• Allo @Place_Beauvau, Un pays qui se tient sage, Dernière sommation : David Dufresne et la mise à l’écrit des images
    http://www.davduf.net/allo-place_beauvau-un-pays-qui-se-tient-sage

    Dans Dernière Sommation (2019), Un Pays qui se tient sage (2020) et la plateforme « Allô, place Beauvau » (2019-2021) sur Mediapart, David Dufresne, par le rassemblement et la collecte d’images, contribue à la mise en image des violences policières comme réalité d’un système politique, et d’une stratégie de maintien de l’ordre, dépassant le cadre des « simples bavures » individuelles. Le but est de faire advenir un débat sur ces violences policières invisibilisées, et sur la légitimité de la violence (...) #Allo_Place_Beauvau

    / Une, #Allo_Place_Beauvau, #Police, #Documentaire

  • #annuaire réseaux #entraide solidarité #Marseille
    https://www.pratic-sante.fr/capsules

    Très complet et lisiblen, sur le site de PRATIC SANTE La Plateforme Territoriale d’Appui – (PTA) des Bouches du Rhône Sud (+ d’infos sur eux ici https://www.codeps13.org/agenda/actualites/pta--plateforme-territoriale-dappui-pratic-sante) "Cet annuaire interactif essaie de mettre à jour régulièrement toutes les informations relayées par nos partenaires mais il ne reflète en rien l’intégralité des initiatives du territoire. C’est un outil de travail au départ interne créé par PRATIC Santé pour soutenir le suivi des parcours complexes dans le cadre du Covid 19. Nous vous mettons à disposition toutes ces informations avec plaisir car nous savons qu’elles peuvent vous être utile dans votre #pratique durant ce moment inédit que nous vivons. Il est collaboratif, nous l’alimentons à partir des informations (...)

    #confinement #corona #coronavirus #pandémie #partage_collegues #quartiers #répertoire #social #solidarités

  • « Le mouvement des “gilets jaunes” favorise la cohésion intergénérationnelle des milieux populaires », Michelle Zancarini-Fournel
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/12/10/michelle-zancarini-fournel-le-mouvement-des-gilets-jaunes-favorise-la-cohesi
    Torcy,le 10 novembre : R Priscillia Ludosky, 33 ans, gérante d’une boutique en ligne de cosmétique. "C’est une incompréhension face au coût de l’essence qui m’incite fin mai à lancer une pétition. J’avais envie de savoir si j’étais la seule concernée. Aujourd’hui je ne suis pas étonnée de voir autant de gens qui en ont ras le bol, mais le rassemblement. Très concrètement j’attends aujourd’hui une réponse des pouvoirs publics à ma pétition." BENJAMIN GIRETTE POUR LE MONDE

    Selon l’historienne des #mouvements_sociaux, Zancarini-Fournel la révolte des « gilets jaunes » ressemble à celui contre la « profitation » qui s’était déroulé en 2008-2009 dans les départements d’outre-mer, comme en témoigne le parcours de l’une de ses figures, Priscilla Ludovsky.

    D’origine martiniquaise, Priscilla Ludosky, 33 ans, habitant en Seine-et-Marne, #auto-entrepreneuse et gérante d’une boutique en ligne de cosmétiques est la première à avoir demandé la « baisse des prix des carburants à la pompe » dans une pétition sur Internet qui a recueilli à ce jour plus d’un million de signatures. Peut-être avait-elle, outre le préjudice financier constaté pour son activité professionnelle, le souvenir des mouvements sociaux qui s’étaient déroulés en 2008-2009 dans les départements d’outre-mer (8 jours à la Réunion, 15 jours en Guyane, 44 jours en Guadeloupe, 38 jours en Martinique) pour la baisse du prix des carburants contre la « #profitation », marqués par l’appel de neuf intellectuels antillais à l’initiative de Patrick Chamoiseau et d’Edouard Glissant, un « Manifeste pour les #produits_de_haute_nécessité » qui proposait un autre modèle de société. L’épisode le plus connu a été la grève générale et les #blocages routiers en Guadeloupe (20 janvier-4 mars 2009) conclus par un accord-cadre sur la baisse des #prix à la pompe et la revalorisation des revenus.
    On a souligné la modernité et la mobilité de la mobilisation des « #gilets_jaunes « de 2018 grâce aux réseaux sociaux (même s’il y a eu en 2011 des antécédents dans les « révolutions arabes »), laissant syndicats, partis et représentants politiques à l’écart. Le support matériel et symbolique qui permet la distinction, l’identification et le rassemblement des manifestants est un objet ordinaire, le gilet jaune que doit posséder tout automobiliste, et sur lequel sont parfois inscrits des slogans. L’espace matériel de la mobilisation comme les répertoires d’action permettent de comprendre la protestation avec la politisation d’un espace très spécifique : les barrages aux ronds-points à l’entrée des villes ou aux péages d’autoroute, impliquent une prise de pouvoir temporaire sur des nœuds de communication et donc sur la fluidité caractéristique du fonctionnement des systèmes productifs contemporains.

    Violences populaires

    La mobilisation des « gilets jaunes » a été comparée aux jacqueries de l’Ancien Régime avec leurs révoltes contre le fisc et à la Révolution française, pour les violences populaires, l’usage du drapeau tricolore et de la Marseillaise. Elle a été comparée aussi au poujadisme de 1953-1956 des petits commerçants et des artisans opposés au contrôle fiscal mis en place par l’administration. Si l’on retrouve le même sentiment d’injustice fiscale et le même discours contre les élites, ce ne sont pas exactement les mêmes catégories sociales qui sont concernées (1). Les « gilets jaunes » ne peuvent être non plus assimilés aux revendications des professionnels de la route des années 1990, ni aux « bonnets rouges » qui ont contribué à l’échec de l’écotaxe en 2016, rassemblant petits patrons agriculteurs de la FNSEA, et régionalistes bretons, mais les formes de #violence_populaire et les #répertoires_d’action similaires ne peuvent rendre équivalents les mots d’ordre et les protagonistes impliqués dans des contextes très différents. Il en est de même pour la comparaison avec 1968 (barricades, manifestations violentes à Paris, tentative d’incendie de la Bourse le 24 mai 1968 et le 1er décembre 2018. Si rapprochement il peut y avoir avec 1968, c’est celui de la « crise d’hégémonie » (Gramsci) ou de la « crise du consentement » (Boris Gobille).

    Retour au calme et fin de l’impunité, une urgence pour tous !
    Le mouvement actuel s’est développé sur l’ensemble du territoire – y compris en région parisienne – en particulier dans les villes moyennes, les zones désindustrialisées et les zones rurales qui perdent des habitants. Le parcours de Priscilla Ludovsky témoigne de la diversité du pays au XXIe siècle, mais aussi de celle des protagonistes dans ce mouvement social de grande ampleur territoriale, très éclaté et disparate, sans #porte-parole ni leader jusqu’à ce jour, même si certaines figures sont individualisées à la télévision. Il s’agit d’un mouvement d’interconnaissance avec une cohésion intergénérationnelle, de l’artisan à la jeune #chômeuse en passant par les salariés de l’hôpital et par des #retraités, essentiellement des membres des milieux populaires.

    Présence importante des femmes

    Les photographies des barrages et des manifestations montrent une présence importante des #femmes, une constante dans l’histoire des mouvements populaires, en général occultée. Nombreuses, elles sont souvent #célibataires ou #divorcées, mais il y a aussi des #mères de famille (2). Le mouvement paraît largement soutenu par la population qui condamne la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) alors que les taxes, entre autres sur les carburants, pèsent sur tous et toutes. La personnalité même et la fonction du chef de l’Etat, surnommé « le roi Macron » comme l’énonce une manifestante venue de la Somme à Paris le 8 décembre, sont mises en cause partout.

    A la Réunion, le mouvement des « gilets jaunes « a pris une tournure plus violente parce que la population rencontre encore plus de difficultés entre #chômage et #précarité_sociale. Des épisodes de rébellions urbaines de la jeunesse marginalisée agitent l’île. Les auteurs des violences urbaines nocturnes surnommés « les cagoules noires », sont assimilés à la population noire, les « kafs » de l’île (descendants des esclaves importés d’Afrique, les Cafres). Au-delà de ces violences, la faillite économique et sociale est patente et les failles s’accroissent dans la population entre ses différentes composantes. Les violences urbaines ne sont cependant pas spécifiques à La Réunion, comme l’ont montré les épisodes parisiens des samedis précédents : sur les lieux symboliques du pouvoir que sont les Champs-Elysées et la place de l’Etoile, groupes d’extrême droite et d’extrême gauche ont agi en même temps que des « gilets jaunes » venus de province.

    Tache d’huile

    Le mouvement semble faire tache d’huile chez les #lycéens, les agriculteurs, les indépendants du bâtiment et les ambulanciers, chacun avançant ses propres revendications. Mais dans plusieurs villes, des « gilets jaunes » ont repris le 8 décembre la position infligée par les forces de l’ordre aux lycéens de Mantes-la-Jolie, à genoux, les mains derrière la tête. Le 4 décembre, Jean-François Barnaba, « gilet jaune » de l’Indre, a énoncé quatre revendications : baisse des taxes, augmentation des bas salaires et des pensions, restauration des services publics, réforme des institutions pour démocratiser la vie politique. Mais, comme nombre d’habitants de sa ville, Le Blanc, ce qui l’anime c’est la fermeture de la maternité, symbole de l’atteinte à l’égalité et à l’humanité.

    Après la 4e journée de mobilisation à Paris le samedi 8 décembre, le bilan est contrasté : les manifestants ont été contenus à Paris par de nombreux contrôles en amont et un millier d’interpellations (considérées comme illégales par la Ligue des droits de l’homme) au prix d’une mobilisation impressionnante des forces de police. Musées, magasins et institutions étaient fermés avec des conséquences économiques importantes. Les marches sur le climat se sont déroulées pour l’essentiel dans le calme, mais des affrontements ont eu lieu, outre Paris, dans de nombreuses villes témoignant de la profondeur de la révolte et de la crise sociale et politique, avec l’attente de la déclaration annoncée du président de la République. Le contexte européen marqué par des composantes populistes autoritaires rend le champ des possibles ouvert et incertain quant à l’avenir de ce mouvement.

    (1) Alexis Spire, Résistances à l’impôt, attachement à l’Etat,, Seuil, 348 p., 22 €.
    (2) Entretien avec le sociologue de l’INRA Benoît Coquard sur le site de Contretemps, 23 novembre 2018.

    #Michelle_Zancarini-Fournel (Historienne, auteure de Les luttes et les rêves. Une #histoire_populaire de la France de 1685 à nos jours, La Découverte/Zones, 2016)

  • h5ai · modern HTTP web server index for Apache httpd, lighttpd, nginx and Cherokee
    https://larsjung.de/h5ai

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    #Arborescence #HTML5 #Répertoire_(informatique) #Serveur_web #Tri_arborescent

  • Fonctions de la banderole : subjectivation collective, objectivation du groupe, ordonnancement de la manifestation | Philippe Artières

    http://www.laviedesidees.fr/L-etendard-de-la-lutte.html

    Ainsi, qu’elle conforte le pouvoir en place ou le conteste, la banderole cristallise une identité qui lui préexiste. Elle est objet de ralliement à une cause, à une revendication, à des valeurs communes. En tant qu’objet identitaire, elle instaure un lien entre l’individu et le collectif, que ce soit au sein de manifestations, lors de rencontres sportives ou encore en temps de guerre. Si elle est objet de contestation, elle est aussi objet d’ordre et de structure, elle « permet à la manifestation de se tenir droite » (p. 35). La banderole, tout comme le drapeau, sert une identité interne et externe : elle définit de l’extérieur le groupe réuni autour de l’objet comme une identité à part entière, et elle renforce l’identité interne de ce groupe par son caractère de balise. L’étude de la banderole permet ainsi de questionner l’insertion de l’individu au sein d’une foule, dans la lignée des travaux de psychologie sociale de Gustave Le Bon : pour Artières la banderole est le « squelette » de la manifestation, ce qui relie l’unité individuelle à l’unité défilante.
    Lors du mouvement des droits civiques dans les années 1960, la banderole est par exemple utilisée pour revendiquer une identité mise à mal par l’ordre social de la ségrégation. Elle est alors outil de revalorisation et de redéfinition de soi-même. À cet égard son apport performatif est essentiel : elle est actrice à part entière de la conscience collective et individuelle. En affichant haut et fort une identité conquérante, les individus « se subjectivisent » (p. 46).

    #conflits_sociaux
    #repertoire
    #mobilisation

  • Mountain Lion’s New File System | Information Architects
    http://informationarchitects.net/blog/mountain-lions-new-file-system

    #Apple pense que classer par #dossier (#répertoire) c’est pas bien. Cette réflexion vaut surtout pour les fichiers personnels, pas pour le travail en équipe comme sur le code source d’un logiciel par exemple.

    Donc certains pensent que pour trouver de l’#information, un seul niveau de classement suffit, et qu’ensuite il faut surtout avoir une bonne #recherche et un système de #tri.

    Je me dis que ça peut s’appliquer à la #navigation d’un site #web aussi, donc à l’#ergonomie et l’architecture de l’information dedans.

    Oui, par exemple : on peut faire un site #SPIP sans rubriques. Arrêtons cette obligation. Le premier classement c’est le type d’objet éditorial qui lui donne un sens :
    – un article c’est un texte long ou court en rapport avec l’éditeur du site,
    – un événement c’est quelque chose de daté ayant rapport avec le sujet du site,
    – un produit c’est quelque chose que vend le site,
    – etc.

    Et ensuite, si on en a besoin, on doit pouvoir classer ces informations, que ce soit par un rangement hiérarchique ou des étiquettes. Mais un article n’est pas forcément dans une rubrique (ça peut être juste une suite d’étiquettes), un site web non plus, et un événement n’est pas forcément lié à un article.

    Ouais bon, association d’idée du midi. Ça doit être parce que j’ai super faim, alors je suis énervé.

    cc @tetue @fil @arno @marcimat, etc :)

    • il y a deux manières de répondre à cette demande :
      1. créer par défaut une « non-rubrique » et donner son id_rubrique aux articles « non rubriqués » ; et faire éventuellement disparaître la mention de rubrique de l’interface (sans toucher au code sous-jacent)
      2. tout recoder

      bon courage

    • Ce problème de hiérarchie des rubriques revient souvent avec SPIP ! kent1 (il me semble) avait proposé (y’a quelques temps déjà) un site sans rubrique géré par les mots-clefs, mâ je sais plus ou…
      J’imagine parfois (c’est à murir) qu’il faudrait pouvoir choisir l’usage de son SPIP parmi 3 ou 4 modèles qui déterminerait l’interface : vitrine, collectif, blog et donc avec ou sans rubri-cages…

    • 1) permettre de déclarer quel type est le parent de quel autre de manière explicite dans la déclaration d’un objet
      2) utiliser ça pour déclarer par défaut que les articles ont comme parents des rubriques pour garder le comportement d’avant
      3) du coup c’est propre et explicite, il n’y a plus de lien implicite, on peut donc sortir les rubriques en plugin séparé
      3bis) les articles aussi peuvent être un plugin
      4) tout ça est fourni pareil que maintenant par défaut mais sans obliger à créer de rubrique à l’installation du site, on peut publier un article sans

      Tout ça n’est pas qu’un truc de geek « framework » mais sert alors à ce que les interfaces et le processus d’édition et de publication correspondent vraiment à ce qu’ont besoin les sites.

      Ce n’est pas « que de la modif de geek sous le capot » ou « que des modifs d’interface sans changer l’architecture derrière ». Ce sont deux chantiers, qui parfois peuvent se faire séparément, parfois pas. Pour ne pas choquer les habitués, je trouve pas mal la direction prise de garder les mêmes fonctionnalités pour l’instant, mais en nettoyant petit à petit le code tout détacher et rendre tout plus cohérent.

      Ce n’est pas juste pour le plaisir de découper en plugins, c’est parce qu’ensuite ça aide à construire d’autres interfaces et d’autres manières de publier simplement avec le même outil.

    • je dis juste qu’il faut vérifier l’impact sur ce genre de cas… l’interface et le code ont été pensés autour des rubriques, donc partout on appelle une rubrique ; que se passe-t-til quand elle n’existe pas

    • Pour ce qui est de l’interface, le « partout » c’est essentiellement du squelette maintenant. Donc si la boucle (RUBRIQUES) ne sort rien (on peut même mettre « RUBRIQUES ? » je crois) et bien soit on affiche rien soit on affiche autre chose de plus simple (par exemple pour le chemin). C’est évidemment un point à vérifier, mais niveau interface je n’ai pas l’impression qu’il y ait tant d’appel que ça aux rubriques.

      Enfin là on rentre dans du détail technique. :)