• ... un plan d’action pour enrayer l’augmentation des indemnités journalières, qui s’explique en grande partie par l’allongement de la durée des arrêts maladie... (...)

      Les arrêts de moins de 30 jours, très majoritaires (76 %), ne sont à l’origine que de 20 % des #dépenses. En revanche, les #arrêts_maladie d’un à six mois représentent 19 % du volume, mais 41 % des dépenses. Et les arrêts dits « longs », au-delà de six mois, 5 % du volume mais 39 % des dépenses.

      Les troubles musculo-squelettiques (TMS, dos, épaule, hernies discales…) et les troubles mentaux, essentiellement des « épisodes dépressifs », « représentent à eux seuls 55 % du nombre de journées indemnisées pour ces arrêts longs, les tumeurs 14 % et les traumatismes 9 % ».

      Aider la reprise d’activité

      Autre piste, la prévention de la désinsertion professionnelle, pour éviter le cercle vicieux engendré par de longs arrêts de travail. Un « agent facilitateur » pourrait ainsi accompagner les patients vers la #reprise_d'activité, et améliorer la coordination entre les multiples intervenants de leurs parcours de soins (médecin traitant, médecin du travail, service social,...).

      #austérité #contrôle #emploi #gestion