• Les #parcs africains ou l’histoire d’un #colonialisme_vert

    Derrière le mythe d’une Afrique #sauvage et fascinante se cache une histoire méconnue : celle de la mise sous cloche de la #nature au mépris des populations, orchestrée par des experts occidentaux. L’historien #Guillaume_Blanc raconte.

    Vous avez longuement enquêté sur les politiques de #protection_de_la_nature mises en place en #Afrique depuis la fin du XIXe siècle. Comment, dans l’esprit des experts occidentaux de la conservation de la nature, a germé cette idée que le continent africain constituait le dernier éden sauvage de la planète, qu’il s’agissait de préserver à tout prix ?

    Guillaume Blanc1 Mon enquête historique s’appuie en effet sur plus de 130 000 pages de documents issus de 8 fonds d’archives répartis entre l’Europe et l’Afrique. Pour comprendre ce mythe de la nature sauvage, il faut se mettre à la place des #botanistes et des #forestiers qui partent tenter l’aventure dans les #colonies à la fin du XIXe siècle, et laissent derrière eux une Europe radicalement transformée par l’industrialisation et l’urbanisation. En arrivant en Afrique, ils sont persuadés d’y retrouver la nature qu’ils ont perdue chez eux.

    Cette vision est en outre soutenue par un ensemble d’œuvres relayées par la grande presse. C’est par exemple #Winston_Churchill qui, en 1907, publie Mon voyage en Afrique, dans lequel il décrit le continent africain comme un « vaste jardin naturel » malheureusement peuplé d’« êtres malhabiles ». Dans les années 1930, c’est ensuite #Ernest_Hemingway qui évoque, dans Les Neiges du Kilimandjaro, un continent où les #big_five – ces mammifères emblématiques de l’Afrique que sont le #lion, le #léopard, l’#éléphant, le #rhinocéros noir et le #buffle – régneraient en maîtres. Depuis, le #mythe de cette Afrique édénique a perduré à travers les reportages du #National_Geographic et de la BBC ou, plus récemment, avec la sortie du célèbre film d’animation #Le_Roi_Lion.

    Qui sont les principaux acteurs des politiques de protection de la nature en Afrique, depuis les premières réserves de faune sauvage jusqu’à la création des parcs nationaux ?
    G. B. En Afrique, la création des #réserves_de_chasse à la fin du XIXe siècle par les colonisateurs européens vise surtout à protéger le commerce des troupeaux d’éléphants, déjà largement décimés par la #chasse. À partir des années 1940, ces #réserves deviennent ensuite des espaces dédiés presque exclusivement à la contemplation de la #faune_sauvage – une évolution qui témoigne d’une prise de conscience de l’opinion publique, qui considère comme immoral le massacre de la grande #faune.

    Les principaux acteurs de cette transformation sont des écologues administrateurs, à l’image de #Julian_Huxley, le tout premier directeur de l’#Unesco, nommé en 1946. On peut également citer #Edgar_Worthington, qui fut directeur scientifique adjoint du #Nature_Conservancy (une orga­ni­sa­tion gouvernementale britannique), ou l’ornithologue #Edward_Max_Nicholson, l’un des fondateurs du #World_Wildlife_Fund, le fameux #WWF. À partir des années 1950, ces scientifiques issus de l’administration impériale britannique vont s’efforcer de mettre la #science au service du gouvernement, de la nature et des hommes.

    À l’époque coloniale, la nature africaine semble toutefois moins menacée qu’elle ne l’est aujourd’hui. N’y a-t-il pas comme une forme de contradiction de la part des experts de la conservation à vouloir présenter ce continent comme le dernier éden sauvage sur Terre et, dans le même temps, à alerter sur le risque d’extinction de certaines espèces ?
    G. B. Si on prend l’exemple des éléphants, ce sont tout de même 65 000 animaux qui sont abattus chaque année à la fin du XIXe siècle en Afrique de l’Est pour alimenter le commerce de l’#ivoire. À cette époque, les administrateurs coloniaux sont pourtant incapables de réaliser que le massacre auquel ils assistent relève de leur propre responsabilité. Car, tout autour des espaces de protection qu’ils mettent en place pour protéger la nature, la destruction des #ressources_naturelles se poursuit – ce sont les #plantations de #cacao en #Côte_d’Ivoire qui empiètent toujours plus sur la #forêt_tropicale, ou le développement à grande échelle de la culture du #café en #Tanzanie et au #Kenya.

    À mesure que ce #capitalisme_extractiviste s’intensifie, la protection de la faune et de la flore se renforce via la multiplication des #zones_protégées. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ceux qui entendent préserver la nature en établissant des réserves de chasse, puis des parcs nationaux, sont aussi ceux qui la détruisent en dehors de ces espaces de protection.

    Une initiative baptisée « #Projet_spécial_africain » illustre bien cette vision de la nature africaine. En quoi consiste cette grande #mission_écologique, largement promue par les experts internationaux de la conservation ?
    G. B. Le Projet spécial africain est lancé à Varsovie en 1960 par l’#Union_internationale_pour_la_conservation_de_la_nature (#UICN), sous l’égide des Nations unies. En septembre 1961, une grande conférence internationale est organisée à Arusha, en Tanzanie, afin de promouvoir les programmes de conservation auprès des dirigeants africains arrivés au pouvoir après les indépendances. Elle réunit une centaine d’experts occidentaux ainsi qu’une trentaine de dirigeants africains.

    D’un commun accord, ces derniers déclarent vouloir poursuivre les efforts accomplis par les colons européens dans les parcs nationaux africains qui ont vu le jour depuis la fin des années 1920. Pour, je cite, « aider les gouvernements africains à s’aider eux-mêmes », des experts internationaux sont alors envoyés en Afrique. Le Projet spécial africain, qui se poursuivra jusqu’à la fin des années 1970, prend donc la forme d’une alliance entre les dirigeants africains et les experts internationaux.

    Dans le livre que vous avez publié il y a peu, La Nature des hommes, vous rappelez que les institutions internationales ont fortement incité les pays africains à exclure leurs populations des territoires de ce qui allait devenir les parcs nationaux…
    G. B. Parmi les institutions impliquées, il y a, d’un côté, les agences des Nations unies comme l’Unesco et la FAO, mais aussi des organisations non gouvernementales comme l’UICN, le WWF ou la Fauna & Flora International (FFI). Ces deux grandes catégories d’institutions ont tout d’abord servi de machine à reconvertir les administrateurs coloniaux en experts internationaux de la conservation. Ce sont elles qui vont ensuite imposer les mesures conservationnistes à l’intérieur des parcs.

    La FAO va, par exemple, conditionner son aide au Kenya, à l’Éthiopie ou à la Tanzanie pour l’achat de matériel agricole à l’acceptation des règles édictées par l’Unesco – à savoir que soient expulsées les populations qui vivent dans les parcs pour préserver les grands mammifères. C’est donc un véritable système international qui se met en place, dans lequel les agences des Nations unies vont avoir recours à des experts qu’elles vont mandater auprès de l’UICN, du WWF ou de la #FFI.

    Dans les années qui suivent la #décolonisation, les dirigeants africains participent eux aussi à cette #mythification d’un continent foisonnant de vie, car préservé des activités humaines. Quelle est leur part de responsabilité dans la construction de cet #imaginaire ?
    G. B. S’ils n’ont pas choisi ce cadre culturel imposé par les experts internationaux de la conservation, selon lequel l’Afrique serait le dernier refuge mondial de la faune sauvage, ils savent en revanche le mettre au service de leurs propres intérêts. Au #Congo, rebaptisé Zaïre en 1971 par le président Mobutu, ce dernier explique lors d’une conférence de l’UICN qui se tient à Kinshasa que son pays a créé bien plus de parcs que le colonisateur belge qui l’a précédé.

    En 1970, soit près de 10 ans après son indépendance, la Tanzanie a de son côté quadruplé son budget dédié aux parcs nationaux, sous l’impulsion de son Premier ministre #Julius_Nyerere, bien conscient que le parc national représente une véritable #opportunité_économique. Si Julius Nyerere n’envisage pas de « passer (s)es vacances à regarder des crocodiles barboter dans l’eau », comme il l’explique lui-même dans la presse tanzanienne, il assure que les Occidentaux sont prêts à dépenser des millions de dollars pour observer la faune exceptionnelle de son pays. Julius Nyerere entend alors faire de la nature la plus grande ressource économique de la Tanzanie.

    Certains responsables politiques africains mettent aussi à profit le statut de parc national pour contrôler une partie de leur population…
    G. B. Pour une nation comme l’Éthiopie d’#Hailé_Sélassié, la mise en parc de la nature donne la #légitimité et les moyens financiers pour aller planter le drapeau national dans des territoires qui échappent à son contrôle. Lorsque l’UICN et le WWF suggèrent à l’empereur d’Éthiopie de mettre en parc différentes régions de son pays, il choisit ainsi le #Simien, dans le Nord, une zone de maquis contestant le pouvoir central d’Addis-Abeba, l’#Awash, dans l’Est, qui regroupe des semi-nomades vivant avec leurs propres organisations politiques, et la #vallée_de_l’Omo, dans le Sud, où des populations circulent librement entre l’Éthiopie et le Kenya sans reconnaître les frontières nationales.

    En Afrique, la mise sous protection de la nature sauvage se traduit souvent par l’#expulsion des peuples qui vivent dans les zones visées. Quelles sont les conséquences pour ces hommes et ces femmes ?
    G. B. Ce #déplacement_forcé s’apparente à un véritable tremblement de terre, pour reprendre l’expression du sociologue américain Michael Cernes, qui a suivi les projets de #déplacement_de_populations menés par les Nations unies. Pour les personnes concernées, c’est la double peine, puisqu’en étant expulsées, elles sont directement impactées par la création des parcs nationaux, sans en tirer ensuite le moindre bénéfice. Une fois réinstallées, elles perdent en effet leurs réseaux d’entraide pour l’alimentation et les échanges socio-économiques.

    Sur le plan environnemental, c’est aussi une catastrophe pour le territoire d’accueil de ces expulsés. Car, là où la terre était en mesure de supporter une certaine densité de bétail et un certain niveau d’extraction des ressources naturelles, la #surpopulation et la #surexploitation de l’#environnement dont parlent les experts de la conservation deviennent réalité. Dans une étude publiée en 20012, deux chercheurs américain et mozambicain ont tenté d’évaluer le nombre de ces expulsés pour l’ensemble des parcs nationaux d’Afrique. En tenant compte des lacunes statistiques des archives historiques à ce sujet, les chercheurs ont estimé qu’entre 1 et 14 millions de personnes avaient été contraintes de quitter ces espaces de conservation au cours du XXe siècle.

    Depuis la fin des années 1990, les politiques globales de la #conservation_de_la_nature s’efforcent d’associer les populations qui vivent dans ou à côté des #aires_protégées. Comment se matérialise cette nouvelle philosophie de la conservation pour les populations ?
    G. B. Cette nouvelle doctrine se traduit de différentes manières. Si l’on prend l’exemple de l’#Ouganda, la population va désormais pouvoir bénéficier des revenus du #tourisme lié aux parcs nationaux. Mais ceux qui tirent réellement profit de cette ouverture des politiques globales de conservation sont souvent des citadins qui acceptent de devenir entrepreneurs ou guides touristiques. Les habitants des parcs n’ont pour leur part aucun droit de regard sur la gestion de ces espaces protégés et continuent de s’y opposer, parfois avec virulence.

    En associant les populations qui vivent dans ou à proximité des parcs à la gestion de la grande faune qu’ils abritent, la conservation communautaire les incite à attribuer une valeur monétaire à ces animaux. C’est ce qui s’est produit en #Namibie. Plus un mammifère est prisé des touristes, comme l’éléphant ou le lion, plus sa valeur pécuniaire augmente et, avec elle, le niveau de protection que lui accorde la population. Mais quid d’une pandémie comme le Covid-19, provoquant l’arrêt de toute activité touristique pendant deux ans ? Eh bien, la faune n’est plus protégée, puisqu’elle n’a plus aucune valeur. Parce qu’il nie la singularité des sociétés auxquelles il prétend vouloir s’adapter, le modèle de la #conservation_communautaire, qui prétend associer les #populations_locales, se révèle donc souvent inefficace.

    Des mesures destinées à exclure les humains des espaces naturels protégés continuent-elles d’être prises par certains gouvernements africains ?
    G. B. De telles décisions restent malheureusement d’actualité. Les travaux de l’association Survival International l’ont très bien documenté au #Cameroun, en #République_démocratique_du_Congo ou en Tanzanie. En Éthiopie, dans le #parc_du_Simien, où je me suis rendu à plusieurs reprises, les dernières #expulsions datent de 2016. Cette année-là, plus de 2 500 villageois ont été expulsés de force à 35 km du parc. Dans les années 2010, le géographe américain Roderick Neumann a pour sa part recensé jusqu’à 800 #meurtres liés à la politique de « #shoot_on_sight (tir à vue) » appliquée dans plusieurs parcs nationaux d’Afrique de l’Est. Selon cette doctrine, toute personne qui se trouve à l’intérieur du parc est soupçonnée de #braconnage et peut donc être abattue par les éco-gardes. Dans des pays où le braconnage n’est pourtant pas passible de peine de mort, de simples chasseurs de petit gibier sont ainsi exécutés sans sommation.

    En Europe, les règles de fonctionnement des parcs nationaux diffèrent de celles qui s’appliquent aux espaces de protection africains. Si on prend l’exemple du parc national des Cévennes, l’agriculture traditionnelle et le pastoralisme n’y sont pas prohibés, mais valorisés en tant qu’éléments de la culture locale. Comment expliquer ce « deux poids, deux mesures » dans la façon d’appréhender les espaces de protection de la nature en Europe et en Afrique ?
    G. B. Le parc national des Cévennes, créé en 1970, abrite plus de 70 % du site des Causses et Cévennes, inscrit sur la liste du Patrimoine mondial depuis 2011. Or la valeur universelle exceptionnelle qui conditionne un tel classement est, selon l’Unesco, « l’agropastoralisme, une tradition qui a façonné le paysage cévenol ». C’est d’ailleurs à l’appui de cet argumentaire que l’État français alloue des subventions au parc pour que la transhumance des bergers s’effectue à pied et non pas en camions, ou bien encore qu’il finance la rénovation des toitures et des murs de bergeries à partir de matériaux dits « traditionnels ».

    En revanche, dans le parc éthiopien du Simien, la valeur universelle exceptionnelle qui a justifié le classement de ce territoire par l’Unesco est « ses #paysages spectaculaires ». Mais si les #montagnes du Simien ont été classées « en péril3 » et les populations qui y vivaient ont été expulsées, c’est, selon les archives de cette même organisation internationale, parce que « l’#agropastoralisme menace la valeur du bien ».

    À travers ces deux exemples, on comprend que l’appréciation des rapports homme-nature n’est pas univoque en matière de conservation : il y a une lecture selon laquelle, en Europe, l’homme façonne la nature, et une lecture selon laquelle, en Afrique, il la dégrade. En vertu de ce dualisme, les activités agropastorales relèvent ainsi d’une #tradition à protéger en Europe, et d’une pratique destructrice à éliminer en Afrique.

    https://lejournal.cnrs.fr/articles/parcs-Afrique-colonialisme-histoire-nature-faune
    #colonialisme #animaux #ingénierie_démographique

    • La nature des hommes. Une mission écologique pour « sauver » l’Afrique

      Pendant la colonisation, pour sauver en Afrique la nature déjà disparue en Europe, les colons créent des parcs en expulsant brutalement ceux qui cultivent la terre. Et au lendemain des indépendances, avec l’Unesco ou le WWF, les dirigeants africains « protègent » la même nature, une nature que le monde entier veut vierge, sauvage, sans hommes.
      Les suites de cette histoire sont connues : des millions de paysans africains expulsés et violentés, aujourd’hui encore. Mais comment a-t-elle pu advenir ? Qui a bien pu organiser cette continuité entre le temps des colonies et le temps des indépendances ? Guillaume Blanc répond à ces questions en plongeant le lecteur au cœur d’une étrange mission écologique mondiale, lancée en 1961 : le « Projet spécial africain ».
      L’auteur raconte l’histoire de ce Projet, mais, plutôt que de suivre un seul fil narratif, il redonne vie à quatre mondes, que l’on découvre l’un après l’autre : le monde des experts-gentlemen qui pensent l’Afrique comme le dernier refuge naturel du monde ; celui des colons d’Afrique de l’Est qui se reconvertissent en experts internationaux ; celui des dirigeants africains qui entendent contrôler leurs peuples tout en satisfaisant les exigences de leurs partenaires occidentaux ; celui, enfin, de paysans auxquels il est demandé de s’adapter ou de disparaître. Ces hommes ne parlent pas de la même nature, mais, pas à pas, leurs mondes se rapprochent, et ils se rencontrent, pour de bon. Ici naît la violence. Car c’est la nature des hommes que d’échanger, pour le meilleur et pour le pire.

      https://www.editionsladecouverte.fr/la_nature_des_hommes-9782348081750
      #livre

    • Thread by MouinRabbani on Thread Reader App – Thread Reader App
      https://threadreaderapp.com/thread/1762769324027081139.html

      THREAD: Dr Andreas Krieg (@andreas_krieg), a German academic who teaches at King’s College London, has commented on the hysteria in his native country regarding Israel and the Palestinians with the following tweet:

      @andreas_krieg “I am becoming increasingly concerned about the criminalization of discourse on the Middle East in Germany. For the time being, I would stay far away from any event organized/hosted in Germany on regional security.”

      As it happens, I was several months ago invited to participate in a workshop on the Middle East in Berlin. Although I have the highest respect for the distinguished German analyst who invited me, I felt compelled to decline the invitation. I did so for several reasons.

      Most importantly, the workshop was co-sponsored by the Heinrich Böll Foundation (HBS). In August 2023 an international jury, jointly convened by HBS and the state government of Bremen, awarded the annual Hannah Arendt Prize for Political Thought to the Russian-American writer @mashagessen.

      It is awarded once a year to “individuals who identify critical and unseen aspects of current political events and who are not afraid to enter the public realm by presenting their opinion in controversial political discussions”.

      According to press reports at the time, the range of Gessen’s writings was an important factor taken into consideration by the jury when making its decision. “In its announcement today”, Publishing Perspectives wrote on 4 August, “the program notes the sheer breadth of topical and thematic concern reflected in Gessen’s work”, further noting that the jury considered Gessen “one of the most courageous chroniclers of our time”.

      The appreciation of Gessen’s courage and topical breadth would however prove to be short-lived. On 9 December 2023, Gessen published “In the Shadow of the Holocaust” in The New Yorker. An exploration of “how the politics of memory of the Holocaust and antisemitism obscure what we see in Israel and Gaza today”, it ranks among Gessen’s finest and most powerful essays. It’s still available online, and well worth reading for those who haven’t yet done so.

      Germany’s commissar class by contrast went thermonuclear. Gessen, who is Jewish and lost family during Germany’s WWII Holocaust, was roundly and viciously denounced for deploying precisely those qualities for which the Hannah Arendt Prize for Political Thought is awarded. Except that in this case these qualities were deployed to examine Israel and its treatment of the Palestinians, a taboo subject in today’s Germany.

      In scenes that would have made Goebbels proud, the usual epithets and slander were trotted out and flung at Gessen with abandon by politicians, newspaper editors, and the like.

      Instead of simply withdrawing the prize on the grounds that courage and controversy are verboten if the subject is Israel, the state government of Bremen cancelled the awards ceremony.

      Determined to demonstrate it could be even more cowardly that its partner in crime, HBS issued a press statement lauding Gessen’s “unconditional commitment to democracy and to debating uncomfortable issues” before announcing its withdrawal from the awards ceremony on the absurd pretext that “the event has lost its venue”.

      As I informed the workshop organisers: “In my view this cannot be characterised as anything other than an act of political cowardice, and an indefensible capitulation to illegitimate political pressure by advocates for Israel’s most extreme policies.

      That HBS sought to justify its actions with reference to the change of venue instead of forthrightly condemning the campaign against Gessen, the tactics employed, and those committing this intellectual atrocity only adds insult to injury.

      It should not have been particularly challenging to stand up for the legacy of Hannah Arendt.” As expressed more succinctly by Samantha Hill in The Guardian: “Hannah Arendt would not qualify for the Hannah Arendt prize in Germany today”

      There was also a second reason I declined the invitation. As I informed the organisers: “As for my own position, I have made statements similar to those which HBS apparently found sufficient to throw Gessen under the bus.

      Assuming that the thought police will also be carefully vetting the event I have been invited to, I must therefore take into account the very real possibility that HBS will also disassociate itself from me.

      Since I do not have the stature of a Masha Gessen, and therefore won’t be besieged by the international media for comment or be offered public venues in Berlin to defend myself and my reputation,

      I am unprepared to sustain the reputational damage that would come with being thrown to the wolves by an organization with the credentials of HBS.

      More generally, I have been following with increasing alarm (and, frankly, disgust ) the campaign by the German federal government, as well as regional and local authorities in Germany, to stifle voices in support of Palestinian rights and/or opposition to Israel’s mass killings of Palestinians and other policies. These include positions that are considered legitimate within Israel but apparently not so in Germany.

      I’m not averse to breaking the law where human decency requires this, but am not prepared to get on the wrong side of the law or be subjected to vilification by the German authorities on account of making an intervention consisting of factual statements
      and analytical observations at an academic/policy workshop.

      Unfortunately, the benefits do not justify the risks and potential costs.”

      In further correspondence I explained why I was unprepared to reconsider my decision: “In view of the unethical manner in which HBS responded to political pressure to throw Masha Gessen to the wolves, I have to take into account the realistic possibility that it could come under similar pressure regarding my participation in the workshop.
      In my case HBS would find it much easier to respond to such pressure and throw me under the bus, and this would cause me unnecessary reputational damage. »

      Since in contrast to Gessen I do not have the recognition that would motivate the international media to investigate such a decision and public figures to denounce it, nor be offered public venues to defend myself, the ramifications of such a scenario would be serious and long-lasting.

      An additional concern is the current atmosphere in Germany. I lived under military occupation in Palestine for nearly a decade, and thereafter for longer in Jordan.

      Absent compelling reasons I prefer to avoid situations where for reasons of personal security I need to refrain from making perfectly reasonable factual observations in the public sphere.

      By way of analogy, in 2011 I spoke at an HBS function in Berlin. When I questioned the wisdom of military intervention in Libya, a member of the audience accused me of endorsing genocide . I had my say, she had hers, and that was the end of it.

      I suspect that in 2023 things would end very differently if I were to express similar objections to someone speaking out in support of Israel’s war on the Gaza Strip.”

      When I read about the hysteria that seems to be – once again – the norm in Germany, and the multiplying number of incidents that are crudely racist and thoroughly surreal in equal measure, I’m reminded of Eugene Ionesco’s play, #Rhinoceros.

      I read it many years ago in high school and only recall its broad outlines, but for some reason every new incident in Germany reminds me of that play.

      Conclusion: Andreas Krieg is not being alarmist or dramatic, but providing constructive and necessary advice to a very real and escalating problem.

      Following might even have a useful impact on the situation in Germany. END

  • Muhammad Shehada sur X :

    An Israeli school principal shared a Haaretz article on FB that said “We are not shown the consequences of the IDF actions in Gaza”

    Israeli media, politicians & celebrities promptly began to incite again her!

    Angry crowds wrapped in Israeli flags came to protest at her school

    2\ The Israeli school principal, Yael Ayalon, was accused by a Channel 12 journalist (Israel’s most watched TV) of “sympathizing with the Gazan population” & “not saying a word about the abductees or soldiers”

    But @tami_yakira shows receipts from Yael’s page that disproves this

    3\ Prominent Israeli rapper, Yoav Eliassi, applauded the angry student mob for refusing to come to the high school for 2 days & protesting the school principal that dared show the slightest sympathy to Gazan human beings “not for the first time”!

    How dare she?

    https://twitter.com/muhammadshehad2/status/1740080598020980801

    #rhinocéros

  • A Sumatran rhino calf born in Indonesia adds to an endangered species of fewer than 50 animals | AP News
    https://apnews.com/article/indonesia-sumatra-rhino-born-endangered-species-conservation-255d8297c30732e

    JAKARTA, Indonesia (AP) — A critically endangered Sumatran rhino was born in Indonesia’s western island of Sumatra on Saturday, the second Sumatran rhino born in the country this year and a welcome addition to a species that currently numbers fewer than 50 animals.

    https://dims.apnews.com/dims4/default/a7b00fc/2147483647/strip/true/crop/5333x3555+0+0/resize/1440x960!/format/webp/quality/90/?url=https%3A%2F%2Fassets.apnews.com%2Fa9%2Fb3%2F8b32c04fa0cf6992b1d8e8
    #rhinoceros

  • Rhino dollars

    Quotidien en Afrique, le massacre de Rhinocéros pour leur corne s’étend désormais à l’Europe et menace la survie de l’espèce. Menée pendant deux ans, cette investigation saisissante démonte les rouages d’un #business mondial lié au #crime_organisé.

    Le 7 mars 2017, un rhinocéros est abattu au zoo de #Thoiry. Ce fait divers touche l’Europe pour la première fois, alors qu’en Afrique le massacre est journalier. La corne de rhinocéros, dont le commerce est interdit depuis quarante ans, atteint des prix astronomiques au marché noir. Les trafiquants visent le marché asiatique où l’on prête des vertus anticancéreuses et aphrodisiaques à ce qui, comme nos ongles, se compose principalement de kératine. L’épicentre de ce carnage se situe en Afrique du Sud où vit la majeure partie de l’espèce, soit 20 000 rhinocéros. Au rythme de 1000 animaux tués chaque année, le rhinocéros aura disparu d’ici un vingtaine d’années.

    https://www.arte.tv/fr/videos/075836-000-A/rhino-dollars
    #rhino #rhinocéros #film #reportage
    ping @fil

  • Zimbabwe’s black rhinos at risk as China reverses a 25-year ban on horns · Global Voices
    https://globalvoices.org/2018/11/10/zimbabwes-black-rhinos-at-risk-as-china-reverses-a-25-year-ban-on-horn

    On October 31, 2018, the Chinese government released a statement declaring the reversal of a 25-year ban on the use of tiger bones and rhino horns, making it legal to use parts “obtained from the animals in captivity for scientific, medical and cultural purposes”.

    The Chinese State Council said that powdered forms of rhino horn and bones from dead tigers could be used in “qualified hospitals by qualified doctors”. The animal products must be obtained from authorized farms, and animal parts classified as “antiques” can be used in “cultural exchanges if approved by the cultural authorities”.

    #rhino #zimbabwe #chine #rhinocéros

  • Rhinocéros : Leur nouveau sanctuaire n’était qu’un piège mortel L’essentiel/afp - 31 Aout 2018 - L’essentiel
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/leur-nouveau-sanctuaire-n-etait-qu-un-piege-mortel-11374581

    Onze rhinocéros ont trouvé la mort après avoir été transférés dans un parc naturel. Les autorités et le WWF, à l’origine du projet, se rejettent la faute.

    Le transfert de 11 rhinocéros vers un parc national du sud-est du Kenya ne devait être qu’une formalité. Il s’est transformé en un des plus grands ratés de l’histoire de la protection de la faune sauvage du pays, laissant pantois les défenseurs de l’environnement.

    Selon plusieurs témoignages corroborés par des documents consultés par l’AFP, de nombreuses mises en garde ont été émises, ignorées, voire étouffées, sur la salinité bien trop importante du point d’eau prévu pour les 11 animaux, finalement morts en juillet de déshydratation. L’heure est désormais aux accusations mutuelles.

    Fin juin, c’est en grande pompe que le ministre kényan du Tourisme et de la Faune sauvage Najib Balala et le Fonds mondial pour la nature (WWF) saluent l’aboutissement d’un projet de six ans : les rhinocéros noirs sont emmenés depuis les parcs de Nairobi et Nakuru (centre) vers un nouveau sanctuaire - un immense enclos de 100 km2 - dans le parc de Tsavo Est (sud-est).

    Lente déshydratation
    Mais après ingestion de l’eau pompée plusieurs mètres sous terre pour eux, les rhinocéros meurent les uns après les autres. Ce projet du Service kényan de la Faune (KWS), financé à hauteur d’un million de dollars par le WWF, se transforme en cauchemar. Selon le docteur Benson Kibore, directeur de l’Association kényane des vétérinaires, et qui a participé à l’autopsie des rhinocéros, cette eau était tellement salée qu’elle avait corrodé une grille en métal proche de la pompe.

    L’eau salée a vraisemblablement donné encore plus soif aux rhinocéros, qui en ont donc consommé plus. La lente déshydratation de leur corps s’est notamment traduite par un dessèchement de leurs tissus et un épaississement de leur sang.

    Pourtant, une quinzaine de tests aquifères ont été menés entre février et mai. Leurs résultats, consultés par l’AFP en août, indiquent une salinité dangereuse. Selon le Dr Kibore, ces données n’ont même pas été communiquées aux vétérinaires lorsque les premiers rhinocéros sont tombés malades, leur faisant perdre un temps précieux pour trouver l’origine de la maladie.

    « Interférences » du WWF
    Lorsque le transfert a été confirmé, « j’étais horrifié, j’étais sûr qu’il y aurait un problème », assure de son côté Nehemiah Rotich, un ancien responsable du KWS. Le transfert, imaginé par l’organe exécutif du KWS, avait été refusé à plusieurs reprises par le conseil d’administration du KWS en raison de l’eau et du manque de végétation dans le sanctuaire.

    Brian Heath, un ancien membre du conseil, a dénoncé des pressions du WWF pour que le transfert ait lieu. Devant le Parlement, l’ancien président du conseil d’administration du KWS et célèbre paléoanthropologue Richard Leakey a également fustigé des « interférences » du WWF.

    Le conseil dont faisaient partie MM. Leakey et Heath a finalement approuvé le transfert en octobre 2017 à la condition que le sanctuaire soit amélioré. Leur mandat a pris fin en avril, et trois mois plus tard, le déplacement des rhinocéros a eu lieu, sans qu’un nouveau conseil (pas encore nommé) ne se soit penché sur la question.
    Bras-de-fer
    Les actuels responsables du KWS, dont l’exécutif, ont refusé de répondre à l’AFP, notamment à la question de savoir qui a finalement approuvé le transfert. D’autres éléments suggèrent par ailleurs un bras-de-fer sur la question, comme le compte-rendu d’une réunion de mai 2017 portant sur le projet, et à laquelle ont participé des responsables du KWS et Martin Mulama, expert en rhinocéros pour le WWF. Un premier compte-rendu, vu par l’AFP, ne faisait aucune référence à d’éventuelles préoccupations. Plusieurs participants s’en sont plaints et une deuxième version du compte-rendu indique que « l’habitat dominant ne permet pas qu’un transfert ait lieu ».
    . . . . . .
    La construction récente d’un pont ferroviaire à travers le parc national de Nairobi et d’autres infrastructures dans des zones protégées sont pour elle le signe d’une « époque très très sombre pour le Kenya » et sa faune sauvage.

    #Rhinocéros #Kenya #WWF #ONG #Faune #eau #KWS #Nairobi #écologie #biodiversité #bêtise #Afrique #management

  • Kenya : enquête après la mort de 8 #rhinocéros noirs transférés au parc de Tsavo - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20180714-kenya-enquete-apres-mort-8-rhinoceros-noirs-transferes-parc-tsavo

    Au Kenya, huit rhinocéros noirs sont morts suite à leur transfert depuis les parcs nationaux de Nairobi et Nakuru vers un nouveau sanctuaire pour rhinocéros dans le parc du Tsavo, à l’est du pays. C’est le #Kenya Wildlife service, le service kényan de la faune, qui était en charge de l’opération. Le ministre du Tourisme, Najib Balala, a ordonné l’arrêt immédiat du transfert, et l’ouverture d’une enquête.

    Deux experts indépendants ont été chargés de l’enquête : le professeur Peter Gathumbi, de l’université de Nairobi, et le docteur Markus Hoffmeyer, spécialiste sud-africain des rhinocéros.

    La tragédie soulève de nombreuses questions, car les pertes de rhinocéros lors de ce type de transferts sont rares au Kenya, Entre 2005 et 2017, sur les 149 spécimens transférés dans le pays seul 8 ont perdu la vie.

  • Kruger’s contested borderlands. Are #eco-cocoons the solution to poaching ?

    #Buffer_zones along the border of #Kruger_National_Park target wildlife poaching. Displaced communities say it’s a land grab by rich foreigners aided by corrupt politicians. Estacio Valoi investigates.

    About 2,000 families have been resettled in eight villages in the Eduardo Mondlane neighbourhood of Massingir, according to Anastácio Matável, executive director of the Forum of Non-governmental Organisations of Gaza (FONGA). Five communities, comprising 13,300 families, are still living inside the park and are awaiting resettlement.

    Matável described the resettlement as “a failed process. First 18 houses were built, then 50 houses. Then the local government tried to finance the project through the National Disaster Management Institute, but it failed.

    “There was no more money and the buildings were rejected by the communities. They also failed to take into consideration cultural aspects such as who should live together. Numbers of women and children all live one small hut.”


    https://pulitzercenter.storylab.africa/dominion
    #Mozambique #Afrique_du_sud #parc_national #frontières #rhinos #rhinocéros #zones_tampons #terres #accaparement_de_terres #écologie (les dérives de l’écologie) #géographie_culturelle (notamment pour ce qui est en lien avec la #représentation de la #nature, par exemple) #corruption #Cubo #Adolof_Bila #néo-colonialisme #Limpopo_National_Park #expulsion #tourisme #business #conservation_de_la_nature #braconnage #murs #barrières_frontalières #Nkanhine #riches #richesse #inégalités #écotourisme #twin_city #Twin_City_Development #Massingir #African_Wildlife_Foundation #Balule_Lodge #Zimbabwe #Gonarezhou_National_Park #canne_à_sucre #ProCana #industrie_du_sucre #éthanol #énergie #Bioenergy #Sable_Mining #Massingir_Agro_Industrial #eau #irrigation #Xonghile_Game_Park #Karangani_Game_Reserve #Singita #Luke_Bailes
    #Bedari_Foundation #Mangondzo_reserve #réserve_naturelle #Masintonto_Eco-Turismo #Sabie_Game_Park
    signalé par @fil sur twitter

  • Cornes de #rhinocéros : pourquoi le trafic a explosé
    http://theconversation.com/cornes-de-rhinoceros-pourquoi-le-trafic-a-explose-75245

    Un rhinocéros du zoo de Thoiry a été tué le 7 mars dernier ; sa principale corne a été sciée et volée. C’est la première fois qu’un rhinocéros vivant était abattu dans un zoo en Europe dans le but de dérober sa corne.

    La même semaine, en une seule journée, 13 rhinocéros ont été découverts morts en Afrique du Sud, abattus par des braconniers. En 2016, le nombre d’animaux tués s’est élevé à 1 054 individus. À titre de comparaison, en 2007, seuls 13 rhinocéros avaient été braconnés dans ce pays.
    Des populations en net déclin

    Il resterait, selon des comptages réalisés en 2015, moins de 30 000 rhinocéros dans le monde. On compte pour cet animal cinq espèces différentes : en Afrique se trouvent le rhinocéros blanc (environ 20 400 spécimens, dont 18 500 en Afrique du Sud) et le rhinocéros noir (5 200 spécimens, dont 1 900 en Afrique du Sud). En Asie subsistent le rhinocéros indien, qui vit en Inde et au Népal (3 500 spécimens), le rhinocéros de Sumatra (250 spécimens) et le rhinocéros de Java (50 spécimens seulement).

    #rhino cc @fil

  • #France. #Rhinocéros tué à #Thoiry : un avertissement pour les #zoos du monde entier

    La mort du rhinocéros blanc du zoo français de Thoiry, Vince, tué mardi 7 mars par des trafiquants de cornes, stupéfie la presse étrangère : désormais, plus aucun endroit n’est sûr sur la planète pour ces animaux menacés.


    http://www.courrierinternational.com/article/france-rhinoceros-tue-thoiry-un-avertissement-pour-les-zoos-d
    #zoo #rhino #braconnage
    cc @fil

  • Pas de miracle : si on veut continuer à surpopuler la planète de manière aussi déraisonnable, il faudra que la nature fasse de la place. Et si au contraire on veut préserver de la nature sauvage, il faudra que les humains en acceptent les conséquences sur leur nombre ou sur leur niveau de vie :

    https://qz.com/908867/kazirangas-ruthless-rangers-have-reduced-rhino-poaching-by-simply-gunning-down-p

    #braconnage #écologie #rhinocéros

    • On a nous a expliqué ça au Masai Mara (Kenya) : on ne fait plus de game drive (safari photo) la nuit parce que les braconniers, et les rangers, on tendance à tirer à vue. Les rangers expliquent que comme ça, quand ils voient quelqu’un dans le parc la nuit, ils tirent d’abord, et vérifient ensuite.

  • #Braconnage. Enquête sur le #trafic d’animaux sauvages qui valait des millions

    “Les hommes derrière le commerce des espèces en danger”, titre The Guardian ce 27 septembre, jour de publication d’une série d’enquêtes sur un des plus importants réseaux de braconnage et de #contrebande du monde. Après un an de recherches dans six pays africains et asiatiques, le quotidien britannique a identifié “les responsables du trafic de milliers de tonnes d’ivoire d’éléphants, de cornes de #rhinocéros et d’autres #espèces_menacées”. Il s’agit des frères Bach, installés au Vietnam et en Thaïlande, soupçonnés de contrôler un réseau de contrebande qui participe à cette industrie illégale qui génère presque 25 milliards d’euros par an.


    http://www.courrierinternational.com/une/braconnage-enquete-sur-le-trafic-danimaux-sauvages-qui-valait
    #business
    cc @fil

  • #Afrique_du_Sud : une organisation militaire pour protéger les #rhinocéros
    http://www.francetvinfo.fr/animaux/especes-menacees/afrique-du-sud-une-organisation-militaire-pour-proteger-les-rhinoceros_

    En Afrique du Sud, 702 #rhinocéros ont été abattus par les braconniers depuis le début de l’année 2016, dont 458 dans le seul #Parc_national du #Kruger. Le tableau de chasse illégale peut paraître effrayant et pourtant les chiffres sont en baisse par rapport à 2015.[...] Depuis le début de cette année, 414 braconniers présumés ont été interpellés en Afrique du Sud, dont 177 dans le Parc national du Kruger. [...] Dans le Parc national du Kruger, les rangers en charge de la conservation se battent au quotidien contre le #braconnage avec des moyens de plus en plus sophistiqués. Ils doivent s’adapter à des braconniers toujours à la pointe de l’équipement.

  • En #Afrique_du_Sud, des femmes rangers contre les braconniers
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/07/08/en-afrique-du-sud-des-femmes-rangers-pour-lutter-contre-les-braconniers_4966

    La Black Mamba Anti-Poaching Unit (unité anti-braconnage des Black Mambas) a été créée par Craig Spencer en 2013. Le chef des rangers de la réserve nationale de #Balule est convaincu qu’une approche militaire seule ne suffira pas pour résoudre le problème du #braconnage. [...] Les 26 Black Mambas logent dans des camps rudimentaires et sortent quotidiennement en petits groupes pour couvrir la réserve de 50 000 hectares qui communique avec le parc national Kruger (2,8 millions d’hectares). Lorsqu’elles trouvent des traces de braconniers, elles préviennent une équipe armée qui vient les assister. En deux ans, elles ont arrêté six braconniers, fermé 19 campements de braconnage et retiré plus d’un millier de pièges. Le braconnage de l’ensemble de la faune du bush a diminué de 78 % et celui des #rhinocéros de 67 %. Une évolution à contre-courant de la très forte augmentation du nombre de rhinocéros tués en Afrique du Sud ces dernières années (de 13 en 2007 à 1 175 en 2015), liée à une demande croissante, principalement venue du #Vietnam et de la #Chine, où l’on croit aux vertus curatives de la poudre de cornes de rhinocéros.

    #femme

  • Lutter contre le #braconnage avec des #drones

    Daniel Cherix, département d’écologie et d’évolution de l’UNIL. Le braconnage est en pleine expansion. Pour l’Afrique, en l’espace de 2 ans, 100’000 animaux ont été tués, #éléphants et #rhinocéros étant les espèces les plus touchées. Une des tentatives de lutter contre le braconnage, un système de drones qui vont surveiller les populations d’éléphants et de rhinocéros.

    http://ht.ly/LQiOS