• Le retour de Richard Stallman à la FSF irrite.
    A l’occasion d’une conférence, le chantre du logiciel libre a indiqué discrètement avoir réintégré le conseil d’administration de la FSF (Free Software Foundation) qu’il a fondé en 1985. Il l’avait quitté en 2019 après des propos sur l’affaire Epstein et la défense d’un chercheur du MIT. Le retour du gourou du libre a du mal à passer pour certains qui ont lancé une pétition pour l’éviction définitive de Richard Stallman jugé comme « une force dangereuse pour la communauté du libre ». L’ambiance risque donc d’être électrique lors de la prochaine réunion du conseil d’administration.

    https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-telex-retranscription-live-pour-teams-le-retour-de-stallman

    #logiciel-libre #sexisme

  • Richard Stallman and the Fall of the Clueless Nerd | WIRED
    https://www.wired.com/story/richard-stallman-and-the-fall-of-the-clueless-nerd

    Par Steven Levy (auteur de “The Hackers”, 1984).

    If the question was When does obliviousness become inexcusable? Selam Jie Gano had an answer. Now. Especially when it goes hand in hand with a culture where, for decades, casual sexism has not been called out. Last week MIT graduate danah boyd, accepting a well-deserved award from the Electronic Frontier Foundation, unloaded on her alma mater, citing years of sexual harassment, including an inappropriate comment from Minsky. The outrage is real and justified. This is the moment for amends.

    And it’s certainly a terrible moment for Richard Stallman to dismiss the pain of sexual abuse by way of a semantic argument.

    Stallman keeps a running log of “political notes”—things that catch his interest, where he’ll post a link and often a comment. (That was the source of his earlier remarks on pedophilia.) On Monday, between entries on the Sacklers’ financial dealings and climate change, he slipped in a personal comment that ended an era, in many ways: “I am resigning effective immediately from my position in CSAIL at MIT. I am doing this due to pressure on MIT and me over a series of misunderstandings and mischaracterizations.” Later, the Free Software Foundation announced that its founder and president had resigned from that as well.

    There are tragic threads to this Stallman story. His inability to understand the hurt that comes from insensitivity led to his expulsion from the world he knew and loved. I worry what will happen next for him. But the greater tragedy is how long it took for such behavior to become disqualifying. While Stallman is uniquely Stallman, he was also a representative of a culture that failed to welcome the women who could have led hacking, and computing, to even greater heights. Stallman is now more alone than I found him 35 years ago. But do not call him the last of his kind. More will fall as the reckoning continues.

    #hackers #Richard_Stallman #MIT

  • OK #GAFA ? Je viens de procéder à des tentatives de navigation sécurisée pour #Facebook (!) = utiliser le navigateur #TOR (vu les derniers choix ? de #Mozilla) et me connecter avec l’adresse sécure https://www.facebookcorewwwi.onion
    A chaque fois, Facebook bloque mon compte !
    Il me force à m’identifier sur mon précédent outil (tel ou firefox) et m’oblige à changer de mp + toute une série de vérifs fastidieuses. Et je ne doute pas que mon compte est passé dans les connexions suspectes dont il faut restreindre l’audience.
    Autant je ? la transparence, autant la possibilité d’être anonyme, particulièrement sur de tels réseaux, est un corolaire indispensable. Lors d’un procès récent à #Nantes, un des #GiletsJaunes a pris cher à cause de propos qu’il a tenu sur FB.
    Bref, en 2019, je serais encore plus vénère contre les personnes qui s’organisent politiquement et qui obligent les gens à passer par uniquement #Facebook / les #GAFAM pour les lire, suivre et interagir : c’est hyper grave de ne pas penser l’anonymat comme BASE des luttes.

    • Merci @parleur. Je le connais quasi par cœur, ce texte, depuis 2012 et je l’ai beaucoup partagé, ainsi que les préconisations de #Richard_Stallman. Mais en fait ces texte n’ont, à ma connaissance, pas trop changé le comportement des personnes à qui je les ai transmis.
      Pire : j’avais fermé mon compte facebook, avec force déclaration sur ce sujet justement, pendant la campagne de la #Quadrature... Sauf que toute l’organisation des hébergeurs et autres groupements nantais pour les exilé-e-s se fait sur facebook. Sans parler des autres luttes... Et comme mon but est de faire sortir les gens de facebook, il faut bien en faire sortir les infos... et donc il m’a fallu replonger (je passais les events sur demosphere, mais là je fais un peu une pause). Je suis aussi obligée de constater l’impact mental / émotionnel qui consiste à lutter contre la socialisation de ce réseau : c’est super violent : ne pas inciter les gens à liker ou à répondre, ça, ça va. Mais, soi-même, ne pas interagir quand il y a des commentaires trop cools ou trop cons, ne pas intervenir face aux fakenews transmises par les gens qu’on aime, ne pas répondre sur messenger, etc. c’est une torture.
      Je crois que très peu de gens ont conscience d’à quel point la lutte pour la #zad #NDDL a été exemplaire à ce niveau. Entièrement, et uniquement, à partir d’automedias et de blogs. Concernant facebook, qui a été ma partie la plus chronophage, bien plus que la photo, j’ai réussi à proposer de suivre l’exemple de l’#EZLN (bon anniv au passage !), au moins partiellement : ne jamais « offrir » à facebook d’exclusivité, essayer au maximum de donner des sources hors facebook, jusqu’à n’y mettre que les flux rss des différents automedias. Par contre nous n’avons pas pu appliquer l’autre versant du « ne pas interagir »... Si nous n’avions pas assumé la charge de répondre aux questions, contre-carrer les pro-aéroports et gérer les rumeurs, d’autres pages étaient prêtes à s’approprier ce rôle dans dans une optique beaucoup moins « anti-succès » (on a quand même fait tout ce qu’il ne faut pas faire vis-à-vis des conseils donnés aux CM, les fameux « community manager ») !
      Je constate actuellement que le soulèvement des #GiletsJaunes a redonné un gain de popularité énorme à facebook, par le biais des « groupes » où les gens se lâchent de manière absolument hallucinante... C’est assez désespérant.

  • Richard Stallman e il compagno smartphone - l’Espresso
    http://espresso.repubblica.it/visioni/tecnologia/2016/08/08/news/richard-stallman-e-il-compagno-smartphone-1.279873?ref=HEF_RULLO

    A tutti gli agenti dell’#Nsa e dell’Fbi impegnati a leggere questa mail: in nome della Costituzione americana mi appello a voi affinché seguiate l’esempio di #Edward_Snowden». L’originale inciso in capo alla mail rivela le attitudini politiche e comunicative di Richard Stallman, attivista e intellettuale newyorkese capofila del movimento per il software libero: «Ci troviamo tutti implicati nostro malgrado in un perfetto panopticon tecnologico», spiega il padre del copyleft: «La sorveglianza digitale di massa è ormai un fenomeno globale».

    Stallman, una laurea in fisica ad Harvard e altre nove “honoris” causa sparse per il globo, persegue con tenace coerenza la sua filosofia: l’unica opposizione efficace alla violazione dei diritti nel Web è il ricorso a programmi non proprietari, liberi di essere studiati, modificati, copiati e ridistribuiti. «Laddove tutto questo è vietato», sostiene il presidente della Free Software Foundation, «siamo di fronte a software in grado di reperire informazioni dal nostro computer e dalla nostra vita privata».

    Assistiamo a una mediatizzazione sempre più pervasiva delle nostre esistenze. Da un lato smartphone e computer hanno rotto il monopolio dei mezzi unidirezionali come la televisione, dall’altro sembrano diventati imprescindibili per le nostre esistenze.
    «La democrazia e le libertà individuali sono a repentaglio ugualmente. Avere un cellulare oggi significa essere costantemente sotto la minaccia della tracciabilità. E non solo. Ogni dispositivo ha una backdoor universale comandabile da remoto che può trasformare in qualsiasi momento il nostro microfono in un registratore permanente. Anche se non stiamo parlando al telefono o ad apparecchio spento. È quello che ho chiamato “ #Stalin’s_dream ”, il sogno di Stalin. L’unica soluzione è usarli il meno possibile. Una democrazia che si rispetti sa tutelare i suoi cittadini, a partire dai suoi dissidenti».

    Lei si è apertamente schierato contro i più grandi colossi dell’hi-tech come #Apple e #Microsoft. Che cosa imputa a queste compagnie?
    «Innanzitutto impediscono l’accesso ai codici sorgenti dei loro programmi ostacolando qualsiasi cambiamento. Per me i prodotti Apple si dovrebbero chiamare tutti “ #iPrison ”, in quanto minano alla base le libertà informatiche dal momento che accettano solo programmi sviluppati esclusivamente dalla compagnia. Ogni foto o video prodotto su un dispositivo Apple finisce immediatamente sui server della compagnia. Il livello di censura è allarmante: una applicazione di nome Metadata+ che svelava informazioni sugli attacchi nel mondo da parte dei droni statunitensi è stata bloccata per ben cinque volte. Lo stesso avviene su servizi che riguardano il diritto all’aborto o l’occupazione dei Territori palestinesi. La Microsoft ha inserito intenzionalmente su Windows dei bug e backdoor per modifiche unilaterali a distanza. Per non parlare del controllo che esercita: #Windows 10 ha per esempio tredici schermate di opzioni sulla sorveglianza di difficilissima disattivazione. Ognuna di queste compagnie produce #software intenzionati a captare informazioni ai propri utenti. Ricorrere ai software liberi è sempre più urgente».

    Le sue critiche non hanno risparmiato neanche #Amazon e la tecnologia e-book.
    «I #Kindle sono diventati un buon indice del livello toccato da queste compagnie che in nome dei principi neoliberisti hanno perso ogni scrupolo. Se per usufruire di un libro non avevi bisogno di alcuna tecnologia segreta, né firmare alcun contratto, né essere identificato o dare informazioni su quali sono le tue letture, con gli e-book s il mondo si è rovesciato. Non puoi prestare un file né tanto meno rivenderne uno “usato”. Ma soprattutto sei costretto ad usare carta di credito e pertanto a essere tracciato. Come su Amazon e nell’e-commerce in genere».

    Esistono delle contromisure per garantire la propria privacy?
    «Innanzitutto non dare mai informazioni e dati personali a siti Web. Non uso la carta di credito se non per acquistare biglietti aerei, sempre su browser liberi come Tor in grado di rispettare l’anonimato. Accetto solo cookies temporanei e i siti che non rispettano le mie condizioni, semplicemente li evito. Come del resto Facebook: la sua unica funzione è quella di raccogliere dati sulla nostra vita e le persone che ci circondano. Il sogno di ogni agenzia di spionaggio. Scoraggio chiunque a postare foto mie e di altre persone, è il modo più semplice per rintracciarne la posizione. Non ricorro mai al cloud computing (immagazzinamenti on line della memoria, ndr). Anche se detesto questa terminologia, non affido a nessuno la mia memoria elettronica: consegnarla ad un esterno significa consentirne l’accesso perenne».

    Veniamo alla politica. In Italia c’è il Movimento 5 Stelle che nasce dalla Rete inseguendo il sogno di una democrazia diretta basata sul voto on line. Che cosa ne pensa?
    «Non affiderei per nessuna ragione al mondo qualsiasi consultazione elettorale a un computer o a software informatici. Negli Usa questa tentazione sta prendendo piede e ne sono fondamentalmente preoccupato. Per quanto riguarda il Movimento 5 Stelle ho criticato con veemenza il ricorso a programmi proprietari come Meetup e l’uso di tablet delle grandi compagnie. Se vuoi batterti seriamente per la libertà, il primo passo per un partito sviluppatosi attraverso Internet è la coerenza negli strumenti a cui ricorri».

    Nelle scorse settimane gli Stati Uniti sono stati scossi dal ritorno di un acceso scontro razziale. L’ennesimo assassinio di un afroamericano trasmesso in diretta su Facebook, l’attentato di Dallas e infine le proteste del gruppo Black Lives Matter con arresti di massa tra i manifestanti...
    «È paradossale che da un prodotto come #Facebook per cui nutro un profondo disaccordo nasca una denuncia così costruttiva. Credo che questa però sia una battaglia tutta politica, una guerra alla povertà. Non è solo razzismo, abbiamo una parte consistente di poliziotti violenti che si protegge credendosi al di sopra della legge. Credo che oggi essere un poliziotto inteso come pubblico ufficiale negli States sia eroico. In Italia dovreste ricordare quanto successo al G8 di Genova. Solo un’esigua minoranza denuncia i soprusi. A questa violenza repressiva di sistema si aggiunge una discriminazione politica. Seguendo le politiche neocon di non tassazione dei ricchi, si mira a colpire i più deboli. Che in molti casi non hanno accesso al voto dal momento che l’id card (la carta d’identità che garantisce l’accesso al voto, ndr) ha costi in termini di tempo e denaro inaccessibili per molti. Infine la presenza massiccia di armi acuisce la gravità degli abusi e delle reazioni di protesta. Condanno nel modo più totale le risposte violente e gli omicidi di poliziotti, ma l’equazione tra violenza della repressione e violenza dell’oppresso resta per me inaccettabile».

    Tutto questo potrebbe avere una ricaduta sulle elezioni di novembre in un contesto internazionale incandescente, tra guerre, terrorismo globale e fenomeni d’immigrazione che suscitano reazioni di chiusura.
    «Ero un acceso sostenitore di Bernie Sanders. Hillary Clinton e Donald Trump, come del resto Obama, appartengono alla stessa categoria. Siamo in piena plutocrazia, comandano i miliardari. Basti pensare al disastro della guerra in Iraq e all’alleanza ingiustificabile con quella che io chiamo “Arabia Salafita” (Arabia Saudita, ndr) che propaga la Sharia, senza rispetto per i diritti umani. Obama, nonostante abbia evitato guerre aperte, ha perseverato nell’usare i droni che fanno molte vittime civili; sarebbe più intelligente bombardare Daesh in campo aperto sovvenzionando le forze locali. Ah, smettiamo di chiamarlo “Stato Islamico”, non rappresenta in alcun modo il variegato mondo musulmano, prima vera vittima del terrorismo. Per il futuro sono molto pessimista: in qualche decade, tra guerre e riscaldamento globale, non so ipotizzare quali saranno le conseguenze di fronte ai milioni di rifugiati in fuga alla ricerca delle più banali forme di sopravvivenza».

    #Richard_Stallman #open_source #privacy

  • #Anonymous, #facebook, #renseignement et #confusionnisme. (☆)
    Dans le genre des sites & pages qui se font passer pour ce qu’elles ne sont pas afin de, au mieux récupérer du trafic, au pire faire passer des idées semant la confusion par l’amalgame qu’elles génèrent, il y a toutes celles qui surfent sur la célébrité / transgressivité d’anonymous. Globalement, chez anonymous, la tendance est à ne plus être sur facebook. Ils communiquent sur leurs sites et sur twitter. Voici d’ailleurs un article qu’ils ont fait récemment qui clarifie bien les choses suite à l’intervention de #Richard_Stallman accusant le réseau social de #Mark_Zuckerberg de tuer la démocratie.
    http://www.anonymousvideo.eu/il-faut-eliminer-facebook-pour-proteger-la-vie-privee.html

    (☆ si c’est pas un quarté gagnant dans les hashtags ça, je m’y connais pas :p )

  • Ho ! Un article sous creative commons dans Ouest-France. Bon c’est une charge contre #facebook par #RST Richard Stallman, « père des logiciles libres ». Autant son analyse de ce qu’est le réseau social est logique :

    Le réseau social de Mark Zuckerberg, détaille encore Stallman dans Le Devoir, « utilise bien plus ses usagers que ses usagers ne l’utilisent. C’est un service parfaitement calculé pour extraire et pour amasser beaucoup de données sur la vie des gens. C’est un espace de contraintes qui profile et fiche les individus, entrave leur liberté (... ) ».

    Autant son illusion sur l’etat de la democratie actuelle est un peu inquiétante :

    une telle domination est également néfaste pour les gouvernements. Ils ont un rôle important à jouer pour combattre ces injustices en s’échappant des cadres privateurs dans lesquels ils se sont placés.

    Autant son rappel de ce que devraient être les outils d’éducation salutaire.

    Le système scolaire, aussi, doit apporter sa contribution en n’imposant plus la dépendance des élèves à des entités informatiques privées. Il ne devrait enseigner que le logiciel libre. C’est la seule façon de regagner collectivement la liberté perdue et de reprendre le contrôle sur des activités qui nous ont d’ores et déjà échappé.

    M’enfin j’imagine qu’il y a un gros raccourci comme souvent dans les mainstream. Bref c’est par là :
    http://www.ouest-france.fr/high-tech/facebook/il-faut-eliminer-facebook-pour-sauver-la-democratie-4099602

    #libre #creative-commons #Richard_Stallman

  • Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier
    http://cafaitgenre.org/2013/03/16/sexisme-chez-les-geeks-pourquoi-notre-communaute-est-malade-et-comment-

    Six mois depuis mon coup de gueule sur Joystick, où je m’agaçais qu’un journaliste jeux vidéo se tripote publiquement la nouille en projetant ses fantasmes de sévices sexuels sur la nouvelle Lara Croft. Plus de 100 000 vues, 900 commentaires, des discussions enflammées dans toutes les communautés gamers, une polémique reprise jusque dans la presse généraliste…Un passage en particulier a déchaîné les passions : celui où j’évoque le problème bien implanté du sexisme geek. Je cite : « il s’agit de (...)

    • Elle estime que son analyse s’applique aussi à un certain nombre d’autres domaines de ce qu’on pourrait appeler la culture geek (comics de super héros, SF etc).

    • Oui @mad_meg,ça ne concerne pas seulement les gamers ! J’avais remarqué que c’était le dernier retranchement de ceux à qui il manquait des billes pour contrer sa précieuse démonstration (voir son forum). Bravo, grâce à toi il est aussi tombé, merci bien.

      Et je revenais ce matin pour également l’éjecter :) en arguant que chez les geeks le sexisme existe bel et bien, et qu’il est aussi nettement plus insidieux.

      J’ai des amies geeks qui ont longtemps caché sur internet d’être des femmes, juste pour ne pas perdre de l’énergie à combattre les différences de traitement.
      Le courage que je leur trouve depuis quelques années, (chant du cygne ?) est au contraire d’en avoir pris conscience et de revendiquer qu’elles soient des femmes, mince lueur d’espoir quand on sait qu’il n’y a que 2% de développeuses dans le libre !

      Mais même en s’affirmant femme et en défendant le droit égalitaire d’être pour tout.e.s là ou je veux (rien que cet effort de formulation est difficile à franchir) et en dénonçant les exclusions inconscientes, c’est clairement une pensée qui ne passe pas et peut créer des problèmes à celle qui l’exprime. Il faudrait ne rien dire, ne rien revendiquer ? Et dans le cas contraire, savoir qu’on sera accusé, non pas de vouloir rééquilibrer les pouvoirs mais de défendre sa chapelle, on peut tomber de très très haut !

      Quand une personne est obligée de passer au mode revendicatif, c’est qu’il y a un problème, et malheureusement lorsque ce sont des revendications féministes c’est souvent une réponse soit vulgaire soit condescendante « On est pas là pour ça » du genre « C’est pas notre problème » soit dissoute à la sauce masculine « Je ne vois pas de quoi tu parles ».
      Il apparait de plus insoutenable pour un homme, lorsqu’il en a les capacités, d’apprendre qu’il fait parti de ceux qui marchent encore sur la gueule de la moitié du monde sans vergogne, surtout tant qu’il n’a pas réalisé l’effort immense à faire pour se sortir de la culture machiste dans laquelle nous baignons tou.te.s.
      Il est de plus en plus évident qu’arriver à appréhender la violence de l’exclusion des femmes est difficile lorsqu’on occupe la place des dominants. Il n’y a donc que les victimes qui soient encore en mesure de gueuler plus fort qui puissent faire prendre conscience du problème, lorsque celles-ci ne sont pas considérées comme des témoins à faire disparaitre.

      Ca ne dérangera apparemment personne si les femmes continuent à chuchoter qu’elles existent tout en disparaissant de la surface du logiciel libre. Sans jamais que les hommes qui occupent la place ne réalisent que cela peut devenir insupportable pour une femme qui ne peut espérer une autre dialectique que celle du mâle. Avec des gros misogynes comme #Richard_Stallman pour maître à penser, c’est pas gagné, gagné.

      http://www.youtube.com/watch?v=EzYxLlO55ew

    • @Baroug @mad_meg Oui, l’article cite quelques cas non-gamers. Mais cela n’a pas du tout la même ampleur. Il suffit de comparer les plaisanteries douteuses de Stallman avec les menaces de mort ou de viol.On n’est pas dans la même catégorie.

      Franchement, je croyais qu’il n’y avait que les journalistes qui appelaient geeks des types dont le seul rapport à la technique est d’être accroché à une console de jeu... Résultat de ce curieux choix de langage, les geeks commencent l’article et ne se sentent pas concernés (alors qu’il y a certainement aussi des problèmes chez les geeks).

    • @Fil, je trouve aussi la fin très interessante car elle propose des solutions simples et constructives ce qui est assez rare pour être salué.

      @Stéphane_Bortzmeyer en fait le problème du mot geek me fait pensé que c’est un mot très élastique un peu comme bobo. Il n’y a pas exactement de définition qui fasse consensus, ce qui permet d’être tantôt péjoratif, tantôt valorisant selon l’humeur de celleux qui utilisent le mot, de s’en revendiquer ou s’en démarquer selon le moment et l’interlocuteurE.
      par exemple un geek peut être gameurE, hackeurE, libriste, fan de SF, lecteurE de comics, lecteurE de mangas, amateurE de JDR ou/et fana d’héroique fantasy... certains geeks ne serons pas d’accord pour que tel ou tel type d’activités ou de gouts soient nommer geeks ce qui est bien pratique pour ne pas se sentir visé par l’article.

      C’est un peu comme si chacun avait sa définition perso du geek et de la culture geek. Comme si ca fesait un titre de noblesse mais surtout un signe d’appartenance, et donc d’exclusion .

      de toute façon les personnes qui refusent de voire la culture sous l’approche du genre le refuserons quoi qu’on leur dise quelque soit les evidences qu’on leur met sous leurs yeux. Mar_lard a fait un travail immense et perso je ne trouve rien à redire dans tout ce qu’elle montre et analyse. La culture geek est issu de la culture partiarcale (donc sexiste) et n’a jamais remis en cause ni interroger cet héritage, elle ne fait que le reproduire. J’ai lu les commentaires et beaucoup de réactions sont encourragantes, nombreux sont les intervenants qui disent que ca leur à ouvert les yeux sur quelquechose qu’ils sentaient mais ne savaient pas dire et dont ils n’imaginaient pas une telle ampleur. Tout ceci est extrenement postif et comme le souligne @Fil, en plus Mar_lard propose des solutions, concrètes, faisables et a differents niveaux, je pense que tout ceci est hyperpositif.

      Désolé c’est un peu décousu, il y a tellement a dire et j’ai la tête encore retourné par ma lecture de l’immense article de Mar_lard.

      @touti je ne connait pas #Richard_Stallman je vais regarder ca.
      Pour les dev il y a tout les stéréotypes sur les femmes avec les maths et l’informatique qui seraient des domaines masculins, c’est du lourd.
      Je suis tout de même assez optimiste surtout à cause des réactions positives que j’ai lu dans les comm de l’article. Sur l’espace francophone c’est tout nouveau d’avoir des analyses aussi poussées et d’avoir des geeks féministes ca donne de l’espoir. Après c’est comme toutes les causes pour l’égalité et la justice, beaucoup de peine pour peu de résultat, mais ca vaut le coup et on ne lâche rien (surtout ici avec les SeenThiseurEs).
      Et aujourd’hui on a gagner un document fabuleux plein d’exemples et de liens pour répondre sur ce sujet, nous sommes renforcé et ca me met de super humeur.

      Merci @Mar_lard.

    • @stephane, pourquoi vouloir absolument te rassurer que les geeks seraient moins sexistes que les gamers ? Que des geeks (ou des hommes), après la lecture de l’article ne se sentent pas concernés, cela prouve amha que les modes de protection pour éviter de se remettre en cause sont variés.
      J’ai cru avoir fait ici même la démonstration du côté insidieux du sexisme chez les geeks du logiciel libre, en citant justement Stallman, qui me fait bien gerber là, mais peut-être n’ai-je pas été assez claire.
      J’aurais nettement préféré lire un autre point de critique de ta part, si cela est possible tant le sujet du féminisme est difficile en informatique.

    • @mad_meg, moi aussi je suis trouve ça assez revigorant. Avec une grande diversité de points de vue dans le forum mais de magnifiques témoignages de prise de conscience qui rassurent !
      Concernant Stallman, il est malheureusement cité dans l’article pour des paroles que je ne recopierais pas, il se trouve être le pape génial et incontournable du logiciel libre, père de GNU, grand influenceur, d’où ma grande colère.

    • J’ai depuis toujours (depuis que j’encadre des gens) tenté de féminiser mes équipes. En vain. Pourquoi les informaticiens (les développeurs en particulier) sont-ils tous des hommes ?
      J’ai croisé des développeuses très compétentes. D’autres moins. Il y a pas mal de développeurs incompétents. Ça devrait faire des opportunités pour les femmes pourtant.

      En lisant l’ensemble de l’article, il y a eu des moments de franc malaise. Cette histoire au début, de cette nana dans une compétition, où elle se fait clairement harceler. On sent le moment où ça va finir en « on se ligue tous contre elle pour lui montrer ce qu’on est ». La seule chose qui me vient à l’idée, c’est « ce comportement est condamné par la loi ». Et ça devrait être la seule réponse de tous ceux qui assistent à la chose.

      J’ai aussi pensé à Jodorowsky. Et à son oeuvre « Les technopères » (1998). C’est de la BD. Et cette oeuvre futuriste fait terriblement écho à ce que je vois de l’industrie des jeux et des joueurs. Le héros, créateur de jeux, se prend à vouloir élever les masses en leur proposant le meilleur jeu jamais conçu à base de bons sentiments... et... il se fait rabrouer par ses maîtres et professeurs, pour cause de non concordances avec ce qui est attendu d’un jeu dans cette galaxie, jeux qui se doivent d’être bestiaux et avilissants...

      ...

    • @BigGrizzly
      Pour le peu de femmes chez les dev il y a de nombreux facteurs. Par exemple le fait qu’on décourage les femmes dès l’enfance à faire des mathématiques. Tout le long de leur scolarité les enfants sont orienté selon leur sexe. Et les filles ne sont pas encouragées a devenir devloppeuses. Si tu regarde les ordinateurs jouets pour enfants, les modèls roses pour filles ont moins d’options, sont plus primitifs et moins attractifs. Les jeux sont aussi marqué fortement Mar_lard en parle souvent.

      Les stéréotypes sexistes sont très profonds, même en en prennant conscience on n’en est pas débarrassé. Je trouve cela vertigineux même, sur nos papiers d’identité nos sexes sont indiqués avant nos noms* et prénoms, c’est comme si c’était plus important que nos individualités. Comme si avant d’être des personnes nous étions des sexes (perso ca me saoul d’être un sexe avant une personne). Remettre en cause la culture genrée c’est touché à quelquechose de plus profond que nos individualités, on est bien loin de commencer tout juste à prendre la mesure du boulot à faire quant on parle de changer les mentalités.

      Je suis parti un peu loin ^^, je reviens aux dev, en plus comme elles sont peu encouragé dans la fillière, pour celles qui y parviennent le fait d’être pionnière et rare est lourd. On fait souvent porté aux femmes le poids de leur sexe, cad qu’une femme dans un mileu masculin est sensé porté l’image et la légitimité de toutes les femmes. Elle doit faire ses preuves non seulement pour ses propres compétences mais aussi pour celle de toutes les femmes. C’est ce qui doit arrivé a d’autres groupes discriminés soit dit en passant. Je ne reviens pas sur l’hostilité de nombreux hommes. Il a aussi je pense l’effet « femme de service » ou parfois on peut avoir l’impression d’avoir été choisie pour qu’il y ait au moins une nana. Du coup on a l’impression que nos compétences ne sont pas reconnus, c’est très frustrant. Ca m’est arrivé dans un autre domaine j’ai pas du tout apprécié.

      Pour Jodorowsky, je le connait très peu, ca fait longtemps qu’on m’en parle mais je ne m’y suis toujours pas mise. Merci du rappel :)
      De toute façon les dominations sont liées. Le néolibéralisme et le patriarcats sont differents aspects de la domination qui de nombreux visages. Les bons sentiments dans ce monde c’est péjoratif, c’est la prédation qui est valorisé par des entreprises qui sont elles même des prédatrices.

      *la plus part du temps le nom de nos pères soit dit en passant

    • @biggrizzly j’ai résisté à le souligner, et puis je sais ton intelligence, donc voila, ce genre de langage ça fait mal, prends en conscience stp. C’est exactement ce que j’appelle le sexisme ordinaire, ça transpire tout seul sans qu’on n’y prête garde, vous reprendrez bien une petite louche d’inconscience ?

      Il y a pas mal de développeurs incompétents. Ça devrait faire des opportunités pour les femmes pourtant.

    • Oui, j’avais bien conscience que ça pouvait être mal interprété au moment de l’écrire. J’ai écrit comme j’aurais parlé, en faisant des raccourcis difficiles à comprends. Je voulais juste dire que c’est vraiment triste qu’il n’y ait pas plus de femmes, parce qu’il y a vraiment des places à prendre.

      Mais j’ai mon intuition (subjective) aussi sur le pourquoi de l’absence des femmes : l’informatique est un truc réellement mortifère à mon sens, tel qu’il est pratiqué. J’ai vraiment parfois la sensation de me débattre dans le monde des Technopères, où la technologie n’existe que pour elle même, et non pour ce qu’elle pourrait apporter au plus grand nombre. Voilà, j’ai parfois la sensation que ça les emmerde, à raison, parce qu’il y a des choses bien plus intéressantes à faire dans la vie que la dernière trouvaille JavaScript ou l’intégration des generics dans tel langage de programmation abscons... ce qui techniquement peut être passionnant... mais qui ne conduit à rien de bien concret à la fin.

    • Hihi @biggrizzly, ça ne passe toujours pas, même si ton intention est louable ! Pardon, mais il faut vraiment arrêter les préjugés sur la femme vie, terre, concrète, celle qui sait s’occuper avec amour de notre avenir, etc… et savoir qu’une femme peut être aussi conne qu’un homme, dans la pire égalité peut-être mais pas dans le fantasmes de la place qu’elle pourrait avoir si déjà on la lui laissait, en vrai ! :) . Donc la question n’est pas si les femmes ont à être plus compétentes ou moins compétentes, ou en quoi elles repenseraient le monde, elles ont à être, point barre.

      D’autre part, la part des femmes en informatique est un fait plus culturel qu’une sensibilité hormonale. Il y a des pays (je sais plus lesquels, Thaïlande ou Indonésie … ?!!) ou les femmes sont plus aux ordis que les hommes, tout simplement parce que cela ne symbolise pas la même chose. @mad_meg sur ce point, je te suis, car dès l’enfance en france en tout cas, les garçons vont mépriser le français qui appartiendrait au registre des filles (oui, oui je l’ai entendu plusieurs fois) pour se tourner vers l’abstrait des maths et de la technique. Tu vois le « concret » pour les filles ou il nait, d’un sexisme à la con, dont patissent aussi les garçons !

      Sinon, je suis d’accord avec toi sur le fait qu’il y a toujours surement mieux à faire dans la vie que d’être derrière un ordinateur ! Mais moi si ça me plait, ça me retire pas pour autant une part de ma féminité, enfin, j’espère :)

    • C’est pas moi qu’l’dit !

      « L’égalité hommes-femmes existera vraiment le jour où une femme incapable occupera un poste important, car l’inverse est déjà amplement vérifié » Edith Cresson

    • On est bien d’accord. Nous sommes ce que notre environnement nous permet de devenir et s’en extraire est une violence. :-)

      Là où je veux en venir dépasse le sujet de ce fil : l’informatique et la technologie en général, sont à mon sens totalement mortifères et inutiles, en tout cas de la façon dont nous les vivons actuellement.
      A quoi bon posséder un compte FB/DropBox le jour où il n’y a pas d’électricité ? A quoi bon cesser d’apprendre l’écriture manuscrite s’il n’est pas possible de fournir un ordinateur aux 9 milliards d’êtres humains (à l’horizon d’une génération sans un tel apprentissage)... et déjà rien qu’aux 300 millions d’américains.

      Je suis quasiment bon pour aller m’exiler élever des chèvres.

      Même les jeux sur ordinateur me mettent systématiquement mal à l’aise, tellement je les trouve inutiles, sans intérêt, et même carrément malsains. J’ai mis les doigts il y a quelques semaines dans un MMORPG. J’ai tout éteint au bout d’une semaine, d’une heure à l’autre, tellement les règles du jeu, la progression, tout, m’a semblé absolument creux et inepte, écrit par avance, calibré, sans surprise. Création de l’humain médiocre pour l’humain médiocre.

      Je suis aussi quasiment bon pour le suicide, tellement ce monde manque de sujets enthousiasmants. ;-)

    • oui c’est une reprise de Françoise Giroud
      on en parle ici http://blog.francetvinfo.fr/ladies-and-gentlemen/2013/03/14/il-y-a-30-ans-exactement-francoise-giroud-disait-la-femme-serait-v

      Ahahala Edith Cresson qu’est-ce qu’elle à morflé, j’était jeune quant elle etait au gouvernement mais j’ai toujours eu beaucoup d’empathie pour elle et je prennait souvent sa défense bien qu’a l’époque ma culture féministe et politique etait sommaire.

      Pour le coup de femmes et les maths je l’ai vecu, mon frangin n’etait pas meilleur que moi en math, on dessinait tous les deux, nos niveaux scolaires étaient assez proches (et peu brillants). J’avais beaucoup plus de difficultés en langue et à l’écrit qu’en sciences et j’ai été orienté en littéraire et mon frère en scientifique (il etait meilleur en langue et en français que moi pourtant). A l’époque ca ne me posait pas de pbl car la section scientifique me semblait trop dure (probablement trop dure pour une fille), mais avec le recule je pense que mes parents étaient aux prises avec ce stéréotype et moi aussi.

    • @BigGrizzly
      pour l’informatique, les dev en praticulier il y a aussi le fait que c’est une profession valorisé et prestigieuse, dans un monde informatisé, les codeurs sont un peu des prêtres, ils ont beaucoup de pouvoir (même si ca te semble ridicule par rapport à ton vecu).
      J’ai un souvenir d’un cour d’ethnologie à la fac, on étudiait les fons (ca ne s’ecrit probablement pas comme ca) au Dahomé, et là bas ce sont les hommes qui font la couture, et les femmes traditionnellement s’occupaient des poteries. Dans la culture fon, la poterie c’etait pas glorieux, un truc de nana, inversement il n’y avait pas plus noble et préstigieux comme activité que la couture. Normal c’est les mecs qui pratiquent.
      Cette histoire m’a fait comprendre un peu le déplacement des valeurs qui s’opère quant un domaine est investi par les femmes. Par exemple pour l’enseignement, quant les instits etaient des hommes, c’etait un metier respectable, aujourd’hui on sais très bien comment sont considéré les instits, leur propre ministre les traite de changeuse de couches. Pour l’info, c’est un domaine associé au pouvoir, les femmes n’y sont pas bienvenu, le jour ou le pouvoir ira ailleur, tu trouvera plein de develloppeuses et pour pas cher... tristesse.

      Pour les MMO j’ai failli disparaitre dans EVEonline c’etait il y a un moment, je croi que le jeu a changé, mais c’etait génial, je te le conseil pas c’est de la drogue dur.

    • @biggrizzly, vas-y fonce, va élever des chèvres si ton désir de vivre passe par là, faut savoir s’écouter vraiment.
      Et en général, c’est à marée basse qu’on rencontre les plus beaux coquillages :)

    • c’est toujours relatif a quoi on compare. Si tu compare aux commericaux ou traders je comprend ta réaction. Sauf que si tu compare aux personnes qui font le ménage dans tes bureaux (et qui sont la plus part du temps des femmes), c’est un autre point de vue. Je dit pas que les codeurs sont les big boss de la société, mais ils font partie des métiers assez bien rémunéré et prestigieux socialement, même si ca l’est moins qu’a une certaine époque.

    • Ah oui, manach la grande claque ! les femmes on supporte de les entendre parler d’internet mais uniquement si ça a trait au féminisme !

    • Je repassait par là et je remarque qu’entre 2013 et 2019 il n’y a aucune amélioration, les hommes qui étaient sensibles aux questions de sexisme l’étaient déjà à l’époque et les machos dans le déni le sont toujours autant aujourd’hui qu’en 2013 et à l’époque j’avais au moins le droit de mettre des tags sur #richard_stallman sans être censuré.

      –-
      J’en profite pour archive ceci car c’est un tres bel exemple des methodes des dominants pour maintenir leurs privilèges et tenir les femmes à l’écart de leur milieu.

      Stéphane Bortzmeyer 16/03/2013

      Dommage que l’auteure utilise le terme « geek » pour « gamer ». Il y a quelques exemples en dehors de ce monde (qui a l’air sérieusement taré) mais pas beaucoup.

      –—

      Stéphane Bortzmeyer 24/03/2013

      Un éditorial de PC Inpact appelant à prendre la question du sexisme au sérieux, et les médias à agir : ▻http://www.pcinpact.com/news/78457-edito-sexisme-chez-geeksjoueurs-aux-medias-montrer-exemple.htm ( et, en plus, eux ne mélangent pas geeks et gamers ).

      Les bro de PC impact savent nommer les choses de manière à faire le plaisir des dominants, pas comme cette Mar_lard qui n’y connais rien en geeks...
      Selon ce geek, il n’y a pas de sexisme chez le geeks, ni chez les codeurs, ni au MIT, ni chez les libristes, ni sur seenthis, ni chez Stallman (qui est un gamer je présume), mais il y en a chez les gamers (et ce geek qui parle semble avoir force mépris pour les gameurs, qui sont des autres, et les machos c’est toujours des autres pour les machos). Les sexistes dénoncés par Mar_lard sont ainsi réduit à de simple tarés ce qui est une technique de l’oppresseur pour dépolitiser la question des violences et discriminations sexistes et sexuelles.
      Je trouve aussi assez révélateur que ce geek ne se ressente pas comme un privilégié ou un dominant.

      #déni #nice_guy #sauflamien #macho_de_gauche

  • Monopole sur les idées | Sabine Blanc et Ophelia Noor
    http://owni.fr/2012/10/02/monopole-sur-les-idees-brevet-logiciel-interview-richard-stallman

    La communauté du logiciel libre et son gourou Richard Stallman se mobilisent contre le projet de loi visant à unifier le système des brevets dans l’Union européenne. Qui permettrait, quarante ans après son interdiction, le grand retour du #brevet logiciel. Décryptage.

    #Activisme #Interview #Pouvoirs #brevet_logiciel #logiciel_libre #Richard_Stallman #union_européenne

    • et... #3d

      MakerBot s’est fait critiqué avec sa Replicator 2 qui ne serait pas libre. Le parallèle avec ce qui s’est passé dans le monde du logiciel vient immédiatement à l’esprit, vous semble-t-il juste ?
      http://owni.fr/2012/09/25/limpression-3d-vend-son-ame

      C’est une confusion. MakerBot utilise des programmes privateurs dans l’imprimante, c’est la même question. Évidemment c’est mal, nous allons le critiquer bientôt. Et nous allons faire une annonce sur une imprimante qui n’utilise que du logiciel libre, un fabricant a demandé notre approbation.

  • Richard Stallman, précieux radoteur | Sabine Blanc et Ophelia Noor
    http://owni.fr/2012/06/29/richard-stallman-precieux-radoteur

    Le pape du logiciel libre a donné une conférence ce jeudi à Paris sur le thème ”Logiciels libres et droits de l’Homme”. Son discours prend une dimension supplémentaire dans un contexte de surveillance croissante des citoyens.

    #Libertés_Numériques #Pouvoirs #Reportage #droits_de_l'homme #fidh #gnu #hackers #logiciel_libre #Richard_Stallman #RSF

  • Richard Stallman met les pieds dans la société de la surveillance | Fabrice Epelboin
    http://reflets.info/richard-stallman-met-les-pieds-dans-la-societe-de-la-surveillance

    Faire une intrusion informatique « in real life », c’est le concept d’une ‘intervention artistique’ à laquelle s’est livré Richard Stallman lundi à Tunis, dans les locaux de Bull/Amesys. Un petit ‘happening’ LULZ imaginé autour d’un barbecue dans les hauteurs de Sidi Bou Said – au sein d’un hackerspace – et executé le lendemain, au siège social de Bull, à Tunis, où Stallman incarnait Saint IGNUcius de l’église des Emacs. Bull est l’un des plus gros marchands d’armes numériques de la planète, fournisseur de solutions de surveillance globale, capables de mettre sur écoute un pays tout entier. L’entreprise, dont l’Etat Français possède une large part du capital, s’est fait connaitre des amateurs de politique en apparaissant dans l’affaire Takkiedine sous la marque Amesys, dans un contrat de vente d’armes avec le colonel Kadhafi. Elle fourni également des pays comme le Qatar, le Gabon, le Maroc ou la France, mais pas que. Mais Bull reste très discret, et beaucoup trop technique, pour que les journalistes ne comprennent quoi que ce soit à ces technologies de pointes, installées un peu partout en Afrique et au Moyen Orient… et en France. Discrets également : les politiques. En Tunisie, au Maroc, en France, et ailleurs : (...)

    #A_la_Une #Non_classé #Richard_Stallman #rms #rmstunisie #Surveillance

  • http://www.framablog.org/index.php/post/2012/01/04/stallman-avait-raison

    Trente ans, trente ans que Stallman et la Free Software Foundation répètent inlassablement qu’il est fondamental que ce soit l’homme qui contrôle le logiciel, et donc la machine, et non l’inverse.

    « Chaque génération a son philosophe, écrivain ou artiste qui saisit et incarne l’imaginaire du moment. Il arrive que ces philosophes soient reconnus de leur vivant, mais le plus souvent il faut attendre que la patine du temps fasse son effet. Que cette reconnaissance soit immédiate ou différée, une époque est marquée par ces hommes qui expriment leurs idéaux, dans les murmures d’un poème ou dans le grondement d’un mouvement politique. Notre génération a un philosophe. Ce n’est ni un artiste ni un écrivain. C’est un informaticien. »

    Il y a trente ans, lorsque Richard Stallman a lancé le projet GNU, et pendant les trois décennie qui ont suivi, ses vues radicales et parfois extrêmes ont été raillées et méprisées comme étant de la paranoïa — mais nous y voici, en 2012, et ses suppositions paranoïaques sont devenues réalité.

    En règle générale, tous les logiciels devraient être libres. Ou, comme le dit la Free Software Foundation :

    À mesure que notre société devient plus dépendantes des ordinateurs, les logiciels que nous utilisons sont d’une importance critique pour sécuriser l’avenir d’une société libre. Le logiciel libre permet d’avoir le contrôle de la technologie que nous utilisons dans nos maisons, nos écoles, nos entreprises, là où les ordinateurs travaillent à notre service et au service du bien commun, et non pour des entreprises de logiciels propriétaires ou des gouvernements qui pourraient essayer de restreindre nos libertés et de nous surveiller.

    J’ai, moi aussi, ignoré #Richard_Stallman que je jugeais trop extrême. Le logiciel libre pour combattre les gouvernements qui contrôlent et espionnent ? Des entreprises démoniaques prêtes à prendre le contrôle du monde ? Le logiciel comme outil pour surveiller les canaux de communication privés ? Ok, je suis d’accord, le logiciel libre est important, et je le choisis à chaque fois qu’il implémente les mêmes fonctionnalités que les solutions propriétaires, mais de là à croire et adhérer aux sornettes de #Stallman et de la #FSF

    Or nous y voici.

    Et en 2012, nous allons avoir plus que jamais besoin de logiciels libres. Au récent Chaos Computer Congress de Berlin, Cory Doctorow a donné une conférence intitulée La guerre à venir sur la computation à but général (NdT : The Coming War on General Purpose Computation). À cette occasion, Doctorow nous informa que l’ordinateur dont le contrôle complet est accessible à l’utilisateur est perçu comme une menace pour l’ordre établi actuel. La guerre du copyright ? Rien de plus qu’un prélude à la vraie guerre.