• Les déclarations de guerre de Richard Millet | La république des livres
    http://passouline.blog.lemonde.fr/2012/08/29/les-declarations-de-guerre-de-richard-millet/#xtor=RSS-32280322

    En lisant donc attentivement le compendiun du tueur en série, #Richard_Millet a trouvé « des analyses pertinentes de la perte de l’identité nationale ». Il est vrai qu’elles aboutissent à une conclusion qui ressemblent fort à celles d’un certain Richard Millet dont on ne sache pas que les essais soient traduits en norvégien : pour avoir renoncé à défendre ses racines chrétiennes, la France est actuellement en proie à une guerre civile sans nom qui a commencé en 1789. La Littérature est sa première victime car, telle que l’entend l’écrivain, elle est l’ennemie du nombre, du multiculturalisme, de l’horizontalité, de la perte du sens… In fine, il s’indigne de ce que l’on traite de fasciste tout individu qui ose s’interroger sur la pureté, l’identité, l’origine. Voilà brièvement rappelé l’essentiel de ce texte- et que ni l’auteur ni l’éditeur ne viennent nous dire que le texte n’a pas été lu et qu’ils font l’objet d’une curée ou d’une quelconque campagne.

  • La politique du pire de Richard Millet :
    un marketing littéraire bête & immonde
    http://www.archyves.net/html/Blog/?p=3433

    Aux meurtres prémédités de l’un a ainsi répondu le cynique plan média de son disciple « littéraire ». Le choc des photos, le poids mort des mots (d’auteur). Top synchro ! Et chez quel éditeur ! Un fils de… et pas n’importe lequel, celui de Dominique de roux, génial découvreur textuel, mais aussi dandy fasciné par les décombres du national-socialisme, n’en déplaise à son honteux rejeton qui depuis des décennies menace quiconque traiterait son père de fasciste d’un procès en diffamation. Ici la boucle est bouclée, à visage enfin découvert.
    Quant au martyr publicitaire #Richard_Millet, ce serait indélicat d’ébaucher sa nécrologie avant terme, mais on peut déjà y entrevoir le double visage du spectre esthétique de l’écrivain post-réactionnaire : vanité carriériste et misanthropie sélective. Et s’il fallait accuser les traits de son portrait-robot en quelques périphrases, cela tiendrait du cadavre exquis, « littéraire » bien sûr. Pour s’en faire une idée, le début d’une liste non exhaustive :

    Homme de seconde main du phalangisme libanais ;
    Copieur conforme du pseudo-anti-conformisme ;
    Poor lonsome victime de la fashion fasciste ;
    Archange déçu des chiffres de ses ventes ;
    Vétéran de ses blessures narcissiques ;
    Littérateur mercenaire en tous genres ;
    Petit bonhomme des arts et de l’être ;
    Chantre de la purification langagière ;
    Matamore, alias tueur-de-Maures ;
    Pousse-au-crime par procuration ;
    Barde du christianisme agraryen ;
    Maniaque de l’aigreur cultivée ;
    Taurillon de salon du livre ;
    Tête de lard islamophobe ;
    Prosélyte de soi par soi ;
    Bad boy bcbg ;
    Néo-naze… tout court.

  • Le Clavier Cannibale: #Richard_Millet ou le chou blanc
    http://towardgrace.blogspot.fr/2012/08/richard-millet-ou-le-chou-blanc.html

    Personnellement, je bénéficie de l’immense privilège de n’avoir pas encore lu ce texte d’une quinzaine de pages, appendice à un constat désabusé (on s’en doute) sur la littérature actuelle. Je pourrais bien sûr le lire. Mais pourquoi le ferais-je ?
    Pour vérifier que ce « Français de souche, catholique, hétérosexuel, hanté par la question nationale » qui s’inquiète d’être le seul Blanc dans le RER écrit, si ça se trouve, des choses bêtes ? Pour vérifier qu’il écrit des choses, si ça se trouve, pas si bêtes que ça ? Mais où irais-je puiser en moi l’envie – l’idée ! – d’aller vérifier qu’un éloge des crimes d’Anders Breivik, écrit par quelqu’un se prétendant à la télévision « Français de souche, catholique, hétérosexuel, hanté par la question nationale » (et s’inquiétant d’être le seul Blanc dans le RER) peut, si ça se trouve, m’intéresser ? Où irais-je puiser en moi le désir de vérifier que cet éloge n’est pas, si ça se trouve, une apologie d’un crime fasciste comme on le pressent hâtivement, mais, si ça se trouve, une posture esthétique suscitée par le gros chagrin née du déclin des valeurs occidentales (les Croisades ?) et de la perte (blanche ?) de l’identité nationale ?