• ‘Today we rejoined the world’: hugs, tears and Vegemite as Australia reopens international borders | Australia news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/australia-news/2022/feb/21/today-we-rejoined-the-world-hugs-tears-and-vegemite-as-australia-reopen
    https://i.guim.co.uk/img/media/cdc2546686ee1a7199bfe99db7bc413b6b89819b/0_195_8192_4918/master/8192.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    ‘Today we rejoined the world’: hugs, tears and Vegemite as Australia reopens international borders; There were tears, DJs, Vegemite and drag queens as families, friends and lovers reunited at Sydney airport after the resumption of all international travel to Australia.While a number of expert bodies including the US Centers for Disease Control and Prevention and the European Council have warned against travel to Australia due to soaring Covid-19 case numbers over summer, the federal government has vowed to keep the borders open.The federal minister for trade, tourism and industry, Dan Tehan, who was at the airport on Monday morning, said it was a “great day” for Australia’s tourism industry – battered by years of shutdowns.
    “It’s been a party out here at Sydney airport,” Tehan said, a bright blue T-shirt emblazoned with the words “Welcome back” visible underneath his suit jacket.“To see the way people have been united – the hugs, the tears – has been wonderful. The future is looking very, very bright.“I’ll do everything possible to keep the border open.”
    At 6.20am, a Qantas flight from Los Angeles was the first to touch down at Sydney airport, marking the end of 704 days of restrictions on international travel.Fifty-six flights were expected to arrive in Australia on Monday, more than half of them landing in Sydney.The New South Wales premier, Dominic Perrottet, said there was a “buzz and excitement” in the air as the state rejoined the world.“It’s been a long journey, a long journey through Covid,” he said.“But having our borders open, not just here, but around our country will make a real difference in people’s lives; we’re seeing families being reunited … international students return.“Today we rejoined the world, and what a positive thing it is.”At the arrivals hall, travellers were greeted with koala and kangaroo toys, Vegemite and eucalyptus sprigs, while a DJ atop a bus played Australian hits such as Men at Work’s Down Under and Yothu Yindi’s Treaty.(...)

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#pandemie#retour#tourisme#frontiere#circulation#famille#vaccination#zerocovid

  • Covid-19 : « On sacrifie les vulnérables sur l’autel de la vie d’avant »

    Christian Lehmann (...) revient sur l’échec du pass vaccinal et donne la parole à David Simard, spécialiste de la philosophie de la médecine et de la santé.

    Je croyais être vacciné contre l’instrumentalisation des données de la science au gré des visées politiques. Et puis j’ai lu ce tweet d’Olivier Véran en date du 11 février : « Le pass vaccinal nous permet dans un contexte où la pression épidémique se réduit fortement, et comme nous l’avons déjà fait avant cette vague, de supprimer l’obligation de port du masque dans les établissements recevant du public dès le 28 février prochain. » Depuis plusieurs jours, Gabriel Attal annonçait la bonne nouvelle à venir, la fin prochaine des restrictions et l’extinction du pass vaccinal vers le mois d’avril, juste avant les élections présidentielles. D’un porte-parole du gouvernement, la manœuvre politique, transparente, était attendue. Mais, éternel naïf, je n’aurais pas imaginé qu’un médecin oserait énoncer de telles contre-vérités. Si les chiffres de la contamination, qui avaient atteint des sommets, redescendent enfin, nous enregistrons encore 120 000 contaminations et 300 morts par jour. « La pression épidémique se réduit fortement » pourrait être traduit de la langue de bois en français par « maintenant que nous avons laissé contaminer 11 millions de personnes en six semaines, le nombre quotidien de nouveaux infectés commence à baisser ».

    Le pass vaccinal n’a rien résolu. S’il a braqué un peu plus les réfractaires, que le Président s’est vanté d’« emmerder », il a engendré peu de conversions, et les centres vaccinaux n’ont pas connu un afflux suite à sa mise en place. Son échec patent et sa faible acceptabilité ont donc amené le gouvernement à décider de le faire disparaître au plus vite. L’annoncer dès maintenant pour engranger des bons points électoraux signe son décès à l’avance, les réfractaires étant confortés dans leur décision d’attendre. Et comme chaque déclaration politique induit en elle-même des modifications de comportement, l’insistance des politiques, dont le ministre de la Santé, sur le fait que nous aurions passé un cap et puissions enfin profiter des jours meilleurs, a pour effet de ringardiser ceux qui voient encore dans le masque un moyen de protection à l’échelle individuelle, pour les enfants, pour les immunodéprimés, pour les personnes fragiles. Rappelons-le : sans masque, le pass vaccinal ne résout pas la question des contaminations. Les variants plus contagieux ont contourné la protection vaccinale, et il est possible d’être infecté et contagieux malgré un schéma vaccinal complet, même si le vaccin heureusement continue à protéger les personnes sans comorbidité des formes graves, par rapport aux non-vaccinés. Il n’empêche : à distance des doses vaccinales, au-delà de dix semaines, la protection contre l’infection baisse, et l’abandon du port du masque, si elle peut réjouir des gens en bonne santé, met en danger, à ce stade, les personnes fragiles et les immunodéprimés, invisibilisés, parfois même tournés en ridicule.

    David Simard, 49 ans, docteur en philosophie spécialisé en philosophie de la médecine et de la santé, s’en émeut :

    « Les personnes vulnérables, vaccinées mais immunodéprimées, ou atteintes de maladies chroniques, de ces fameuses comorbidités dont on parle tant, sont sacrifiées sur l’autel du retour à la vie d’avant. De longue date, les comorbidités servent à minimiser les hospitalisations et décès avec diagnostic Covid-19, y compris plus récemment chez les enfants non-vaccinés mais massivement infectés, selon une hiérarchie de la valeur des vies humaines, en fonction du fait qu’il s’agit de personnes supposées en pleine santé ou non. Des enfants meurent ? Ah, mais ces enfants avaient certainement des comorbidités, un diabète, un asthme, une maladie rare. C’est bien triste, ma pauvre Lucette, mais c’est la loi naturelle… Ces comorbidités sont donc très tôt devenues un fétiche au sens quasi-psychanalytique du terme, un objet qui permet le déni de la pandémie, ou sa minimisation, en récusant la fragilité et la finitude humaines, considérées comme consignées chez les fragiles. Elles sont, pourrait-on dire, le cordon sanitaire qui protège les bien portants, dont les figures en miroir s’incarnent soit dans les “premiers de cordée”, vaccinés, soit dans le virilisme populaire de l’infection naturelle. Les deux voies de l’immunité du soi ont fait des fragiles leur non-soi absolu, les seuls “emmerdés” pour de bon par les uns et les autres.

    « Celles et ceux qui ne survivent pas, ou qui sortent abîmé·es du Covid, sont renvoyé·es au rang de vies qui ne valaient ou ne valent pas la peine d’être vécues, sur fond de “sélection naturelle” d’un darwinisme mal digéré. Seuls les plus aptes ont vocation à revenir dans la vie d’avant, produisant ainsi le perfectionnement des populations.

    « L’âge avancé, l’obésité, la bronchopneumopathie chronique obstructive, l’hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque, le diabète, les cancers, le fait de vivre avec un organe transplanté, etc., tout cela est renvoyé dans les limbes des sous-vies qui n’ont pas vocation à perdurer.

    « Il y a là un fond eugéniste que l’on pourrait qualifier de post-natal, car il n’intervient pas directement en contrôlant les naissances comme les campagnes de stérilisation contraintes menées dans la première moitié du XXe siècle aux Etats-Unis et en Europe. Ce fond eugéniste de celles et ceux qui se croient invincibles n’est pas fortuit. Il ne fait que révéler le mépris de la vie écorchée – autant dire de la vie tout court – qui hante nos sociétés obsédées d’excellence, où ce qui importe est le fonctionnement habile, le comment comme voile du pourquoi, l’ingénierie d’une politique techniciste des processus fondamentaux du vivant au niveau populationnel exprimés sous forme de statistiques – une des formes de ce que Michel Foucault a appelé “biopolitique”.

    « Entendons-nous bien. La gestion d’une pandémie est irréductiblement biopolitique, et à bon droit. Que la maladie et la mort fassent l’objet de stratégies politiques est souhaitable. Mais pas sans des objectifs de santé publique partagés, pas sans prévention, pas en faisant de la vie des vulnérables – et toute vie est vulnérable in fine – une variable d’ajustement pour un bien qui n’est pas commun. Nous n’en prenons malheureusement pas le chemin. En levant les mesures sanitaires au motif que l’épidémie serait terminée, il s’agit de faire vivre les uns et de laisser par-là même mourir les autres. “La mort fait partie de la vie”, a-t-il été répété à l’envi. Mais surtout de la vie des non-soi. »

    https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-on-sacrifie-les-vulnerables-sur-lautel-de-la-vie-davant-20220214

    #covid-19 #masques #eugénisme_post-natal #santé_publique #laisser_mourir #biopolitique

    • Le pass vaccinal n’a rien résolu. S’il a braqué un peu plus les réfractaires, que le Président s’est vanté d’« emmerder », il a engendré peu de conversions, et les centres vaccinaux n’ont pas connu un afflux suite à sa mise en place. Son échec patent et sa faible acceptabilité ont donc amené le gouvernement à décider de le faire disparaître au plus vite. L’annoncer dès maintenant pour engranger des bons points électoraux signe son décès à l’avance, les réfractaires étant confortés dans leur décision d’attendre.

      Qui peut croire que ce gouvernement veut notre bien ?

      « Olivier Véran refuse d’intégrer l’#endométriose à l’ALD30 (qui ouvre au remboursement des soins pour les formes les + graves). Cette reconnaissance votée à l’unanimité par l’Assemblée, demandée par les assos et 91% des Français, ne compte pas pour le camp de l’austérité. »
      Clémentine Autain

      Entre les soignants, pompiers et personnels suspendus et les 5 millions de nouveaux désactivés ce jour, je comprends que le drapeau français soit un symbole menaçant au pays vide du macronistan !

      #pass-vaccinal-de-la-Honte #JePorteLeMasque !

    • David Simard et d’autres avec lui qui m’ont sorti cet argument, semble donc découvrir « l’eugénisme » qui a cours en temps ordinaire dans la société capitaliste et industrielle !

      Il y a environ 150 000 morts du cancer par an depuis des décennies, mais personne ne criait jusqu’alors à « l’eugénisme » ...

      Il est vrai que les cancéreux n’avaient pas le mauvais goût de transmettre leur maladie par aérosols ni d’encombrer les services de réanimation ...

      Bienvenu dans le #retour_à_l'anormal !

    • De manière assez flagrante, les groupes qui revendiquent une politique de santé communautaire, de zéro covid, de prévention des risques, etc, sont quasiment tous des gens qui posent en même temps la question de l’origine anthropique et mondialisée des zoonoses, qui posent la question du mode de vie dégradé (pour les humains et pour le reste des non humains), et donc qui ont donc aussi une critique écolo et au moins en partie anti-industriel (et parfois complètement).

      La réciproque n’étant absolument pas vraie (apprendre la logique avec le covid : A ⊂ B, n’implique pas la symétrique).

      Légende :
      B => les anti-capitalistes, critiques du mode de vie industriel cancérigène, écolo, etc
      A => les groupes qui revendiquent une santé communautaire zéro covid, pour un emmentalisme anti eugéniste (je tiens un concept là)

  • Australia to reopen international border on 21 February | Australia news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/australia-news/2022/feb/07/australia-to-reopen-international-border-on-21-february
    https://i.guim.co.uk/img/media/2664d0cff25d891c85577f2d0c90662810ad033b/0_113_5568_3341/master/5568.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Australia to reopen international border on 21 February
    Scott Morrison announces all fully vaccinated visa holders will be able to enter, two years after Covid border closure
    Australia will open its border for fully vaccinated tourists and all visa holders, a decision branded “bittersweet” by those who have missed funerals in recent weeks due to ongoing restrictions.Scott Morrison on Monday announced the nation would open to all fully vaccinated visa holders, including tourists, on 21 February, almost two years after borders were first closed.The borders have been progressively opening since November, but some groups including bridging visa holders, some immediate family members and tourists were yet to be allowed exemption-free travel.The announcement on Monday provoked mixed emotions among those who have remained trapped by ongoing restrictions in recent months, including for Gold Coast resident Amy Jade Newsome, who is on a bridging visa while she waits a decision on a skilled worker visa.
    Newsome was denied a compassionate exemption to attend her aunt’s funeral in the UK last month, meaning she would have been trapped abroad if she had left Australia.“It’s bittersweet and almost like the timing, it just couldn’t be any worse, I guess,” Newsome told Guardian Australia.
    “I’m happy to be able to go home, but it’s been just over a month and now I can go? It’s a huge amount of emotions. Anger, happiness, frustration – I’m happy for everyone else and myself, I suppose, that we can go home.”
    Bridging visa holders were the last temporary visa category subject to a closed border, forcing them to apply for travel exemptions. Freedom of information data showed about 70% of bridging visa holders’ exemption applications were being rejected.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#frontiere#circulation#retour#visa#tourisme#visatravail

  • Coronavirus: domestic helper shortage continues to plague Hong Kong as number of such workers hits new low | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/society/article/3165291/coronavirus-domestic-helper-shortage-continues-plague-hong

    Coronavirus: domestic helper shortage continues to plague Hong Kong as number of such workers hits new low
    Secretary for Labour and Welfare Law Chi-kwong says flight bans as a result of Omicron outbreak cancelled out efforts to make more quarantine facilities available. Number of domestic helpers in city has dropped to 339,451 by the end of December from about 400,000 in January 2020
    The number of domestic helpers in Hong Kong has fallen to 339,451 by the end of December, according to labour chief Law Chi-kwong. Photo: Nora Tam. Hong Kong families struggling amid a shortage of domestic helpers have yet to see the light at the end of the tunnel, after the number of such workers in the past two years hit a new low of about 339,000, the city’s labour chief has said.Writing on his official blog, Secretary for Labour and Welfare Law Chi-kwong said authorities had made progress in finding more quarantine facilities for incoming domestic helpers, before the Omicron coronavirus variant began to affect Hong Kong and Southeast Asia last month.
    “In mid-December, we made headway in increasing quarantine facilities for helpers … but such ‘dawning light’ soon vanished,” he said. “It was because the pandemic situation in the Philippines had rocketed … In early January, more than 40 per cent of 175 Filipino domestic helpers tested positive. It was very shocking.” Law said the number of domestic helpers had decreased in Hong Kong in the past two years, noting that there were about 400,000 of them in the city in January 2020. They mainly come from the Philippines or Indonesia. That figure dropped to 350,050 in November last year, and then to 339,451 by the end of December. It was the lowest figure since at least the end of 2016, when there were 351,513 helpers in Hong Kong. The Post has reached out to the government for pre-2016 statistics.
    From September to November last year, the figure decreased month-on-month by about 1,300 to 1,900. But from November to December, the number fell by more than 10,000.
    Law said he feared the figure indicated that many Filipino helpers could have been left stranded by the flight ban after returning home for the Christmas and New Year holidays, adding the government would closely monitor the situation in both the Philippines and Indonesia. “[In mid-January,] the average number of coronavirus infections in the Philippines peaked at about 35,000 per day. Now it has decreased by about a third, but we don’t know whether it … will reach a low level so that the flights can be resumed,” he said. The pandemic situation in Indonesia was also worsening, albeit at a slower pace than in the Philippines, he added. At the start of the pandemic, domestic helpers were allowed to be isolated for a fortnight in dozens of quarantine hotels for incoming travellers. Authorities later lengthened the quarantine period for all visitors to three weeks, and only designated a few hotels, as well as about 1,000 units in the government-run Penny’s Bay quarantine centre, for arriving helpers. Law said authorities had managed to find more quarantine hotels for incoming helpers in August last year, but the effect was cancelled out as the Penny’s Bay spaces were reserved for other purposes. “Even those domestic helpers who had yet to finish their quarantine had to be moved to the designated hotels,” he noted.
    The Labour Department said on Thursday that apart from the three designated quarantine hotels for incoming helpers, two more facilities – O’Hotel and iclub Ma Tau Wai Hotel – would be made available.
    The hotels will provide an additional 491 rooms, taking the total number of quarantine spaces for arriving helpers to 2,779. More quarantine hotel rooms needed for domestic workers: Hong Kong minister. Mike Cheung, president of the Hong Kong-based Overseas Employment Centre, said Law should consider allowing helpers to be quarantined in other hotels, not just the designated five. “This two-track policy was adopted due to uncertainty about anti-pandemic measures in the Philippines and Indonesia. Now that we can see the domestic helpers are not bringing the coronavirus to Hong Kong, employers should be allowed to book other quarantine hotels,” he argued. But Betty Yung Ma Shan-yee, chairwoman of the Hong Kong Employers of Overseas Domestic Helpers Association, said she was not so sure about relaxing the rules for helpers, especially when the government had recently shortened the quarantine period for all incoming travellers from three weeks to two.
    Latest ban as city braces for a fifth wave of infections leads to frantic scramble among travellers to cancel and rebook flights, hotel rooms Industry figures warn domestic helper shortage will worsen, and if long wait continues, market may move elsewhere. Hong Kong’s two-week flight ban has dashed the hopes of those planning family reunions as well as disrupted plans for incoming domestic helpers, with the Philippines, Britain and the United States among eight countries hit with tightened rules aimed at containing a Covid-19 surge. Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor announced on Wednesday the ban on passenger flights from Australia, Britain, Canada, France, India, Pakistan, the Philippines, and the United States for 14 days until January 21, starting from Saturday. Travellers who were recently in those countries or had transited through them will be barred from returning to the city for two weeks.Government pandemic advisers also warned earlier on Wednesday that a fifth wave of infections had started, calling on authorities to immediately tighten social-distancing rules to cut off up to 10 invisible transmission chains in the community.
    A popular Facebook group for travellers to Hong Kong was flooded with messages following Lam’s announcement, as people scrambled to clarify the rules and rebook tickets. Some residents were looking to do a “wash out”, which means staying for 21 days in a country that has not been banned, before returning to Hong Kong. Some complained they had already changed their flights and hotel bookings numerous times, as airlines have cancelled or suspended routes to Hong Kong in recent weeks. Many speculated that the flight suspension of the eight countries would be extended beyond the current two weeks, pointing to previous examples last year. A 33-year-old investment banker, who asked to remain anonymous, had travelled to Britain on December 18 to visit his parents who live there, rather than asking them to come back to their hometown and face quarantine for 21 days. His wife and baby daughter had already flown out in August. The family had planned to fly back together in January, typically a busy time of the year for his industry. His flight was cancelled and rebooked for January 15, before the suspension was announced. He said while his US firm in Hong Kong was understanding, the situation was not ideal as he was now considering spending 21 days in a third country to return. “I do think things will only get worse and not better in Hong Kong. So my inclination is that the flight ban will be extended, which makes it very difficult, then what do I do?” he lamented. The banker said he knew “a lot” of people from the finance sector who had moved back to their home countries permanently or earlier than they had originally planned, with others considering leaving the city. Hong Kong has stood firm on its zero-Covid stance, aligned with mainland China. “They can’t handle the uncertainty. A lot of them just need to see their family,” he said.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#sante#travailleurmigrant#retour#quarantaine#vaccination

  • Le ras-le-bol des Marocains bloqués à l’étranger à cause de la fermeture des frontières
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/01/26/le-ras-le-bol-des-marocains-bloques-a-l-etranger-a-cause-de-la-fermeture-des

    Le ras-le-bol des Marocains bloqués à l’étranger à cause de la fermeture des frontières
    En raison de la propagation rapide du variant Omicron, le pays a fermé ses frontières depuis le 28 novembre 2021. La mesure a été reconduite jusqu’au 31 janvier.
    « Je ne comprends pas. Nous sommes marocains et on nous empêche de rentrer chez nous ! » Voilà deux mois que Hind (qui a souhaité garder l’anonymat) est bloquée en France, sans possibilité de regagner Marrakech où l’attendent sa famille, sa maison, son travail.Cette Franco-Marocaine était venue à Montpellier rendre visite à sa fille étudiante lorsqu’elle a été prise de court par l’annonce, le 28 novembre 2021, de la fermeture des frontières du Maroc en raison de la propagation rapide du variant Omicron dans le monde. Initialement prévue pour deux semaines, la mesure a été reconduite jusqu’au 31 janvier. A l’approche de l’échéance, la quadragénaire navigue en plein brouillard, partagée entre colère et désespoir.S’il y a bien eu des vols de rapatriement annoncés le 13 décembre pour les Marocains retenus à l’étranger via le Portugal, la Turquie et les Emirats arabes unis, cette opération de retour a cessé dix jours plus tard, en raison de la recrudescence de la pandémie au Maroc.« Il n’y a pas eu de rapatriement depuis la France. Quant aux prix des vols depuis Lisbonne, Istanbul et Dubaï, ils étaient exorbitants, rien en dessous de 1 400 euros », poursuit Hind qui, depuis, n’a d’autres choix que de vivre « un peu en cachette » dans la résidence universitaire de sa fille. « Au moins, j’ai un endroit où loger. Je connais des gens dans des situations bien plus dramatiques, qui n’ont plus d’argent, plus de solutions d’hébergement », précise-t-elle.Au Maroc, le désarroi des ressortissants bloqués à l’étranger s’est fait entendre au Parlement, où, par deux fois en janvier, des députés ont interrogé le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita, sur les mesures prises à leur égard. Pour l’heure, l’ouverture des frontières est en « discussion », a répondu, lundi, le ministre : « Le but est l’ouverture des frontières, mais avec la garantie des conditions pour préserver la santé aussi bien des visiteurs que des Marocains », a-t-il déclaré selon des propos repris par l’Agence marocaine de presse (MAP).M. Bourita n’a pas évoqué le rapatriement des Marocains et le ministère des affaires étrangères n’a pas donné suite à nos sollicitations. Aucune information n’a par ailleurs été communiquée quant à leur nombre. Lors du premier confinement en 2020, la situation s’était déjà produite et près de 30 000 personnes avaient été recensées.S’y ajoute le cas des Marocains résidant à l’étranger (5 millions), qui n’ont pas pu revenir au cours des deux mois écoulés. « Même pour le motif le plus impérieux qui soit : le décès d’un proche ! », déplore Achraf (également anonyme), un Marocain résidant en France qui a remué ciel et terre pour que sa cousine puisse assister aux funérailles de son père fin décembre au Maroc.« J’ai appelé l’ambassade, contacté les compagnies aériennes, mais aucune solution. Ma cousine a suivi l’enterrement sur WhatsApp. Je vous laisse imaginer la souffrance et les séquelles psychologiques », souligne-t-il.En dernier recours, certains Marocains s’organisent sur les réseaux sociaux pour affréter des avions privés – ceux-ci n’étant pas soumis aux mêmes conditions que les vols commerciaux qui, eux, sont strictement interdits. « Ces dernières semaines, des petits jets d’une dizaine de places multiplient les rotations, le plus souvent au départ de Malaga [Espagne], à des prix de plus en plus élevés, rapporte Taoufiq Lahrech, promoteur immobilier d’Agadir coincé en France. Le procédé est simple : il suffit d’envoyer la liste des passagers et les copies des passeports à une compagnie privée. A elle de demander l’autorisation auprès du ministère des affaires étrangères. »Pour un retour à moindre coût (400 à 600 euros par personne), il a le projet de faire affréter un charter privé de 170 places. Sur les réseaux sociaux, il n’a aucun mal à rassembler les passagers. Reste à trouver l’affréteur.Selon plusieurs compagnies contactées par Le Monde Afrique, la demande est très forte. « Nous recevons entre dix et quinze appels par jour, confirme Isabelle Clerc, chez Aeroaffaires, qui facture le vol autour de 10 000 euros pour un jet de 8 places. Nous ne pouvons pas répondre à toutes les demandes, car les conditions sont strictes. Les autorisations sont plus facilement délivrées pour les entreprises qui doivent poursuivre leur activité sur le territoire. »
    Sur le site du Médias24, la direction de l’aviation civile rappelle que, depuis le début de la pandémie et à chaque fermeture des frontières, des « vols spéciaux », c’est-à-dire soumis à l’autorisation du ministère des affaires étrangères, restent possibles. Reste que cette possibilité est vécue comme discriminatoire par bon nombre de Marocains. « Il y a donc des Marocains qui peuvent rentrer parce qu’ils ont les moyens et les autres non !, regrette Achraf. C’est du deux poids deux mesures : les règles devraient être les mêmes pour tous. »

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#ressortissantetranger#sante#rapatriement#retour#santementale#funeraille#frontiere#omicron#discrimination

  • Malgré la pandémie, le Sud tunisien renouvelle son offre touristique
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/01/20/malgre-la-pandemie-le-sud-tunisien-renouvelle-son-offre-touristique_6110170_

    Malgré la pandémie, le Sud tunisien renouvelle son offre touristique
    Les hôtels et maisons d’hôtes de Tozeur ont fait le plein de visiteurs pour les fêtes de fin d’année. Un signe que les affaires reprennent, après plusieurs saisons sinistrées.
    Plantés aux portes du désert tunisien, les appartements et les suites couleur sable de l’hôtel Anantara s’ouvrent sur une mer de dunes. Un complexe haut de gamme qui a donné un nouveau souffle à l’offre touristique de la région de Tozeur, après plusieurs saisons plombées par les crises politique et économique, puis par la pandémie. Après un démarrage difficile – le lieu a dû fermer à peine trois mois après son ouverture, en 2019, alors que la première vague du Covid-19 déferlait sur l’Europe –, les protocoles sanitaires et la vaccination ont permis « une reprise en douceur », selon le directeur général, Jesus Arnedo.
    Le pari de l’Anantara était risqué. Depuis la révolution de 2011, plus de la moitié des établissements hôteliers n’ont pas rouvert dans cette partie du pays. Certaines bâtisses de la ville ne sont plus que des ruines. Même si 80 % des employés de l’Anantara sont originaires de la région, le taux de chômage touche un actif sur quatre, et la plupart des jeunes refusent de travailler dans le tourisme. « Ils n’y croient plus », déplore Mondher Ben Soltane, propriétaire de la maison d’hôtes Saida Beya, à quelques encablures de la médina de Tozeur. Pourtant, les modèles proposés par l’Anantara et Saida Beya ont su se maintenir grâce à une proposition différente du tourisme de masse, dominant en Tunisie pendant des décennies et aujourd’hui remis en question. « Les touristes ou la diaspora, qui viennent à l’Anantara, cherchent une expérience atypique, en plus du luxe, des excursions personnalisées dans le désert, le coucher de soleil sur les dunes, des promenades à vélo dans la palmeraie », énumère Jesus Arnedo. Mondher Ben Soltane, lui, a choisi de ne pas bâtir de piscine « pour encourager les touristes à sortir, se balader et non pas rester entre quatre murs », à l’inverse des offres « all-inclusive » de nombreux établissements balnéaires, et propose à ses hôtes des mets traditionnels du Sud à base de viande de dromadaire. Les opérateurs se disent confiants. Alors que la haute saison 2020 avait été percutée par la pandémie, le mois de décembre 2021 a été faste à Tozeur. La totalité des hôtels et maisons d’hôtes ont accueilli des visiteurs pendant la semaine des vacances scolaires et de célébrations du réveillon, soit une augmentation de 78 % par rapport à l’année précédente, selon le gouverneur de la ville, Aymen Bejaoui. Pour remonter la pente après la crise sanitaire, ce dernier a misé sur la vaccination massive, en encourageant la population à s’inscrire rapidement.
    Tozeur s’est aussi ouverte à de nouvelles activités. La ville a accueilli pendant plus d’un mois, en octobre et novembre 2021, un événement de saut en parachute dans le désert et le festival de musique soufie Rouhaniyet, qui a drainé des milliers de visiteurs. Et c’est encore ici qu’ont été délocalisés, début décembre 2021, les défilés de la Tunis Fashion Week.
    Malgré l’arrivée du variant Omicron, Akram Miadi, 47 ans, qui tient sa boutique de souvenirs depuis trois décennies, estime que le pire est derrière lui. « Aujourd’hui, même si la clientèle internationale manque encore à l’appel, les Tunisiens viennent en masse, on sent qu’ils redécouvrent leur pays », affirme-t-il. Les rares étrangers présents sont aussi friands de ces voyages hors des sentiers battus. Ce nouveau tourisme saharien, qui n’est pas encore réglementé par un cahier des charges précis, attire les initiatives de jeunes Tunisiens, comme Elyes Sassi, 30 ans, rentré il y a trois ans du Royaume-Uni où il avait une entreprise de production documentaire pour développer des parcours sur-mesure et complètement programmables en ligne avec son agence Saharansky, « à l’inverse des agences vieille école qui utilisent encore le téléphone ou les fax », plaisante-t-il. Un modèle qu’il a déjà dupliqué au Maroc et s’efforce d’implanter en Arabie saoudite.Malgré son enthousiasme, le jeune entrepreneur déplore, comme d’autres opérateurs touristiques, certaines défaillances du Sud tunisien.

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#sante#pandemie#tourisme#retour#diaspora#economie

  • Omicron creeps towards Beijing ahead of Olympic Games - Asia Times
    https://asiatimes.com/2022/01/omicron-creeps-towards-beijing-ahead-of-olympic-games

    Omicron creeps towards Beijing ahead of Olympic Games
    Highly contagious variant discovered in nearby Tianjin, raising new doubts about the viability of China’s ‘zero Covid’ policy
    China is scrambling to contain a new viral wave as Tianjin, a port city near the capital Beijing, was hit over the weekend by the highly infectious Omicron variant less than one month before the Winter Olympics commence on February 4.Tianjin reported two Omicron cases on Saturday morning involving two women who worked at a children care center and school. By Sunday, the city with a population of 14 million situated just 30 minutes from Beijing by train had reported 21 total cases.Meanwhile, in nearby Henan province, a total of 60 cases were identified on Sunday, of which at least two in Anyang City were caused by Omicron. Health authorities said the Omicron cases in Henan and Tianjin had the same origin.China reported a total of 97 local infections on Sunday, including 15 in Shaanxi province and one in Shenzhen. In Hong Kong, dozens of local Omicron cases have been reported over the past two weeks as some flight attendants carried the virus to the city.Based on epidemiological investigations and gene sequencing results, the source of the Omicron infections in Henan has been identified as a college student who returned to the Tangyin County area of Anyang City from Tianjin’s Jinnan District on December 28.
    But the arrival of Omicron on the mainland is raising hard new questions about the future viability of Beijing’s “zero Covid” policy, particularly as the nation opens its doors to thousands of foreign athletes for the upcoming Winter Olympics to be held from February 4-20.
    On Monday, a commentary published on the website of the China Communist Party (CPC) Central Inspection Discipline Commission said virus outbreaks in different Chinese locales had recently made the country’s epidemic situation more complicated.Local governments should continue to contain the virus and try to stop virus spread within a time frame equivalent to one incubation period, which is about two weeks, the article said.Since Saturday, Tianjin’s local government has stopped residents from leaving the city unless they could prove their journeys were essential and they could provide a negative Covid test in the last 48 hours. On Sunday, the government said the entire population in Tianjin would undergo Covid-19 tests.Tianjin’s leaders, meanwhile, vowed to serve as a moat to protect the Chinese capital from the viral spread, according to a municipal meeting led by the city’s Communist Party Secretary cited in news reports.
    At the same time, the Center for Disease Prevention and Control in Beijing said the capital city was facing domestic and external epidemic risks as people would travel more frequently later this month due to next month’s Chinese New Year, which significantly will coincide with the Winter Olympics.The Center said people must remain vigilant against Covid-19 and avoid unnecessary travel between Beijing and Tianjin.
    The situation in Xi’an city has shown the policy can be porous. The local government there locked down the city from December 23 after daily infections exceeded 100 for several consecutive days. The city has so far recorded more than 2,000 cases in a gathering epidemic wave, which reports say was caused by the Delta, not Omicron, variant.Last week, the city’s epidemic situation improved as the number of cases fell below 100 per day. But the restrictions came at a cost as local residents complained about food shortages and the lack of essential medical services.Zhong Nanshan, a prominent Chinese pulmonologist, said lockdown measures in Xi’an had shown positive results despite the criticism, as the number of daily cases in the city was declining. He said he was confident that people could return to their home towns before the Chinese New Year as interprovincial travel would still be allowed later this month.Zhong added that, theoretically, China had achieved “herd immunity” as 86% of the population in China was vaccinated.However, he did not comment on the low efficacy rates of the locally-made Sinovac and Sinopharm vaccines used in China compared to those applied in the West, as well as the fact that the majority of vaccinated Chinese have not received third booster shots.
    Zhang Wenhong, an infectious disease expert, said Western countries have maintained relatively low death rates during the Omicron wave because their vaccination rates had reached 70-80%. But it’s not clear that will also be the case in China amid reports Sinovac is particularly ineffective against Omicron.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#deplacementinterne#omicron#jeuxolympiques#retour#circulation#frontiere#zerocovid#vaccination

  • Chinese vice-premier calls for tougher action in Henan’s Omicron and Delta coronavirus hotspots | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/science/article/3163098/chinese-vice-premier-calls-tougher-action-henans-omicron-and

    Chinese vice-premier calls for tougher action in Henan’s Omicron and Delta coronavirus hotspots
    Strict prevention and control measures are needed in Henan as it battles the twin threats of the Omicron and Delta coronavirus variants, Chinese Vice-Premier Sun Chunlan said on Tuesday, capping a trip to the central province.Sun said the Omicron strain spread quickly and was highly infectious, putting containment measures in Anyang, now the centre of the province’s main outbreak, to the test, state news agency Xinhua reported.
    “It is necessary to further improve the efficiency of nucleic acid testing and investigations, adopt strict social control measures, block transmission routes as soon as possible, and strictly prevent the spread of the epidemic,” Sun was quoted as saying.Henan reported 118 new local symptomatic cases on Wednesday, up from 87 the day before, according to the National Health Commission.Of those reported on Wednesday, 65 were in Anyang, where the province’s first Omicron case was detected. Meanwhile Xuchang, previously the centre of the province’s outbreak, reported 41 new cases on Wednesday, down from 74 on Tuesday.With the Lunar New Year less than three weeks away, cities in Henan have taken a series of measures to prevent further spread of the disease, including limits on return trips home.
    Authorities in Anyang asked people from the city working in other centres not to return home “unless necessary” during the holiday. Anyang’s 5 million residents have been banned from leaving their homes except to get a Covid-19 test since the first Omicron case was diagnosed on Monday.
    The patient was a university student who arrived from Tianjin on December 28. Anyang’s health bureau said genome sequencing showed that two of the city’s cases involved the Omicron variant but it was not known how many others were related to the strain.And on Wednesday, Anyang-administered Hua county banned its residents from entering residential compounds other than where they lived.Eleven Anyang officials were punished for poor performance combating the outbreak, including at least two who have been suspended.Authorities in Changyuan, also in Henan, said that anyone returning to the city “without permission from relevant departments” would be put under centralised quarantine at their own expense and could be prosecuted.Provincial capital Zhengzhou reported 12 new cases on Wednesday, up from 11 the day before.
    Authorities said on Tuesday that with the exception of various closed and controlled areas, the city had reached “zero social transmission” in three rounds of citywide screening, meaning that all new confirmed cases had been isolated and linked to previously recorded cases.
    Chinese city Yuzhou of over 1 million forced into lockdown with just 3 coronavirus cases recorded
    In her comments on Tuesday, Sun said the situation in Zhengzhou had stabilised but the risk of community transmission had not been completely eliminated in Yuzhou – within Xuchang – where 1 million residents have been in lockdown for more than a week.She said authorities should ensure that residents in locked-down communities had access to supplies and basic medical care, and their demands were resolved in a timely way.
    It follows a flood of public complaints about food shortages and delays in medical treatment in the Shaanxi provincial capital Xian, where 13 million people have been confined to their homes.Chinese province takes on twin coronavirus fronts of Omicron and Delta

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#omicron#delta#zerocovid#deplacementinterne#confinement#depistage#resident#retour#restrictionsanitaire#controle

  • Le #Nigeria vide les camps de déplacés de #Maiduguri

    Ces réfugiés avaient fui les exactions de #Boko_Haram, mais le gouverneur de l’Etat de #Borno les presse aujourd’hui de revenir sur leurs terres, malgré le risque humanitaire et la présence du groupe #Etat_islamique en Afrique de l’Ouest.

    Un silence de plomb est tombé sur le camp de déplacés de #Bakassi. Il ne reste presque rien de ce gros village de fortune qui abritait, il y a encore quelques semaines, plus de 41 800 déplacés, à la sortie de la grande ville de Maiduguri, chef-lieu de l’Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria. Les tentes et les abris de tôle ont disparu, la clinique a fermé ses portes et les enclos de terre se sont vidés de leurs bêtes.

    Pendant sept ans, des dizaines de communautés fuyant les exactions des djihadistes de Boko Haram se sont réfugiées sur ce terrain, initialement occupé par des logements de fonction, aujourd’hui à l’abandon. Mais, le 19 novembre, les déplacés de Bakassi ont été réveillés au beau milieu de la nuit par une délégation officielle, venue leur annoncer qu’ils avaient onze jours pour plier bagage et reprendre le chemin de leurs champs.

    Dans les heures qui ont suivi, #Babagana_Zulum, le gouverneur de l’Etat de Borno, a supervisé en personne l’attribution d’une #aide_alimentaire et financière à chaque chef de famille présent : 100 000 nairas (215 euros) ont été versés pour les hommes et 50 000 nairas (107 euros) pour les femmes, ainsi qu’un sac de riz de 25 kilos, un carton de nouilles et cinq litres d’huile de friture. Une aide censée leur permettre de tenir trois mois, le temps de reprendre la culture de leurs terres ou de trouver un autre lieu de vie, à Maiduguri ou à proximité de leur terre d’origine.

    Le #plan_de_développement établi par les autorités indique qu’au moins 50 % des déplacés de l’Etat de Borno devront avoir quitté les camps d’ici à l’année prochaine et que tous les camps de l’Etat devront avoir fermé leurs portes d’ici à 2026. Pour l’heure, le gouverneur a ordonné la fermeture des #camps_officiels situés autour de la ville de Maiduguri, afin de pousser les populations vers l’#autonomie_alimentaire. Quatre camps, abritant environ 86 000 personnes, ont déjà fermé ; cinq autres, accueillant plus de 140 000 personnes, doivent suivre.

    Abus subis par les réfugiés

    Le gouvernement local, qui assure qu’il « ne déplace personne de force », a justifié sa décision en pointant notamment les #abus que les réfugiés subissent dans ces espaces surpeuplés, où ils sont victimes de #violences_sexuelles et à la merci des détournements de l’aide alimentaire d’urgence. Mais les moyens déployés pour vider les camps ne sont pas à la hauteur des besoins.

    « Pendant la distribution de l’aide au départ, les autorités ont demandé à tous les hommes célibataires de s’éloigner. Beaucoup de gens de mon âge n’ont rien reçu du tout », assure Dahirou Moussa Mohammed. Ce paysan de 25 ans a passé un peu plus d’un an dans le camp après avoir fui les territoires occupés par Boko Haram, où il dit avoir été emmené de force après l’invasion de son village par les djihadistes en 2014.

    Depuis que Bakassi a fermé ses portes, Dahirou s’est installé sur une dalle de béton nu, à quelques mètres seulement du mur d’enceinte désormais surveillé par des gardes armés. « Nous avons récupéré la toile de nos tentes, les structures en bois et les tôles de la toiture, et nous les avons déplacées ici », explique le jeune homme.

    Dans un communiqué publié le 21 décembre, l’organisation Human Rights Watch regrette le manque « de consultations pour préparer les déplacés à rentrer chez eux ou pour les informer des alternatives possibles » et rappelle qu’on ignore tout du sort de 90 % des personnes ayant quitté Bakassi fin novembre. « Les déplacements multiples risquent d’accroître les besoins dans des zones où la présence humanitaire est déjà limitée. Cela est particulièrement préoccupant, compte tenu des indicateurs d’#insécurité_alimentaire dans la région », note, de son côté, la coalition d’ONG internationales Forum Nigeria.

    2,4 millions de personnes menacées par la #faim

    Selon un rapport des Nations unies datant du mois d’octobre, 2,4 millions de personnes sont menacées par la faim dans le Borno, ravagé par douze années de conflit. L’inquiétude des ONG est encore montée d’un cran avec la publication d’une lettre officielle datée du 6 décembre, interdisant expressément les #distributions_alimentaires dans les communautés récemment réinstallées.

    « La création délibérée de besoins par les humanitaires ne sera pas acceptée. (…) Laissons les gens renforcer leur #résilience », a insisté le gouverneur lors d’une réunion à huis clos avec les ONG, le 21 décembre. Il les accuse de rendre les populations dépendantes de l’#aide_humanitaire sans leur proposer de solutions de développement à long terme, afin de continuer à profiter de la crise.

    Même si le projet de fermeture des camps de Maiduguri a été évoqué à de multiples reprises par les dirigeants du Borno ces dernières années, la mise à exécution de ce plan par le gouverneur Babagana Zulum a surpris tout le monde. « Les gens ont besoin de retrouver leurs terres et on comprend bien ça, sauf que le processus actuel est extrêmement discutable », s’alarme la responsable d’une ONG internationale, qui préfère garder l’anonymat étant donné le climat de défiance qui règne actuellement dans le Borno. « On ne sait même pas comment ils vont rentrer chez eux, vu la dangerosité du voyage, et nous n’avons aucun moyen de les accompagner », regrette-t-elle.

    « Il faut que le gouvernement local reconnaisse que la situation sécuritaire ne permet pas ces retours, pour l’instant. Dans le contexte actuel, j’ai bien peur que les déplacés ne soient poussés dans les bras des insurgés », appuie un humanitaire nigérian qui travaille pour une autre organisation internationale.

    C’est par crainte des violences que Binetou Moussa a choisi de ne pas prendre le chemin du retour. « Ceux qui ont tenté de rejoindre notre village d’Agapalawa ont vite abandonné. Il n’y a plus rien là-bas et il paraît qu’on entend chaque jour des coups de feu dans la brousse. Je ne veux plus jamais revivre ça ! », justifie la vieille femme, qui garde en elle le souvenir terrifiant de sa longue fuite à pied jusqu’à Maiduguri, il y a sept ans.

    Faute d’avoir pu rejoindre leur village, beaucoup de déplacés de Bakassi ont finalement échoué à #Pulka ou #Gwoza, à plus de 100 kilomètres au sud-est de la capitale régionale. « Ils dorment dehors, sur le marché, et ils n’ont même plus assez d’argent pour revenir ici ! », gronde Binetou, en tordant ses mains décharnées. Dans ces villes secondaires sécurisées par l’armée, la menace d’une attaque demeure omniprésente au-delà des tranchées creusées à la pelleteuse pour prévenir l’intrusion de djihadistes. Une situation qui limite les perspectives agricoles des rapatriés.

    Attaques probables

    Le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) est effectivement actif dans certaines zones de réinstallation. « L’armée contrôle bien les villes secondaires à travers tout le Borno, mais ils ne tiennent pas pour autant les campagnes, souligne Vincent Foucher, chercheur au CNRS. L’Iswap fait un travail de fond [dans certaines zones rurales] avec des patrouilles pour prélever des taxes, contrôler les gens et même rendre la justice au sein des communautés. »

    Et bien que l’organisation Etat islamique se montre plus pacifique dans ses rapports aux civils que ne l’était Abubakar Shekau – le chef historique de Boko Haram, disparu en mai 2021 au cours d’affrontements entre factions djihadistes rivales –, les risques encourus par les populations non affiliées sont bien réels. « Si on renvoie des gens dans les villes secondaires, l’#Iswap pourrait bien les attaquer », prévient Vincent Foucher. Sans oublier les civils « partis travailler dans les territoires contrôlés par l’Iswap et qui ont été victimes des bombardements de l’armée ».

    Dans un rapport publié le 15 décembre, Amnesty International évoque les attaques qui ont ciblé des personnes rapatriées au cours de l’année 2021 à Agiri, New Marte et Shuwari. L’ONG ajoute que « certains ont été forcés [par les militaires] à rester dans les zones de réinstallation, malgré l’escalade de la violence ». D’un point de vue politique, la fermeture des camps serait un moyen de reconquérir des territoires et même de tenter de mettre un point final à un conflit de douze années. Même si cela revient, selon les termes de Vincent Foucher, à « laisser des gens avec peu de mobilité, encerclés par les djihadistes et forcés de cohabiter avec une armée sous pression ».

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/12/30/au-nigeria-la-fermeture-des-camps-de-deplaces-jette-des-milliers-de-personne

    #réfugiés #déplacés_internes #migrations #camps_de_réfugiés #fermeture #renvois #retour_au_pays (tag que j’utilise pour les réfugiés et pas les déplacés internes, en général, mais ça permettra de retrouver l’article, si besoin)

  • Omicron : le Maroc entrouvre la porte à ses ressortissants bloqués à l’étranger
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/12/14/omicron-le-maroc-entrouvre-la-porte-a-ses-ressortissants-bloques-a-l-etrange

    Omicron : le Maroc entrouvre la porte à ses ressortissants bloqués à l’étranger
    Un test PCR de moins de quarante-huit heures est exigé ainsi qu’une mise en quarantaine d’une semaine en hôtel à la charge du gouvernement. Le gouvernement marocain a décidé, lundi 13 décembre, d’autoriser exceptionnellement les Marocains bloqués à l’étranger à cause de la fermeture des frontières occasionnée par le variant Omicron à retourner dans leur pays.« Afin de permettre le retour au Maroc des citoyens marocains qui résident effectivement au Royaume et qui ont été bloqués à la suite de la suspension des vols, les autorités marocaines vont autoriser, à titre exceptionnel, des vols de passagers (…) à partir du Portugal, de Turquie et des Emirats arabes unis », indique un communiqué du comité interministériel chargé de la veille anti-Covid. « Cette opération, qui débutera ce mercredi 15 décembre, concerne, exclusivement, les citoyens marocains qui résident effectivement au Maroc et qui ont quitté récemment le territoire national », ajoute le communiqué.Toutefois, chaque passager devra présenter avant l’embarquement un test PCR négatif de moins de quarante-huit heures.En outre, les passagers seront confinés pendant sept jours dans des hôtels dédiés, à la charge du gouvernement marocain et des tests PCR seront effectués toutes les quarante-huit heures durant la période d’isolement. Enfin, toute personne testée positive à l’aéroport ou à l’hôtel sera prise en charge par les autorités sanitaires compétentes.Des milliers de Marocains sont actuellement bloqués à l’étranger à la suite de la décision des autorités de prolonger jusqu’au 31 décembre la suspension des vols passagers à destination et en provenance du Maroc − effective depuis le 29 novembre − en raison de la propagation rapide du variant Omicron du SARS-CoV-2 et de la recrudescence de la pandémie en Europe.Elles autorisent néanmoins, au cas par cas, des vols spéciaux de rapatriement à partir du Maroc, notamment vers l’Europe.Des sites marocains, citant « une source bien informée au ministère de l’Intérieur », ont précisé lundi qu’aucune restriction n’est imposée aux Marocains désireux de quitter le territoire et qu’ils peuvent utiliser ces vols spéciaux.Les restrictions de déplacement ont été mises en place « afin de préserver les acquis du Maroc dans la lutte contre la pandémie », selon les autorités.La situation épidémiologique s’est stabilisée, avec une faible transmission du virus depuis plus de cinq semaines, selon le ministère de la santé.Toutefois, les professionnels du tourisme s’alarment de l’impact dévastateur de la fermeture des frontières sur ce secteur vital pour l’économie du royaume, déjà miné par une crise sans précédent depuis bientôt deux ans

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#europe#sante#test#quarantaine#retour#tourisme#restrictionsanitaire#tourisme

  • #Danemark : préoccupations vives à l’encontre de la #loi récemment adopté visant à externaliser l’examen des demandes d’asile au #Rwanda

    Et demande expresse au Danemark de réévaluer son appréciation des zones en Syrie considérées comme « sûres » et qui justifieraient le renvoi des personnes dont la protection temporaire n’a pas été renouvelée voir annulée.

    Le Comité des Nations Unies de suivi de la Convention pour l’Elimination des Discrimination Raciales (CERD en anglais) a passé en revue 4 pays fin novembre dont le Danemark.

    Document en anglais : https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CERD%2fC%2fDNK%2fCO%2f22-24&Lang=en

    #Danemark #asile #migrations #réfugiés #Afrique
    #offshore_asylum_processing #externalisation #réfugiés_syriens #retour_au_pays #procédure_d'asile #pays-tiers

    –---

    Fil de discussion sur l’externalisation des procédures d’asile du Danemark (2021) :
    https://seenthis.net/messages/918427

    Le Danemark (comme d’autres pays européens d’ailleurs) avait déjà tenté par la passé de faire passer une loi dans ce sens, voir la métaliste :
    https://seenthis.net/messages/900122

    • ‘Zero asylum seekers’: Denmark forces refugees to return to Syria

      Under a more hostile immigration system, young volunteers fight to help fellow refugees stay – but their work is never done

      Maryam Awad is 22 and cannot remember the last time she had a good night’s sleep. It was probably before her application to renew her residency permit as a refugee in Denmark was rejected two years ago, she says.

      Before 2015, Awad’s family lived in a small town outside Damascus, but fled to Denmark after her older brother was detained by the regime. The family have been living in Aarhus, a port city in northern Denmark, for eight years.

      Awad and her younger sister are the only family members facing deportation. Their situation is far from unique. In 2019, the Danish government notified about 1,200 refugees from the Damascus region that their residency permits would not be renewed.

      Unlike the United Nations and EU, Denmark judged the region to be safe for refugees to return. However, as men could be drafted into the army and older women often have children enrolled in Danish schools, the new policy predominantly affects young women and elderly people.

      Lisa Blinkenberg, of Amnesty International Denmark, said: “In 2015, we have seen a legislative change which means that the residency permit of refugees can be withdrawn due to changes in their home country, but the change does not have to be fundamental. Then in 2019 the Danish immigration services decided that the violence in Damascus has stopped and that Syrians could be returned there.”

      Blinkenberg says Denmark’s policy towards asylum seekers and refugees has become notably more hostile in recent years. “In 2019, the Danish prime minister declared that Denmark wanted ‘zero asylum seekers’. That was a really strong signal,” she says.

      “Like in other European countries, there has been a lot of support for rightwing parties in Denmark. This has sent a strong signal for the government to say: ‘OK, Denmark will not be a welcoming country for refugees or asylum seekers.’”

      Awad smiles, briefly, for the first time when she receives a phone call from her lawyer. He tells her there is now a date set for her appeal with the refugee board. It will be her last chance to prolong her residency permit.

      She had been waiting for this phone call since February. “I am really nervous, but happy that it is happening,” she says. “I am glad that I had the support from friends who put me in touch with volunteers. If it wasn’t for them, I wouldn’t know what to do.”

      One of the volunteers Awad has received help from is Rahima Abdullah, 21, a fellow Syrian refugee and leader of the Danish Refugee Youth Council. Over the past two years Abdullah had almost single-handedly built a network of opposition to deportations targeting Syrians.

      “I have lost count of how many cases I worked on. Definitely over 100, maybe even 200,” Abdullah says.

      Abdullah, who grew up in a Kurdish family in Aleppo, first became politically active at 16 after her family sought refuge in Denmark. She has been regularly publishing opinion pieces in Danish newspapers and built a profile as a refugee activist.

      “The image of immigration in Danish media was very negative. I could see everyone talking about it but felt as if I didn’t have a voice. That’s why I decided to become an activist,” she says.

      In 2019, Abudullah and a classmate, Aya Daher, were propelled to the front pages of Danish media, after Daher found herself among hundreds of Syrians threatened with deportation.

      “Aya called me up, scared, crying that her application was rejected. Before we were thinking about finishing school, about exams and parties, but suddenly we were only concentrating on Aya’s future and her safety,” Abdullah recalls.

      “I posted her story on Facebook and I sent it to two journalists and went to sleep. In the morning I found that it was shared 4,000 times.”

      The story was picked up by local and international media, sparking a public outcry. Following her appeal to the Danish Refugee Board, Daher’s residency was extended for an additional two years on the grounds that her public profile would put her in danger from the Assad regime.

      “They gave me a residency permit because I was in the media. They did not believe in what I said about my situation and the dangers I would face in Syria. That really hurt,” Daher says. “I hope I don’t have to go through this process again.”

      “Aya can get on with her life now, but I am still doing the same work for other people in the same position,” Abdullah says. “Her case showed refugees that, if you get media attention and support from society, you can stay in Denmark.”

      Abdullah gets up to five messages a day from refugees hoping she can help them catch the attention of the media. “I have to choose who to help – sometimes I pass people on to other activists. There are two or three people helping me,” she says. “It gets hard to be a young person with school and a social life, with all that work.”

      But not everyone is as appealing to the media as Daher. The people whose stories pass unnoticed keep Abdullah up at night.

      “I worked with one family, a couple with young children. I managed to get them one press interview in Sweden, but it wasn’t enough,” Abudullah says. “The husband is now in Germany with two of the children trying to get asylum there. The wife stayed here with one child. She messaged me on Facebook and said: ‘You did not help us, you destroyed our life.’ I can’t be angry at her – I can’t imagine how she feels.

      “Aya’s story was the first of its kind at the time. Additionally, Danish media like to see an outspoken young woman from the Middle East, who is integrated into society, gets an education, and speaks Danish,” Abdullah says. “And this was just an ordinary Syrian family. The woman didn’t speak good Danish and the children were quite young.

      “Aya also doesn’t wear a hijab, which I think made some people more sympathetic towards her,” Abdullah adds. “There are people in Denmark who think that if you wear the hijab you’re not integrated into society. This makes me sad and angry – it shouldn’t be this way.”

      Daher, who became the face of young Syrian refugees in Denmark, says: “It was very difficult to suddenly be in the media, and be someone that many people recognise. I felt like I was responsible for a lot of people.

      “I had a lot of positive reactions from people and from my classmates, but there have also been negative comments.” she says. “One man came up to me on the street and said ‘go back to your country, you Muslim. You’re stealing our money.’

      “I respect that some people don’t want me to be here. There’s nothing more I can do about that,” Daher says. “They have not been in Syria and they have not been in the war – I can’t explain it to them.”

      Awad hopes she can return to the life she had to put on hold two years ago. “I don’t know how to prepare for the appeal. All I can do is say the truth,” she says. “If I go back to Syria they will detain me.” She hopes this will be enough to persuade the board to allow her appeal.

      “I planned to study medicine in Copenhagen before my residency application was rejected. I wanted to be a doctor ever since I came to Denmark,” she says. The uncertainty prompted her to get a qualification as a health assistant by working in a care home. “I just want my life back.”

      https://www.theguardian.com/global-development/2022/may/25/zero-asylum-seekers-denmark-forces-refugees-to-return-to-syria?CMP=Shar

  • Pour relancer son économie, le Vietnam tente de remédier à une pénurie d’ouvriers due à la pandémie de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/12/02/pour-relancer-son-economie-le-vietnam-tente-de-remedier-a-une-penurie-d-ouvr

    Pour relancer son économie, le Vietnam tente de remédier à une pénurie d’ouvriers due à la pandémie de Covid-19
    Les usines peinent à faire revenir les travailleurs migrants qui ont quitté la région d’Ho Chi Minh-Ville après un confinement éprouvant de début juillet à fin septembre. Fortement ralentie par la vague de variant Delta de cet été, la locomotive vietnamienne, l’une des économies les plus performantes de 2020 (2,9 % de croissance), cherche à reprendre de la vitesse. L’un des nouveaux ateliers du monde (avec ses usines textiles, d’électroménager, etc.) pour les pays occidentaux a été fortement perturbé par le confinement strict de la région d’Ho Chi Minh-Ville début juillet, puis par le manque de travailleurs quand les restrictions ont été levées, fin septembre. Pour cause, 1,3 million de travailleurs migrants venus des campagnes ont rejoint leur région natale de juillet à septembre, selon le gouvernement. Beaucoup ont été traumatisés par les restrictions très strictes qu’ils ont dû subir : à Ho Chi Minh-Ville, personne n’était autorisé à sortir, l’armée livrant les repas. Les salaires ont été réduits et amputés des heures supplémentaires, et des ouvriers disent avoir dû s’en tenir pour leurs repas à quelques aliments de base. Les seules usines autorisées à rester ouvertes étaient celles qui avaient choisi de loger leurs ouvriers sur place – dans des conditions spartiates. Or, certaines se sont ensuite retrouvées avec des clusters…
    Le pays de 97 millions d’habitants, dont les exportations ont doublé de 2015 à 2020, atteignant 283 milliards de dollars (250 milliards d’euros), a connu le choc du Covid-19 en différé : il n’avait comptabilisé que 35 décès jusqu’à… avril 2021. Mais le variant Delta a fait flamber les contaminations à partir de juillet, poussant le gouvernement à abandonner fin septembre sa politique de zéro Covid. Le nombre de décès a dépassé, lundi 29 novembre, les 25 000. Après un recul de l’épidémie en octobre, celle-ci a rebondi début novembre, avec 13 000 contaminations par jour – pour une population de doublement vaccinés d’un peu plus de 50 %. Les ouvriers qui ont quitté Ho Chi Minh-Ville et les régions industrielles du Sud rechignent à revenir. « Les usines ont beau offrir des salaires et de meilleurs avantages sociaux pour attirer les travailleurs alors que leurs carnets de commandes de fin d’année s’emplissent, elles reçoivent peu de candidatures dans un contexte de crainte persistante de Covid-19 », s’inquiétait, le 29 novembre, VnExpress International, la version anglaise du premier site vietnamien d’information. L’agence Bloomberg rapportait en novembre qu’un sous-traitant de Nike offrait 100 dollars par mois de bonus à ses ouvriers – soit le quart du salaire – et qu’un fournisseur de New Balance promettait le transport gratuit pour ceux qui rentrent à Ho Chi Minh-Ville. Des sociétés interrogées par la presse vietnamienne déclarent offrir 100 % du salaire pour les deux premiers mois à l’essai des nouvelles recrues – contre 80 % en temps normal – et des allocations pour les femmes enceintes et les mères d’enfants de moins de 6 ans. Selon un sondage de la Chambre de commerce américaine au Vietnam publié le 15 novembre, 45 % des membres interrogés disent fonctionner à 80 % et plus de leurs capacités, seuls 18 % d’entre eux se considérant à 100 %. Outre Nike et New Balance, les marques Puma et Adidas dépendent du Vietnam pour une bonne partie de leur production. Samsung y fabrique des réfrigérateurs et des lave-vaisselle. Entre 80 % et 90 % des ouvriers seraient revenus, mais la pénurie de main-d’œuvre au dernier trimestre 2021 serait encore de près de 50 000 personnes pour Ho Chi Minh-Ville et autant pour la province de Binh Duong, au nord de la ville.
    Phan Thi Thanh, la vice-présidente de l’Association vietnamienne du cuir, des chaussures et des sacs à main, expliquait récemment à l’agence Reuters que de nombreuses commandes de Noël en provenance de pays étrangers ne seraient pas satisfaites. Les différences de régime entre les régions, et l’imposition de quarantaines pour les ouvriers vaccinés diagnostiqués positifs à l’usine, entravent la reprise. Les usines peuvent désormais ne suspendre qu’une fraction de leurs opérations quand elles découvrent une contamination, chaque région appliquant toutefois des jauges différentes.
    L’attractivité du Vietnam, et le conflit commercial sino-américain, qui a poussé une partie des sous-traitants taïwanais, sud-coréens et japonais à délocaliser de Chine, font du pays un nouvel atelier du monde – encore à échelle réduite. 3,4 % des importations américaines venaient du Vietnam en 2019, en hausse de 20 % sur l’année précédente. 2 % seulement des importations européennes étaient sourcées dans le pays en 2020, contre 22,4 % de Chine.Les téléphones, ordinateurs et composants constituent 33 % des exportations vietnamiennes, le textile et la chaussure 19 %. Le premier ministre vietnamien, Pham Minh Chinh, nommé en avril par l’Assemblée nationale, a entrepris à la rentrée une tournée internationale pour promouvoir les atouts de son pays. Il était à Paris début novembre, où il a rencontré le président de la République, Emmanuel Macron, et au Japon fin novembre pour promettre des « réformes de l’administration et des conditions de sécurité » dans les usines « favorables aux investisseurs » – et, veut croire le quotidien économique japonais Nikkei Asia, « une amélioration des droits de l’homme ».

    #Covid-19#migrant#migration#vietnam#migrantinterne#sante#economie#retour#travailleurmigrant#usine#cluster

  • Universities tell stranded international students to prepare for return to campus in China | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/politics/article/3155587/universities-tell-stranded-overseas-students-prepare-return

    Universities tell stranded international students to prepare for return to campus in China. Duke Kunshan University and New York University Shanghai have both sent out emails saying they could be allowed back in time for next semester. Borders have been closed to most foreigners since March 2020 and no official announcement has been made on reopening to international students
    New York University Shanghai told international students it is confident they will be able to attend campus next semester. Photo: Shutterstock New York University Shanghai told international students it is confident they will be able to attend campus next semester. Two international universities in China have told their overseas students to prepare for a return to campus as early as March, after they were shut out of the country because of the pandemic.While there has been no official announcement on when China’s borders will reopen to foreign students, Duke Kunshan University in Suzhou and New York University Shanghai have both sent out emails saying they could be allowed back on campus in time for the next semester. China’s borders have been closed to most foreigners since March 2020, with special exemptions granted for work or family reasons, as part of its zero-tolerance strategy to Covid-19. That has left many of the country’s half a million international students stranded overseas and unable to attend classes in person. International students have taken to social media to appeal to Chinese authorities to grant them visas so they can return to the country to continue their university studies, including via the Twitter campaign #TakeUsBackToChina. But at present, the only international students receiving China visas are from South Korea, after the two countries agreed in July last year to resume issuing student visas. South Koreans make up about 10 per cent of China’s international students.
    The email from DKU, addressing students and parents, advised students to get vaccinated and prepare their visa applications.“The DKU leadership understands that China is now working on a detailed plan to facilitate international students’ safe entry to the Chinese mainland. Early indications suggest that this procedure, once finalised, will allow students to enter gradually in groups over time to ensure suitable and sufficient quarantine measures,” according to the email, which was posted on Twitter on Monday by a reporter with Duke University’s student newspaper, The Chronicle.
    There was no date for when students might be able to start applying for visas or when they might be able to enter China, but the email said the progress was “encouraging”.
    International students received a similar email from NYU Shanghai on Monday, saying it was confident they would be able to attend campus next semester. Sent by David Pe, the dean of students, it said they should work with their academic advisers in the coming month to register for classes in Shanghai, get vaccinated, and begin looking at direct flights. The email, which was also posted on Twitter, said students would have to complete a 21-day quarantine period before the end of January.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#etudiantinternational#retour#vaccination#quarantaine#economie#politiquemigratoire#circulation#frontiere

  • Coronavirus: Thailand ends quarantine for vaccinated visitors from China, US, Singapore, others | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/article/3154374/coronavirus-thailand-ends-quarantine-vaccinated-visitors-china-us

    Coronavirus: Thailand ends quarantine for vaccinated visitors from China, US, Singapore, others From Monday, fully-inoculated travellers will be able to freely tour Thai beaches, temples and tropical islands after testing negative for Covid-19 on arrival. Elsewhere, Singapore is boosting the number of ICU beds, while hundreds of workers at seafood firms in south Vietnam have tested positive for Covid-19
    Thailand is ending quarantine for vaccinated visitors from more than 60 countries including China, India, Japan, Singapore and the US, in the biggest reopening gamble in Asia and one that could mark a turning point for the revival of mass tourism during the pandemic. From Monday, fully-vaccinated travellers will be able to freely tour Thailand’s sandy beaches, temples and tropical islands after testing negative for Covid-19 on arrival.
    Inoculated visitors from countries not on the list can travel to Bangkok and 16 other regions, but they will be confined to their initial destination for the first seven days before being allowed to travel elsewhere.
    It is the biggest step Thailand has taken to welcome back a slice of the nearly 40 million visitors it hosted the year before the pandemic, and is billed as a “fight to win foreign tourists” as countries from Australia to the UK also loosen Covid-19 curbs.A successful Thai experiment could help salvage its battered economy and serve as a model for countries wary of a virus resurgence from reopenings.To boost the confidence of tourists and the public, Thailand is linking the reopening to a higher vaccination rate, which “is a measured approach that has a lot of logic to it”, according to Amar Lalvani, chairman of US boutique hotel operator Standard International.
    Meanwhile in Australia, the government will from November 21 allow fully vaccinated travellers from Singapore to travel to the country without quarantine, starting with New South Wales and Victoria, The Sydney Morning Herald newspaper reported on Sunday.It will be up to the other Australian states and territories to decide if they similarly want to accept vaccinated travellers without the need for 14 days of hotel quarantine, according to the report.The decision follows an announcement by the Civil Aviation Authority of Singapore (CAAS) earlier this week on extending the vaccinated travel lane to Australia and Switzerland, which will allow vaccinated travellers from both countries to enter Singapore without the need for quarantine from November 8.
    Singapore Transport Minister S Iswaran called it a “significant move”.
    “Families and loved ones can reunite, students can resume their studies, and businesspeople and tourists can once again travel,” Iswaran said in a Facebook post on Sunday.Singapore is increasing the number of hospital beds in intensive care units as serious Covid-19 infections in the current outbreak remain at an elevated level.Authorities will set up 280 ICU beds this week, up from about 200 now, Health Minister Ong Ye Kung said in a Facebook post on Sunday. About 70 per cent of Singapore’s ICU beds are occupied, he said.“Our hospital capacity is dynamic – we step them up as the number of cases that require acute or ICU care goes up, and vice versa,” Ong said. “But with each increase, health care workers will come under even greater strain. There is a human limit.” Singapore is trying to ease the strain on the health care system by maintaining domestic restrictions at least until late November, including limiting social gatherings to two people.Janil Puthucheary, senior minister of state at the health ministry, will give an update in Parliament on Monday on the ICU situation and hospital capacity. He will also explain the possible course of action and the trade-offs Singapore is facing, Ong said.Singapore has one of the highest inoculation rates in the world, allowing its government to open borders up with vaccinated travel lanes including to parts of Europe, Australia, Canada and the US.

    #Covid-19#migrant#migration#thailande#australie#singapour#sante#vaccination#frontiere#circulation#tourisme#retour

  • Covid-19 : L’Australie rouvre ses frontières à ses ressortissants vaccinés
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/01/australie-thailande-coree-du-sud-des-pays-assouplissent-les-restrictions-de-

    L’Australie rouvre ses frontières à ses ressortissants vaccinés
    L’Australie a rouvert ses frontières lundi, près de six cents jours après leur fermeture. Le 20 mars 2020, l’immense île-continent a instauré l’une des fermetures des frontières les plus strictes au monde afin de se protéger de la pandémie de Covid-19.Des dizaines de milliers d’Australiens vivant à l’étranger n’ont pas pu rentrer dans leur pays natal pendant dix-neuf mois. Les vols étaient rares, et les ressortissants autorisés à rentrer devaient effectuer une coûteuse quarantaine de quatorze jours à l’hôtel. Les deux plus grandes villes du pays, Sydney et Melbourne, ont décidé d’abandonner ces mesures, et les Australiens entièrement vaccinés peuvent désormais voyager sans quarantaine. Certains Etats australiens, pour lesquels le taux de vaccination demeure faible, resteront quasi fermés. Une quarantaine obligatoire de quatorze jours restera en vigueur.Plus d’un million de résidents étrangers demeurent bloqués en Australie, dans l’impossibilité de rentrer pour retrouver leurs amis ou leurs familles, les mesures d’assouplissement s’appliquant principalement aux citoyens australiens.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#retour#vaccination#frontiere#circulation#quarantaine

  • Pour atteindre le « zéro Covid », Hongkong impose une quarantaine éprouvante aux résidents revenant sur l’île
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/13/pour-atteindre-le-zero-covid-hongkong-impose-une-quarantaine-eprouvante-aux-

    Pour atteindre le « zéro Covid », Hongkong impose une quarantaine éprouvante aux résidents revenant sur l’île. Longtemps considéré comme l’un des plus libres de la planète, le territoire est en train de se couper du reste du monde.
    Depuis fin août, les résidents de Hongkong qui rentrent de France, du Royaume-Uni, des Etats-Unis ainsi que de vingt-trois autres pays ne sont admis dans la région administrative spéciale de Chine qu’au terme de vingt et un jours d’une quarantaine éprouvante tant pour leur santé morale et physique que pour celle de leurs finances. Le voyageur doit en effet rester enfermé dans une chambre d’hôtel – l’un des trente-cinq « DQH » (« hôtels conçus pour quarantaine ») habilités par le gouvernement – sans la moindre sortie à l’air libre autorisée. Le nombre de personnes qui souhaitent rentrer à Hongkong étant bien supérieur à l’offre disponible, les délais s’allongent, les prix grimpent. Certains hôtels, surtout bas de gamme, abusent de ce filon en proposant des chambres non seulement minuscules mais aussi sales, voire insalubres. Au cours de ce séjour, le voyageur (nécessairement vacciné et ayant déjà été testé au moins deux fois au cours des quarante-huit heures qui précèdent son arrivée à l’hôtel) doit se soumettre à six tests obligatoires, qui ont lieu avec des précautions qui semblent dignes d’un laboratoire de haute sécurité. Pour les gens qui voyagent seuls, ces visites leur offrent néanmoins les seuls contacts humains de tout leur séjour, même si ces intervenants aux allures de cosmonaute ont la réputation d’être peu causants. Même la livraison des plateaux-repas est organisée de sorte à éviter toute interaction entre le personnel et les personnes placées en quarantaine. Certains hôtels exigent que ces derniers attendent deux minutes avant d’ouvrir leur porte pour laisser au personnel le temps de quitter l’étage. Une porte ouverte trop tôt ou trop longtemps, un pied posé dans le couloir ont provoqué des sanctions. « Sortir de la chambre sera considéré comme une violation des règles de quarantaine et donc un délit, passible de peines allant jusqu’à six mois de prison et 25 000 dollars de Hongkong [environ 2 800 euros] d’amende », précise le site du gouvernement.Dans la plupart des hôtels, il est en outre impossible d’ouvrir la fenêtre, ce qui accentue le sentiment de claustrophobie, les migraines, les réactions aux moisissures… « Entre la valse des plateaux-repas et l’air conditionné non-stop, on sort de là aussi pâteux et vaseux que d’un mauvais voyage en avion, qui aurait duré vingt et un jours », témoigne un jeune homme en quarantaine qui n’avait pas les moyens de s’offrir un hôtel de bon standing.Surfant sur cette niche, des entreprises se sont créées pour livrer tapis de course et vélos d’intérieur, alors que les tutos et les groupes d’entraide en tout genre sont apparus en ligne pour aider à passer cette épreuve. On y apprend l’importance de structurer ses journées, mais aussi comment élaborer un minibowling avec la réserve de bouteilles d’eau livrées en début de séjour et une orange, ou comment faire sa lessive dans la bouilloire électrique… Pour soulager leurs clients captifs, certains hôtels subventionnent une « Happy hour » sur Zoom le vendredi soir.
    La rigueur extrême dont use le gouvernement pour gérer la situation se répercute sur les compagnies aériennes, qui peuvent être suspendues pendant plusieurs semaines si elles importent un certain nombre de cas parmi leurs passagers. Par conséquent, les contrôles à l’embarquement sont devenus particulièrement tatillons. Certains passagers ont été laissés sur le tarmac pour un prénom mal orthographié, un test PCR ayant dépassé de quelques minutes le délai de soixante-douze heures ou faute d’avoir pu fournir la preuve (traduite en anglais) de la certification ISO du laboratoire qui avait réalisé leur test… Récemment, à la suite du test positif d’une hôtesse de l’air arrivée de Los Angeles, tout l’équipage du vol a été mis en quarantaine pour trois semaines dans le centre de quarantaine du gouvernement, Penny Bay. La menace d’être envoyé à Penny Bay pèse d’ailleurs désormais comme une épée de Damoclès sur n’importe quel citoyen de Hongkong. Car le gouvernement peut décider, ou non, d’isoler certains cas contacts…Le gouvernement justifie cette approche radicale par son ambition de « zéro Covid », en ligne avec le régime de Pékin mais en contraste avec la quasi-totalité des pays développés.Vendredi 8 octobre, un employé de l’aéroport a été testé positif, alors que Hongkong n’avait pas enregistré un seul nouveau cas de Covid-19 depuis cinquante et un jours. Depuis la première apparition du virus à Hongkong en janvier 2020, sur les 12 251 qu’a connus l’île, seuls 213 ont entraîné le décès des patients, pour 7,3 millions d’habitants.Ces mesures ne sont justifiées par aucune étude scientifique et dénoncées par plusieurs médecins. La chambre de commerce européenne de Hongkong a, en outre, à plusieurs reprises, averti des effets dévastateurs de cette quarantaine sur l’économie locale et sur l’image de Hongkong. Son président, Frederik Gollob, a déclaré, début octobre, qu’à cause de ces mesures, de nombreuses entreprises européennes envisageaient à présent de quitter Hongkong.Des exemptions sont toutefois prévues par la loi, notamment pour certains hommes d’affaires de haut niveau et pour les diplomates. L’apparition de l’actrice australienne Nicole Kidman, en train de faire du shopping à Central mi-août, deux jours après son arrivée à Hongkong pour le tournage d’une série, a fait scandale.
    A Canton, de l’autre côté de la frontière chinoise, c’est un « centre international de santé », un camp de quarantaine de la taille de quarante-six terrains de foot et d’une capacité de 5 000 chambres qui devrait remplacer d’ici peu les quarantaines obligatoires à l’hôtel. Et les Hongkongais redoutent que leur gouvernement, de plus en plus soucieux de faire comme la Chine, ne reprenne l’idée.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#sante#santementale#quarantaine#test#resident#retour#santepublique#zerocovid#frontiere#hotel#economie#exemption

  • L’Australie et la Nouvelle-Zélande actent l’échec de la stratégie « zéro Covid »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/10/09/l-australie-et-la-nouvelle-zelande-actent-l-echec-du-zero-covid_6097738_3244

    L’Australie et la Nouvelle-Zélande actent l’échec de la stratégie « zéro Covid »Débordés par la progression du variant Delta, Auckland et Canberra misent désormais sur une accélération de la vaccination, et non plus sur l’éradication du SARS-CoV-2. Le 17 août, quand le variant Delta a, pour la première fois, été identifié à Auckland, en Nouvelle-Zélande, le gouvernement a immédiatement déployé les grands moyens pour éradiquer le virus et ne pas avoir à abandonner sa politique du « zéro Covid ». Sept semaines plus tard, le constat est sans appel. La bataille est perdue. Le pays enregistre chaque jour quelques dizaines de nouveaux cas, le chiffre le plus haut depuis avril 2020. Après les Etats australiens de Nouvelle-Galles du Sud puis du Victoria, l’archipel a renoncé, lundi, à éliminer le virus.
    « Il est clair qu’une longue période de sévères restrictions ne nous a pas permis de revenir à zéro », a ainsi constaté, le 4 octobre, la première ministre, Jacinda Ardern. Dès le 17 août, elle avait placé la principale ville du pays sous cloche, réduisant les autorisations de sortie au minimum et fermant les écoles ainsi que tous les commerces non essentiels, dans l’espoir que des mesures fortes et rapides lui permettraient, une nouvelle fois, de débarrasser son territoire du SARS-CoV-2. Mais face à cette souche qualifiée de « tentacule », son gouvernement n’a pu que constater son échec. « L’élimination du virus était importante parce que nous n’avions pas de vaccin, maintenant nous en avons, donc nous pouvons commencer à changer la façon dont nous faisons les choses », a relativisé l’élue travailliste.
    Néanmoins, avec seulement 52,7 % des Néo-Zélandais de plus de 12 ans disposant d’un schéma vaccinal complet (à la date du 9 octobre) et un objectif de 90 %, le basculement vers la sortie de crise se fera d’abord à pas comptés afin d’éviter tout engorgement des hôpitaux. Le pays se résoudra-t-il ensuite à vivre avec le virus ? A ouvrir ses frontières, fermées depuis mars 2020 ? Les autorités n’ont pas encore répondu à ces questions, qui divisent dans le petit archipel de cinq millions d’habitants ayant fait de sa stratégie de l’élimination un modèle, reconnu dans le monde entier pour son efficacité. Non seulement la Nouvelle-Zélande n’a déploré que 28 morts depuis le début de la pandémie, mais sa population a pu vivre, la majeure partie du temps, dans un pays où le virus ne circulait pas.
    De l’autre côté de la mer de Tasman, le premier ministre, Scott Morrison, a tranché. L’Australie, qui doit actuellement faire face à quelque 2 500 nouveaux cas quotidiens, ne restera pas isolée du monde une minute de plus que nécessaire. Fin juillet, son gouvernement a présenté un plan de transition en quatre phases dont l’avancée sera fonction des taux de vaccination.Dès que sera franchi le seuil de 70 % de la population âgée de plus de 16 ans doublement vaccinée, les Etats ayant mis en place des mesures de restriction pour contenir des flambées épidémiques commenceront à les alléger. Une fois atteint le taux de 80 %, les confinements devront être rares et ciblés. Surtout, l’île-continent permettra aux Australiens de quitter le territoire, ce qui, depuis mars 2020, n’était possible qu’en cas de circonstances exceptionnelles.Ce moment très attendu ne devrait plus tarder. Les premiers avions pourraient décoller en novembre, selon Scott Morrison. A Sydney, les habitants n’ont pas attendu pour se ruer sur les sites de réservation en ligne. Dans un pays où la moitié de la population compte au moins un parent né à l’étranger, c’est l’une des restrictions qui ont le plus pesé. Pour les Australiens résidant en dehors du continent, aussi. Faute de places dans les rares appareils encore en circulation comme dans les hôtels de quarantaine, des dizaines de milliers d’entre eux sont restés bloqués loin de chez eux. Ils espèrent désormais pouvoir rentrer pour Noël. Le premier Etat susceptible de rouvrir ses portes devrait être la Nouvelle-Galles du Sud. Mercredi, l’Etat a déjà passé le cap de 70 % de sa population ayant reçu deux doses de vaccin contre le Covid-19. Lundi 11 octobre, les habitants célébreront la fin du confinement instauré par les autorités, fin juin, pour empêcher le variant Delta de provoquer une catastrophe sanitaire : le taux de vaccination flirtait avec les 5 %. En quatre mois, ce pourcentage a progressé à une vitesse fulgurante. « La stratégie de conditionner le retour des libertés au taux de vaccination a été efficace. La peur du virus a également joué. Selon nos analyses, on se dirige vers un taux de 85 % de la population adulte vaccinée », se félicite Anthony Scott, spécialiste des questions de santé au Melbourne Institute.
    Quelques Etats australiens – parmi lesquels l’Australie occidentale et le Queensland – qui n’ont pas connu de flambées épidémiques s’arc-boutent sur la politique du « zéro Covid ». Suivront-ils le plan de transition national et ouvriront-ils leurs territoires, ne serait-ce qu’à leurs compatriotes ? C’est une autre inconnue de l’équation australienne.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#nouvellezelande#sante#zerocovid#vaccination#frontiere#circulation#retour#tourisme#confinement#quarantaine

  • Coronavirus: no international tourists to Australia until 2022 | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3151213/coronavirus-no-international-tourists-australia-until-2022

    Coronavirus: no international tourists to Australia until 2022; Singapore reports biggest daily rise in cases. Skilled migrants and students will be given priority after Australians when borders reopen from November, PM Scott Morrison said

    Australian Prime Minister Scott Morrison said international tourists will be welcomed only after fully vaccinated residents, skilled workers and students are able to enter the country.
    Australian Prime Minister Scott Morrison said international tourists will be welcomed only after fully vaccinated residents, skilled workers and students are able to enter the country. International tourists will not be welcomed back to Australia until next year, with the return of skilled migrants and students given higher priority, Prime Minister Scott Morrison said on Tuesday.Australia was also expected to reach the vaccination benchmark on Tuesday at which the country could begin to open up: 80 per cent of the population aged 16 and older having a second shot. Last week, Morrison outlined plans to allow vaccinated citizens and permanent residents to fly overseas from November for the first time since an extraordinarily tough travel ban took effect in March last year. But Morrison on Tuesday said that after Australians, the next priority would be skilled migrants and international students entering Australia before tourists.
    Australian immigration has been at its lowest since World War II because of coronavirus pandemic restrictions. The pandemic has also had a disastrous effect on Australian universities that rely heavily on fees paid by international students. The education sector fears that students will enrol in other countries unless Australia opens its border to them soon.“The next priorities are skilled migrants that are very important for the country and who are double vaccinated, as well as students who are coming and returning to Australia for their studies,” Morrison told Seven Network television. “We will get to international visitors as well, I believe next year.”
    The Australian Tourism Export Council, which represents a sector that made A$45 billion (US$33 billion) a year from international tourists before the pandemic, wants international visitors to return by March.Australia is racing to inoculate its population as an outbreak of the more contagious Delta variant that began in Sydney in June continues to spread..

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#pandemie#immigration#tourisme#travailleurqualifié#politiquemigratoire#vaccination#retour#etudiant#economie

  • Australia set to ease 18-month-old border closure - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/10/australia-set-to-ease-18-month-old-border-closure

    Australia set to ease 18-month-old border closure
    PM said vaccinated Australians could return home and travel overseas when 80% vaccination targets are met. Australia will start to reopen its borders next month, the country’s prime minister said Friday, 18 months after citizens were banned from traveling overseas without permission.
    Scott Morrison said vaccinated Australians would be able to return home and travel overseas “within weeks” as 80% of vaccination targets are met.
    On March 20 last year Australia introduced some of the world’s toughest border restrictions in response to the coronavirus pandemic. For the last 560 days, countless international flights have been grounded, overseas travel has slowed to a trickle and Australians have been banned from returning home.More than 100,000 requests to enter or leave the country were denied in the first five months of this year alone, according to Department of Home Affairs data.Families have been split across continents, with nationals stranded overseas while foreign residents were stuck in the country unable to see friends or relatives.“The time has come to give Australians their life back. We’re getting ready for that, and Australia will be ready for takeoff, very soon,” Morrison said.Morrison also announced that vaccinated residents would be able to home quarantine for seven days on their return, dodging the current mandatory and costly 14-day hotel quarantine.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#frontiere#circulation#retour#famille#resident#vaccination

  • Coronavirus: Australia to reopen border for vaccinated residents from November; Japan’s state of emergency ends | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3150825/coronavirus-japans-state-emergency-ends-cases-fall

    Coronavirus: Australia to reopen border for vaccinated residents from November; Australian Prime Minister Scott Morrison on Friday said the country would begin to reopen its borders next month, 18 months after citizens were banned from travelling overseas without permission.
    Morrison said vaccinated Australians would be able to return home and travel overseas “within weeks” as 80 per cent vaccination targets are met.
    For the last 560 days, countless international flights have been grounded, and overseas travel has slowed to a trickle. Families have been split across continents, an estimated 30,000 nationals were stranded overseas and foreign residents were stuck in the country unable to see friends or relatives. More than 100,000 requests to enter or leave the country were denied in the first five months of this year alone, according to Department of Home Affairs data.“The time has come to give Australians their life back. We’re getting ready for that, and Australia will be ready for take-off, very soon,” Morrison said. He also announced that inoculated residents would be able to home quarantine for seven days on their return, dodging the current mandatory and costly 14-day hotel quarantine.The exact timing of the border reopenings will depend on when Australian states reach their 80 per cent vaccination targets, and crucially on local political approval.The most populous state of New South Wales currently has 64 per cent of those aged over 16 fully vaccinated, and has indicated it will hit 70 and 80 per cent targets this month.Australian flag carrier Qantas welcomed the decision, announcing it would restart flights to London and Los Angeles on November 14.But most Australian states – notably West Australia and Queensland – still have no widespread community transmission, are maintaining a “Covid-zero” strategy.Responding to the announcement, WA Premier Mark McGowan said he did not expect international travel to return to his state until 2022, and would not set a date for lifting even domestic borders.
    McGowan described life in Melbourne under the current lockdown as a “bleak, dim, hard, dark place” compared to a “pre-Covid” lifestyle in his state. He shrugged off concerns that it could mean Sydneysiders would more easily travel to Paris than Perth. “If that means in the interim, we don’t have mass deaths. We don’t have huge dislocation in our economy,” he said. “Well then, I think the choice is clear; we wait till it’s safe.”

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#pandemie#frontiere#retour#vacinnation#zerocovid

  • Le soutien psychosocial aide les migrants de retour au Ghana à reconstruire leur vie | The Storyteller
    https://storyteller.iom.int/fr/stories/le-soutien-psychosocial-aide-les-migrants-de-retour-au-ghana-recons

    Le soutien psychosocial aide les migrants de retour au Ghana à reconstruire leur vie.
    Après cinq années passées en Libye, le retour de Dotse au Ghana ne s’est pas passé comme il l’espérait - un premier combat contre des problèmes de santé mentale.« Il m’a fallu beaucoup d’efforts pour panser mes plaies à mon retour. J’étais désorienté à mon arrivée et je ne me souviens de rien de ce qui s’est passé », dit-il. Un autre migrant de retour, Lincoln, a été confronté à des obstacles similaires. « Je me suis senti abandonné ».
    Aujourd’hui, les choses sont différentes pour les deux hommes, qui font partie des plus de 1 800 migrants de retour que l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a aidés à rentrer volontairement au Ghana depuis 2017 dans le cadre de l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants, financée par le Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique.Certains migrants font l’expérience de la stigmatisation, de l’exploitation, de la violence et de la vie dans des conditions inhumaines lorsqu’ils voyagent, en particulier lorsqu’ils utilisent des moyens irréguliers, mais la décision de rentrer chez soi n’est pas facile à prendre. Les attentes sont élevées, et la pression peut mettre à rue épreuve leur santé mentale, entravant leur bonne réintégration dans leurs communautés.« Lorsque l’OIM a appelé, cela m’a donné l’assurance psychologique que, oui, il y a un certain soutien », confie Lincoln. Dotse est lui aussi reconnaissant de l’aide apportée par l’OIM pour répondre à sa détresse. « Grâce au soutien psychosocial, je suis une meilleure personne et je me sens en bien meilleure santé et plus heureux ».
    L’OIM suit les migrants à leur retour au Ghana et les guide dans leur réintégration. Un plan complet pour les migrants de retour englobe les besoins économiques, sociaux et psychosociaux, et peut également inclure l’identification d’activités génératrices de revenus, le logement, l’éducation ou la formation pour développer des compétences commerciales et autres. A ce jour, plus de 800 migrants de retour ont bénéficié de cette approche innovante et globale.« L’OIM reconnaît l’importance de la santé mentale des migrants de retour pour assurer une réintégration réussie et durable dans leur communauté d’origine », déclare Pooja Bhalla, chargée de projet de l’OIM pour l’initiative conjointe UE-OIM.
    « Pour gérer efficacement le processus complexe de réintégration, y compris la dimension psychosociale, l’OIM a élaboré les instructions permanentes pour le retour et la réintégration, en collaboration avec le gouvernement ghanéen », explique Mme Bhalla. Les instructions ont été lancées en septembre 2020 afin de garantir une approche cohérente de la gestion des retours au Ghana puis de la réintégration des migrants. Depuis, plus de 80 acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux de la migration ont été formés à travers le Ghana. Les influenceurs communautaires sont également un canal pour informer sur la nécessité du bien-être psychosocial des migrants de retour.
    Robert Ketor est l’assistant psychosocial et psychologue clinicien de l’OIM qui offre des services de soutien psychosocial, y compris un suivi virtuel. Avec l’épidémie de COVID-19, une grande partie du soutien psychosocial de l’OIM aux migrants de retour a été dispensé par visioconférence et par téléphone.Après de nombreuses séances de thérapie virtuelles, Robert a récemment rencontré Dotse pour la première fois depuis son arrivée à l’aéroport international de Kotoka à Accra.« Quand je me souviens de l’état dans lequel il est arrivé au Ghana, et que je le regarde maintenant, je dirais qu’il y a eu une grande amélioration de sa santé générale et surtout de sa santé mentale. »Pour certains migrants de retour, la thérapie de groupe, les discussions de groupe ou les activités psychosociales collectives sont des premières étapes importantes, et pour d’autres, les séances individuelles sont une meilleure option. L’OIM organise également des formations sur les premiers secours psychologiques pour les acteurs de la migration et les membres de la communauté afin qu’ils puissent fournir une première assistance psychologique de base.

    #Covid-19#migrant#migration#ghana#OIM#sante#santementale#psychosocial#retour#reintegration#therapievirtuelle#assistancepsychologique

  • L’épidémie de Covid-19, « une crise jamais vue dans toute l’histoire » de la Nouvelle-Calédonie
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/22/covid-19-la-nouvelle-caledonie-traverse-une-crise-jamais-vue-dans-toute-son-

    L’épidémie de Covid-19, « une crise jamais vue dans toute l’histoire » de la Nouvelle-Calédonie. Au total, 49 personnes sont mortes du Covid-19 depuis la découverte des premiers cas autochtones, le 6 septembre. Confinement et couvre-feu sont en vigueur jusqu’au 4 octobre. Jusqu’à présent épargnée par l’épidémie de Covid-19 grâce à sa stratégie « zéro Covid », la Nouvelle-Calédonie a enregistré 16 morts en vingt-quatre heures, ont annoncé les autorités locales mercredi 22 septembre, soit le bilan le plus lourd depuis le début de l’épidémie, au début de septembre. Ce territoire français du Pacifique Sud « traverse une crise jamais vue dans toute son histoire », a alerté Gilbert Tyuienon, un des porte-parole du gouvernement local. Au total, 49 personnes sont mortes du Covid-19 depuis la découverte des premiers cas autochtones, le 6 septembre. Seize sont mortes mardi, le double du nombre de victimes enregistrées la veille. Cinquante-deux personnes sont en réanimation et 323 hospitalisées en unités Covid alors que le pic épidémique n’est pas atteint, explique la direction des affaires sanitaires.
    Selon l’hôpital local, le pays entre dans la phase la plus dure de l’épidémie et elle pourrait durer longtemps malgré les mesures prises pour casser les chaînes de transmission, comme le confinement et le couvre-feu en vigueur jusqu’au 4 octobre. Les Calédoniens souffrent en effet de nombreux facteurs de comorbidités : 67 % des adultes sont obèses et le nombre de diabétiques est estimé à 10 %. Ces problèmes de santé concernent majoritairement la population océanienne, qui affiche aussi le plus de défiance envers la vaccination.Dans une conférence de presse retransmise en direct sur les radios et chaînes de télévision, Vaimu’a Muliava, membre du gouvernement d’origine wallisienne, a supplié sa communauté de se faire vacciner au plus vite : « L’heure est grave (…). On vous en supplie. Si vous ne croyez pas la parole politique, croyez en la parole du médecin qui vous soigne tous les jours ! », a lancé M. Muliava. Lors de cette même conférence de presse, Gilbert Tyuienon a demandé aux Calédoniens de devenir « des combattants antivirus » dans cette « guerre sanitaire inédite » : « Le couvre-feu, nous ne l’avons pas connu depuis les Evénements [1984-1988], autant de morts, en si peu de jours, on a jamais connu, des Calédoniens bloqués à l’extérieur, à part pendant la seconde guerre mondiale, non plus », a rappelé le porte-parole du gouvernement.

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellecaledonie#oceanie#sante#comorbidite#circulation#retour#guerresanitaire

  • Coronavirus Hong Kong: 800 quarantine rooms for domestic helpers gone within minutes of becoming available | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3148646/hong-kong-coronavirus-800-quarantine-rooms

    A Hong Kong quarantine facility offering 800 places for the swelling number of foreign domestic workers headed back to the city was fully booked within minutes of its online reservation system opening on Tuesday morning.Users were allowed to start waiting 45 minutes before the bookings opened for the spots dedicated to inbound workers – mainly arrivals from the Philippines and Indonesia – at the government’s Penny’s Bay quarantine facility.
    Separately, the city’s “Come2HK” scheme, a quarantine-free travel arrangement for non-Hong Kong residents arriving from Guangdong and Macau, is slated to start on Wednesday. The scheme’s designated online booking system, offering 2,000 slots a day, will open every Wednesday for the next 2½ weeks, with reservations offered on a first come, first served basis.Also from Wednesday, arrivals to the city holding Covid-19 vaccination records issued outside Hong Kong will be able to receive a QR code showing proof of inoculation for local use, such as when entering certain bars and restaurants. Inbound air travellers will be issued the QR code along with their compulsory quarantine order, with the arrangement set to be extended to land arrivals from September 28.New arrivals who are already in Hong Kong can apply for the codes online or at designated post offices. The QR codes, which allow users to present their vaccination record in an electronic format, can be stored on the government’s “Leave Home Safe” app.
    Under the revised rule, participants in groups of no more than four will no longer need to stay at least 1.5 metres apart, as long as all staff are vaccinated and everyone is masked. Trainers, however, will need to remain in a fixed location at least 1.5 metres from anyone else.The rush on the Penny’s Bay booking system, which was offering reservations beginning on September 20, began at 9am, with online queues forming even earlier. By 9.30am, a Post reporter was unable to access the system at all.“The centre only accepts bookings until October 19 and was fully booked within five minutes,” said Cheung Kit-man, chairman of Hong Kong Employment Agencies Association. He estimated that about 300 employers were unable to book a slot and would have to try again when more became available.
    For those unable to secure accommodation in the latest round, bookings will open on September 17 at 9am for reservations starting on October 20, according to a government update.
    “It’s first come, first served. The faster you move, the higher your chances of securing a room,” Chan said. “If you spent even just two minutes longer to double-check the passport details of the domestic helper, you would’ve been too late to book a slot.”The speed at which bookings filled up has frustrated some families in urgent need of help. A first-time mother, who gave her name as Mrs Li, was reduced to tears after failing to book a quarantine room on Tuesday.Li had hired a helper from the Philippines in January this year to care for her newborn son, but ran into delays with flight suspensions and vaccine documentation.The secondary school teacher said the system returned an error message after her application was submitted, compounding her frustration.“I was in tears when I realised the application couldn’t go through quickly enough,” she said, adding the stress of the whole process had worsened her postpartum depression.Li said neither she nor her husband could afford to take more time off work. She was willing to pay more for a helper, “but there are simply no more domestic helpers left in Hong Kong that I could find to hire”. Foreign domestic workers in Hong Kong are paid a minimum wage of HK$4,630 (US$595) per month.Secretary for Labour and Welfare Law Chi-kwong on Saturday said about 50 quarantine rooms at the facility would be released on a daily basis, estimating that all slots would be filled within 16 days.Even after a reservation has been successfully submitted online, the application does not necessarily guarantee the room, according to a notice on the system.
    The Labour Department must then process the applications to verify the travel documents and vaccination record of the helper.The entire process can take up to three to four days, with a phone call from the department to confirm the reservation. A 21-day quarantine stay at the government-run facility, including three meals per day, costs HK$10,080 (US$1,295).But as the facility does not have Wi-fi, helpers have been told to bring their own mobile phone and charger, along with a functioning SIM card, so they can communicate with health authorities.The government announced on Friday that the Lantau Island facility would begin operating as quarantine accommodation for fully vaccinated foreign domestic workers following complaints that the more expensive 409-room Silka Tsuen Wan hotel had been fully booked. Bookings at the Silka, which charges HK$800 per night, were all snapped up within 24 hours of its reservation system opening. Before Tuesday, it was the sole quarantine option for incoming workers after the government’s decision to begin recognising vaccination records from the Philippines and Indonesia.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#philippines#indonesie#sante#travailleurmigrant#domestique#quarantaine#retour#vaccination#hotel

  • Yemen: UN agency helping stranded migrants to return home | | UN News
    https://news.un.org/en/story/2021/09/1099262

    Yemen: UN agency helping stranded migrants to return home
    Amid intensifying conflict in Yemen, and the COVID-19 pandemic, the International Organization for Migration (IOM) is helping nearly 5,000 Ethiopian migrants stranded in the country to return home, the UN agency reported on Tuesday. Some 300 migrants are set to depart for Addis Ababa this week on two IOM-run Voluntary Humanitarian Return (VHR) flights leaving out of the southern port city of Aden, where the internationally-recognized Government is headquartered. The aim is to operate two flights weekly through the end of the year, and to expand to other places such as Ma’rib, where fighting persists between Government forces and the Ansar Allah movement, also known as the Houthis.“Since the start of the pandemic, migrants in Yemen have been pushed even further into the shadows,” said John McCue, Deputy Chief of Mission with IOM Yemen.
    The country has been divided between Government forces, backed by a Saudi-led military coalition, and the Houthis, who hold most of the north, since 2015. More than 670 migrants have voluntarily returned so far this year, but IOM will need $3 million from the international community, and continued support from the Yemeni and Ethiopian authorities, to facilitate the flights.“We call on donors to make more significant contributions to this crucial lifeline which provides thousands of stranded migrants with their only chance to escape a dangerous situation and make their way home,” Mr. McCue said.
    IOM estimates that some 32,000 migrants are stranded in dire conditions in Yemen due to COVID-19 movement restrictions, preventing them from journeying on to Saudi Arabia.The restrictions have also had a knock-on effect on smuggling networks as this route is no longer as lucrative as in the past, meaning groups are adopting alternative ways to exploit migrants to make up for their financial losses.Some migrants are forced to work on farms to pay off their debts, while others are exposed to gender-based violence and abduction for ransom. The majority lack access to water, food, sanitation and healthcare. Many migrants have become increasingly desperate to return home. IOM reported that since May 2020, some 18,200 people have risked their lives taking the perilous sea route to Djibouti or Somalia. Dozens have drowned when overcrowded vessels capsized.
    Of the migrants who have taken VHR flights this year, 20 were under the age of 18. Unaccompanied minors account for more than 10 per cent of new arrivals to Yemen. IOM said the so-called Eastern Corridor – comprising Djibouti, Somalia, Ethiopia and Yemen – has some of the highest proportions of children using an irregular migration route.
    Besides arranging the flights to Ethiopia, IOM also offers other support to migrants before they leave Yemen, including counselling and helping them to secure travel documents. IOM also liaises with the authorities in both countries to ensure safe passage and transit.
    When they return home, migrants are temporarily housed at the IOM transit centre in Ethiopia where they are provided with food, essential non-food items, counselling services, and a transport allowance to their final destination. The UN agency also arranges medical and psychological care, as well as family tracing and reunification for unaccompanied migrant children.“Facilitating safe voluntary return of migrants from Yemen remains to be an extremely critical programme, and ought to be accompanied by lasting solutions to irregular migration,” said Malambo Moonga, Head of the Migration Management Unit for IOM Ethiopia.“We continue to appeal for investments in sustainable reintegration of returnees and resilience-building in Ethiopian communities with high rates of irregular migration.”

    #Covid-19#migrant#migration#yemen#ethiopie#somalie#djibouti#sante#frontiere#pandemie#retour#migrationirreguliere#OIM#resilience#psychosocial#reintegration#vulnerabilite