L’extrême droite appelle au meurtre des électeurs de Mélenchon
▻http://www.regards.fr/politique/article/l-extreme-droite-appelle-au-meurtre-des-electeurs-de-melenchon
L’extrême droite appelle au meurtre des électeurs de Mélenchon
▻http://www.regards.fr/politique/article/l-extreme-droite-appelle-au-meurtre-des-electeurs-de-melenchon
Ah ! J’avais pas suivi… C’est donc pour ça que tous les médias aujourd’hui sont scandalisés par les propos de Mélenchon ?
Après, l’article de Regards est daté d’aujourd’hui. On peut aussi bien penser que c’est le camp Mélenchon qui tente de renverser la charge. :->
On parle d’un mec à l’origine du groupuscule Vengeance Patriote qui entraîne ses militants au combat façon paramilitaire mais pour Coralie Dubosc, la vidéo d’appel au meurtre de #Papacito est un caprice de Mélenchon.
LREM, le barrage troué...
▻https://twitter.com/realmarcel1/status/1401922145891098624
Pour situer un peu mieux, voilà de qui on parle.
►https://www.streetpress.com/sujet/1603295168-vengeance-patriote-groupuscule-extreme-droite-militants-comb
Peut-être même qu’ils sont de mèche.
Les extrêmes s’épaulent et se rejoignent.
Tous pourris.
(aujourd’hui, BigGrizzly fait de la politique)
J’oubliais. On pourrait taguer aussi. Par exemple #Anders_Behring_Breivik, le gars qui a fait du tir au pigeon sur des gauchistes (rouge clair les gauchistes).
il faut inventer beaucoup de gauchistes pour en tuer un million
#milices #appel_aux_ratonnades (aussi)
Le déni médiatique de la violence d’extrême droite
Dure journée. L’emploi du temps prévu s’est surchargé de toutes les tâches liées à la résistance à la meute médiatique alléchée par le plan de com du « printemps républicain ». En effet, quatre heures après l’émission sur France Inter du dimanche, le premier de ces doriotistes se réveille et trouve dans mes propos à l’émission ce qu’aucun des quatre journalistes présents sur le plateau n’avait entendu ni vu : une improbable séquence soi-disant complotiste. Pourtant, je répétais seulement ce que des dizaines d’articles de presse avaient dit avant moi : que les assassins attendent souvent les élections pour faire parler d’eux. Comme ce délire n’était pas vraiment convaincant, les ventilateurs à fiel se tournèrent vers le récit des parents de victimes pour mieux me flétrir grâce une dose d’affect empathique. Il m’a semblé que ces gens ne savaient pas vraiment ce que j’ai réellement dit, mais réagissaient à ce que leurs interrogateurs me faisaient dire. Mais ainsi fut réunie une belle base pour un long spasme d’indignation médiatique sur toutes les chaînes. Et sur tous les journaux dans la main des 9 milliardaires propriétaires de toute la presse et de ceux qui la font. Car pour eux mon dernier score dans les sondages est déjà un attentat contre leur pouvoir de bashing.
Alors, sentant l’ambiance propice, un youtubeur d’extrême droite, recommandé comme « ami » par Éric Zemmour, met en ligne une vidéo sur l’art d’assassiner un électeur insoumis. Nous sommes glacés d’effroi. Pas certains journalistes. Et c’est peut-être encore plus glaçant.
Tranquillement plusieurs m’accusent d’orchestrer une diversion. Comme si je trouvais mon compte à cette vidéo !! Regardez un instant la scène des coups de poignards et dites ce que vous ressentez en tant que personne normale. La pente CNews d’une bonne partie de la presse est désormais une option éditoriale qui se généralise. Dans cette ambiance, Zemmour a pu venir défendre Papacito sans rencontrer la moindre opposition de sa corporation.
Je laisse de côté les délires politiques de ceux qui vendaient la peau politique de l’ours avant qu’il soit assassiné. J’en reste à l’essentiel. C’est à dire aux deux bonnes nouvelles de cette séquence. La première : les médias prennent la responsabilité de dire qu’il n’y aura aucun assassin pour profiter des périodes électorales comme cela s’est passé jusque-là. La seconde : pour ces médias aucun d’entre nous n’a rien à craindre des menaces de mort dont nous faisons l’objet. Raison pour laquelle ils leur donnent moins d’importance que la suite du feuilleton de leur manipulation de mes propos.
Tout le monde peut donc dormir tranquille. Isolés dans des flots de boue et de manipulations nous n’aurons qu’un souhait : que leur déni soit confirmé. Qu’il n’y ait pas d’attentats et que nul d’entre nous ne reçoive un mauvais coup. Tel est désormais le monde dans lequel nous vivons.
Jlm
Je rigole. Mon père, qui se fout de la politique depuis toujours, me raconte que quand même, il a une opinion sur Mélenchon, oui, oui, car « quand même, tu te rends comptes Mélenchon, il en raconte de ces conneries ! ».
Tu vois, Mélenchon, c’est le gars, on s’intéresse à ce qu’il raconte que quand il raconte qq chose qu’on va pouvoir dire que c’est pourri. Mélenchon, là, tu vois, on va pouvoir dire qu’il est complotiste. Et comme lui, on a le droit de le dire, c’est un gauchiste, et même un islamogauchiste, alors on a tous les droits, et on va donc le dire sur tous les tons, et sur toutes les ondes. Et comme ça, même les gens qui ne se sont jamais forgé de conscience politique, ils vont pouvoir dire que Mélenchon, quand même, quel trou du cul.
Moi, là, ça fait plus de 15 ans que je lis ce qu’il raconte Mélenchon, et jamais je ne me suis dit qu’il était complotiste. Et même plutôt un petit peu le contraire. Bref.
c’est les généralisations théoriques sur « l’oligarchie » (quelques poignées ou 1% qui commandent) qui sont complotistes, elles ne font pas de cas des rapports sociaux qui nous tiennent, ça permet de dénoncer (s’indigner) au lieu de critiquer (analyser). pour jouer au tribun, c’est beaucoup plus adapté.
Vivre et en finir avec le mépris de la vie
Raoul Vaneigem
►https://lavoiedujaguar.net/Vivre-et-en-finir-avec-le-mepris-de-la-vie
Retour parodique au passé
Le crime contre l’humanité est l’acte fondateur d’un système économique qui exploite l’homme et la nature. Le cours millénaire et sanglant de notre histoire le confirme. Après avoir atteint des sommets avec le nazisme et le stalinisme, la barbarie a recouvré ses falbalas démocratiques. De nos jours, elle stagne et, refluant comme un ressac dans une passe sans issue, elle se répète sous une forme parodique.
C’est ce ressassement caricatural que les gestionnaires du présent s’emploient à mettre en scène. On les voit nous convier benoîtement au spectacle d’un délabrement universel où s’entremêlent goulag sanitaire, chasse à l’étranger, mise à mort des vieux et des inutiles, destruction des espèces, étouffement des consciences, temps militarisé du couvre-feu, fabrique de l’ignorance, exhortation au sacrifice, au puritanisme, à la délation, à la culpabilisation.
L’incompétence des scénaristes attitrés ne diminue en rien l’attrait des foules pour la malédiction contemplative du désastre. Au contraire ! Des millions de créatures rentrent docilement à la niche où elles se recroquevillent jusqu’à devenir l’ombre d’elles-mêmes.
Les gestionnaires du profit sont arrivés à ce résultat auquel seule une réification absolue aurait pu prétendre : ils ont fait de nous des êtres apeurés par la mort au point de renoncer à la vie. (...)
#Raoul_Vaneigem #vivre #humanité #barbarie #goulag_sanitaire #sacrifice #profit #mentalité_carcérale #réclusion #renversement #envoûtement #autodéfense_sanitaire #autonomie #intelligence_sensible #conscience #renaissance #éveil #individu #danser
« L’imagination et l’exagération, qui n’est qu’une des ressources de l’imagination, cherchent à rattraper le décalage entre la mégamachine telle qu’elle est déjà là aujourd’hui et le “focus imaginarius” vers lequel elle tend, à savoir le remplacement de l’homme, un remplacement qui équivaudrait pour ce dernier à la “fin des temps” [Zeitende]. »
« Sa méthode : l’exagération. À ses yeux, c’est une qualité. Cette exagération se révèle indispensable, selon lui, pour faire voir ce qui n’existe éventuellement qu’à l’état d’ébauche ou de trace, ou bien ce qui est dénié, négligé, voilé. Ou pour faire entendre ce qui semble d’abord inaudible. »
Ces commentaires sur Günther Anders pourraient s’appliquer à Vaneigem.
Vers un #tournant_rural en #France ?
En France, la seconde moitié du XXe siècle marque une accélération : c’est durant cette période que la population urbaine progresse le plus fortement pour devenir bien plus importante que la population rurale. À l’équilibre jusqu’à l’après-guerre, la part des urbains explose durant les « trente glorieuses » (1945-1973).
Dans les analyses de l’occupation humaine du territoire national, l’#exode_rural – ce phénomène qui désigne l’abandon des campagnes au profit des centres urbains – a marqué l’histoire de France et de ses territoires. En témoigne nombre de récits et d’études, à l’image des travaux de Pierre Merlin dans les années 1970 et, plus proches de nous, ceux de Bertrand Hervieu.
Ce long déclin des campagnes est documenté, pointé, par moment combattu. Mais depuis 1975, et surtout après 1990, des phénomènes migratoires nouveaux marquent un renversement. Le #rural redevient accueillant. La #périurbanisation, puis la #rurbanisation ont enclenché le processus.
La période actuelle marquée par un contexte sanitaire inédit questionne encore plus largement. N’assisterait-on pas à un #renversement_spatial ? La crise en cours semble en tous cas accélérer le phénomène et faire émerger une « #transition_rurale ».
Si cette hypothèse peut être débattue au niveau démographique, politique, économique et culturel, elle nous pousse surtout à faire émerger un nouveau référentiel d’analyse, non plus pensé depuis l’#urbanité, mais depuis la #ruralité.
▻https://twitter.com/afpfr/status/1078546339133353989De l’exode rural…
Dans la mythologie moderne française, l’exode rural a une place reconnue. Les #campagnes, qui accueillent jusque dans les années 1930 une majorité de Français, apparaissent comme le réservoir de main-d’œuvre dont l’industrie, majoritairement présente dans les villes a alors cruellement besoin. Il faut ainsi se rappeler qu’à cette époque, la pluriactivité est répandue et que les manufactures ne font pas toujours le plein à l’heure de l’embauche en période de travaux dans les champs.
Il faudra attendre l’après-Seconde Guerre mondiale, alors que le mouvement se généralise, pour que la sociologie rurale s’en empare et prenne la mesure sociale des conséquences, jusqu’à proclamer, en 1967 avec #fin_des_paysans ».
, « la L’#urbanisation constitue le pendant de ce phénomène et structure depuis la géographie nationale. Dans ce contexte, la concentration des populations à l’œuvre avait déjà alerté, comme en témoigne le retentissement de l’ouvrage de Jean‑François Gravier Paris et le désert français (1947). Quelques années plus tard, une politique d’#aménagement_du_territoire redistributive sera impulsée ; elle propose une #délocalisation volontaire des emplois de l’#Ile-de-France vers la « #province », mais sans véritablement peser sur l’avenir des campagnes. Le temps était alors surtout aux métropoles d’équilibre et aux grands aménagements (ville nouvelle – TGV – création portuaire).
▻https://www.youtube.com/watch?v=JEC0rgDjpeE&feature=emb_logo
Pour la France des campagnes, l’exode rural se traduisit par un déplacement massif de population, mais aussi, et surtout, par une perte d’#identité_culturelle et une remise en cause de ses fondements et de ses .
Le virage de la #modernité, avec sa recherche de rationalité, de productivité et d’efficacité, ne fut pas négocié de la même manière. Les campagnes reculées, où se pratique une agriculture peu mécanisable, subirent de plein fouet le « progrès » ; tandis que d’autres milieux agricoles du centre et de l’ouest de la France s’en tirèrent mieux. L’#exploitant_agricole remplace désormais le #paysan ; des industries de transformation, notamment agroalimentaires, émergent. Mais globalement, le rural quitta sa dominante agricole et avec elle ses spécificités. La campagne, c’était la ville en moins bien.
Ce référentiel, subi par les populations « restantes », structurait la #vision_nationale et avec elle les logiques d’action de l’État. Cette histoire se poursuivit, comme en témoignent les politiques actuelles de soutien à la #métropolisation, heureusement questionnées par quelques-uns.
… à l’exode urbain !
Le recensement de 1975 marque un basculement. Pour la première fois, la population rurale se stabilise et des migrations de la ville vers ses #périphéries sont à l’œuvre.
Le mouvement qualifié de « périurbanisation » puis de « rurbanisation » marquait une continuité, toujours relative et fixée par rapport à la ville. La « périurbanisation » exprimait les migrations en périphéries, un desserrement urbain. La « rurbanisation », la généralisation du mode de vie urbain, même loin d’elle. Le processus n’est pas homogène et il explique pour une grande part la #fragmentation contemporaine de l’#espace_rural en y conférant des fonctions résidentielles ou récréatives, sur fond d’emplois agricoles devenus minoritaires. Ainsi, la banlieue lyonnaise, l’arrière-pays vauclusien et la campagne picarde offrent différents visages de la ruralité contemporaine.
Parallèlement, dans les territoires les plus délaissés (en Ardèche, dans l’Ariège, dans les Alpes-de-Haute-Provence par exemple), un « #retour_à_la_terre » s’opère. Si le grand public connaît ces nouveaux résidents sous l’appellation de « #néo-ruraux », des moments successifs peuvent être distingués.
La chercheuse Catherine Rouvière s’intéressa à ce phénomène en Ardèche ; elle le décrypte en 5 moments.
Les premiers, avec les « #hippies » (1969-1973), marquèrent culturellement le mouvement, mais peu l’espace, à l’inverse des « néo-ruraux proprement dits » (1975-1985) qui réussirent plus largement leur installation. Plus tard, les « #travailleurs_à_la_campagne » (1985-1995) furent les premiers à faire le choix d’exercer leur métier ailleurs qu’en ville. Enfin, les politiques néolibérales engagèrent dans ce mouvement les « personnes fragiles fuyant la ville » (1995-2005) et mirent en action les « #altermondialistes » (2005-2010). Le départ de la ville est donc ancien.
▻https://www.youtube.com/watch?v=NcOiHbvsoA0&feature=emb_logo
Jean‑Paul Guérin, voit déjà en 1983 dans ce phénomène d’exode urbain une opportunité pour les territoires déshérités de retrouver une élite. Ce qu’on qualifie aujourd’hui d’émigration massive avait ainsi été repéré depuis près de 30 ans, même si l’Insee l’a toujours méthodiquement minoré.
Vers une transition rurale ?
Présenter ainsi l’histoire contemporaine des migrations françaises de manière symétrique et binaire est pourtant trompeur.
Tout comme l’exode rural est à nuancer, l’exode urbain engagé il y a des décennies mérite de l’être aussi. Les relations ville-campagne sont bien connues, la ruralité se décline dorénavant au pluriel et de nouveaux équilibres sont souvent recherchés. Malgré cela, la période actuelle nous oblige à poser un regard différent sur cette histoire géographique au long cours. La crise de la #Covid-19 marque une accélération des mouvements.
Aujourd’hui, quelques auteurs s’interrogent et proposent des ajustements. En appelant à une Plouc Pride, une marche des fiertés des campagnes, Valérie Jousseaume nous invite ainsi collectivement à nous questionner sur la nouvelle place de la ruralité.
Et si, au fond, cette tendance témoignait d’un basculement, d’une transition, d’un tournant rural, démographique, mais aussi et surtout culturel ?
La période rend en effet visible « des #exilés_de_l’urbain » qui s’inscrivent clairement dans un autre référentiel de valeurs, dans la continuité de ce qui fut appelé les migrations d’agrément. Celles-ci, repérées initialement en Amérique du Nord dans les années 1980 puis en France dans les années 2000, fonctionnent sur une logique de rapprochement des individus à leurs lieux de loisirs et non plus de travail.
L’enjeu pour ces personnes consiste à renoncer à la ville et non plus de continuer à en dépendre. Dans la ruralité, de nombreux territoires conscients de ce changement tentent de s’affirmer, comme la Bretagne ou le Pays basque.
Pourtant ils versent souvent, à l’image des métropoles, dans les politiques classiques de #attractivité (#marketing_territorial, politique culturelle, territoire écologique, créatif, innovant visant à attirer entrepreneurs urbains et classes supérieures) et peu s’autorisent des politiques non conventionnelles. Ce phénomène mimétique nous semble d’autant plus risqué que dès 1978, Michel Marié et Jean Viard nous alertaient en affirmant que « les villes n’ont pas les concepts qu’il faut pour penser le monde rural ». Mais alors, comment penser depuis la ruralité ?
et d’▻https://www.youtube.com/watch?v=YOEyqkK2hTQ&feature=emb_logo
Il s’agit d’ouvrir un autre référentiel qui pourrait à son tour servir à relire les dynamiques contemporaines. Le référentiel urbain moderne a construit un monde essentiellement social, prédictif et rangé. Ses formes spatiales correspondent à des zonages, des voies de circulation rapides et de l’empilement. Ici, l’#artificialité se conjugue avec la #densité.
Le rural accueille, en coprésence, une diversité de réalités. Ainsi, la #naturalité se vit dans la #proximité. Ce phénomène n’est pas exclusif aux territoires peu denses, la naturalisation des villes est d’ailleurs largement engagée. Mais l’enjeu de l’intégration de nouveaux habitants dans le rural est d’autant plus fort, qu’en plus de toucher la vie des communautés locales, il se doit de concerner ici plus encore qu’ailleurs les milieux écologiques.
Le trait n’est plus alors celui qui sépare (la #frontière), mais devient celui qui fait #lien (la #connexion). La carte, objet du géographe, doit aussi s’adapter à ce nouvel horizon. Et la période qui s’ouvre accélère tous ces questionnements !
L’histoire de la civilisation humaine est née dans les campagnes, premiers lieux défrichés pour faire exister le monde. La ville n’est venue que plus tard. Son efficacité a par contre repoussé la limite jusqu’à dissoudre la campagne prise entre urbanité diffuse et espace naturel. Mais face aux changements en cours, à un nouvel âge de la #dispersion, la question qui se pose apparaît de plus en plus : pour quoi a-t-on encore besoin des villes ?
▻https://theconversation.com/vers-un-tournant-rural-en-france-151490
#villes #campagne #démographie #coronavirus #pandémie
–—
ajouté à la métaliste « #géographie (et notamment #géographie_politique) et #coronavirus » :
►https://seenthis.net/messages/852722
« Notre objectif est de pouvoir permettre un nouvel allégement au moment des vacances de Noël » , pour que les Français « puissent passer des fêtes de fin d’année en famille »
En même temps, le ministère de l’éducation venait juste d’établir que c’est pendant les vacances scolaires que les élèves se contaminent (et propagent le virus ?!).
#covid_19 #renversement #synthèse_disjonctive (ce qui n’est pas « en même temps »)
Real Michigan. Dans des meetings Trump, Ted Nugent reprend... The Star-Spangled Banner, un #renversement fasciste, avec y compris de brèves citations d’Hendrix.
Ted Nugent — Wikipédia
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Ted_Nugent
En dépit de son militarisme affiché, Ted Nugent a reconnu avoir évité de servir comme conscrit au Viêt Nam grâce à son statut d’étudiant.
Il mérite d’être général on stage alors. Mais voilà que tu l’as gouglé...
On se souvient de l’hymne yankee vietnamisé par Hendrix à Woodstock, probablement moins de l’autre instrumental offert ensuite par ce beau chanteur depuis sa tendre violence, ici à 1h 18min 20s
▻https://vimeo.com/353435590
Onfray : fin de partie - Le Grand Continent
▻https://legrandcontinent.eu/fr/2020/07/01/onfray-fin-de-partie
Oui, je rejoins l’approche d’Élisabeth Roudinesco. L’érudition, la précision des connaissances, ne sont pas des détails dans les différends qui nous opposent à Onfray et aux autres falsificateurs. De mon côté, je suis intervenu sur une petite chose, Charlotte Corday, parce qu’elle relevait de ma spécialité, mais aussi parce qu’elle me permettait de poser une question infiniment plus large : au fond, il s’agissait de démontrer par la preuve qu’Onfray, qui se présentait comme un démythificateur, était en réalité un falsificateur qui, au lieu d’émanciper son public comme il prétendait le faire, le manipulait en réalité. Dans un livre paru chez Galilée en 20094, Onfray se travestissait en historien, pour proposer un éloge de la meurtrière de Marat, Charlotte Corday. Au cours de ma thèse, j’avais identifié Corday comme une des figures importantes de la droite conservatrice et royaliste du XIXe siècle, puis de l’extrême droite du XXème siècle. Une figure dont il faut rappeler qu’elle a assassiné un journaliste et député. Quoiqu’on pense de Marat, faire l’éloge de Charlotte Corday, censée représenter « tous ceux qui, aujourd’hui, opposent la vertu à la corruption politique » (p. 81), est d’une violence innommable. Comme Élisabeth Roudinesco, j’ai par ailleurs été surpris par la même tendance à la falsification et à la mystification. Dans son livre, Onfray inventait de toutes pièces des citations de Marat, semblait croire sérieusement que le cannibalisme était une pratique fréquente sous la Révolution… La liste des erreurs et manipulations est interminable. En tant qu’historien de la Révolution française, je possédais les outils pour comprendre immédiatement que rien de ce qu’Onfray écrivait ne provenait d’aucune source ni d’aucune archive, mais qu’il avait puisé dans toute la tradition de la contre-révolution catholique et royaliste, surtout la tradition utilisée par l’extrême droite du XXème siècle, y compris par Drieu la Rochelle. En vérité la Charlotte Corday dont Onfray faisait l’éloge n’a jamais existé que sous la plume des hommes proches de la droite fascisante ! C’est ce dur labeur du métier d’historien, l’érudition dont parlait Élisabeth Roudinesco, qui nous permettait de détecter l’origine de cette pensée, et de dénoncer son caractère profondément dangereux et réactionnaire. Car dans ce projet fondé sur la destruction du régime de la preuve, sur la falsification et le travestissement des sources, c’est tout l’outillage scientifique issu des Lumières qui se trouve balayé : tous les outils et procédés qui nous permettent de débattre en commun à partir des mêmes critères, était radicalement remis en cause.
Roudinesco n’est vraiment pas une référence, cherchez donc dans seenthis …
▻https://seenthis.net/recherche?recherche=Roudinesco
@touti : tu auras remarqué que ce n’est pas sa partie (sur Freud) que je cite.
J’ai remarqué qu’elle est citée 3 fois dans l’extrait choisi, qu’Onfray soit un falsificateur ne fait aucun doute. Que Roudinesco, femme de pouvoir psychanalyste servante du patriarcat ayant signé la pétition pour Violansky soit dans cet argumentaire sur le « caractère profondément dangereux et réactionnaire » me fait doucement marrer.
En fait, c’est le propos sur Charlotte Corday et le fait que ce soit un thème déjà connu et identifié à l’extrême-droite catholique qui m’intéresse. La partie d’avant de Roudinesco sur Freud, j’ai survolé et je m’en fous. Et la partie après, sur le fait qu’Onfray serait un précurseur de Trump et Bolsonaro, je trouve ça pas du tout intéressant.
C’est le problème avec Onfray, il peut dire des choses parfaitement vraies puis dans la minute enchaîner avec de purs mensonges ou fantasmes. Même si ce mot est employé à toute les sauces aujourd’hui, je pense qu’il mérite vraiment d’être qualifié de confusionniste.
Réactions salutaires contre le poison de ce #phobosophe fabriqué par les médias.
euh non, @vanderling, j’ai beau apprécier Christine Delphy, son site est essentiellement des reprises de textes publiés ailleurs, ce qui n’est pas jamais clair dans leurs présentations (et oui ça m’énerve). En l’occurrence, la source c’est soufflebleu.fr et la reprise Delphy …
oui @touti mais pour arriver au soufletbleu.fr , ma source c’est Delphy parce que je suis abonné à son blog. Inutile de te présenter :
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/06/09/on-ne-nous-lonfray-pas-ou-les-odeurs-fetides-du-souvera
entre les lignes entre les mots que j’ai découvert ici par @mad_meg qui est partie en vacances, en vacance de Seenthis.
« Les hommes sont capables de merveilles et des pires folies »
Touchée. Très émue par le nouveau morceau « Rentrez chez vous » de Bigflo & Oli et son clip animé :
▻https://youtu.be/gm328Z0JKjA
Magnifique ! Plus de 2 millions de vues en 4 jours !
Je me rappelle d’avoir mis sur seenthis une (courte) vidéo/campagne (d’Amnesty ?) où, justement, on montrait l’Europe en guerre pour dire « et si c’était nous, les réfugiés ? »
... mais je ne la trouve plus
:-((
J’essaie avec des mots-clé, mais... en vain...
Des idées ?
J’ai trouvé sur internet...
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=65&v=RBQ-IoHfimQ
J’essaie de mettre des tags pour retrouver dans le futur...
#si_eux_c'était_nous
#dans_leur_peau
#eux_c'est_nous
#Londres
#Europe
#réfugiés_européens
#si_c'était_nous
#quand_eux_ça_sera_nous
#renversement
#miroir
#Safe_the_children
#guerre
#enfance #enfants
#Londres_sous_les_bombes
Yep @cdb_77 j’ai pensé à la même chose.
▻https://seenthis.net/messages/235083
Je vois que je l’avais posté en 2014... mes débuts seenthis, du coup, sans les bons mots-clé pour le retrouver
:-)
Super @rastapopoulos, merci !
Emmanuel Macron rencontre des difficultés à obtenir un visa pour le Burkina Faso
▻http://stateafrique.com/emmanuel-macron-rencontre-des-difficultes-a-obtenir-un-visa-pour-le-bu
Ce serait jouissif si c’était vrai :) Je trouve l’idée vraiment bonne et me fait penser à la scène géniale du film de Jean Rouch qui montre un anthropologue Nigérien étudier les spécimens parisiens sur la place du Trocadéro... #renversement_des_rôles
Alors qu’il doit se rendre en visite officielle à Ouagadougou le mardi 28 novembre 2017, Emmanuel Macron n’a toujours pas obtenu son visa. Le président français se plaint d’un traitement humiliant de la part des employés de l’ambassade du Burkina Faso à Paris. Il menace de renoncer à ce séjour pourtant capital pour le Burkina Faso.
“C’est insupportable tous ces va-et-vient au consulat alors que je remplis toutes les conditions”, peste-t-il.
Le président français évoque le ton condescendant des fonctionnaires consulaires et dit ne pas comprendre pourquoi son visa ne lui est toujours pas délivré alors qu’il a respecté toutes les conditions posées par les autorités consulaires du Burkina Faso.
Preuve de liens familiaux et économiques qui obligent le postulant à retourner dans son pays après son séjour au Burkina Faso
Justificatifs d’hébergement
Lettre de l’employeur précisant les fonctions exercées la date d’embauche et le salaire mensuel
3 derniers bulletins de salaire
Relevés bancaires récents indiquant les mouvements sur une période de trois moi
Assurance rapatriement…
Le dossier d’Emmanuel Macron semble complet. Et pourtant, les autorités du Burkina Faso en demandent toujours plus. Il dit craindre d’essuyer un refus, ce qui serait catastrophique.
Plus sérieux :
LE PRESIDENT EMMANUEL MACRON se rend en visite officielle au Burkina Faso dans les heures qui viennent.
Il prononcera demain matin son ’discours sur l’Afrique’ a l’université de Ouagadougou devant un parterre d’étudiant(e)s et d’officiels français et burkinabé.
Des sources proches de l’Elysee indiquent qu’un des themes majeurs de son discours sera l’education. Comble d’ironie, le gouvernement du Burkina Faso a decide de fermer les écoles pendant 48 heures, histoire de reserver a son illustre visiteur
une reception digne des légendes « africaines » de l’hospitalité !
Toujours, vous le voyez bien, ce complexe servile si typique de ceux qui sont supposes être les garants de notre destinée...
AU LIEU D’AVOIR A REAGIR A SES PROPOS, Felwine et moi avons pris les devants et avons commis une tribune qui sera diffusée dans la soiree sur le site du ’Monde Afrique’.
CETTE TRIBUNE EST une analyse sans complaisance de la relation entre la France et ses ex-colonies. Elle s’interroge en particulier sur le point de savoir s’il y a quoique ce soit a sauver de ce rapport, et si oui, a quel prix.
L’espoir est qu’en publiant cette tribune, l’opinion africaine en particulier disposera d’un outil supplémentaire pour un débat sur l’avenir du continent, mais un débat qui déborde le cadre des declarations officielles et met a nu les contradictions que tout discours gouvernemental cherche a masquer.
Je reviens sur ce fil de discussion après avoir lu ça dans « Libération » : le Macron aurait provoqué un "incident diplomatique au cours de sa conférence à l’université et les politicards s’en donnent à cœur joie pour jouer les « vierges effarouchées ». Alors que le bonhomme est au mieux de sa forme et qu’il nous fait du « Macron », à savoir qu’il surjoue (tout simplement) son rôle de président directeur général de la #start_up_France avec force mépris et condescendance envers celles et ceux qui n’ont pas eu l’heur d’être comme lui « bien né·es »
▻http://www.liberation.fr/desintox/2017/11/29/macron-a-t-il-cause-un-incident-diplomatique-lors-de-sa-visite-a-ouagadou
Aiguillonné par une salle survoltée, le président français ne s’interdit pas les traits d’humour. Répondant à la salve de questions d’une étudiante, Macron se fend d’abord d’une longue tirade de plusieurs minutes.
Il conclut en abordant le sujet des coupures d’électricité et de climatisation qui affecte l’université (à partir de 10:44 dans la vidéo) : « Nous allons demain ouvrir une centrale. J’ai dit quel était l’engagement de la France en matière de renouvelable, et l’engagement que nous allons faire en termes d’investissements dans l’entrepreneuriat, dans les entreprises, pour aider justement le Burkina Faso et tous les pays de la région à développer l’énergie et à lutter justement contre les coupures. »
Et c’est là que débute le passage qui fait l’objet de toutes les exégèses. « Mais vous m’avez parlé comme si j’étais le président du Burkina Faso ! » Face aux rires et aux applaudissements, Emmanuel Macron s’interrompt et tente de reprendre la parole plusieurs fois. « Et quelque part, interrogez-vous […] sur le sous-jacent psychologique qu’il y a derrière votre interpellation et l’enthousiasme que ça a créé, intime le président français. Vous me parlez comme si j’étais toujours une présence coloniale. »
Et de lancer : « Mais moi je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso ! [acclamations, longue pause] C’est le travail du président [applaudissements]. » Le président en question, Roch M.C. Kaboré, décide alors de s’éclipser avec quelques membres de son équipe, ce que remarque Emmanuel Macron, qui lui lance, tout sourire : « Du coup, il s’en va… Reste là ! » A ce moment-là, l’image de la caméra de France 24 permet d’apercevoir un président burkinabé qui salue d’un geste de la main l’assistance en quittant la scène.
Et Macron enchaîne : « Du coup, il est parti réparer la climatisation », avant de conclure sa réponse « plus sérieusement ». Alors qu’un autre étudiant prend la parole, Emmanuel Macron se tourne vers la porte par laquelle Kaboré est sorti, probablement pour s’adresser au staff qui n’a pas quitté la salle avec lui. Il interroge du regard, en montrant la chaise laissée vide par le chef de l’Etat africain. Puis il hoche la tête et se retourne vers l’assistance, manifestement rassuré.
Plus sérieusement ;-) et heureusement, à ce sujet, loin de la fureur médiatique touitto-compatible, on trouvera ici une analyse d’une autre qualité : ▻https://burkina24.com/2017/11/30/burkina-faso-le-faso-de-2017-comme-la-france-de-macron-en-1791
Intelligent, aidé par le contexte de protestation, une lointaine préparation organisationnelle et intellectuelle, puis l’immaturité intellectuelle d’étudiants sélectionnés pour l’affronter, Macron a compris, qu’il réussirait s’il engageait un corps à corps avec eux sur leur propre terrain, l’audace sankariste : « oser inventer l’avenir ! ». Ainsi, il les a poussés à l’arrogance à laquelle conduit forcément la mauvaise manipulation de l’audace et du courage de Sankara sans le génie de l’homme ! Ce génie était simplement du côté de Macron.
Au-delà de cet incident, la fin du discours permet de cerner la subtilité de la démarche de Macron : « une insurrection économique et financière jusqu’aux plus petites artères du circuit économique, précédé de l’appât culturel ». Si chaque jeune africain est touché, dans le capital de son affaire par le virus de l’investissement français et si l’argument de l’appropriation de la langue et le leurre de la mobilité de l’élite fonctionnent, que restera-t-il de l’authenticité africaine ? Rien. Il s’agit-là ni plus ni moins que de la reproduction économique de la stratégie de Monsanto. Condescendance suspecte contre laquelle Sankara nous a toujours mis en garde !
Macron ne veut simplement pas que cette citoyenneté nouvelle et ce nouvel État africain se construisent sur les ruines de la France. Mieux, il veut en être le maître d’ouvrage, avec son Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) pour maître d’œuvre. Ainsi entend-il garder, sinon accroître, la marge de sécurité économique nécessaire pour la formulation et la mise en œuvre des réformes incontournables de construction de la France du futur. Mais malheureusement, il ne s’est pas trouvé un seul intellectuel durant tout son parcours pour le contredire. L’avenir se prépare aujourd’hui et Macron veut oser inventer cet avenir africain et mondial pour les Français. Les étudiants n’étaient pas à la hauteur d’un défi où la barre était trop haute pour eux.
C’est cette vision qu’il a simplement vendue sous une forme enrobée à la jeunesse africaine. Certes, dans le nouvel ordre mondial, tous les pays sont interdépendants et il n’y a aucun avenir pour un pays qui veut établir des relations intéressées à sens unique. Mais, même dans la loi des intérêts partagés, la conquête se fait au plus fort et au plus rusé. Le théâtre du Burkina Faso, pour cette vente aux enchères de la vision macroniste des relations franco-africaines, se justifie par le fait que c’est un théâtre qui donne tout le recul idéologique nécessaire pour l’émergence du nouveau type de citoyen et d’un nouveau type d’État, qui sont en train de s’imposer par cette loi mathématique rappelée par Macron.
À contrario, dans les autres théâtres, tunisien en particulier qui a connu une révolution similaire, la réflexion n’est pas vraiment neutre à cause de la proximité et de la domination de la pensée islamique. C’est une méfiance qui se justifie certainement et est confortée par la faible emprise de la France sur les pays d’Afrique du Nord, comparativement à ceux du Sud du Sahara.
Ousmane DJIGUEMDE
Et du coup, on se dit que les autorités consulaires burkinabées avaient raison d’hésiter à délivrer un visa à Manu l’Macron, représentant d’un pays qui ose encore se prévaloir de l’esprit des « Lumières ».
Les #Etats-Unis se félicitent d’un accord sur l’#eau entre #Israël et l’Autorité palestinienne
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/07/13/les-etats-unis-se-felicitent-d-un-accord-sur-l-eau-entre-israel-et-l-autorit
L’occupant vend de l’eau à l’occupé et c’est un « message positif »
Les messages positifs sont suffisamment rares pour être exploités.
#renversement de la #succession d’un style du #colonialisme
Comment devient-on djihadiste ?
"L’offre djihadiste capte des jeunes qui sont en détresse du fait de failles identitaires importantes. Elle leur propose un idéal total qui comble ces failles, permet une réparation de soi, voire la création d’un nouveau soi, autrement dit une prothèse de croyance ne souffrant aucun doute. Ces jeunes étaient donc en attente, sans nécessairement montrer des troubles évidents. Dans certains cas, ils vivent des tourments asymptomatiques ou dissimulés ; ce sont les plus imprévisibles, parfois les plus dangereux, ce qui se traduit après le passage à l’acte violent par des témoignages tels que : « C’était un garçon gentil, sans problème, serviable, etc. » Dans d’autres cas, les perturbations se sont déjà manifestées à travers la délinquance ou la toxicomanie."
"L’offre radicale répond à une fragilité identitaire en la transformant en une puissante armure. Lorsque la conjonction de l’offre et de la demande se réalise, les failles sont comblées, une chape est posée. Il en résulte pour le sujet une sédation de l’angoisse, un sentiment de libération, des élans de toute-puissance. Il devient un autre. Souvent, il adopte un autre nom. Voyez combien les discours des radicalisés se ressemblent, comme s’ils étaient tenus par la même personne : ils abdiquent une large part de leur singularité. Le sujet cède à l’automate fanatique. Cela dit, il ne faut pas confondre expliquer et excuser : l’analyse de la réalité subjective sous-jacente à ce phénomène ne signifie ni la folie ni l’irresponsabilité, sauf exception. De plus, le fait « psy » n’est pas un minerai pur, il se recompose avec le contexte social et politique.
Les failles identitaires ne sont évidemment pas l’apanage des enfants de migrants ou de familles musulmanes, ce qui explique que 30 à 40 % des radicalisés soient des convertis. Ces sujets cherchent la radicalisation avant même de rencontrer le produit. Peu importe qu’ils ignorent de quoi est fait ce produit, pourvu qu’il apporte la « solution ». La presse a rapporté le cas de djihadistes qui avaient commandé en ligne l’ouvrage L’Islam pour les nuls . Aujourd’hui, l’islamisme radical est le produit le plus répandu sur le marché par Internet, le plus excitant, le plus intégral. C’est le couteau suisse de l’idéalisation, à l’usage des désespérés d’eux-mêmes et de leur monde."
Fethi Benslama
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/11/12/pour-les-desesperes-l-islamisme-radical-est-un-produit-excitant_4808430_3224
voulait lire La guerre des subjectivités en Islam
▻http://seenthis.net/messages/336665#message357889
l’écoute d’un bref entretien m’en avait dissuadé
« L’appel au djihad doit devenir un délit » pour le psychanalyste Fethi Benslama
►http://videos.lexpress.fr/actualite/societe/video-l-appelle-au-djihad-doit-devenir-un-deli-pour-le-psychanalyste
Oui, je crois avoir compris qu’il a trouvé une « débouché » en matière de carrière avec cette thématique, c’est dommage... ("Fethi Benslama participe à la création, lancée par le gouvernement, d’un centre d’accueil à destination des jeunes rentrés de Syrie.")
le post ci dessus renvoie à
❝#VIDEO. Contre-courant : « Pourquoi ceci n’est pas une guerre de religion »
Quelques jours après les attentats de ce 13 novembre 2015, #Alain_Badiou et #Aude_Lancelin reçoivent #Raphaël_Liogier, auteur du « Mythe de l’#islamisation ».
#individuation (pathologies de l’) #frustration #renversement_du_sens_du_stigmate #embrigadement #géographie_de_la_colère #sédation-de_l'angoisse
Tiens Plantu se lance dans Photoshop . Les mots me manquent pour commenter cet immondice.
C’est paru où ? Par ailleurs je ne comprends pas ce dessin (peut-être des références que nous n’avons pas en norvège).
Un tel degré de confusion est assez rarement atteint dans une caboche...
Moi non plus je ne comprends rien à cette bouse. J’y vois juste le désir de traiter une fois de plus une femme de salope.
@reka C’est dans son blog. ▻http://plantu.blog.lemonde.fr
@odilon et de la dessiner en train de se faire violer.
Je crois que la morale de ce dessin est que les femmes qui se rendent aussi maigres que des prisonniers de camps nazis pour la mode mériteraient de se faire violer par les dits nazis. #culture_du_viol #viol
Où l’on vérifie que la logique du #collage qui révolutionna la représentation dans les années 20 ne faisant collapser des matériaux réputés inassocialbles sert depuis déjà des décennies à cet immonde Plantu à structurer ses dessins sans autre idée que l’ignominie qui circule. Il met toujours en rapport dans ses dessins au moins deux faits/monde, c’est mécanique. Ce qui pouvait donner un peu de champs, bousculer des évidences est désormais utilisé pour promouvoir la veulerie, l’imbécillité. L’inverse de l’humour. Vive Le Monde !
On ne peut heureusement pas faire de Plantu le seul praticien contemporain du collage. Que son travail soit contre-révolutionnaire j’en suis pleinement convaincu, que sa pratique du dessin de presse soit mécanique et veule, sans aucun doute, mais il y a tant de collagistes contemporains passionnants que je ne veux pas les voir disparaître derrière cette horreur.
Par exemple Robert Varlez : ▻http://lesgrigrisdesophie.blogspot.fr/2014/10/robert-rozelrav-alias-robert-varlez-et.html
Ou Albane Moll : ▻http://albanemoll.ultra-book.com/portfolio
Ou encore Bill Noir et sa revue Mékanik Copulaire :
▻https://www.flickr.com/photos/billnoir
@albane, on parle de toi, en bien apparemment
Je vois ça !!
mais heureusement le docteur C parle aussi en bien de gens comme Bill Noir et ses amis qui sont plus énergiques que moi !
il y a aussi Jonas Delaborde et les gens de Nazi Knife ici ▻http://nkzine.free.fr
Diogène de Sinope, le chien royal
Dans la série une vie une oeuvre, un portrait du philosophe « clochard » Diogène de Sinope et sa résonance contemporaine .
▻http://www.youtube.com/watch?v=epW-8gZwQEk
A une époque où #Platon puis #Aristote règnent en maîtres sur la #pensée_athénienne, voici que surgit #Diogène, l’exilé de #Sinope, qui revendique le chien comme emblème philosophique. Il sera « le chien royal », après #Antisthène, « le vrai chien », que l’on considère comme le père fondateur de l’#école_cynique. Diogène crèe le personnage du #philosophe_vagabond, barbe hirsute, manteau de bure, besace et baton dont il fera grand usage pour convertir ses contemporains à la philosophie, la sienne. Vivant dans une jarre à proximité de l’#Agora, interpellant les passants au hasard des rencontres, les #raillant et les #fustigeant de ses féroces jeux de #langage - le #rire est sa #méthode - il engage ses congénères à vivre selon les #lois de la #nature. Faisant fi des #tabous, des #illusions et de toutes les conventions sociales, de provocations en provocations, Diogène vit comme un #chien, mangeant au creux de ses mains, pissant et crachant sur les #puissants, se masturbant sur la place publique... Sa #théatralité fait #scandale et perturbe, par un #renversement absolu des valeurs, la #bonne_conscience de ses contemporains et l’#ordre de la #cité. On l’a beaucoup caricaturé, mais Diogène le #subversif intempestif est un penseur qui exprime avec #radicalité une #vision du #monde et une #pensée philosophique.