• Grèce : quatre morts dans un nouveau naufrage au large de Samos - InfoMigrants
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    Grèce : quatre morts dans un nouveau naufrage au large de Samos
    Par La rédaction Publié le : 28/11/2024
    Le naufrage d’une embarcation de migrants au large de l’île grecque de Samos, près des côtes turques, a provoqué jeudi la mort de quatre personnes, deux femmes et deux enfants. Seize exilés ont été secourus et ramenés sur l’île. Les drames s’enchaînent en mer Égée. Jeudi 28 novembre, quatre personnes ont péri lors du naufrage d’un canot transportant des exilés, partis de la Turquie vers la Grèce. Les corps ont été récupérés près de l’île de Samos, à quelques dizaines de kilomètres des côtes turques, rapportent les gardes-côtes grecs.
    Selon la presse hellénique, les quatre morts ont été identifiés comme étant deux femmes et deux enfants. Seize autres personnes ont été secourues et des recherches sont actuellement en cours pour retrouver des survivants.
    Il s’agit du troisième naufrage dans cette zone maritime en l’espace de quatre jours. Lundi 25 novembre, deux autres embarcations se sont échouées près de Samos et de l’île de Lesbos, plus au nord. En tout, neuf personnes, dont six mineurs et deux femmes, sont décédées lors des deux naufrages. « Le naufrage de Samos, avec la perte de huit vies innocentes, dont six enfants, nous remplit de tristesse et de colère. Les gardes-côtes ont secouru 39 personnes, mais les réseaux de passeurs (...) vont nous trouver contre eux, avec détermination, afin de les éliminer », avait réagi mardi sur le réseau social X le ministre grec des Migrations, Nikos Panagiotopoulos.
    Depuis le début de l’année, la Grèce a enregistré une hausse de 25% du nombre d’arrivées d’exilés fuyant la guerre ou la pauvreté, dont 30% uniquement à Rhodes et dans le sud-est de la mer Égée, selon les chiffres du ministère grec des Migrations. La Grèce est l’une des principales portes d’entrée des migrants en Europe, et la route migratoire de la Turquie vers ce pays européen reste une voie d’accès pour des milliers de personnes en quête d’une vie meilleure. Depuis le début de l’année, plus de 52 000 personnes ont atteint les côtes helléniques, dont 47 000 par voie maritime, d’après les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
    Mais malgré les courtes distances qui séparent la Turquie des îles grecques, les naufrages dans cette zone sont récurrents et très meurtriers. Début novembre, quatre exilés ont péri au large de l’île de Rhodes. Fin octobre, ce sont deux migrants qui se sont noyés près de Samos, quelques jours seulement après la disparition de quatre autres personnes - deux femmes et deux nourrissons - au large de l’île de Kos, au sud-est de la mer Égée.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#turquie#UE#meregee#mortalite#sante#routemigratoire#samos#lesbos#rhodes

  • Grèce : deux naufrages d’exilés au large de Samos et Lesbos font neuf morts, dont six mineurs - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61373/grece--deux-naufrages-dexiles-au-large-de-samos-et-lesbos-font-neuf-mo

    Grèce : deux naufrages d’exilés au large de Samos et Lesbos font neuf morts, dont six mineurs
    Par La rédaction Publié le : 26/11/2024
    Nouveau drame en mer Égée. Deux naufrages d’embarcations d’exilés ont provoqué la mort de neuf personnes, au large des îles grecques de Lesbos et Samos, voisines des côtes turques, lundi 25 novembre. Huit migrants sont décédés - deux femmes et six mineurs - près de Samos, ont annoncé les gardes-côtes grecs. Trente-neuf rescapés - 15 hommes, sept femmes et 16 mineurs - ont été secourus et ramenés sur cette île proche de la Turquie, d’où partent de nombreux bateaux transportant des migrants en quête de l’Union européenne.
    Les opérations de sauvetage se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants, mais sont rendues difficiles par les vents violents qui soufflent sur la zone. D’après la presse grecque, 50 personnes auraient été à bord du canot, et les autorités auraient été alertées par des appels et des mails de plusieurs ONG opérant dans la zone.
    « Le naufrage de Samos, avec la perte de huit vies innocentes, dont six enfants, nous remplit de tristesse et de colère. Les gardes-côtes ont secouru 39 personnes, mais les réseaux de passeurs (...) vont nous trouver contre eux, avec détermination, afin de les éliminer », a réagi sur le réseau social X le ministre des Migrations, Nikos Panagiotopoulos.
    Selon un communiqué des gardes-côtes helléniques publié ce mardi, un Soudanais de 20 ans, identifié comme le passeur qui transportait les exilés depuis la Turquie, a été arrêté. Les rescapés ont de leur côté été pris en charge par la police puis transférés au camp fermé de Samos. Lundi, le corps d’un homme a également été retrouvé par les gardes-côtes sur l’île de Lesbos, un peu plus au nord de Samos, tandis que 26 exilés ont été secourus. Les survivants de ce naufrage assurent qu’il n’y avait pas d’autres passagers sur l’embarcation, rapportent les autorités portuaires.
    Depuis le début de l’année, la Grèce connaît une hausse de 25% du nombre d’arrivées d’exilés fuyant la guerre ou la pauvreté, et une augmentation de 30% des flux vers l’archipel du Dodécanèse - avec Rhodes comme île principale - et le sud-est de la mer Egée, selon les chiffres du ministère grec des Migrations fournis début novembre.
    La Grèce est l’une des principales portes d’entrée des migrants en Europe, et la route migratoire de la Turquie vers ce pays européen reste une voie d’accès pour des milliers de personnes en quête d’une vie meilleure. Depuis janvier 2024, environ 54 000 exilés ont atteint les côtes helléniques, une grande majorité par la mer, selon les données de l’agence des Nations unies pour les réfugiés.
    Malgré les courtes distances qui séparent la Turquie des îles grecques, les naufrages dans cette zone maritime sont récurrents et très meurtriers. Début novembre, quatre exilés ont péri au large de l’île de Rhodes. Fin octobre, ce sont deux migrants qui se sont noyés près de Samos, quelque jours seulement après la disparition de quatre autres personnes - deux femmes et deux nourrissons - au large de l’île de Kos, au sud-est de la mer Égée.

    #Cocid-19#migrant#migration#grece#UE#turquie#routemigratoire#migrationirreguliere#rhodes#samos#lesbos#sante#mortalite

  • #Rhythmbox Update Brings DAAP Server Fix, Podcast Tweaks
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/11/rhythmbox-daap-server-fixed-new-update

    A new version of the GTK-based music player Rhythmbox has been released, the first major update in over a year. Rhythmbox 3.4.8 is billed as a ‘minor improvement release’, so there are no shiny new features or (some would say overdue) UI changes to speak of. But there are plenty of bug fixes and smaller quality enhancements worth knowing about. Although primarily used to listen and manage local music files, Rhythmbox supports network shares, podcasts, radio streaming, and integration with online services like Magnatune and Last.FM. In this release, the app includes several podcast improvements, including better handling of episode […] You’re reading Rhythmbox Update Brings DAAP Server Fix, Podcast Tweaks, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #Music_Players

  • Grèce : quatre migrants meurent au large de Rhodes - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61056/grece--quatre-migrants-meurent-au-large-de-rhodes

    Grèce : quatre migrants meurent au large de Rhodes
    Par La rédaction Publié le : 07/11/2024
    Quatre corps de migrants ont été retrouvés mercredi dans l’eau au large de l’île grecque de Rhodes. Selon les survivants, les passeurs ont forcé les exilés à sauter dans l’eau avant de quitter les lieux avec l’embarcation.
    Le corps de trois hommes et d’une femme ont été retrouvés mercredi 6 novembre en mer Égée près de Rhodes, île grecque située à quelques kilomètres des côtes turques, ont annoncé les gardes-côtes. Vingt-cinq personnes de la même embarcation sont parvenues à rejoindre le rivage par leurs propres moyens. Selon les survivants retrouvés sur terre par les autorités grecques, les passeurs qui conduisaient l’embarcation ont forcé les exilés à sauter par-dessus bord avant de quitter les lieux.
    Proche de la Turquie, Rhodes fait partie des îles grecques qui ont vu arriver un nombre croissant de demandeurs d’asile ces derniers mois - plus de 700 pendant la seule dernière semaine d’octobre, selon le journal local Rodiaki. Plusieurs centaines de migrants ont installé des tentes et des cabanes en carton devant les bureaux du commissariat de la ville de Rhodes, déclenchant la colère des habitants et des autorités locales.
    La Grèce a connu une hausse de 25% du nombre d’arrivées de personnes fuyant guerre et pauvreté en 2024, et une augmentation de 30% des flux vers le Dodécanèse - l’archipel dont Rhodes est l’île principale - et le sud-est de la mer Égée, selon le ministère des Migrations. « Le sud-est de la mer Égée et l’île de Rhodes connaissent actuellement une pression migratoire », avait reconnu mardi le ministre Nikos Panagiotopoulos, assurant que cette hausse n’était pas vraiment liée aux conflits au Proche-Orient.
    Pour le maire de Rhodes, Alexandros Koliadis, interrogé par Rodiaki, l’île ne rencontre pas un « problème migratoire » mais manque de personnel, de gardes-côtes, de policiers pour enregistrer les migrants afin qu’ils puissent être transférés rapidement vers des camps du continent ou des îles voisines. En mer Égée, les naufrages sont nombreux et meurtriers. Fin octobre, deux migrants sont morts près de l’île de Samos (est), quelques jours après la disparition de quatre autres personnes - dont deux nourrissons - au large de l’île de Kos (sud-est).

    #Covid-19#migrant#migration#grece#rhodes#mortalite#samos#kos#mortalite#humanitaire#migrationirreguliere#routemigratoire#sante

  • En Espagne, la possibilité d’un discours de gauche sur l’immigration
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/29/en-espagne-la-possibilite-d-un-discours-de-gauche-sur-l-immigration_6364304_

    En Espagne, la possibilité d’un discours de gauche sur l’immigration
    Sandrine Morel
    « L’Espagne doit choisir entre être un pays ouvert et prospère ou un pays fermé et pauvre », a lancé Pedro Sanchez à la tribune du Congrès des députés le 9 octobre. Avant d’ajouter, solennel : « Nous, Espagnols, nous sommes les enfants de la migration, nous ne serons pas les parents de la xénophobie. » Dans une Europe en proie au repli identitaire, le président du gouvernement espagnol offre une vision du phénomène migratoire à contre-courant de celle qui s’est imposée chez ses voisins.
    Faisant fi des imaginaires de la peur utilisés par l’extrême droite, le dirigeant socialiste s’applique à dessiner un tableau positif de la migration, à la fois humaniste et pragmatique. « Je pense que les gouvernements européens se trompent quand ils abordent le débat sur la migration, parce qu’ils le centrent sur des aspects négatifs », a-t-il expliqué le 23 octobre.
    Face à « l’hiver démographique » d’une Europe qui risque de perdre 30 millions de personnes en âge de travailler dans les vingt prochaines années, ou le fait que 150 000 emplois sont actuellement vacants en Espagne faute de main-d’œuvre, il défend l’immigration comme l’une des principales solutions. Alors que la politique de l’Italienne Giorgia Meloni a de plus en plus d’adeptes, Pedro Sanchez s’en démarque clairement. « La création de centres [de rétention] dans des pays tiers ne résout rien et crée de nouveaux problèmes », a-t-il déclaré. Au discours sécuritaire, il répond par les statistiques. « Si nous analysons les données de manière rigoureuse, en prenant en compte l’âge et le niveau de revenus, le taux de délinquance des étrangers est le même que celui des Espagnols. Ni plus ni moins. Parce que la réalité, c’est que les étrangers ne sont ni meilleurs ni pire que nous », a-t-il résumé le 9 octobre.
    Ce jour-là, à l’occasion d’une session parlementaire consacrée à l’immigration, convoquée à la demande du Parti populaire (PP, droite) en raison de la crise migratoire dont souffrent les îles Canaries – 33 000 migrants y sont arrivés depuis le début de l’année (+ 40 % en un an) –, il a invoqué l’histoire et ressuscité des valeurs européennes que beaucoup semblent avoir oubliées. M. Sanchez a rappelé que l’histoire des Européens ne peut pas être dissociée de celle des migrations. Dans le cas de l’Espagne, près de 2 millions de personnes ont émigré entre 1948 et 1978, fuyant la misère et le franquisme, dont la moitié de manière illégale.
    Ses arguments ne sont pas nouveaux, mais ils sont peu utilisés en ce moment et politiquement courageux, puisque en septembre, l’immigration est devenue pour la première fois la principale préoccupation des Espagnols, devant l’économie et le logement, selon le Centre de recherche sociologique – l’équivalent de l’Insee.
    Alors que l’extrême droite parle d’« invasion » à propos des Africains accostant aux Canaries, il cite des faits : la migration irrégulière ne représente que 6 % du total des immigrés entrés en Espagne ces dix dernières années, dont 40 % sont latino-américains, 30 % européens et 20 % africains.
    Si, auparavant, bien des migrants ne restaient pas en Espagne et continuaient leur route vers le nord, c’est de moins en moins souvent le cas. Cette réalité est présentée comme une opportunité. De fait, malgré un solde démographique naturel négatif, l’Espagne est passée de 46,9 à 48,6 millions d’habitants (+ 3,6 %) entre 2019 et 2024. Dans le même temps, elle a gagné 1,4 million d’actifs qui contribuent à la croissance de l’économie, devenue l’un des moteurs de l’Europe (+ 2,7 % du PIB attendu cette année).
    Sans ces migrants, les principaux secteurs de l’économie espagnole ne pourraient pas fonctionner. L’agriculture, la construction, l’hôtellerie « couleraient, car ils y constituent de 25 % à 50 % des travailleurs », rappelle M. Sanchez. Loin de « nous mettre en danger », comme l’affirme l’extrême droite, ils représentent « la moitié des personnes qui travaillent dans les soins aux jeunes enfants ou aux personnes âgées, a-t-il ajouté. Les immigrés ont un taux d’activité de quatre points supérieur aux citoyens nationaux et apportent 10 % des revenus de la Sécurité sociale ».
    M. Sanchez n’est pas seul en Espagne à tenir un tel discours. L’Eglise espagnole reste un rempart contre la xénophobie. « Les personnes ont le droit fondamental de pouvoir chercher une vie meilleure. Les frontières ont été inventées par les hommes, pas par Dieu », a rappelé en mars l’évêque César Garcia Magan, secrétaire et porte-parole de la Conférence épiscopale espagnole, appelant les fidèles à « ne pas faire l’équation migrant égale délinquant, voleur ou violeur » car c’est « une injustice ». Le président de la Confédération des organisations d’entreprises, Antonio Garamendi, patron des patrons, soutient, quant à lui, la régularisation massive des travailleurs sans papiers et une « immigration légale et ordonnée » face au manque de main-d’œuvre.
    « D’un point de vue pratique, Pedro Sanchez ne fait pas grand-chose de différent de ce qu’ont fait ses prédécesseurs en Espagne : il externalise la gestion de ses frontières au Maroc, on lui a reproché de procéder à des refoulements à chaud et il plaide pour des contrats de travail signés dans les pays d’origine », rappelle le politiste Pablo Simon, professeur à l’université Carlos-III de Madrid.
    « Cependant, d’un point de vue rhétorique, analyse-t-il, il a décidé de faire de l’immigration un sujet de lutte idéologique face à l’extrême droite, en insistant sur ses bénéfices économiques et sur le respect des conventions internationales sur les droits humains. C’est un pari osé, alors que la gauche européenne ne sait pas comment affronter un thème qui lui a volé une partie de sa base électorale. » C’est aussi un pari nécessaire pour ne pas laisser l’extrême droite imposer un récit de la migration univoque, largement fantasmé.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#immigration#politiquemigratoire#economie#vieillissement#sante#droit

  • Aujourd’hui dans Les Echos, Pierre Bonis, Directeur général de l’Afnic, explique en détail comment, dès sa création, notre association s’est établie comme véritable pionnière de la qualité de vie au travail en adoptant la semaine de 4 jours. Un vecteur d’attractivité qui constitue la base d’un package social réellement différenciant face aux géants de la tech (télétravail, 7 semaines de congés payés...).

    Découvrez comment nos équipes s’organisent pour profiter d’un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle sans pareil : https://www.lesechos.fr/thema/articles/a-lafnic-la-semaine-de-4-jours-depuis-plus-de-25-ans-2125857

    #QVT #Afnic #QualitéDeVieAuTravail #Bienetreautravail #developpementpersonnel #bienetre #RH #ressourceshumaines

  • Législatives 2024 dans le Calvados : la candidate RN qui posait avec une casquette de l’armée nazie débranchée
    par Maxime Macé et Pierre Plottu | publié le 1er juillet 2024 à 22h36
    (mis à jour le 2 juillet 2024 à 9h32) – Libération
    https://www.liberation.fr/politique/legislatives-2024-ludivine-daoudi-cette-candidate-rn-dans-le-calvados-qui
    https://www.liberation.fr/resizer/wbCPWs6q08pI7_cZ03qGMHgA_3k=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/DRS6SBMALVHRLMUMY5B4PYHCNQ.jpg

    Une photo circulant sur les réseaux sociaux et que « Libé » a pu authentifier montre la candidate RN dans la 1re circonscription du Calvados, Ludivine Daoudi, poser avec une casquette militaire nazie. Une source évoque également les « multiples provocations racistes » de celle qui a obtenu 19,95 % des voix au premier tour des législatives et est qualifiée pour le second tour. Elle s’est retirée ce mardi matin.

    #Législatives24 #RHaine

  • INFO OUEST-FRANCE. Législatives : le maire de Cholet Gilles Bourdouleix retire sa candidature
    Ouest-France |Christophe JAUNET| le 01/07/2024
    https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/info-ouest-france-legislatives-a-cholet-gilles-bourdouleix-retire-sa-ca

    Coup de théâtre. Le maire de Cholet, candidat aux législatives dans la 5e circonscription, soutenu par le RN, abandonne au lendemain du premier tour. Il était arrivé en seconde position avec 30,54 %. Gilles Bourdouleix se dit « écœuré par une campagne nauséabonde ».

    C’est un coup de tonnerre dans le paysage politique choletais, ce lundi soir 1er juillet. Gilles Bourdouleix annonce à Ouest-France son retrait des élections législatives.

    Le candidat de l’union de la droite pour la France, soutenu par le RN, est arrivé en seconde position au premier tour, avec 30,54 % et 16 066 voix. Devancé dans la 5e circonscription et dans sa ville de Cholet par le député sortant Renaissance, Denis Masséglia.

    « Écœuré par une campagne électorale nauséabonde qui insulte la démocratie et nos concitoyens, j’ai décidé de rentrer chez moi. Il n’y aura pas d’autres commentaires sinon les recours concernant les illégalités commises par un candidat », écrit Gilles Bourdouleix, dans un SMS succinct. « Je suis clair et ne ferai plus de commentaire », confirme-t-il dans un second message.

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    La condamnation pour propos anti-Roms de Gilles Bourdouleix annulée
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/12/15/la-condamnation-pour-propos-anti-roms-de-gilles-bourdouleix-annulee_4832610_

    Le député et maire de Cholet avait été condamné pour « apologie de crime contre l’humanité » à une amende de 3 000 euros. A l’été 2013, lors d’une altercation avec des gens du voyage, il avait dit que « Hitler n’en avait peut-être pas tué assez ».

    Le Monde avec AFP
    Publié le 15 décembre 2015

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    5ème circonscription (4905) Cholet Maine et Loire
    https://www.resultats-elections.interieur.gouv.fr/legislatives2024/ensemble_geographique/52/49/4905/index.html
    #Législatives24 #RHaine

  • Bien dans ton corps, bien dans ton job
    https://lundi.am/Bien-dans-ton-corps-bien-dans-ton-job

    La chef des RH expose le déroulement de la journée. Il y a des recruteurs parmi nous, qui feront du sport à nos côtés. Il nous faut nous détendre, ce n’est pas un exercice de recrutement classique, on est aussi là pour passer du bon temps, et à travers ça les recruteurs pourront repérer nos soft skills, nos savoirs-êtres. Voilà donc la raison pour laquelle on n’avait pas le droit de sécher l’EPS du matin. L’évaluation de nos compétences relationnelles, comportementales, pendant les ateliers bien-être. L’après-midi sera consacrée au speed job dating, conclut la RH, pas peu fière de son dispositif.

    S’ensuit un discours de la Présidente de l’université, qui nous fait l’honneur d’être là « malgré un agenda très contraint ». Elle est fière de cette initiative, qui renouvelle la façon de recruter. Fière aussi d’accueillir les personnes « dans toute leur diversité, car [l’Université] n’a pas de modèle ni de norme ». Applaudissements. Direction gymnase.

    Ce sont des profs de sport de l’université qui encadrent les activités. Il y a environ 80 participants, répartis en 4 groupes. Le nôtre débute par un atelier badminton. « Pas de niveau requis en sport, les ateliers sont accessibles à tous ! » affirmait le programme. Il va quand même falloir courir et sauter de bon matin. Et nous sommes effectivement très divers. Des vieux, des jeunes, des gros, des minces, des bien portants, des malades chroniques, des athlètes du dimanche, des pas sportifs pour un sou. Si certains sont comme des poissons dans l’eau avec leur raquette et leur volant, d’autres ratent, sont trop lents, n’ont pas le bon geste… et font perdre leur équipe. Car un peu de compet’ s’est immiscée dans ce flot de convivialité. Le binôme qui gagne monte d’un terrain, celui qui perd descend. Avec ça on en oublierait presque cette dame, la cinquantaine, restée seule sur la touche parce que son épaule ne lui permet pas de participer.

    #rh #recrutement #université #néolibéralisme

  • #Baignade dans le #Rhône : une première #expérimentation en juin

    L’option de l’été dernier se concrétise. Le 30 juin, une première expérimentation de baignade dans le Rhône sera menée. Sous conditions, toutefois.

    Après Paris, #Lyon ? Alors qu’il devrait être possible de se baigner dans la Seine après les Jeux olympiques de 2024, le fleuve lyonnais pourrait-il devenir lui aussi baignable ?

    Le maire de Lyon répond « chiche », sur le réseau social X. Grégory Doucet a en effet annoncé qu’à l’occasion du festival Entre Rhône et Saône, une expérimentation de baignade dans le Rhône est prévue. Elle aura lieu le 30 juin. Un test conditionné à la météo d’abord, mais aussi aux données sanitaires. Cela ouvrira de nouvelles perspectives pour les périodes de canicules, estime le maire.

    Option

    Il y a un an, le maire expliquait déjà que c’était une option sur laquelle la mairie travaillait en lien avec la Métropole de Lyon et les autres partenaires autour de la faisabilité de chose et des contraintes réglementaires et techniques.

    Une chose est sûre, c’est que c’est l’une des attentes très fortes des Lyonnais. Ils le font savoir dès qu’on leur en offre la possibilité. Lors de la concertation autour de la Rive droite du Rhône comme lors de l’appel à projets pour le premier budget participatif, les idées n’avaient pas manqué pour réclamer de pouvoir un jour se baigner dans le fleuve qui traverse la ville.

    C’est toujours interdit

    Reste qu’aujourd’hui, et même s’il est très tentant de plonger dans les eaux du fleuve, se baigner dans le Rhône est interdit par arrêté municipal depuis le 7 avril 2001. En cause, la qualité de l’eau, un peu. Et les courants très forts, surtout, qui rendent la chose dangereuse.

    https://www.leprogres.fr/environnement/2024/05/24/baignade-dans-le-rhone-tout-devient-possible

  • Zum Tod von Monika Döring : Die Königin des Berliner Nachtlebens
    https://www.tagesspiegel.de/kultur/zum-tod-von-monika-doring-die-konigin-des-berliner-nachtlebens-11614556

    Monika Döring a contribué au succès de plusieurs des plus grands musiciens de l’époque post-punk. Dans l’ère avant Capital-B (sur Arte, un « must ») elle était dans tous les mouvement culturels nouveaux à Berlin où involotairement naquit l’image de marque dont profite toujours la ville de Berlin. Elle n’aura pas de cérémonie officielle. Tant mieux. Un article dans le canard réac Der Tagesspiegel suffit.

    3.5.2024 von Christian Schröder - Bei ihr spielten #Björk, die #Einstürzende_Neubauten und #Nick_Cave schon, als sie noch kaum einer kannte: Als Betreiberin des Loft wurde Monika Döring legendär. Nun ist sie mit 87 Jahren gestorben.

    Mit ihrer hochgesprayten platinblonden Ananasfrisur, den schwarz überschminkten Augenbrauen und bunt lackierten Fingernägeln war Monika Döring eine schillernde Erscheinung im Berliner Nachtleben: halb Punkerin und halb Operndiva. Die legendäre Konzertveranstalterin, Jahrgang 1937, entstammte einer bildungsbürgerlichen Künstlerfamilie und war mit klassischer Musik aufgewachsen. Ihre Großmutter betrieb eine Musikalienhandlung, Vater und Schwester sangen an der Oper, und Tante und Onkel waren Kunstmaler.

    Döring begeisterte sich früh für Freejazz, versuchte sich als Schauspielerin und gründete 1977 mit Mistreitern wie dem späteren Kabarettisten #Holge_Klotzbach das Schwarze Café an der Berliner #Kantstraße, das dort bis heute dem Existenzialismus huldigt. Es waren bewegte Zeiten in der eingemauerten Halbstadt, und immer, wo es spannend wurde, war Döring mittendrin.

    Sie gehörte 1978 zu den Initiatorinnen des #Tunix-Kongresses an der Technischen Universität, der dem Kapitalismus mit den Mitteln des Faulseins trotzen wollte und als Geburtsstunde der Alternativbewegung gilt. Im Zirkuszelt des #Tempodrom s, das die ehemalige Krankenschwester #Irene_Moessinger von ihrem Erbe erworben und am #Tiergarten platziert hatte, veranstaltete sie das Festival „Monster, Mythen, Mutationen“, einen Vorläufer des Atonal-Festivals.

    Mehr als für Politik interessierte sich Monika Döring aber für Musik, speziell für solche, die noch nicht in den Charts vorkam, innovativ klang und ihrer Zeit voraus war. Im #Punk erkannte sie die Fortsetzung des Freejazz mit anderen Mitteln: den Sound einer Befreiung.

    Ich bin ständig auf der Jagd nach neuen Impulsen, eine Glücksjägerin aus Leidenschaft. Monika Döring

    Ab 1981 holte sie Bands und Musiker wie #Blurt, #Adrian_Sherwood, #Neneh_Cherry oder #Caspar_Brötzmann zu Konzerten in die #Music_Hall an der #Steglitze r #Rheinstraße. „Dort ist man hingefahren, zum #Walther-Schreiber-Platz, mit der U-Bahn, da spielten dann drei Bands für fünf Mark. Das war natürlich auch bizarr“, erinnerte sich #Sven_Regener, später im Gespräch mit dem Tagesspiegel.

    Endgültig zur Veranstalterlegende steigt Monika Döring auf, als sie 1983 das #Loft gründet, einen gerade einmal 600 Besucher fassenden Musikklub über dem ehemaligen #Metropol-Theater am #Nollendorfplatz. Dazu gehört auch die gleichnamige Konzertagentur, die sich auf #Postpunk-, Avantgarde- und Independent-Acts konzentriert.
    500 Konzerte in sechs Jahren

    Viele Bands und Musiker, die später große Hallen füllen, absolvieren dort ihre ersten Berliner Auftritte, darunter Björk, #Sonic_Youth, Nick Cave,€ The_Pogues und #The_Fall, aber auch frühe Hip-Hop-Größen wie #Public_Enemy oder #LL_Cool_J. Die Einstürzenden Neubauten sind zehn Mal bei von Döring veranstalteten Konzerten aufgetreten.

    „Das war schon der aufregendste und beglückendste Teil meines Lebens“, bilanzierte Döring in einem Interview mit der „taz“. Sie habe ihre Begeisterung für diese „unverbrauchte Energie, gegen alle Normen“ teilen wollen, ein größtmögliches „Sharing“ zu kleinem Eintritt. 800 Bands aus 19 Ländern schleuste sie in 500 Konzerten durch den kleinen Laden.

    Die internationalen Stars kamen auch deshalb gerne wieder, weil sie sich bei Döring verwöhnt fühlten. Die Aftershow-Partys im Backstage-Bereich wurden oft noch in ihrer Privatwohnung fortgesetzt. Als sie „keine Gitarren mehr hören“ konnte, übergab Döring 1988 die Geschäfte an zwei Nachfolger.

    Einige Jahre hat Monika Döring danach in San Francisco verbracht und viele Winter in Goa,wo sie sich für die dortige Psy-Trance-Musik begeisterte. „Ich habe darüber nachgedacht, warum ich so alt geworden bin“, erzählte sie zu ihrem 80. Geburtstag. „Es sind die Glücksmomente. Glück durch Entdeckungen. Ich bin ständig auf der Jagd nach neuen Impulsen, eine Glücksjägerin aus Leidenschaft.“ Am Donnerstag ist Döring in Berlin gestorben. Sie wurde 87 Jahre alt.

    #Berlin #histoire #mur #musique #culture #mouvement_alternatif

  • « Mais pourquoi ils veulent faire revenir les jeans taille basse ? » Sur les réseaux sociaux, les générations se taquinent... et tentent de mieux se comprendre
    https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/mais-pourquoi-ils-veulent-faire-revenir-les-jeans-taille-basse-sur-les-rese

    Par Klara Durand

    Selon la plateforme de veille Visibrain, rien que ces trente derniers jours, les vidéos en lien avec les générations totalisent 37 millions de mentions « j’aime ». Capture d’écran le Figaro

    « GenZ », « millenials » et « boomers » se moquent par publications interposées des clichés accolées à leurs années de naissance. Une tendance qui permet aussi d’ouvrir la discussion entre familles, amis et collègues.

    « Je suis une millennial et hier, j’ai vu une vidéo qui décrivait les choses que la GenZ trouve dépassées dans ma génération….Comment vous dire que je me suis sentie vieille. » Auriane Lavaux, la trentaine, fait mine d’être désespérée en entamant sa vidéo de maquillage sur TikTok. Elle est donc considérée, à son grand désarroi, comme faisant partie de la génération Y, qui englobe les personnes nées entre 1980 et 1996. Depuis plusieurs mois, elles sont devenues un objet de moquerie pour la GenZ, la génération née juste après, entre 1997 et les années 2010.
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    Ces derniers imitent leurs aînés dans des vidéos TikTok virales où ils apparaissent vêtus de jean moulant et dansent sur le titre Turn Down for What, sorti en 2013. Lequel servaient le plus souvent lors des flashs mob, ces rassemblements diffusés sur Internet dans les années 2000 où les personnes se mettaient soudainement à faire une action inattendue en public.

    Auriane raconte, quant à elle, avoir découvert sur TikTok que les plus jeunes estiment « que les gifs et les mèmes sont dépassés. » Mais, pour la jeune femme, le coup de massue arrive avec une autre information. « Je ne comprends pas.... Ils veulent faire revenir les jeans taille basse alors que ça n’est pas confortable », s’indigne-t-elle en s’appliquant son mascara.

    @_aurianelavaux

    bref, je suis une jeune vieille #milenials #milenialsvsgenz
    son original - Auriane

    Auriane est loin d’être la seule à s’intéresser à ce que la GenZ pense d’elle et de sa tranche d’âge. De façon générale, le sujet des générations passionne sur le réseau social chinois. Ces trente derniers jours, les vidéos comportant les mots « GenZ », « millennials », « boomer » (les personnes nées entre 1947 et les années 60) et « GenX » (les personnes nées entre 1965 et 1981), totalisent 37 millions de mentions « j’aime », rapporte la plateforme de veille du web Visibrain.
    Communication par vidéos interposées

    « Sur TikTok, les personnes aiment bien raconter leurs anecdotes du quotidien », confirme la tiktokeuse Adeline du compte unamourdechef. La millennial, comme elle aime à se surnommer, a découvert grâce à ces contenus ce que pense la GenZ du monde du travail. « Moi comme d’autres, on avait la sensation d’être les aînés qui ont eu à respecter toutes les règles, devant les petits derniers qui, eux, racontent face caméra leurs besoins d’avoir une vie privée en dehors du travail ». La vidéaste décide toutefois d’aller plus loin et d’interroger ses jeunes abonnés sur ce qui leur déplaît chez certains codes du monde de l’entreprise.

    Des discussions qui donnent lieu à vidéos humoristiques, où la jeune femme ironise sur sa propre génération. « Je suis choquée, la GenZ quand elle est malade... Elle pose un arrêt maladie », entame-t-elle, l’air éberlué, dans une des publications les plus vues de son compte. Une vidéo qui lui permet d’ouvrir, dans la section commentaires, les discussions entre générations. « Des employeurs ont expliqué mieux comprendre la vision du travail des plus jeunes et, parmi ces mêmes jeunes, certains se sont défendus en disant ne pas se reconnaître dans ce qu’on dépeint de leur génération », reprend Adeline. « Ça permet de dépasser les clichés chez chacun finalement ». Toujours selon la plateforme de veille Visibrain, le seul hashtag GenZ a généré 1,4 million de publications depuis sa création.

    @unamourdechef

    Faut pas dire aVous vous rendez pas compte#rh #humour #tiktokacademie #apprendresurtiktok #tiktokcomedie #hr #corporatehumor #entretien
    Quirky - Oleg Kirilkov

    Au sein des familles, on se partage aussi ce type de vidéos entre parents et enfants, qu’ils soient encore à la maison... ou loin du nid. Les réseaux sociaux permettent en effet de maintenir une forme de lien. À l’instar de Véronique 63 ans et sa fille Alice*, 24 ans, qui lui a créé un compte sur TikTok il y a deux ans. « Souvent, on s’envoie des vidéos drôles qu’on découvre sur TikTok, comme des extraits de spectacles d’humoristes ou de courtes publications de chutes drôles », détaille Véronique. « Ça devient un moment le soir où on échange via des références communes et puis, pour moi, ça me permet de me vider la tête », confie-t-elle, amusée.
    Instagram, le réseau social intergénérationnel

    Cette façon de communiquer ne surprend pas la chercheuse Anne Cordier, professeure des universités en science de l’information et de la communication. « Il faut arrêter avec ce discours de la rupture générationnelle sur les réseaux sociaux. Les parents d’aujourd’hui ont 40 ans ou 50 ans, bien sûr qu’ils sont sur les mêmes espaces que leurs enfants », souligne-t-elle. « Au moment du confinement, les générations de parents et de grands-parents ont pris la mesure de l’épaisseur sociale des vidéos TikTok », poursuit la professeure. « De façon générale, ils ont compris l’outil que représentent les réseaux sociaux pour maintenir le lien social ».

    D’après Anne Cordier, c’est Instagram (détenu par le groupe Meta) qui serait le plus utilisé par l’ensemble de ces générations. Avec 2 milliards d’utilisateurs actifs mensuels, on y retrouve aussi bien la GenZ, « qui poste peu mais partage des publications éphémères avec la fonction story », constate Anne Cordier, mais aussi leurs parents et grands-parents. « Les familles suivent des comptes en commun et elles voient des vidéos similaires sur le nouveau fil ’’découvertes’’ d’Instagram », complète-t-elle. « Elles partagent ainsi un lieu commun sur le numérique. »
    Les parents tout aussi actifs que leurs enfants

    Antoine, 28 ans, en sait quelque chose. Instagram est devenu le point de départ des potins avec ses parents et, surtout, avec sa mère. « Si je poste une story, elle va forcément y répondre », décrit-il. Cette dernière s’est créé un compte peu avant le confinement. Elle est depuis devenue une fervente utilisatrice de ce réseau social. « Elle a carrément ajouté mes propres amis, qui ont trouvé ça drôle », témoigne le jeune homme. « Parfois, c’est même elle qui me dit au téléphone ce que tel ami est allé voir en concert récemment, ou dans quel pays il s’est rendu », s’amuse-t-il. « Et c’est ma mère qui publie le plus de photos, surtout de ses vacances avec mon père. Moi je ne publie presque jamais rien ».

    Un point qui interpelle Anne Cordier. « Dans ces nouvelles formes de communication, on pose souvent la question de ce que les enfants dévoilent à leurs parents sur les réseaux, mais très peu de ce que les parents donnent à voir à leurs enfants », souligne la spécialiste en communication. « Pourtant, cela vaudrait le coup de s’interroger sur ce qu’on leur laisse à voir sur les réseaux sociaux », conclut-elle, pensive.

    #Médias_sociaux #Genérations #Anne_Cordier

  • France : #Tricastin : 4 fois trop d’#hydrocarbures dans l’eau

    Publié le 22 février 2024, un très discret et très succin communiqué d’#EDF annonce sans le dire une #pollution du #Rhône. Un dépassement des concentrations en hydrocarbures dans les rejets de la #centrale_nucléaire du Tricastin (#Drôme) a été mesuré il y a 2 mois. L’industriel ne précise pas l’origine de cette pollution qui est pourtant révélatrice de dysfonctionnements sur le site.

    "Défaut ponctuel d’exploitation", c’est l’explication "la plus probable" selon EDF. L’industriel semble accorder bien peu d’importance au fait d’avoir très largement dépassé ses autorisations de #rejets dans l’environnement. En effet, un taux de 46.6 mg/l a été mesuré fin décembre 2023 dans les rejets de l’installation, alors que la limite est fixée à 10 mg/l. Plus de 4 fois la concentration maximale autorisée.

    Les eaux provenant des zones industrielles du site (comme la salle des machines par exemple) sont susceptibles d’être polluées par des hydrocarbures (#huiles, #pétrole et #dérivés). Elles passent par un système appelé #déshuileur : par un procédé de décantation dans des bassins, les hydrocarbures - qui restent en surface - sont séparés de l’eau avant qu’elle ne soit rejetée dans le milieu naturel (en l’occurrence le Rhône pour la centrale du Tricastin). Quand EDF parle de mesure en sortie de déshuileur, c’est donc bien après le procédé de (soi-disant) dépollution et avant le rejet dans l’environnement. Mais pour qui ne connaît pas le fonctionnement des installations, il n’est pas évident de saisir qu’il s’agit bien d’une pollution.

    Malgré le peu de lignes accordées à la description des faits, EDF prend soin de préciser dans son communiqué qu’il n’y a aucun impact pour l’environnement. Pourtant, ponctuel ou pas, tout déversement de produit chimique dans la nature est une pollution, une altération du milieu naturel qui vient s’ajouter à tous les précédents. Peut-être pour appuyer un peu plus sur le caractère "sans gravité", EDF annonce que les faits sont classés au plus bas niveau de l’échelle INES [1], l’échelle des incidents nucléaires. Sans préciser qu’elle est utilisée uniquement pour les faits qui impliquent de la radioactivité. Ce qui n’est pas le cas de cette pollution chimique. Il est donc normal que l’incident en question ne soit pas classé sur l’échelle INES : il n’a rien à y faire. Ce qui ne veut pas dire qu’il est sans gravité ou sans conséquences.

    Outre le communiqué laconique de l’industriel et son annonce plus que tardive (2 mois après les faits), outre l’art du discourt qui élude toute mention de pollution et ne favorise pas - loin de là - une compréhension des faits, la fréquence des mesures et la surveillance des installations posent questions.

    Que des mesures ne soient faites qu’une fois par mois, est-ce suffisant quand il s’agit de surveiller ce qui est déversé dans l’environnement ? Comment l’exploitant peut-il détecter - et encore mieux, stopper - des rejets qui ne respectent pas les limites fixées pour leurs teneurs en substances chimiques ? Comment, avec un prélèvement tous les 30 jours, détecter des dysfonctionnements du système de dépollution des eaux et réagir à temps pour épargner l’environnement ?
    Surveiller de près le fonctionnement du dispositif anti-pollution, l’entretenir et le nettoyer régulièrement pourrait éventuellement venir contre-carrer des prélèvements et des analyses trop peu fréquents. De même, débusquer les fuites d’huiles et agir dès que l’une d’elle est détectée pourrait aussi renforcer la prévention et la lutte contre les pollutions générées par le site industriel. En d’autres termes, surveiller plus et mieux les équipements pour éviter et résoudre au plus tôt les "défauts d’exploitation". Mais manifestement, ce n’est pas comme ça marche à la centrale EDF du Tricastin.

    Cet incident, déclaré aux autorités car significatif pour l’environnement [2], montre très clairement que le fonctionnement de l’installation et l’organisation d’EDF ne permettent pas de prévenir les pollutions ni de préserver le milieu naturel. Et malheureusement, le cas du Tricastin n’est pas isolé, pour preuve les nombreuses déclarations de dépassement des limites autorisées dans les rejets liquides des centrales nucléaires (voir notre cartEau). EDF est loin, très loin de se donner les moyens de limiter la casse environnementale produite par son activité industrielle.
    Ce que dit EDF :

    Evénements significatifs de décembre 2023

    Publié le 22/02/2024

    Les évènements significatifs suivants ont été déclarés au niveau 0 en dessous de l’échelle INES à l’Autorité de sûreté nucléaire. Ils n’ont eu aucune conséquence sur la sûreté des installations ou sur l’environnement.

    29 décembre 2023, événement significatif environnement

    Conformément à la réglementation, les équipes réalisent un prélèvement mensuel afin d’analyser la quantité d’hydrocarbures en sortie du déshuileur. Le résultat est de 46,6 mg/l pour une limite autorisée de 10 mg/l. Les analyses effectuées en janvier 2024 ne montrent pas de dépassement. Un défaut ponctuel d’exploitation est la cause la plus probable.

    https://www.edf.fr/la-centrale-nucleaire-du-tricastin/les-actualites-de-la-centrale-nucleaire-du-tricastin/evenements-significatifs-de-decembre-2023

    [1] INES : International nuclear and radiological event scale (Échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques) - Description et niveaux ici - https://www.asn.fr/Lexique/I/INES

    [2] Événements significatifs : incidents ou accidents présentant une importance particulière en matière, notamment, de conséquences réelles ou potentielles sur les travailleurs, le public, les patients ou l’environnement. https://www.asn.fr/Lexique/E/Evenement-significatif En dessous des évènements significatifs, il y a les évènements dits « intéressants », et encore en dessous les « signaux faibles ». Un évènement catégorisé « significatif » est donc déjà « en haut de l’échelle » d’importance des évènements

    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Tricastin-4-fois-trop-d-hydrocarbures-dans-l-eau

    #rivière #nucléaire #pollution_de_l'eau

    • Thread by MouinRabbani on Thread Reader App – Thread Reader App
      https://threadreaderapp.com/thread/1762769324027081139.html

      THREAD: Dr Andreas Krieg (@andreas_krieg), a German academic who teaches at King’s College London, has commented on the hysteria in his native country regarding Israel and the Palestinians with the following tweet:

      @andreas_krieg “I am becoming increasingly concerned about the criminalization of discourse on the Middle East in Germany. For the time being, I would stay far away from any event organized/hosted in Germany on regional security.”

      As it happens, I was several months ago invited to participate in a workshop on the Middle East in Berlin. Although I have the highest respect for the distinguished German analyst who invited me, I felt compelled to decline the invitation. I did so for several reasons.

      Most importantly, the workshop was co-sponsored by the Heinrich Böll Foundation (HBS). In August 2023 an international jury, jointly convened by HBS and the state government of Bremen, awarded the annual Hannah Arendt Prize for Political Thought to the Russian-American writer @mashagessen.

      It is awarded once a year to “individuals who identify critical and unseen aspects of current political events and who are not afraid to enter the public realm by presenting their opinion in controversial political discussions”.

      According to press reports at the time, the range of Gessen’s writings was an important factor taken into consideration by the jury when making its decision. “In its announcement today”, Publishing Perspectives wrote on 4 August, “the program notes the sheer breadth of topical and thematic concern reflected in Gessen’s work”, further noting that the jury considered Gessen “one of the most courageous chroniclers of our time”.

      The appreciation of Gessen’s courage and topical breadth would however prove to be short-lived. On 9 December 2023, Gessen published “In the Shadow of the Holocaust” in The New Yorker. An exploration of “how the politics of memory of the Holocaust and antisemitism obscure what we see in Israel and Gaza today”, it ranks among Gessen’s finest and most powerful essays. It’s still available online, and well worth reading for those who haven’t yet done so.

      Germany’s commissar class by contrast went thermonuclear. Gessen, who is Jewish and lost family during Germany’s WWII Holocaust, was roundly and viciously denounced for deploying precisely those qualities for which the Hannah Arendt Prize for Political Thought is awarded. Except that in this case these qualities were deployed to examine Israel and its treatment of the Palestinians, a taboo subject in today’s Germany.

      In scenes that would have made Goebbels proud, the usual epithets and slander were trotted out and flung at Gessen with abandon by politicians, newspaper editors, and the like.

      Instead of simply withdrawing the prize on the grounds that courage and controversy are verboten if the subject is Israel, the state government of Bremen cancelled the awards ceremony.

      Determined to demonstrate it could be even more cowardly that its partner in crime, HBS issued a press statement lauding Gessen’s “unconditional commitment to democracy and to debating uncomfortable issues” before announcing its withdrawal from the awards ceremony on the absurd pretext that “the event has lost its venue”.

      As I informed the workshop organisers: “In my view this cannot be characterised as anything other than an act of political cowardice, and an indefensible capitulation to illegitimate political pressure by advocates for Israel’s most extreme policies.

      That HBS sought to justify its actions with reference to the change of venue instead of forthrightly condemning the campaign against Gessen, the tactics employed, and those committing this intellectual atrocity only adds insult to injury.

      It should not have been particularly challenging to stand up for the legacy of Hannah Arendt.” As expressed more succinctly by Samantha Hill in The Guardian: “Hannah Arendt would not qualify for the Hannah Arendt prize in Germany today”

      There was also a second reason I declined the invitation. As I informed the organisers: “As for my own position, I have made statements similar to those which HBS apparently found sufficient to throw Gessen under the bus.

      Assuming that the thought police will also be carefully vetting the event I have been invited to, I must therefore take into account the very real possibility that HBS will also disassociate itself from me.

      Since I do not have the stature of a Masha Gessen, and therefore won’t be besieged by the international media for comment or be offered public venues in Berlin to defend myself and my reputation,

      I am unprepared to sustain the reputational damage that would come with being thrown to the wolves by an organization with the credentials of HBS.

      More generally, I have been following with increasing alarm (and, frankly, disgust ) the campaign by the German federal government, as well as regional and local authorities in Germany, to stifle voices in support of Palestinian rights and/or opposition to Israel’s mass killings of Palestinians and other policies. These include positions that are considered legitimate within Israel but apparently not so in Germany.

      I’m not averse to breaking the law where human decency requires this, but am not prepared to get on the wrong side of the law or be subjected to vilification by the German authorities on account of making an intervention consisting of factual statements
      and analytical observations at an academic/policy workshop.

      Unfortunately, the benefits do not justify the risks and potential costs.”

      In further correspondence I explained why I was unprepared to reconsider my decision: “In view of the unethical manner in which HBS responded to political pressure to throw Masha Gessen to the wolves, I have to take into account the realistic possibility that it could come under similar pressure regarding my participation in the workshop.
      In my case HBS would find it much easier to respond to such pressure and throw me under the bus, and this would cause me unnecessary reputational damage. »

      Since in contrast to Gessen I do not have the recognition that would motivate the international media to investigate such a decision and public figures to denounce it, nor be offered public venues to defend myself, the ramifications of such a scenario would be serious and long-lasting.

      An additional concern is the current atmosphere in Germany. I lived under military occupation in Palestine for nearly a decade, and thereafter for longer in Jordan.

      Absent compelling reasons I prefer to avoid situations where for reasons of personal security I need to refrain from making perfectly reasonable factual observations in the public sphere.

      By way of analogy, in 2011 I spoke at an HBS function in Berlin. When I questioned the wisdom of military intervention in Libya, a member of the audience accused me of endorsing genocide . I had my say, she had hers, and that was the end of it.

      I suspect that in 2023 things would end very differently if I were to express similar objections to someone speaking out in support of Israel’s war on the Gaza Strip.”

      When I read about the hysteria that seems to be – once again – the norm in Germany, and the multiplying number of incidents that are crudely racist and thoroughly surreal in equal measure, I’m reminded of Eugene Ionesco’s play, #Rhinoceros.

      I read it many years ago in high school and only recall its broad outlines, but for some reason every new incident in Germany reminds me of that play.

      Conclusion: Andreas Krieg is not being alarmist or dramatic, but providing constructive and necessary advice to a very real and escalating problem.

      Following might even have a useful impact on the situation in Germany. END

  • La biodynamie : occultisme et dérive sectaire, Cyril Gambari* – Science, Travail & Environnement
    https://revue-progressistes.org/2023/02/21/la-biodynamie-occultisme-et-derive-sectaire-a-la-campagne-entre

    Très concrètement, l’agriculture biodynamique offre les mêmes résultats que l’agriculture biologique[7]. Les bonnes pratiques paysannes – rotation des cultures, lâcher d’auxiliaires, enherbement, plantation de haies, etc. – qui sont utilisées à la fois en agriculture biologique et en agriculture biodynamique expliquent le peu de différences observé entre les deux.

    La biodynamie c’est du bio plus de la pseudo-science. Les prétentions de Demeter ne s’appuient sur rien de solide, rien de concret. C’est ce qu’on pourrait appeler du marketing.

    La très large majorité des études scientifiques comparant l’agriculture conventionnelle, l’agriculture biologique et l’agriculture biodynamique montrent des résultats similaires quant aux rendements, à la faune et à la microbiologie des sols, à l’incidence des maladies… et à la qualité nutritionnelle entre les produits des deux dernières. La biodynamie c’est du bio plus de la pseudo-science.

    Les prétentions de Demeter ne s’appuient sur rien de solide, rien de concret. C’est ce qu’on pourrait appeler du marketing.

    • Peu de monde connaît l’existence de ces préparations, elles sont pourtant la base de la biodynamie. Il existe huit préparations, numérotées P500 à P507. Si ceux qui s’intéressent un peu à la biodynamie connaissent la bouse de corne (de la bouse introduite dans une corne de vache), ce n’est pas le cas de la vessie de cerf fourrée d’achillée millefeuille, du crâne d’animal domestique fourré d’écorces de chêne ou encore des mésentères et autres intestins de bovins fourrés de fleurs diverses, car ils sont très peu médiatisés.

      Ces préparations à épandre dans les champs ou destinées à arroser le tas de compost ont toutes une signification dans l’anthroposophie de Steiner. Ainsi pour la préparation P502 les biodynamistes prennent le cerf pour sa tendance à accumuler les forces astrales, via ses cornes, dans sa vessie. Selon Rudolf Steiner, le cerf est l’animal qui capte le plus ce qui provient de l’environnement de la Terre. Toujours selon Steiner, l’achillée, étant connue pour sa capacité à soigner les problèmes de reins ou de vessie qui proviennent d’un déséquilibre astral, va transmettre les forces de Vénus et réguler le processus potassium par l’intermédiaire du soufre. Ceux qui vont promouvoir la biodynamie aujourd’hui font toujours appel aux mêmes arguments : toutes les préparations ont ce genre de signification ; on ne peut vraiment les comprendre sans avoir lu Steiner et les avoir passées sous le prisme de l’anthroposophie.

      Ca ressemble a certaines pratiques vues dans Midsommar de Ari Aster.

      the filmmaker researched the work of Austrian philosopher Rudolf Steiner, who founded anthroposophy, a philosophy that encourages spiritual development (to put it mildly).

      https://www.vanityfair.com/hollywood/2019/07/midsommar-folklore-sweden

      Il y aussi des references aux croyances nazi-compatibles de Steiner et la langue des Harga
      https://i.imgur.com/awPy8jI.jpeg
      https://veritesteiner.wordpress.com/2015/06/15/les-nazis-et-les-anthroposophes-amis-ou-ennemis

  • Entretien (audio et vidéo) avec Simukai Chigudu.

    Les fantômes de la colonisation - La Vie des idées
    https://laviedesidees.fr/Les-fantomes-de-la-colonisation

    La vie des des idées , janvier 2024

    Quelles traces les entreprises coloniales ont-elles laissées ? En confrontant l’histoire publique du colonialisme au Royaume-Uni et au Zimbabwe à celle de sa propre famille, Simukai Chigudu fait apparaître la part refoulée du legs colonial et comment elle continue d’alimenter le cycle de la violence.❞

    (suite à lire sur le site en libre-accès de La Vie des idées).

    #Zimbabwe #indépendances #décolonisations #RhodesMustFall

  • Muhammad Shehada sur X :

    An Israeli school principal shared a Haaretz article on FB that said “We are not shown the consequences of the IDF actions in Gaza”

    Israeli media, politicians & celebrities promptly began to incite again her!

    Angry crowds wrapped in Israeli flags came to protest at her school

    2\ The Israeli school principal, Yael Ayalon, was accused by a Channel 12 journalist (Israel’s most watched TV) of “sympathizing with the Gazan population” & “not saying a word about the abductees or soldiers”

    But @tami_yakira shows receipts from Yael’s page that disproves this

    3\ Prominent Israeli rapper, Yoav Eliassi, applauded the angry student mob for refusing to come to the high school for 2 days & protesting the school principal that dared show the slightest sympathy to Gazan human beings “not for the first time”!

    How dare she?

    https://twitter.com/muhammadshehad2/status/1740080598020980801

    #rhinocéros

  • MADE IN ITALY PER REPRIMERE IN EGITTO: Rapporto annuale sulle esportazioni di armi italiane all’Egitto nel 2022

    Sistemi di difesa prodotti in Italia vengono esportati in Egitto ogni anno, dove vengono utilizzati dalle forze armate e di sicurezza egiziane, che operano in un clima di impunità in cui non sono in vigore meccanismi di tutela adeguati, e il principio di proporzionalità nell’uso della forza viene sistematicamente derogato.

    Il rapporto «Made in Italy per Reprimere in Egitto: il Ruolo delle Armi Piccole e Leggere italiane delle Violazioni dei Diritti Umani in Egitto» traccia la fornitura di #SALW dall’Italia all’Egitto tra il 2013 e il 2021, evidenziando il nesso tra commerci d’arma e deterioramento dei diritti umani a partire dalla documentazione dell’uso delle SALW prodotte in Italia nelle gravi violazioni dei diritti umani ed atti di repressione interna compiuti da attori statali egiziani.

    Il rapporto «Made in Italy per Reprimere in Egitto: Rapporto Annuale sull’Export di Armi italiane all’Egitto nel 2022» inizia una serie di analisi annuali delle esportazioni di sistemi d’arma italiani all’Egitto. Monitorare l’andamento delle esportazioni di armi significa vigilare sull’osservanza dello Stato italiano dei propri obblighi derivanti dalla normativa su diritti umani e vendita di armi, per richiamarlo alle proprie responsabilità per la complicità nella crisi dei diritti umani in Egitto.

    Il Rapporto 2022 fa luce sul notevole aumento del valore delle esportazioni di materiale bellico all’Egitto, pressoché raddoppiato rispetto all’anno precedente. Il materiale autorizzato all’esportazione nel 2022 include un ampio numero di pezzi di ricambio, ma anche TNT, un componente chiave usato nella produzione di mine antiuomo, nonostante l’Italia sia parte del Trattato di Ottawa.

    https://www.egyptwide.org/publication/made-in-italy-to-suppress-in-egypt-2
    #Egypte #Italie #armes #commerce_d'armes #armement #exportation #rapport #2022 #EgyptWide

    • “Made in Italy per reprimere in Egitto”. Così l’Italia continua vendere armi al regime

      Nel 2022 il nostro Paese ha autorizzato l’esportazione di armi a Il Cairo per 72 milioni di euro. Con 11 licenze sulle 16 concesse Leonardo ha il peso maggiore ma nell’elenco figurano anche #Beretta e #Rheinmetall_Italia. I ricercatori di EgyptWide lanciano l’allarme sull’uso delle armi “leggere” per la repressione del dissenso

      Nonostante le frequenti denunce sulla violazione dei diritti umani in Egitto, l’Italia continua a vendere armi al regime di Abdel Fattah al-Sisi. Nel 2022, ultimo anno per cui sono disponibili dati aggiornati, il valore delle armi autorizzate per l’esportazione verso Il Cairo hanno raggiunto un valore pari a 72,7 milioni di euro. Una cifra che si va a sommare ai circa 262 milioni di euro di strumentazioni belliche che sono state consegnate al Paese Nordafricano dopo essere state vendute negli anni precedenti.

      È quanto emerge dal report “Made in Italy per reprimere in Egitto” curato dai ricercatori di EgyptWide, iniziativa italo-egiziana per i diritti umani e le libertà civili, basato sui dati contenuti nell’ultima Relazione sulle operazioni autorizzate e svolte per il controllo dell’esportazione, importazione e transito dei materiali di armamento, pubblicata con grande ritardo solo a metà luglio 2023 dalla presidenza del Consiglio dei ministri.

      Nel corso del 2022 sono state rilasciate 16 licenze per l’esportazione di armi verso l’Egitto: nonostante il valore totale aggregato risulti visibilmente diminuito rispetto ai picchi del 2019 e del 2020 (anni in cui sono stati toccati rispettivamente gli 871 e i 991 milioni di euro) il dato per il 2022 mostra un raddoppio rispetto all’anno precedente. Occorre però precisare che i picchi toccati nel 2019 e nel 2020 sono stati trainati principalmente da due importanti commesse per la fornitura di 32 elicotteri prodotti da #Leonardo Spa e di due fregate #Fremm costruite da #Fincantieri.

      Nel 2022 l’Egitto sale al sedicesimo posto tra gli importatori di armi ed equipaggiamento bellico di produzione italiana (guadagnando due posizioni rispetto all’anno precedente). Tra i produttori che hanno ottenuto nuove le licenze per l’export figurano Leonardo (primo esportatore in Egitto con 11 licenze), Fabbrica d’armi Beretta e Rheinmetall Italia.

      Il report curato da EgyptWide evidenzia poi il caso di #Simmel_Difesa (azienda specializzata nella produzione di munizioni di grosso calibro) che ha ottenuto il via libera all’export verso Il Cairo dell’esplosivo denominato “#Composto_B”. “È un componente primario di proiettili di artiglieria, razzi, bombe a mano, mine terrestri e altre munizioni -si legge nel rapporto-. Nonostante l’Italia abbia aderito alla Convenzione di Ottawa, nel 2022 ha comunque esportato in Egitto una quantità non chiara di Tnt, che è l’esplosivo più comunemente usato nelle mine anticarro e antiuomo”.

      I ricercatori non sono in grado di affermare con certezza la quantità di esplosivo autorizzata ma si tratta comunque di un elemento preoccupante “alla luce del fatto che la fame di esplosivi utilizzati in operazioni militari offensive da parte dell’Egitto appare ingiustificata, dato che il Paese non è attualmente in guerra, ma solleva anche notevoli preoccupazioni per quanto riguarda la sicurezza sul lavoro lungo le catene di approvvigionamento”.

      Questi dati si inseriscono poi all’interno di uno scenario particolarmente allarmante, ovvero l’utilizzo di armi piccole e leggere (#Small_arms_and_light_weapons, Salw) da parte delle forze di sicurezza egiziane in operazioni che hanno portato alla violazione dei diritti umani nel Paese e che EgyptWide ha documentato in un precedente report pubblicato a maggio 2023. Nel rapporto si evidenzia come tra il 2013 e il 2021 (ultimo anno per cui erano disponibili dati aggiornati) il nostro Paese abbia venduto a Il Cairo armi leggere per un valore compreso tra i 18,9 e i 19,2 milioni di euro. L’elenco comprende oltre 30mila revolver e pistole, più di 3.600 fucili e oltre 470 fucili d’assalto a cui si aggiunge un numero non precisato di carabine, mitragliatrici, munizioni, parti di ricambio e attrezzature per la direzione del tiro, tecnologie militari e software.

      “I modelli italiani di armi piccole e leggere #Beretta_70/90, #Benelli_SuperNova_Tactical e #Beretta_92FS sono stati utilizzati da militari e forze di sicurezza egiziane per intimidire e disperdere civili nell’ambito di operazioni di sicurezza urbana; fucili Beretta 70/90 sono stati impiegati dalle forze speciali ad #Al-Nahda e #Rabaa_Al-Adawiya, durante il massacro del 2013 in cui hanno perso la vita quasi mille civili”, si legge nel rapporto.

      La vendita di queste armi è avvenuta nonostante le conclusioni del Consiglio d’Europa dell’agosto 2013 con le quali i Paesi dell’Unione avevano concordato una sospensione delle forniture militari verso l’Egitto alla luce delle gravi violazioni dei diritti umani. A seguito della destituzione del governo di Mohamed Morsi, infatti, la presa del potere da parte di al-Sisi quell’anno ha segnato l’inizio di una stagione di terrore e di progressivo deterioramento dei diritti nel Paese. Basti ricordare il massacro di Rabaa dell’agosto 2013 in cui hanno perso la vita quasi settecento manifestanti, il rapimento e l’uccisione del ricercatore Giulio Regeni, il conflitto a bassa intensità che dal 2014 interessa la penisola del Sinai e che ha gravi ripercussioni sulla popolazione civile. Per non parlare delle molte leggi che reprimono il dissenso da parte dei media e delle Ong indipendenti, fino a quella antiterrorismo che autorizza indirettamente esecuzioni extragiudiziali e garantisce ampia impunità agli agenti delle varie forze di polizia e dell’esercito.

      Eppure, nonostante la gravità di questa situazione l’export di piccole armi “made in Italy” non si è mai fermato. Dal 2013 al 2014 il valore totale delle esportazioni dall’Italia all’Egitto è quasi raddoppiato, passando da 17,2 a 31,7 milioni di euro; nel 2015 aveva raggiunto i 37,6 milioni di euro. A seguito dell’omicidio Regeni, avvenuto nel 2016, si registra una contrazione, ma già nel 2018 il valore autorizzato all’export per le piccole armi aveva toccato quota 69 milioni di euro.

      Ma in quali mani sono finite queste pistole e questi fucili? EgypWide “ha riscontrato le prove di un consistente abuso” a partire dal 2013, “tra cui anche le prove dell’uso di armi italiane in violazione dei diritti umani commesse da attori statali”. Sono diversi i casi ricostruiti dai ricercatori indipendenti, a partire dall’uccisione di un gruppo di sospetti disarmati nel Nord del Sinai a febbraio 2018: la fonte è un video pubblicato su YouTube dall’esercito egiziano in cui si mostra l’uccisione di un gruppo di presunti terroristi. “Nel video si vede un piccolo distaccamento dell’esercito egiziano che apre il fuoco con fucili Beretta”, scrivono i ricercatori.

      Armi italiane sarebbero state usate anche nella repressione di proteste di piazza, a partire da quelle di al-Nahda e Rabaa avvenute a Il Cairo il 14 agosto 2013: “Un video pubblicato dal quotidiano online el-Badil mostra le forze di polizia egiziane equipaggiate con fucili Beretta 70/90 mentre aggrediscono un manifestante disarmato”. Ulteriori prove fotografiche -immagini scattate dall’agenzia Getty Immages- mostrano poliziotti armati di fucili Benelli M3T.

      “Il gravissimo stato dei diritti umani in Egitto implica che il Paese dovrebbe essere annoverato tra quelli in cui esiste un rischio significativo che gli armamenti di importazione vengano utilizzati per commettere gravi violazioni dei diritti umani -concludono gli autori del report-. L’analisi del materiale audiovisivo presentata in questo rapporto mostra armi piccole e leggere fabbricate in Italia e impiegate nella repressione interna, in atti che includono l’uso eccessivo della forza contro manifestanti, nonché l’impiego su larga scala in processi più ampi di securitizzazione e militarizzazione dello spazio pubblico, che finiscono per limitare le libertà di movimento e di riunione pacifica”.

      https://altreconomia.it/made-in-italy-per-reprimere-in-egitto-cosi-litalia-continua-vendere-arm
      #droits_humains #répression

  • A Sumatran rhino calf born in Indonesia adds to an endangered species of fewer than 50 animals | AP News
    https://apnews.com/article/indonesia-sumatra-rhino-born-endangered-species-conservation-255d8297c30732e

    JAKARTA, Indonesia (AP) — A critically endangered Sumatran rhino was born in Indonesia’s western island of Sumatra on Saturday, the second Sumatran rhino born in the country this year and a welcome addition to a species that currently numbers fewer than 50 animals.

    https://dims.apnews.com/dims4/default/a7b00fc/2147483647/strip/true/crop/5333x3555+0+0/resize/1440x960!/format/webp/quality/90/?url=https%3A%2F%2Fassets.apnews.com%2Fa9%2Fb3%2F8b32c04fa0cf6992b1d8e8
    #rhinoceros

  • L’assèchement du Rhône menace les centrales nucléaires : la France fait pression sur la Suisse pour augmenter le débit
    https://www.novethic.fr/actualite/energie/energie-nucleaire/isr-rse/emmanuel-macron-en-deplacement-en-suisse-pour-sauver-le-soldat-rhone-151892

    Eau secours. Emmanuel Macron clôt ce jeudi 16 novembre sa visite d’État de deux jours en Suisse. Parmi les sujets à l’ordre du jour, le président de la République a abordé la question du Rhône dont il souhaite augmenter le débit. Refroidissement des centrales nucléaires, production hydroélectrique, irrigation, industrie, eau potable… les besoins français ne cessent d’augmenter alors que les effets du changement climatique pèsent déjà sur ce puissant fleuve.

    Et avec les EPR à venir sur le Rhône, je te raconte pas comment on va leur mettre la pression aux Suisses !