• Sondage : on gagne bien sa vie « à partir de 2683 € net »
    http://www.leparisien.fr/economie/sondage-on-gagne-bien-sa-vie-a-partir-de-2683-eur-net-07-04-2013-2704451.

    « Selon vous, à quel salaire mensuel net peut-on dire qu’on gagne bien sa vie aujourd’hui en France ? » En moyenne, les Français estiment qu’on est confortable à partir de 2683 €.

    Les hommes placent la barre plus haut (2819 €) que les femmes (2558 €), tandis que plus on vieillit et plus on considère qu’il faut davantage d’argent (2215 € pour les 25-34 ans, contre 3178 € pour les 65 ans et plus). Sans surprise, plus on est aisé, plus le curseur est haut : 2334 € lorsque le revenu du foyer est de moins de 1500 €, 3600 € lorsqu’il est de 4500 € et plus. De même, on est moins gourmand à gauche (2506 €) qu’à droite (3046 €).

    Ça ne dit pas quelle est la valeur réelle du travail.
    Avec des potes on s’était posé la question de savoir quel était le salaire minimum nécessaire pour vivre correctement en restant sobres (on a tous un jardin et les couples une seule voiture). Cela tournait autour de 2000 € sauf pour une copine qui estimait ses besoins à 3000 €. Petite précision, Le Mans est une des villes les moins cher point de vue immobilier.

    #revenus

  • Pourquoi les femmes gagnent-elles toujours moins que les hommes ?
    http://www.salaire-net.fr/inegalite-hommes-femmes

    Les DRH remarquent souvent que les #femmes n’osent pas demander d’augmentation, ou n’osent pas demander un #salaire de départ à la hauteur de ce qu’elles pourraient obtenir. Il faut sortir du schéma où les femmes s’excusent de travailler et de gagner de l’argent ! Après, effectivement à l’inverse l’ambition féminine est souvent mal perçue, et il peut aussi leur être reproché de revendiquer « comme les hommes ». La quadrature du cercle en fait…

    #inégalités

  • South Africa should learn from Brazil’s Bolsa Familia | Jack Lewis - Groundup
    http://www.groundup.org.za/content/south-africa-should-learn-brazils-bolsa-familia

    There is one overriding lesson [from Brazil]: income redistribution by means of conditional cash transfers works! And the sooner we in South Africa devise ways to follow this example, the better. The key measure for lowering income inequality in Brazil that should be adopted immediately in South Africa is the Basic Income Grant.

    #revenu_garanti #inégalités #afrique_du_sud #brésil

  • Périphéries - A la recherche des heures célestes
    http://www.peripheries.net/article320.html

    Une diminution drastique du temps de travail considéré comme « normal », et le découplage, à travers le revenu garanti prôné par André Gorz et d’autres, du travail et des moyens de subsistance, permettrait de réoxygéner nos existences asphyxiées, de remettre du sens et du plaisir dans tout ce que le mode de vie dominant transforme en simulacres absurdes, en corvées exaspérantes, en ébauches vite avortées. Pour l’heure, la place prise par le travail rémunéré, à la fois en heures d’horloge et dans les têtes, oblige à tasser dans ses interstices une foule d’occupations et d’aspirations qui auraient besoin de bien plus de temps pour s’accomplir ou s’épanouir, et condamne les travailleurs à une vie perpétuellement diminuée, amputée.

    Magnifique texte de Mona Chollet, comme toujours inspirée...

    Autre aspect qui fait la pertinence de l’objectif politique d’une réduction massive du temps de travail : il est porteur d’un enjeu de civilisation et d’émancipation qui n’a encore jamais été exploré, si ce n’est à la marge, dans l’histoire humaine

    Pas mieux.

    #rtt #Mona_Chollet #France #revenu_garanti #Gorz #genre #gender #temps #temps_pour_soi

  • Fortes inégalités des #revenus entre #éleveurs et #céréaliers :

    La publication, en décembre 2012, par le ministère de l’#agriculture, des revenus moyens d’un exploitant agricole selon son secteur d’activité, a jeté une lumière crue sur la situation. Céréaliers et betteraviers caracolent en tête, avec un #record historique compris entre 72 000 et 80 000 euros en 2012. Quand les éleveurs d’ovins et de bovins ferment la marche à 15 000 euros. Rarement, le différentiel aura été aussi marqué.

    Les céréaliers ont bénéficié de la fièvre qui s’est emparée des #cours des céréales, mais aussi du #colza, depuis l’été 2012. Une envolée qui pèse à l’inverse dans les comptes des éleveurs. « Il y a un an, j’achetais mes protéines, c’est-à-dire du colza, à 230 euros la tonne ; début 2013, je les ai payées 410 euros la tonne », témoigne Gérard Durand qui élève 70 vaches laitières en Loire-Atlantique.

    Bien qu’il soit moins dépendant que d’autres, puisqu’il produit sur son exploitation des céréales et de la luzerne, il dit « être sur la corde raide », alors que le prix du lait reste stable, voire s’érode. « Pour les céréales, on a connu deux chocs depuis 2007, avec des fortes hausses et des fortes baisses des cours, mais aujourd’hui il est moins question de volatilité que de niveau qui reste élevé, au-dessus de 200 euros la tonne », estime Thierry Blandinières, directeur général de la coopérative Maïsadour.

    Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/02/22/coup-de-blues-chez-les-eleveurs_1836947_3234.html

    Et l’encadré sur la même page sur le problème de la prise en compte de l’#environnement et des #inégalités pour les aides de la politique agricole commune de l’Union européenne.

    Repeindre la #PAC en vert

    Une politique agricole commune (PAC) repeinte en vert. C’était le souhait du commissaire européen à l’agriculture, Dacian Ciolos. Bruxelles avait même joué le jeu de la consultation des citoyens européens. A ses yeux, ce budget, le plus important de l’Europe, ne pouvait se justifier que si le respect de l’environnement, une répartition plus juste des aides et un soutien aux jeunes désireux de s’installer, accompagnaient le projet agricole des Vingt-Sept.

    Au gré des discussions entre gouvernements, et commissions parlementaires, le vert pâlit, constatent les écologistes. Le compte à rebours est lancé. D’ici à juin, la PAC pour les années 2014-2020 sera dessinée. Difficile ensuite de modifier l’épure. Restera-t-il une touche de vert dans le tableau ? Pour maintenir la pression sur le pinceau, les ONG veulent ouvrir le débat. Eviter qu’il ne se déroule en catimini, entre initiés.

    La Fondation Nicolas Hulot a lancé une campagne, « I Field Good », pour sensibiliser les Français – ils contribuent chacun en moyenne à hauteur de 100 euros par an pour l’agriculture européenne. La campagne se veut « positive ». Loin de la stigmatisation de l’agriculteur-pollueur. On se souvient de l’émoi qu’avait causé, il y a deux ans, la publicité choc de France Nature Environnement, lors du Salon de l’agriculture. Oubliés, l’épi de maïs OGM sur la tempe ou l’image des algues vertes. Place aux ambassadeurs de l’#agroécologie, un thème cher au ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll.

    « Produire autrement ? C’est possible », nous disent Christophe, céréalier dans la Marne ou Quentin, éleveur bio dans la Loire. Ils parlent du mur technique auxquels ils se sont heurtés dans la logique du produire plus. De l’impasse économique, quand le coût des engrais, des pesticides ou du soja ne cesse de croître. Ils évoquent le regard des autres. Aujourd’hui, ils sont fiers d’être agriculteurs.

  • Revenu de base : utopie d’hier, révolution aujourd’hui, réalité demain ?
    http://revenudebase.info/2012/09/revenu-base-utopie-revolution-realite
    via "Initiative for a Basic Income in Europe" #revenu-de-base

    la Démocratie ne peut réellement fonctionner que si les citoyens qui la composent sont économiquement libres et disponibles pour la faire vivre.

    Un article phare pour comprendre le mouvement naissant pour le revenu de base, en France et dans le monde

  • Revenu garanti, « la première vision positive du XXIe siècle »
    http://www.peripheries.net/article326.html
    via ??? #revenu-de-base #plein-emploi #croissance

    Pourtant, il faut bien constater que l’hypothèse du revenu de base rencontre un écho bien moins large en France qu’en Allemagne ou en Suisse. « Contrairement aux clichés qui prétendent que les peuples germaniques disciplinés ont la religion du travail, tandis que les Français latins sont d’indécrottables paresseux réputés dans le monde entier pour faire grève pour un oui ou pour un non, on se rend compte que la “valeur travail” est bien plus ancrée en France,

    (...) Notre problème n’est pas que l’on consacre trop d’argent au social, mais que nos politiques de l’emploi sont vouées à l’échec. Et puis, si les gens ont compris une chose avec la crise, c’est bien que de l’argent, il y en a... »

    (...) « En réalité, le plein-emploi n’a jamais existé ! Nous courons après une chimère depuis des décennies. S’en débarrasser enfin serait d’autant plus bénéfique que c’est aussi lui qu’on invoque pour justifier la recherche de la croissance, alors même qu’une croissance éternelle, on le sait, n’est ni possible, ni souhaitable. »

  • Le photojournalisme, ce loisir… | On the road par Xavier Malafosse
    https://xaviermalafosse.wordpress.com/2013/01/23/le-photojournalisme-ce-loisir

    Le #photojournalisme, c’est connu, est un loisir assez chouette, pour ne pas dire fun : l’occasion de boire des coups avec des célébrités et de voyager dans des hôtels prestigieux autour du globe. La vie de rêve, quoi !

    Enfin presque…

    Comme tout le monde n’est pas né dans un palais, certains cherchent à se faire payer pour cette activité. Du moins par les professionnels. Un grand nombre de collègues fait preuve, en effet, d’une grande tolérance à l’égard des nombreux blogs qui se servent de leurs photos pour se faire une petite promo en ligne. Que dire dans un tel cas ?

    Un billet succulent que j’ai commencé à vraiment appliquer depuis quelques mois. Ce n’est pas un succès, j’avoue, mais au moins je ris un peu plus ;)
    #photo #profession #revenu #foutagedegueule #droit #image #Creative Commons #photographie

  • Le photojournalisme, ce loisir… | On the road par Xavier Malafosse
    https://xaviermalafosse.wordpress.com/2013/01/23/le-photojournalisme-ce-loisir

    Le #photojournalisme, c’est connu, est un loisir assez chouette, pour ne pas dire fun : l’occasion de boire des coups avec des célébrités et de voyager dans des hôtels prestigieux autour du globe. La vie de rêve, quoi !

    Enfin presque…

    Comme tout le monde n’est pas né dans un palais, certains cherchent à se faire payer pour cette activité. Du moins par les professionnels. Un grand nombre de collègues fait preuve, en effet, d’une grande tolérance à l’égard des nombreux blogs qui se servent de leurs photos pour se faire une petite promo en ligne. Que dire dans un tel cas ?

    Un billet succulent que j’ai commencé à vraiment appliquer depuis quelques mois. Ce n’est pas un succès, j’avoue, mais au moins je ris un peu plus ;)
    #photo #profession #revenu #foutagedegueule #droit #image #Creative Commons #photographie

  • Canada : Retour dans le passé de la « ville sans pauvreté »
    http://revenudebase.info/2012/12/evelyn-forget-experimentation-mincome-canada
    #revenu-de-base

    De 1974 à 1979, une expérimentation sociale connue sour le nom de « Programme MINCOME » visait à mettre en place un système de revenu de base garanti dans le petite ville de Dauphin, au Canada.

    (...) ils ont découvert que seulement deux groupes d’individus ont travaillé moins d’heures : les femmes mariées et les adolescents. (...) Quand elles quittaient le marché du travail pour donner naissance, elles restaient plus longtemps à la maison. Deuxièmement, les adolescents, et les garçons en particulier, ont réduit leurs heures de travail, car ils ont pris leur premier emploi à temps plein à un âge plus avancé.

    C’était le point de départ de ma propre recherche. Je me suis demandé : s’ils ne travaillaient pas, cela signifiait probablement qu’ils restaient plus longtemps à l’école. Et c’est ensuite ce que j’ai démontré : le taux de réussite à l’école secondaire (Grade 12 = Terminale) a augmenté au cours de l’expérience.

    Mes résultats les plus significatifs portent sur les coûts des soins de santé. J’ai utilisé les données des assurances-maladie pour démontrer que les taux d’hospitalisation ont diminué de 8,5% chez les sujets de l’expérience par rapport aux sujets dits « témoins ». J’ai expliqué cela par la réduction des « accidents et blessures » et la réduction des hospitalisations pour problèmes de santé mentale.

  • Revenu de base ou salaire à vie ? - Réseau français pour le revenu de base
    http://revenudebase.info/2013/01/revenu-salaire-vie-friot

    En fait, le message profond des défenseurs du revenu de base est que chacun puisse expérimenter le chemin de son propre bonheur dans le respect des humains et de la nature. Préserver le bien commun et étendre nos libertés individuelles, voilà le projet civilisationnel du revenu de base. Mettre fin à l’utilisation de l’humain comme prothèse à vie de l’appareil de production et l’utilisation de la nature comme son support, voilà leur engagement Politique avec un grand P comme dans « PAIX ».

    Ce grand article de Frédéric Bosqué et les messages de forum tout autant intéressants qui le prolongent invitent à découvrir les points d’accords et de désaccords de deux propositions que sont le « revenu de base (ou revenu d’existence) » et le « salaire à vie ».

    #revenu_de_base #salaire_à_vie #Frédéric_Bosqué #Bernard_Friot

  • Feu vert pour l’initiative citoyenne européenne pour le revenu de base - Réseau français pour le revenu de base
    http://revenudebase.info/2013/01/feu-vert-initiative-citoyenne-europeenne

    la Commission Européenne vient de donner son feu vert à la collecte des signatures pour demander aux institutions européennes d’étudier sérieusement l’option d’un revenu de base européen. Ainsi commence une campagne de 12 mois visant à récolter plus d’un million de signatures.

    Si le nombre de signatures requis est atteint dans un an, alors la Commission Européenne accordera une audience aux promoteurs de l’ICE devant le Parlement européen. Elle devra ensuite accepter ou non la mission que l’ICE leur demande (étudier la faisabilité du revenu de base européen) ou la refuser (en justifiant ses motifs). Si elle accepte, cela pourrait ouvrir la voie au financement d’études, de conférences, forums, voire même d’expérimentations du revenu de base en Europe. Le but de ces études serait aussi d’explorer les différentes implications qu’un revenu de base à l’échelle européenne pourrait avoir : quelle harmonisation européenne sur le droit du travail ? Sur les droits sociaux ? Sur la fiscalité ? Ces questions méritent d’être éclaircies et cela nécessite des moyens.

    #revenu_de_base #revenu_inconditionnel

  • Les revenus démesurés des grands #patrons et des cadres dirigeants
    Observatoire des inégalités
    http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article

    Le revenu annuel d’un grand patron représente de 400 à 1 500 années de Smic, selon les données 2011 publiées par Proxinvest dans son quatorzième rapport La Rémunération des Dirigeants des sociétés du SBF 120 (11 décembre 2012). De 5,5 millions d’euros pour Olivier Piou (GEMALTO) à 19,6 millions d’euros pour Maurice Lévy, patron de Publicis (ce niveau record est en partie dû au versement anticipé de ses bonus différés, une prime exceptionnelle de 16 millions d’euros).

    Les #revenus pris en compte dans cette étude totalisent les salaires fixes, variables et/ou exceptionnels, les stocks-options [1] et les actions gratuites. Ils ne comprennent pas par contre certains autres avantages comme ceux en nature (voitures, logements de fonction par exemple), le complément de retraite sur-complémentaire alloué à certains dirigeants de grandes entreprises notamment. Proxinvest indique que la rémunération des grands patrons est composée en 2011 de 24 % de rémunération fixe, 32 % de variable, 16 % d’autres avantages, 16 % en actions gratuites et 12 % en options d’achat [2].

  • “On ne pourra éviter un revenu garanti et la relocalisation, complètement en dehors du débat encore.” TINA | Jean Zin
    http://jeanzin.fr/2013/01/13/tina

    L’évidence de notre rationalité limitée est assez manifeste dans la crise sociale actuelle pour en rabattre sur les grandes idées et se faire plus attentifs au négatif, au concret, au matériel, à la misère qui gagne comme à la destruction de nos conditions de vie. On ne pourra éviter un revenu garanti et la relocalisation, complètement en dehors du débat encore. Faire de l’alternative ce qui s’impose nécessairement, au nom du fait qu’il n’y a pas d’autre alternative, est une façon d’aborder la question par les contraintes matérielles et la faisabilité sociale plus que par le sens commun. Il ne suffit pas de dire ce qu’on aurait pu faire si on était une nation isolée du XIXè siècle, mais d’évaluer ce qui est possible en fonction des évolutions technologiques, économiques, sociales, démographiques, géopolitiques, écologiques.

  • Il y a un côté moins amusant propre à l’existence des vrais Starbucks. Un donneur de sperme anonyme dont l’identité vient d’être dévoilée risque de devoir payer pour « son enfant ».

    Topeka sperm donor case draws national attention | CJOnline.com
    http://cjonline.com/news/2012-12-31/topeka-sperm-donor-case-draws-national-attention

    BCNews, Fox News and the Huffington Post had articles on their websites Monday about the state’s effort to have William Marotta, whose sperm donation enabled a lesbian couple to have a child, be declared the father of the 3-year-old girl so he can be forced to pay child support.

    Marotta, 46, signed a contract in March 2009 with Bauer and Schreiner waiving his parental rights and responsibilities. The Kansas Department for Children and Families on Oct. 3 filed a petition seeking a ruling that Marotta is the father of Schreiner’s child and owes a duty to support her.

    The petition said the department provided cash assistance totaling $189 for the girl for July through September 2012 and had paid medical expenses totaling $5,884.96.

    Schreiner and Bauer sought financial assistance from the state after Bauer stopped working due to illness and could not financially support Schreiner and eight children they co-parent.

    Because Schreiner is the 3-year-old’s sole parent under Kansas law, which does not recognize same-sex unions, the state can’t seek child support from Bauer. Schreiner and Bauer are no longer a couple.

    Je ne suis pas spécialement opposé aux mariages gays mais après avoir lu cette histoire je me demande si on ne devrait pas en finir une fois pour toutes avec le mariage en général et les définitions traditionelles de parenté.

    Si on considérait chaque enfant comme un membre important de la société dont la tâche suprême serait de lui garantir un bon niveau de vie et une éducation complète, on améliorerait le sort de beaucoup d’enfants et de leur parents naturels. Une fois né un enfant pourrait développer un lien de parenté émotionelle avec les personnes qui se décideraient à bien s’occuper de lui, et qui fourniraient des preuves de leur engagement à l’enfant et à la société.

    Dans la plupart des cas rien ne changerait par rapport à aujourd’hui, mais on épargnerait beaucoup de souffrance à ceux qui n’ont pas de famille classique intacte.

    #revolution_sexuelle #famille #LGBT

    • Dans un premier temps on remarque que les sommes reclamées au « père » seraient tout simplement pris en charge par sécurité sociale dans les pays du centre d’Europe. Les contradictions entre l’idée de la famille et la réalité trouvent une expression plus claire quand il n’y a pas de système social pour les cacher.

    • Intéressant que le terme géniteur ne soit pas utilisé en France lorsque l’on parle du donneur de sperme. Sachant que père désigne la fonction sociale et pas forcément le lien génétique, puisque de nombreux pères ne sont pas les géniteurs de leurs enfants.

      A part ça, ce cas est quand même bien pourri et pas très exemplaire de la moyenne des situations de couples homoparentaux :

      "Schreiner and Bauer sought financial assistance from the state after Bauer stopped working due to illness and could not financially support Schreiner and eight children they “co-parent.”

      Mais selon moi, il montre une chose : la nécessité d’un cadre légal, qui n’existe pas dans cet état. Si j’ai tout compris c’est la protection de l’enfance qui se retourne contre le géniteur. Pourquoi, parce que le don n’était pas anonyme (Craiglist) et que les familles homoparentales ne sont pas reconnues.

      Par ailleurs, c’est effectivement le système social qui viendrait, ici, plus ou moins pallier la perte de revenu parental, indépendamment de sa structuration. Les conditions de la genèse de cet enfant n’entrant pas en compte.

  • « Le revenu de base doit être promu par les citoyens ordinaires »
    http://revenudebase.info/2012/12/kaori-katada-revenu-de-base-japon

    Absolument ! Le revenu de base peut libérer les femmes. La situation actuelle des femmes au Japon est mauvaise et le modèle patriarcal très fort. Le système d’aide sociale est dominé par cette mentalité patriarcale : si une femme veut bénéficier de prestations sociales, elle doit être la mère ou la femme de quelqu’un. Elle ne peut recevoir d’aide en tant que femme seule.
    Mais si le revenu de base était mis en place, plus besoin d’être la femme ou la mère de quelqu’un pour recevoir ces aides, chaque citoyen y aurait droit. Donc je pense que c’est bénéfique pour les femmes. Et parfois on entend dire que le taux de divorce est plutôt bas au Japon par rapport à d’autres pays. Mais même si une femme souffre de violence conjugale, elle ne peut quitter son mari, parce qu’elle dépend de lui économiquement. Mais avec le revenu de base, elle a son propre budget et peut ainsi divorcer. Donc grâce au au revenu de base les gens peuvent être plus indépendants, en particulier les femmes.

    #RDB

  • Revue de presse sur la #Chine semaine du 10.12.12

    En Chine, les #inégalités se creusent terriblement

    Une #enquête, publiée exceptionnellement par un institut lié à la Banque centrale chinoise, révèle une hausse considérable du #coefficient de #Gini chinois, qui est passé de 0,412 (en 2000) à 0,61 (en 2010). Le coefficient, qui varie de 0 -synonyme d’égalité parfaite- et 1 -synonyme d’une inégalité totale- montrent donc une hausse très significative des #disparités de #revenus.

    L’envers du décors....hélas

    http://chine.aujourdhuilemonde.com/en-chine-les-inegalites-se-creusent-terriblement

  • Le président d’honneur du Fonds CMU dénonce les idées reçues sur la prestation - Localtis.info un service Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250264589891&cid=1250264585919

    La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a auditionné, le 4 décembre, Jean-François Chadelat, président d’honneur du Fonds de financement de la protection complémentaire de la couverture universelle du risque maladie (Fonds CMU) et Raphaëlle Verniolle, directrice par intérim. Jean-François Chadelat - qui a dirigé le fonds depuis sa création en 1999 et est l’un principaux experts de la protection sociale - a exposé aux membres de la commission un vibrant plaidoyer en faveur de la CMU complémentaire (#CMU-C). Affirmant que la loi du 27 juillet 1999 créant la CMU est « l’une des lois les plus importantes des cinquante dernières années dans le domaine de la protection sociale, qui concerne des personnes se situant largement en dessous du seuil de pauvreté », il a rappelé que cette prestation a permis de faire passer le taux de renonciation aux soins des personnes appartenant au premier décile de revenus de 30% en 1998 à 15% en 2002.

    (…)

    Enfin, sur le point sensible de la fraude, le président d’honneur du fonds a indiqué qu’en 2011, la Cnam a relevé seulement 563 cas de fraude pour 4,4 millions de bénéficiaires.

    (…)

    Mais la principale difficulté demeure le « terrible effet de seuil » engendré par la CMU-C lors de sa création. La mise en place (…) d’un crédit d’impôt pour les revenus juste supérieurs au plafond de ressources pour l’accès à la CMU-C s’est révélée un échec complet. Le système a donc été remplacé par un « chèque santé », puis par la création de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS). Malgré des hausses répétées du plafond de ressources et donc du nombre de bénéficiaires potentiels (…) l’ACS est encore très loin d’avoir touché son public. Un exemple de situation de non recours aux droits, au moins aussi probant que celui du RSA activité largement évoqué lors de la préparation de ce même plan de lutte contre la pauvreté...

    Ça fait du bien d’entendre (enfin, faut tendre l’oreille, parce que mainstream…) un expert de la protection sociale défendre une prestation !

    • RSA ou CMU-C, même problème, même punition : le non recours vient pour beaucoup, selon moi, du niveau de contrôle social qui va avec. Dans les deux cas, il faut accepter un niveau d’intrusion dans la vie privée qui ne me semble pas compatible avec la simple idée de citoyenneté. Le principal problème, pour moi, c’est que ces prestations sont calculées en fonction des revenus des foyers et non des personnes. Ce qui implique que l’on doit définir ce qu’est un foyer, ce qui n’a jamais été fait. Du coup, certains agents se permettent d’enquêter pour savoir, non pas si tu vis avec quelqu’un, ce qui est déjà, pour moi, inadmissible, mais pour savoir si tu couches avec quelqu’un et de manière régulière.

      Il y a là une pression morale qui s’exerce prioritairement sur les femmes : un partenaire = dépendance totale au supposé « conjoint » ; plusieurs partenaires = suspicion de prostitution. Dans tous les cas de figure, pour avoir le droit à la moitié du seuil de pauvreté, une femme doit clairement montrer sa culotte.

      Inadmissible !

      Pour moi, il ne saurait y avoir de solidarité nationale que universelle, individuelle et inconditionnelle, autrement dit, qui nous laisse totalement libres de nos choix de vie !

    • @monolecte, je rejoins ton propos. L’exemple vécu concerne un homme en difficulté que nous logions gracieusement dans notre maison en colocation. Le RSA lui a été refusé après enquête sous prétexte que j’étais une femme, l’administration a déduit qu’étant sous mon toit nous étions en couple et donc que je devais lui venir en aide. Je ne sais pas si une femme aurait eu droit aux mêmes soupçons, l’hétérosexualité étant évidemment la norme administrative.
      #prostitution

  • Réduire le coût du travail ?, par Patrick Mignard

    Cette question est aujourd’hui posée comme une évidence, un passage obligé, un impératif économique catégorique.

    Ce qui sont pour l’affichent clairement. Ceux qui sont contre prennent des chemins tortueux, et pas évidents à suivre pour exprimer une idée dont on n’est pas toujours sûr qu’elle soit claire.

    Avant d’aller plus loin quelques rappels utiles.

    TRAVAIL ET FORCE DE TRAVAIL

    Parler de coût du #travail est en fait un abus de langage. En effet, le travail ne coûte pas… l’activité travail crée la valeur… et ceci quel que soit le système économique.

    Ce qui « coûte », c’est ce qui effectue ce travail, c’est-à-dire celle ou celui qui travaille. Et quel est son coût ? Ce dont il a besoin pour exister en tant que producteur de valeur… autrement dit travailler et vivre socialement..

    Dans le système de l’esclavage, le maître est tenu d’entretenir son esclave, dans le système féodal, le serf se débrouille seul, ou en communauté, et doit une partie de sa production au seigneur qui le « protège ». Dans le cas du salariat, si le chef d’entreprise veut une force de travail, il va la louer sur le marché dit « du travail »,… en fait de la force de travail.

    Le #salaire est à la fois le coût que doit supporter l’employeur pour disposer d’une force de travail dont il a besoin pour son #entreprise, mais c’est aussi un #revenu, indispensable pour le salarié pour assurer sa #subsistance.

    La force de travail, et non le travail, est donc une marchandise. Valeur d’usage pour l’employeur qu’il la paie à sa valeur et la consomme. Valeur d’échange pour le salarié qui, en échange de sa force, acquière les moyens de sa subsistance.

    Le #marché de la force de travail apparaît comme parfaitement équitable. Le contrat de travail entérine l’accord entre l’employeur et le salarié. L’usufruit de l’utilisation de la force de travail est le profit, propriété de l’acheteur de la force.

    Sauf que… l’employeur a tendance à « louer » le moins cher possible cette force de travail, et le salarié, la céder le plus cher possible.

    Les luttes des salariés pour améliorer leurs conditions de rémunération : salaire minimum, conventions collectives, limitation de la durée du travail, surpaiement des heures supplémentaires, charges patronales,… sont des conquêtes importantes qui ont fait perdre de vue l’essentiel – et qui réapparaît aujourd’hui –

    Revenons maintenant à la question initiale.

    FAUT-IL RÉDUIRE LE « COÛT DU TRAVAIL » ?

    On comprendra qu’il faut entendre, en fait, le « coût de la force de travail ».

    Pour l’employeur c’est une évidence. D’ailleurs l’essentiel des conflits depuis que le salariat existe porte sur cette question : si, à la limite, le chef d’entreprise pouvait se passer totalement de salariés, il n’hésiterait pas une seconde. Or, cela il ne le peut pas, simplement parce que c’est le travail, et lui seul, qui crée la valeur. Notons que même, le #capital technique (les machines), n’est socialement, qu’un produit du travail. Autrement dit, seul le travail est créateur de valeur.

    Le problème, si l’on peut dire, c’est que le progrès technique, rend de plus en plus efficace l’acte de travail au point que l’on a besoin de moins en moins de force de travail pour produire,… et que celle que l’on utilise doit être, d’abord déqualifiée, puis du fait de l’automatisation généralisée, de plus en plus qualifiée.

    On comprend donc la logique de l’employeur qui, entre financer un progrès technique qui accroîtra sa productivité, donc sa capacité de concurrence, et continuer à payer des salaires… a vite fait le choix.

    S’ils ne peuvent pas, l’employeur, et l’Etat garant de ce système, pour des raisons de paix sociale, licencier massivement et ne garder qu’un petit nombre de salariés, ils vont donc être obligé d’agir sur le niveau des salaires.

    Or, nous l’avons vu, le salaire est la valeur d’échange de la #marchandise force de travail. C’est lui qui assure la subsistance et l’existence du salarié.

    Inutile de détailler les conséquences de la réduction du salaire pour le salarié.

    On peut objecter qu’une diminution des salaires directement, ou indirectement (réduction de la contribution sociale des entreprises qui obligera les salariés à compenser), entraînant, dans tous les cas, une baisse de pouvoir d’achat, va porter atteinte à l’intérêt de ces mêmes entreprises… les consommateurs étant les salariés.

    Ceci est vrai, ou plutôt était vrai, lorsque nous fabriquions l’essentiel des produits manufacturés que nous consommions. Or ce ne plus tout à fait le cas aujourd’hui. Beaucoup de produits manufacturés sont des produits d’importation… Une politique de la demande relancerait donc les importations, aggravant le déséquilibre de la balance commerciale, tout en accroissant les coûts de production intérieurs, faisant baisser la compétitivité des produits intérieurs et exportables.

    C’est donc tout à fait logiquement que le #MEDEF et le gouvernement optent pour une politique de l’offre (réduction des coûts de production, relance de l’investissement, allègement des charges des entreprises) qui ne dit pas son nom.

    Le problème à résoudre est : comment faire passer une telle politique de manière indolore ?

    « PACTE » ou « CHOC » DE COMPÉTITIVITÉ ?

    Les mots ont leur importance car, à défaut d’innover en matière de politique économique-« tendance austérité », les différences se font plus sur la forme que sur le fond.

    Pour la Droite, ce n’est pas compliqué, elle assume parfaitement. Pour la Gauche c’est, en principe et politiquement, plus délicat car, traditionnellement elle opte pour une politique de la demande ; or, nous venons de le voir, celle-ci ne fonctionne plus dans le cadre du capitalisme mondialisé actuel. Il faut donc, cette fois, sans faux semblants, assurer, et assumer, un total changement d’orientation.

    Pour ce faire, rien de tel qu’un « bon rapport », fait par un « expert compétent » qui explique en long et en large qu’il n’y a pas d’autres solutions.

    La mesure phare du dispositif actuel – suite au rapport Gallois - résume bien la problématique économique du Gouvernement.

    « Crédit d’impôts » plutôt que « réduction des charges sociales » des entreprises (préconisée par le rapport ). Pas de différence sur le fond, mais le « crédit d’impôt » donne moins l’impression d’un cadeau aux entreprises. Au total ceci équivaut à une baisse de 6% du « coût du travail ». On ne touche donc pas directement, par cette mesure, au niveau des salaires. Dans les faits, ce dispositif est financé par une hausse modulée de la #TVA (que le PS avait juré ne pas toucher), ce qui porte atteinte au pouvoir d’achat des salariés et chômeurs.

    Pour en revenir à nos concepts de départ, la valeur de la force de travail est indirectement dévalorisée, non pas au niveau du salaire (sa valeur), mais du fait de la réduction du pouvoir d’achat de ce salaire. Nous avons ici une baisse implicite déguisée du salaire. De la rémunération du capital (dividendes) il n’en ai nullement question et pour cause… gestion du système oblige !

    La cerise sur le gâteau est incontestablement la mesure qui consiste à « introduire des représentants des salariés dans les conseils d’administration ou de surveillance des entreprises de plus de 5000 salariés ». Mesure qui va aboutir à une cogestion du système, autrement dit à faire assumer – cas de l’Allemagne – par les salariés les contraintes imposées par un système dont ils sont les principales victimes.

    Le rapport social salarial demeure, la force de travail demeure une marchandise, l’intérêt du système passe par la #domination des banques, de la finance, le pouvoir réel est toujours entre les mains des actionnaires,… et les salariés vont être conviés à accepter les mesures de limitation des salaires, précarisation de l’emploi, réduction de leur protection sociale et tout cela au nom de… la défense de leur emploi ( ?).

    S’il y a un « vrai changement maintenant », c’est celui de l’adhésion parfaite, par le Gouvernement socialo-écologiste, et sans réserve, aux règles du #libéralisme économique. Désormais, la boucle est bouclée.

    • Toute cette réflexion autour du travail, de la présence des machines, de l’absence de compensation du travail réalisé par les machines par un autre travail, cette histoire d’opensource qui ne crée pas forcément d’emploi et précarise... Ca ne cesse de me ramener à Matrix et à l’état idéal que l’être humain pourrait atteindre : un tas de chair branché sur des tuyaux de nourriture... à rêver sa vie. Sans salaire en échange, évidemment. A part ça, quoi d’autre ?

    • Je pense que l’humanité arrive plus ou moins à accomplir l’un de ses rêves : se libérer du travail tout en assurant plus que sa subsistance. Mais ce que l’on fait de cette libération est un choix de société. On pourrait donc tous travailler un peu et vivre beaucoup et au lieu de cela, nous avons des gens qui bossent comme des malades pour compenser le sous-emploi de tous les autres. Et tout le système d’exploitation des gens et de spoliation de l’ensemble de la population des fruits de son travail ne tient qu’au maintien artificiel de deux classes de prolétaires : les inclus et les exclus et de la peur que tous ont de tomber dans la trappe à misère des seconds.

  • Multitudes Web - 11. Le revenu garanti ou salariat affaibli, condition structurelle d’un régime vivable de #capitalisme cognitif (Hiver 2007)
    http://multitudes.samizdat.net/Le-revenu-garanti-ou-salariat

    Ce qui sert de repère au taux d’exploitation réelle, ce n’est plus l’emploi et la durée de travail dans les limites précises de l’emploi, c’est le travailleur lui-même dans sa durée de vie, dans ses parcours dans le tissu social et productif.
    La captation de #valeur est ainsi conduite à se concentrer particulièrement sur la production et la gestion des publics et le contrôle des mécanismes de formation de l’opinion publique. La révolution numérique et sa large diffusion et appropriation permettent désormais de capitaliser, grâce à la traçabilité en temps réel de l’information, les réseaux en train de se former, leur pouvoir multiplicateur et auto-organisateur. La chaîne productive de la valeur s’est pulvérisée. Ce que vaut une entreprise se détermine hors de ses murs : son potentiel innovant, son organisation, son capital intellectuel, sa ressource humaine débordent et fuient de toutes parts. Le travail vivant, au lieu d’être simplement la source de la valeur qui se comptabilisait en travail vivant consommé et consumé dans sa transformation en travail mort, incorporé au machinisme dans le cycle productif suivant, est devenu la mesure directe de la valeur.
    La transformation du rôle de la finance ne se comprend que dans ce cadre. Elle est devenue le centre nerveux de la production parce que le centre de gravité de la valeur s’est déplacé vers les externalités positives que produisent les territoires productifs, c’est-à-dire la coopération sociale des vivants. La finance classique, comme la pastorale chrétienne l’était pour la gouvernementalité, est devenue la gouvernance de l’économie fractalisée par les externalités. Dans une société de l’information ou une économie reposant sur le savoir, le potentiel de valeur économique que recèle l’activité est une affaire d’attention, d’intensité, de création, d’innovation. Or ces éléments se produisent largement en dehors du cadre de l’horaire de #travail classique mesuré par le CDI. On revient à l’évaluation à la tâche, au projet. Car les projets, tout en étant rémunérés au produit (et non au temps), incorporent un temps gratuit considérable.

    #gratuité #marx cf. http://seenthis.net/messages/90148

    en capitalisme cognitif, il conviendrait d’

    introduire la contrainte macro-institutionnelle du #revenu_garanti, l’équivalent du prix de la ruche et de l’entretien de la population d’abeilles.

  • QUE FAITES-VOUS DE VOTRE VIE ? - JOUER AU MONDE #revenu_de_vie
    http://fsimpere.over-blog.com/article-polyamour-que-faites-vous-de-votre-vie-110864050.html

    Imagine, lui dit-il : entre 1960 et 2010, la productivité en France a quintuplé. Cinq fois moins de personnes suffisent pour créer autant de richesses qu’en 1960, où on ne vivait pas dans le dénuement, loin de là. Alors certes, en 2010 on a produit davantage qu’à cette époque, mais pas 5 fois plus. Conclusion : il est logique que les emplois disparaissent, parce qu’on a besoin de moins de gens pour produire. Ca a permis de réduire le temps de travail, ce qui, jusqu’à ces dernières années, était considéré comme un réel progrès. En revanche, il y a plus de richesses qu’il n’y en a jamais eu sur terre, d’autant plus que la spéculation multiplie les sommes en circulation. Or 97% des échanges sur terre sont financiers et 3% seulement concernent ce qu’on appelle l’économie réelle. On croule sous l’argent ! 
    On ne cesse pourtant de nous répéter que les caisses sont vides. Alors, comme dirait Mafalda « il est où l’argent que les gens et les Etats n’ont plus ? »

  • La proposition bolo’bolo - Les renseignements généreux
    http://www.les-renseignements-genereux.org/textes/15286

    quelles sont les transitions possibles vers une société post-capitaliste plus égalitaire, plus sobre, plus démocratique ?
    Publié en 1983 par l’écrivain suisse P.M., le livre bolo’bolo fait partie des rares ouvrages osant aborder toutes ces questions de front. Trente ans après, découvrons ou redécouvrons cette ’’pragmatopie’’ pour temps de crise.

    http://www.lyber-eclat.net/lyber/bolo/bolo.html

    La mort lente de l’économie (en guise de préface)
    http://www.lyber-eclat.net/lyber/bolo/mort_economie.html

    La proposition du #revenu_garanti payé par l’État pour chaque citoyen, qui est actuellement en discussion pour résoudre « le problème de la distribution », remonte aux années 50. À l’origine c’était une proposition des néo-libéraux comme Milton Friedman ayant pour but de simplifier la bureaucratie welfare et de faire des économies dans les dépenses sociales. Ce salaire garanti a besoin d’un cadre étatique solide, qui soit capable de le contrôler, d’en assurer le financement et surtout d’en exclure 90% de la population mondiale qui n’y aurait pas ’droit’.

    #communisme #communes #crise etc.