• FORMER À L’ÉGALITÉ : DÉFI POUR UNE MIXITÉ VÉRITABLE

    Ce recueil rassemble des présentations et analyses de formations permettant aux enseignant-e-s d’agir pour plus d’égalité effective pour les futur-e-s femmes et les hommes. La diversité des contributions, tant à propos des finalités de ces formations, des différentes disciplines d’enseignement, des ressources et outils, que des attitudes éducatives, en formation initiale et tout au long de la vie, atteste de la vitalité de la réflexion et de l’ouverture du débat.


    http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=51444

    #livre #ressources_pédagogiques #égalité #mixité #genre #éducation #école

  • Santé, mortalité et assainissement dans le monde (tout ça, oui).

    Pour faire suite à la publication des archives carto(graphiques) ce matin sur les questions de santé

    http://visionscarto.net/sitemap#collection-cartographique

    je rajoute ces deux projets carto :

    Petite géographie des toilettes dans le monde (2010)
    http://visionscarto.net/petite-geographie-des-toilettes

    Grandes causes de mortalité dans le monde (2010)
    http://visionscarto.net/mortalite-dans-le-monde

    Ce sont des cartes typologiques fabriquées selon le principe des bandes alternées, ce qui les rends un peu complexe et éventuellement un peu difficile à lire.

    C’est très simple : chaque pays est recouvert d’une succession de colonnes, lesquelles sont coloriées avec des bandes dont l’épaisseur varie en fonction du pourcentage de chaque indicateur retenu. Normalement, il faudrait choisir des largeurs de colonnes telles qu’on puisse en mettre au moins deux dans chaque pays, mais c’est en pratique impossible pour les très petits pays (pour lesquels je recherche d’ailleurs toujours une solution graphique).

    Mais malgré cette complexité, c’est un moyen d’offrir en un seul coup d’œil, un panorama simultané sur plusieurs indicateurs en même temps.

    Le système a ses avantages et ses inconvénients, c’est pas tout le monde qui aime ou qui se sent à l’aise, mais l’image fait apparaître des tendances que nous ne verrions sans doute pas si nous avions produit trois (ou plus cartes) sur les indicateurs retenus.

    Voilà, enfin je mets ces documents de 2010 au pot, je vous laisse juge, et je vous laisse aussi bien les utiliser en classe au cas où vous les trouveriez suffisamment compréhensibles et pertinents pour les élèves ou les étudiants

    #Mortalité #Démographie #Santé #Assainissement #Toilettes #Santé #Eau

  • L’ Éducation émotionnelle : de la maternelle au lycée (Michel Claeys)
    http://www.souffledor.fr/boutique/produits_education-emotionnelle-de-la-maternelle-au-lycee-l_2_3602.html

    L’éducation émotionnelle propose des stratégies, jeux et outils pédagogiques visant à développer les compétences liées à l’intelligence émotionnelle. Celles-ci comprennent le « savoir-être », le vivre ensemble, la gestion des émotions, la confiance, l’autonomie, la créativité etc. Un ensemble de compétence psycho-sociales qui ne sont pas suffisamment transmises aux enfants, que ce soit à l’école ou à la maison, généralement par manque de formation et d’outils appropriés.
    Voici un guide pratique qui offre une approche complète et cohérente de ces apprentissages : les enseignants et parents y trouveront des solutions simples, ludiques et efficaces pour favoriser la réussite et l’épanouissement des enfants.
    Quels sont les enjeux de l’éducation émotionnelle ? Et comment la mettre en pratique ?
    Les outils et stratégies pédagogiques proposés dans cet ouvrage se révéleront d’une richesse inépuisable. Les très nombreux jeux et activités proposés peuvent être appliqués aux grands comme aux petits ! Tout est là pour permettre d’instaurer un climat plus serein à l’école et à la maison, pour faciliter le travail des éducateurs et pour augmenter le niveau de confiance et de performance des enfants. Il n’y a qu’à passer à l’action !

    #éducation #éducation_émotionnelle #ressources

  • #MapMaker : un outil simple et rapidement exploitable pour un travail de #cartographie_interactive.

    http://www.cartolycee.net/spip.php?article55

    MapMaker est une application web développée par National Geographic. Cet outil de construction cartographique ne prétend pas rivaliser avec les interfaces plus complètes que sont Géoportail ou Mapbox, pour ne citer que celles-ci. Elle offre cependant un réel intérêt en classe...


    #ressources_pédagogiques

  • Does Development Reduce Migration ?

    The most basic economic theory suggests that rising incomes in developing countries will deter emigration from those countries, an idea that captivates policymakers in international aid and trade diplomacy. A lengthy literature and recent data suggest something quite different: that over the course of a “mobility transition”, emigration generally rises with economic development until countries reach upper-middle income, and only thereafter falls. This note quantifies the shape of the mobility transition in every decade since 1960. It then briefly surveys 45 years of research, which has yielded six classes of theory to explain the mobility transition and numerous tests of its existence and characteristics in both macro- and micro-level data. The note concludes by suggesting five questions that require further study.


    http://www.iza.org/en/webcontent/publications/papers/viewAbstract?dp_id=8592

    #développement #migrations #émigration #statistiques
    cc @reka @isskein

    • Can Development Assistance Deter Emigration ?

      As waves of migrants have crossed the Mediterranean and the US Southwest border, development agencies have received a de facto mandate: to deter migration from poor countries. The European Union, for example, has pledged €3 billion in development assistance to address the “root causes” of migration from Africa. The United States has made deterring migration a centerpiece of its development assistance to Central America.

      Will it work? Here we review the evidence on whether foreign aid has been directed toward these “root causes” in the past, whether it has deterred migration from poor countries, and whether it can do so. Development aid can only deter migration if it causes specific large changes in the countries migrants come from, and those changes must cause fewer people to move.

      Key findings:

      Economic development in low-income countries typically raises migration. Evidence suggests that greater youth employment may deter migration in the short term for countries that remain poor. But such deterrence is overwhelmed when sustained overall development shapes income, education, aspirations, and demographic structure in ways that encourage emigration.

      This will continue for generations. Emigration tends to slow and then fall as countries develop past middle-income. But most of today’s low-income countries will not approach that point for several decades at any plausible rate of growth.

      Aid has an important role in positively shaping migration flows. Realizing that potential requires massive innovation. Because successful development goes hand in hand with greater migration, aid agencies seeking to affect migration must move beyond deterrence. They must invest in new tools to change the terms on which migration happens.


      https://www.cgdev.org/publication/can-development-assistance-deter-emigration

    • Quel lien entre migrations internationales et développement ?

      Le développement, la lutte contre la pauvreté, des freins migratoires ? Sans doute pas. Aux politiques d’être vigilants et d’assumer une réalité qui échappe malgré tout à la force des logiques économiques, à l’efficacité des contrôles frontaliers. Le Nord attire, il a besoin de main-d’œuvre. Comment concilier ses intérêts avec ceux du Sud, avec les droits de l’homme des migrants ?

      http://www.revue-projet.com/articles/2002-4-quel-lien-entre-migrations-internationales-et-developpement

    • #Root_Causes’ Development Aid: The False Panacea for Lower Migration

      Migration is a positive side effect of development, and aid should not be spent in pursuit of keeping people where they are. Development economist #Michael_Clemens sorts the evidence from the politics in conversation with Refugees Deeply.

      https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2018/02/23/root-causes-development-aid-the-false-panacea-for-lower-migration
      #aide_du_développement

    • #Aiutiamoli_a_casa_loro”: è una strategia efficace?

      Ricerche recenti hanno dimostrato che c’è una relazione tra il livello di sviluppo economico di un paese e il suo tasso di emigrazione netta. Ma non sempre questa relazione va a sostegno di chi pensa che per arginare i flussi migratori basti aiutare i paesi più poveri a svilupparsi. Gli esperti parlano infatti di “gobba migratoria”: man mano che il PIL pro capite di un paese povero aumenta, il tasso di emigrazione dei suoi abitanti cresce, toccando un massimo nel momento in cui il paese raggiunge un reddito medio pro capite di circa 5.000 dollari annui (a parità di potere d’acquisto - PPA). Solo una volta superato quel livello di reddito, il tasso di emigrazione torna a scendere.

      Nel 2016 i paesi dell’Africa subsahariana avevano un reddito pro capite medio inferiore a 3.500 dollari annui PPA e, nonostante quest’ultimo sia cresciuto del 38% tra il 2003 e il 2014, negli ultimi anni questa crescita si è interrotta e rischia addirittura di invertirsi. I paesi dell’Africa subsahariana si trovano quindi ancora a un livello di sviluppo economico coerente con un tasso di emigrazione in crescita, ed è difficile immaginare che riusciranno a raggiungere (e superare) la “gobba” dei 5.000 dollari pro capite PPA nel futuro più prossimo.

      È tuttavia vero che, se si sviluppano insieme tutti i paesi africani, ciò potrebbe favorire una ripresa delle migrazioni intra-regionali, ovvero da paesi dell’Africa subsahariana verso altri paesi dell’area. Sarebbe un’inversione di tendenza rispetto a quanto verificatosi negli ultimi 25 anni, un periodo in cui le migrazioni extra-regionali (quindi verso Europa, Golfo, America del Nord, ecc.) sono quadruplicate.

      Infine va sottolineato che per “aiutarli a casa loro” attraverso politiche di sviluppo sarebbero necessari aiuti di importo molto consistente. All’opposto, gli aiuti ufficiali allo sviluppo da parte dei paesi Ocse verso l’Africa subsahariana sono rimasti a un livello praticamente invariato dal 2010, e quelli italiani si sono addirittura ridotti di oltre il 70%: da un picco di 1 miliardo di euro nel 2006 a 297 milioni di euro nel 2016.

      https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/fact-checking-migrazioni-2018-20415

      Dans cet article, on cite cette étude de Michael A. Clemens:
      Does Development Reduce Migration?
      http://ftp.iza.org/dp8592.pdf

    • Povertà, migrazioni, sviluppo: un nesso problematico

      È proprio vero che sono i più poveri a migrare? E cosa succede se prevale la visione degli aiuti ai paesi in via di sviluppo come antidoto all’immigrazione? Il professor Maurizio Ambrosini mette a confronto la retorica dell’”aiutiamoli a casa loro” con i fatti.

      Uno dei luoghi comuni più inossidabili nel dibattito sulle migrazioni riguarda il rapporto tra immigrazione e povertà. Convergono sul punto sia i sostenitori della retorica dell’emergenza (“la povertà dell’Africa si riversa sulle nostre coste”), sia i paladini dell’accoglienza (“siamo responsabili della povertà del Terzo Mondo e dobbiamo farcene carico”). Il corollario più logico di questa visione patologica delle migrazioni è inevitabilmente lo slogan “Aiutiamoli a casa loro”. Mi propongo di porre a confronto questa visione con una serie di dati, al fine di valutare la pertinenza dell’idea dell’aiuto allo sviluppo come alternativa all’immigrazione.
      Non la povertà, ma le disuguaglianze

      Come vedremo, la povertà in termini assoluti non ha un rapporto stretto con le migrazioni internazionali sulle lunghe distanze. È vero invece che le disuguaglianze tra regioni del mondo, anche confinanti, spiegano una parte delle motivazioni a partire. Anzi, si può dire che i confini sono il maggiore fattore di disuguaglianza su scala globale. Pesano più dell’istruzione, del genere, dell’età, del retaggio familiare. Un bracciante agricolo nell’Europa meridionale guadagna più di un medico in Africa. Questo fatto rappresenta un incentivo alla mobilità attraverso i confini.

      L’enfasi sulla povertà come molla scatenante delle migrazioni si scontra invece con un primo dato: nel complesso i migranti internazionali sono una piccola frazione dell’umanità: secondo i dati più recenti contenuti nel Dossier statistico Idos 2017, intorno ai 247 milioni su oltre 7 miliardi di esseri umani, pari al 3,3 per cento. Se i numeri sono cresciuti (erano 175 milioni nel 2000), la percentuale rimane invece stabile da parecchi anni, essendo cresciuta anche la popolazione mondiale.

      Ciò significa che le popolazioni povere del mondo hanno in realtà un accesso assai limitato alle migrazioni internazionali, e soprattutto alle migrazioni verso il Nord globale. Il temuto sviluppo demografico dell’Africa non si traduce in spostamenti massicci di popolazione verso l’Europa o altre regioni sviluppate. I movimenti di popolazione nel mondo avvengono soprattutto tra paesi limitrofi o comunque all’interno dello stesso continente (87 per cento nel caso della mobilità dell’Africa sub-sahariana), con la sola eccezione dell’America settentrionale, che attrae immigrati dall’America centro-meridionale e dagli altri continenti. Per di più, dall’interno dell’Africa partono soprattutto persone istruite.

      Ne consegue un secondo importante assunto: la povertà in senso assoluto ha un rapporto negativo con le migrazioni internazionali, tanto più sulle lunghe distanze. I migranti, come regola generale, non provengono dai paesi più poveri del mondo. La connessione diretta tra povertà e migrazioni non ha basi statistiche. Certo, i migranti partono soprattutto per migliorare le loro condizioni economiche e sociali, inseguendo l’aspirazione a una vita migliore di quella che conducevano in patria. Questo miglioramento però è appunto comparativo, e ha come base uno zoccolo di risorse di vario tipo.
      Chi è poverissimo non riesce a partire

      Le migrazioni sono processi intrinsecamente selettivi, che richiedono risorse economiche, culturali e sociali: occorre denaro per partire, che le famiglie investono nella speranza di ricavarne dei ritorni sotto forma di rimesse; occorre una visione di un mondo diverso, in cui riuscire a inserirsi pur non conoscendolo; occorrono risorse caratteriali, ossia il coraggio di partire per cercare fortuna in paesi lontani di cui spesso non si conosce neanche la lingua, e di affrontare vessazioni, discriminazioni, solitudini, imprevisti di ogni tipo; occorrono risorse sociali, rappresentate specialmente da parenti e conoscenti già insediati e in grado di favorire l’insediamento dei nuovi arrivati. Come ha detto qualcuno, i poverissimi dell’Africa di norma non riescono neanche ad arrivare al capoluogo del loro distretto. Pertanto la popolazione in Africa potrà anche aumentare ma, senza una sufficiente dotazione di risorse e senza una domanda di lavoro almeno implicita da parte dell’Europa, non si vede come possa arrivare fino alle nostre coste.

      Se invece di fissare lo sguardo sugli sbarchi guardiamo ai dati sulle nazionalità degli immigrati che risiedono in Italia, ci accorgiamo che i grandi numeri non provengono dai paesi più derelitti dell’Africa. L’immigrazione insediata in Italia è prevalentemente europea, femminile, proveniente da paesi di tradizione culturale cristiana. La graduatoria delle provenienze vede nell’ordine: Romania, Albania, Marocco, Cina, Ucraina, Filippine. Nessuno di questi è annoverato tra i paesi più poveri del mondo, quelli che occupano le ultime posizioni nella graduatoria basata sull’indice di sviluppo umano dell’Onu: un complesso di indicatori che comprendono non solo il reddito, ma anche altre importanti variabili come i tassi di alfabetizzazione, la speranza di vita alla nascita, il numero di posti-letto in ospedale in proporzione agli abitanti. Su scala globale, i migranti provengono prevalentemente da paesi collocati nelle posizioni intermedie della graduatoria. Per esempio negli Stati Uniti di oggi provengono in maggioranza dal Messico, in Svizzera sono europei per oltre l’80 per cento, in Germania in due casi su tre.

      Per le stesse ragioni, i migranti non sono i più poveri dei loro paesi: mediamente, sono meno poveri di chi rimane. E più vengono da lontano, più sono selezionati socialmente. Raramente troviamo immigrati provenienti da molto lontano (cinesi, filippini, latino-americani…) nei dormitori per i senza dimora, nelle mense dei poveri, precariamente accampati sotto i portici, o anche in carcere. Chi arriva da più lontano, fra l’altro, necessita di un progetto più definito e di lunga durata, non può permettersi di fare sperimentazioni o andirivieni: deve essere determinato a rimanere e a lavorare per ripagare almeno le spese sostenute e gli eventuali prestiti ricevuti. Ha anche bisogno di teste di ponte più solide, ossia di parenti o connazionali affidabili che lo accolgano e lo aiutino a sistemarsi.
      Mostra «La Terra Inquieta», Triennale di Milano, 2017 (foto: Marina Petrillo)

      La cattiva gestione dell’asilo ha in parte incrinato questa logica: i rischi sono tali che a volte arriva anche chi non ha niente da perdere e ha l’incoscienza di provare a partire. Se viene riconosciuto come rifugiato, in Italia il più delle volte viene lasciato in mezzo alla strada. Incontra severe difficoltà anche nello spostarsi verso altri paesi europei, come avveniva più agevolmente nel passato. In modo particolare, i beneficiari dell’Emergenza Nord Africa dell’ultimo governo Berlusconi sono stati gestiti con un approccio emergenziale che non ha favorito la loro integrazione socio-economica. Ma pur tenendo conto di questa variabile, la logica complessiva non cambia: le migrazioni internazionali sulle lunghe distanze non sono un effetto della povertà, ma dell’accesso ad alcune risorse decisive.
      A proposito dei “migranti ambientali”

      Una valutazione analoga riguarda un altro tema oggi dibattuto, quello dei cosiddetti “rifugiati ambientali”. Il concetto sta conoscendo una certa fortuna, perché consente di collegare la crescente sensibilità ecologica, la preoccupazione per i cambiamenti climatici e la protezione di popolazioni vulnerabili del Sud del mondo. È una spiegazione affascinante della mobilità umana, e anche politicamente spendibile. Ora, è senz’altro vero che nel mondo si moltiplicano i problemi ambientali, direttamente indotti come nel caso della costruzione di dighe o di installazioni petrolifere, o provocati da desertificazioni, alluvioni, avvelenamenti del suolo e delle acque.

      Tuttavia, che questi spostamenti forzati si traducano in migrazioni internazionali, soprattutto sulle lunghe distanze, è molto più dubbio. Anzitutto, le migrazioni difficilmente hanno un’unica causa: i danni ambientali semmai aggravano altri fattori di fragilità, tanto che hanno un impatto diverso su gruppi diversi di popolazione che abitano negli stessi territori. Entrano in relazione con altri fattori, come per esempio l’insediamento in altri territori di parenti che si spera possano fornire una base di appoggio. È più probabile poi che eventualmente i contadini scacciati dalla loro terra ingrossino le megalopoli del Terzo Mondo, anziché arrivare in Europa, sempre per la ragione prima considerata: dove trovano le risorse per affrontare viaggi così lunghi e necessariamente costosi? Va inoltre ricordato che l’esodo dal mondo rurale è una tendenza strutturale, difficile da rovesciare, in paesi in cui la popolazione impegnata nell’agricoltura supera il 50 per cento dell’occupazione complessiva. Neppure la Cina ci riesce, pur avendo trattato a lungo i contadini inurbati senza permesso alla stessa stregua degli immigrati stranieri considerati illegali nei nostri paesi, tanto che ha dovuto negli ultimi anni ammorbidire la sua politica in materia.
      Gli aiuti allo sviluppo non risolvono la questione

      Questa analisi ha inevitabili ripercussioni sull’idea della promozione dello sviluppo come alternativa all’emigrazione. Ossia l’idea sintetizzabile nel noto slogan “aiutiamoli a casa loro”.

      Si tratta di un’idea semplice, accattivante, apparentemente molto logica, ma in realtà fallace. Prima di tutto, presuppone che l’emigrazione sia provocata dalla povertà, ma abbiamo visto che questo è meno vero di quanto si pensi. Se gli immigrati non arrivano dai paesi più poveri, dovremmo paradossalmente aiutare i paesi in posizione intermedia sulla base degli indici di sviluppo, anziché quelli più bisognosi, i soggetti istruiti anziché i meno alfabetizzati, le classi medie anziché quelle più povere.

      In secondo luogo, gli studi sull’argomento mostrano che in una prima, non breve fase lo sviluppo fa aumentare la propensione a emigrare. Cresce anzitutto il numero delle persone che dispongono delle risorse per partire. Le aspirazioni a un maggior benessere inoltre aumentano prima e più rapidamente delle opportunità locali di realizzarle, anche perché lo sviluppo solitamente inasprisce le disuguaglianze, soprattutto agli inizi. Possiamo dire che lo sviluppo si lega ad altri fattori di cambiamento sociale, mette in movimento le società, semina speranze e sogni che spingono altre persone a partire. Solo in un secondo tempo le migrazioni rallentano, finché a un certo punto il fenomeno s’inverte: il raggiunto benessere fa sì che regioni e paesi in precedenza luoghi di origine di emigranti diventino luoghi di approdo di immigrati, provenienti da altri luoghi che a quel punto risultano meno sviluppati.

      Così è avvenuto in Italia, ma dobbiamo ricordare che abbiamo impiegato un secolo a invertire il segno dei movimenti migratori, dalla prevalenza di quelli in uscita alla primazia di quelli in entrata. In tutti i casi fin qui conosciuti sono occorsi decenni di sviluppo prima di osservare un calo significativo dell’emigrazione.
      Le rimesse degli emigranti

      L’emigrazione non è facile da contrastare neppure con generose politiche di sostegno allo sviluppo e di cooperazione internazionale, anche perché un altro fenomeno incentiva le partenze e la permanenza all’estero delle persone: le rimesse degli emigranti. Si tratta di 586 miliardi di dollari nel 2015, 616 nel 2016, secondo le stime della Banca Mondiale, basate sui soli canali ufficiali di trasferimento di valuta.

      A livello macro, vari paesi hanno le rimesse come prima voce attiva negli scambi con l’estero, e 26 paesi del mondo hanno un’incidenza delle rimesse sul PIL che supera il 10 per cento. A livello micro, le rimesse arrivano direttamente nelle tasche delle famiglie, saltando l’intermediazione di apparati pubblici e imprese private. Sono soldi che consentono di migliorare istruzione, alimentazione, abitazione dei componenti delle famiglie degli emigranti, in modo particolare dei figli, malgrado gli effetti negativi che pure non mancano. Poiché gli emigranti tipicamente investono in terreni e case come simbolo del loro successo, le rimesse fanno lavorare l’industria edilizia. Fanno però salire i prezzi e svantaggiano chi non ha parenti all’estero, alimentando così nuove partenze. Difficile negare tuttavia che le rimesse allevino i disagi e migliorino le condizioni di vita delle famiglie che le ricevono. Il sostegno allo sviluppo dovrebbe realizzare rapidamente delle alternative per competere con la dinamica propulsiva del nesso emigrazione-rimesse-nuova emigrazione, ma un simile effetto nel breve periodo è praticamente impossibile.

      Dunque le politiche di sviluppo dei paesi svantaggiati sono giuste e auspicabili, la cooperazione internazionale è un’attività encomiabile, rimedio a tante emergenze e produttrice di legami, scambi culturali e posti di lavoro su entrambi i versanti del rapporto tra paesi donatori e paesi beneficiari. Ma subordinare tutto questo al controllo delle migrazioni è una strategia di dubbia efficacia, certamente improduttiva nel breve periodo, oltre che eticamente discutibile. Di fatto, gli aiuti in cambio del contrasto delle partenze significano oggi finanziare i governi dei paesi di transito affinché assumano il ruolo di gendarmi di confine per nostro conto.

      Da ultimo, il presunto buon senso dell’“aiutiamoli a casa loro” dimentica un aspetto di capitale importanza: il bisogno che le società sviluppate hanno del lavoro degli immigrati. Basti pensare alle centinaia di migliaia di anziani assistiti a domicilio da altrettante assistenti familiari, dette comunemente badanti. Se i paesi che attualmente esportano queste lavoratrici verso l’Italia dovessero conoscere uno sviluppo tale da scongiurare le partenze, non cesserebbero i nostri fabbisogni. In mancanza di alternative di cui per ora non si vedono neppure i presupposti, andremmo semplicemente a cercare lavoratrici disponibili in altri paesi, più arretrati di quelli che attualmente ce le forniscono.

      Concludendo, il nesso diretto tra migrazioni, povertà e sviluppo è una delle tante semplificazioni di un dibattito che prescinde dai dati, si basa sulle percezioni e rifugge dalla fatica dell’approfondimento dei fenomeni.

      http://openmigration.org/analisi/poverta-migrazioni-sviluppo-un-nesso-problematico

    • #Codéveloppement : un marché de dupes

      Née du souci d’un partage équitable des richesses et d’une volonté de coopération entre la France et les pays d’émigration, la notion de codéveloppement a été rapidement dévoyée. Au lieu de considérer que migrations et développement sont deux phénomènes complémentaires, les unes apportant à l’autre l’aide la plus conséquente et la plus efficace, on assiste aujourd’hui, derrière un discours d’un cynisme affiché prétendant mener une politique qui répond aux intérêts de tous, à un contrôle accru et une diminution des migrations. À l’inverse des incantations officielles, cette politique ne bénéficie ni aux migrants, ni aux pays de destination, ni aux pays d’origine.


      https://www.gisti.org/spip.php?article1799

    • Immigration : l’échec de la méthode Sami Nair. Le « codéveloppement » du chevènementiste ne démarre pas.

      Les uns parlent de fiasco, rigolent en douce : « C’était couru

      d’avance. » Les autres maintiennent que l’idée est révolutionnaire. Au Quai d’Orsay, certains assurent que le codéveloppement est enterré. A Matignon, d’autres affirment que l’aventure ne fait que commencer. Ces divergences, même radicales, seraient banales s’il ne s’agissait pas d’une approche totalement différente de la gestion des flux migratoires. Mais, un an après le lancement de la délégation interministérielle au codéveloppement, le démarrage est poussif : aucune convention n’a encore été signée avec les trois pays concernés (Maroc, Mali, Sénégal), et le contrat de réinsertion dans le pays d’origine (CRPO), proposé aux immigrés, n’a attiré que 27 personnes. « Normal, c’est un projet à long terme », assure-t-on à l’Office des migrations internationales (OMI, rattaché au ministère de l’Emploi et de la Solidarité). Il n’empêche, les chiffres sont rudes : Sami Naïr, père du concept, ancien délégué au codéveloppement et nouveau député européen (MDC), tablait sur des milliers de demandes. « Le codéveloppement, ça marche », persiste-t-il. Ces résultats décevants, voire piteux, signent-ils la mort du projet ?

      Marotte. Au départ, il y a cette idée, séduisante comme une évidence : transformer les émigrés en acteurs mobiles du développement de leur pays. En pratique, il s’agit de proposer, sur place, des conditions suffisamment attrayantes pour garder et/ou faire revenir les immigrés. Et, in fine, de substituer des flux transitoires aux flux permanents d’immigration irrégulière.

      Le codéveloppement a toujours été la marotte de Sami Naïr. Universitaire, très proche de Chevènement, rencontré dans sa jeunesse belfortaine, Naïr séduit les uns, excède les autres. « C’est un faux-jeton », assurent ces derniers, l’accusant d’avoir troqué ses convictions et son passé de pourfendeur des lois Pasqua (1) contre un bureau de conseiller place Beauvau. D’autres vantent son enthousiasme, sa vision de l’immigration et des rapports Nord-Sud. « On croirait qu’il va déplacer des montagnes », expliquent ses adversaires pour justifier son influence.

      Signe du climat passionnel qui règne autour de Jean-Pierre Chevènement, les détracteurs et même les partisans préfèrent garder l’anonymat. Mais tous, ou presque, reconnaissent sa compétence en matière de flux migratoires. « Je ne crois pas à une Europe-forteresse, mais à une Europe forte, qui intègre et dynamise les flux migratoires », dit-il malgré son appartenance au MDC, qui n’en fait pas un européen convaincu.

      Jospin séduit. Fin 1997, Sami Naïr remet à Jospin son rapport sur le codéveloppement. « La France ne peut plus, dans le contexte actuel, accueillir de nouveaux flux migratoires. Le codéveloppement n’a pas pour but de favoriser le retour des immigrés chez eux s’ils n’en ont pas la volonté », mais de « favoriser la solidarité active avec les pays d’origine », lit-on dans ce rapport. Jospin est très séduit, comme Martine Aubry, ainsi, bien sûr, que Chevènement. Le ministère de la Coopération n’y croit pas, des spécialistes dénoncent « une vieille idée des années 50 » et jugent impossible de renvoyer des gens contre leur gré. « La coopération avec les pays du Sud est un acte de solidarité, la gestion des entrées sur le territoire relève de la police. On ne peut associer les deux », estime le président du groupe de travail Migrations-développement, structure de réflexion qui regroupe des représentants de l’Etat et des ONG.

      Habiller les restrictions. Mais le contexte politique sert Naïr. Alors que s’achève l’opération de régularisation des sans-papiers, qui laisse 60 000 irréguliers sur le carreau, le conseiller de Chevènement devient le premier délégué interministériel au codéveloppement et aux flux migratoires. « Il fallait que Chevènement habille sa politique restrictionniste, explique aujourd’hui un anti-Naïr de la première heure. Si Chevènement avait mis pour les sans-papiers 10% de l’énergie consacrée au projet de Sami Naïr, on n’en serait pas là. C’est les avions renifleurs de l’immigration. » Le jugement est sévère. Car la délégation, finalement installée boulevard Diderot à Paris dans un local appartenant aux Finances, est bien modeste et n’a quasiment aucun fonds propre.

      Le Quai accusé. Les négociations des décrets sont agitées. « C’était un dossier très chaud. La Coopération n’a pas voulu jouer le jeu. Ils n’étaient pas contents qu’on leur enlève des budgets », se souvient-on à Matignon où on loue, sans réserve, le « travail remarquable de Sami, compte tenu des difficultés ». « Faux. On était demandeurs », se défend un haut fonctionnaire du Quai d’Orsay, auquel le ministère de la Coopération est rattaché. En fait, les adversaires du projet sont divisés. Aux Affaires sociales, le cabinet refuse qu’on dépense de l’argent pour former des immigrés en situation irrégulière. « Je me suis battu comme un chien, et Martine Aubry m’a soutenu », rétorque Sami Naïr. A la Coopération et aux Affaires étrangères, on juge le projet trop imprégné du fantasme de l’immigration zéro cher à Pasqua, qui avait déjà tenté ­ sans suite ­ une politique de codéveloppement : « Ça marche si le type n’est pas encore parti. Parce qu’une fois qu’il a goûté à l’Occident, même dans une banlieue pauvre, il connaît vraiment la différence, et il faut payer très cher pour qu’il reparte. »

      « Politique réac ». L’échec du contrat de réinsertion dans le pays d’origine affecte moins Sami Naïr que les commentaires désobligeants qui l’accompagnent. « Le CRPO n’est qu’un petit dossier de la politique de codéveloppement et il n’a pas été pris en charge », explique-t-il, visant l’OMI, pourtant riche des 1 300 francs ponctionnés à chacun des 70 000 régularisés de la circulaire Chevènement (visite médicale plus « taxe de chancellerie »).

      Les détracteurs du codéveloppement ne désarment pas quand on en vient au principal volet, nettement plus complexe : les conventions proposées au Maroc, au Mali et au Sénégal, prévoyant des investissements français en échange d’une limitation des flux migratoires. Le Maroc refuse de signer la convention. Le Mali et le Sénégal, d’abord réticents, ont été convaincus par les arguments de Naïr, et les accords devraient être signés à la rentrée. « La gaugauche s’est fait avoir. C’est une politique très réac enrobée de tiers-mondisme. Le colonialisme et les quotas, c’est fini, on ne dispose plus des gens contre leur gré », s’énerve un spécialiste, pourtant proche de Chevènement, qui s’appuie sur vingt ans d’échecs répétés de tous les systèmes d’aide au retour des immigrés. Ailleurs, on reconnaît que ce genre de politique se juge sur le long terme. Encore faut-il y mettre des moyens et une volonté politique. Et si, effectivement, le codéveloppement a été seulement perçu comme un habillage de la politique d’immigration, il est très probable qu’on en restera là.

      (1) Sami Naïr est l’auteur de Contre les lois Pasqua (1997).

      http://www.liberation.fr/societe/1999/07/08/immigration-l-echec-de-la-methode-sami-nair-le-codeveloppement-du-chevene

    • Codéveloppement et flux migratoires

      Je crois que le mieux pour comprendre ce que j’ai essayé de faire en matière de codéveloppement lié aux flux migratoires à la fin des années 90, c’est encore de résumer, brièvement, comment cette idée de codéveloppement a été élaborée et pourquoi elle reste d’actualité. On pardonnera une implication plus personnelle du propos, mais il se trouve que grâce à Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’Intérieur à partir de juin 1997, j’ai été associé à la politique gouvernementale en matière d’immigration.

      https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MIGRA_117_0071

    • Je transcris ici les propos de Murat Julian Alder, avocat, député au Grand Conseil genevois, prononcés lors d’un débat à Infrarouge (autour de la minute 53) :

      « Il est temps qu’on pose la question sur la table avec les pays d’émigration. Au PLR on a la conviction qu’on est en droit, en tant qu’Etat qui malheureusement subit une partie de cette migration, d’exiger une contre-partie des pays à qui nous versons chaque année des centaines de millions de francs au titre de l’#aide_au_développement. Lorsqu’on est au pouvoir dans un pays, on en défend ses intérêts. Et la défense des intérêts de notre pays implique que nos gouvernants explique aux pays d’émigration que cette aide au développement est à bien plaire, mais qu’on peut faire davantage pour autant qu’il y ait une contrepartie. Et cette contrepartie c’est la conclusion d’#accords_de_réadmission, c’est aussi une aide davantage ciblée sur place dans les pays d’émigration au lieu de la politique de l’arrosoir que nous connaissons actuellement »

      #accords_bilatéraux

  • Et bien...voilà...le petit #Cartolycée est en ligne. Cela fait bizarre d’avoir un chez soi, mais un chez soi ouvert aux autres, à ceux qui souhaitent aussi partager leurs productions cartos, ou autres.
    Bientôt Adeline devrait venir nous y faire partager son séjour égyptien grâce à ses billets. Peut-être voudrez-vous aussi partager vos constructions.
    Ce site se veut libre, sans restriction d’accès aux contenus des articles...bref, de la vraie #mutualisation.

    Un grand merci à @b_b !! Une incroyable disponibilité et gentillesse !!

    http://www.cartolycee.net

    #cartographie_scolaire #infographies #pédagogie #ressources_pédagogiques

  • Les #peuples_autochtones, des populations vulnérables face aux entreprises
    http://www.novethic.fr/empreinte-sociale/droits-humains/isr-rse/les-peuples-autochtones-des-populations-vulnerables-face-aux-entreprises-14

    Cette affaire, qui pourrait reprendre bientôt, tant les pressions de la région et des industries sont fortes pour relancer l’activité minière, est symptomatique de ce que vivent de nombreux peuples autochtones à travers le monde.

    On en compte près de 5 000, soit 370 millions de personnes, réparties dans plus de 70 pays. Ils représentent 5% de la population mondiale, mais 15% des plus pauvres. Ces peuples, qui ont des cultures, des langues, des modes de vie et des systèmes de connaissances qui leur sont propres, sont régulièrement discriminés et exploités, souvent sur leurs propres terres, dont ils dépendent pour leur subsistance et leurs croyances.

    Occupant souvent des territoires recelant d’abondantes #ressources_naturelles (minerais et biodiversité), leur mode de vie est menacé par la volonté d’exploitation économique de ces #terres riches et préservées. Certaines tribus ont ainsi été déplacées de force. D’autres sont en conflit, parfois violent, avec des entreprises, souvent soutenues par l’État ou les communautés locales.

  • Le processus d’#urbanisation en #Asie est un objet d’étude au collège et au lycée. Cette #cartographie mise en ligne sur le site académique de Rouen peut servir de support à une introduction de séquence de cours.

    Le thème 3 du programme de géographie de terminale « Dynamiques géographiques des grandes aires continentales » fixe une troisième question sur « L’Asie du Sud et de l’Est : les enjeux de la croissance ». A l’intérieur de la deuxième mise en œuvre ciblant sur « les défis de la population et de la croissance », la cartographie proposée peut aider au traitement d’un premier point d’étude : « l’importance de la population de l’Asie du Sud et de l’Est, même s’il existe des différences nettes au sein de cette aire continentale en termes de densité de peuplement et de croissance démographique »

    http://hist-geo.spip.ac-rouen.fr/spip.php?article5839

    #ressources_pédagogiques #cartographie_scolaire

  • Le #bidonville est l’avenir de la #ville
    https://reporterre.net/Le-bidonville-est-l-avenir-de-la-ville

    Il voit le « bidonvillage » comme un « atelier de l’avenir » dans un monde glissant vers la #pauvreté généralisée. Dans son optique, face à l’épuisement programmé de nos stocks de #ressources, demain, nous serons tous pauvres, citadins riches d’aujourd’hui compris. Et, face aux pénuries à venir, Yona Friedman avance que les #mégalopoles, fragiles, totalement dépendantes de l’extérieur et trop grandes pour pouvoir réagir aux chocs de manière efficace, offrent peu de chances de survie. Il propose de transformer les villes en « villages urbains », autosuffisants et politiquement autonomes, capables de s’adapter rapidement à des situations changeantes, à l’image du « bidonvillage ».

    C’est également l’avenir que je vois se dessiner.
    J’ai perdu la référence de l’article qui parle des nouvelles architectures et quartiers invisibilisés des riches : là aussi, la même analyse a été faite, la déferlante de la pauvreté comme une marabunta avec la nécessité nouvelle pour les riches de se fondre dans le paysage.

  • Liberia must learn to honor the rights of rural residents to manage their own land - LA Times
    http://www.latimes.com/world/global-development/la-fg-global-liberia-human-rights-oped-snap-story.html
    http://www.trbimg.com/img-57bf6df5/turbine/la-fg-global-liberia-human-rights-oped-snap

    Some 40% of Liberia is under concessions for logging, oil and mining. While these lands may appear empty on government maps, they are home to millions. A recent analysis by the Munden Group of 237 mining and agriculture concessions in Liberia found that all had established communities in their midst.

    The ancestors of the people in these rural communities have lived on and farmed this land since before Liberia became a republic in 1847 — long before Sirleaf’s government took power and before the dictatorships and civil wars that wreaked havoc across the country.

    These people rely on the lands as a source of food and shelter, as well as the foundation of their culture and spirituality. Having survived so much, these people now face the prospect of losing their homes to multinational corporations. True economic development would instead improve the lives of people in these communities, rather than displace them.

    #terres #Liberia #droit_foncier #ressources_naturelles #conflit #agro-industrie

  • Touristes et migrants : collision en gare de Côme - Cristina Del Biaggio - Visionscarto

    http://visionscarto.net/touristes-et-migrants-collision-a-come

    Il n’y a pas que sur les îles méditerranéennes qu’ont lieu ces rencontres improbables entre touristes et migrants, ces « collisions » entre deux humanités qui se croisent souvent sans se voir (lire sur ce sujet « La Méditerranée plus loin que l’horizon »). Cet été, c’est arrivé à Côme, à deux pas de là où l’on vit, loin des rivages maritimes.

    par Cristina Del Biaggio

    #Migrations #Asile #Italie #Suisse #Tourisme

  • Petit manuel pour une laïcité (enfin) apaisée à l’école : des extraits
    http://contre-attaques.org/ressources/article/petit-manuel

    Des enseignant-es et l’historien Jean Baubérot ont rédigé un Petit manuel pour une laïcité à l’usage des profs, des élèves et de leurs parents qui parait jeudi 25 août aux éditions La Découverte. On peut en trouver une présentation à ce lien. Nous publions des extraits de l’introduction et de la section consacrée aux sorties scolaires. Introduction (...) À la suite d’événements dramatiques comme les attentats de janvier et novembre 2015, l’attention politique et médiatique se focalise sur les établissements (...)

    #Ressources

    / #carousel, #Livres_et_revues, Laïcité, #École

    #Laïcité
    « http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Petit_manuel_pour_une_la__cit___apais__e-9782707190956.ht »

  • How to use the Bloomberg Terminal for advocacy work: the basics
    https://wildtech.mongabay.com/2016/05/use-bloomberg-terminal-advocacy-work-basics

    Juste survolé rapidement, ça parait très intéressant mais cher

    Partie 1

    The Bloomberg Professional service is Windows-based proprietary software that offers users real-time access to global news sources, financial data, and analytics tools. It comes with a special keyboard and monitors, but is commonly referred to as the “Bloomberg Terminal” from the early 1980s versions that came as an actual computer terminal.

    Historically, only for-profit financial organizations have used the Bloomberg Terminal. However, it has vast resources with useful data that the advocacy community could be leveraging to enact change. These include information about securities, Environmental, Social and Governance (ESG) information, global news feeds, shipping and port locations, and research reports from various institutions.

    Bloomberg Finance L.P., the company that makes the terminal, has identified the non-profit sector as an underrepresented constituency in its user base. This lack of representation can be explained partly by the high expense of obtaining a terminal, which costs $24,000 a year, and partly by a lack of awareness in the advocacy community. Bloomberg Terminals may be available at larger non-profit firms or research institutions.

    The initial Bloomberg welcome screen shown below has links to various tools like securities information, help functions, and links to customization menus.

    Partie 2
    Tracking assets for environmental advocacy work with Bloomberg
    https://wildtech.mongabay.com/2016/06/use-bloomberg-terminal-advocacy-work-tracking-assets

    Partie 3
    How to use the #Bloomberg_Terminal for advocacy work: advanced tools
    https://wildtech.mongabay.com/2016/08/use-bloomberg-terminal-advocacy-work-advanced-tools
    je sais pas trop comment taguer #données #ressources #ressources_naturelles

  • Les Afar, la révolution éthiopienne et le régime du Derg (1974-1991) - Centre français des études éthiopiennes
    http://books.openedition.org/cfee/120

    Cet ouvrage porte sur la période de révolution, du renversement de Hayle Sïllasé à la mise en place d’une dictature militaire d’inspiration marxiste. L’auteur examine les causes et les conséquences de ce changement de régime à travers le cas des Afar, un peuple semi-nomade transfrontalier de basses terres.
    Les possibilités d’investissement agricole sur le cours de l’Awash, fleuve qui traverse le territoire #Afar, les #ressources_minières ainsi que la protection des frontières nationales représentaient des enjeux importants pour intégrer à l’État éthiopien cet espace historiquement hors de sa domination. En réponse aux excès de l’administration impériale éthiopienne du temps de Hayle Sïllasé, notamment la confiscation des #terres communales fertiles, la révolution éthiopienne proposait une réallocation des ressources au peuple par l’État et une plus grande autonomie de chaque #territoire, impliquant des structures administratives nouvelles.

    #Ethiopie #histoire #livre #Derg

  • Humans’ Consumption of Earth’s Natural Resources Has Tripled in 40 Years - EcoWatch
    http://www.ecowatch.com/humans-consumption-of-earths-natural-resources-tripled-in-40-years-1943126

    Humans’ appetite for gnawing away at the fabric of the Earth itself is growing prodigiously. According to a new UN report, the amount of the planet’s natural resources extracted for human use has tripled in 40 years.

    A report produced by the International Resource Panel (IRP), part of the UN Environment Programme, says rising consumption driven by a growing middle class has seen resources extraction increase from 22 billion tons in 1970 to 70 billon tons in 2010.

    #ressources_naturelles #consommation

  • Je n’ai pas trouvé de référence ici, alors je signale...
    Très utile aussi en terminale, pour faire découvrir les variantes de projections.

    Flex Projector is a freeware, cross-platform application for creating custom world map projections. The intuitive interface allows users to easily modify dozens of popular world map projections—the possibilities range from slight adjustments to making completely new projections. Flex Projector is intended as a tool for practicing mapmakers and students of cartography.

    http://www.flexprojector.com

    #cartographie #projections #ressources_pédagogiques #flexprojector

  • Un méta-portail pour faciliter l’accès aux ressources universitaires francophones - AUF
    https://www.auf.org/actualites/un-meta-portail

    Le 17 juin 2016 à Bamako (Mali), l’Agence universitaire de la Francophonie, a présenté le premier méta-portail de ressources pédagogiques universitaires francophones à l’occasion de la deuxième rencontre des ministres francophones de l’enseignement supérieur sur le développement numérique de l’espace universitaire francophone.

    #portail #ressources

  • Mines en #Asie_du_Sud-Est : une #géopolitique des #ressources sans conflits ?

    Le développement ou l’accélération d’#activités_extractives offre depuis quelques années aux États sud-asiatiques, riches en ressources minières, des perspectives de croissance ainsi que l’espoir d’un nouveau développement. Cependant, démontre cet article inédit, les investissements étrangers orientés dans le secteur minier ne sont pas à l’abri de risques politiques, en raison de modifications abruptes des Codes miniers, ou de problèmes de géopolitique interne liés à la contestation du gouvernement central, à la corruption ou à des rivalités politiques violentes.

    http://www.diploweb.com/Mines-en-Asie-du-Sud-Est-une.html

    #mines #énergie #extraction
    via @ville_en

  • Restaurer les nourriceries, un challenge majeur pour la pêche
    http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/environnement/25507-restaurer-les-nourriceries-challenge-majeur-pour-la-peche

    Les trois quarts de la #pêche dépendent des #nourriceries côtières et estuariennes. Or ces habitats naturels ont été amputés d’au moins deux tiers de leur surface en deux siècles, et ça continue. Dans le tiers restant, la qualité s’est dégradée, alerte Olivier Le Pape, enseignant-chercheur en #écologie marine et côtière, dans cette présentation filmée le 29 avril (20 minutes).

    Vasières, herbiers, champs d’algues, bancs de coquillages, récifs coralliens, mangroves… Les estuaires et la côte sont des nourriceries pour beaucoup d’espèces marines, où se concentrent des juvéniles de sole, bar, rouget, merlan, crevette, plie... Or ces habitats sont détruits ou détériorés. « On a perdu deux tiers à trois quarts de ces surfaces depuis le début du XIXe siècle et on continue d’avoir des taux de destruction de l’ordre de 10 % par décennie », indique Olivier Le Pape. En France, la #Seine a perdu trois quarts de ses #vasières en 150 ans, et la #Loire deux tiers.

    Dans le tiers ou quart restant, s’ajoute la #pollution chimique. « Elle engendre de la mortalité, perturbe la croissance et affecte la reproduction future. » Il y a aussi l’eutrophisation, et les espèces invasives. En Manche-est, dans les conditions de l’estuaire de la Seine il y a 150 ans, beaucoup plus grand et en meilleur état, la biomasse de la sole serait plus grande d’un tiers, et les captures de 20 %.

    Les #restaurations, commencées en rivière, marchent en partie. Le saumon revient doucement. Du côté des milieux côtiers ou estuariens, la restauration commence seulement. « On peut surtout remercier les ornithologues, qui ont obtenu des réserves. Pour les poissons, cette préoccupation arrive très tard. » Le chercheur compte sur les aires marines protégées, et la directive-cadre stratégie pour le milieu marin. « On a des opportunités de faire enfin prendre en compte la fonctionnalité halieutique de ces milieux. »

    #poisson #ressources_halieutiques #reproduction #surpêche

  • Nouvelles : Google et la FAO ont pour objectif d’entrer dans une nouvelle ère de conscience de l’environnement destinée à tous
    http://www.fao.org/news/story/fr/item/410445/icode

    La FAO et Google travaillent conjointement pour faire des #données satellitaires à haute résolution un outil quotidien afin de gérer les #ressources_naturelles mondiales. Cette initiative intervient dans le cadre d’un effort commun en passe de changer la démarche de développement durable engagée dans le monde.

    Au cours de l’événement, le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, et Rebecca Moore, Directrice de Google Earth, Earth Engine et Earth Outreach ont salué les derniers efforts effectués dans le cadre du partenariat établi récemment. La rencontre fait suite à une semaine de formation et de réflexion au siège de la FAO, à Rome.

    Cette collaboration permet déjà aux chercheurs et aux gestionnaires des ressources dans plusieurs pays d’évaluer l’utilisation du #sol pour chaque parcelle de terrain identifiée par les #satellites. Il s’agit d’un grand pas en avant en ce qui concerne le renforcement des aptitudes en matière d’évaluation de la capacité de #stockage_du_carbone ou d’élaboration d’une approche nationale envers la réduction des émissions de #gaz_à_effet_de_serre.

    openforis
    Free open-source solutions for environmental monitoring
    http://www.openforis.org

    #image_satellite

  • Bac géo : réussir son croquis et comprendre la mondialisation - France Culture

    Louable initiative que cette semaine bac sur France Culture ! Dans ce cadre, trois professeurs d’Histoire-Géographie sont intervenus pour porter leur regard sur l’épreuve du croquis de géographie. Ils nous livrent de précieux commentaires sur le cadre de cette épreuve et sur les compétences et savoir-faire attendus des candidats.

    https://clio-carto.clionautes.org/bac-geo-reussir-son-croquis-et.html

    #bac #croquis #géographie #ressources_pédagogiques

  • Salut tout le monde,
    le programme de khâgne pour l’an prochain vient de sortir pour le concours de l’ENS de Lyon, je suis donc preneur de toute information, actualité, référence scientifique ou autre sur la question suivante : « #Population et #inégalités dans le monde ».
    #démographie #géographie #mobilités
    @reka @cdb_77 @odilon


    La lettre de cadrage est la suivante :

    Population et inégalités dans le monde

    La question au programme invite les candidats à rapprocher l’analyse des dynamiques #démographiques de l’étude des inégalités, des processus dont elles résultent et des dispositifs mis en oeuvre pour tenter de les réduire. La compréhension des dynamiques démographiques est au coeur de la réflexion géographique et l’analyse des inégalités est centrale pour la compréhension du monde globalisé. Les inégalités peuvent être définies comme des disparités - diversement perçues, construites et traitées socialement dans le monde – en matière d’accès aux biens, aux ressources et aux services. Elles recoupent plusieurs domaines qui relèvent plus largement du #développement humain. Plusieurs dimensions peuvent être prises en compte telles que les conditions d’existence, les #revenus, l’accès aux services de base, la #santé, l’#éducation, les #ressources, la #sécurité, la #justice, les droits fondamentaux.

    Il s’agit de se demander dans quelle mesure les inégalités persistent ou s’accroissent, dans un contexte d’évolution des situations de développement et de mondialisation qui tendent à reconfigurer les caractéristiques démographiques des populations humaines.

    La question invite à considérer les interactions entre population et inégalités. Les différents types de dynamiques démographiques génèrent des motifs et des formes de répartition des populations et des inégalités. Ces inégalités sont, à leur tour, à l’origine de nouvelles dynamiques démographiques.

    Les relations réciproques entre démographie et inégalités doivent être analysées sur un plan géographique, à différentes échelles (mondiale, régionale et intra-régionale). Des travaux menés à l’échelle locale seront mobilisables dans la mesure où ils servent à illustrer des processus et des dynamiques liées aux inégalités au sein des populations. Au-delà des grandes formes de #distribution spatiale, il s’agira aussi de considérer les #flux de population en relation avec les grands types d’inégalités dans le monde. Les inégalités d’accès à des biens fondamentaux tels que l’#eau potable et l’#alimentation génèrent, par exemple, de multiples formes de #mobilités et de #conflits. De même, les enjeux sociaux liés au #vieillissement des populations s’expriment sous différentes formes selon les régions du monde. Enfin, il conviendra d’aborder des champs traités plus récemment par la géographie telles que les études de #genre, les logiques de l’#exclusion sociale au détriment de celles de l’intégration, les formes de s#égrégation et de #discrimination, les régimes de #visibilité/invisibilité.
    La connaissance des principaux indicateurs synthétiques de mesure des inégalités (IDH, PIB, PPA…) est attendue. Leur spatialisation permet une lecture géographique des inégalités, à plusieurs échelles. En outre, la prise en compte de différentes approches des inégalités (par les capabilités, par exemple) complètera les informations données par les indicateurs synthétiques. Concernant les dynamiques démographiques, la connaissance des caractéristiques d’une population (pyramide des âges, sex ratio, stratifications sociales…), des indicateurs démographiques (taux de fécondité, taux de natalité…), des composantes, rythmes et modalités de la croissance (solde naturel, solde migratoire, transition démographique, vieillissement…) permet de poser des jalons de compréhension. L’analyse de ces différents paramètres devra être menée dans une perspective comparative, en cherchant à repérer et à expliquer les principaux contrastes géographiques et les discontinuités spatiales qui en résultent.
    Les principaux processus causant les inégalités au sein des populations devront être étudiés. La #croissance de la population mondiale est en effet à mettre en lien avec l’organisation des sociétés contemporaines et avec les processus globaux, qu’il s’agisse de la #mondialisation, des enjeux démographiques des changements environnementaux, des problématiques de santé globale, de l’émergence de nouveaux régimes #migratoires, ou des transformations sociales. L’analyse géographique doit considérer les conséquences spatiales du très fort accroissement démographique dans ses différentes dimensions régionales. Les processus tels que l’#urbanisation ou la #littoralisation devront être connus. A l’inverse, la décroissance démographique dans certaines régions ou dans certains Etats, conséquence d’un déficit naturel et/ou de l’#émigration renvoient à des formes d’organisation des territoires à ne pas négliger. La question implique enfin d’analyser les #transitions,
    la transition démographique en premier lieu mais également les transitions urbaine, alimentaire et mobilitaire. Il faudra aussi prendre en compte de nouveaux niveaux d’organisation : les inégalités peuvent être saisies au niveau des groupes humains, où les questions de #genre importent. Ces processus conduiront à analyser de manière critique les grandes catégories de lecture et de classification du monde sous l’angle de la population (opposition #Nord/Sud, ou jeunes/vieux par exemple).
    Au-delà de la connaissance des contrastes économiques et sociaux, le programme invite à s’interroger sur les réponses apportées par les acteurs géographiques et territoriaux aux situations d’inégalité. Les principales stratégies de réduction des inégalités entre individus et entre territoires, devront être abordées. D’un côté, les populations génèrent elles-mêmes des dynamiques pour s’extraire de leurs difficultés socio-territoriales (rôle croissant des #femmes dans ces dynamiques, logiques migratoires, nouvelles formes de #solidarité…). D’un autre côté, les politiques et les programmes de lutte contre les inégalités sont menés à différentes échelles et visent à garantir un meilleur accès aux ressources (éducation, emploi, NTIC) à toutes les populations, quel que soit leur lieu de naissance (région prospère ou en retard de développement, ville ou campagne) et leurs caractéristiques (âge, genre, #ethnie, orientation sexuelle). Ces politiques sont portées par des acteurs de nature très diverse (organisations internationales et régionales, Etats, organisations non gouvernementales et, de plus en plus, organismes privés). A ce sujet on pourra mettre en évidence le retrait de l’Etat de certains grands programmes de réduction des inégalités (comme l’Aide publique au développement) au profit d’autres acteurs. La connaissance de quelques grandes politiques démographiques incitatives, des évolutions des modalités de l’aide au développement pour les pays du Sud ou des mesures de protection sociale et de leurs impacts spatiaux dans les pays du Nord est attendue.