• La construction des prix à la SNCF, une socio-histoire de la tarification. De la #péréquation au yield management (1938-2012)

      Cet article analyse les conditions de production et de légitimation des systèmes de prix des billets de train en France, depuis la création de la SNCF en 1938. Initialement fondé sur le principe d’un tarif kilométrique uniforme, le système historique de péréquation est lentement abandonné au cours des décennies d’après-guerre, au profit d’une tarification indexée sur les coûts marginaux. Au tournant des années 1980-1990, ce paradigme est lui-même remplacé par un dispositif de tarification en temps réel – le yield management – visant à capter le maximum du surplus des consommateurs. Les transformations des modèles tarifaires à la SNCF, qui s’accompagnent d’une redéfinition de la notion éminemment polymorphe de service public ferroviaire, résultent du travail de quelques acteurs de premier plan. Ces « faiseurs de prix », qui mobilisent les instruments de la discipline économique et usent de leur capacité d’influence, agissent dans des contextes (politiques, sociaux, techniques et concurrentiels) particuliers, qui rendent possibles, nécessaires et légitimes les innovations qu’ils proposent.

      https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-2014-1-page-5.htm

      #Jean_Finez

    • Noël : est-ce vraiment moins cher de réserver son train SNCF 3 mois à l’avance ?

      C’est un fait : les tarifs des trajets en train pour la période de Noël ont explosé entre octobre et fin décembre 2023. Nous avons suivi, semaine après semaine, leur évolution. Voici les résultats, parfois surprenants, de notre enquête.

      « Plus on réserve un train à l’avance, plus les prix sont bas. » La phrase de la SNCF semble logique. Mais est-elle vérifiée ? À l’approche des fêtes de Noël, nous avons décidé de nous lancer dans une petite enquête. Numerama a relevé les tarifs d’une vingtaine de trajets en train à travers la France, sur les douze dernières semaines, pour en mesurer l’évolution.

      Nous avions une question principale : est-ce vrai qu’il vaut mieux réserver son billet de train trois mois à l’avance, pour le payer moins cher ? Suivie d’une autre : comment les tarifs évoluent-ils à travers le temps, et à quel rythme les trains deviennent-ils complets ?

      Nous avons choisi arbitrairement dix allers-retours à travers la France. La date est toujours la même, pour simuler un voyage pour les fêtes de fin d’année : un aller le 22 décembre, un retour le 27 décembre. Nous avons choisi un train par jour et suivi l’évolution du tarif des billets chaque semaine, à compter du mercredi 4 octobre, soit la date de l’ouverture des ventes (qui avaient d’ailleurs mis en panne SNCF Connect).
      Prendre ses billets tôt pour Noël permet d’éviter le pire

      Après douze semaines de relevés et une agrégation des données, le premier constat est clair : les tarifs ont énormément augmenté sur cette période. Il est évident que, même s’il y a des exceptions, il reste très intéressant de prendre son billet le plus tôt possible. C’est d’ailleurs ce que la SNCF nous a confirmé, par mail : « Plus on réserve à l’avance, plus les prix sont bas. Le mieux est donc de réserver dès l’ouverture des ventes, ou alors dans les semaines qui suivent. »

      Sur ce graphique, nous avons matérialisé la hausse de tous les trajets confondus. À part une ou deux exceptions (en TER), tous les billets ont augmenté, parfois beaucoup. Certains trajets se sont retrouvés complets très vite — nous les avons matérialisés avec un petit rond barré sur le graphique ci-dessous.

      Les prix peuvent parfois varier du simple au double. Le trajet Nantes-Bordeaux, par exemple, est passé de 58 euros à 136 euros (dernières places en première classe), soit une augmentation de 164 %. Un Strasbourg-Paris a terminé à 153 euros, au lieu de 93 euros il y a trois mois.

      Des hausses de prix jusqu’à 150 %

      Au global, les TGV sont les trains qui subissent les plus grosses hausses à travers le temps, sauf quelques exceptions (Marseille-Nice n’a pas changé d’un iota au fil des 12 semaines, par exemple).

      Sur cette carte réalisée par l’équipe design de Numerama, Adèle Foehrenbacher et Claire Braikeh, on observe quels sont les trajets qui ont subi la plus forte hausse (en rouge foncé), par rapport à ceux qui n’ont pas beaucoup bougé sur 3 mois (en rose).

      Pour les retours de Noël sur la journée du 27 décembre, les trajets les plus onéreux sont les mêmes (Paris-Toulouse, Paris-Strasbourg, Nantes-Bordeaux).

      Certains billets sont moins chers quelques jours avant le départ

      Lorsque nous avons commencé cette enquête, nous nous sommes demandé s’il serait possible qu’un billet devienne moins cher à l’approche de la date du voyage, ce qui est plutôt contre-intuitif. Une occurrence est venue, sur la dernière semaine, être l’exception qui confirme la règle : le trajet Paris-La Rochelle (en jaune ci-dessous) est devenu, au dernier moment, moins cher à l’approche du voyage, par rapport au tarif d’il y a trois mois.

      Autre cas curieux : nous avons constaté au fil des semaines une variation à la baisse sur le trajet Nancy-Grenoble, avec une correspondance. « Ce phénomène est extrêmement rare », nous assure la SNCF. « Nancy-Grenoble n’est pas un train direct. Il se peut que l’un des deux trains se remplissent moins vite et que des petits prix aient été rajoutés à un moment donné », explique-t-on. Le voyage a fini par augmenter de nouveau, pour devenir complet deux semaines avant le départ.

      Le trajet n’est pourtant pas le seul exemple. Prenons le trajet en TER et Train NOMAD Caen-Le Havre. Le 4 octobre, le voyage revenait à 38,4 euros. Surprise ! Dès la semaine suivante, il est tombé à 18 euros, pour rester fixe pendant plusieurs mois. Jusqu’au 13 décembre, où le prix a re-grimpé jusqu’à 48 euros — l’horaire du train de départ ayant été modifié de quelques minutes. Ici, ce n’est pas la SNCF, mais les conseils régionaux qui valident les prix. Par mail, l’établissement régional des lignes normandes nous assure que « la baisse des prix 15 jours après l’ouverture des ventes est impossible ». C’est pourtant le constat que nous avons fait, dès une semaine après l’ouverture.

      Pourquoi de telles hausses ?

      Cela fait plusieurs années que la SNCF a commencé à modifier la manière dont elle décide des tarifs, selon le journaliste spécialisé Gilles Dansart. La compagnie aurait décidé de « faire payer beaucoup plus cher à mesure que l’on s’approche de la date de départ du train », alors qu’auparavant, elle se calquait sur la longueur des kilomètres parcourus pour étalonner ses prix, a-t-il analysé sur France Culture le 21 décembre.

      Contactée, la SNCF nous explique : « Les prix sont les mêmes que pour n’importe quelles dates. Il n’y a pas de prix spécifiques pour Noël. Ce qui fait évoluer les prix, c’est le taux de remplissage et la demande. À Noël les trains se remplissent plus vite et les paliers maximum peuvent être atteints plus rapidement. »

      Ces paliers sont un véritable enjeu, lorsque l’on voit que certains trajets se retrouvent complets très rapidement — le Paris-Toulouse du 22 décembre s’est en effet retrouvé complet, selon nos constats, en à peine une semaine, début octobre.

      En 10 ans, la SNCF a perdu 105 TGV, soit 30 000 sièges, a calculé récemment France 2 dans un reportage. « On n’arrivait plus à remplir les TGV, il y avait des taux d’occupation à moins de 60 % », a expliqué à leur micro Christophe Fanichet, directeur général de SNCF Voyageurs.

      Cette politique de financement de la SNCF ne va pas aller en s’arrangeant pour les voyageurs et voyageuses : l’entreprise a déjà entériné une augmentation du prix des TGV pour 2024, rappelle le Parisien.

      https://www.numerama.com/vroom/1593454-noel-est-ce-vraiment-moins-cher-de-reserver-son-train-3-mois-a-lav

    • Mais on sait que l’investissement sur l’infra était sous dimensionnée autour de 2005, donc voir monter les coûts de péages de l’infra n’a rien d’anormal.
      Nos voisins sont-ils sous le prix réel ? Alors il vont subir un effet boomerang plus tard (effet dette).

  • Youtube-Kanal der Streitkräfte von Neu-Israel
    https://www.youtube.com/@TsahalOfficiel

    Toute l’actualité du combat des chevaliers de la libération contre les hordes néo-nazies dans l’ancien Brandebourg allemand. Bientôt nos valeureux amis juifs auront éliminés l’armée secrete et l’underground nazi.

    Après le succès des négotiations pour une cessation de territoire par l’Allemagne au colons juif la paix mondiale est proche.

    Le conflit en Palestine est enfin resolu.
    https://seenthis.net/messages/1036222

    L’Israël libre et démocratique sera érigée sur les tombe nazies. La République Fédérale Judéo-Allemande guidera l’Europe vers un avenir radieux.

    Le Yiddish remplacera enfin l’Allemand comme langue officielle de l’Union Européenne. Dans toutes les écoles il y aura des cours d’humour juif. Le journal Jungle World sera l’organe officiel du gouvernement fédéral. Einstein sera rehabilité et la tombe de Wernher von Braun disparaîtra sous un centre commercial. Les pires cauchemars de la droite anti-semite deviendront réalité.

    Enfin pouquoi pas ?

    #Allemagne #RFJA #politique #parodie

  • Objectif déclaré #RFI, déclaré,

    Palestiniens pris au piège à Gaza : fuir à tout prix, « mais pour aller où ? »
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231204-palestiniens-pris-au-pi%C3%A8ge-%C3%A0-gaza-fuir-%C3%A0-tout-prix-mais-

    Du nord au sud, Gaza est sous les bombes. Le micro-territoire palestinien et ses 2,4 millions d’habitants sont bombardés sans relâche par l’armée israélienne. Objectif : détruire le Hamas .

    #MSM

  • « Le bateau que Macron a envoyé pour se dédouaner du soutien qu’il apporte au massacre de Gaza est capable d’accueillir 4 blessés, et il n’en accueille aucun
    On se demande toujours comment Macron pourrait nous couvrir de honte encore plus et il y arrive ! »
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/document-franceinfo-guerre-entre-israel-et-le-hamas-on-a-pu-embarquer-a

    Alors combien de patients peut-il accueillir en ce moment ? « Deux blessés très graves, deux blessés graves », répond le commandant Schaar, à la tête du Tonnerre.

    https://twitter.com/realmarcel1/status/1720410135045058667

    • Comme si le passage de la tempête Ciaran ne suffisait pas, voilà le présipotent, aujourd’hui, à Plougastel-Daoulas.
      https://www.lefigaro.fr/meteo/en-direct-tempete-ciaran-emmanuel-macron-se-rend-en-bretagne-ce-vendredi-an

      « On a un combat, qui est de rétablir au plus vite la vie normale », affirme Emmanuel Macron dans le Finistère.

      La vie normale pour ce con là est toujours un combat. Faut toujours qu’il la ramène. à défaut de moulins à vent sur la pointe du raz où des rafales à plus de 200 km/h ont été enregistré. Le projet de la centrale de Plogoff était à quelques encablures. Le monarque n’était pas né mais nul doute qu’il aurait signé des deux mains et mené bataille pour le bien du peuple breton « ces gaulois réfractaire » et pour le prestige de la france.

    • Le PHA Tonnerre va « soutenir » les hôpitaux de Gaza avec des hélicoptères Tigre et NH-90 à bord
      par Laurent Lagneau · 26 octobre 2023
      https://www.opex360.com/2023/10/26/le-pha-tonnerre-va-soutenir-les-hopitaux-de-gaza-avec-des-helicopteres-tigr

      Et, dans le droit fil des propos qu’il avait tenus, la veille, en Cisjordanie, devant Mahmoud Abbas [alias Abou Mazen] le président de l’autorité palestinienne [« Une vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne », avait-il dit], M. Macron a salué la mobilisation de l’Égypte pour « les populations de Gaza » et annoncé l’engagement de la France sur le terrain humanitaire, avec l’envoi d’un « navire de la Marine nationale » en Méditerranée orientale « pour soutenir les hôpitaux » de l’enclave, visée par des frappes aériennes israéliennes et soumise à blocus depuis les attaques terroristes du 7 octobre.

      Le bâtiment « partira de Toulon dans les 48 prochaines heures », a précisé M. Macron, avant d’annoncer l’arrivée prochaine en Égypte d’un avion chargé de matériel médical. « D’autres suivront », a-t-il assuré… alors que l’aide humanitaire est acheminée au compte-gouttes depuis le sol égyptien vers Gaza.

      Cela étant, à peine M. Macron venait-il de faire cette annonce que l’on appris que le porte-hélicoptères amphibie [PHA] Tonnerre avait déjà appareillé pour rejoindre la Méditerranée orientale, où il retrouvera la frégate multi-missions à capacités de défense aérienne renforcée [FREMM DA] « Alsace » et la frégate de type La Fayette [FLF] Surcouf .

    • Proche-Orient : M. Lecornu annonce le déploiement du porte-hélicoptères Dixmude en Méditerranée orientale
      par Laurent Lagneau · 3 novembre 2023
      https://www.opex360.com/2023/11/03/proche-orient-m-lecornu-annonce-le-deploiement-du-porte-helicopteres-dixmud

      En attendant, depuis le Liban où il a rencontré les militaires de l’opération Daman [nom de la participation française à la Force intérimaire des Nations unies au Liban, ndlr], le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé que le PHA Dixmude serait bientôt déployé en Méditerranée orientale, après avoir été configuré en « navire hôpital ». La « planification » de sa mission est « en train d’être faite », a-t-il dit.

      Le Dixmude pourrait être prêt à appareiller de Toulon « autour de la mi-novembre », a précisé son entourage. Il n’est pas clair s’il va relever le Tonnerre ou bien s’il le rejoindra.

      En outre, a aussi indiqué le ministre, le Service de santé des armées [SSA] pourrait être sollicité, celui-ci disposant « d’antennes de chirurgie avancée, par exemple, avec une bonne expertise des blessures de guerre ». Et d’ajouter : « C’est autant d’objets de moyens que la France met sur la table ».

      « Il faut comprendre que le président de la République a demandé une manœuvre globale pour que la France soit une nation cadre, c’est-à-dire, une nation qui emmène d’autres pays en matière sanitaire au secours des populations civiles de Gaza », a par ailleurs expliqué M. Lecornu. Pour schématiser, l’idée est donc de permettre à d’autres pays d’agréger leurs moyens à ceux déployés par les forces françaises.

      « Les populations civiles de Gaza doivent être protégées, c’est le droit international et c’est aussi le devoir moral de la France que de jouer ce rôle dans la région », a aussi fait valoir M. Lecornu, avant d’affirmer qu’il « est légitime qu’Israël mène les actions qui permettent de mettre le Hamas hors d’état de nuire ».

      #valde_des_PHA = porte-hélicoptères amphibie

    • « La vie normale » pour Macron est de se mettre en scène et même si on a mieux à faire de plus urgent. Il ne faut pas désobéir au petit marquis.
      Ouest-France | Mickaël LOUÉDEC | Publié le 04/11/2023
      Tempête Ciaran. Les salariés d’Enedis invités à rester 3 heures… pour une image avec Emmanuel Macron
      https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/tempete-ciaran-les-salaries-denedis-invites-a-rester-3-heures-pour-une-

      Ce vendredi 3 novembre 2023, au lendemain de la tempête Ciaran et en marge de la visite officielle d’Emmanuel Macron dans le Finistère, les salariés d’Enedis ont été contraints de se mettre en scène et d’attendre trois heures, pour saluer le Président de la République.
      Si la situation n’avait pas été si douloureuse, pour certains foyers finistériens, plongés dans l’obscurité et le froid depuis le passage de la tempête Ciaran, il y aurait presque de quoi en sourire.

      Ce vendredi 3 novembre 2023, en marge du déplacement d’Emmanuel Macron à Plougastel-Daoulas, commune finistérienne impactée par les pannes de courant, il a été demandé à cinq salariés d’Enedis d’attendre patiemment le président de la République… Pendant trois heures, pour cinq poignées de main furtives. Une scène d’un peu plus d’une minute, montre en main, devant un poteau électrique censé être en cours de réparation.
      Renseignements pris auprès d’un expert : l’intervention nécessaire sur le poteau en question devait prendre dix minutes maximum. Une interrogation supplémentaire : était-il pertinent de faire venir un technicien qui était sur une intervention à Plouguerneau (intervention bien nécessaire celle-là) pour une image ?

      Un des agents confie d’ailleurs : « J’aime mon métier, j’aime être utile ! On m’a demandé d’être là, alors je suis venu, mais je ne sers à rien. C’est dommage, des gens ont besoin de nous. »

  • « Le village n’est plus qu’un tas de cendres » : Israël accusé d’utiliser des bombes au phosphore blanc sur la frontière libanaise
    Jenny Lafond | Publié le 01-11-2023 - La Libre
    https://www.lalibre.be/international/moyen-orient/2023/11/01/le-village-nest-plus-quun-tas-de-cendres-israel-accuse-dutiliser-des-bombes-
    https://www.lalibre.be/resizer/FP24IWRnHirnIKnQcnoBF5mmsbM=/1200x630/filters:format(jpeg):focal(795x538:805x528):watermark(cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/OIO44DUUUNC2DB5T3FIJECBT5U.png,0,-0,0,100)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/T7556UEDDVGTTHWQNDTZDAG6TM.jpg

    Pris au piège de la guerre entre Israël et le Hamas qui déborde à la frontière du Sud-Liban, les habitants des villages frontaliers, abandonnés par l’État, voient leurs terres ravagées par ces bombes.
    (...)
    « Nous sommes des gens simples vous savez, on vit de la terre. La saison bat son plein, mais notre production est fichue », reprend Wafaa, au visage tanné par le soleil. Sa sœur ne nourrit guère d’illusion pour l’avenir : « Nos oliveraies sont polluées par le phosphore blanc balancé par Israël, le village n’est plus qu’un tas de cendres. De quoi vais-je vivre ? », se lamente-t-elle.

    Une accusation relayée par Mohammad qui affirme avoir « perdu près de 24 hectares d’oliviers », à cause d’incendies provoqués par le phosphore blanc.

    Chez les déplacés de Dhayra, les témoignages similaires affluent. Ahmad affirme avoir « perdu conscience » après avoir inhalé « une épaisse fumée blanche ». « Toutes mes terres ont brûlé », dit-il. Un autre a perdu son garage, mangé par les flammes. Le phosphore blanc, une substance incendiaire interdite en zone civile par le Protocole III de la Convention sur les armes classiques, Ahmad, lui aussi agriculteur, le décrit comme un « parasol qui éclate dans l’air en projetant des fusées incendiaires au sol avec d’épais nuages de fumée et de poussière blanche », rendant l’air irrespirable.

    L’usage par Israël de phosphore blanc au Liban a été dénoncé par Human Rights Watch dans un rapport publié le 12 octobre, puis par Amnesty International, le 31 octobre, sur base de témoignages et l’analyse de photos et vidéos. Ce dernier rapport, qui appelle à une enquête pour « crimes de guerre » fait état de civils hospitalisés et de maisons et voitures calcinées, à Dhayra, mais aussi Aïta el-Chaab et Mari, le long de la bande frontalière. Des allégations jusque-là récusées par Israël. Cela n’a pas empêché Abdallah Bou Habib, le chef de la diplomatie libanaise sortant, de charger la mission du Liban à l’Onu de « déposer une plainte auprès du Conseil de sécurité pour condamner l’utilisation par Israël de phosphore blanc lors de ses attaques répétées contre le Liban et l’incendie délibéré des forêts ». Abbas Hajj Hassan, le ministre libanais de l’Agriculture évoque, après enquête, « 128 incendies résultant des frappes israéliennes au phosphore blanc », qui auraient détruit « au moins 40 000 oliviers ». (...)

    https://seenthis.net/messages/1021147
    #7oct23 #phosphore_blanc

  • Israël : les #colons israéliens qui rêvent de revenir à Gaza - France 24
    https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/20231031-isra%C3%ABl-les-colons-isra%C3%A9liens-qui-r%C3%AAvent-de-revenir

    En 2005, Ariel Sharon ordonne l’évacuation des 21 #colonies juives de la Bande de Gaza. L’événement est un #traumatisme pour les Israéliens, qui fracture le mouvement du sionisme religieux. Aujourd’hui, ces colons #déracinés vivent en majorité en #Cisjordanie occupée. 20 jours après le début de la guerre, certains nourrissent aujourd’hui l’#espoir d’un retour à Gaza, si le gouvernement décidait de ré-occuper l’enclave, après une invasion terrestre. Reportage Claire Duhamel.

    #france_24 #…

  • Chevaux de course à Churchill Downs Arthur FIRSTENBERG - revue3emillenaire

    Les chevaux de course font partie des créatures les plus finement réglées et les plus délicatement sensibles de la planète. Que se passe-t-il lorsque vous leur donnez à tous des téléphones portables à porter pendant une course ? Ils commencent à tomber comme... des chevaux.

    C ’est exactement ce qui s’est passé ce printemps à Churchill Downs, à Louisville, où se déroule le célèbre Derby du Kentucky. Churchill Downs organise chaque année trois « rencontres » au cours desquels des courses de chevaux ont lieu quatre à cinq jours par semaine : une rencontre de printemps qui dure tout le mois de mai et le mois de juin, une rencontre de septembre et une rencontre d’automne qui dure tout le mois de novembre. Cette année, la rencontre de printemps a commencé le 29 avril et devait se poursuivre jusqu’au 3 juillet. À partir du 29 avril, et lors de chaque course, chaque jour, tous les chevaux ont été équipés d’un dispositif qu’ils n’avaient jamais porté auparavant. Il s’agit d’un appareil sans fil, de la forme d’un iPhone, qui s’insère dans le tissu situé sous la selle, sur le dos du cheval. Les chevaux ont également commencé à porter ces dispositifs au printemps lors des entraînements matinaux.


    Le cheval Lost in Limbo meurt à Churchill Downs

    Ce dispositif STRIDESafe surveille les mouvements du cheval 2 400 fois par seconde tout au long de la course, en envoyant 2 400 impulsions de radiofréquences (RF) chaque seconde à travers le corps du cheval. Il contient également un composant GPS qui communique avec les satellites de positionnement global. Il communique également avec la puce RFID implantée sur le côté gauche du cou de chaque cheval, en veillant à ce que la puce émette également des rayonnements tout au long de la course. Et comme chaque cheval de course porte des fers à cheval en aluminium, qui est l’un des meilleurs conducteurs, les fréquences émises par le dispositif STRIDESafe et la puce RFID à travers le corps du cheval sont absorbées et rediffusées par ses quatre fers. Chaque cheval porte donc non pas une, mais six antennes rayonnant en permanence tout au long de chaque course à Churchill Downs. Ainsi, avec 14 chevaux participant normalement à chaque course, il y a 84 antennes parmi les animaux qui courent à proximité les uns des autres sur l’hippodrome.


    Et le 29 avril 2023, les chevaux qui courent à Churchill Downs ont commencé à mourir pendant les courses ou à subir des blessures si graves qu’ils ont été euthanasiés. Le nombre de chevaux morts ce printemps est tel que le 2 juin, il a été annoncé que la rencontre de printemps à Churchill Downs serait suspendue à partir du 10 juin. Les responsables de Churchill Downs sont paniqués parce que les chevaux qui y courent sont morts en bien plus grand nombre ce printemps que jamais auparavant. En 2022, dans l’ensemble du pays, on a enregistré environ 1,25 décès pour 1 000 chevaux prenant le départ. Mais depuis le 29 avril 2023, 12 décès sont survenus pour seulement 1 600 départs à Churchill Downs, soit une multiplication soudaine et sans précédent par 8 de la mortalité des chevaux de course.

    Les responsables ont soigneusement inspecté la piste et chaque partie du terrain de course et n’ont constaté aucun changement par rapport aux rencontres précédentes ni aucune raison pour que les chevaux soient plus susceptibles de se blesser ou de s’effondrer. Mais ils ont le même angle mort que le reste de la société : ils traitent les appareils sans fil et les rayonnements qu’ils émettent comme s’ils n’existaient pas.

    Le cheval nommé Parents Pride s’est simplement effondré et est mort sans raison apparente lors d’une course le 29 avril. Aucune drogue n’a été trouvée dans son système ni aucun poison. Il courait normalement avant la course. Aucune anomalie n’a été décelée dans son cœur, son cerveau ou ses poumons.

    Code of Kings s’est cassé le cou au paddock (enclos) juste avant une course et a été euthanasié, également le 29 avril. Le paddock, également appelé l’anneau de parade, est l’endroit où les chevaux sont présentés avant une course afin que les spectateurs puissent les voir de près.

    Take Charge Briana a subi des dommages catastrophiques à sa patte avant droite lors d’une course le 2 mai et a été euthanasiée.

    Chasing Artie a terminé sa course le 2 mai, puis s’est effondré et est mort sur le chemin de l’aire de desselage, sans raison apparente.

    Chloe’s Dream a subi une « blessure catastrophique » au genou droit lors d’une course le jour du Derby, le 6 mai, et a été euthanasié.

    Freezing Point s’est fracturé le membre antérieur gauche lors d’une course le jour du Derby, le 6 mai, et a été euthanasié. Son jockey a déclaré qu’il n’avait pas été secoué pendant la course et que la piste était en bon état.

    Bosque Redondo a terminé sa course le 13 mai, mais a été emmené dans une ambulance pour chevaux et a été euthanasié en raison de blessures non spécifiées.

    Rio Moon se trouvait sur la ligne d’arrivée d’une course le 14 mai lorsqu’il a subi une « blessure catastrophique » à la patte avant gauche et a été euthanasié.

    Swanson Lake a terminé sa course le 20 mai, mais a été immédiatement emmené chez un vétérinaire où il a été euthanasié en raison d’une « blessure importante » à la patte arrière gauche.

    Lost in Limbo, le cheval photographié en haut de cette lettre d’information, a été retiré de la piste vers la fin d’une course le 26 mai. Il s’était écrasé le nez le premier sur la piste et gisait dans la terre. Il était si nerveux avant même la course qu’il a jeté son jockey avant qu’elle ne commence et s’est enfui. Après la course, un vétérinaire a constaté une « blessure importante » à sa patte avant gauche et il a été euthanasié.

    Kimberley Dream s’est rompu un ligament de la patte avant gauche lors d’une course le 27 mai et a été euthanasiée.

    Et deux jours avant le début du meeting de printemps, alors qu’il s’entraînait sur l’hippodrome le 27 avril, Wild on Ice s’est cassé la patte arrière gauche et a été euthanasié.

    Nous savons depuis des décennies que la vie des chevaux est brisée par les ondes radio. Des auditions ont eu lieu à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, et l’entraîneuse de chevaux de course, Penny Hargreaves s’est exprimée dans une interview publiée en 1998. Une tour de radio FM à Ouruhia avait eu des effets si dévastateurs sur ses 90 chevaux qu’elle avait été obligée de les déplacer dans une autre région de Canterbury. Tous ses chevaux ont été touchés, certains plus que d’autres, et deux sont morts.

    « Ils étaient très nerveux et instables », a-t-elle déclaré. « Ils semblaient tous avoir mal aux pieds. Les chevaux qui avaient voyagé en remorque pendant des années perdaient l’équilibre pendant le voyage. Nous avons plusieurs zones sensibles autour de notre cour où les chevaux deviennent très instables et se blessent eux-mêmes et nous blessent.

    « Notre très précieux poulain avait de graves problèmes de santé et marchait comme s’il avait mal aux pieds. Il ne supportait pas d’être ferré. Nous avons fait appel à de nombreux vétérinaires pour tenter de résoudre ses problèmes, mais sans obtenir de réponse satisfaisante. Nous l’avons finalement mis dans un paddock avec une grande grange à foin et des arbres entre lui et la tour. Au bout d’un mois, il n’avait plus aucun problème. De retour dans son ancienne cour, le problème est réapparu.

    « Le maréchal-ferrant a témoigné lors de notre audition de l’effet des ondes radio sur les pieds de nos chevaux. L’aluminium conduit l’électricité et leurs pieds avaient changé de forme, présentaient d’énormes fissures à l’emplacement des clous et étaient très sensibles à l’intérieur.

    « Nous avons eu des problèmes hebdomadaires avec des infections que nous n’avions jamais eues auparavant, nos factures de vétérinaire étaient horribles ».

    Des chevaux de course nerveux et instables, avec des pieds douloureux et un manque de coordination. C’est exactement ce qui s’est passé à Churchill Downs lors de la réunion de printemps de cette année.

    Lorsque j’ai appris ce qui se passait à Churchill Downs ce printemps, j’ai envoyé un courriel au Dr Jennifer Durenberger, lui suggérant que les dispositifs STRIDESafe, qui ont été déployés à Churchill Downs pour la sécurité des chevaux, sont au contraire en train de les tuer. Elle n’a pas répondu. Le Dr Durenberger, vétérinaire, est directrice de la sécurité et du bien-être des équidés à la Horseracing Integrity and Safety Authority (HISA). Elle a dirigé l’examen des dossiers des chevaux décédés.

    Si vous êtes vétérinaire ou avez de l’expérience avec les chevaux et souhaitez apporter votre aide, envoyez-moi un courriel à arthur@cellphonetaskforce.org. Si nous parvenons à convaincre Churchill Downs, la HISA et les propriétaires des chevaux de course qui participent au Kentucky Derby de reconnaître ce qui se passe et de se débarrasser de ces nouveaux appareils sans fil, nous aurons l’occasion d’éduquer le reste du monde et de catalyser un changement de direction pour nous tous.

    Quelques sites sur les CEM en France : https://www.robindestoits.orghttps://www.criirem.orghttp://www.priartem.fr/accueil.htmlhttp://www.next-up.org/intro3.php
    https://www.echoearth.org/engagement

    #Chevaux #animaux #cruauté #gsm #rf #radiofréquence #RFID #expériences #expérimentations #CEM #Angleterre #FM

    Source : https://www.revue3emillenaire.com/blog/chevaux-de-course-a-churchill-downs-par-arthur-firstenberg

  • DDR : Wie die Treuhand das Herzstück der ostdeutschen Gesellschaft zerschlug
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/von-krippe-bis-kampfgruppe-der-betrieb-als-herzstueck-der-ddr-gesel

    Comment une entreprise de RDA est devenue leader international de la fabrication de moteurs électriques et comment ella été récupérée pour une fraction de sa valeur de marché par un concurrent de l’Ouest.

    On découvre dans ce texte une des raisons essentielles pour l’absence historique de la criminalité omniprésente dans les pays capitalistes. Tout le monde avait un emploi et le collectif de l’entreprise proposait des services comme les centres de vacances, des compagnies de théâtre et d’autres activités culturelles tout en prenant soin de la réinsertion sociale des rares délinquants. L’entreprise était le centre de la vie de ses employés.

    11.6.2023 von Maritta Adam-Tkalec -Krippe bis Kampfgruppe: Die Treuhand begrub das Herzstück der DDR-Gesellschaft

    Undenkbar für Kapitalismus-Sozialisierte: Im Osten war der Betrieb Lebensmittelpunkt. Ein Direktor erzählt vom Alltag und „Verrat am Volk“ durch die Treuhand.

    Die Motorenbauer hatten die Zeichen der Zeit erkannt, und sie waren schnell: Mit der Nummer 002 im Register der Treuhandanstalt wurde am 5. April 1990 der ehemals volkseigene Betrieb Elektromotorenwerk Wernigerode (Elmo) als GmbH eingetragen und das ehemalige Kombinat Elektromaschinenbau, zu dem das Werk gehörte, als Aktiengesellschaft.

    Die Registriernummer 001 der fünf Wochen zuvor noch von der Modrow-Regierung gegründeten Treuhandanstalt war für das Reich Alexander Schalck-Golodkowskis reserviert – die Koko. Der Bereich Kommerzielle Koordinierung im DDR-Außenhandelsministerium hatte mit kapitalistischen Methoden Valuta für den devisenklammen Staat zu erwirtschaften. Ein Bereich mit absoluter Sonderstellung – ganz klar die 001.

    Aber der erste in marktwirtschaftliche Eigentumsverhältnisse überführte Normalbetrieb der DDR war Elmo. Ein Pionier: Als erste Ostfirma hatte Elmo zudem mit seiner West-Vertriebsgesellschaft ein Westunternehmen übernommen, und mit Wolfgang Beck war der einst jüngste Betriebsdirektor der DDR zu einem der neuen Geschäftsführer der GmbH geworden.
    Motoren für Trolli bis Tagebau

    Der Betrieb hatte Grund für Selbstbewusstsein: Man lieferte Motoren in 47 Länder, auch in sämtliche heutige EU-Staaten. Im Angebot fand sich die ganze Palette von klein bis riesengroß: Motoren für den DDR-Rasenmäher Trolli, für Landmaschinen, Druckereien, Tagebaugroßgeräte, Werkzeugmaschinen, Schienenfahrzeuge oder Schiffe – alles Erzeugnissen, die den Ruf der DDR als Industrieland mitbegründeten.
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    Mit Weitsicht hatte Wolfgang Beck sein Top-Unternehmen rechtzeitig auf die neue Zeit nach dem politischen Umbruch von 1989 vorbereitet. Schon drei Wochen vor der Wahl vom 18. März, die die Regierung von Lothar de Maizière ins Amt brachte und mit ihr einen beschleunigten Kurs in Richtung Wiedervereinigung, war die Umwandlung von Volkseigentum in marktwirtschaftliche Eigentumsformen eingeleitet. Noch hatten Beck und seine Mitstreiter eine reformierte DDR im Sinn. Das Wahlergebnis rückte die Wiedervereinigung im Schweinsgalopp in den Blick.

    In anderen Betrieben der DDR verhinderten Belegschaften die Transformation durch Proteste gegen „alte Kader, Wendehälse und Seilschaften“; Beck war es gelungen, „seine Leute“ zu überzeugen: Der neue Betriebsrat stimmte der Umwandlung zu, die VEM-Elektromotorenwerke GmbH Wernigerode ging an den Start. Das wichtigste Ziel: Erhalt der Arbeitsplätze.

    Die Westrivalen waren schwach: „Wir produzieren an einem Tag mehr Motoren als die gesamte Bundesrepublik“, stellte Beck damals fest. Seinen Betrieb sah er gut positioniert: „Wir lieferten von der Physikalisch-Technischen Bundesanstalt in Braunschweig zertifizierte Motoren in alle Industriebereiche, auch schon im Westen.“ Bald aber nahm er erstmals wahr, dass sich dieser Erfolg gegen das Unternehmen richten könnte: „Es war leider nicht vorauszusehen, welche Begehrlichkeiten diese Ausnahmestellung noch wecken sollte.“
    Ein authentisches Zeugnis

    Das alles kann man nun lesen – sachlich, kenntnisreich, ohne Gejammer, gleichwohl mit Herzblut aufgeschrieben in dem Buch „Alles hat ein Ende – auch die Marktwirtschaft“, versehen mit dem Untertitel: „Wolfgang Beck, der letzte Betriebsdirektor des VEB Elektromotorenwerk Wernigerode (Elmo), erzählt von der Planwirtschaft und dem wirtschaftlichen Ab- und Aufbruch“.

    Das Thema mag zu speziell, Wernigerode vielleicht zu abgelegen erscheinen. Aber es wäre ein Fehler, das Buch als Nischenprodukt für DDR-Experten beiseitezuschieben. Denn es ist in seiner Authentizität ein einzigartiges Zeugnis nicht nur der Ost-West-Transformationserfahrung, sondern vor allem eines aus dem Herzstück des untergegangenen Staates. Denn das waren die Betriebe: für Millionen Männer und Frauen ein zweites Zuhause, viel mehr als Arbeits- und Produktionsstätte. Die Betriebe bildeten einen eigenen Kosmos, stifteten Gemeinschaft und boten Geborgenheit – schwer vorstellbar für Kapitalismus-Sozialisierte. Viele trauern dem heute noch nach. Ein Gutteil der Phantomschmerzen ehemaliger DDR-Bürger rührt aus dem Verlust dieser verlorenen Alltagswelt.

    Phantomschmerz der DDR-Bürger

    Beck erzählt exemplarisch die Innensicht eines solchen Volkseigenen Betriebes (VEB), die DDR in der Nussschale. Man erkennt, wie die DDR im Inneren funktionierte, wie alles miteinander verwoben war, wie die Partei überall steuerte und kontrollierte, die Menschen zugleich erzog und behütete. Er beschreibt, wie Karrieren gelenkt wurden, wie der sozialistische Wettbewerb lief – Jugendobjekte, Brigadeleben, Traditionskabinett, das Parteilehrjahr.

    Auch wenn die Planerfüllung seine oberste Pflicht war – ein Betriebsdirektor trug nicht nur die Verantwortung für Produktion und Verwaltung, sondern auch für Betriebskinderkrippe und -garten, das Ambulatorium, die Ferienheime und Kinderferienlager, für Gästehäuser, Betriebsküche, Betriebszeitung, Kampfgruppeneinheit, Betriebsgewerkschaftsorganisation. Im Jahreskreis waren Feiern zu organisieren, von Frauentag bis Karnevalssitzung.

    Beck benennt die Lenkungs- und Kontrollgremien, die Machtstrukturen, die Bedeutung der persönlichen Beziehungen, der solidarischen Gefälligkeiten der Betriebsdirektoren untereinander. Auf Schleichwegen half man einander immer wieder über Mängel, Engpässe und Notsituationen hinweg.

    Er wägt die Vor- und Nachteile einer zentralistischen Führung gegeneinander ab ­– eine Debatte, die in Zeiten verschärfter Konkurrenz mit zentralistisch organisierten Großmächten wie China von wachsender Aktualität ist. Als Nachteil sieht er die unflexiblen diktatorischen Abläufe, zu den Vorteilen rechnet er die soziale Sicherheit und die „exzellente Bildung für alle“. Wegen solcher Vorteile habe „eine große Mehrheit die Diktatur nicht als solche“ empfunden, schreibt Beck. 160.000 Kritiker des Systems habe es gegeben, „das entsprach einem Prozent der DDR-Bevölkerung“. Im Wernigeröder Werk war jeder vierte Mitarbeiter ein Genosse, also Mitglied der SED.

    Dem Idealismus vieler DDR-Wirtschaftsfunktionäre mit ihren mickrigen, gleichmacherischen Gehältern stellt Beck die gelegentlich eigenwillige Interpretation von Volkseigentum durch Funktionäre gegenüber. Ein besonderes Exemplar dieser gar nicht seltenen Gattung muss der SED-Parteisekretär seines Betriebes gewesen sein, mit Hauptinteresse Schnaps- und Wurstbeschaffung aus „Werbegeschenken“.

    Als Beck 1984 im Alter von 34 Jahren zum jüngsten DDR-Betriebsdirektor berufen wurde, hatten die zuständigen Genossen seine Fähigkeiten erkannt und seine Eignung, eine neue Ära der Industrieproduktion zu gestalten: Wollte die DDR mit ihren Maschinen auf dem Weltmarkt bestehen, ging es ohne Elektronik nicht weiter – CAD-Komponenten mussten her. CAD steht für Computer Aided Design. Unter Beck stieg das Werk in die Produktion von Motoren der nächsten Generation ein.

    1989 schwollen wie überall in der DDR die Diskussionen um Perestroika und Glasnost an, auch und gerade unter Leitungskräften und SED-Genossen. Das Kapitel für das Jahr 1989 stellt Wolfgang Beck unter die Überschrift „Macht der Emotionen“: In der Werksführung wuchs der Wunsch nach Veränderungen, zugleich aber auch der nach einer gesicherten Zukunft. Der Plan war zu erfüllen; die alte Staatsspitze erwies sich als handlungsunfähig. Die Ereignisse überschlugen sich. Als die Mauer fiel, gehörte besagter Parteisekretär zu den Ersten, die sich auf den Weg über die nahe Staatsgrenze machen, um das Begrüßungsgeld, die DM des Klassenfeindes, abzugreifen.

    Fortan ersetzte Unternehmergeist den Plandruck, statt Meinungsmonopol galt Vielfalt. Die Idee, das Volkseigentum über die Ausgabe von Anteilsscheinen an den Betrieben zu retten, stand zur Debatte. Beck erinnert sich, wie Treuhandchef Detlef Rohwedder für eine Ertüchtigung der DDR-Wirtschaft statt ihres Ausverkaufs plädiert habe und ihn im persönlichen Gespräch aufgefordert habe, den eingeschlagenen Weg weiterzugehen. Man müsse verhindern, dass „Ostdeutschland das Land der Tochterunternehmen wird“.

    Technologiediebstahl im Sinn

    Nun wurden auch Anzeichen manifest, dass ein westlicher Elektromotorenbetrieb „unter dem Mantel des Altruismus die Chance sah, durch Übernahme und Umbewertung an in seinem Betrieb fehlendes Eigenkapital zu kommen“, schreibt Beck. Mit Rohwedders Ermordung bekamen solche Tendenzen nach 1991 ihre Chance.

    Unter der neuen Treuhandchefin Birgit Breuel (kein Studienabschluss, „Vertreterin des Großkapitals“) seien „Betriebe systematisch liquidiert und verkauft“ worden. Auch die soeben entstandene Elektromaschinenbau AG bekam neue Chefs. Beck schreibt: „Der neue Aufsichtsratsvorsitzende Reinhard Engel von der Buderus AG machte bei seinem ersten Besuch im Elmo deutlich, dass ein naher Verwandter von ihm an bestimmten Technologien des Werkes interessiert sei, womit er höflich den Technologiediebstahl umschrieb, der ihm im Sinn stand.“

    Der Betrieb kämpfte nun um seine Selbstständigkeit. Becks Erfahrung: „Um das Elmo zu destabilisieren, war jedes Mittel bis zur Diffamierung willkommen.“ Die Überlebenschancen sanken. Beck berechnet den Verkaufswert nach dem üblichen Verfahren: Umsatz mal Faktor drei bis vier. Da der Elmo-Umsatz bei 300 bis 400 Millionen D-Mark lag (allein für das West-Geschäft, sozialistische Staaten und Inland nicht eingerechnet), „wäre dies auf einen Verkaufspreis von einer bis eineinhalb Milliarden DM hinausgelaufen“.

    Elmo ging dann für wahrscheinlich ungefähr 50 bis 70 Millionen DM an die Merkle-Gruppe. Diesen Preis schließt Beck aus bekannt gewordenen Zahlen wie einem „Verlustvortrag“ von 800 Millionen DM – die „Mitgift“ des Deals, wie Beck sagt. Statt 50 Millionen Verkaufspreis wäre mindestens das Zehn- bis 20-Fache gerechtfertigt gewesen.

    Nicht jeder DDR-Betrieb hatte eine solche Substanz, Verschleiß- und Abschreibungsgrade waren unterschiedlich hoch. Aber generell gelte, so Beck: „Werte wurden einfach verschenkt.“ Das Vorgehen im Fall Elmo nennt er „einen Verrat am Volkseigentum der DDR“ – prototypisch für die neue Treuhand-Zielrichtung.

    Die neuen Manager übertrafen dann den alten Parteisekretär : „Einer begann seinen Tag im Elmo immer mit einem Glas Champagner, ein anderer hatte bereits einen großen Motorenbetrieb im Westen in die Insolvenz geführt, der nächste ließ sich per Taxis die Zigarren ins Büro bringen …“, schreibt Beck. Bald wurde ihm nahegelegt, „den Umstrukturierungsprozess nicht weiter zu stören“.
    Als Ossi-Exot beim West-Adel

    Als er noch als Ossi-Exot zu noblen Westpartys eingeladen wurde, erlebte Beck noch andere Überraschungen: Auf dem Anwesen eines adeligen Wirtschaftslenkers entdeckte er ein Trainingsgerät für die Pferde – angetrieben mit einem Elektromotor aus Wernigerode.

    In seinem Fazit führt Beck Ost- und mehr als 30 Jahre Westerfahrung zu Vorschlägen zusammen, wie eine Gesellschaft aussehen könnte, die anders als die Marktwirtschaft die eigenen Lebensgrundlagen nicht zerstört. Ihm schwebt eine „wissenschaftlich fundierte Lenkung der Gesellschaft, kontrolliert von einem Gremium, etwa einem Parlament oder Konzil“ vor. Mithilfe von Digitalisierung sollten die Emotionen „zunehmend eliminiert werden: „Das Gezänk von Parteien wäre überflüssig. Es siegten Vernunft, Logik und Bildung und es entstünde eine Bedarfswirtschaft. Die Zeit dafür ist reif.“ Alles hat ein Ende, auch die Marktwirtschaft.

    Aber wohin mit den vermeintlich störenden Emotionen? Wohin mit den emotionalen Menschen? Einige von Becks zehn Thesen klingen plausibel, andere krass oder zumindest utopisch. Aber man wird ja darüber debattieren können.

    –—


    Wolfgang Beck als Werkdirektor/privat

    Biografisches

    Werdegang: Abitur, Lehre als Elektromonteur, Militär, Studium in Dresden mit Abschluss Diplomingenieur für Elektroniktechnologie, Promotion, gleichfalls auf dem Gebiet der Elektronik.

    Karriere: Im Alter von 34 Jahren wurde er als Werkdirektor des VEB Elektromotorenwerke Wernigerode eingesetzt – er war der jüngste Werkdirektor der DDR. Er blieb auf diesem Posten bis zum Ende der DDR.

    Das Buch

    Autor: Dr. Wolfgang Beck

    Titel: Alles hat ein Ende – auch die Marktwirtschaft. Wolfgang Beck, der letzte Betriebsdirektor des VEB Elektromotorenwerk Wernigerode (Elmo), erzählt von der Planwirtschaft und dem wirtschaftlichen Ab- und Aufbruch nach 1990

    Verlag: Rohnstock Biografien, Berlin, Mai 2023

    Umfang & Preis: 268 Seiten, 19,90 Euro

    #Allemagne #RFA #DDR #histoire #socialisme #capitalisme #économie #privatisation

  • Le 8 mai et la réhabilitation du nazisme en Allemagne | Peter Schwarz

    Les 8 et 9 mai, Berlin accueille traditionnellement de nombreux événements commémoratifs pour marquer la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. À ces deux dates, la Wehrmacht allemande signa la capitulation sans conditions en 1945 à Reims, en France, et à Berlin-Karlshorst, en Allemagne. Le régime nazi fut finalement écrasé. Adolf Hitler s’était suicidé huit jours plus tôt.

    https://www.investigaction.net/fr/le-8-mai-et-la-rehabilitation-du-nazisme-en-allemagne
    #RFA #nazi

  • Trento, gli effetti del Pnrr sul progetto della Circonvallazione ferroviaria
    https://irpimedia.irpi.eu/lemanisullaripartenza-circonvallazione-trento-pnrr

    Dal 2003 Rfi vuole un progetto ferroviario per potenziare il trasporto merci. Un’opera inutile che passa da terreni mai bonificati. Il Pnrr, però, può velocizzarne la costruzione. Nonostante le voci contrarie Clicca per leggere l’articolo Trento, gli effetti del Pnrr sul progetto della Circonvallazione ferroviaria pubblicato su IrpiMedia.

  • Angela Merkel admet que les accords de Minsk n’ont été signés que pour donner du temps à l’Ukraine - Donbass Insider

    Six mois après la déclaration de l’ancien président ukrainien Petro Porochenko, qui a dit lors d’une interview qu’il n’avait jamais été question d’appliquer les accords de Minsk, et qu’ils n’étaient qu’un moyen pour l’Ukraine de gagner du temps, l’ancienne chancelière allemande, Angela Merkel, vient de dire la même chose dans une interview au Zeit, finissant ainsi de jeter le peu de crédibilité des pays occidentaux à la poubelle.

    https://www.donbass-insider.com/fr/2022/12/09/angela-merkel-admet-que-les-accords-de-minsk-nont-ete-signes-que-po
    #Ukraine #RFA #Russie #France

  • Occupation du Centre d’action sociale de la Ville de Paris- OCL
    http://oclibertaire.lautre.net/spip.php?article3445

    L’actualité des luttes* a installé un studio pour réaliser une émission de radio en direct des locaux occupés jour et nuit du Centre d’action social de la ville de Paris, rue Palikao. Nous y avons rencontré des salarié·es déterminé·es et heureu·ses d’être ensemble, syndiqués à la CGT ou non syndiqués. (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Le protocole HTTP fait l’objet d’une normalisation technique très active, les RFC qui spécifient officiellement HTTP viennent d’être publiés.

    Le point avec Stéphane Bortzmeyer sur notre blog https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/reorganisation-des-normes-techniques-http

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    The HTTP protocol is the subject of very active technical standardisation, the RFCs that officially define HTTP have just been published.

    Stéphane Bortzmeyer explains it all on our blog https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/reorganisation-of-the-technical-standards-for-http

    #afnic #web #http #rfcs #rfc

  • Le Mali considère désormais la présence des militaires français et européens sur son sol comme illégale
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/03/le-mali-considere-la-presence-des-militaires-francais-et-europeens-sur-son-s

    La junte malienne invoque des « atteintes flagrantes à la souveraineté nationale » du pays pour justifier sa dénonciation des accords de défense conclus avec Paris et d’autres partenaires.

    Les maliens aussi cruels et dictatoriaux que les russes.

  • Encore 7 morts de faim sur le chemin de Mayotte : quand Paris stoppera-t-il ce massacre ? - Co-développement - Infos La Réunion
    https://www.temoignages.re/politique/co-developpement/encore-7-morts-de-faim-sur-le-chemin-de-mayotte-quand-paris-stoppera-t-i


    La découverte des 8 rescapés lundi à la une du Daily Nation, journal kényan.

    Au milieu de ce récit d’une catastrophe répétée je découvre le mécanisme politique déjà utilisé contre « le communisme » en Allemagne depuis la deuxième moitié des années 1950. Les gouvernement des riches pays capitalistes investissent des sommes importants dans un ilôt qui afin de présenter en tant que défenseurs de la liberté et de la prospérité pour tous. Le flux migratoire crée par cette promesse de prospérité poussa le gouvernement à Berlin-Est en 1961 à fermer les frontières du pays en construisant le mur de Berlin. La mer faisant fonction de mur entre les îles Comores il suffit au gouvernement de France d’imposer des visas aux comoriens pour interdire l’accès aux ressources investies à la majorité des habitants des îles. Les défavorisées, imaginaires en l’Allemagne et vraies sur les Comores, ne se contentant pas de leur sort prennent des risques souvent démésurés pour accéder à la manne imaginée après réception indigérée de la mythologie occidentale moderne.

    Aujourd’hui le fond de commerce comorien est le même que celui de Berlin-Ouest entre 1949 et 1990. Les impérialistes défendent un pied à terre en terre (ou eaux) ennemie avec le soutien de la population locale rendue docile et sympathique par la distribution de subventions et services sociaux à tous les niveaux. Les victimes du mur de Berlin d’aujourd’hui sont les comoriens morts de faim dans un bateau sur l’océan Indien.

    14.8.2021 par Manuel Marcha - Conséquence de la frontière créée par la France entre Mayotte et les trois autres îles des Comores

    Paris refuse de reconnaître le droit pour tout Comorien de circuler librement à l’intérieur des frontières de son Etat. Pour entrer à Mayotte, l’administration française impose aux citoyens comoriens un visa délivré par la France et très difficile à obtenir tandis que les migrants et touristes venus d’Europe en sont dispensés. Tant que les habitants des autres îles des Comores ne pourront pas se rendre librement à Mayotte, Paris continuera d’être responsable d’un des plus grands cimetières marins du monde, où des milliers de personnes sont mortes noyées pour simplement avoir voulu aller d’une île à une autre.

    Un bateau transportant 15 personnes d’une même famille était parti d’Anjouan pour se rendre à Mayotte. Une panne a privé le canot de propulsion, l’amenant à dériver pendant 22 jours sur plus de 1000 kilomètres dans l’océan Indien. L’embarcation a été repérée lundi par un pêcheur kényan, avec à bord 8 survivants qui étaient inconscients. Ils sont depuis soignés à l’hôpital. Les 7 autres sont morts de faim et leurs corps ont dû être jetés par dessus bord.

    Si 15 personnes d’une même famille se sont retrouvées sur un bateau pour traverser le bras de mer séparant deux îles de l’archipel des Comores, c’est parce qu’elles n’avaient pas d’autre moyen de s’y rendre. En effet, depuis plus de 20 ans, la France impose un visa aux citoyens comoriens qui veulent se rendre à Mayotte, alors que Paris et les occidentaux sont les seuls à ne pas contester le maintien de l’administration française sur cette île faisant partie en droit de l’Union des Comores.

    Conséquence d’une aventure coloniale commencée en 1975

    Cette tragédie est une nouvelle conséquence d’une aventure comorienne commencée en 1975, quand un gouvernement français a refusé de reconnaître le résultat d’un scrutin qu’il avait lui-même organisé l’année précédente et qui avait clairement débouché sur le choix de l’indépendance du territoire d’outre-mer des Comores, traduite sous forme de république unifiée proclamée en 1975. Paris avait besoin de maintenir une base stratégique sur l’importante route maritime du canal du Mozambique. La France soutenait alors l’apartheid et son armée venait d’être chassée de Madagascar, et contrainte de replier ses bases militaires à La Réunion. Par ailleurs, la découverte d’hydrocarbures dans la région amène Paris à vouloir étendre sa souveraineté sur les fonds sous-marins du plateau continental en s’appuyant sur des territoires que le droit international reconnaît comme comorien (Mayotte) ou malgache (archipel des Glorieuses).

    Paris a créé un flux migratoire vers Mayotte

    Il est à noter que depuis 1975, les Comores indépendantes sont secouées par des coups d’État perpétrés par d’anciens officiers de l’armée française tandis que Paris a entrepris la départementalisation de Mayotte. Calquée sur celle de La Réunion, cette stratégie néocoloniale vise à injecter massivement des transferts publics dans une économie, afin qu’ils servent à acheter des produits importés de l’ancienne puissance coloniale. Elle vise aussi à faire du territoire une vitrine de la France, montrant ostensiblement les avantages matériels découlant du maintien de son administration. Cette politique a créé d’importantes inégalités entre Mayotte et les autres îles de l’archipel en termes d’équipements publics et de revenus. Elle est à l’origine d’un flux migratoire qui s’ajoute aux échanges commerciaux séculaires entre les îles comoriennes, et qui s’amplifie au rythme de la croissance démographique. Ce flux migratoire créé par Paris est le prétexte choisi pour imposer un visa à l’entrée à Mayotte pour toute personne qui n’a pas la nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne. Ce visa est quasiment impossible à obtenir pour un Comorien, compte tenu des conditions demandées. Il est à l’origine d’un commerce dangereux et lucratif : les traversées clandestines sur de frêles esquifs, les kwassa-kwassa, entre Anjouan et Mayotte.

    « France pays des droits de l’Homme » ?

    Depuis la création de ce visa, ce sont des milliers de personnes qui sont mortes noyées entre Anjouan et Mayotte. Et qu’il existera, il y a fort à parier que le massacre continuera.
    Cette situation a été créée par un gouvernement français. Paris a donc la possibilité de mettre fin à cette tragédie en restaurant la libre circulation des personnes dans l’archipel des Comores. C’est en effet la décision la plus urgente à prendre pour sécuriser les déplacements entre les îles.
    Rappelons que grâce à La Réunion, la France vient d’obtenir la présidence de la Commission des îles de l’océan Indien. La suppression du « visa Balladur » serait une mesure plus que symbolique, montrant la volonté de Paris de rompre avec une politique qui décrédibilise le mot d’ordre de « France pays des droits de l’Homme ». Elle permettrait de placer d’emblée la présidence française de la COI sous le signe du progrès, montrant la volonté de l’ancienne métropole d’accepter d’adapter son fonctionnement aux réalités du 21e siècle : l’océan Indien n’est plus le lac franco-britannique du 19e siècle mais redevient le carrefour du monde reliant l’Afrique et l’Asie appelées à reprendre leurs places de principaux moteurs de l’économie mondiale.

    https://www.printmaps.net/#share=AEJCWJD

    Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Val%C3%A9ry_Giscard_d%27Estaing

    Archipel des Comores
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Archipel_des_Comores#%C3%89poque_contemporaine

    En 1946, les îles ne sont plus rattachées administrativement à Madagascar et forment pour la première fois de leur histoire une entité administrative unie et reconnue (TOM).

    En 1974, la France organise un référendum d’autodétermination dans l’archipel : trois des quatre îles optent pour l’indépendance (Grande Comore, Anjouan et Mohéli) et forment en 1975 un État souverain appelé initialement État comorien. Mayotte devient une collectivité territoriale9, en dépit de plusieurs résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies qui se sont prononcées en faveur de l’unité et de l’intégrité du territoire des Comores10,11. Ces résolutions ne sont pas contraignantes. La France organisant un nouveau référendum sur la seule île de Mayotte le 8 février 1976, la Tanzanie dépose un projet de résolution auprès du Conseil de sécurité des Nations-Unies, appelant la France à ne pas organiser ce référendum et à respecter l’intégrité du territoire comorien. Le 6 février 1976, la France use alors de son droit du veto dont elle dispose en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies12. D’autres instances comme le Commonwealth[réf. nécessaire] ou l’Union africaine13[réf. nécessaire], jugent illégale la présence française à Mayotte. En 1994, l’assemblée générale a réitéré en demandant au gouvernement français de se plier à sa résolution.
    ...
    la population de Mayotte souhaitait depuis longtemps déjà que soit renforcé l’attachement de l’île à la France. Une fois la crise au sein de l’Union terminée, le conseil général de l’île a adopté à l’unanimité une résolution demandant au gouvernement français d’organiser le référendum local nécessaire pour la départementalisation9. Il est organisé le 29 mars 2009 et 95,2 % des votants acceptent le changement de statut, faisant de Mayotte le 5e département d’outre-mer (DOM) et le 101e département français en 2011.
    ...
    Depuis les années 1980, de nombreux ressortissants du pays formé par les îles indépendantes, cherchent à gagner Mayotte, notamment depuis Anjouan, pour chercher des conditions de vie meilleures. Ils le font sur une mer difficile, au péril de leur vie, sur des embarcations à moteur hors-bord appelées localement kwassa kwassa. Ces personnes sont considérées comme des immigrés clandestins par les autorités de Mayotte et sont renvoyées de la manière la plus systématique possible sur le territoire de la RFIC, renommée plus tard en Union. L’Union, considérant que Mayotte fait partie du territoire proteste contre cette politique qui, selon elle, brime ses citoyens qui ne font que gagner une partie du territoire de l’Union.

    Comores (pays) (Redirigé depuis Union des Comores)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Comores_(pays)

    Alors que Mayotte votait de nouveau en 1976 pour un rattachement définitif à la République française, la République fédérale islamique des Comores s’enfonçait dans une longue période d’instabilité politique et de coups d’État. Ali Soilih, socialiste, et Bob Denard, mercenaire français, agissent tour à tour au nom de la France ou pour son propre compte. Se succèdent alors des régimes non démocratiques et coups d’État.

    En 1997, Anjouan et Mohéli proclament unilatéralement leur indépendance de la République fédérale islamique des Comores et souhaitent leur rattachement à la France, mais cette dernière refuse. Cette tentative de sécession entraîne un embargo mené par la RFIC et l’OUA. Alors qu’en 1998, sous l’égide de l’OUA, Mohéli accepte de nouveau l’autorité de Moroni, Anjouan refuse toujours.

    En février 1999, le colonel Azali Assoumani prend le pouvoir sur la Grande Comore en renversant le président intérimaire Tadjidine ben Saïd Massounde, un Anjouanais ; ce qui provoque une grave crise institutionnelle. Le colonel Assoumani poursuit des négociations plus fructueuses avec le colonel Mohamed Bacar d’Anjouan afin de résoudre la crise.

    Cette crise sera résolue avec la signature des accords de Fomboni de 2000/2001 et le référendum du 23 décembre 2001. Avec ce processus de réconciliation nationale, les trois îles forment à nouveau une entité avec une nouvelle constitution sous l’égide de l’OUA : l’Union des Comores. Conformément à la constitution, des élections sont organisées en 2006 qui ont été remportées par Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
    Article détaillé : Invasion d’Anjouan de 2008.

    En 2007, Mohamed Bacar, président d’Anjouan depuis 2002, cherche de nouveau à obtenir l’indépendance de l’île, alors qu’il vient d’emporter la présidence tournante de l’Union, contestée par la Grande Comore. Le 23 mars 2008, le président des Comores Ahmed Abdallah Mohamed Sambi envoie l’armée du pays, appuyée par l’Union africaine, lancer un assaut contre l’île d’Anjouan. La capitale tombe deux jours plus tard et le colonel Bacar prend la fuite.

    En mai 2009, le président Sambi convoque les électeurs comoriens pour un référendum constitutionnel, qui est approuvé par 93 % des votants. Cette nouvelle constitution, corrigeant celle de 2001, renforce les pouvoirs du président de l’Union, ceux des îles devenant des « gouverneurs » avec une plus large autonomie. L’islam devient « religion d’État », alors que la Constitution précédente le définissait seulement comme « inspirateur des règles et principes qui régissent l’Union des Comores ». Et le mandat du président est prolongé d’un an19. Son successeur Ikililou Dhoinine, qui était son vice-président depuis 2006, est élu le 26 décembre 2010 et lui succède effectivement le 26 mai 201120.

    Des gisements d’hydrocarbures ayant été découverts au Mozambique en 2010, Ikililou Dhoinine autorise en 2012 la compagnie Tullow Oil à mener une campagne de prospection pour tenter de déceler la présence de ressources pétrolières au large de l’archipel. Cette perspective fait rêver les dirigeants. Le pays, soumis à une poussée démographique, connaît des difficultés économiques, la moitié de sa population vit au-dessous du seuil de pauvreté, et pour partie souffre de la faim. Lors de la présidentielle de 2016, le candidat du pouvoir est son vice-président Mohamed Ali Soilihi. Mais celui-ci est devancé, après un scrutin à rebondissements, par l’ancien putschiste Azali Assoumani avec 41,43% contre 39,67 % des suffages.

    Le 30 juillet 2018, les Comoriens approuvent par référendum une nouvelle réforme constitutionnelle qui renforce encore les pouvoirs du président, l’autorisant notamment à briguer deux mandats consécutifs. Cette réforme entérine également la suppression du poste de vice-président et supprime la cour constitutionnelle au profit de la Cour suprême.

    Berlin-Ouest
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Berlin-Ouest

    Berlin-Ouest est la partie ouest de la ville allemande de Berlin ayant eu une identité propre de la création de la Trizone le 3 juin 1948 jusqu’au traité de Moscou du 12 septembre 1990. Elle résulte donc du ralliement, en 1945, après la Seconde Guerre mondiale, des zones de Berlin contrôlées par les trois puissances occidentales victorieuses (les États-Unis, le Royaume-Uni et la France) face à Berlin-Est, sous contrôle soviétique.

    Voici un joli exemple de la propagande vantant les aspects positifs de l’ilot de Berlin-Ouest. La troupe de Günter Neumann s’appellait « Les Iliens » (DIe Insulaner), un ensemble expressément anticommuniste qui racontait la vie et la vison du monde des berlinois ordinaires à travers des sketchs poignants et drôles. Les cachets des artistes et le côut de production se révèlèrent comme un des investissement les plus mois chers et plus rentables de l’United States Information Agency (#USIA).

    Günter Neumann und seine Insulaner 1960
    https://www.youtube.com/watch?v=leMNlxO2yJM

    (Mal)heureusement la qualité du son et l’accent berlinois rendent cette vidéo ingérable pour le système de traduction automatique de Google.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Die_Insulaner

    United States Information Agency
    https://en.wikipedia.org/wiki/United_States_Information_Agency

    The United States Information Agency (USIA), which operated from 1953 to 1999, was a United States agency devoted to “public diplomacy”. In 1999, USIA’s broadcasting functions were moved to the newly created Broadcasting Board of Governors. Its cultural exchange and non-broadcasting information functions were assigned to the newly created Under Secretary of State for Public Diplomacy and Public Affairs at the U.S. Department of State. The agency was previously known overseas as the United States Information Service (USIS).

    Former USIA Director Alvin Snyder recalled in his 1995 memoir that “the U.S. government ran a full-service public relations organization, the largest in the world, about the size of the twenty biggest U.S. commercial PR firms combined. Its full-time professional staff of more than 10,000, spread out among some 150 countries, burnished America‘s image and trashed the Soviet Union 2,500 hours a week with a ’tower of babble’ comprised of more than 70 languages, to the tune of over $2 billion per year”. “The biggest branch of this propaganda machine” was the USIA.

    Rundfunk im amerikanischen Sektor
    https://en.wikipedia.org/wiki/Rundfunk_im_amerikanischen_Sektor

    #France #Mayotte #Comores #Union_des_Comores #RFIC #colonialisme #impérialisme #mur_de_berlin #RIAS

  • La pandémie de #Covid_19 en 2020 a affecté de nombreux aspects de notre vie. Concernant plus spécifiquement l’#Internet, elle a accru l’utilisation d’outils de communication informatiques. Quels ont été les effets de ces changements sur l’Internet ? Un atelier de l’IAB fait le point sur ces effets et en tire des leçons dans ce #RFC 9075. Je vous le dis tout de suite : contrairement à certains discours sensationnalistes, l’Internet n’a pas subi de conséquences sérieuses.

    https://www.bortzmeyer.org/9075.html

  • Les quatre #RFC sur le protocole de transport #QUIC viennent d’être publiés. Ce nouveau protocole de transport, concurrent de #TCP, pourrait bien devenir le transport majoritaire sur l’Internet, notamment via son utilisation dans la nouvelle version de #HTTP, HTTP/3.

    Il utilise systématiquement le #chiffrement, et chiffre même des parties du dialogue qui restaient en clair quand on utilisait #TLS sur TCP.

    https://www.bortzmeyer.org/quic.html

  • Maroc-Espagne : le bras de fer sur le Sahara occidental se joue à Ceuta
    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210521-maroc-espagne-le-bras-de-fer-sur-le-sahara-occidental-se-joue-%C3%A0-ce

    Cette crise migratoire a pour origine une brouille diplomatique entre le Maroc et l’Espagne, autour d’un tout autre territoire : le #Sahara_occidental, revendiqué par les autorités de Rabat. La position marocaine s’est durcie depuis fin 2020 sur ce dossier en souffrance depuis des décennies, faute de référendum d’autodétermination pour les Sahraouis.

    Les tensions euro-marocaines ne sont pas près de s’éteindre, avec, fin juin-début juillet, une décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) sur l’accord de pêche qui pourrait être défavorable au Maroc.

    La Royal Navy basée en face doit être sur ses gardes. le rocher de Gibraltar (#colonie_confetti de la couronne) ne s’en laisse pas compter sur la pêche. Pour les migrant.es le royaume à voté le brexit.
    https://seenthis.net/messages/914782
    Sahara occidental. Chantage marocain à l’immigration pour faire plier l’Espagne.
    https://orientxxi.info/magazine/sahara-occidental-chantage-marocain-a-l-immigration-pour-faire-plier-l-e

    Rabat voudrait que les pays européens suivent l’exemple des États-Unis, qui ont reconnu la souveraineté marocaine sur cette ancienne #colonie_espagnole qu’est le Sahara occidental. Pour cela tous les moyens sont bons, y compris laisser filer l’émigration clandestine vers les Canaries espagnoles. D’autant qu’en Espagne, l’opinion est plutôt favorable au Front Polisario.

    Entre quota de poissons ou d’humains, l’important est la qualité du filet.

    #Maroc #Espagne #Ceuta #émigration

  • Helmut Kohl : Die Wende von 1982 - Persönlichkeiten - Geschichte - Planet Wissen
    https://www.planet-wissen.de/geschichte/persoenlichkeiten/helmut_kohl/pwiediewendevon100.html#Geistig-moralische-Wende

    L’an 1982 marque le début de la fin de l’état-providence ouest-allemand. Le petit parti libéral FDP laisse tomber son partenaire social-démocrate et entre forme une coalition parlementaire avec les chrétiens-démocrates sous Helmut Kohl. Depuis les gouvernements consécutifs pratiquent les privatisations de plus en plus totales. L’amplification de la crise actuelle par les mesures contre le coronavirus offre la chance d’abandonner cette politique.

    Pourtant on a l’impression que le ministre de la santé allemand Jens Spahn tente de vendre les patients allemands aux multinationales. Faute de mieux il ne peut privatiser que leurs données, les hôpitaux ayant été tranformés en entreprises privées il y a un moment déjà.

    Als Helmut Kohl 1982 zum Kanzler gewählt wird, sehen das viele Beobachter als Irrtum der Politikgeschichte. Zu unbeholfen, zu provinziell wirkt Kohl. Doch der mächtige Pfälzer glaubt an sich und seine Mission: Er will Deutschland nicht nur politisch, sondern auch moralisch erneuern.

    Mit Beharrlichkeit ins Kanzleramt

    Das „Aussitzen“ galt vielen als herausragendes Kennzeichen seines Politikstils: Helmut Kohl taktierte, zögerte und schob Probleme und offene Fragen vor sich her, bis sich diese von alleine erledigt hatten oder leichter zu entscheiden waren.

    Zu dieser Taktik griff er nicht erst, als er Regierungschef im Kanzleramt wurde. Genau genommen verhalf ihm seine Beharrlichkeit überhaupt erst dorthin.

    Kohls erste und wichtigste Phase des Aussitzens dauert sechs Jahre und beginnt 1976. Als Kanzlerkandidat der CDU schrammt er mit einem überragenden Ergebnis von 48,6 Prozent knapp an der absoluten Mehrheit vorbei. Die sozialliberale Regierung unter Bundeskanzler Helmut Schmidt bleibt, wenn auch geschwächt, im Amt.

    Kohl ist der starke Führer einer Opposition, die nur darauf warten muss, bis die SPD/FDP-Regierung auseinanderbricht – so seine Vorstellung. Die Liberalen (FDP) kämen dann schon wieder zu ihrem „natürlichen“ Koalitionspartner (den Unionsparteien CDU und CSU).

    Und tatsächlich: Es knirscht mächtig zwischen den Regierungsparteien, vor allem Außenminister Hans-Dietrich Genscher (FDP) wird immer wieder eine Nähe zur Union und seinem Duzfreund Kohl nachgesagt, den er aus gemeinsamen Tagen im ZDF-Verwaltungsrat kennt.
    Franz Josef Strauß, ein Parteifreund als Gegenspieler

    Allerdings gibt es auch in der Union starke Differenzen nach der so knapp verlorenen Wahl. Die CSU will mehr Eigenständigkeit und beschließt, die Fraktionsgemeinschaft mit der CDU im Bundestag aufzulösen. Erst Kohls Drohung, die CDU als Konkurrenz zur CSU in Bayern zu etablieren, diszipliniert die Schwesterpartei.

    Dennoch geht CSU-Chef Franz Josef Strauß aus dem Konflikt als Sieger hervor – Kohls Ansehen hingegen ist beschädigt. Strauß lästert offen über Kohls „Unfähigkeit“ und inszeniert sich als heimlicher Herrscher der Union.

    Kohls Problem erledigt sich von selbst: Er überlässt Strauß den Vortritt als Kanzlerkandidat für die Bundestagswahl von 1980. Strauß verliert gegen Bundeskanzler Helmut Schmidt und zieht sich nach Bayern zurück. Und Kohl? Seine Position ist gestärkt – dank der Aussitz-Taktik.

    Das Ende der sozialliberalen Koalition

    Schon die Koalitionsverhandlungen 1980 zwischen SPD und FDP gestalten sich schwierig. Der wirtschaftsliberale FDP-Flügel um Otto Graf Lambsdorff entfernt sich immer weiter von der Linie der SPD, die ständig neue Schulden macht, um die wirtschaftlichen Probleme zu bekämpfen. Und auch in der Außenpolitik gibt es immer mehr Differenzen.

    Kohl wittert seine Chance. Die Kontakte zu den Liberalen hat er schon zuvor gepflegt, auch als er auf der Oppositionsbank saß. Offiziell hält er im Sommer 1982 sichtbaren Abstand zur FDP-Spitze.

    Allerdings versichert er Genscher in einem kurzen Gespräch vieldeutig: „Im Übrigen musst du wissen, dass du nicht ohne Netz turnst.“ Die FDP könne also auf die Unterstützung der Union setzen, falls es zu einem vorzeitigen Ende der Regierungskoalition käme.

    Im September 1982 kommt es dann zum Bruch: Wirtschaftsminister Lambsdorff (FDP) schickt Bundeskanzler Helmut Schmidt ein wirtschaftspolitisches Konzept, das unvereinbar mit der SPD-Politik ist – und als „Scheidungspapier“ interpretiert wird.

    Die vier FDP-Minister treten zurück, und am 1. Oktober 1982 kommt es im Bundestag zu einem konstruktiven Misstrauensvotum gegen Kanzler Schmidt. Helmut Kohl erhält 256 der 495 gültigen Stimmen und wird somit zum neuen Bundeskanzler gewählt. Nach sechs Jahren des Aussitzens ist er endlich am Ziel.

    Kohls Lösung: eine „geistig-moralische Wende“

    Für Kohl ist damit nicht bloß eine neue Koalition an der Macht. Der Regierungswechsel sei eine „geistig-moralische Wende“, sagt er mehrmals. Er sieht seinen Politikstil als vom Zeitgeist abgekoppelt und plädiert für die Rückbesinnung auf Werte, Traditionen und bürgerliche Tugenden.

    Deutschland befinde sich seit mehr als einem Jahrzehnt – er meint damit die SPD-Regierungsjahre – in einer „geistig-moralischen Krise“. Das nationale Selbstverständnis sei verunsichert, ebenso wie das Verhältnis der Deutschen zu ihrer Geschichte, zu Staat und Recht, und zu vielen grundlegenden ethischen Werten und sozialen Tugenden.

    Kohl steht für eine neue Sicherheit. Er will „Ehrlichkeit, Leistung und Selbstverantwortung“ eine neue Chance geben.

    Bestätigung durch die Wähler

    Kohl ernennt im Eilschritt eine Regierungsmannschaft, lässt ein Programm schreiben und stürzt sich in die Arbeit. Allerdings hat sein Amt einen Makel – auch in den Augen des Kanzlers: Er ist zwar parlamentarisch durch den Bundestag legitimiert, aber eben nicht direkt durchs Volk.

    Als strenger Verfechter demokratischer Prinzipien sucht Kohl die unmittelbare Bestätigung. Im Dezember 1982 stellt er im Bundestag die Vertrauensfrage, die Mehrheit der Abgeordneten von Union und FDP enthält sich. Der Weg für Neuwahlen im März 1983 ist frei.

    Mit 48,8 Prozent erzielt die Union ein Traumergebnis. Kohl sieht sich und seine Politik bestätigt und macht sich voller Elan an die Regierungsarbeit, um Deutschland zur versprochenen Wende zu verhelfen.

    Der Schwung und die Hoffnungen, die seine Wähler mit Kohl verbinden, gehen allerdings schnell verloren. Kohl agiert unbeholfen und entscheidungsschwach. Er sitzt die Probleme aus, mal wieder.

    Ende 1983 erreicht die Flick-Spendenaffäre die höchsten Kreise von Union und FDP: Wirtschaftsminister Lambsdorff tritt zurück, Kohl wird vor den Untersuchungsausschuss zitiert, wo er eine Falschaussage macht.

    Die CDU versucht dies als „Blackout“ darzustellen, doch spätestens jetzt fällt Kohl sein hoher ethischer Anspruch vor die Füße: Den Begriff der „geistig-moralischen Wende“ benutzen fortan nur noch seine Kritiker – mit Hohn.

    #Allemagne #histoire #privatisations #capitalisme #RFA #CDU #FDP

  • Mabeye Deme, l’invisible photographe - En sol majeur
    https://www.rfi.fr/fr/podcasts/20201108-mabeye-deme

    « Les enfants, les femmes et les hommes photographiés par #MabeyeDeme semblent des empreintes, comme imprégnés de la trame fragile du textile. » Dixit l’artiste plasticien Ernest Pignon Ernest qui s’y cogne à la question de l’empreinte. Ces silhouettes marchent, anonymes, dans un coin d’Afrique, mais lequel ?

    On est dans l’estampe, dans l’intemporel, on est surtout dans la prunelle de Mabeye Deme qui traque, l’oeil poétique, son monde sénégalais qui rend hommage au cliché trépassé, se dépliant comme un album photos aussi précieux que le visage d’une grand-mère qui s’appellerait Kady Kandé. Au menu de son objectif En Sol Majeur : Doudou N’diaye Rose, Kurosawa, le Dormeur du Val, son #livre #Wallbeuti, sa série sur les Bayefall, cette confrérie musulmane soufie.

    #photographie #senegal #grenoble #afrique #rfi #dakar #podcast

  • Wider besseres Wissen (Tageszeitung junge Welt)
    https://www.jungewelt.de/artikel/388954.handelsbeziehungen-wider-besseres-wissen.html

    Voici une analyse détaillée du dématèlement de l’économie est-allemande à partie de 1990. On n’a que rarement l’occasion de lire des textes d’une qualité comparable. On apprend deux choses :
    1. L’industrie de l’Allemagen de l’Est était très moderne et mieux adaptée aux besoins des marchés de l’Europe de l’Est que les entreprises en #RFA.
    2. Les nouveaux dirigeants venus de l’Ouest furent incapables de comprendre se contexte, alors ils ne prenaient pas de décisions permettant une transformation des entreprises modernes et leur adaptation au monde de la concurrence capitaliste.

    23.10.2020 von Jörg Roesler - Vor rund 30 Jahren schlossen die BRD und die UdSSR den »deutsch-sowjetischen Vertrag über gute Nachbarschaft, Partnerschaft und Zusammenarbeit«. Das ergänzende Wirtschaftsabkommen ging auf Kosten des Osthandels der DDR-Betriebe.

    Am 9. November 1990 wurde zwischen der Bundesrepublik Deutschland und der UdSSR der »Vertrag über gute Nachbarschaft, Partnerschaft und Zusammenarbeit«, kurz Partnerschaftsvertrag, geschlossen. Bei diesem Abkommen handelte es sich – in der Sprache der Diplomatie – um einen Generalvertrag, dem eine Reihe von Einzelverträgen zugeordnet war. Diese regelten unter anderem die zeitliche Begrenzung der Stationierung sowjetischer Truppen im Osten Deutschlands, die Zusammenarbeit mit der sowjetischen Regierung im Bereich Rechtshilfe, Kriegsgräber- und Denkmalpflege sowie die Neugestaltung des Außenhandels zwischen beiden Vertragsstaaten. Am selben Tag wurde der »Vertrag über die Entwicklung einer umfassenden Zusammenarbeit auf dem Gebiet der Wirtschaft, Industrie, Wissenschaft und Technik« unterzeichnet – eines von mehreren Folgeabkommen, die notwendig wurden, nachdem Bundeskanzler Helmut Kohl und DDR-Ministerpräsident Lothar de Maizière die Verträge zur »Vereinigung« beider deutscher Staaten im Juli 1990 unterzeichnet und Anfang Oktober in Kraft gesetzt hatten.

    Die Vertragspartner gaben sich einige Mühe, die Bevölkerung über die Bedeutung der Verträge zu informieren und diese in der Öffentlichkeit populär zu machen: Der Bundeskanzler empfing den sowjetischen Präsidenten Michail Gorbatschow feierlich in Bonn. Beide Staatsmänner versicherten, dass der »Generalvertrag« die »Epoche der Konfrontation« zwischen der Bundesrepublik und der Sowjetunion beenden und eine neue Ära in den bilateralen Beziehungen beider Staaten einleiten würde. Die deutsch-sowjetische Zusammenarbeit sei zu intensivieren und weiter auszugestalten.
    Einspruch der Experten

    Die bundesdeutsche Politik und die Presse stimmten bezüglich der erzielten Abkommen Lobeshymnen an, auch auf die zur Wirtschaftskooperation getroffenen Vereinbarungen. Der DDR-Außenhandel mit der Sowjetunion – so wurden die »alten« und die »neuen« Bundesbürger informiert – sei bis Ende der 1980er Jahre zwar bedeutend und vom Umfang her so groß wie der mit der Bundesrepublik gewesen. Allerdings habe er unter systembedingten Beschränkungen gelitten. Diese hätten sich daraus ergeben, dass die SED-Wirtschaftsführung »keinen Überblick über die wirklichen kurz-, mittel- und langfristigen Kosten« und somit »keine rationale Basis für die Teilnahme am internationalen Handel« gehabt habe. Im Zweifelsfalle habe sie sich daher »vermutlich immer für die Eigenproduktion entschieden«.¹

    Mit anderen Worten, die Möglichkeiten, die der internationale Handel bot, seien im Warenaustausch der DDR mit der UdSSR nie ausgeschöpft worden. Diese Zeiten seien nunmehr als Ergebnis der Einführung der Marktwirtschaft bundesdeutschen Typs auf dem Gebiet der DDR und dank Perestroika auch in der Sowjetunion vorbei. Das deutsch-sowjetische Handelsabkommen ermögliche nunmehr auch den Betrieben Ostdeutschlands, von den Vorzügen des Freihandels mit der Europäischen Wirtschaftsgemeinschaft (EWG) ungehindert Gebrauch zu machen. Auf bisher aus planwirtschaftlichen bzw. politischen Gründen verordnete Aus- und Einfuhren könnten die ostdeutschen Betriebe nunmehr zugunsten gewinnorientierten Austauschs verzichten. Ostexporte unter diesen neuen Bedingungen würden dann zur generellen Stabilisierung und zum Aufschwung auch der ostdeutschen Wirtschaft beitragen.

    Diese Auffassungen über die Chancen der ehemaligen DDR-Unternehmen, deren Handel mit den Staaten Osteuropas entsprechend den neuen vertraglichen Regelungen nun nicht mehr durch den Staat bevormundet werde, teilten jedoch nicht alle Wirtschafts- und Handelsexperten der Bundesrepublik. Einspruch kam von Mitarbeitern des in Westberlin angesiedelten Deutschen Instituts für Wirtschaftsforschung (DIW) und Wissenschaftlern der deutschen Niederlassung des renommierten McKinsey-Instituts aus den USA.

    Was empfahlen DDR- und Ostexperten des DIW wie Doris Cornelsen und Heiner Flassbeck den nun bundesdeutschen Unternehmen?² Die Vorschläge des DIW waren nicht von ideologischen Grundsätzen bestimmt, sondern orientierten sich an überprüfbaren Tatsachen. Ausgangspunkt ihrer Überlegungen war die Branchenstruktur des DDR-Osthandels. Im Unterschied zur im Westen weit verbreiteten Auffassung, dass Staaten mit Planwirtschaft vor allem binnenwirtschaftlich orientiert waren, habe der Außenhandel in der DDR eine große Rolle gespielt. So wurde etwa im Jahr 1987 ein Sechstel der Gesamtproduktion der DDR exportiert. Mehr als ein Drittel der im Lande produzierten elektronischen Erzeugnisse, der Grundchemikalien, der Textilien, Konfektions- und Lederwaren fanden im Ausland ihren Absatz. Bei Maschinen und Ausrüstungen, Metallwaren, Glas- und Feinkeramik lag die Exportquote sogar bei über 25 Prozent. Wie bei einem hochentwickelten Industrieland zu erwarten, waren die Importe der DDR eher grundstofforientiert. Bezogen auf die inländische Produktion waren die Importe besonders hoch bei Erdöl und Erdölprodukten (68 Prozent) sowie bei Eisen und Stahl (44 Prozent). Derartige Importe konnten in großem Maßstab aus den osteuropäischen Ländern, vor allem der Sowjetunion und Polen, der Tschechoslowakei sowie Ungarn, bezogen werden. Diese Ausrichtung des DDR-Außenhandels rechnete sich. Im Durchschnitt, so hatten die Ostexperten des DIW in ihren Analysen festgestellt, deckten die Ostexporte in die Länder des Rates für gegenseitige Wirtschaftshilfe (RGW) die betrieblichen Produktionskosten plus die Gewinne, also die »Abführungen an den Staat«.

    Rentabilität war somit laut den DIW-Experten im Osthandel gegeben. Dementsprechend war er, auch in Zeiten, als der Kalte Krieg und damit der Wirtschaftskrieg zwischen Ost und West nachließ, weiter ausgebaut worden. Ende der 1980er Jahre hatte für die Industriezweige des Stahl-, Maschinen- und Fahrzeugbaus und der Elektrotechnik, Feinmechanik und Optik in der DDR der Absatz in den sozialistischen Ländern eine drei- bis viermal so große Bedeutung wie der Absatz in den westlichen Industriestaaten. Die Experten des DIW, die ein Verfahren entwickelt hatten, wie man die Rentabilität des Handels der DDR mit den sozialistischen und den nichtsozialistischen Ländern vergleichbar machen konnte, hatten auf dieser Grundlage für das Ende der 1980er Jahre ermittelt, dass »im Handel mit dem sozialistischen Ausland insbesondere in den Industriezweigen der Elektrotechnik, Feinmechanik, Optik vergleichsweise hohe Stückerlöse erzielt« wurden. Sie waren – ausgehend von ihren eigenen Berechnungen – zuversichtlich, dass dies grundsätzlich auch nach der Währungsumstellung von DDR-Mark auf BRD-Mark so bleiben würde.
    Selbst McKinsey warnt

    Wie aber sahen Experten von anderen Forschungsinstituten die Chancen für die Betriebe der DDR unter den veränderten Bedingungen für den Handel mit den osteuropäischen Staaten im Herbst 1990? Was empfahl zum Beispiel die in Düsseldorf angesiedelte US-Beratungsfirma McKinsey der Bundesregierung und dem bundesdeutschen Management? Die Experten von McKinsey rieten wie die Experten vom DIW von einer totalen Neugestaltung des Osthandels der DDR-Betriebe ab. Sie plädierten in einer Studie³ ebenso für die Beibehaltung und den Ausbau des Handels der ostdeutschen Betriebe mit der Sowjetunion und den anderen Ländern des RGW, und zwar aus folgenden Gründen: »Die Ostmärkte, dabei insbesondere der Markt der UdSSR, sind unter mehreren Aspekten für die Entwicklung der neuen Länder von zentraler Bedeutung: Das bisherige DDR-Angebot ist in vielen Bereichen auf diese Nachfrage spezialisiert und kann sie ohne größere Investitionen mit bestehenden Produktionsanlagen bedienen. Die zumindest teilweise Aufrechterhaltung dieser Geschäfte stellt für viele Unternehmen eine Grundvoraussetzung dafür dar, dass sie den Übergang (in die Europäische Wirtschaftsgemeinschaft) schaffen können.«

    Die deutsche Niederlassung von McKinsey plädierte darüber hinaus für die Unterstützung von Exporten in den RGW-Raum durch die Bundesregierung, um so »mittel- bis langfristig Handelsbeziehungen auf paritätischer Basis zu stärken.« Zur Stabilisierung des für die weitere Entwicklung der ostdeutschen Wirtschaftsunternehmen so wichtigen Osthandels, argumentierte McKinsey weiter, »ließen sich möglicherweise deutsch-russische Mischgesellschaften konzipieren, die eine wichtige Katalysatorrolle zwischen den Ländern einnehmen und die langfristige Wirtschaftsentwicklung stärken«. Die neuen Bundesländer würden so zum »Marktplatz und ›Training Center‹ des Ostens«.

    Doch eine solche Unterstützung für die DDR-Betriebe sahen die wirtschaftlichen Aspekte des deutsch-sowjetischen Partnerschaftsvertrages prinzipiell nicht vor. Die Bonner Politiker, auch diejenigen, die nunmehr für den Osthandel zuständig waren, und die die Verantwortung für die Gestaltung der Rahmenbedingungen des Handels der ostdeutschen Betriebe mit der Sowjetunion übernommen hatten, waren offensichtlich völlig überzeugt davon, dass der Markt »es schon richten würde«, wenn nur die den Warenaustausch angeblich bevormundenden und beschränkenden Planvorgaben der DDR-Regierung wegfallen würden.

    Diese ideologisch verblendeten Vorstellungen waren typisch für die Berater der Bundesregierung. Sie unterschätzten im Unterschied zu den angeführten Experten von McKinsey und vom DIW die neuen Probleme für den Handel der Ex-DDR-Betriebe. McKinsey hat diese in ihrer Studie so beschrieben: »Der Export in den RGW-Raum vollzieht sich nicht mehr innerhalb eines Weichwährungsgebietes mit der Umrechnungswährung Transferrubel. Die Exporte werden in voll kompatibler Hartwährung fakturiert. Sie stoßen damit auf die gleichen Probleme von internationalem Wettbewerb und Devisenverfügbarkeit wie der gesamte West-Ost-Handel.« Der schlagartige Wegfall der bisherigen Abschirmung müsse, so McKinsey, für den ostdeutschen Wirtschaftsraum zu einem Einbruch führen.

    Wovor McKinsey gewarnt hatte, trat tatsächlich ein. Die Berater der Bundesregierung, die die Ratschläge des DIW und des McKinsey-Instituts ignorierten, versagten mit ihren Prognosen hinsichtlich der wirtschaftlichen Aussichten der ostdeutschen Betriebe kläglich. Die Aufhebung des »Weichwährungsgebietes RGW« erschwerte darüber hinaus nicht nur den Export der ostdeutschen Unternehmen nach Osteuropa, sondern brachte auch für die Sowjetunion und die anderen RGW-Länder Devisenprobleme, die sie veranlassten, ihrerseits die Importe von bisher geschätzten DDR-Erzeugnissen, vor allem des Maschinenbaus und der Elektrotechnik, trotz deren hoher Qualität zurückzufahren.

    Angesichts der nackten Tatsachen entschied sich die Bundesregierung dann doch für »Stützungsmaßnahmen für den Export in die Sowjetunion« im Rahmen des »Gemeinschaftswerks Aufschwung Ost«. Zu diesen Maßnahmen gehörte die Verschiebung der völligen Deregulierung des Warenaustauschs Ostdeutschlands mit den Staaten des RGW auf den Beginn des neuen Jahres (1991). Von ihrem Umfang her kamen die Stützmaßnahmen der Bundesregierung jedoch längst nicht an das von den DIW- und McKinsey-Experten vorgeschlagene Regelwerk heran. Dementsprechend blieben positive Ergebnisse der bescheidenen Fördermaßnahmen weitgehend aus.

    Der Osthandel war somit nicht in der Lage, während der schwierigen Phase der Umstellung der ostdeutschen Industrieunternehmen infolge der Währungs-, Wirtschafts- und Sozialunion ein Stabilitätsanker zu bleiben. Der Ostabsatz der ehemaligen DDR-Industriebetriebe ging nach Berechnungen des Deutschen Instituts für Wirtschaftsforschung zwischen Juli und Dezember 1990 von 48,9 auf 20,2 Millionen DM zurück. Die Bestellungen, die im Juli noch die Produktionskapazitäten der Industrie für die folgenden fünf Monate abgedeckt hatten, verringerten sich bis zum Dezember derart, dass nur noch zwei Monate im voraus abgedeckt waren.

    Das unter dem Dach des deutsch-sowjetischen Abkommens am 11. November 1990 vereinbarte Wirtschaftsabkommen verdient somit die Bezeichnung Partnerschaftsabkommen kaum, jedenfalls nicht was die Interessen Ostdeutschlands und seiner Industriebetriebe, die ihre Produktionsstruktur auf den Handel mit der Sowjetunion, Polen und anderen RGW-Mitgliedsländern ausgerichtet hatten, betraf.
    Alternative schrittweiser Übergang

    Rückblickend betrachtet kann man für die westdeutschen Verhandlungspartner deren Unkenntnis der Funktionsweise der RGW-Wirtschaft und eine daraus resultierende Befangenheit nicht als Entschuldigung gelten lassen. Vorschläge prominenter Wirtschaftsinstitute für die Gestaltung des Ost-West-Handels unter den seit 1990 veränderten Bedingungen lagen vor. Auch hätte ein Blick auf die Assoziationsverträge, die zeitlich parallel zum deutsch-deutschen Abkommen zwischen der EWG einerseits und Polen, Ungarn und der Tschechoslowakei andererseits ausgehandelt und beschlossen wurden, ihnen zu denken geben müssen: Diese Abkommen hatten auf ökonomischem Gebiet das gleiche Ziel wie der deutsch-russische »Partnerschaftsvertrag« bezüglich des ostdeutschen Außenhandels: die Beseitigung des »Weichhandels« und den Übergang zum Freihandel zwischen den drei Staaten und den EWG-Ländern.

    Als Vorbild für die Vertragsgestaltung mit Polen, Ungarn und der Tschechoslowakei betrachtete die EWG den »Partnerschaftsvertrag« jedoch nicht. Denn bei den Assoziierungsverträgen ging es nicht, wie im Falle des »Partnerschaftsvertrages« um die Errichtung einer Freihandelszone ad hoc wie auch im Falle der deutschen Währungsunion, sondern um eine stufenweise Einführung des freien Warenverkehrs. In den Bestimmungen zur Liberalisierung des Handels zwischen der Europäischen Wirtschaftsgemeinschaft und ihren drei osteuropäischen Partnerländern wurden bei der Gestaltung des Ablaufs der Marktöffnung nicht nur die Interessen der EWG, sondern auch die Polens, Ungarns und der Tschechoslowakei berücksichtigt. Die drei Länder, die 1990 etwas mehr als ein Drittel ihres Außenhandels mit der westeuropäischen Wirtschaftsgemeinschaft abwickelten, hatten darauf bestanden, dass nach Vertragsabschluss eine Überschwemmung ihrer nationalen Märkte durch Waren aus den EWG-Ländern verhindert wurde. Für die meisten Handelsgüter gab es dementsprechend zunächst noch keine ungebremste Einfuhr in die osteuropäischen Vertragsländer. Bei einer Reihe von Produkten, wie bei Textilien und Stahl, sahen die Verträge darüber hinaus zunächst noch Mengenbeschränkungen für die Wareneinfuhr aus den EWG-Ländern vor, die die heimischen Industrien in den drei osteuropäischen Partnerländern eine gewisse Zeit schützten. Diese Importquoten wurden erst sukzessive aufgehoben. Dieser ausgehandelte »Liberalisierungsfahrplan« räumte den drei Partnerländern insgesamt vier bis fünf Jahre Zeit ein, ehe sie ihre Märkte den Anbietern aus EWG-Ländern vollständig öffnen mussten. Um die Festlegungen zum Tempo der Aufhebung dieses Handelschutzes, um die zeitlichen Abstände zwischen den einzelnen Liberalisierungsschritten, war zäh gerungen worden.

    Der im Ergebnis dieser Verhandlungen die Interessen beider Seiten berücksichtigende »Liberalisierungsfahrplan«, so schätzten ihn jedenfalls die das Vertragswerk untersuchenden Experten des Deutschen Instituts für Wirtschaftsforschung ein, »räumt den drei Partnerländern vier bis fünf Jahre Zeit ein, ehe sie ihre Märkte den Anbietern aus den EWG-Ländern völlig öffnen müssen«. Diese vertraglich geregelten Beschränkungen für den ungeschützten Warenverkehr, betonte man im DIW, seien unbedingt notwendig, »angesichts des schwierigen Weges, den die drei Länder vor sich haben, um ihre Volkswirtschaften marktwirtschaftlichen Regeln anzupassen«. Entsprechende Sonderbestimmungen hätten wegen der sehr ähnlichen Interessenlage der DDR und ihrer östlichen Nachbarländer auch in den deutsch-sowjetischen »Partnerschaftsvertrag« für den Osthandel der ostdeutschen Betriebe eingebaut werden müssen und auch können. In der Retrospektive waren die vier bis fünf Jahre, die den osteuropäischen Vertragspartnern von der EWG gewährt wurden, genau die Zeit, die der DDR-Wirtschaft für ihre Umstellung auf den westeuropäischen Markt fehlte.
    Gezielte Wirtschaftsschädigung

    Auch das EWG-Mitglied Bundesrepublik Deutschland stimmte im übrigen den drei Assoziierungsverträgen zu. Warum bezog man seitens der Bundesregierung bei der Abfassung des Wirtschaftsvertrages vom 9. November 1990 diese von ihr hinsichtlich der anderen RGW-Länder offensichtlich geteilte Einsicht über die Notwendigkeit behutsamen Vorgehens nicht auch auf die DDR?

    Die Herstellung der Anschlusses an die BRD, über die Kohl und de Maizière seit März 1990 verhandelt hatten, hätte Sonderregelungen im Bereich der zeitweisen Beibehaltung von Zöllen für Industriewaren ostdeutscher Produzenten beim Handel mit osteuropäischen Staaten durchaus vertragen. Das große Ausmaß der wirtschaftlichen Schäden für die ostdeutsche Industrie hätte damit vermieden werden können. Das beweist ein Blick auf die wirtschaftliche Entwicklung in Ungarn, Polen und der Tschechoslowakei. In keinem der drei Länder brach die Wirtschaftsleistung nach 1990 so stark ein wie in der ehemaligen DDR. Der Treuhandanstalt wäre weniger Anlass gegeben worden, den Umgestaltungsprozess, dem sich die DDR-Betriebe unterziehen mussten, so brutal durchzuführen.

    Beim Aushandeln des am 9. November 1990 unterzeichneten Generalvertrages zwischen der Bundesrepublik und der UdSSR hätte man, damit er die dafür ausgewählte Bezeichnung Partnerschaftsvertrag verdiente, die Interessen der DDR-Wirtschaft, deren historische Prägung durch den RGW-Handel berücksichtigen und den ostdeutschen Betrieben Zeit geben müssen, sich schrittweise auf die neue außenwirtschaftliche Situation einzustellen. Mit anderen Worten, der ostdeutschen Wirtschaft hätte Gelegenheit gegeben werden müssen, wie bei den Verhandlungen Polens, Ungarns und der Tschechoslowakei mit der EWG ihre eigenständigen Interessen quasi als dritten Partner in den Vertrag einzubringen, um ihn damit auch für die Ostdeutschen zu einem Partnerschaftsvertrag zu machen.

    Anmerkungen

    1 Christian Heimann: Systembedingte Ursachen des Niedergangs der DDR-Wirtschaft. Peter Lang-Verlag, Frankfurt a.M. 1997, S. 76

    2 Vgl. unter anderem den Wochenbericht 6/90 des DIW vom 8.2.1990 zur »Reform der Wirtschaftsordnung in der DDR und die Aufgaben der Bundesrepublik«

    3 McKinsey & Co.: Überlegungen zur kurzfristigen Stabilisierung und langfristigen Steigerung der Wirtschaftskraft in den neuen Bundesländern. Düsseldorf 1991

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