherches universitaires (1980-2000)

    Pour répondre à l’occultation publique de leurs persécutions, des survivants roms, manouches, sinti, yéniches, gitans et voyageurs s’organisèrent pour rappeler leur histoire.

    À partir des années 1980, plusieurs associations et collectifs d’internés se formèrent dans le but de faire reconnaître ce qui doit être nommé par son nom, un génocide : on peut citer l’association nationale des victimes et des familles de victimes tziganes de France, présidée par un ancien interné, #Jean-Louis_Bauer, ou encore le Comité de recherche pour la mémoire du génocide des Tsiganes français avec à sa tête #Pierre_Young. Quelques manifestations eurent lieu : on peut rappeler celle qui eut lieu sur le pont de l’Alma à Paris, en 1980, lors de laquelle plusieurs dizaines de Roms et survivants de la déportation manifestèrent avec des pancartes : « 47 membres de ma famille sont morts en camps nazis pour eux je porte le Z ». Mais aucune action n’eut l’ampleur de celles du mouvement rom et sinti allemand qui enchaîna, à la même époque, grèves de la faim et occupation des bâtiments pour demander la reconnaissance du génocide des Roms et des Sinti.

    Cependant, la création de ces associations françaises coïncida avec le début des recherches historiques sur l’internement des « Nomades » en France, qui ne furent pas le fait d’historiens universitaires mais d’historiens locaux et d’étudiants. Jacques Sigot, instituteur à Montreuil-Bellay, se donna pour mission de faire l’histoire du camp de cette ville où avaient été internés plus de 1800 « Nomades » pendant la guerre. Rapidement, il fut rejoint dans ses recherches par d’anciens internés qui appartenaient, pour certains, à des associations mémorielles. Ainsi, paru en 1983, Un camp pour les Tsiganes et les autres… #Montreuil-Bellay 1940-1945. Plusieurs mémoires d’étudiants firent suite à cette publication pionnière : en 1984 sur le camp de #Saliers, en 1986 sur le camp de #Rennes et en 1988 sur le camp de #Jargeau.

    Les premières #plaques_commémoratives furent posées dans un rapport d’opposition à des autorités locales peu soucieuses de réparation. En 1985, Jean-Louis Bauer, ancien interné « nomade » et #Félicia_Combaud, ancienne internée juive réunirent leurs forces pour que soit inauguré une #stèle sur le site du camp de #Poitiers où ils avaient été privés de liberté. En 1988, le même Jean-Louis Bauer accompagné de l’instituteur Jacques Sigot et d’autres survivants imposèrent à la mairie de Montreuil-Bellay une stèle sur le site du camp. En 1991, grâce aux efforts et à la persévérance de Jean-Louis Bauer et après quatre années d’opposition, le conseil municipal de la commune accepta la pose d’une plaque sur le site de l’ancien camp de Jargeau.

    En 1992, sous cette pression, le Secrétariat d’État aux Anciens Combattants et Victimes de Guerre, le Secrétariat général de l’Intégration et la Fondation pour la Mémoire de la Déportation demandèrent à l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP) de mener une recherche intitulée : « Les Tsiganes de France 1939-1946. Contrôle et exclusion ». L’historien Denis Peschanski en fut nommé le responsable scientifique et, sous sa direction parut deux ans plus tard un rapport de 120 pages.

    Ce rapport apportait la preuve formelle de l’internement des « Nomades », mais certaines de ses conclusions étaient à l’opposé de ce dont témoignaient les survivants : il concluait en effet que la politique que les Allemands avaient mise en œuvre en France à l’égard des « Nomades » ne répondait pas à une volonté exterminatrice, en d’autres termes que les persécutions françaises n’étaient pas de nature génocidaire. De plus, le rapport ne dénombrait que 3 000 internés « tsiganes » dans les camps français : un chiffre bas qui ne manqua pas de rassurer les pouvoirs publics et de rendre encore les survivants encore plus méfiants vis-à-vis de l’histoire officielle.

    Popularisation de l’histoire des « Nomades » et premières reconnaissances nationales (2000-2020)

    Au début du XXIe siècle, les anciens internés « nomades » qui étaient adultes au moment de la guerre n’étaient plus très nombreux. La question de la préservation de leur mémoire se posait, alors même que les universitaires n’avaient pas cherché à collecter leurs paroles et les survivants n’avaient pas toujours trouvé les moyens de laisser de témoignages pérennes derrière eux.

    Les initiatives visant à préserver cette mémoire furent d’abord le fait de rencontres entre journalistes, artistes et survivants : en 2001, le photographe Mathieu Pernot documenta l’internement dans le camp de Saliers ; en 2003 et 2009, Raphaël Pillosio réalisa deux documentaires sur la persécution des « Nomades » ; en 2011, la journaliste Isabelle Ligner publia le témoignage de #Raymond_Gurême, interné avec sa famille successivement dans les camps de #Darnétal et de #Linas-Monthléry, dont il s’évada avant de rejoindre la Résistance.

    Les années 2000 popularisèrent l’histoire des « Nomades » à travers des bandes dessinées, des films ou, encore, des romans. Le 18 juillet 2010, Hubert Falco, secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens Combattants, mentionna pour la première fois l’internement des « Tsiganes » dans un discours officiel. Cette reconnaissance partielle fut aussitôt anéantie par des propos du président de la République, Nicolas Sarkozy associant les « gens du voyage » et les « Roms » à des délinquants. L’été 2010 vient rappeler que la reconnaissance des persécutions passées était épineuse tant que des discriminations avaient encore cours.

    En 2016, alors que la plupart des descendants d’internés et d’assignés à résidence « Nomades » étaient toujours soumis à un régime administratif de ségrégation, celui de la loi du 3 janvier 1969 les classant comme « gens du voyage », il fut décidé que le président de la République, François Hollande, se rendrait sur le site du camp de Montreuil-Bellay. Une cérémonie, qui eut lieu le 29 octobre 2016, fut préparée dans le plus grand secret : jusqu’au dernier moment, la présence du résident fut incertaine. Les survivants et leurs enfants invités étaient moins nombreux que les travailleurs sociaux et les membres d’associations ayant vocation à s’occuper des « gens du voyage » et aucun survivant ne témoigna. François Hollande déclara : « La République reconnaît la souffrance des nomades qui ont été internés et admet que sa #responsabilité est grande dans ce drame. » La souffrance ne fut pas qualifiée et la question du #génocide soigneusement évitée.

    Le Conseil d’État rejeta en septembre 2020 la demande de deux associations de Voyageurs et de forains d’ouvrir le régime d’indemnisation des victimes de spoliation du fait des lois antisémites aux victimes des lois antitsiganes. Il déclara que les « Tsiganes » n’avaient pas « fait l’objet d’une politique d’extermination systématique ». Si le Parlement européen a reconnu le génocide des Roms et des Sinti en 2015 et a invité les États membres à faire de même, la France de 2024 n’a toujours pas suivi cette recommandation.
    Résistances et liste mémorielle

    À partir de 2014, les descendants de « Nomades » et des Roms et Sinti persécutés par les nazis et les régimes collaborateurs changèrent de stratégie : ce n’était pas seulement en tant que victimes qu’ils voulaient se faire reconnaître, mais aussi en tant que résistants. Le mouvement européen du 16 mai (#romaniresistance), rappelant l’insurrection des internés du Zigeunerlager [camp de Tsiganes] d’Auschwitz-Birkenau quand des SS vinrent pour les conduire aux chambres à gaz, se propagea. Il réunit tous les ans la jeunesse romani et voyageuse européenne à l’appel de l’ancien interné français Raymond Gurême : « Jamais à genoux, toujours debout ! »

    La base de données « NOMadeS : Mur des noms des internés et assignés à résidence en tant que “Nomades” en France (1939-1946) » propose d’établir collaborativement une #liste aussi exhaustive que possible des internés et des assignés à résidence en tant que « Nomades » en France entre 1939 et 1946. Soutenue par plusieurs associations de descendants d’internés, elle servira d’appui à de nouvelles revendications mémorielles. Peut-être aussi à une demande de reconnaissance par la France du génocide des Manouches, des Roms, des Voyageurs, des Gitans, des Sinti et des Yéniches.

    https://aoc.media/analyse/2024/12/18/le-deni-des-persecutions-genocidaires-des-nomades

    #persécution #encampement #France #histoire #déni #internement #déportation #travail_forcé #reconnaissance

    • Mémorial des Nomades et Forains de France

      Le Mémorial des Nomades de France, sous le parrainage de Niki Lorier, œuvre pour une reconnaissance pleine et entière par la France de sa responsabilité dans l’internement et la déportation des Nomades de France entre 1914 et 1946,

      Il collecte les témoignages des survivants.

      Il propose des interventions en milieu scolaire et du matériel pédagogique sur le CNRD.

      Il réalise des partenariats avec des institutions mémorielles (Mémorial de la Shoah, Mémorial du camp d’Argelès, Mémorial du Camp de Rivesaltes) et des associations dans la réalisation d’expositions, de sites internets…

      Un comité scientifique a été mis en place en 2018.

      Il dispose d’un fond documentaire, et d’archives privées.

      –-

      #Manifeste :

      ▼ Le MÉMORIAL DES NOMADES DE FRANCE a été crée en 2016 en réaction à l’annonce par la Dihal que le discours du président de la République sur le site du camp de Montreuil-Bellay constituerait une reconnaissance officielle de la France. Pour nous, cette démarche est trompeuse et purement déclarative. Nous souhaitons que la reconnaissance des persécutions contre le monde du Voyage par les différents gouvernements entre 1912 et 1969 passe par la voie législative, sur le modèle de la journée de commémoration nationale de la Shoah votée par le parlement en 2000, suivie le 10 mai 2001, par l’adoption de la « loi Taubira », qui reconnaît la traite et l’esclavage comme crime contre l’humanité. Rappelons que depuis 2015, le Parlement européen a fixé par un vote solennel au 2 août la date de la « Journée européenne de commémoration du génocide des Roms », journée non appliquée en France.

      ▼ Le MÉMORIAL DES NOMADES DE FRANCE demande l’application pleine et entière de la loi Gayssot de 1990, notamment dans l’Éducation Nationale. Sur tous les manuels d’histoires utilisés en France, seulement 5 mentionnent le génocide des Zigeuner par les Nazis, pas un ne fait mention des persécutions subies du fait des autorités françaises sous les différents gouvernements de la Troisième République, de « Vichy », du GPRF, ou de la IVe République. Nous sommes parfaitement conscients de la difficulté pour l’État, de reconnaître une situation encore en vigueur aujourd’hui par un procédé d’encampement généralisé de la catégorie administrative des dits « gens du voyage » dans le cadre des « lois Besson » de 1990 et 2000.

      ▼ Le MÉMORIAL DES NOMADES DE FRANCE, demande que l’habitat caravane soit reconnu comme un logement de plein droit, ouvrant un accès aux droits communs qui leurs sont déniés aux Voyageurs et Voyageuses, l’État se mettant enfin en conformité avec l’article premier de la Constitution de 1958.

      ▼ Le MÉMORIAL DES NOMADES DE FRANCE demande la dissolution de la Commission Nationale des Gens du Voyage, dernier organisme post-colonial d’État, qui organise la ségrégation territoriale des différents ethnies constituant le monde du Voyage en France, par le biais de l’application des lois Besson et l’abandon de celle-ci, garantissant la liberté de circulation pour tous et son corollaire, le droit de stationnement, dans des lieux décents, ne mettant pas en danger la santé et la sécurité des intéressés. Les textes existent, il suffit de s’y conformer. Le Conseil constitutionnel considère que la liberté de circulation est protégée par les articles 2 et 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 (il l’a notamment rappelé dans la décision du 5 août 2021). A ce titre la loi Égalité et Citoyenneté de 2017 a abrogé les carnets de circulation. Nous considérons que l’application de l’avis du Conseil Constitutionnel est incomplète, les dites « aires d’accueil » ou « de grands passages » servant justement à contrôler la circulation des Voyageurs sur le territoire métropolitain. C’est le seul moyen de mettre fin au dernier racisme systémique d’État.

      ▼ Le travail de recherche et de restitution historique du MÉMORIAL DES NOMADES DE FRANCE tend en ce sens.

      https://memorialdesnomadesdefrance.fr

  • Action, toujours moins cher mais à quel prix ?- L’En Dehors
    http://endehors.net/news/action-toujours-moins-cher-mais-a-quel-prix

    🔴 #ComplementDenquete sur la face cachée des mini prix d Action, c est disponible en replay sur @francetv et c est gratuit ! ▶️ https://t.co/PLH67hPVQF pic.twitter.com/PSjE52lFiw — Complément d’enquête (@Cdenquete) December 13, (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • L’#encyclopédie des migrants

    L’Encyclopédie des migrants est un projet d’expérimentation artistique à l’initiative de l’artiste #Paloma_Fernández_Sobrino, qui vise à réunir dans une encyclopédie 400 #témoignages d’#histoires_de_vie de personnes migrantes. Il s’agit d’un travail contributif qui part du quartier du #Blosne à #Rennes et qui rassemble un réseau de 8 villes de la façade #Atlantique de l’Europe, entre le #Finistère breton et #Gibraltar.

    https://encyclopedie-des-migrants.eu
    #migrations #film #documentaire #film_documentaire

    ping @reka

  • Des SDF occupent un parc à Rennes : la Ville retire les bancs | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes-35000/des-sdf-occupent-un-parc-a-rennes-la-ville-retire-les-bancs-6698016.php


    La Ville a enlevé les bancs de la place Général-Giraud sur la demande des habitants. (Le Télégramme/Quentin Ruaux)

    Dans le #centre-ville de Rennes, plusieurs bancs publics ont été retirés pour empêcher les rassemblements de #sans-abri et de #marginaux.

    Où sont passés les bancs du square Général-Giraud à Rennes ? Située près de la dalle Colombier, au niveau du passage du Plélo, cette petite place légèrement bucolique avait été entièrement réaménagée par la Ville de Rennes en 2022 afin de devenir un lieu de détente. Plusieurs bancs avaient été installés dans ce but, mais un peu plus de deux ans plus tard, ils viennent d’être retirés.

    La raison : « les bancs ont été enlevés à la demande d‘habitants et de commerçants indisposés par des rassemblements fréquents de personnes souvent alcoolisées et bruyantes », indique la Ville de Rennes.

    Des rassemblements de sans-abri

    Une décision pas vraiment du goût de l’association La Cloche qui vient en aide aux sans-abri. « Quand on enlève des bancs, on enlève des espaces pour se rencontrer », indique l’association. « De notre côté, on invite plutôt les gens à se rencontrer pour mieux vivre ensemble. Ce genre de décision ne va pas vraiment dans le bon sens ».

    Ce n’est pas la première fois que la Ville est pointée du doigt pour ce type d’actions. L’année dernière, La Cloche avait déjà souligné la présence dans le centre de dispositifs « anti SDF » comme ces pics installés devant la façade de la banque Crédit Mutuel, place de Bretagne ou encore les nombreux bancs avec un gros trou central entre République et le Colombier qui empêchent les sans-abri de s’installer.

    Pas touche au #centre-ville !
    #ordre_public #commerce #PS #EELV

  • Les Halles en commun : L’économie circulaire dans le projet d’aménagement
    https://metropolitiques.eu/Les-Halles-en-commun-L-economie-circulaire-dans-le-projet-d-amenagem

    L’économie circulaire fait l’objet d’un intérêt croissant dans les politiques urbaines. Flavie Ferchaud et Hélène Beraud en proposent une approche à partir de l’étude de l’aménagement des Halles en commun, une opération en cours dans le territoire rennais. « Modèle de référence », « nouveau paradigme », « réponse efficace et compétitive aux enjeux contemporains » mais aussi « rêve et mirage » (titres d’articles récents dans Le Monde)… Au-delà des incantations, quelle place peut prendre l’économie circulaire dans #Terrains

    / #économie_circulaire, #aménagement, #réemploi, #Rennes, #recyclage

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_ferchaud-beraud.pdf

  • Les Halles en commun
    https://metropolitiques.eu/Les-Halles-en-commun.html

    L’économie circulaire fait l’objet d’un intérêt croissant dans les politiques urbaines. Flavie Ferchaud et Hélène Beraud en proposent une approche à partir de l’étude de l’aménagement des Halles en commun, une opération en cours dans le territoire rennais. « Modèle de référence », « nouveau paradigme », « réponse efficace et compétitive aux enjeux contemporains » mais aussi « rêve et mirage » (titres d’articles récents dans Le Monde)… Au-delà des incantations, quelle place peut prendre l’économie circulaire dans #Terrains

    / #économie_circulaire, #aménagement, #réemploi, #Rennes, #recyclage

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_ferchaud-beraud.pdf

  • Des étudiantes virées de leur logement universitaire pour avoir manifesté | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1728919295-etudiantes-virees-logement-universitaire-crous-bretagne-plai


    Des nouvelles de la #post-démocratie

    Mi-septembre, la nouvelle directrice de la Cité U de Beaulieu Mirabeau aurait annoncé aux militants de la FSE que le porte-à-porte et l’organisation d’animations sont désormais interdits sur le campus. L’organisme confirme et justifie la première interdiction par le fait que certains étudiants se sont plaints de cette pratique. « Si le règlement intérieur affirme le principe de liberté syndicale, il contient également des dispositions destinées à préserver l’ordre, la tranquillité et la sécurité des étudiants locataires d’un logement », souligne le Crous. Pour ce qui est de l’animation, l’organisme met en avant sa volonté de recrutement de 14 étudiants référents, chargés d’animer la cité et la mise en place d’un partenariat avec une association étudiante qui propose des activités : « Conformément à sa mission, le Crous souhaite donc aujourd’hui assurer l’animation à 100% dans la cité »

  • Expériences #trans à #Paris, #Rennes et #Londres : regards sur les espaces publics
    https://metropolitiques.eu/Experiences-trans-a-Paris-Rennes-et-Londres-regards-sur-les-espaces-

    En ville, les espaces publics enferment-ils ? Dans le cadre du partenariat entre Métropolitiques et le Prix de thèse sur la ville, Sylvanie Godillon et Michel Joubert présentent le travail de Milan Bonté, Prix Spécial 2023, qui analyse la façon dont les espaces publics alimentent la marginalisation des personnes trans en multipliant les accès et usages différenciés en fonction du genre. Dans l’espace public, les personnes ayant vécu ou vivant une transition de genre sont assignées à se comporter « #Commentaires

    / #espace_public, trans, Rennes, Paris, Londres, #géographie

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_joubert-godillon.pdf

  • Reprendre en main #logement et #foncier dans les métropoles : retour sur une expérience rennaise
    https://metropolitiques.eu/Reprendre-en-main-logement-et-foncier-dans-les-metropoles-retour-sur

    De nombreuses métropoles cherchent à résoudre la difficile équation entre production de logement et #transition_écologique. Jonathan Morice esquisse quelques pistes à partir de la situation rennaise, à l’heure où le gouvernement propose que les #intercommunalités soient « autorités organisatrices de l’habitat ». Comme beaucoup de métropoles en France, #Rennes est confrontée à une forme d’injonction contradictoire. Entre la hausse de la population, l’attractivité et la dynamique interne d’un territoire jeune, #Terrains

    / Rennes, #métropole, logement, foncier, #concertation, #habitants, transition écologique, (...)

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_morice.pdf

  • Combattre le silence : les 4 tactiques du Collectif Babacar - FLAGRANT DENI
    https://www.flagrant-deni.fr/combattre-le-silence-les-4-tactiques-du-collectif-babacar

    En décembre 2015, la presse annonce qu’un « forcené » a été tué par la police. L’affaire est promise à l’oubli. Mais très vite, le Collectif Babacar mène la bataille pour médiatiser les lacunes de l’enquête et réhabiliter la mémoire de la victime. Récit d’une victoire notable sur le front médiatique.

    #Babacar_Gueye #Rennes