• Khrys’presso du lundi 9 septembre 2024
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    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Un autre classement des universités, vraiment ?

    Comme chaque année, au creux de l’été, le classement de Shanghai suscite les passions nationales (mollement quand même) et l’opposition des commentaires déclinistes ou autosatisfaits sur les bienfaits de la politique de “réforme” de l’enseignement supérieur depuis Valérie Pécresse.

    Le Monde s’empare du sujet (https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/08/15/classement-de-shanghai-2024-l-universite-paris-saclay-grimpe-encore-dans-le-) et fait un cocorico sur la “montée” de l’Université Paris Saclay, celle dont la ministre sortante de l’ESR a été la présidente. Elle doit se sentir bien…

    Mais, ayant tenu compte sans doute des critiques lassées des universitaires quant à la validité plus que douteuse des #critères mis en avant et des instrumentalisations dont le classement fait l’objet, le journal de référence a pris l’initiative de proposer un #classement_alternatif, qui serait basé sur “la portée” des #articles de recherche en SHS en français. Une approche plutôt anticonformiste et qui retient l’attention. Les données sont issues de la plateforme #Cairn, qui diffuse 634 #revues essentiellement françaises, mais sous pavillon belge (sans doute pour optimiser sa fiscalité), qui a construit une infrastructure privée efficace, qui a incontestablement aidé à la structuration de la #publication_scientifique francophone. Beau coup de pub pour eux, bien joué. Mais attention quand même aux critères de mesure, à leur #biais, et à ce qu’ils nous apprennent vraiment : en distinguant l’université Paris Cité, c’est un autre masdodonte issu des réformes pécressiennes (plutôt la vague tardive fioraso-vidalienne, mais bon, l’inspiration est la même…). Quelques remarques donc sur les limites de l’exercice.

    D’abord, que mesure t on ? Des “consultations”, en fait sans doute des #clics sur les liens des articles. On ne sait rien du temps de lecture : s’agit-il seulement de la lecture d’un résumé, d’une lecture plus approfondie ? On connait bien les limites de l’#impact_factor mais la prise en compte des #citations est quand même une mesure plus concrète de l’utilisation d’une référence scientifique (quand bien même le sens d’une citation peut être multiple : reconnaissance, critique, marque de complaisance ou d’appartenance à une chapelle scientifique).

    Par ailleurs, les nombres de “consultations” cités et comparés, s’ils permettent de dégager des hiérarchies en termes d’#audience au sein de ce corpus entre auteurs, disciplines et universités (même si on fait complètement l’impasse sur les collaborations entre auteurs d’universités, voire de disciplines différentes), ne veulent pas dire grand chose sans comparaison avec les “consultations” d’autres corpus. C’est là qu’une comparaison avec des plateformes similaires, on n’ose pas dire concurrentes, comme #Openedition.org en France (qui diffuse 646 revues totalement en libre accès contrairement à Cairn, qui en diffuse 634), #Erudit au Canada, #Scielos en Amérique latine, et bien sûr les grandes plateformes des éditeurs scientifiques anglophones (Elsevier, Informa, etc.) serait utile pour jauger des ordres de grandeur des consultations qu’elles reçoivent… De même, une grande partie de la production scientifique est aussi consultable via les #archives_ouvertes et les réseaux sociaux académiques que sont #Academia, #ResearchGate ou autres, dont les clics et statistiques de consultation échappent à la mesure ici analysée (cf. ce post déjà ancien). On peut enfin se demander d’ailleurs si les chiffres de lecture cités pour mesurer l’audience internationale comprennent (ou pas) les lecteurs basés en France, auquel cas l’audience européenne de Cairn est elle si impressionnante ?

    Concernant le classement des universités, on s’interroge sur la distinction proposée entre elles et le CNRS, qui est un établissement national qui compte de nombreuses unités de recherche dans les autres dites universités : comment les différencie-t-on ? Par ailleurs, si on reprend les chiffres cités pour les cinq premiers organismes de la liste, en comparant nombre de consultations et nombre d’auteurs, on obtient le tableau suivant :

    Les variations de consultation s’expliquent principalement par l’effectif des établissements en question. Certes le ratio consultation/auteur montre une variation de l’ordre de 35%, mais il est vraisemblable que cela soit lié à la composition disciplinaire plus qu’à plus grande “qualité” de ces articles, et encore moins à une surperformance des universités en question… Est-on réellement dans une rupture avec la logique du classement de Shanghai ? On peut noter que Paris Cité est l’une de ces universités construite au forceps par le ministère de la Recherche et de l’enseignement supérieur pour atteindre une “taille critique”, tout comme d’ailleurs Lille, Sorbonne Université, Aix Marseille, Strasbourg, etc. . Le fait qu’y figurent Panthéon Sorbonne ou l’EHESS, des établissements spécialisés en SHS, n’a rien non plus pour étonner : cela semble refléter la présence d’un grande nombre d’enseignants-chercheurs et chercheurs. Difficile donc dans ces conditions de distinguer ce qui relèverait d’une “surperformance” d’un simple effet de masse. Plus fondamentalement, faut il individualiser les métriques à l’échelle des chercheurs individuels, alors que leur travail est en grande partie collectif ? sachant que les cultures disciplinaires s’y prêtent plus ou moins bien.

    En réalité, le travail effectué par Le Monde, s’il montre bien que de la science (SHS) francophone se produit et se publie dans les universités – c’est toujours bien de le souligner – ne rompt pas vraiment avec la logique du classement et de la hiérarchisation propre au classement de Shanghai, aujourd’hui bien démodé et qui fait figure d’un marronnier aux feuilles qui justement brunissent en cette fin d’été : les médias friands des Jeux Olympiques cherchent à étendre la logique des médailles pour remplir les quelques semaines d’avant la rentrée…

    Par ailleurs, si j’adhère totalement à l’idée de chercher à promouvoir des métriques alternatives de la circulation du travail scientifique francophone et plus largement dans les langues scientifiquement minoritaires, et de la mise en avant de manières différentes d’écrire les SHS et de produire une connaissance moins formatée et moins standardisée, il faut quand même se demander comment cette connaissance est appropriée dans le cadre de cette science et de ces SHS globalisées. Cette attente est explicite dans l’article du Monde.

    De manière totalement fortuite, je suis tombé récemment sur la collection d’ouvrages Thinkers for Architects, éditée par Routledge. Il est notable de constater que sur les dix-huit titres publiés, 10 portent sur des auteurs français : Lefebvre, Virilio, Merleau-Ponty, Baudrillard, Bourdieu, Irrigaray, Foucault, Deleuze et Guattari, Derrida et Latour. Cela illustre la réalité de la circulation d’un ensemble de travaux universitaires français, ce qu’on appelle la “French theory” (à l’unité néanmoins problématique). Souvent dédaignée voire méprisée pour son jargon et les supposées dérives wokes qu’elle a suscitée, vue comme une sorte d’excentricité des campus “anglo-saxons”, cette “French theory” n’est pas toujours reconnue à sa juste valeur dans notre pays, comme une véritable contribution de l’université française au monde académique. Or, cette circulation a été rendue possible grâce à la traduction, aux circulations d’enseignement et au débat scientifique. On pourrait rétorquer que c’est un phénomène du passé : tous ces auteurs (dont une seule autrice) sont morts. Néanmoins qui peut dire si d’autres auteurs français ou francophones formés en France ne sont pas en train de connaître aujourd’hui le même destin : traduits, discutés, célébrés ? En passant, on pourrait aussi souligner que l’université de Vincennes, berceau d’une partie de ces auteurs, est exactement l’inverse de la standardisation de la production et de la transmission des connaissances que ce que promeut le classement de Shanghai, et son application stéréotypée par nos brillants énarques style V. Pécresse et consorts. La principale finalité de ce mécano académique semble être de produire des monstres bureaucratiques dont le principal critère d’évaluation est la “bonne signature” des chercheurs, afin que les logiciels compilent correctement les citations dans les bases de données de publications pour exceller dans ce type de classement.

    Pour appréhender justement cette circulation en train de se faire, l’article aurait pu se pencher sur la plateforme internationale que Cairn tente de promouvoir depuis des années, et qui selon ma perception, est bien peu utile pour faciliter cette circulation de travaux francophones. Combien d’universités étrangères y sont abonnées ? Combien de “consultations” génère-t-elle ? A travers les revues auxquelles je participe comme membre de la rédaction ou comme auteur, et sur lesquelles j’ai publié des traductions anglaises, je peux témoigner d’un dispositif techniquement problématique, la même url étant par exemple utilisée pour le texte français et sa traduction anglaise, ce qui ne permet pas d’indexer correctement ces textes en anglais. Au contraire de la pratique chez Openedition.org où les traductions ont une url propre. Je doute que Cairn joue un rôle efficace sur ce plan…

    Entendons-nous : réfléchir à d’autres critères d’objectivation du travail des chercheurs et chercheuses dans les universités, mettre en valeur un portail tel que Cairn, qui avec Openedition Journals a beaucoup fait pour diffuser largement, en France déjà, et au niveau international à un degré moindre, tout cela est très bien. Mais les classements proposés n’ont rien d’alternatifs en ce qu’ils reproduisent cette idée d’une hiérarchisation sur des critères simplistes, ici difficilement étalonnables et surtout reproduisant la logique de mise en concurrence au lieu de réfléchir à d’autres logiques qui font avancer la science, telles que la coopération, la formation, etc. C’est en cela que la proposition de cet article me semble manquer sa cible.

    https://rumor.hypotheses.org/6142
    #classement #université #ranking #ESR #alternative #consultations #facs #statistiques #édition_scientifique

    –-

    voir aussi :
    Attention, un #classement peut en cacher un autre !
    https://seenthis.net/messages/1067976

  • Khrys’presso du lundi 2 septembre 2024
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  • Khrys’presso du lundi 26 août 2024
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  • Khrys’presso du lundi 19 août 2024
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  • Khrys’presso du lundi 12 août 2024
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  • Khrys’presso du lundi 5 août 2024
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  • Khrys’presso du lundi 29 juillet 2024
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  • Tordre les théories #queer

    Le projet de ce dossier a commencé l’hiver 2021, sur la suggestion d’un membre de la revue Genre, sexualité & société, dans des échanges entre Malek Cheikh, à l’époque rédacteur en chef de la revue AssiégéEs et chercheur indépendant, Ghiwa Sayeh, écrivain·e anarcho queer et éditeurice fondateurice de la revue Kohl : a Journal for Body and Gender Research, et Ruby Faure, doctorant·e en philosophie, qui commençait à enseigner les études queer et trans à l’université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. Par la suite, Noureddine Noukhkhaly, doctorant en sociologie, travaillant sur l’articulation du racisme et de la transphobie en France, a rejoint l’équipe tandis que Malek l’a quittée. Dès le départ, notre groupe avait un pied dans l’université et un pied en dehors, des ancrages disciplinaires divers et rassemblait aussi des personnes avec des statuts professionnels et des enjeux différents vis-à-vis du monde universitaire. Mais notre envie commune était de faire exister un numéro thématique dans une revue scientifique française sur les théories queer antiracistes et décoloniales, qui puisse refléter ou se faire l’écho de la richesse foisonnante des luttes et des savoirs produits dans les espaces militants et communautaires, ainsi que dans les espaces d’éditions indépendantes dans lesquels nous pensions.

    Ce numéro de GSS a été influencé par le contexte politique français. L’enseignement supérieur et la recherche y sont en proie à la dégradation des conditions de travail, due aux politiques néolibérales menées ces dernières décennies, l’emblématique loi LRU (loi relative aux libertés et responsabilités des universités) de 2007, plus récemment la loi de programmation de la recherche de 2020 jusqu’aux récentes annonces d’Emmanuel Macron au sujet des coupes budgétaires (Noûs, 2019 ; Blanchet, 2020). Au printemps 2023, l’équipe du numéro se met en grève, en retraite, ou plutôt : en grève pour la retraite. La parution, initialement prévue pour l’automne 2023, est ainsi repoussée à coup de manifestations et de désertion de nos boîtes mail professionnelles dans l’espoir, malheureusement vain, de voir cette réforme retirée.

    L’extrême droite française et ses idées se déploient, puissantes : loi sur le séparatisme de 2021, campagne présidentielle avec ses menaces de « grand remplacement » ou encore loi sur l’immigration à l’hiver 2023. Entre deux crimes policiers, les politiques racistes et nationalistes se sont multipliées, balayant des acquis historiques tels que la carte unique de séjour de dix ans renouvelable, obtenue dans la foulée de la Marche pour la justice et l’égalité de 1983 (Boubeker et Hajjat, 2008). L’école n’est pas épargnée : les jupes des filles y sont scrutées à la rentrée 2023. Après l’interdiction du hijab en 2004, Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale, épilogue sur les abayas. Ce dernier, ouvertement homosexuel, est nommé Premier ministre en janvier 2024, devenant alors la plus jeune égérie politique d’un homonationalisme à la française. Quant à Frédérique Vidal, alors ministre de l’Enseignement supérieur et la Recherche, elle affirme en février 2021 : « L’islamo-gauchisme gangrène la société dans son ensemble, et l’université n’est pas imperméable. » Dans un tel contexte, mener des recherches sur les enjeux raciaux demande de la ténacité, à défaut d’être encore pris·es au sérieux (Belkacem et al., 2019 ; Mazouz, 2020).

    Nous finissons d’écrire ce numéro dans le contexte du génocide en cours à Gaza, qui s’inscrit dans la continuité des politiques de nettoyage ethnique et d’apartheid menées par l’État d’occupation colonial d’Israël en Palestine. Un génocide et une occupation soutenue et financée par les États-nations impérialistes, au premier rang desquels les États-Unis, mais aussi l’Allemagne et la France, pays dans lesquels nous vivons. Si les populations des Suds montrent dans l’ensemble un soutien à la lutte de libération palestinienne, nous écrivons et produisons depuis le Nord global, dont les États fournissent les bombes et l’argent servant à massacrer les Palestinien·nes. Nous sommes en lutte, à notre échelle, par la grève, les manifestations ou encore le boycott, en solidarité avec la résistance palestinienne, et depuis nos positions et nos histoires spécifiques. Certain·es de nous sont directement touché·es par la répression sioniste, en raison de leurs positions politiques et des pratiques de solidarité qu’iels font vivre. La répression des voix palestiniennes et de la solidarité anticoloniale n’épargne pas l’université française, et les rares résistances qui se manifestent en son sein. Les enjeux queer antiracistes et décoloniaux concernent de façon centrale la libération palestinienne. La faible présence de la Palestine dans ce numéro, que nous regrettons, atteste de l’écart qui continue à croître entre les mouvements de libération décoloniaux dans les Suds et l’université impérialiste et sa production de savoir.

    Les travaux universitaires qui circulent dans le Nord global sont pourtant riches en la matière, comme en témoignent les articles consacrés aux questions queer en Palestine dans la revue GLQ : A Journal of Gay and Lesbian Studies en 2010 et dans le Journal of Palestine Studies en 2018, ainsi que les travaux, entre autres, de Haneen Maikey et al. (2010), Maya Mikdashi et Jasbir Puar (2016) ou encore Walaa Alqaisiya (2019). Depuis octobre dernier, un déplacement a été opéré : l’appel du collectif Queers in Palestine a été signé par plus de 500 collectifs queer et trans à travers le monde, s’engageant à relayer, amplifier et soutenir les demandes portées par les queers palestinien·nes. Des premiers textes ont également été produits pour prendre la mesure théorique de l’horreur actuelle, articulant la critique de la colonisation et du génocide aux enjeux féministes et queer – en particulier à la critique des violences sexuelles et de genre, comme notamment le texte de Nisrine Chaer « How womenandchildrenandqueers and the Palestinian male monster-terrorist are deployed to justify genocide » (2023). Cependant, ce déplacement théorique, qui circule presque exclusivement sur des blogs et des revues indépendantes, signale aussi une distanciation des lieux de production de savoir tenus par l’université coloniale – malgré les multiples appels pour et tentatives de la décoloniser – dans le Nord global. La Palestine, donc, est une question d’orientation dans une guerre plus idéologique que jamais : si la Palestine manque aux titres de ce numéro, qui lui-même n’échappe pas à un circuit colonial, elle continue de façonner de façon radicale les directions théoriques et politiques de notre pensée queer et de nos désirs de libération.

    Les articles :


    – Sandeep Bakshi
    Queeritude décoloniale : quels enjeux, quelles possibilités ? [Texte intégral]
    Decolonial Queerness : Possibilities and Negotiations

    - Dawud Bumaye
    Construire des théories queer of color en France [Texte intégral]
    Building Queer of Color Theories in France

    – Blase A. Provitola
    « Notre solidarité n’est pas une solidarité de salon » : le lesbianisme politique décolonial des Lesbiennes of Color (LOCs) face aux nationalismes sexuels [Texte intégral]
    “Notre solidarité n’est pas une solidarité de salon” : The Lesbiennes of Color Collective’s Decolonial Political Lesbianism in the Face of Sexual Nationalisms

    – Noureddine Noukhkhaly
    L’homonationalisme n’est-il que homo ? [Texte intégral]
    Relire l’homonationalisme et ses contestations à l’aune des enjeux trans en France
    Is Homonationalism only Homo ? Examining Homonationalism and its Contestations with Trans Issues in France

    – Ahmed Hamila
    La jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne sur les demandeurs d’asile LGBTI : une perspective queer postcoloniale [Texte intégral]
    Court of Justice of the European Union Case Law on LGBTI Asylum Seekers : A Queer Postcolonial Perspective

    - Liza Hammar
    La Petite Dernière face à la presse française : une réception médiatique fondée sur les nationalismes sexuels [Texte intégral]
    La Petite Dernière Against the French Media : A Media Reception Based on Homonationalism and Femonationalism

    - Camille Back
    Nos « silences construits » : nommer la violence épistémique au fondement de la théorie queer [Texte intégral]
    Our “Constructed Silences” : Naming the Epistemic Violence at the Foundation of Queer Theory

    – Marc Jahjah
    Écrire et intervenir en scientifique queer de couleur : une épopée des réseaux [Texte intégral]
    Writing and Intervening as a Queer Scientific of Colour : An Epic of Social Networks

    - Saphir Belkheir
    Nœud de fatma [Texte intégral]

    https://journals.openedition.org/gss/8563

    #décolonial #anti-racisme #revue #antiracisme

    ping @karine4 @_kg_

  • Khrys’presso du lundi 22 juillet 2024
    https://framablog.org/2024/07/22/khryspresso-du-lundi-22-juillet-2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Academic journals are a lucrative scam – and we’re determined to change that | Peer review and scientific publishing | The Guardian
    https://amp-theguardian-com.cdn.ampproject.org/c/s/amp.theguardian.com/commentisfree/article/2024/jul/16/academic-journal-publishers-universities-price-s

    Cet article est très bien car il fait un résumé de la situation actuelle de l’édition de revues scientifiques.
    Le problème est que j’ai écrit grosso modo la même chose il y a plus de 20 ans, qu’avant moi Stevan Harnad, Jean-Claude Guédon ou Peter Suber ont écrit déjà la même chose.
    Et si peu change en ce domaine...
    Il y a un paragraphe dans cet article qui dit peut être le pourquoi. Je le remets ici. Mais ça vaut le coup de lire tout l’article.

    academics still face a massive collective action problem: we want a new arrangement but each of us, individually, is strongly incentivised to stick with the status quo. Career advancement depends heavily on publishing in journals with established name recognition and prestige, and these journals are often owned by commercial publishers. Many academics – particularly early-career researchers trying to secure long-term employment in an extremely difficult job market – cannot afford to take a chance on new, untested journals on their own.

    On en est là :
    Restriction des crédits à l’embauche = déversement des crédits à des entreprises prédatrices de la recherche.
    Insécurité des chercheurs et chercheuses = moindre innovation scientifique.

    Giant publishers are bleeding universities dry, with profit margins that rival Google’s. So we decided to start our own

    Arash Abizadeh is a philosopher and the Angus professor of political science at McGill University, Canada

    Tue 16 Jul 2024 08.00 EDT

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    If you’ve ever read an academic article, the chances are that you were unwittingly paying tribute to a vast profit-generating machine that exploits the free labour of researchers and siphons off public funds.

    The annual revenues of the “big five” commercial publishers – Elsevier, Wiley, Taylor & Francis, Springer Nature, and SAGE – are each in the billions, and some have staggering profit margins approaching 40%, surpassing even the likes of Google. Meanwhile, academics do almost all of the substantive work to produce these articles free of charge: we do the research, write the articles, vet them for quality and edit the journals.

    Not only do these publishers not pay us for our work; they then sell access to these journals to the very same universities and institutions that fund the research and editorial labour in the first place. Universities need access to journals because these are where most cutting-edge research is disseminated. But the cost of subscribing to these journals has become so exorbitantly expensive that some universities are struggling to afford them. Consequently, many researchers (not to mention the general public) remain blocked by paywalls, unable to access the information they need. If your university or library doesn’t subscribe to the main journals, downloading a single paywalled article on philosophy or politics can cost between £30 and £40.

    The commercial stranglehold on academic publishing is doing considerable damage to our intellectual and scientific culture. As disinformation and propaganda spread freely online, genuine research and scholarship remains gated and prohibitively expensive. For the past couple of years, I worked as an editor of Philosophy & Public Affairs, one of the leading journals in political philosophy. It was founded in 1972, and it has published research from renowned philosophers such as John Rawls, Judith Jarvis Thomson and Peter Singer. Many of the most influential ideas in our field, on topics from abortion and democracy to famine and colonialism, started out in the pages of this journal. But earlier this year, my co-editors and I and our editorial board decided we’d had enough, and resigned en masse.
    Is it the beginning of the end for scientific publishing? – podcast

    We were sick of the academic publishing racket and had decided to try something different. We wanted to launch a journal that would be truly open access, ensuring anyone could read our articles. This will be published by the Open Library of Humanities, a not-for-profit publisher funded by a consortium of libraries and other institutions. When academic publishing is run on a not-for-profit basis, it works reasonably well. These publishers provide a real service and typically sell the final product at a reasonable price to their own community. So why aren’t there more of them?

    To answer this, we have to go back a few decades, when commercial publishers began buying up journals from university presses. Exploiting their monopoly position, they then sharply raised prices. Today, a library subscription to a single journal in the humanities or social sciences typically costs more than £1,000 a year. Worse still, publishers often “bundle” journals together, forcing libraries to buy ones they don’t want in order to have access to ones they do. Between 2010 and 2019, UK universities paid more than £1bn in journal subscriptions and other publishing charges. More than 90% of these fees went to the big five commercial publishers (UCL and Manchester shelled out over £4m each). It’s worth remembering that the universities funded this research, paid the salaries of the academics who produced it and then had to pay millions of pounds to commercial publishers in order to access the end product.

    Even more astonishing is the fact these publishers often charge authors for the privilege of publishing in their journals. In recent years, large publishers have begun offering so-called “open access” articles that are free to read. On the surface, this might sound like a welcome improvement. But for-profit publishers provide open access to readers only by charging authors, often thousands of pounds, to publish their own articles. Who ends up paying these substantial author fees? Once again, universities. In 2022 alone, UK institutions of higher education paid more than £112m to the big five to secure open-access publication for their authors.

    This trend is having an insidious impact on knowledge production. Commercial publishers are incentivised to try to publish as many articles and journals as possible, because each additional article brings in more profit. This has led to a proliferation of junk journals that publish fake research, and has increased the pressure on rigorous journals to weaken their quality controls. It’s never been more evident that for-profit publishing simply does not align with the aims of scholarly inquiry.

    There is an obvious alternative: universities, libraries, and academic funding agencies can cut out the intermediary and directly fund journals themselves, at a far lower cost. This would remove commercial pressures from the editorial process, preserve editorial integrity and make research accessible to all. The term for this is “diamond” open access, which means the publishers charge neither authors, editors, nor readers (this is how our new journal will operate). Librarians have been urging this for years. So why haven’t academics already migrated to diamond journals?
    ‘Too greedy’: mass walkout at global science journal over ‘unethical’ fees

    The reason is that such journals require alternative funding sources, and even if such funding were in place, academics still face a massive collective action problem: we want a new arrangement but each of us, individually, is strongly incentivised to stick with the status quo. Career advancement depends heavily on publishing in journals with established name recognition and prestige, and these journals are often owned by commercial publishers. Many academics – particularly early-career researchers trying to secure long-term employment in an extremely difficult job market – cannot afford to take a chance on new, untested journals on their own.

    This is why, as editors of one of our field’s leading journals, we feel a strong responsibility to help build collective momentum towards a better arrangement: a publishing model that no longer wastes massive amounts of public resources feeding profits to private corporations, secures editorial independence against the pressures of profit-making and makes research available to everyone, free of charge. This isn’t just an academic problem. A revolution in the publishing landscape could also help stem the tide of disinformation and propaganda in the public sphere. Such an alternative is available, but it’s hard to get there. We want to change that.

    Arash Abizadeh is a philosopher and the Angus Professor of Political Science at McGill University, Canada

    #Open_access #Revues_scientifiques #Edition_scientifique #Accès_libre #Communs_connaissance

  • Concilier pensée anti-industrielle et intersectionnelle
    https://dijoncter.info/concilier-pensee-anti-industrielle-et-intersectionnelle-5541

    Critique sociale de la dématérialisation du monde, analyse du pouvoir nucléaire, réflexion sur le contrôle numérique…La pensée anti-industrielle est indispensable d’une part à la critique du capitalisme et de ce qu’il détruit du vivant et d’autre part pour nous organiser afin d’y faire face et construire d’autres manières d’être au monde. Pourtant, nombreux·ses sont celleux qui ne veulent plus en entendre parler, vu que certains de ses chefs de file ont des postures antiféministes. Nous proposons donc une plongée utile dans la pensée anti-industrielle, en racontant ses apports, ses limites et en tentant des pistes pour qu’il puisse être possible d’être critique de la société industrielle et féministe aussi ! Durée : 1h40 Source : Sucré-salé, (...)

    https://dijoncter.info/IMG/mp3/intersectionnel_et_antiindustrialisme.mp3

  • Khrys’presso du lundi 15 juillet 2024
    https://framablog.org/2024/07/15/khryspresso-du-lundi-15-juillet-2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Khrys’presso du lundi 8 juillet 2024
    https://framablog.org/2024/07/08/khryspresso-du-lundi-8-juillet-2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Khrys’presso du lundi 1er juillet 2024
    https://framablog.org/2024/07/01/khryspresso-du-lundi-1er-juillet-2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Khrys’presso du lundi 24 juin 2024
    https://framablog.org/2024/06/24/khryspresso-du-lundi-24-juin-2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Inventaire après dissolution
    https://www.terrestres.org/2024/06/17/inventaire-apres-dissolution

    ÉDITORIAL — En tant que média, et a fortiori en tant que revue d’écologie #Politique, les évènements électoraux de cette semaine nous obligent. L’aventurisme d’un président aux abois et la radicalisation de la scène électorale ouvrent à l’extrême droite les portes du pouvoir. Comment interpréter ce qui nous arrive et comment agir efficacement, dans les urnes et ailleurs ? L’article Inventaire après dissolution est apparu en premier sur Terrestres.

    #Elections #Extrême_droite #Luttes #Revue_Terrestres

  • Khrys’presso du lundi 17 juin 2024
    https://framablog.org/2024/06/17/khryspresso-du-lundi-17-juin-2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Inventaire après dissolution
    https://www.terrestres.org/2024/06/14/inventaire-apres-dissolution

    En tant que média, et a fortiori en tant que revue d’écologie #Politique, les évènements électoraux de cette semaine nous obligent. L’aventurisme d’un président aux abois et la radicalisation de la scène électorale ouvrent à l’extrême droite les portes du pouvoir. Comment interpréter ce qui nous arrive et comment agir efficacement, dans les urnes et ailleurs ? L’article Inventaire après dissolution est apparu en premier sur Terrestres.

    #Elections #Extrême_droite #Luttes #Revue_Terrestres

  • Khrys’presso du lundi 10 juin 2024
    https://framablog.org/2024/06/10/khryspresso-du-lundi-10-juin-2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Khrys’presso du lundi 3 juin 2024
    https://framablog.org/2024/06/03/khryspresso-du-lundi-3-juin-2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Si stanno dimettendo in blocco molte redazioni di riviste scientifiche. L’ultima è «Philosophy & Public Affairs». Tra i dimissionari c’è il premio Nobel Amartya Sen. Sta esplodendo il conflitto tra editoria for profit e open access: o l’uno o l’altra.

    https://twitter.com/andcapocci/status/1795336420204372301

    Editors at Philosophy & Public Affairs Resign ; Will Launch New OA Journal

    The executive, associate, and advisory editors and all of the editorial board members of one of the most influential journals in moral and political philosophy, Philosophy & Public Affairs, have resigned en masse.

    According to their statement (below), crucial aims of scholarly journals are “not well-served by commercial publishing.” Philosophy & Public Affairs is published by Wiley, the sixth largest publishing corporation in the world by revenue (over $2 billion annually).

    The outgoing editors and editorial board members will be launching a new diamond open-access journal to be published by Open Library of Humanities (OLH), and will be occupying at the new journal the same positions they held at Philosophy & Public Affairs. (Current editor-in-chief of Philosophy & Public Affairs, Anna Stilz, is not among the statement’s signatories. In answer to an inquiry about that, she replied, “I cannot comment on this at this time.” That said, it is worth noting that Stilz has been publicly critical of Wiley in the past—see, for example, the updates on this post.)

    Readers may recall the similar resignation last year of the editorial team at the Journal of Political Philosophy, another Wiley journal, and that team’s creation of Political Philosophy, also a diamond open-access journal published by OLH. At least 11 Wiley journals have seen mass editorial resignations since 2018, according to Retraction Watch.

    The as-of-yet-unnamed new journal will be open for submissions beginning in September.

    In the statement below, the editors and editorial board members announce their resignation, explain their reasons for it and for their creation of an open-access journal, and discuss issues related to submissions currently under review at Philosophy & Public Affairs.

    The following is a statement from the executive, associate, and advisory editors and all the members of the editorial board of Philosophy & Public Affairs.

    We are unanimously resigning from our editorial roles at Philosophy & Public Affairs, published by Wiley, and launching a new diamond open-access journal published by Open Library of Humanities (OLH). All of us will play the same editorial roles in the new journal and will retain the aim of publishing the best philosophical work touching on matters of public importance.

    We take this step because we believe that scholarly journals—including our own—serve important purposes, and that these purposes are not well-served by commercial publishing. For three decades now, academic journals have suffered from their ownership by for-profit publishers, who have exploited their monopoly position to sharply raise prices, unduly burdening subscribing libraries and shutting out other institutions and individuals from access to research. The recent rise of the author-funded “open access” model has only reinforced academic inequality, since scholars with access to fewer resources are unable to pay the fees that make their work freely accessible; it has also incentivized commercial publishers to try to publish as many articles as possible and so to pressure rigorous journals to weaken or abandon their quality controls.

    Faced with this conflict between purpose and business model, we have decided to embrace the purpose and move to an alternative model.

    The alternative—which our librarian colleagues have been urging for some time—is for libraries, universities, and other academic institutions to offer direct support for the publication of open-access journals, which are guided by independent scholarly judgment and freely available for authors and readers. We are delighted to have found precisely this model at OLH, an award-winning diamond open-access publisher supported by a consortium of libraries and funding agencies.

    If diamond open-access journals are so good, why are they not already dominant? Partly because we all have day jobs and transitions take time. In addition, our careers depend on publishing in journals with name recognition, reputation, and high impact factors. These publications are now typically owned by commercial publishers. Colleagues often cannot afford to take a chance on untested journals. This is why, as editors of one of the leading journals in our field, we feel a strong responsibility to move toward a new, better, arrangement.

    Our plan, if Wiley permits it, is to complete the reviews for all revised submissions received prior to this announcement. We apologize to authors who recently submitted manuscripts to Philosophy & Public Affairs, and we recognize the especially high cost to authors who have been revising their manuscripts, but who have not yet resubmitted. We very much regret these costs but saw no realistic way to avoid them. We hope to make the new journal worthy of these costs.

    We plan to launch the new journal (whose name will be announced shortly) and begin accepting submissions in September 2024. Please send us your best work in moral and political philosophy and adjacent fields, take note of our migration in your hiring, tenure, and promotion decisions, and encourage your colleagues to do the same.

    We are excited to embark on this new adventure. We hope you share our excitement and join us in making this new venture a great success.

    Signed,

    Outgoing Executive Editors

    Jonathan Quong, University of Southern California, USA
    Patrick Tomlin, University of Warwick, UK

    Outgoing Associate Editors

    Arash Abizadeh, McGill University, Canada
    Nico Cornell, University of Michigan, USA
    Garrett Cullity, Australian National University
    Marc Fleurbaey, Paris School of Economics, France
    Johann Frick, University of California, Berkeley, USA
    Joe Horton, University College London, UK
    Sophia Moreau, University of Toronto, Canada
    Kristi Olson, Bowdoin College, USA
    Japa Pallikkathayil, University of Pittsburgh, USA
    Gina Schouten, Harvard University, USA
    Zofia Stemplowska, University of Oxford, UK
    Adam Swift, University College London, UK

    Outgoing Advisory Editors

    Charles R. Beitz, Princeton University, USA
    Joshua Cohen, Apple University, University of California, Berkeley, USA
    Alan Patten, Princeton University, USA
    Arthur Ripstein, University of Toronto, Canada
    Seana Shiffrin, University of California, Los Angeles, USA
    R. Jay Wallace, University of California, Berkeley, USA

    Outgoing Editorial Board

    Elizabeth Anderson, University of Michigan, USA
    Cheshire Calhoun, Arizona State University, USA
    David Estlund, Brown University, USA
    Archon Fung, Harvard Kennedy School, USA
    Barbara Herman, University of California, Los Angeles, USA
    Pamela Hieronymi, University of California, Los Angeles, USA
    Frances Myrna Kamm, Rutgers University, USA
    Niko Kolodny, University of California, Berkeley, USA
    Jeff McMahan, Oxford University, UK
    Liam Murphy, New York University, USA
    Debra Satz, Stanford University, USA
    Samuel Scheffler, New York University, USA
    Amartya Sen, Harvard University, USA
    Tommie Shelby, Harvard University, USA
    Amia Srinivasan, Oxford University, UK
    Jeremy Waldron, New York University, USA
    Stuart White, Oxford University, UK
    Gideon Yaffe, Yale University, USA

    https://dailynous.com/2024/05/22/editors-at-philosophy-will-launch-new-oa-journal

    #édition_scientifique #revues_scientifiques #revues_prédatrices #recherche #université #ESR #résistance #démission #Wiley

    –-

    ajouté à la métaliste sur la #publication_scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

  • Khrys’presso du lundi 27 mai 2024
    https://framablog.org/2024/05/27/khryspresso-du-lundi-27-mai-2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • N° 19 • L’égalité devant le service national
    https://www.obsarm.info/spip.php?article447

    Sommaire Information-défense L’égalité devant le service national Les interventions françaises en Afrique Chronique des complexes militaro-industriels Europe France Amérique #Armes_chimiques Bulletins des sommaires Index Damoclès 1986 #Revue_Damoclès

    / Service national / conscription, #Afrique_du_Nord, #Afrique_subsaharienne, Armes chimiques

    #Service_national_/_conscription
    https://www.obsarm.info/IMG/pdf/damocles_19_16_p_compressed.pdf

  • N° 9 • Budget Défense 1986
    https://www.obsarm.info/spip.php?article438

    Sommaire Informations-défense Budget 1986 Le droit à l’objection Les mairies et l’information Chronique mensuelle des complexes militaro-industriels Notes de lecture : L’aventure de la bombe. De Gaulle et la dissuasion nucléaire, Université de Franche-Comté et Institut Charles de Gaulle ; Le non-alignement, Collectif CEDETIM À travers les revues index Damoclès 1985 Bulletin des sommaires #Revue_Damoclès

    / Dépenses militaires / Budgets, #Antimilitarisme

    #Dépenses_militaires_/_Budgets
    https://www.obsarm.info/IMG/pdf/damocles_9_28_p_compressed.pdf