• Les destins perdus des pirates somaliens
    http://chroniquesdepalais.blogspot.fr/2016/04/les-destins-perdus-des-pirates-somaliens.html#more

    La cour d’assises est un huis clos violent. Pour les parties civiles bien sûr, les accusés sans doute, parfois aussi pour les témoins experts. Vendredi dernier, la cour d’assises de Paris entendait le témoignage de Julien Théron, deux semaines après le début du procès des sept pirates somaliens accusés d’avoir tué le skippeur du Tribal-Kat en septembre 2011. Source : Chroniques de palais

    • La kalash de Barbe-noire
      http://editionslibertalia.com/blog/La-Kalash-de-Barbe-Noire

      Dans Le Monde daté du 6 décembre 2008, Gérard Davet, envoyé spécial dans le golfe d’Aden livre un long papier sur la flibuste contemporaine. Il est intéressant de noter les similitudes entre les pirates somaliens d’aujourd’hui et ceux de l’âge d’or de la piraterie atlantique, les fameux Bartholomew Roberts, Mary Read ou Barbe-Noire.

    • A propos d’une déesse phénicienne EN FERROCIMENT
      Rennes, octobre 2013, Récit du procès des pirates somaliens ayant abordé le voilier français la Tanit - océan indien, avril 2009. PAR RENAUD WATTWILLER

      Certes à un fil, mais à part cela, à quoi cela tient-il, une vie ? Ou, pour être plus exact, une mort ? A la casse d’une petite hélice usée, aux délais d’acheminement des colis postaux, à l’erre trop rapide d’un cargo ? A la fatigue, au stress, à la fragilité d’un militaire commando qui n’était pas fait pour ce métier ? A la taille d’une échelle, à une baignade prolongée dans les eaux chaudes de la mer rouge ?... A tous ces petits accidents de la vie, ces plaisirs que l’on fait durer, cette succession de hasards qui font que l’improbable rencontre a eu lieu. A neuf cents kilomètres des côtes somaliennes, la rencontre d’un vieux voilier monocoque en ferrociment parti huit jours plus tôt de Vannes, à son bord une jeune famille bretonne, mari femme enfant, florentchloécolin , tous Lemaçon, parcourir le monde, revivre l’école libre, décroître un peu, fuir la France qui vient d’élire Nicolas Sarkozy, gagner l’océan indien pour commencer, et d’une petite embarcation de cinq #pirates. Une rencontre qui me conduit quatre ans plus tard, en ce mois d’octobre 2013, au palais du parlement de Bretagne, sur les bancs de la cour d’assises de Rennes, salle à plafonds hauts saturée de dorures, tentures, lustres, peintures ovales de ciels nuageux, décor bourgeois et cossu, ou tout exprime l’État, la règle, la loi, à mille lieux des saisons blanches et sèches de la #Somalie, fracture déplacée de la corne de l’Afrique, que les Nations unies, l’Union africaine tentent depuis vingt ans de réduire avec comme broches : le déploiement de quelques contingents de soldats ougandais ou kényans, l’installation d’un gouvernement transitoire, un peu d’aide humanitaire. Mais depuis vingt ans, hormis trois rues de #Mogadiscio, en Somalie : régime clanique, État failli.
      C’est un procès exceptionnel, vintage, étrange, pour des faits de #piraterie commis à huit mille kilomètres de la #France métropolitaine. La France, en 2007, a abrogé la loi vielle de presque deux cents ans qui faisait état de l’infraction de piraterie. Et puis il y eut l’attaque du #Ponant en avril 2008, un trois-mâts luxueux, et quatre mois plus tard du voilier Carré d’As - et il a fallu se doter à nouveau d’un arsenal permettant de juger de manière extraterritoriale les actes de piraterie survenus dans les eaux somaliennes ; en novembre 2010, le crime de piraterie a été réintroduit dans le Code pénal. Les deux premiers procès, jugés en cours d’assise de Paris et d’Évry à six mois d’intervalle, ont drainé les foules. Mais à #Rennes, ce lundi matin d’automne, les bancs du publics sont clairsemés, les chroniqueurs judiciaires sont loin. Le premier exotisme consommé, ces affaires tiers-mondistes semblent n’intéresser plus grand monde. Pour moi, cependant, ce procès n’a rien de commun ; et je le vois comme un procès qui parlerait de tout : l’aide au développement, la navigation marine, les pratiques délictuelles des grandes firmes prêtes à tout céder au business, la mafia italienne, l’armée française, l’écologie politique ; pour paraphraser Borges et sa Bibliothèque de Babel, un procès qui contiendrait tous les procès. La sonnerie retentit. Mesdames et messieurs, la cour. LA SUITE ... ▻http://www.le-tigre.net/Numero-36-37-en-PDF-7-30-euros.html

    • A quoi pensent-ils ces gens dans leurs beaux bateaux, quand ils naviguent près de côtes de pays où on meurt de faim ?

      Ce procès est celui des damnés de la terre, instruit par des gens repus.

      S’il inspire des actions terroristes à des somaliens on se demandera « mais pourquoi ? »

  • Voici la lettre de la MG du 5 avril. vous pouvez aussi la lire sur le site c’est un peu plus agréable :
    https://maisondelagreve.boum.org/Lettre-du-5-avril

    Une nouvelle bataille s’est ouverte jeudi dernier à Rennes, celle de l’accès au centre-ville et plus particulièrement à la place du Parlement. Le 31 mars c’est dans un hyper-centre en état de siège dont tous les accès étaient bloqués que les manifestants ont essayé de rentrer afin d’occuper cette place. Malgré le scandale des nombreux blessés et des plus de 700 grenades lacrymogènes tirées, le préfet et la maire récidive. Aujourd’hui alors que la manif étudiante est sur le point de commencer c’est un canon à eau et un gros dispositif policier qui est annoncé. Avec cette mesquinerie en plus de la part d’Appéré : elle autorise à une occupation citoyenne et reponsable sur la non-place Charles de Gaulle. Merci Maman, mais les grévistes ne sont pas des enfants à qui l’on donne l’autorisation, et le cadre de leurs luttes. Au passage, l’AG de Rennes 2 a voté ta démission et qui sait si le mouvement ne se donnera pas les moyens de la rendre effective. Toute la question est là : la ville appartient-elle aux commerçants, aux consommateurs, et aux flux marchands ; bref est-elle le lieu du règne de l’économie ou est-elle le lieu où nous nous faisons surgir le politique et inventons d’autres manières de vivre sans les magasins de luxe et sans les gouvernants ? Deux idées de la vie, deux conceptions du monde radicalement opposées, en guerre ! À noter que la première n’a plus que ses flics fébriles pour continuer à faire croire qu’elle est l’ordre naturel des choses. La fiction se brise, nous reprenons prises sur nos vies. Tous dans la rue, la ville est à nous !
    Voici, comment fini le texte Ici c’est c’est Rennes . La bataille du Parlement.
    « On aurait pu penser que le 31 mars signerait le déclin du mouvement - achevé par les vacances. En vérité le 31 en a sonné le début. Les événements auront eu raison des six dernières années de pacification des milieux universitaires, et on a pu voir ce jour-là dans les rues de Rennes, toute une génération politique en train de naître. Samedi soir, lors de la coordination nationale étudiante à la fac de Rennes 2, on vit apparaître en rouge sur le toit de l’université, les trois mots qui depuis le CPE ont accompagné tous les mouvements étudiants « VIVE LA COMMUNE ! »

    #Cantines #MaisondelaGrève
    En raison de mouvement social, les cantines n’ont plus lieu que le mercredi. Par contre les cantines de luttes ont besoin de bras, vous les trouverez à Rennes 2, dans la rue etc.

    #MouvementAnti-LoiTravail :
    #Rennes :

    Retour sur la semaine dernière :

    - Mardi dernier les étudiants ont bloqué la rocade pendant une heure puis le métro. Cette affaire a fait un peu scandale. Pour savoir toute la vérité lisez ces deux textes. Celui de l’AG de rennes 2 : https://www.facebook.com/notes/rennes-2-en-lutte/ag-de-rennes-2-que-sest-il-passs%C3%A9-mardi-29-mars-dans-le-m%C3%A9tro-rennais-/1156122074399879. Et sur mediapart : https://blogs.mediapart.fr/jean-claude-leroy/blog/310316/rennes-une-vingtaine-de-chaises-attaquent-le-metro-mise-au-point-nec.
    - Sur la journée du 31 mars. Vous trouverez sur lundi matin un récit du 31 et un texte sur la semaine du 20 au 27 texte : https://lundi.am/Rennes-loi-travail-bataille-parlement#metro. Place à défendre, nous livre également un beau texte sur le début de barricade monté en homage à Blanqui http://place-a-defendre.blogspot.fr/2016/04/merci-de-deranger.html. Il y aussi la vidéo de Taranis : https://www.youtube.com/watch?v=vXtkiS_lSa8

    . Et les articles de Ouest-France http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-pourquoi-les-policiers-ont-ils-tire-autant-de-lacrymogenes-41358 http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/manifestation-rennes-des-violences-policieres-denoncees-4135785
    - violences policières : les forces de l’ordre ont été particulièrement brutales jeudi dernier. C’est ce qui arrive quand une partie de la population décide de ne plus leur déléguer l’usage de la violence dont chacun d’entre nous est capable. Nous avons largement plus confiance dans l’usage que nous pouvons faire de notre propre violence, que dans celle de ceux qui exécutent les ordres. De nombreux récits des blessés circulent sur le net. Nous faisons circuler celui d’une personne de la médic team visée au visage et qui a bien failli perdre son oeil : https://maisondelagreve.boum.org/Temoignage-d-un-medic-blesse-par . Par Ailleurs, une adresse cirucle sur le facebook de rennes 2 en lutte : "Nous recherchons donc des témoignages et photos de vos blessures (anonymes et sans détail compromettant). Le but est de recenser et d’établir le vrai bilan de la répression et de l’usage de telles armes. Merci donc d’envoyer tout cela à blessesdu31.03rennes [at] riseup"

    Cette semaine :
    - meeting proposé par SUD 18h sur : les violences policières, la jonction avc le syndicalisme de lutte, et la prise de la place du parlement
    - mercredi comité de luttes https://comitedeluttesrennais.wordpress.com
    - jeudi soir : concert de soutien aux arrétés du mouvement à rennes 2
    - samedi, manif et occupation du parlement

    #Paris
    Regarder cette vidéo exceptionnelle de TaranisNews !! Des flics qui ne font que reculer et des manifestants bien protégés, organisés, qui savent se défendre.
    https://www.youtube.com/watch?v=GotLNQuJwS4


    sur lundi.am
    https://lundi.am/Paris-est-magique

    #Nantes
    La vidéo de Taranis :
    https://www.youtube.com/watch?v=JSCFvJhwfMU


    Et un très bon récit sur lundi.am
    https://lundi.am/Quand-Nantes-est-dans-la-rue-c-est-la-police-qui-lutte

    #AilleursEnFrance
    Le célèbre Cauchemard et Facéties sur lundi.am
    https://lundi.am/Cauchemars-et-faceties-special-31-mars

    Vive la Grève !

  • Procès de pirates somaliens à Paris du 29 mars au 15 avril : solidarité ! | Lignes de force - Le blogue généraliste de Claude Guillon -
    http://lignesdeforce.wordpress.com/2016/03/29/proces-de-pirates-somaliens-a-paris-du-29-mars-au-15-avril-
    http://www.insomniaqueediteur.org/publications/freres-de-la-cote


    http://www.le-tigre.net/Numero-36-37.html

    A propos d’une déesse phénicienne EN FERROCIMENT
    Rennes, octobre 2013, Récit du procès des pirates somaliens ayant abordé le voilier français la Tanit - océan indien, avril 2009. PAR RENAUD WATTWILLER

    Certes à un fil, mais à part cela, à quoi cela tient-il, une vie ? Ou, pour être plus exact, une mort ? A la casse d’une petite hélice usée, aux délais d’acheminement des colis postaux, à l’erre trop rapide d’un cargo ? A la fatigue, au stress, à la fragilité d’un militaire commando qui n’était pas fait pour ce métier ? A la taille d’une échelle, à une baignade prolongée dans les eaux chaudes de la mer rouge ?... A tous ces petits accidents de la vie, ces plaisirs que l’on fait durer, cette succession de hasards qui font que l’improbable rencontre a eu lieu. A neuf cents kilomètres des côtes somaliennes, la rencontre d’un vieux voilier monocoque en ferrociment parti huit jours plus tôt de Vannes, à son bord une jeune famille bretonne, mari femme enfant, florentchloécolin , tous Lemaçon, parcourir le monde, revivre l’école libre, décroître un peu, fuir la France qui vient d’élire Nicolas Sarkozy, gagner l’océan indien pour commencer, et d’une petite embarcation de cinq #pirates. Une rencontre qui me conduit quatre ans plus tard, en ce mois d’octobre 2013, au palais du parlement de Bretagne, sur les bancs de la cour d’assises de Rennes, salle à plafonds hauts saturée de dorures, tentures, lustres, peintures ovales de ciels nuageux, décor bourgeois et cossu, ou tout exprime l’État, la règle, la loi, à mille lieux des saisons blanches et sèches de la #Somalie, fracture déplacée de la corne de l’Afrique, que les Nations unies, l’Union africaine tentent depuis vingt ans de réduire avec comme broches : le déploiement de quelques contingents de soldats ougandais ou kényans, l’installation d’un gouvernement transitoire, un peu d’aide humanitaire. Mais depuis vingt ans, hormis trois rues de #Mogadiscio, en Somalie : régime clanique, État failli.
    C’est un procès exceptionnel, vintage, étrange, pour des faits de #piraterie commis à huit mille kilomètres de la #France métropolitaine. La France, en 2007, a abrogé la loi vielle de presque deux cents ans qui faisait état de l’infraction de piraterie. Et puis il y eut l’attaque du #Ponant en avril 2008, un trois-mâts luxueux, et quatre mois plus tard du voilier Carré d’As - et il a fallu se doter à nouveau d’un arsenal permettant de juger de manière extraterritoriale les actes de piraterie survenus dans les eaux somaliennes ; en novembre 2010, le crime de piraterie a été réintroduit dans le Code pénal. Les deux premiers procès, jugés en cours d’assise de Paris et d’Évry à six mois d’intervalle, ont drainé les foules. Mais à #Rennes, ce lundi matin d’automne, les bancs du publics sont clairsemés, les chroniqueurs judiciaires sont loin. Le premier exotisme consommé, ces affaires tiers-mondistes semblent n’intéresser plus grand monde. Pour moi, cependant, ce procès n’a rien de commun ; et je le vois comme un procès qui parlerait de tout : l’aide au développement, la navigation marine, les pratiques délictuelles des grandes firmes prêtes à tout céder au business, la mafia italienne, l’armée française, l’écologie politique ; pour paraphraser Borges et sa Bibliothèque de Babel, un procès qui contiendrait tous les procès. La sonnerie retentit. Mesdames et messieurs, la cour. LA SUITE ... http://www.le-tigre.net/Numero-36-37-en-PDF-7-30-euros.html

  • Essai de #Rennes : comment on a laissé mourir le volontaire 2508
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010416/essai-de-rennes-comment-laisse-mourir-le-volontaire-2508

    De nombreuses zones d’ombre entourent encore l’essai clinique de Rennes, qui a tué un volontaire sain et provoqué des effets secondaires très graves chez quatre autres. Mediapart révèle la chronologie accablante de l’accident, où les victimes ont été inutilement exposées. Premier article d’une enquête en deux volets.

    #France #Essai_clinique #Médecine

  • 8h30, je sors du RER sur le parvis de la Gare du nord après avoir croisé des enfants crasseux et leurs parents assis par terre qui ont surement passés la nuit dans la gare à se geler et demandent quelques sous pour manger. Maintenant, certains prennent le soleil du matin sur le trottoir, un carton aplatit sous leurs fesses comme unique coussin. Et puis, il y a foule, ça se bouscule à la sortie, et on ne peut pas rater ce truc dehors … ça me saute à la gueule comme une insulte. Voila l’archétype du promoteur immobilier Haussmanien, destructeur du petit peuple de Paris, militaire de la ville qui à coups de bulldozer impose l’ordre industriel. Voila l’insulte close à tous ceux qui n’ont pas de logis, à ceux qui espèrent ne pas mourir de misère la nuit prochaine, tout cela dans une misérable représentation réaliste de décor théatral. A peine sorti de votre voyage, vous êtes censé plonger dans l’ambiance du tourisme de pacotille des villages français miniaturisé, cette grosse beauferie chiante digne du Reader’s digest pour vous inculquer le minima de culture contrôlée en 1/2 heure avec en premier lieu le Paris des riches radins. Et ici c’est censé être drôle parce que ça fondrait ? c’est juste indigne.


    COP 21 « Maison Fond » de Leandro Erlich sur le parvis de la Gare du Nord
    http://www.gares-sncf.com/fr/gare/frpno/paris-nord/actualite/11310/maison-fond-leandro-erlich-parvis-gare-du-nord

    #Leandro_Erlich #art_contemporain #môcheté #insulte_contemporaine #art_apolitique #habitat #logement


    • Une préfecture de région qui pète plus haut que son cul !

      UN #ELEPHANT BLANC * sur la place Sainte-Anne .
      Une analyse des enjeux économiques du Centre des Congrès d’Affaires au couvent des Jacobins.

      C’est une de ces idées reçues volontiers défendues et martelées par les dirigeants politiques et les #élus-locaux : les grands projets urbains créent de l’emploi. Ils seraient même la recette #miracle pour relancer la #croissance et réduire le #chômage, et par là même, obtenir le consentement des populations déstabilisées par la #précarité.

      Les exemples de ce chantage à l’emploi, qui fait fi des préoccupations sociales et écologiques, sont multiples. Les campagnes des #lobbys qui voudraient un aéroport à Notre Dame des Landes en sont une l’illustration évidente. A #Rennes, les exemples ne manquent pas non plus du Centre des Congrès d’Affaires au quartier d’affaires #EuroRennes (« EuroRennes, un potentiel de 7000 emplois » ! ), en passant par le centre commercial Rive Ouest à Pacé censé permettre "la création de 300 emplois directs ».

      La captation de l’argent public par des grands #groupes-privés serait donc bonne pour l’emploi ? L’analyse des données économiques du Centre des Congrès d’Affaires de la place Sainte-Anne démonte l’imposture. Le collectif Place à défendre http://place-a-defendre.blogspot.fr démontre que loin de créer des emplois, les transformations en cours dans le quartier Sainte-Anne détruisent directement et indirectement de l’emploi stable à la fois dans le secteur marchand et dans le secteur public. L’analyse économique met alors à jour les véritables enjeux de l’opération conduite à l’emplacement du couvent des Jacobins pour le plus grand profit de la firme #Vinci et des #promoteurs qui font main basse sur la ville.

      * Un éléphant blanc est une réalisation d’envergure et prestigieuse,souvent d’initiative publique, mais qui s’avère souvent plus coûteuse que bénéfique, et dont l’exploitation ou l’entretien devient un fardeau financier.
      http://www.rennes-congres.fr

    • http://laboratoireurbanismeinsurrectionnel.blogspot.fr/2012/12/paris-haussmann-revolution.html

      Dès sa nomination à la préfecture de la Seine, le 23 juin 1853, M. Haussmann se préoccupe de la question du plan d’ensemble de Paris dont le magistral poursuit activement la réalisation, mais jusqu’à l’ancien mur d’octroi seulement. Le préfet ne songe pas alors le moins du monde à la zone immense que Paris doit absorber bientôt. Il Continue le prolongement de la rue de Rivoli ; il commence en 1854 le boulevard depuis décoré du nom de Sébastopol, puis d’autres trouées ici, là, partout dans l’ancien Paris. 57 rues ou passages sont supprimés, 2,227 maisons jetées par terre et plus de 25,000 habitants, presque tous ouvriers, contraints d’abandonner à l’instant le centre de la ville, sont repoussés vers les extrémités. Ce déplacement, qui suivit la progression des travaux dans le centre de Paris, fut une émigration forcée, comme on va le voir.

      @reka, merci de ton merci Je suis très énervée contre les artistes non seulement incapables de questionner le politique (Le « que faisons nous là ensemble ? ») mais également l’#histoire, semblant préoccupés en premier lieu de diffuser leur imagerie de #carte_postale prépensée.

      #prêt_à_penser

  • #MIGRANTS : grève de la faim au centre de rétention de st jacques de la lande à #Rennes :
    https://nantes.indymedia.org/articles/33465

    Vendredi 19 février, une jeune femme roumaine âgée de 18 ans a fait une fausse-couche en rétention, malgré ses demandes insistantes pour être conduite à l’hôpital.

    Mardi 23 février, c’est un retenu sénégalais malade qui a tenté de se pendre. C’est son 3e séjour en rétention et la 3e fois qu’il est hospitalisé au CHRS de Rennes. Le juge administratif avait jugé son état incompatible avec l’enfermement lors d’un précédent placement.

    Pour dénoncer ces drames, les retenus ont cessé de s’alimenter depuis ce matin. Ils réclament notamment « leur liberté et le respect de leurs droits fondamentaux » dans un texte qu’ils ont cosigné :
    http://static.blog4ever.com/2006/03/146716/Gr--ve-faim-retenus-24-02-15.pdf

    Aujourd’hui un père de famille mongol a été expulsé. C’est le Ministère des affaires étrangères qui a délivré un laissez-passer européen pour reconduire ce père de famille, contraint d’abandonner en France son épouse et son fils de 7 ans.

    Centre de rétention de Rennes. Des migrants en grève de la faim : http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/centre-de-retention-de-rennes-des-migrants-en-greve-de-la-faim-4054089

    communiqué du #MRAP : https://nantes.indymedia.org/system/file_upload/2016/02/25/13455/soutien_aux_retenus_en_gr_ve_de_la_faim_au_cra_de__rennes.pdf

    + Commentaire : le lundi 29 février 2016

    Ils ne sont plus qu’une dizaine de retenus à refuser de s’alimenter.
    La jeune femme roumaine, qui a fait une fausse-couche, a été expulsée ce matin.
    L’homme qui a tenté de se pendre a été libéré par le Juge des Libertés et de la Détention.
    Un retenu tunisien, porte-paroles des grévistes de la faim, a été transféré au CRA de Oissel (Rouen).
    Nombreuses libérations en fin de semaine, vite remplacés par de nouveaux arrivants : 1 mineur Afghan, 1 Ukrainien, 1 Américain, des Iraniens … Il y a encore une quarantaine de retenus.
    Pour soutenir et échanger avec les retenus des parloirs sauvages ont été tenus au CRA les vendredi 26 février et lundi 29 février (avec des escabeaux pour voir au dessus des bâches accrochées aux grilles du CRA).

  • témoignage d’une anti aéroport sur la manif carnaval de Rennes le 6 février 2016
    http://zad.nadir.org/spip.php?article3582

    Aujourd’hui, j’ai été MATRAQUéE ! Fin de défilé carnavalesque anti-aéroport et son monde à Rennes... La foule se disperse. Nous en faisons partie. Nous marchons tranquillement, bras dessus-dessous, masques retirés, sur le trottoir d’une grande avenue, pour regagner notre voiture. Tout à coup, les gens (...) — Flash Infos

    • son commentaire a été complété. Le voici en entier :

      "Aujourd’hui, j’ai été MATRAQUEE !
      samedi 6 février
      Fin de défilé carnavalesque anti-aéroport et son monde à Rennes...
      La foule se disperse. Nous en faisons partie. Nous marchons tranquillement, bras dessus-dessous, masques retirés, sur le trottoir d’une grande avenue, pour regagner notre voiture.
      Tout à coup, les gens courent et nous doublent. Je ne peux pas courir, mais nous accélérons le pas. Nous devinons une charge policière avec jets de lacrymos.
      Tout droit : un barrage policier. A gauche : une petite rue. Nous la prenons. Les gens ne courent plus. Nous avons ralenti notre pas.
      Peut-être cinq mètres de parcourus et je reçois un (des ?) coup(s) dans le dos. Puis les coups pleuvent. Toujours par derrière, mais sur les cuisses cette fois. Je continue à marcher ? je suis arrêtée ? je ne sais pas. Je sens juste les coups acharnés qui continuent encore et encore. La douleur est là. J’ai terriblement mal. Je ne dis rien ? je ne sais pas. J’entends seulement Alain qui crie, qui crie « arrêtez ! arrêtez ! ». Il ne me lâche pas. Je reste accroché à son bras.
      Je ne me retourne pas. Je n’ai pas vu le policier agresseur. Voulait-il me mettre au sol ? : je ne suis pas tombée. Peut-être la raison de son défouloir sur mes cuisses.
      Et puis, çà s’est arrêté. Trois à quatre mètres parcourus et une terrasse de café, pleine. Les gens ont vu ? On veut me faire asseoir. J’en suis incapable. J’ai mal. Je suis debout. Je peux parler, mais difficilement. C’est l’émotion, l’incompréhension de ce qu’il vient de m’arriver...
      La route a été longue pour regagner notre voiture puis notre domicile.
      J’ai pu joindre au téléphone quelques proches pour les nouvelles : un camarade a eu moins de chance que moi : matraqué à la tête, il était aux urgences...
      Je ne veux pas être une martyre : je témoigne et dénonce que je suis une victime.
      VICTIME DE VIOLENCES POLICIERES,
      VICTIME DE L’ETAT POLICIER,
      VICTIME DE L’ETAT QUI REPRIME AVEC SA POLICE ET SON IN-JUSTICE.
      JE DENONCE CET ETAT D’URGENCE qui sous prétexte sécuritaire terroriste, veut museler toute contestation de rue, quelle soit environnementale, sociale, économique...
      Ils ne nous muselleront pas ! la rue est à nous ! NOUS CONTINUONS !
      J’ai mal mais je vais bien et si mon corps met quelques jours à se remettre : je reste debout et je ne lâche rien ! RESISTANCE !

      dimanche 7 février
      Merci les ami.e.s de votre soutien, de vos commentaires, mp et tél... Je n’y répondrai personnellement pas pour le moment, mais sachez que j’y suis très attentive. Un besoin de repos, de calme, que vous comprendrez, vous mes zadmi.e.s, ma famille de lutte.s. Ce matin au réveil : moral dans les chaussettes, avec des pleurs associées à ces mots dans ma tête : bastonnée, battue, punie... (çà doit faire partie du processus traumatique : de coupable à reconnaissance de victime ; moi, je passe par l’inverse !). Comme ce témoignage ne passera pas sur BFM ou OuestFrance : n’hésitez pas à le partager largement. Il faut raconter ces violences policières, échanger, débattre, pour ne pas accepter et laisser faire : surtout pas ! Aussi, pour appuyer mon témoignage face à cette lâche agression (qui aurait pu arriver à n’importe qui, mais c’est à moi que c’est arrivé) : dans vos partages, et à celleux qui ne me connaissent que par la toile, vous pouvez préciser : ce 6 fév. j’ai 60 ans -3 mois et je suis handicapée (3ans de fauteuil roulant puis 2 béquilles puis 1 béquille et une marche retrouvée avec bonheur, mais fragile). Les mots, les phrases se mêlent pour moi... A très bientôt, car bien sûr : on ne lâche rien, ni ici, ni ailleurs !
      Voilà. Des bises.

      lundi 8 février
      (merci à Agnès et Odile pour cette photo prise au moment du banquet festif sur la place du Parlement. Elle illustre bien les deux dangereuses personnes à mettre hors d’état de nuire :
      imaginez-les sans les masques et... de dos !).
      Aujourd’hui je suis allée chez mon médecin traitant, parce que :
      1/Hier dimanche, je suis restée alitée et qu’aujourd’hui c’était lundi et la consultation était moins cher (humour),
      2/Les douleurs toujours présentes,
      3/Les marques (bleus) sont apparues... d’où la nécessité de faire établir « un certificat médical pour valoir ce que de droit » car j’ai bien l’intention de porter en justice ces violences policières subies, même si je ne suis qu’un minuscule grain de sable face à la machine étatique...
      Extraits du certificat médical :
      ...qui me dit avoir été victime de coups de matraque...
      A l’examen de ce jour, elle se plaint de :
      +douleurs spontanées -au niveau des omoplates -au niveau de l’ensemble du rachis dorsal et lombaire -des côtes face postérieure -des cuisses face postérieure
      +gêne respiratoire
      +impotence fonctionnelle à la marche
      +souffrance psychologique importante
      A l’examen on constate :
      +hématomes à la face postérieure des cuisses -face postérieure interne G, hématome de 10cm de diamètre -face postérieure D, hématome de 5cm de diamètre
      +douleurs à la pression, douleurs nettes -au niveau des muscles para-vertébraux -du rachis dorsal et lombaire
      +douleurs à la pression -au niveau des omoplates
      +souffrance psychologique
      Un traitement médicamenteux à viser antalgique est prescrit ainsi que des radios (suspicion de fractures de côtes)
      Un traitement anxiolytique a été prescrit.
      Au terme de l’examen médical de Mme ... les constatations directement en rapport avec l’agression, la nature des lésions constatées décrites et les retentissements psychologiques qui en découlent, entraînent sous réserve de complications ultérieures une ITTTP de trois jours.
      Et oui : 3 jours d’incapacité seulement et correspondant au « barême établit » sur le visible... Presque à souhaiter que ce salopard m’a bien fracturé les côtes
      émoticône smile
      afin de donner plus de poids pour condamner son infâme agression !!!!!!"

      https://www.facebook.com/berthe.thome/posts/1095555557144522

  • #Rennes : attaques racistes sur un camp de migrants
    http://lahorde.samizdat.net/2015/08/21/rennes-attaques-racistes-sur-un-camp-de-migrants

    Cette année comme l’an passé, un camp de migrant a été attaqué à Rennes. Il est à noter que trois jours après la première attaque décrite plus bas, de nuit là encore, les migrants ont été caillassés dans leur sommeil. Une fois de plus, après que la Justice et la police aient fait ce qui [&hellip

    #Agressions_&_violences #agressions

  • Quand les #fascistes Bretons s’en prennent aux squatters - #migrants ou non - à #Rennes : l’affaire Maryvonne Thamin, galerie de portraits
    http://www.antifabzh.lautre.net/roazhon/2015/05/dossier-laffaire-maryvonne-thamin-quand-les-fascistes-sen-prennent

    Ouest France relaie #grave : « Maryvonne, à la porte de sa maison à cause de squatteurs »
    http://www.ouest-france.fr/sa-maison-squattee-maryvonne-ne-peut-plus-rentrer-chez-elle-3364084

    L’octogénaire est à la rue [sic...] car sa maison, à Rennes, est illégalement occupée. Il faudra des semaines de procédure avant d’expulser la quinzaine d’occupants que la loi protège. (...) Largement de quoi provoquer des insomnies. « Depuis des jours, je ne mange plus, pleure Maryvonne. Comment peuvent-ils avoir tous les droits sur ma maison ? Quand je pense qu’ils ont tout cassé… » La façade est taguée. Les arbres dans le jardin ont été abattus. Des cloisons ont été détruites. Les squatteurs étant insolvables, la rénovation sera à la charge de la propriétaire. « C’est la loi, soupire-t-elle. Mais les pouvoirs publics pourraient peut-être me dépanner pendant quelques semaines et m’offrir un #logement ? »

    Les habitants du « #Squat de la rue de Châtillon » répondent avec force détails, dont un témoignage de voisin plutôt marrant
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=rsUI2BHeRm0

    #propriété #milices

    • La vieille dame bien digne, reçu par mel.

      Maryvonne et le mensonge fasciste

      Elle l’affirme devant les caméras de France 2 : « ça fait deux ans que ça dure », et elle est au bord des larmes. Elle voudrait seulement récupérer son bien, une maison de la rue de Châtillon à Rennes, mais elle en est empêchée par des « squatteurs » qui y ont élu domicile. Fort heureusement, de bons citoyens veillent. Sincèrement scandalisés devant le spectacle de cette dame qui, à les en croire, se retrouve presque « à la rue », ils décident d’organiser un comité de soutien. La situation de la pauvre Maryvonne fait alors la une de la presse locale, puis les médias nationaux s’emparent eux aussi de l’affaire, et surtout Maryvonne obtient le procès des occupants des lieux, prévu le 22 mai. La victoire de la morale et de la citoyenneté paraît toute proche.
      Bien sûr, tout cela n’est qu’une fiction montée de toute pièce. Ce qui se passe en réalité est beaucoup plus trouble. D’un côté, une histoire d’héritage ordinairement sordide – après la mort du compagnon de Maryvonne, les enfants du défunt réclament la part qui leur est due pour la maison de la rue Châtillon. C’est d’ailleurs depuis ce moment-là seulement, et non « depuis deux ans » comme elle le laisse entendre, que Maryvonne s’est manifestée. De l’autre, tout un jeu politique local qui va mobiliser les militants les plus radicaux des environs. La radicalité à l’extrême-droite, on le sait, est faite de coups de poings américains, de ratonnades et de menaces. Le comité de soutien à Maryvonne a organisé une manifestation devant les lieux le premier mai. Ne trouvant personne avec qui en découdre, ses membres sont allés faire un tour en ville en tabassant une personne trouvée sur leur passage – le journaliste de Ouest France qui les accompagnait n’a pas jugé bon de mentionner l’incident. Sans doute avaient-ils attendu au moins cela d’une si belle journée, de sorte qu’ils ne voulaient pas rentrer chez eux sans s’être exercés à ce qu’ils préfèrent : se battre à trente contre un – leur courage a cette forme particulière. Ils n’ont pas pour autant oublié les « squatteurs », qu’ils menacent de mort chaque jour, et encore moins leur avocate, qui subit une pression particulièrement forte.
      C’est donc désormais de notoriété publique : les membres du comité de soutien à Maryvonne font partie de groupuscules de l’extrême-droite locale. (Pour les lecteurs vraiment pressés, voir sur ce point l’article de Libération : http://www.liberation.fr/societe/2015/05/08/maryvonne-la-proprietaire-delogee-par-des-squatteurs-qui-excite-l-extreme. Pour ceux qui veulent des informations plus précises, il y a le dossier constitué par le Collectif Antifasciste Rennais : http://www.antifabzh.lautre.net/roazhon/2015/05/dossier-laffaire-maryvonne-thamin-quand-les-fascistes-sen-prennent). Les principaux acteurs du tapage médiatique autour de l’affaire à un niveau local sont eux aussi des militants connus, en particulier Yann Vallerie, responsable du site Breizh Info, organe de la droite radicale fière de sa radicalité, à distance du trop conciliant FN. Mais il faut également citer l’auteur des premiers articles et reportages du respectable journal Ouest France, Samuel Norah, qui a manifestement des accointances de plus en plus affichées avec la mouvance d’extrême-droite bretonne. Et mentionner enfin la participation active de militants qui se sont fait connaître dans le mouvement populiste-droitiste des « Bonnets rouges ».

      Occuper l’espace de l’ennemi
      Ce que l’extrême-droite attaque tout d’abord, c’est la loi sur le Droit au logement opposable du 5 mars 2007. En vertu de cette loi, si les occupants d’un lieu ne sont pas expulsés dans les 48 heures (qui correspondent à la notion assez floue de « flagrant délit »), ils peuvent revendiquer l’habitation de ce lieu. Il n’est pas difficile à l’heure actuelle de faire fond sur le ressentiment à l’égard de ceux ou celles qui seraient « privilégiés » du fait même de leur statut de précaires. C’est pour le moins un paradoxe – appelons cela le paradoxe du « précaire privilégié ». L’image du précaire privilégié est abondamment utilisée par l’extrême-droite poujadiste, que reprennent aujourd’hui aussi bien les militants radicaux comme Yann Vallerie que les journalistes qui y trouvent la recette éprouvée pour susciter le scandale et l’indignation. C’est ce fond poujadiste français qui est mobilisé par les différentes formes prises par l’extrême-droite – du FN aux groupuscules radicaux dont il est question dans cette affaire.
      Mais, là comme ailleurs, le problème est plus profond. Car il ne s’agit pas seulement des stratégies de quelques groupuscules fascisants, couverts par un ou deux « intellectuels ». Il s’agit d’une collusion entre ces groupuscules, la police et les instances politiques nationales. La police est en effet intervenue pour « protéger » les occupants de Châtillon, mais cette protection a pris la forme particulière de l’absence lorsqu’une menace réelle pèse sur les lieux ; et celle, plus curieuse encore, d’ajouter à la pression et aux menaces à l’encontre des habitants par le biais des zélés de la BAC. Quant aux élus locaux, il semble qu’ils aient aussi leur mot à dire : ainsi une élue UMP a accepté de donner une interview sur le site de Breizh Info.
      Cette collusion rappelle bien des éléments que l’on pouvait déjà trouver dans les situations récentes. Pensons seulement à Sivens : des militants de la FNSEA, ouvertement apparentés au FN pour certains d’entre eux, viennent déloger les occupants de la ZAD, et molester (coups, voitures retournées ou brûlées) celles et ceux qui voudraient leur apporter de l’aide. Tout cela sous les yeux bienveillant de la police, et avec la bénédiction tacite des dirigeants locaux et nationaux (du côté du PS, cette fois-ci). Ces faits qui n’ont été que peu relayés dans la presse nationale ont un air déjà vu : on ne va pas faire semblant de s’étonner d’une telle collusion, qui est évidente pour tous ceux qui ont été engagés dans des combats politiques au cours du siècle passé. Mais on sent bien aussi, à regarder l’espace politique qui se dessine aujourd’hui, qu’ils ont aussi, ces faits, quelque chose de tout à fait nouveau, au moins dans le contexte actuel. Et cette nouveauté est bien celle d’un espace politique de plus en plus façonné par les valeurs et les réflexes de l’extrême-droite. La droitisation des instances dirigeantes, incarnée exemplairement par Manuel Valls, est un effet de la dérive qui, depuis quelques années, déporte l’espace politique tout entier vers la droite.
      Il serait bien naïf de ne voir là qu’une triste évolution des « mentalités ». Ce qui est en jeu ici est en réalité une stratégie. Peu importe de savoir jusqu’à quel point et à quel degré elle est concertée. L’important est qu’une cohérence se dessine à partir des intérêts attachés aux différents groupes concernés (des groupes de radicaux aux élus qui font leur niche dans le jeu parlementaire).
      Cette stratégie peut se résumer ainsi dans ses grandes lignes : il s’agit d’occuper les lieux et les formes de lutte qui étaient investis par les ennemis (les « gauchistes ») et de les retourner contre eux. C’est ce qui se passe en particulier avec la revendication du « territoire » : à Sivens, comme en d’autres endroits, la défense d’un territoire menacé a été mise en avant par les activistes qui sont venus occuper le site. Mais les militants de la FNSEA et leurs acolytes ont répondu en disant « le territoire, c’est nous », c’est-à-dire ceux qui se lèvent tôt pour travailler et qui habitent depuis des générations dans la région (on fermera les yeux sur le fait que nombre de ceux qui ont joué les gros bras sont précisément venus d’autres régions).
      C’est quelque chose d’analogue qui se produit en ce moment à Rennes, par le biais de « l’affaire Maryvonne ». Le « droit au logement » : voilà qui semble être, énoncé comme tel, un combat pour l’extrême-gauche. Mais il suffit de retourner la manière de l’entendre pour se retrouver au côté d’ADSAV : le « droit au logement », alors, c’est celui du bon propriétaire qui réclame ce qui lui est dû (et ici, on fermera les yeux sur le fait que Maryvonne, en tant qu’usufruitière, n’a aucun droit à demander l’expulsion).
      Il faut donc bien parler d’une stratégie d’ensemble qui vise à réduire l’espace politique de l’ennemi (à quoi participent autant les lois sur « l’anti-terrorisme » que celles sur la gestion des précaires). Or, les ennemis ne sont pas la « gauche », mais les militants activistes et les précaires qui tentent de s’organiser. Comme par hasard, les habitants de la rue de Châtillon sont les deux à la fois.

      Pauvre propriétaire !
      Comment comprendre la nouvelle force des idées de droite en France ? S’il est vrai que le glissement du PS vers une politique de droite de plus en plus extrême n’en est qu’un effet (le PS n’a jamais rien fait d’autre que suivre le courant), il faut tout de même voir que la politique de gauche des dernières décennies a rendu possible la recomposition de l’espace politique de droite. Car en ne gardant de la politique de classe que la défense du « travail » ; et en le traduisant, dans le sens du courant, en « emploi » et en « croissance », la gauche à fait disparaître toute différence entre elle et ses ennemis d’origine. Les cortèges pour le moins bigarrés de la lutte des bonnets rouges en 2013 en Bretagne sont un exemple de cette nouvelle confusion. La gauche, même extrême, en se sentant engagée à montrer patte blanche à ceux qui la désignaient comme constituée de dangereux révolutionnaires, a fini par acquiescer au modèle de nos adversaires : celui de la citoyenneté et de la morale, où « chaque un » désigne finalement un travailleur aspirant à la tranquillité chez lui avec sa famille.
      Les promesses de Marx sont repoussées tellement loin, que pour ceux pour qui la purge de la « crise » est synonyme de plus de précarité quotidienne, il n’est plus si aisé de voir un recours à gauche. Il n’est plus très visible que, lorsqu’il s’agit de penser le changement socio-économique qui est en cours, il y a bien une alternative. Certains choisissent de voir dans l’extrême-droite le rassemblement des vrais anticapitalistes, qui vont faire la révolution contre les profiteurs en tous genres (multinationales délocalisatrices autant que précaires hors-normes) : une révolution nationaliste, pour la famille, le travail, la propriété. Une révolution pour défendre « le petit commerce de proximité qui vivote à l’ombre de Carrefour », une révolution pour que surtout rien ne change. Voilà comment l’extrême droite peut prétendre défendre à la fois les pauvres et les propriétaires. En l’occurrence, les pauvres propriétaires contre ces profiteurs de squatteurs précaires.
      La force d’un espace politique s’appuie sur les divisions qu’il met en avant. Tant que les termes des débats et les pensées de la situation se posent à partir de cette division, l’espace politique nous est retiré. Et il est alors possible pour l’extrême droite d’occuper les termes qui étaient les nôtres. Ce n’est qu’en affirmant sans embarras la division entre le peuple de l’égalité et le peule de la propriété que nous pourrons tisser un espace politique propice.

      #égalité

  • Rennes : enfants qui pleurent, parents qui râlent... la chasse aux oeufs tourne au psychodrame - Société - MYTF1News

    http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/enfants-qui-pleurent-parents-qui-ralent-une-chasse-aux-oeufs-8590008.html

    ha ha ha ! Fashion victims ! Les parents encore plus obscènes que les mecs de la com de Lego et leur grosse opération du pub

    A l’occasion de Pâques, une chasse aux figurines Lego, cachées dans oeufs, a été organisée dans les rues de Rennes. Mais ce qui devait être un moment de plaisir s’est transformé en cauchemar : vols avant le coup d’envoi, trop grande affluence, enfants déçus... Les parents s’insurgent sur les réseaux sociaux.

    #lego #ninjago #rennes 20 km pour des pleurs et une organisation lamentable...extremement déçus par la marque.
    — Valérie Blanchet (@valecoco) 4 Avril 2015

    #lego la marque qui faisait volontairement pleurer les petits enfants #rennes #ninjago #boycottlego
    — Valérie Blanchet (@valecoco) 4 Avril 2015

    Félicitations #Lego pour votre #Ninjago. Un gros bordel, tous les enfants pleurent, beaucoup de déçus à #Rennes. pic.twitter.com/gDp0BlpJmC
    — Antoine Guilbert (@antoineguilbert) 4 Avril 2015

    #lego #fashion_victims #bad_market #consommation

  • #revue : Revue géographie de l’Est
    Les #lieux de la #ville, processus de fabrication de la ville et #pratiques_habitantes

    1Le présent numéro de la Revue Géographique de l’Est est issu du colloque Les lieux de la ville, qui s’est tenu à Nancy en octobre 2013. Ce colloque est né du souhait de faire travailler ensemble des chercheurs de différentes disciplines sur cet objet souvent commun, et bien difficile à cerner, qu’est la ville. Ainsi, géographes, sociologues et architectes s’interrogent sur la ville, désormais ancrée dans le contexte de l’urbain, et l’approchent avec des méthodologies variées, mais parfois partagées. Comment les uns et les autres abordent-ils cet objet ?

    http://rge.revues.org/5192
    #urban_matters
    cc @reka

    Sommaire

    Cécile Fries-Paiola et Axelle De Gasperin
    Introduction : Les pratiques habitantes au cœur de la recherche contemporaine sur les « lieux de la ville » [Texte intégral]
    Dominique Billier
    Les #Usines_Bertheau, une expérience sociale et urbaine en Île-de-France [Texte intégral]
    The Bertheau’s factories, a social and urban experiment in Île-de-France
    Die Bertheaus Fabriken, ein soziales und städtisches Experiment in Île-de-France
    François Valegeas
    Un « nouvel art de vivre ensemble » : quelles expérimentations sociales dans les quartiers dits durables ? L’exemple du quartier #Beauregard à #Rennes [Texte intégral]
    A "new art of living together" : which social experiments in sustainable neighborhoods ? The example of Beauregard district in Rennes
    Ein « neues Modell des Zusammenlebens » : welche sozialen Erprobungen in sogenannten nachhaltigen Stadtvierteln ? Das Beispiel des « Beauregard » Viertels in Rennes
    Sylvie Clarimont et Kildine Leichnig
    La perception des espaces publics de #nature. Paroles d’élus et d’usagers du Parc naturel urbain palois [Texte intégral]
    Perceptions of nature public spaces ? Mayors, residents and visitors speaking about riverbanks of Pau
    Wahrnehmung von öffentlichen Naturräumen : Bürgermeister, Anwohner und Besucher sprechen über die Flussufer in der Stadt Pau
    Xavier Desjardins et Antoine Fleury
    Les espaces publics dans les territoires de densités intermédiaires : conceptions, usages et potentialités [Texte intégral]
    Public spaces in intermediate density areas : design logics, uses and potential
    Öffentliche Räume in zwischenverdichteten Gebieten : Planungskonzepte, Nutzungspraktiken, Potenziale
    Najet Mouaziz-Bouchentouf
    Le #logement_social à #Oran. Conception, usages et ébauche d’évaluation [Texte intégral]
    How to estimate the social housing after half a century of construction in Oran ?
    Gestaltung, Nutzung und Auswertung der sozialen Wohnungen in Oran
    Valérie Lebois
    Entre le #logement et la #rue, des espaces ambigus ouverts à un processus de production plurielle [Texte intégral]
    Between the housing and the street, ambiguous spaces opened to various production processes
    Zwischen der Wohnung und der Strasse, zweideutige Raüme verschidene Produktionprozessen
    Hassina Imerzoukene Driad, Philippe Hamman et Tim Freytag
    La #mobilité des personnes âgées dans le « #quartier_durable » de #Rieselfeld à #Fribourg-en-Brisgau [Texte intégral]
    Mobility of elderly people in the "sustainable neighborhood" of Freiburg-Rieselfeld
    Mobilität älterer Menschen im "nachhaltigen Quartier" Rieselfeld in Freiburg im Breisgau
    Thibaut Besozzi
    Appropriation de l’#espace_public urbain : entre aménagements et vécus quotidiens d’un #centre_commercial [Texte intégral]
    Appropriation of the urban public place : between arrangements and daily real-life experiences
    Aneignung vom öffentlichen städtischen Raum : Einrichtung und alltägliche Nutzung

  • Les contrôleurs CAF contrôlent les chômeurs, les chômeurs contrôlent les contrôleurs CAF - Rennes info
    http://rennes-info.org/Les-controleurs-CAF-controlent-les

    Lors d’un contrôle domiciliaire * CAF, je me suis fait accompagné par un membre d’un #collectif_de_chômeurs_et_précaires. Cela a permis de renverser la situation initiale. En effet, après la vérification de l’ensemble des documents que j’avais à présenter, nous avons pu lui poser des questions sur ces contrôles : comment se passent-ils, qu’est ce que les contrôleurs regardent exactement...

    Des informations précieuses que nous ne manquerons pas de relayer, puisque la CAF toujours prête à nous rappeler nos devoirs, se garde bien souvent de nous informer de nos droits.

    Lors d’un #contrôle #CAF, vous pouvez être accompagnés par la personne de votre choix. Mais sachez que cela aura d’autant plus d’impact si c’est une personne qui fait parti d’un collectif de précaires. En effet, le contrôleur n’aura pas la même attitude s’il se sent observé par quelqu’un qui connait les limites à ne pas dépasser et qui représente un groupe organisé.

    Face au contrôle, ORGANISONS-NOUS !

    RDV au Café des précaires les premiers mercredis du mois à 14h à la MIR (7 quai Chateaubriand, #Rennes, Métro République, 2e étage)

  • Les #rennes norvégiens encore trop radioactifs 28 ans après Tchernobyl
    http://www.ledauphine.com/france-monde/2014/10/09/les-rennes-norvegiens-encore-trop-radioactifs-28-ans-apres-tchernobyl

    Près de trois décennies après la catastrophe #nucléaire de #Tchernobyl, des rennes de Norvège affichent une poussée de radioactivité qui les rend actuellement impropres à la consommation, a indiqué une chercheuse jeudi.

    Le rebond de radioactivité observé cette année s’explique en fait, selon les chercheurs, par l’abondance de #champignons —dont raffolent les rennes, les moutons et autres animaux de pâture— en raison d’un été long, humide et chaud.
    Or, les champignons se nourrissent de nutriments trouvés sur les couches les plus élevées du sol, celles où reposent les particules de césium 137 retombées du nuage de Tchernobyl.

    #Norvège

  • A voir en #Europe : #Bob_Dylan et #fête_de_la_musique à l’honneur
    http://fr.myeurop.info/2014/06/19/a-voir-en-europe-bob-dylan-fete-de-la-musique-14040

    Delphine Nerbollier Elise Gazengel Effy Tselikas Ariel Dumont Ludovic Clerima

    Que faire cette semaine à #Athènes, #Paris, #Barcelone, #Berlin ou encore #Rome ? Expos, #concerts, ciné, spectacles et inclassables : les coups de cœur de nos correspondants en Europe.

    Semaine spéciale dédiée à la fête de la musique. Venez vibrer partout en Europe aux rythmes des groupes amateurs et professionnels. lire la (...)

    #Musiques #Scènes #CULTURES #Allemagne #Espagne #France #Grèce #Italie #Bizet #Bordeaux #Carmen #Festival #Hambourg #idées_sorties #idées_week-end #porno #Rennes

  • « Nouveau départ pour l’Open Data à Rennes Métropole ? »
    Billet hyper lucide sur la façon dont l’open data a été dévoyé comme outil de communication, avec pour conséquence des visions à court terme.
    « Aujourd’hui, le dossier open-data dépend de la communication et de l’événementiel (tout un symbole), plutôt que du développement territorial ou de la coordination générale des services – ce qui serait sans doute plus sa place. »

    « L’open-data est un mouvement de fond qui a enfin laissé derrière lui les cheerleaders de tout ce qui est nouveau. »

    http://blog.cod-rennes.fr/2014/04/13/nouveau-depart-pour-lopen-data-a-rennes-metropole

    #open_data #rennes

  • CIP-IDF > Toi, militant(e) Force Ouvrière - CIP Franche-Comté
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7060

    Toi Militant(e), Force Ouvrière

    Vous, Femmes et hommes libres dans une organisation indépendante (c’est votre slogan) :

    Acceptez-vous que votre syndicat, aux cotés du MEDEF et de la CFDT, signe un accord qui précarise encore plus
    les plus démunis d’entre nous ?

    Acceptez-vous que « grâce » à FO la majorité des intérimaires perdent de 60 à 300€ d’indemnités par mois ?

    Acceptez-vous que « grâce » à FO les professionnels du spectacle perdent jusqu’à deux mois de revenus par an ?

    Savez-vous que 60 % des professionnels du spectacles sont des manutentionnaires aux conditions de travail pénibles (8h payées pour 4 jours de travail, jusqu’à 50 contrats à trouver
    et autant d’employeurs en un an pour les artistes,..) ?

    Savez-vous que lors des dernières négociations de l’UNEDIC, nous, précaires, intérimaires, et intermittents avions des contre-propositions sérieuses, chiffrées, et moins coûteuses (voir comité de suivi) que les
    réformes actuelles et qu’elles n’ont même pas étés étudiées ?

    Nous sommes les premiers sacrifiés du MEDEF qui veut faire de nous un modèle de précarité, quand nos luttes prouvent que nous sommes un exemple de solidarité interprofessionnelle !!!!

    VOUS LE SAVEZ ILS NE S’ARRÊTERONT PAS LÀ ! ALORS DANS L’INTÉRÊT DE TOUS, CAMARADE,
    FAIS RECULER TA DIRECTION !

    • A #Rennes, la "Manif/action pour la dissolution du MEDEF- Rien à carrer des miettes, on veut le Gattaz" a défilé devant #FO en lui imposant une une haie d’honneur qui scandait « #signataires ! » .
      Après avoir défilé avec la CGT contre le MEDEF (ils sont gonflés n’est-ce pas ?), ils étaient tout honteux d’avoir à subir ces remontrances. Sous les huées des #chômeurs, #précaires et #intermittents présents, ils ont maugréé quelques « mais ce n’est pas juste, ce n’est pas de notre faute ».

      A #Paris, au point fixe unitaire installé dans le cortège ce #Premier_mai, le passage de FO a été très musclé. Leur #service_d'_ordre attaquant violemment des #manifestants qui exigeaient de FO des comptes, des explications et le retrait de cette signature.

  • CIP-IDF > Manif’action à Rennes ce Premier mai : Rien à carrer des miettes, on veut le Gattaz
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7055

    La CIP-Bretagne, le #MCPL et le CLOU appellent à une manif/action pour la dissolution du #MEDEF ce 1er mai. Rendez-vous à 10h30 place de la mairie.

    #Précarité #action #Rennes

  • #Rennes : pas de meeting pour #Marine_Le_Pen
    http://lahorde.samizdat.net/2014/04/17/rennes-pas-de-meeting-pour-marine-le-pen

    Le 8 février dernier, alors que le #Front_National voulait organisé un meeting à Rennes dans le cadre des élections municipales, les organisations antifascistes s’étaient mobilisés, en particulier les antifascistes autonomes qui avaient décidé, en dépit du dispositif policier mis en place par la préfecture (deux ou trois cent hommes et plusieurs canons à eaux) pour [&hellip

    #Actualités #Extrême_droite_institutionnelle #antifas #élections_européennes_2014

  • #Rennes : brochure sur le FN local (à télécharger)
    http://lahorde.samizdat.net/2014/03/13/rennes-brochure-sur-le-fn-local-a-telecharger

    Cela fait déjà presque un an que le Collectif Antifasciste Rennais n’avait pas remis l’ouvrage sur le métier, et plus précisément depuis les évènements du 23 mars 2013 à Chartres-de-Bretagne ou Jeune #Bretagne rassemblait ce que la France compte de pire en terme de militants fascistes. Cependant, une fois n’est pas coutume, c’est un dossier [&hellip

    #Initiatives_antifas #Non_classé #Front_National

  • #Rennes : nuit de rage contre le FN
    http://lahorde.samizdat.net/2014/02/23/rennes-nuit-de-rage-contre-le-fn-2

    Samedi 8 février, à Rennes, pour protester contre une réunion publique du #Front_National en campagne pour les élections municipales, plusieurs centaines de personnes se sont mobilisées : les partis et organisations politiques et syndicales avaient appelé à se rassembler devant la mairie, tandis que les antifascistes autonomes étaient au plus près de la salle [&hellip

    #Extrême_droite_institutionnelle #Initiatives_antifas #antifa #slide