• Accord franco-algérien : la droite et les macronistes offrent au RN une victoire historique
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/301025/accord-franco-algerien-la-droite-et-les-macronistes-offrent-au-rn-une-vict

    Et soudain, l’extrême droite jubile. Les député·es du Rassemblement national (RN) et leurs alliés se sont levés en hurlant, jeudi 30 octobre, dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, pour célébrer une victoire symbolique et un tournant majeur de l’histoire parlementaire. Grâce aux voix des groupes Horizons et de la droite Les Républicains (LR), mais aussi grâce à l’absence de nombreux députés macronistes, l’Assemblée a adopté à une voix près la proposition de résolution du RN visant à dénoncer l’accord franco-algérien de 1968.

    Scrutin public n°3260 sur la proposition de résolution visant à dénoncer les accords franco-algériens du 27 décembre 1968 (article 34-1 de la Constitution).
    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/scrutins/3260
    https://seenthis.net/messages/1125419

    L’accord franco-algérien de 1968, un fantasme de la droite
    https://orientxxi.info/magazine/en-finir-avec-l-accord-franco-algerien-de-1968-une-obsession-de-la-droit

    Conçu pour faciliter l’immigration économique et pallier le besoin de main d’œuvre des Trente Glorieuses, l’accord prévoyait la libre circulation entre les deux pays pour les ressortissants algériens. Vidé de son contenu au cours des ans, le texte n’a aucune influence sur les flux migratoires ; pourtant la droite se mobilise pour l’abroger, ce qui lui permet d’agiter ses fantasmes sur l’invasion du pays.

    https://histoirecoloniale.net/tag/traite-franco-algerien-de-1968

    #France_Algérie #Paris #Alger #accord_de_1968

  • INTERVILLES : Tricheries, manipulations… la Vérité qu’on vous a caché - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=h0ergbg7vkw

    🔥 Intervilles : l’émission culte que la télé voulait enterrer... 🐮💥
    Jeux délirants, vachettes en furie, costumes ridicules... Mais derrière les rires, une autre histoire se cache : tricheries, pressions politiques, scandales étouffés... Jusqu’où Intervilles est-elle allée pour divertir la France ?

    👉 Dans cette enquête ArkeoToys, on remonte le fil des polémiques oubliées, des coulisses truquées, et des stars de la télé qui savaient tout. Des révélations jamais vues ailleurs.

    📺 Intervilles va-t-elle survivre à son propre retour en 2025 ?
    📚 Et que vient faire Bruno #Retailleau dans cette histoire ?

  • Extrême droite : l’autorisation de défilé du 10 mai en question
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/05/13/extreme-droite-l-autorisation-de-defile-du-10-mai-en-question_6605842_823448

    Dans un rare œcuménisme. responsables politiques et personnalités publiques, allant de la gauche jusqu’au Rassemblement national (#RN), se sont relayés depuis ce week-end pour s’offusquer que la marche ait été autorisée. « Que fait Bruno Retailleau ? » fait mine de se demander sur X, la secrétaire nationale des écologistes Marine Tondelier, tandis que Marine Le Pen « appelle le gouvernement à agir. » (...)

    « Le préfet a très mal défendu l’interdiction », regrette Marion Ogier du Syndicat des avocats de France, et conseil des contre-manifestants qui organisaient un « village antifasciste » le même jour, place du Panthéon. « Il a été sur le bon terrain mais n’a pas apporté les éléments suffisants », ajoute-t-elle.
    [...]

    Les organisateurs du Comité du 9 mai se retranchent, eux, derrière l’absence de trouble matériel à l’ordre public commis lors de leur manifestation annuelle. Cette année, on a même vu les militants néofascistes faire du zèle et ramasser leurs fumigènes usagés avant de quitter les lieux. « Un discours qui appelle à la haine constitue en soit un trouble à l’ordre public immatériel », remarque Me Ogier. Qui ajoute : « Une manifestation peut être interdite lorsque le message porté par les organisateurs est un message qui n’est pas couvert par liberté d’expression. »

    Des propos antisémites

    Les organisateurs ont eu beau jeu de diffuser en amont des instructions interdisant les vêtements avec « inscriptions » ou ordonnant aux participants « d’observer le silence » pendant la manifestation, des propos antisémites ont été tenus – comme Le Monde l’a constaté. A cela s’ajoutent les images révélées par Libération du dépôt de gerbe dans la cour de l’immeuble où est mort Sébastien Deyzieu, il y a 31 ans. Cérémonie réservée à une poignée de militants triés sur le volet et aux organisateurs, plusieurs d’entre eux ont effectué des #saluts_nazis, se croyant à l’abri des regards. Dans un communiqué diffusé mardi, les organisateurs attribuent ces gestes à des « militants espagnols » en raison de leur « tradition politique lors d’hommages funèbres ». Ils maintiennent que la manifestation n’a donné lieu à aucune « insulte », « débordement » ou « violence ».

    La prise de parole publique pour conclure la journée s’est, elle, transformée en un virulent appel à « l’écrasement » de leurs « ennemis », assorti d’un racisme décomplexé. Les immigrés « du Sud » ont été qualifiés de « parasites ». « Le combat engagé aujourd’hui contre nos ennemis doit se terminer par leur écrasement pour créer ce monde européen qui nous permettra de perpétuer notre héritage pour mille ans », a ponctué l’orateur dans une référence explicite au IIIe Reich, qui devait durer plus de « mille ans » d’après la propagande hitlérienne.

    Cependant [Le Monde s’inquiète un tantinet que], ni le signalement de la préfecture et ni celui du ministre de l’intérieur, ne pointe les propos tenus par les orateurs ou de la présence d’anciens membres du #GUD parmi les organisateurs.

    https://archive.ph/NKrKr

    #préfecture #ministère_de_l'intérieur #extrême_droite #néo_nazis #Retailleau

  • Le fichage d’étrangers en garde à vue suspendu par la justice
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/04/29/le-fichage-d-etrangers-en-garde-a-vue-suspendu-par-la-justice_6601658_3224.h

    Le fichage d’étrangers en garde à vue suspendu par la justice
    Par Anne-Hélène Dorison (Nantes, correspondance) et Julia Pascual
    Le combat déclaré du ministre de l’intérieur contre l’« impossibilisme » en matière migratoire semble une nouvelle fois se heurter à l’Etat de droit. Du moins, à l’état du droit. Dans une circulaire d’octobre 2024, visant à renforcer le « pilotage » des préfectures, Bruno Retailleau avait sommé les préfets de veiller à ce que les services de police « portent régulièrement et rigoureusement à [leur] connaissance (…) les éléments susceptibles de caractériser un risque pour l’ordre public ». L’objectif : engager, dès que possible, à l’encontre d’étrangers interpellés des retraits ou des dégradations de titre de séjour.
    Pour ce faire, des préfectures semblent user de moyens pas toujours légaux. Exemple, en Loire-Atlantique, où la justice administrative, saisie par deux syndicats et trois associations – parmi lesquels la Cimade, le Syndicat des avocats de France et l’association de défense des libertés constitutionnelles –, a fait suspendre, le 4 avril, une « note » de service du directeur interdépartemental de la police nationale. Pour cause : elle instaurait un fichage illégal. Dans le document attaqué, datant du 20 novembre 2024, il est ainsi demandé aux policiers interpellant un étranger en situation régulière d’adresser par e-mail à la préfecture une fiche comprenant à son sujet les données extraites du fichier de traitement des antécédents judiciaires (TAJ) et les raisons de son placement en garde à vue et les suites judiciaires données.
    « Ces informations étaient compilées dans un tableau informatisé, sans aucun cadre légal ni contrôle indépendant », ont dénoncé, dans un communiqué, le 4 avril, les organisations requérantes. Le tribunal administratif de Nantes a rappelé dans sa décision que ce genre de traitement de données à caractère personnel nécessite « un arrêté ministériel pris après avis de la commission nationale informatique et libertés [CNIL] », dont il découle des garanties en matière d’accès, de rectification ou d’effacement des données recueillies.
    En outre, le tribunal a épinglé un « détournement » du fichier TAJ. « Aujourd’hui, la loi limite l’accès des préfectures au TAJ à des cas bien précis, notamment les naturalisations, les premières demandes de titres de séjour ou des demandes de renouvellement, prévient Alice Benveniste, du Syndicat des avocats de France. Il n’en est rien en cas de volonté de dégradation ou de retrait des titres de séjour en cours de validité. Si le ministère de l’intérieur veut faire en sorte que ce soit possible, qu’il procède selon les voies légales. »
    Le cas de fichage épinglé à Nantes n’est pas isolé. Une pratique similaire a été révélée le 9 avril par le site d’information Les Jours, en Seine-Saint-Denis. Le 18 avril, cinq associations et deux syndicats, dont la Ligue des droits de l’homme et le Groupe d’information et de soutien des immigrés, ont déposé un recours en justice contre cette note de service dans laquelle la préfecture ordonne aux services de police de lui signaler par e-mail lorsqu’un étranger en situation régulière est interpellé. Doivent alors lui être transmis le motif de la garde à vue, les suites données – y compris lorsqu’il s’agit d’un classement – ainsi que des extraits du TAJ et du fichier automatisé des empreintes digitales. Sollicité, le ministère de l’intérieur explique que les notes attaquées sont « une modalité de mise en œuvre de la loi de 2024 par l’administration, ni plus ni moins ».
    Outre la dénonciation d’un « fichage » illégal, les requérants mettent en garde contre les conséquences tirées par l’administration d’enquêtes en cours – au mépris de la présomption d’innocence – ou d’éléments du TAJ à la fiabilité incertaine. En novembre 2024, la CNIL avait d’ailleurs « rappelé à l’ordre » les ministères de l’intérieur et de la justice, compte tenu de la « mauvaise gestion » de ce fichier qui conserve des données « inexactes », par exemple en ne procédant pas à leur effacement en cas de relaxe, d’acquittement, de non-lieu ou de classement sans suite. Faisant donc apparaître comme « mises en cause » des personnes qui, par exemple, n’ont même pas été poursuivies.

    #Covid-19#migrant#migration#france#prefecture#droit#fichage#etranger#politiquemigratoire

  • Sans titre
    https://nantes.indymedia.org/tumbles/142754/142754

    L’infâme #Retailleau de passage à #nantes Vendredi 28 mars le ministre d’extrême droite raciste Retailleau vient à #Nantes, pour féliciter les CRS dans leur caserne de St Herblain, et discuter harcèlement policier à Nantes (le dispositif “Ville de sécurité renforcée”). Une discussion avec la maire serait prévue, rappel au passage…

    #Johanna_Rolland #Police #Racisme #Saint-Herblain

  • On a lu « ça va mal finir » le nouveau livre du « Jarl » et c’est encore pire que prévu
    https://lundi.am/On-a-lu-ca-va-mal-finir-le-nouveau-livre-du-Jarl-6767

    Le 8 mars dernier, Yovan Delourme, tik tokeur d’#extrême-droite connu sous le pseudonyme du « Jarl », agressait les participants à une free party organisée à Rennes, près du 1988, boîte de nuit dont il est responsable de la sécurité. Ce soir-là, lui et ses subordonnés ont quitté leur lieu de travail pour intervenir dans l’ancien cinéma désaffecté qui venait d’être investi par les fêtards, gazant le public pendant que la police maintenait les portes fermées. Puis, après avoir pu sortir, de nombreux jeunes furent agressés, menacés et de nouveau gazés à bout portant par Yovan Delourme et sa bande. Celui qui fut candidat suppléant pour le parti d’Eric Zemmour aux législatives de 2022 minimise aujourd’hui ses responsabilités dans ces agressions. Pourtant, le ton adopté dans son livre Ca va mal finir publié ce jeudi 13 mars est radicalement différent. Tout au long des 370 pages, il tient des propos ouvertement racistes et décrit en détail des dizaines d’agressions commises sur plusieurs décennies avec, si l’on en croit ses propos, la complicité de la police et de la gendarmerie.

    L’ouvrage est présenté à la fois comme le récit d’une expérience hors-norme et comme une analyse anthropologique. Cette prétention donne d’abord envie de rire. Yovan Delourme, gardien d’une boîte de nuit qu’il désigne comme son « château-fort », se définit comme un « Jarl », un chef de guerre, mais aussi comme un « anthropologue autodidacte ». Ce grand intellectuel n’a pourtant pas écrit son propre livre. Franck Mirmont et Jean-Luc Riva, un ancien militaire, en sont les véritables rédacteurs. Avant d’étudier le propos de l’ouvrage, qui constitue à la fois l’autobiographie d’un agresseur et une théorie du fascisme, on est d’abord frappé, sans mauvais jeu de mot, par la lourdeur du style. Puisqu’ils aspirent à la littérature, les rédacteurs n’écrivent pas que la nuit tombe mais que « les ténèbres s’abattent ». Les clients ne boivent pas dans des gobelets mais dans des « calices », dont sortent des « exhalaisons » et des « effluves ».

    [...]
    Le livre de Yolan Delourme se conclut sur le fait qu’en novembre dernier, lors de sa visite à #Rennes, le ministre de l’intérieur Bruno #Retailleau a tenu à le rencontrer, validant sa démarche. Il raconte s’être ensuite entretenu avec la présidente de la commission des lois du Sénat, à qui il dit avoir expliqué que, malgré le refus des préfets, il équipait illégalement ses agents d’armes de catégorie D.

  • La circulaire Retailleau sur les immigrés sans papiers accentue les craintes : « On leur met encore plus de bâtons dans les roues »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/02/02/la-circulaire-retailleau-sur-les-immigres-sans-papiers-accentue-les-craintes

    La circulaire Retailleau sur les immigrés sans papiers accentue les craintes : « On leur met encore plus de bâtons dans les roues »
    Par Julia Pascual (envoyée spéciale à Rouen)
    A Rouen, immigrés sans papiers et bénévoles de la Cimade, patrons et avocats s’inquiètent des répercussions du texte du ministre de l’intérieur du 23 janvier. Il vise à durcir les critères de régularisation en demandant aux préfets de privilégier les travailleurs dans les métiers en tension et d’exiger sept années de présence en France pour tous les autres.
    « C’est de pire en pire pour les immigrés. » Sarah (toutes les personnes citées par un prénom ont requis l’anonymat) aimerait que « le gouvernement change d’avis », mais, en attendant, cette Algérienne sans papiers mesure la difficulté du parcours dans lequel elle s’est engagée. Dans les locaux de la Cimade, une association d’aide aux migrants, de Rouen, ils sont quelques immigrés à défiler, jeudi 30 janvier, pour se faire aider à constituer un dossier de régularisation ou à obtenir un rendez-vous à la préfecture. Ou simplement être épaulés. Et personne n’est enthousiaste après que le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a diffusé, le 23 janvier, une nouvelle circulaire visant à durcir les critères de régularisation.
    Ce texte remplace la circulaire Valls de 2012 qui permettait à environ 30 000 personnes d’être régularisées chaque année, au titre du travail qu’elles exercent ou, plus souvent, de leur vie privée et familiale en France. Désormais, en dehors de certains travailleurs dans des métiers en tension, la régularisation n’interviendra qu’au terme de sept années de présence, contre cinq jusque-là, sous réserve d’une certification du niveau de français, en l’absence de comportement troublant l’ordre public et d’obligation de quitter le territoire français (OQTF) de moins de trois ans.
    S’il est encore trop tôt pour mesurer la façon dont les préfectures se saisissent du texte, son écho parvient aux principaux intéressés comme une menace sourde. Arrivée il y a un an et demi en France, Sarah vit à Rouen avec son mari et ses deux enfants. Si son époux, sans papiers également, réussit à glaner quelques petits boulots au noir sur les marchés ou des chantiers, Sarah bute contre son statut administratif. « Les patrons ont peur, ils ne veulent pas m’embaucher, dit-elle. Mais pour demander une régularisation, il faut des bulletins de paie. Je ne comprends pas, il y a une contradiction. »
    Cette contradiction, Ahmed, un Franco-Algérien à la tête d’une entreprise de peinture, dans la Seine-Maritime, y est aussi confronté. Avant même la circulaire Retailleau, il a vu les pratiques de l’administration se raidir. « Je ne comprends pas pourquoi on freine cette main-d’œuvre qui fait du bien à tout le monde, aux caisses de l’Etat comme aux entreprises », s’interroge ce patron. Il a voulu accompagner, il y a deux mois, un de ses ouvriers sans papiers dans sa demande de régularisation par le travail, en lui fournissant des documents à l’appui de son dossier, mais il redoute un retour de manivelle. Ces derniers mois, Ahmed a appris que deux dirigeants de société dans son entourage, l’un turc, l’autre marocain, s’étaient vu retirer leur carte de résident par la préfecture. Leur faute ? « Ils avaient embauché des sans-papiers et fourni une attestation pour qu’ils soient régularisés », dit-il. « En procédant de la sorte, on incite au travail au noir », dénonce l’avocate rouennaise en droit des étrangers Cécile Madeline.
    Emé a beau être déclarée pour les trois heures de ménage qu’elle effectue au quotidien dans des appartements loués sur Airbnb, elle a toutefois remarqué que ses collègues en règle gagnent plus qu’elle. Elle ne peut pas s’en plaindre. Elle n’a pas encore déposé sa demande de titre de séjour auprès de la préfecture de Rouen. Alors elle prend son mal en patience. Viviane Hue, la bénévole de 70 ans qui l’accompagne, assistante sociale à la retraite, explique qu’elle attendait « la fin de l’année et qu’elle soit prête à prendre le risque ». Celui d’essuyer un refus et une OQTF. Maintenant que la circulaire Retailleau exige sept ans de présence sur le territoire, elle doit attendre encore deux ans, car ça ne fait « que » cinq ans qu’Emé est « coincée », vit à la rue, qu’elle a laissé ses quatre enfants en Angola. En son absence, sa fille de 15 ans est devenue mère, à la suite d’un viol. « Comme je ne suis pas là-bas, je ne sais pas ce qu’il s’y passe vraiment », bredouille-t-elle, inquiète.
    Cet entrelacs de règles mouvantes et d’impasses administratives, Fadila le trouve « énervant ». Auxiliaire de vie de 47 ans, arrivée du Maroc à l’âge de 11 ans et naturalisée française, elle est venue à la permanence de la Cimade pour faire avancer la demande de régularisation de sa mère de 84 ans. Cette dernière avait un titre de séjour auparavant mais, confinée au Maroc pendant la crise liée au Covid-19, elle n’a pas pu le renouveler. Revenue en France avec un visa en 2024, elle a depuis basculé en situation irrégulière. « J’ai déposé une demande de titre en mars 2024, je n’ai pas de nouvelles depuis. J’ai écrit trois fois à la préfecture, envoyé des mails. Je ne peux pas y aller sans rendez-vous, ni prendre de rendez-vous », souffle Fadila. Elle est d’accord pourtant, pour que l’on réduise l’immigration ; d’accord pour que la France n’accepte pas « tout le monde » et exige un niveau de français aux immigrés. Mais pas à sa mère.
    Elle ne trouve en revanche « pas normal » que les demandeurs d’asile aient, selon elle, « des aides et des logements faciles ». Elle se souvient aussi de cette réfugiée ukrainienne à côté de qui elle avait pris place dans le bus et qui s’était fait contrôler sans titre de transport. « Elle a montré son récépissé et le contrôleur ne lui a pas mis d’amende. Si ça avait été moi, je suis sûre que j’aurais été verbalisée. C’est pas normal », répète-t-elle.Installé dans un autre bureau de la permanence associative, Alexandre n’est, pour sa part, pas opposé à ce que « les étrangers qui font n’importe quoi soient expulsés ». Mais « on n’est pas tous des voleurs », insiste ce Brésilien de 38 ans qui voudrait des papiers. Père de deux enfants, il cumule dix années de présence sur le territoire. Néanmoins, son dossier de demande de régularisation comporte des fragilités. En particulier ce bracelet électronique qu’il a porté six mois en 2016 pour avoir, dit-il, « rendu service à [son] patron » qui lui a demandé de l’aider à passer à tabac l’amant de sa femme. Et puis il a écopé d’une OQTF à la même époque.
    Mais, depuis, « je vis comme un Français, assure-t-il. Ce qui me manque, c’est d’aller en vacances au Brésil et de faire un crédit pour acheter une maison ». Viviane Hue essaie de « gonfler » son dossier, pourtant déjà épais comme deux bottins. « On n’a pas le diplôme de français, mais on a des certificats de formation, au désamiantage ou au travail dans des espaces confinés. Et il est professeur de ju-jitsu dans un club », énumère la bénévole. Comme la circulaire Retailleau exige un niveau de langue certifié, Alexandre s’est aussi renseigné auprès de l’Alliance française de Rouen et, pour 500 euros, il pourrait décrocher une preuve de son niveau B1. Alexandre reconnaît qu’il a pris du retard dans l’acquisition du français, en évoluant longtemps au seul contact de collègues lusophones sur des chantiers de décontamination au plomb et à l’amiante.
    « On demande aux gens des parcours invraisemblables en leur mettant encore plus de bâtons dans les roues », regrette Mme Hue. En matière d’intégration, sous le régime de la circulaire Valls, les certificats de scolarisation des enfants étaient des pièces maîtresses. Mais la circulaire Retailleau ne les mentionne plus. Les bénévoles devront redoubler d’imagination pour étayer auprès des préfectures l’insertion de gens pourtant contraints à des existences discrètes. « On fournit déjà des attestations de visite de musées, illustre Viviane Hue. On fournit aussi des lettres de voisins pour prouver qu’ils se conduisent bien et ne font pas de bruit. »
    Atanda n’a pas de voisin. Cette Nigériane de 30 ans, mère de trois enfants, est à la rue, comme d’autres. La famille est tantôt hébergée par le SAMU social, « une semaine ici, trois jours là ». « Je suis si fatiguée », confie-t-elle. Ballottée entre ces hébergements, sa fille aînée arrive souvent en retard à l’école. Atanda a déposé un dossier de régularisation en décembre 2023. Elle est sans nouvelles depuis. « Je veux commencer une nouvelle vie, payer mes impôts, faire de mon mieux », promet-elle. Voilà huit ans qu’Atanda est en France. De ce point de vue, elle remplit le nouveau critère de la circulaire Retailleau, assimilé, selon le texte, à un « indice d’intégration pertinent ». Atanda peut dire ce que huit années d’errance lui ont apporté : des migraines ophtalmiques chroniques. « Je pense trop, justifie-t-elle. Je me demande si Dieu va m’aider. » Faire davantage attendre les gens est « une folie », tranche Jacqueline Madeline. A 84 ans, cette médecin retraitée engagée à la Cimade de Rouen questionne : « On veut des gens qui arrivent avec un espoir ou qui font la queue aux Restos du cœur ? Qui supporterait ça ? »

    #Covid-19#migrant#migration#france#immigration#migrationirreguliere#economie#regularisation#OQTF#retailleau#droit#sante

  • Bruno Retailleau durcit la ligne sur la régularisation des sans-papiers
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/01/23/bruno-retailleau-durcit-la-ligne-sur-la-regularisation-des-sans-papiers_6512

    Bruno Retailleau durcit la ligne sur la régularisation des sans-papiers
    Par Julia Pascual
    C’est un virage à droite, de ceux qui valent pour leur symbole, mais tout autant pour leurs implications réelles dans la vie des gens. Des sans-papiers, en l’occurrence. Bruno Retailleau a diffusé, jeudi 23 janvier, à l’ensemble des préfets la nouvelle circulaire qui va désormais régir l’accès à la régularisation des étrangers sans titre de séjour. Et l’impulsion donnée par le ministre de l’intérieur est celle d’un durcissement. Dans le texte de trois pages, dont Le Monde a obtenu copie, le ministre de l’intérieur demande aux préfets de recentrer les régularisations qu’ils accordent sur les travailleurs dans les métiers en tension, par opposition à la régularisation des personnes au titre de leur vie personnelle et familiale en France, majoritaire aujourd’hui. La régularisation des salariés des métiers en tension, introduite par la loi sur l’immigration de janvier 2024, exige trois ans de présence en France et douze mois d’ancienneté dans le travail et l’exercice d’un métier relevant d’une liste arrêtée par décret. Pour tout ce qui ne relève pas de ces travailleurs, les critères d’admission au séjour sont notoirement durcis.
    Ainsi, la régularisation sera conditionnée à une « durée de présence d’au moins sept ans » sur le territoire, contre cinq ans aujourd’hui. Les préfets devront également apprécier la maîtrise du français par un « diplôme français ou bien une certification linguistique ».
    Tout élément tendant à constituer une « menace à l’ordre public » sera rédhibitoire (dans les faits, cela était déjà le cas). De même, si l’étranger a déjà fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) sans l’exécuter, il ne pourra obtenir un titre de séjour. Un point non négligeable, compte tenu de l’allongement d’un à trois ans de la durée de validité d’une OQTF, depuis la loi sur l’immigration de 2024. Enfin, tout refus de régularisation devra enfin être « systématiquement » assorti d’une OQTF.
    « On régularisait déjà au compte-gouttes, et on va vers de nouvelles restrictions, sur la base de pseudo-critères d’intégration comme la langue, qui devient un levier d’exclusion, dénonce, auprès du Monde, la secrétaire générale de la Cimade, Fanélie Carrey-Conte. Quel est le sens de maintenir dans la précarité des gens qui travaillent, des personnes qui pourraient sortir de l’hébergement d’urgence saturé, de faire vivre dans la peur de la séparation ? On est dans le choix de la fermeture et du déclin. »
    Vendredi matin, le personnel politique avait encore peu réagi à ce nouveau texte. Invité de TF1, le vice-président de l’Assemblée nationale et macroniste historique Roland Lescure s’est néanmoins dit « en désaccord ». « On surfe sur une vague anti-immigration (…). Je pense qu’on va trop loin », a-t-il déploré sur TF1. Quelques anciens macronistes s’étaient aussi exprimés, jeudi, sur le réseau social X, à l’image de Sacha Houlié, député (non inscrit) de la Vienne en rupture avec les macronistes : « Plusieurs pays européens (Allemagne, Espagne, Italie) ont procédé à des régularisations, la France s’entête dans la mauvaise voie, a-t-il écrit. Quand vous ne trouverez plus personne pour vous soigner, pour s’occuper de vos parents ou de vos enfants, pour vous servir au restaurant ou construire vos routes ou vos maisons, vous penserez au populisme crasse de M. Retailleau. » « Les Français méritent mieux que cette démagogie qui est une forme d’irrespect », a également déclaré l’ancien ministre de la santé et député des Yvelines (Place publique) Aurélien Rousseau.
    Bruno Retailleau entend distiller au compte-gouttes les régularisations. Sa circulaire abroge la circulaire Valls, en vigueur depuis 2012, qui tenait jusque-là lieu de boîte à outils pour les préfets. Le ministre a voulu la réduire et la durcir. Et, au passage, il a drastiquement diminué les critères d’appréciation. « Rien n’est précisé sur la durée de scolarisation des enfants. Ça va être laissé à l’arbitraire des préfets », pressent Serge Slama, professeur de droit public à l’université Grenoble-Alpes. « On ne voit pas comment un dossier peut être considéré comme recevable, ça renforce le pouvoir discrétionnaire du préfet », abonde Jean-Albert Guidou, du collectif migrants de la CGT. Plus optimiste, un préfet veut croire à sa « possibilité de débloquer des situations ». « Le ministre veut une approche plus stricte, mais il ne nous a fixé aucun objectif quantitatif », se rassure-t-il. Un autre haut fonctionnaire a une analyse différente : « A la lecture du texte, un préfet ne régularisera plus pour motif familial et privé », lâche-t-il.
    Le texte de 2012 de 12 pages signé par Manuel Valls, ancien ministre de l’intérieur de François Hollande (et actuel ministre des outre-mer de François Bayrou), n’avait, cependant, pas fait la preuve de son obsolescence. Au sein du ministère de l’intérieur, depuis sa mise en œuvre, on n’osait jusque-là y toucher et on vantait plutôt sa praticité. La circulaire Valls permettait de sortir des limbes, peu ou prou, 30 000 personnes chaque année – sur une population de sans-papiers estimée, de façon approximative, entre 400 000 et 700 000 personnes. Qualifiée de soupape, elle cadrait, à travers des critères indicatifs, mais non opposables en droit, une forme de régularisation « au fil de l’eau ».
    Place Beauvau, on la préférait, car plus discrète, aux grandes opérations de régularisations décidées à intervalles réguliers à partir des années 1970, politiquement plus inflammables dans une arène où l’extrême droite n’a eu de cesse de renforcer son poids électoral, en faisant de la lutte contre l’immigration la pierre angulaire de ses programmes. Même les préfets les plus orthodoxes lui trouvaient l’avantage de sortir de situations inextricables, par exemple, des étrangers ni régularisables ni expulsables, à l’image de parents d’enfants scolarisés depuis plusieurs années.
    Lire aussi la chronique | Article réservé à nos abonnés « La confusion entretenue sur l’immigration légale, l’immigration irrégulière et le droit d’asile brouille le débat sur un sujet majeur pour l’avenir des sociétés européennes »
    Du côté des personnes sans papiers et des associations ou avocats qui les soutiennent, la circulaire Valls comportait des avantages et des imperfections. Elle était la promesse d’un avenir en France, au terme d’années difficiles dans l’irrégularité. Mais n’ayant pas force de loi, elle laissait entier le pouvoir d’appréciation discrétionnaire des préfets – « l’arbitraire », disaient les plus critiques. Liberté était en effet laissée à ces commis de l’Etat d’en faire l’application ou pas. La circulaire Valls était donc très inégalement mise en œuvre sur le territoire. Des préfectures étaient rétives à l’appliquer, quand d’autres se montraient plus bienveillantes, comme Paris.
    C’est d’ailleurs pour sortir partiellement de cette ambiguïté que, lorsqu’il était ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, l’actuel garde des sceaux, a voulu un temps permettre une régularisation de droit des travailleurs sans papiers dans les métiers en tension. Dans un contexte post-Covid-19 où des secteurs entiers de l’économie avaient grandement besoin de main-d’œuvre, comme l’hôtellerie-restauration, l’agriculture ou encore le bâtiment, l’ex-maire de Tourcoing (Nord) avait joué une partition qu’il résumait ainsi : « Etre méchant avec les méchants et gentil avec les gentils. »
    En l’espèce, le projet de loi « asile et immigration », tel que présenté fin 2022 par le ministre, faisait la part belle aux mesures élargissant les possibilités d’expulser les étrangers constituant un trouble à l’ordre public et, dans un équilibre incertain, devait aussi permettre de reconnaître l’apport des sans-papiers à l’économie. « Nous ne donnons peut-être pas assez de titres de séjour aux gens qui travaillent et qu’un certain patronat utilise comme une armée de réserve, pour parler comme [Karl] Marx », avait déclaré M. Darmanin, dans un entretien au Monde, le 2 novembre 2022.
    Mais, sans surprise, en l’absence de majorité parlementaire, le gouvernement a ensuite choisi de faire alliance avec la droite sénatoriale – dont Bruno Retailleau était alors le chef de file – pour assurer l’adoption de son texte. Et, chez Les Républicains (LR), la mesure sur la régularisation de droit a d’emblée été une ligne rouge, un totem à détruire.Fin 2023, alors que les débats parlementaires battaient leur plein, Bruno Retailleau s’était même enorgueilli d’avoir obtenu, dans l’entreprise de négociation de l’appui de son groupe, l’engagement du gouvernement en faveur d’une « réécriture durcie » de la circulaire Valls. Sans doute ne savait-il pas encore qu’il en serait l’auteur.
    La loi sur l’immigration, promulguée en janvier 2024, a bien créé une nouvelle possibilité de régularisation aux critères plus souples que ceux de la circulaire Valls, mais toujours à la main des préfets et uniquement dans des métiers en tension, dont la liste – arrêtée par décret et jugée obsolète aujourd’hui – n’a toujours pas été mise à jour. La dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron, le 9 juin 2024, et l’avènement, place Beauvau, de Bruno Retailleau et d’une ligne LR plus dure, a fait le reste.A son arrivée au poste de ministre de l’intérieur, auquel il s’est maintenu entre le gouvernement Barnier et le gouvernement Bayrou, Bruno Retailleau n’a pas fait mystère de son ambition : réduire l’immigration, légale et illégale, quitte à sembler délaisser les autres sujets régaliens de son portefeuille. Et, dès octobre 2024, il a annoncé à un parterre de préfets conviés au ministère son intention de remplacer la circulaire Valls. C’est désormais chose faite.

    #Covid-19#migration#migrant#france#regularisation#economie#metierentension#sante#politiquemigratoire#OQTF

  • #Camille_Chaize, la porte-parole du ministère de l’intérieur démissionne avant la parution de son livre, dans lequel elle critique le #RN et le syndicat #Alliance
    Dans un #ouvrage qui paraît ce jeudi, la commissaire de police s’en prend notamment aux #syndicats_de_policiers et au « pouvoir que l’administration a décidé de leur laisser ».
    #heroine

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/01/23/la-porte-parole-du-ministere-de-l-interieur-quitte-ses-fonctions-avant-la-pa

    Le #livre ne devait pas faire grand bruit, mais il bénéficie désormais d’une opération de lancement gratuite à l’échelle nationale. Lundi 20 janvier, Camille Chaize, #commissaire de police et porte-parole du ministère de l’intérieur, a annoncé qu’elle quittait ses fonctions dans un post sur le réseau social professionnel LinkedIn : « A l’heure où s’apprête à sortir ce livre qui me ressemble tant, je dois, vous le comprendrez aisément, mettre fin à la mission de porte-parole du ministère de l’intérieur qui m’a été confiée en décembre 2019. »

    Une péripétie anodine dans la vie de la haute administration #policière, rythmée par les mutations et les changements d’affectation. Mais, mardi, Le #Canard_enchaîné révèle que la jeune femme de 43 ans aurait été poussée à la démission, victime d’une double indignation : celle du Rassemblement national (RN), mais aussi du syndicat de policiers Alliance, tous deux malmenés dans son ouvrage (Porte-parole. Réflexions personnelles de la voix officielle du ministère de l’intérieur, Novice, 304 pages, 22,90 euros).

    Les passages les plus évocateurs avaient déjà fuité dans les colonnes de La Tribune Dimanche le 19 janvier, fuite qui a déclenché l’ire du syndicat de policiers et du parti d’extrême droite. Plusieurs citations tirées du livre y sont reproduites et visent Alliance, une organisation avec laquelle la porte-parole avait déjà eu maille à partir – sans recevoir le soutien espéré de sa hiérarchie – après un tract syndical qui l’avait visée pour avoir condamné publiquement les propos d’un policier ayant insulté une victime de violences sexuelles. « Ce qui doit nous questionner, écrit-elle au sujet des syndicats de policiers, c’est surtout le pouvoir que l’administration a décidé de leur laisser, et pas seulement sur le terrain de la communication. »

    « Le poison lent de l’#extrême_droite_identitaire »
    Quant au RN, la jeune femme fait part de ses inquiétudes en cas de victoire politique au soir des législatives anticipées de juin 2024, dénonçant « le poison lent de l’extrême droite identitaire et ses idées les plus radicales [qui] ont infusé les débats, irrigué la société ». « Je vais devoir démissionner, écrit-elle, si nous avons un gouvernement diamétralement opposé à mes valeurs et mes principes (…). L’extrême droite, ce sera sans moi. Je ne veux pas être là pour voir ça. » L’échec du RN à conquérir le pouvoir l’aura finalement délivrée de ce dilemme rétrospectif.

    Dès dimanche, comme l’a révélé Le Canard enchaîné, le Rassemblement national a écrit à Bruno #Retailleau pour se plaindre des termes employés dans Porte-parole. Et Alliance, après avoir envisagé une déclaration « après la parution du livre », prévue jeudi, a finalement décidé de « ne pas s’exprimer » sur le sujet. « La démission de Camille Chaize est une nouvelle démonstration des liens de dépendance du ministre de l’intérieur [vis-à-vis des] “syndicats” de police », a estimé quant à lui le député « insoumis » du Nord, Ugo Bernalicis, sur X, tout en relevant le caractère « tardif » des déclarations de la porte-parole, en poste pendant plus de quatre ans.

    Aux yeux du cabinet de Bruno Retailleau, au-delà du fond, les charges menées contre Alliance ou le Rassemblement national posent surtout des difficultés au regard du devoir de réserve auquel est assujettie Mme Chaize, fonctionnaire de police. « Elle savait que, avec de tels propos, elle pouvait difficilement rester à ce poste, elle en a elle-même convenu », fait savoir l’entourage du ministre, qui souligne le souhait manifesté par Mme Chaize depuis plusieurs semaines de quitter le porte-parolat du ministère de l’intérieur pour d’autres fonctions. Des retards dans l’ouverture d’un nouveau poste ont repoussé son départ, que le cabinet de Bruno Retailleau dit avoir acté, et Mme Chaize reste officiellement directrice adjointe de la délégation à l’information et à la communication du ministère de l’intérieur.

    « Comment soigner un minimum ma sortie, comme au théâtre ? », s’interroge-t-elle dans les dernières pages de son livre. La commissaire de police, désormais ex-porte-parole du ministère de l’intérieur, n’a pas souhaité répondre au Monde.

    #Antoine_Albertini

  • « Immense fierté » : Bruno Retailleau adoube le collectif d’extrême droite Némésis, dont il partage le « combat »
    https://www.liberation.fr/politique/immense-fierte-bruno-retailleau-adoube-le-collectif-dextreme-droite-nemes

    Le ministre de l’Intérieur s’est dit mardi 21 janvier « très proche » du « combat » de ces « féministes identitaires », proches de toutes les sphères d’extrême droite possibles et imaginables.

    Va falloir s’entraîner à lever le bras fissa, si on veut rester dans l’air du temps.

  • « Vos enfants sont majeurs, ils n’ont plus besoin de vous » : Bob, menacé d’expulsion après 40 ans de vie en France - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61416/vos-enfants-sont-majeurs-ils-nont-plus-besoin-de-vous--bob-menace-dexp

    Arrivé en France en 1984, Bob, originaire de République démocratique du Congo (RDC) a reçu une Obligation de quitter le territoire français (#OQTF) au moment du renouvellement de son visa. Motif de cette décision ? Ses enfants nés sur le sol français étant désormais majeurs, Bob, n’était plus exempté d’une expulsion.

    #étrangers #Droit_du_séjour #expulsions #Retailleau

  • Corporate Currencies
    https://hackernoon.com/corporate-currencies-147841b935fc?source=rss----3a8144eabfe3---4

    Corporate Currencies and the Securitization of Brand LoyaltySummaryMany businesses arsenal themselves with discounts, reputation and loyalty points, and employee bonuses, which are, in its essence, the introduction of corporate money. It’s time to reformat these tools and use the full power of cryptocurrencies.At a minimum, this will reduce the chance of employee fraud.With a smart approach, this toolset will not only significantly reduce costs and increase flexibility; it will also open up new dimensions for doing business. The company can gain the freedom of a market maker and a monetary policy conductor, and the corporate cryptocurrency becomes a liquid exchange tool — a way to include the direct forces of supply and demand in the sub-economy of the company’s business.Instead of Preface: (...)

    #marketing #blockchain #retail

  • How to Send and Receive Data, #payments, and More Using Ultrasonic #technology
    https://hackernoon.com/how-to-send-and-receive-data-payments-and-more-using-ultrasonic-technolo

    How to Send and Receive Data, Payments, and More Using Ultrasonic Technology.Discover Data & Payments at the Speed of SoundThe adoption of mobile payments is on the rise. In fact, the majority of smartphone owners, 78%, have made a purchase using their mobile device. However, traditional mobile payment methods are lacking in critical security needed to protect sensitive payment information.Is there a more secure way to transmit payment data than traditional mobile payment methods? The answer lies within ultrasonic technology.The LISNR® Ultrasonic Data Platform: How does it work?A customer initiates a mobile payment using their mobile device, for example buying something at the department store. Through LISNR’s technology, ultrasonic data transmission occurs, enabling secure (...)

    #hackernoon-top-story #retail-technology #mobile-wallets