• Me gusta ser una zorra / Inkisición | VULPESS | Munster Records
    https://munsterrecords.bandcamp.com/album/me-gusta-ser-una-zorra-inkisici-n

    Esta versión tan particular del «I Wanna Be Your Dog» de los Stooges, grabada en 1983, es uno de los discos más icónicos y buscados de los primeros años del punk español.
    Esta banda de existencia efímera, liderada por chicas, hizo una aparición histórica en Televisión Española que generó un revuelo mediático, y hasta legal, sin precedentes.
    Con la última reedición de este single agotada desde hace más de 15 años, ha llegado el momento de recuperar de nuevo este clásico.

    Las Vulpes (Les Louves) premier groupe de rock entièrement féminin d’Espagne ‒ qui se trouvait être des punks. Deux frangines, en fait, Loles et Lupe Văzquez, âgées respectivement de 17 et 21 ans en 1980. Franco est mort (dans son lit) ce fumier en 1975 mais l’Espagne catholique était encore très puritaine. Le groupe est parvenu à sortir la reprise très personnelle de "I Wanna Be Your Dog" des Stooges en single. La tournée espagnole qui devait suivre était compromise, la plupart des concerts ont été annulés sous la pression médiatique et la vieille garde de Franco a porté plainte pour corruption de la jeunesse. Las Vulpes se sépare à la fin de l’été 1983, leur single « Me Gusta Ser Una Zorra » (J’adore être une salope) est devenu une pièce de collection. Epuisé depuis 15 ans, le label madrilène Munster Records vient de le rééditer avec sa pochette originale.

    #Munster_Records #musique #Espagne #punk_rock

  • L’administration #Biden annonce discrètement qu’elle va financer une section du mur à la frontière avec le #Mexique

    « Construire un mur massif sur toute la frontière sud n’est pas une solution politique sérieuse », avait proclamé Joe Biden lors de son accession à la présidence des Etats-Unis. Son administration a pourtant discrètement annoncé jeudi 5 octobre qu’elle comptait ajouter une nouvelle section au mur frontalier avec le Mexique pour tenter de limiter les arrivées de migrants, reprenant à son compte une mesure phare et controversée de l’ancien président Donald Trump.

    Cette décision a valu à Joe Biden d’être accusé de #volte-face, lui qui avait promis le jour de son entrée en fonction, en janvier 2021, que le contribuable ne payerait plus pour la construction d’un mur. Le démocrate de 80 ans, candidat à sa réélection, a assuré qu’il ne « pouvait pas interrompre » le #financement engagé par son prédécesseur, faute d’avoir pu convaincre le Congrès d’employer ces fonds pour d’autres mesures. Le même jour, la Maison Blanche a fait part de la reprise de vols directs d’expulsion vers le Venezuela pour les immigrés en situation irrégulière, interrompus depuis des années.

    Le ministre de la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a expliqué qu’une nouvelle portion de mur serait érigée dans la vallée du #Rio_Grande, à la frontière avec le Mexique. « Il existe actuellement un besoin aigu et immédiat de construire des barrières physiques et des routes à proximité de la frontière des Etats-Unis afin d’empêcher les entrées illégales », a-t-il déclaré dans un avis officiel publié par le registre fédéral des Etats-Unis. Plus de 245 000 tentatives d’entrées illégales ont été enregistrées sur une dizaine de mois jusqu’au début d’août, selon l’administration.

    Le ministre a ensuite assuré sur le réseau social X (ex-Twitter) que des passages de l’avis officiel avaient été « sortis de leur contexte » et a affirmé : « Il n’y a pas de nouvelle politique concernant le mur à la frontière. Nous avons toujours dit clairement qu’un mur n’était pas une solution. »

    Au Mexique, le président Andres Manuel Lopez Obrador, qui rencontre jeudi le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a jugé qu’il s’agissait d’un « pas en arrière ». « Cette autorisation pour la construction du mur est un pas en arrière parce qu’elle ne résout pas le problème, nous devons nous attaquer aux causes » de l’immigration illégale, a réagi le président mexicain.

    Des fonds approuvés sous la présidence de Donald Trump

    « L’argent était prévu pour le mur frontalier. J’ai essayé de convaincre [les républicains au Congrès] d’allouer les fonds à autre chose, de les rediriger. Ils n’ont pas voulu », s’est défendu Joe Biden. « En attendant, il n’est pas possible légalement d’utiliser cet argent pour autre chose que ce pour quoi il a été prévu », a poursuivi le démocrate pour justifier une décision vivement critiquée par certains élus de son parti, en particulier dans l’aile gauche.

    M. Mayorkas a expliqué de son côté que les fonds pour « les barrières physiques supplémentaires » viendraient d’une dotation approuvée par le Congrès dans ce but précis en 2019, quand M. Trump était au pouvoir. L’immigration illégale est un problème politique croissant pour M. Biden, que les républicains accusent de laxisme.

    Donald Trump, son rival et favori de la droite pour la prochaine élection présidentielle, n’a pas manqué de réagir. L’annonce de l’administration Biden montre que « j’avais raison quand j’ai construit 900 km (…) d’un mur frontalier tout beau, tout neuf », a-t-il écrit sur sa plate-forme Truth Social. « Joe Biden s’excusera-t-il auprès de moi et de l’Amérique pour avoir mis si longtemps à bouger et avoir permis que notre pays soit inondé de 15 millions d’immigrants illégaux, venant de lieux inconnus ? », a-t-il ajouté.

    Les républicains ont fait de l’immigration l’un de leurs angles d’attaque favoris contre la Maison Blanche. L’aile droite du parti s’oppose par exemple au déblocage de fonds supplémentaires pour l’Ukraine, estimant que cet argent devrait plutôt servir à lutter contre la crise migratoire.

    Le sénateur conservateur Lindsey Graham a demandé de lier les deux sujets, alors que le Congrès américain doit voter sur un nouveau budget, et donc sur une éventuelle rallonge pour l’Ukraine, avant le 17 novembre, sous peine de paralysie de l’Etat fédéral.

    Reprise des expulsions vers le Venezuela

    La Maison Blanche s’est défendue d’utiliser la construction du mur pour marchander le soutien des parlementaires républicains à un nouvel effort financier en faveur des Ukrainiens : « Je ne ferais pas le lien entre les deux », a assuré Karine Jean-Pierre.

    Concernant le Venezuela, l’administration Biden va reprendre dans les prochains jours les expulsions directes par avion, suspendues depuis des années en raison de la situation sécuritaire très dégradée dans ce pays.

    Le département d’Etat a précisé que les autorités de Caracas avaient accepté de recevoir leurs ressortissants ainsi renvoyés. Le gouvernement vénézuélien a confirmé, dans un communiqué, que les deux pays avaient « conclu un accord permettant de rapatrier de manière organisée, sûre et légale des citoyens vénézuéliens depuis les Etats-Unis ».

    Les Vénézuéliens sont l’une des nationalités les plus représentées parmi les migrants qui arrivent régulièrement à la frontière sud des Etats-Unis. Cette reprise des expulsions directes vise des personnes entrées sur le territoire américain après le 31 juillet 2023. Pour ceux qui se trouvaient sur le sol américain avant cette date, Washington avait récemment annoncé l’octroi de 500 000 permis temporaires de séjour.

    Selon l’ONU, plus de sept millions de personnes ont fui le Venezuela depuis l’effondrement de son économie. Le régime du président Nicolas Maduro est visé par des sanctions de Washington, qui n’a pas reconnu sa réélection en 2018.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/05/l-administration-biden-annonce-discretement-qu-elle-va-financer-une-section-
    #Joe_Biden #frontières #USA #Etats-Unis #murs #barrières_frontalières #renvois #expulsions #Venezuela

    • ‘Stabbed in the back’ : Biden’s border wall U-turn leaves Indigenous and climate groups reeling

      Rio Grande communities feel like the ‘sacrificial lamb’ in a political war as climate activists and environmentalists call foul

      The Biden administration’s decision to waive environmental, public health and cultural protections to speed new border wall construction has enraged environmentalists, Indigenous leaders and community groups in the Rio Grande valley.

      “It was disheartening and unexpected,” said Laiken Jordahl, a borderlands campaigner with the Center for Biological Diversity (CBD), amid concerns of the impact on essential corridors for wild cats and endangered plants in the area. “This is a new low, a horrific step backwards for the borderlands.”

      This is the first time a Democratic administration has issued such waivers for border wall construction, and for Joe Biden, it’s a marked departure from campaign promises and his efforts to be seen as a climate champion.

      “I see the Biden administration playing a strategic game for elections,” said Michelle Serrano, co-director of Voces Unidas RGV, an immigrants rights and community advocacy group based in the Rio Grande valley. The many rural, immigrant and Indigenous communities that live in the region have become “the sacrificial lamb” for politicians looking to score points, she added.

      As the climate crisis fuels ecological decline, extreme weather and mass migration, the administration’s move is especially upsetting, she added. “Building a border wall is counterproductive,” she said.

      “This is an inhumane response to immigration,” said Michele Weindling, the electoral director of the Sunrise Movement, a youth-led climate justice group. “The right thing to do would be to treat immigrants with compassion and address the root cause of what is forcing people to have to leave their countries, which is the climate crisis.”

      Following the administration’s decision to approve the Willow drilling project in Alaska and renege on a promise to end new drilling, the border wall construction will likely further alienate young voters, she said: “Biden has already caused distrust among young voters. This is another and horrendous reversal of promises he made on the campaign trail, which is a dangerous move to make ahead of 2024.”

      Among the 26 environmental and cultural protections the administration is waiving are the National Environmental Policy Act, the Endangered Species Act, the Native American Graves Protection and Repatriation Act and the American Indian Religious Freedom Act.

      The administration’s proposed 20 new miles of a “border barrier system” in Starr county, Texas, cuts near the lower Rio Grande Valley national wildlife refuge. Construction would bisect fields where the Carrizo/Comecrudo Tribe and other tribes source peyote for sacramental use. It would also cut through or near old village sites and trails.

      “By developing this, they are furthering a genocide,” said Juan Mancias, the chair of the Carrizo/Comecrudo Tribe, who has been battling border wall construction though tribal cultural sites and graveyards through multiple US administrations. Colonizers “killed our people in the first place, and we had to bury – then you dig them up to build. It’s ongoing genocide”, he said.

      The new sections of border wall would cut through “some of the most rural, peaceful sections of the Rio Grande”, said Jordahl, who recently canoed down the stretch of river where the administration plans its construction. “It was one of the most serene experiences I have ever had on the border. There were orioles flapping their wings in the sky, kingfishers, great blue herons.”

      CBD believes the construction will set back the recovery of endangered ocelots, and cut off wildlife corridors essential to the spotted wildcats’ long-term survival. Two endangered plants, the Zapata bladderpod and prostrate milkweed, would also be threatened by wall construction, according to the CBD.

      The waivers were announced just a month after the Government Accountability Office, a nonpartisan watchdog agency, released a dire report finding that border wall construction during the Trump administration had destroyed towering saguaro cactuses in Arizona, threatened ocelots in Texas and dynamited Indigenous cultural sites and burial grounds. The report urged US Customs and Border Protection and the interior department to develop a plan to ease the damage.

      In fueling Donald Trump’s zeal to build a “big, beautiful wall” at the US-Mexico border, his administration issued waivers that suspended 84 federal laws including protections pertaining to clean air and water, endangered species, public lands and the rights of Native Americans. The Biden administration rescinded one of the prior administration’s waivers in June.

      In July, the federal government agreed in a settlement to pay $1.2bn to repair environmental damages and protect wildlife affected by sections of border wall construction. Several states as well as the Sierra Club and Southern Border Communities Coalition had challenged Trump’s use of military construction and of treasury department forfeiture funds to build parts of the wall.

      Now, the president who once vowed that “not another foot of wall would be constructed” under his watch has had his administration issue further waivers to speed wall construction. He has argued that his administration is compelled to construct border barriers, because money to fund its construction was already allocated by Congress. “I tried to get them to reappropriate, to redirect that money. They didn’t,” Biden told reporters. Asked if he thought the border wall worked, he responded, “No.”

      Environmental advocates have disputed the president’s claim that there was no choice but to move ahead with border wall construction. The administration was not obligated to waive environmental and public health protections to speed the work, they argue.

      “It’s absolutely mystifying as to why they thought it was a good idea to issue these waivers,” Jordhal said. “They could have moved forward with the Endangered Species Act still intact, so endangered wildlife and these areas would have had protections.” Keeping environmental, health and cultural protections in place would also have allowed local communities to provide input on the proposed construction and its impact, he added.

      “I’m angry,” said Nayda Alvarez, who spent years fighting the Trump administration’s efforts to seize land that her family has held for at least five generations to build the border wall. “Biden didn’t keep his promises – what happened to his word?”

      Even after the lawsuit to take her property along the Rio Grande was dropped, Alvarez said, she remained uncertain and uneasy – and continued to voice her concerns about the ecological damage caused by border barriers. “We thought maybe we’d be OK with a Democrat as president, and now Biden did this. We’re being stabbed in the back.”

      https://www.theguardian.com/us-news/2023/oct/06/biden-border-wall-indigenous-climate-rio-grande
      #peuples_autochtones #nature

      –-

      A mettre en lien aussi avec les conséquences sur la #faune et la #nature de la construction de #barrières_frontalières :
      https://seenthis.net/messages/515608
      #wildlife

  • Taqbir | Victory Belongs To Those Who Fight For A Right Cause
    (La Vida Es Un Mus Discos) https://www.lavidaesunmus.com
    https://taqbir.bandcamp.com/album/taqbir

    A Passage To Freedom: An Interview With Taqbir
    https://thequietus.com/articles/31582-taqbir-interview

    Following the release of their debut studio EP Victory Belongs To Those Who Fight For A Right Cause, Moroccan punks Taqbir speak with Laviea Thomas about their search for freedom

    #post_punk #riot_grrrl #Maroc

  • Un mur flottant équipé de « scies circulaires » à la frontière américano-mexicaine
    https://observers.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20230811-un-mur-flottant-%C3%A9quip%C3%A9-de-scies-circulaires-%


    Finalement, on n’a plus besoin des nazis comme figure universelle de la #dégueulasserie #barbare humaine ordinaire.

    Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux le 8 août 2023 permettent d’observer de plus près la barrière frontalière flottante installée par le gouverneur du Texas, Greg Abbott, et destinée à empêcher les migrants clandestins d’entrer aux États-Unis. Ces installations controversées, près desquelles un corps a récemment été retrouvé, sont équipées de disques métalliques pointus fabriqués par Cochrane Global.

  • Uruguay: más de un millón y medio de personas sin acceso al agua potable

    Hace casi 100 días, en Montevideo, la capital uruguaya, las autoridades de la empresa pública encargada del abastecimiento de agua potable a nivel nacional, #OSE, informaron a la población de esa ciudad y la zona metropolitana que el agua de la canilla aumentaría los valores de sodio y cloruro.

    Las reservas de agua dulce de la represa #Paso_Severino, en el #río_Santa_Lucía, que aportan al abastecimiento de agua a esa región del país, se estaban acabando a causa de la falta de lluvias y para estirarlas comenzaron a mezclarla con agua salada que sube desde el #Río_de_la_Plata por influencia de las mareas.

    A partir de ese momento, el 60 por ciento de la población uruguaya pasó a recibir agua salada en sus casas.

    La norma UNIT 833/2008, que certifica productos y servicios en el país, establece que el valor admitido de cloro en el agua es de 250 mg/L, mientras que el sodio es de 200 mg/L. En la primera semana de mayo OSE, con previo permiso del Ministerio de Salud Pública (MSP), aumentó el cloro a 780 mg/L y el sodio a 420 mg/L.

    1.700.0000 personas se quedaron, de un día para otro, sin agua potable.

    Las vueltas retóricas y discursivas de las autoridades para evitar admitir que el agua no es potable son infinitas. Ministros y autoridades nacionales insisten con que el agua es “bebible”, también manejan el concepto de “agua segura”. Sin embargo, además de ser intomable por su sabor, desde el mismo MSP no la recomiendan para la preparación de fórmulas de lactantes, tampoco para personas con enfermedades renales o insuficiencia cardíaca, ni para embarazadas, ni para personas hipertensas. Un dato: en Uruguay tres de cada diez personas de 15 a 64 años tienen presión arterial. La pregunta se hace evidente: ¿bebible para quién?

    Los impactos son muchos: el sodio, pero sobre todo el cloruro, es altamente corrosivo, los calefones comenzaron a romperse, los metales a oxidarse, los problemas aparecen por varios frentes. Algunos son aún desconocidos, porque la información llega tarde, es confusa y muchos datos son reservados. Las autoridades se contradicen en las declaraciones y la participación social en el tema está completamente limitada.

    Para la Organización Mundial de la Salud la definición de agua potable debe cumplir un requisito clave: ser aceptable para beber. Nadie acepta agua salada para tomar. Si la bebe, es porque no tiene los medios económicos para pagar agua embotellada. No tiene alternativa. Y esto en el primer país del mundo en incluir en su Constitución, por iniciativa popular, el agua potable como un derecho humano fundamental.

    El gobierno recomienda agua embotellada y esperar que llueva, no lavar los autos, reusar el agua para regar y cocinar, entre otras medidas del estilo. Así, coloca la responsabilidad del consumo en las personas, y la culpa de la escasez en la impredecible e indómita naturaleza.

    Conversamos con la ambientalista María Selva Ortiz, de REDES – Amigos de Tierra Uruguay, para entender qué hay más allá de la sequía y cuáles son los posibles caminos para superar la crisis, que no es solo hídrica, también es sanitaria.

    Extractivistas del agua

    Para Ortiz una de las causas de la actual crisis del agua se debe a “una muy mala gestión y mal uso del territorio”. La Política Nacional de Aguas en Uruguay tiene principios claros: solidaria con las generaciones futuras, prioriza lo social a lo económico y prioriza la cosecha de agua para consumo humano antes que cualquier otro fin. “Si se hubieran respetado estos principios y no se hubieran hecho todos los favores al gran capital, las cosas serían diferentes, no hubiéramos entregado el territorio a la soja transgénica, al modelo forestal celulósico, a la ganadería de corral y a las grandes extensiones de tierras destinadas al agronegocio extractivista que han puesto en riesgo la calidad y cantidad de nuestras aguas en varias oportunidades”, afirmó Ortiz.

    En enero de este año el presidente Luis Lacalle Pou, del derechista Partido Nacional, dijo: “estamos casi haciendo el baile de la lluvia”.

    La Universidad de la Republica y el Instituto Uruguayo de Meteorología ya habían alertado en varias ocasiones sobre la sequía prolongada. Sin embargo, “desde octubre del año pasado hubo políticas públicas para que el sector agropecuario tuviera agua dulce, pero para la población aún están esperando que llueva”, contó Ortiz.

    El 80 por ciento de la contaminación de la cuenca del río Santa Lucía viene del sector agropecuario y existen casi 500 embalses para uso de privados.

    “Sobre el cauce y orillas de ríos y arroyos tenemos que hacer otro tipo de manejo de lo que estamos produciendo (…) no solamente planes de mitigación, sino de restauración de la naturaleza”. Para Ortiz una posible estrategia para priorizar el uso de la cuenca y el territorio de agua para consumo humano es “una transición hacia otro modelo agrícola, un plan de reconversión a la agroecología”. Esto además de asegurar el agua como derecho humano, aportaría al camino de la soberanía alimentaria.

    “Esto implica ponerle freno a los privados y el actual gobierno no tiene voluntad política para esto”, subrayó la activista e investigadora ambiental.

    Los dioses no tienen Constitución

    Otra de las causas de esta crisis es el desmantelamiento de OSE, la empresa pública que provee de agua y saneamiento. Los recortes de personal e inversiones son constantes. El sindicato de funcionarios de OSE, FFOSE, actualmente en conflicto, denunció que desde 2018 no ingresa personal y que faltan al menos 1000 trabajadores/as para funcionar en condiciones óptimas. Esto redunda en la gestión y cuidado del agua potable.

    El 50 por ciento del agua que potabiliza OSE se pierde por roturas y pérdidas de caños.

    Sobre esto, Ortiz es clara: “parte de la política neoliberal es desmantelar OSE para justificar la privatización del agua”. Y efectivamente, el gobierno uruguayo promueve el Proyecto Neptuno, también llamado Arazatí, una nueva planta potabilizadora de agua ubicada en el Río de la Plata, que estará en manos de un consorcio de cinco empresas privadas nacionales, algunas con capital transnacional.

    Dentro de este consorcio hay empresas constructoras responsables de la infraestructura para UPM (empresa finlandesa forestal celulósica, con dos plantas de celulosa en Uruguay) y otros proyectos vinculados al agronegocio del país. “Hay una relación muy grande entre el gobierno y el extractivismo, están entregando el territorio”. Ortiz continuó: “tomar agua del estuario de la plata tiene una cantidad de problemáticas, una es la salinidad y las cianobacterias, porque es el resumidero de la Cuenca del Plata y lo compartimos con cinco países; además es una apuesta del gobierno a la privatización del servicio público, que viola la Constitución”.

    El artículo 47 de la Constitución uruguaya dice textualmente: “El servicio público de saneamiento y el servicio público de abastecimiento de agua para el consumo humano serán prestados exclusiva y directamente por personas jurídicas estatales”. Por esto REDES – Amigos de tierra Uruguay presentó un recurso de amparo ante la justicia.

    El Proyecto Neptuno, además de la Constitución, también viola el acuerdo internacional de Escazú, ratificado por Uruguay en 2019, porque como dijo Ortiz, “no hemos tenido acceso a la información, a la participación y tampoco a la justicia”.

    Transnacionales everywhere

    Según una encuesta, el 94 por ciento de las personas afectadas por la crisis hídrica consumen agua embotellada. “Estamos mercantilizando un derecho humano fundamental, si no tenés plata no podés comprar agua”, dijo la integrante de REDES – Amigos de la Tierra. “Esto crea un riesgo de privatización de facto del agua para el consumo humano, obligando a la población a comprar agua”, advirtieron expertos de la ONU.

    Con la crisis, la venta de agua embotellada se triplicó. Según una investigación de Zur, pueblo de voces, en Uruguay hay 52 empresas registradas para la venta de agua embotellada. La marca Salus tiene el 70 por ciento del mercado, pertenece al Grupo transnacional francés Danone y produce al menos 60.000 kg de residuos de plástico por día. La empresa tiene habilitado extraer 3.787.000 litros de agua por día en 10 pozos y 9 manantiales (de dominio público), por los cuales no paga absolutamente nada y parte del agua extraída es exportada.

    “Le estamos dando un gran negocio a una multinacional que tiene de rehén a 1.700.000 uruguayos y uruguayas porque al gobierno no se le ocurrió ninguna mejor idea. Un gobierno neoliberal satisface sus necesidades básicas en el mercado”.

    Esto no es todo. En el momento en el que el sur del país se queda sin agua potable, en el norte se inaugura la segunda planta de celulosa de la transnacional finlandesa UPM, un proyecto que toma agua del Río Negro y consume por día lo mismo que 44 millones de personas, o sea 12 veces la población total de Uruguay.

    Por otro lado, Montevideo Refrescos, la empresa privada que produce Coca Cola, entre otras bebidas, usa aproximadamente 30.000 metros cúbicos de agua de OSE por mes, lo que equivale al consumo de 7.000 personas.

    Quien defiende el agua, defiende la vida

    Durante casi un mes hubo manifestaciones auto convocadas todos los días. Tres meses después, la lucha popular sigue en la calle, se realizan asambleas barriales, pintadas, volanteadas, conversatorios, movidas artísticas, coordinaciones y variedad de propuestas concretas que el gobierno ha desoído sistemáticamente.

    “En mayo el gobierno prometió una desalinizadora, estamos a julio y aún no llegó, propuso una represa en el río San José, que tuvo un deslave y se rompió. Todas las propuestas que han hecho han fracasado. Las organizaciones y la academia tenemos propuestas claras, el gobierno no quiere escucharlas ni dialogar con nosotros/as”, subrayó Ortiz.

    Dentro de la cantidad de propuestas que realizaron las organizaciones sociales, hay una batería de propuestas claves para enfrentar la crisis algunas de ellas son: 1. Tanques cisternas que lleven agua potable a los barrios; 2. Decretar un régimen tarifario que fije el precio del agua embotellada; 3. Suspender el cobro de la tarifa de OSE; 4. Asignar los recursos necesarios a OSE y Gobiernos Departamentales para el cumplimiento del suministro de agua potable y reparación de pérdidas; 5. Suspender la licitación del Proyecto Neptuno; 6. Comenzar a implementar medidas para la recuperación de la cuenca del río Santa Lucía con participación social; 7. Retomar el proyecto de la represa en el Arroyo Casupá.

    Además de este paquete de medidas, hay más propuestas sobre la mesa que surgen de diversos sectores sociales: restringir el consumo de agua a los grandes consumidores no residenciales y que no brinden servicios de primera necesidad, la apertura de todos los embalses privados y la prohibición de plantación o replantación de soja y forestación en la cuenca del Río Santa Lucía.

    Algunas lluvias aisladas han calmado las aguas y endulzado las canillas, pero el saqueo quedó evidenciado: lo que les falta a todos y todas, se lo llevan unos pocos. Las preguntas de María Selva Ortiz quedan resonando: “¿Qué va a pasar después? Cuando llueva, después de años de sequía, con un suelo agotado y compactado, ahí tendremos otro tipo de inconvenientes. ¿Qué va a seguir primando? ¿Los intereses del gran capital o los intereses del pueblo?”.

    https://rmr.fm/noticias/uruguaycrisisdelagua

    #Uruguay #eau #eau_potable #accès_à_l'eau

  • #Texas prepares to deploy #Rio_Grande buoys in governor’s latest effort to curb border crossings

    Texas began rolling out what is set to become a new floating barrier on the Rio Grande on Friday in the latest escalation of Republican Gov. Greg Abbott’s multibillion-dollar effort to secure the U.S. border with Mexico, which already has included bussing migrants to liberal states and authorizing the National Guard to make arrests.

    But even before the huge, orange buoys were unloaded from the trailers that hauled them to the border city of Eagle Pass, there were concerns over this part of Abbott’s unprecedented challenge to the federal government’s authority over immigration enforcement. Migrant advocates voiced concerns about drowning risks and environmentalists questioned the impact on the river.

    Dozens of the large spherical buoys were stacked on the beds of four tractor trailers in a grassy city park near the river on Friday morning.

    Setting up the barriers could take up to two weeks, according to Lt. Chris Olivarez, a spokesperson for the Texas Department of Public Safety, which is overseeing the project.

    Once installed, the above-river parts of the system and the webbing they’re connected with will cover 1,000 feet (305 meter) of the middle of the Rio Grande, with anchors in the riverbed.

    Eagle Pass is part of a Border Patrol sector that has seen the second highest number of migrant crossings this fiscal year with about 270,000 encounters — though that is lower than it was at this time last year.

    The crossing dynamics shifted in May after the Biden administration stopped implementing Title 42, a pandemic era public health policy that turned many asylum seekers back to Mexico. New rules allowed people to seek asylum through a government application and set up appointments at the ports of entry, though the maximum allowed in per day is set at 1,450. The Texas governor’s policies target the many who are frustrated with the cap and cross illegally through the river.

    Earlier iterations of Abbott’s border mission have included installing miles of razor wire at popular crossing points on the river and creating state checkpoints beyond federal stops to inspect incoming commercial traffic.

    “We always look to employ whatever strategies will be effective in securing the border,” Abbott said in a June 8 press conference to introduce the buoy strategy.

    But the state hasn’t said what tests or studies have been done to determine risks posed to people who try to get around the barrier or environmental impacts.

    Immigrant advocates, including Sister Isabel Turcios, a nun who oversees a migrant shelter in Piedras Negras, Mexico, which sits just across the river from Eagle Pass, have remained vigilant about the effects of the new barrier on migration. Turcios said she met with the Texas Department of Public Safety in the days leading up to the arrival of the buoys and was told the floating barrier would be placed in deep waters to function as a warning to migrants to avoid the area.

    Turcios said she is aware that many of the nearly 200 migrants staying in her shelter on any given day are not deterred from crossing illegally despite sharp concertina wire. But that wire causes more danger because it forces migrants to spend additional time in the river.

    “That’s more and more dangerous each time ... because it has perches, it has whirlpools and because of the organized crime,” Turcios said.

    Texas Department of Public Safety Director Steven McCraw addressed the danger that migrants may face when the buoys are deployed during the June press conference when Abbott spoke: “Anytime they get in that water, it’s a risk to the migrants. This is the deterrent from even coming in the water.”

    Less than a week ago — around the Fourth of July holiday — four people, including an infant, drowned near Eagle Pass as they attempted to cross the river.

    The federal International Boundary and Water Commission, whose jurisdiction includes boundary demarcation and overseeing U.S.-Mexico treaties, said it didn’t get a heads up from Texas about the proposed floating barrier.

    “We are studying what Texas is publicly proposing to determine whether and how this impacts our mission to carry out treaties between the US and Mexico regarding border delineation, flood control, and water distribution, which includes the Rio Grande,” Frank Fisher, a spokesperson for the commission, said in a statement.

    On Friday morning, environmental advocates from Eagle Pass and Laredo, another Texas border city about 115 miles (185 kilometers) downriver, held a demonstration by the border that included a prayer for the river ahead of the barrier deployment.

    Jessie Fuentes, who owns a canoe and kayaking business that takes paddlers onto the Rio Grande, said he’s worried about unforeseen consequences. On Friday, he filed a lawsuit to stop Texas from using the buoys. He’s seeking a permanent injunction, saying his paddling business is impacted by limited access to the river.

    “I know it’s a detriment to the river flow, to the ecology of the river, to the fauna and flora. Every aspect of nature is being affected when you put something that doesn’t belong in the river,” Fuentes said.

    Adriana Martinez, a professor at Southern Illinois University who grew up in Eagle Pass, studies the shapes of rivers and how they move sediment and create landforms. She said she’s worried about what the webbing might do.

    “A lot of things float down the river, even when it’s not flooding; things that you can’t see like large branches, large rocks,” Martinez said. “And so anything like that could get caught up in these buoys and change the way that water is flowing around them.”

    https://apnews.com/article/buoys-texas-immigration-rio-grande-mexico-522e45febd880de1453460370043a25f

    https://twitter.com/clemrenard_/status/1679018421449637888

    #mur_flottant #frontières #migrations #asile #réfugiés #USA #Etats-Unis #barrières_frontalières #barrière_flottante

    En #Grèce...
    Grèce. Le « #mur_flottant » visant à arrêter les personnes réfugiées mettra des vies en danger
    https://seenthis.net/messages/823621

    • Gov. Abbott is destroying the Rio Grande for a fearmongering photo-op.


      Miles of deadly razor-wire have been deployed to ensnare & impale border crossers. Bobcats, bear, mule deer & other wildlife will also be cut off from their main source of water.

      https://twitter.com/LaikenJordahl/status/1691158344361480194

      #fil_barbelé #barbelé

    • Un mur flottant équipé de « scies circulaires » à la frontière américano-mexicaine

      Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux le 8 août 2023 permettent d’observer de plus près la barrière frontalière flottante installée par le gouverneur du Texas, Greg Abbott, et destinée à empêcher les migrants clandestins d’entrer aux États-Unis. Ces installations controversées, près desquelles un corps a récemment été retrouvé, sont équipées de disques métalliques pointus fabriqués par Cochrane Global.

      Quand le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a annoncé le 6 juin 2023 l’installation d’une « barrière marine flottante » pour dissuader les migrants de franchir illégalement la frontière sud des États-Unis, un détail important a été omis : entre les bouées orange qui composent l’ouvrage se trouvent des lames de scie circulaire aiguisées, qui rendent le franchissement presque impossible sans risque de se blesser.

      Des représentants de l’association Congressional Hispanic Caucus (CHC) se sont rendus le 8 août 2023 à Eagle Pass, au Texas, et ont partagé de nombreuses vidéos sur leur compte X (anciennement Twitter).

      Les vidéos montrent de plus près les installations et ces disques métalliques tranchants entre les #bouées_flottantes.

      La petite ville d’#Eagle_Pass est devenue l’un des points de passage les plus dangereux de la frontière américano-mexicaine, marquée à cet endroit par le fleuve Rio Grande : les noyades de migrants y sont devenues monnaie courante.

      Le CHC a déclaré que ses membres étaient venus au Texas pour « tirer la sonnette d’alarme sur ces tactiques inhumaines mises en place par le gouverneur Abbott ».

      Une vidéo de 12 secondes, partagée par l’élue à la Chambre des représentants Sylvia Garcia, a été visionnée plus de 25 millions de fois.

      Appalled by the ongoing cruel and inhumane tactics employed by @GovAbbott at the Texas border. The situation’s reality is unsettling as these buoys’ true danger and brutality come to light. We must stop this NOW ! pic.twitter.com/XPc4C8Tnl0
      — Rep. Sylvia Garcia (@RepSylviaGarcia) August 8, 2023

      Le 21 juillet 2023, le ministère américain de la Justice a déposé une plainte contre le gouverneur Greg Abbott au sujet de la barrière frontalière flottante. L’action en justice qualifie d’"illégale" la mise en place d’une telle barrière et vise à forcer le Texas à l’enlever pour des raisons humanitaires et environnementales.

      « Ils traitent les êtres humains comme des animaux »

      La militarisation de la frontière sud des États-Unis avec le Mexique fait partie de l’#investissement de plusieurs milliards de dollars déployé par le gouverneur du Texas Greg Abbott pour stopper « de manière proactive » les arrivées de migrants par cette zone frontalière.

      La clôture flottante n’est qu’un seul des six projets de loi crédités en tout de 5,1 milliards de dollars de dotation et qui ont été annoncés le 6 juin 2023.

      La politique migratoire stricte du Texas, qui consiste notamment à transporter des personnes par car vers les États démocrates du Nord et à autoriser la Garde nationale à procéder à des arrestations, a incité d’autres États républicains à prendre des mesures similaires pour freiner l’immigration illégale.

      Contacté à plusieurs reprises par la rédaction des Observateurs, le bureau du gouverneur Abbott ne nous a pas répondu.

      Everyone needs to see what I saw in Eagle Pass today.

      Clothing stuck on razor wire where families got trapped. Chainsaw devices in the middle of buoys. Land seized from US citizens.

      Operation Lone Star is barbaric — and @GovAbbott is making border communities collateral damage. pic.twitter.com/PzKyZGWfds
      — Joaquin Castro (@JoaquinCastrotx) August 8, 2023

      « Je veux que vous regardiez ici le dispositif de type tronçonneuse qu’ils ont caché au milieu de ces bouées. Et quand vous venez ici, vous pouvez voir au loin tous ces fils de fer barbelés près du fleuve », a commenté le membre du Congrès américain Joaquin Castro, qui a également participé à la visite du CHC au Texas.

      « Le gouvernement de l’État [du Texas, NDLR] et Greg Abbott traitent les êtres humains comme des animaux », a-t-il ajouté dans une vidéo publiée le 8 août 2023 sur son compte X.

      Une frontière flottante fabriquée par Cochrane Global

      Texas began installation of its marine barrier near Eagle Pass. One pro-illegal immigration activist I met taking video elsewhere was outraged, saying it’ll never work. But… if she believes that, why get so verklempt ?Just shrug, smirk and go away. But they must think it’ll work ! pic.twitter.com/4fzdHdNJw8
      — Todd Bensman (@BensmanTodd) July 11, 2023

      Dans la vidéo de 12 secondes de Sylvia Garcia, on entend une personne dire : « Quelqu’un a fait beaucoup d’efforts ridicules pour concevoir ces installations. »

      Sur les bouées, on peut lire le mot « #Cochrane ». #Cochrane_Global est une multinationale spécialisée dans les « barrières [...] de haute sécurité » destinées à l’usage de gouvernements, d’entreprises ou de particuliers.

      Sur son site web, Cochrane Global indique que « la barrière flottante brevetée est composée de plusieurs bouées interconnectées qui peuvent être étendues à n’importe quelle longueur et personnalisées en fonction de l’objectif ».

      Le 4 août 2023, un corps a été retrouvé près du mur flottant installé sur le fleuve, en face d’Eagle Pass, au Texas.

      Il n’est pas clair à ce stade si l’ajout de lames de scie circulaire aux bouées orange a été pensé et fabriqué par Cochrane Global ou s’il a été fait à la demande des autorités de l’État.

      La rédaction des Observateurs a contacté Cochrane Global pour obtenir un commentaire, sans succès. Nous publierons sa réponse dès que nous l’aurons reçue.

      https://observers.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20230811-un-mur-flottant-%C3%A9quip%C3%A9-de-scies-circulaires-%

      #business

    • The Floating Barrier and the Border Industrial Complex

      The Texas water wall gives a glimpse into rapidly proliferating border enforcement worldwide and the significant profit to be made from it.

      When I first came across Cochrane International, the company that built the floating barrier deployed in Eagle Pass, Texas, I watched a demonstration the company gave with detached bemusement. I was at a gun range just outside San Antonio. It was 2017, three months after Donald Trump had been sworn in and the last day of that year’s Border Security Expo, the annual gathering of Department of Homeland Security’s top brass and hundreds of companies from the border industry. Among industry insiders, the optimism was high. With Trump’s wall rhetoric at a fever pitch, the money was in the bank.

      All around me, all morning, Border Patrol agents were blasting away body-shaped cutouts in a gun competition. My ears were ringing, thanks in part to the concussion grenade I had launched—under the direction of an agent, but with great ineptitude—into an empty field as part of another hands-on demonstration. The first two days of the expo had been in the much-posher San Antonio convention center, where companies displayed their sophisticated camera systems, biometrics, and drones in a large exhibition hall. But here on the gun range we seemed to be on its raw edge.

      So when a red truck with a camo-painted trailer showed up and announced its demonstration, it wasn’t too much of a surprise. The blasting bullets still echoed all around as if they would never cease. Two men jumped out of the truck wearing red shirts and khaki pants. They frantically ran around the camo trailer, like mice scurrying around a piece of cheese trying to figure out the proper angle of attack. Then the demo began. One of the men got back in the truck, and as it lurched forward, coiling razor wire began to spill out of its rear end as if it were having a bowel movement. As the truck moved forward, more and more of Cochrane’s Rapid Deployment Barrier spilled out until it extended the length of a football field or more. It was like a microwavable insta-wall, fast-food border enforcement.

      Little did I know that six years later, this same company, Cochrane, would give us the floating barrier, with its wrecking ball–sized buoys connected side by side with circular saws. The floating barrier, as the Texas Standard put it, is the “centerpiece of #Operation_Lone_Star,” Texas governor Greg Abbott’s $4.5 billion border enforcement plan. For this barrier, which has now been linked to the deaths of at least two people, the Texas Department of Public Safety awarded Cochrane an $850,000 contract.

      While the floating wall is part of Abbott’s right-wing fear-fueled border operations, it is also a product of the broader border buildup in the United States. It embodies the deterrence strategy that has driven the buildup—via exponentially increasing budgets—for three decades, through multiple federal administrations from both sides of the aisle. In this sense, Cochrane is one of hundreds upon hundreds of companies that have received contracts, and made revenue, from border enforcement. Today, the Biden administration is giving out border and immigration enforcement contracts at a clip of 27 contracts a day, a pace that will top that of all other presidents. (Before Biden, the average was 16 contracts a day.)

      And there is no sign that this will abate anytime soon. Take the ongoing Homeland Security appropriations debate for fiscal year 2024: a detail in a statement put out by House Appropriations chair Kay Granger caught my eye: $2.1 billion will be allocated for the construction of a “physical wall along the southern border.” (This is something readers should keep a keen eye on! Cochrane certainly is.) At stake is the 2024 presidential request for CBP and ICE, at $28.2 billion. While that number is much higher than any of the Trump administration’s annual border enforcement budgets, it is less than the 2023 budget of $29.8 billion, the highest ever for border and immigration enforcement.

      But the $1.6 billion difference between 2023 and 2024 might soon disappear, thanks to supplemental funding requested by the White House, funding that would include nearly $1 billion in unrestricted funds for CBP and ICE enforcement, detention, and surveillance, and more funds for “community-based residential facilities,” among other things. While these “residential facilities” might sound nice, the National Immigrant Justice Center says they will “essentially reinstate family detention.” In other words, the White House aims to build more prisons for migrants, probably also run by private companies. The prison initiative has the support of the Senate Appropriations Committee, which has indicated that it will craft a bill that ensures the supplemental funding’s enactment.

      The tributaries of money into the broader border industrial complex are many, and all indications are that Operation Lone Star, which is drawing money from all kinds of different departments in the Texas state government, will continue as long as Abbott remains at the helm. Moreover, the Department of Homeland Security supplies local and state governments with border enforcement funding via a program called Operation Stonegarden. Under this program, Texas received $39 million in 2022, the equivalent of 47 floating barriers. Or more ambitiously the potential $2.1 billion mentioned above by Granger would amount to 2,470 of Cochrane’s water walls.

      As Cochrane project manager #Loren_Flossman testified (the Department of Justice is suing the state of Texas for building the floating barrier), the water barrier was first contracted by CBP in 2020 but shut down when Biden took office. At the time, the new president said that the administration would not build any more wall (although it has and is). Flossman would know, because he himself came to Cochrane after 17 years working in acquisitions at CBP, as he stated in his testimony. There is a trend in which CBP high brass cruise through the proverbial public-private revolving door, and Flossman is the newest well-connected former government employee peddling barriers across the globe in a world where there is a “rapid proliferation of border walls,” and there exists a border security market projected to nearly double in a decade.

      Cochrane has certainly jumped into this with full force. Besides the floating barrier, its products include an invisible wall known as ClearVu, the “finest fence you’ve never seen.” The same brochure shows this “invisible” wall around a Porsche dealership, an American Airlines building, and the Egyptian pyramids, and it says that the company’s walls can be found “across six continents” and “100 countries.” And that’s not all; such walls can be enhanced with accessories like the Cochrane Smart Coil, Electric Smart Coil, and Spike Toppings. The Smart Coil’s description reads like a menu at a fine-dining restaurant: composed of “a 730mm high Ripper Blade smart Concertina Coil, produced from the finest galvanized steel available on the market.” The “smart” part is that it will provide an “intrusion alert,” and the electric part means a potentially deadly electric current of 7,000 volts. From this menu, CBP has one contract with Cochrane from 2020 for “coil units,” but the contract doesn’t specify if it is “smart,” “electric,” or both.

      When I first saw Cochrane back in 2017 among the ear-ringing gunfire on the last day of the Border Security Expo, I had a feeling I might see them again. No matter how ludicrous the rapid barrier deployment camo truck seemed to me then, there was, indeed, plenty of money to be made.

      https://www.theborderchronicle.com/p/the-floating-barrier-and-the-border
      #complexe_militaro-industriel

  • #Violences, #interpellations_abusives... : le retour d’un #maintien_de_l’ordre qui sème le chaos

    Alors que le recours au 49-3 a entraîné une multiplication des rassemblements et actions spontanés partout en France, le #dispositif_policier a renoué avec ses travers : #interpellations_massives et mal fondées, violences gratuites, #mépris des libertés fondamentales.

    Les #manifestations unitaires, intersyndicales et globalement pacifiques qui ont rythmé les deux derniers mois ont fait long feu. Elles n’ont ni fait capoter la réforme des retraites, ni infléchi ses modalités. Les responsables syndicaux comme les simples manifestants ont eu beau mettre en garde l’exécutif contre les conséquences de sa sourde oreille – un risque d’exaspération populaire, de « radicalisation » du mouvement et de violences –, il n’a rien fait de cet avertissement.

    Le 49-3 dont personne ne voulait a bien eu lieu, jeudi 16 mars. Depuis, les #rassemblements_spontanés, #blocages, actions coup de poing et #cortèges_sauvages fleurissent partout en France. Comme toujours en pareil cas, des #forces_de_l’ordre sûres de leur légitimité et sujettes à une légère panique mettent un point d’honneur à endiguer tout ce qui déborde du cadre. Lundi 20 mars, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a dénoncé « une augmentation de la #répression des manifestants qui n’est pas justifiée ».

    Depuis jeudi, la majorité des 61 compagnies de #CRS sont missionnées sur le maintien de l’ordre, en particulier à #Paris, #Nantes, #Rennes, #Bordeaux, #Marseille, #Lyon et #Dijon. « Les missions qui relevaient du plan national de sécurité renforcée notamment à Calais ou à Marseille, pour lutter contre la drogue ou l’insécurité, sont passées aux oubliettes, explique un responsable syndical chargé des CRS au niveau national. La priorité pour Darmanin, c’est de sécuriser Paris et les sites institutionnels sensibles comme l’Élysée, et le mot d’ordre est de “disperser tout mouvement non déclaré”, donc illégal. »

    Ce policier n’a pas souhaité témoigner sous son identité. « La situation est difficile. Le jeudi, je manifeste contre cette réforme que je trouve violente, confie-t-il, et je vais continuer », dit-il avant d’ajouter au sujet du 49-3 : « Était-ce vraiment utile vu le déferlement de #colère que cela a provoqué ? »

    « On est à la veille d’une insurrection. J’ai peur qu’un de mes gars tue un manifestant », confie un commandant de compagnie de CRS à Mediapart. « J’espère que la motion passera et que la dissolution de l’Assemblée sera prononcée. On reviendrait ainsi à une gestion plus démocratique du pays. » Ce haut gradé qui dirige près de 70 hommes précise que ce sont les préfets qui transmettent les ordres du ministre.

    « Pour le moment, ceux que j’ai reçus en participant au maintien de l’ordre, dans deux villes importantes, restent relativement “républicains”. Mais il n’y a aucune garantie qu’un drame ne se produise pas », rappelant qu’un CRS a sorti un fusil HK G36 à Nantes, lors de la manifestation du 18 mars.

    « C’est évidemment dangereux et inquiétant que cela ne questionne pas davantage dans nos rangs. Cela montre que des policiers ne sont absolument pas résilients. C’est pour cela que le président s’amuse à un jeu très dangereux qui peut se terminer par un drame, que je redoute : le décès d’un manifestant. »

    « On a été entraînés pour la “percussion” »

    La semaine du 49-3, Mathieu* était, avec sa compagnie de CRS, à Châteaudun, près d’Orléans, pour un « #recyclage », c’est-à-dire une remise à niveau organisée chaque semestre. Le vendredi soir, ces CRS ont été « appelés en renfort pour intervenir dès lundi à Paris ». Pour la seule journée de lundi, plus de trente unités mobiles, CRS et escadrons de #gendarmerie, sont déployées à Paris, soit près de 2 000 fonctionnaires.

    « Depuis le 49-3, le maintien de l’ordre se durcit nettement face aux rassemblements spontanés. Nous avons d’ailleurs été formés durant notre semaine de recyclage à aller davantage au contact des “#nébuleuses”, des #black_blocs », explique-t-il. « On a été entraînés pour la “#percussion”, une technique plus offensive. Dès qu’on les repère, on n’attend pas, on intervient sur eux. »

    Mathieu ne cache pas son embarras sur le contexte actuel et la difficulté de « charger de simples manifestants, dont la cause est juste ». Après les sommations, « si les manifestants restent sur notre passage, il n’y a plus de distinction. Il peut y avoir des dommages collatéraux ».

    Malgré plus de vingt ans d’expérience dans le maintien de l’ordre, Mathieu appréhende cette semaine. « Ce n’est pas tant pour moi, qui suis formé et protégé, mais pour ceux qui manifestent. Sur les rassemblements sauvages à Paris, ça arrange la préfecture de faire appel aux #Brav-M [#Brigades_de_répression_de_l’action_violente_motorisée – ndlr]. Non seulement ils sont utilisés pour intervenir très vite en moto, ce qui peut être terrorisant, mais le préfet a une mainmise directe sur eux contrairement à nous CRS, où on a un commandant ou un capitaine qui relaie les ordres du commissaire sur le terrain et qui peut les adapter. »

    Les Brigades de répression des actions violentes motorisées, Mathieu les a vues à l’œuvre pendant les manifestations des « gilets jaunes ». « Ils mettent le bordel plus qu’autre chose. Ils matraquent dans tous les sens. Après ce sont des collègues parfois mais on n’a pas le même état d’esprit. Il y a pas mal de policiers passés par la BAC dans leur rang et formés à aller au contact, peu importe qui ils ont en face. C’est cela le danger. »

    À Paris, le retour de la BRAV-M

    Les dernières semaines ont marqué un glissement progressif dans l’attitude des forces de l’ordre à Paris. Le 20 janvier dernier, le préfet de police #Laurent_Nuñez revendiquait de tenir ses troupes à distance des cortèges : « Je ne veux pas qu’on nous accuse de faire dégénérer les manifestations. De la sorte, on ne nous voit pas. Ça évite que les militants ultras qui cherchent à en découdre avec les forces de l’ordre ne viennent au contact. En contrepartie, je demande à nos effectifs d’être extrêmement réactifs. Dès la moindre dégradation, ils doivent intervenir. À chaque fois, nous intervenons puis nous nous retirons. »

    À la préfecture de police, certains contestaient ce choix. Les BRAV-M se seraient notamment plaintes de ne plus aller au contact, regrettant l’époque de Didier Lallement. Certaines manifestations ont toutefois été marquées par de violentes charges. Dès le 19 janvier, un jeune photographe grièvement blessé lors d’une charge policière a dû être amputé d’un testicule.

    Depuis deux semaines, les témoignages et vidéos de violences policières se multiplient, de Paris à Rennes en passant par Nantes (où quatre étudiantes accusent des policiers de violences sexuelles lors d’une fouille), tandis que des centaines d’interpellations ont eu lieu. Des journalistes dénoncent aussi diverses atteintes à la liberté de la presse (entrave à leur travail, coups, bris de matériel).

    Selon une source interne à la préfecture de police de Paris, le « #durcissement » du maintien de l’ordre serait lié à « la montée en gamme des violences » de certains manifestants jusqu’ici « inconnus », qui « se radicalisent depuis le début du mouvement » et surtout « depuis le #49-3 ». Le fait que ces manifestants deviennent plus mobiles justifierait un recours accru aux compagnies d’intervention et aux policiers motorisés de la BRAV-M. 

    Mises en place au début des gilets jaunes, fin 2018, et relativement discrète depuis le début du mouvement contre les retraites, la BRAV-M a réinvesti les rues de Paris. Depuis vendredi soir, les images de ces binômes de policiers à moto – souvent comparés aux « #voltigeurs » dissous après la mort de Malik Oussekine en 1986 – matraquant à tout-va, sans raison apparente et sans distinction les manifestants, circulent sur les réseaux sociaux.

    De son côté, la source préfectorale précédemment citée met en avant les six policiers blessés samedi, « dont deux ont reçu un pavé sur la tête », sans s’exprimer sur les violences imputées aux policiers.

    Des #gardes_à_vue sans suites

    À Paris, dès l’annonce du 49-3, la place de la Concorde s’est remplie de manifestants. Le préfet de police de Paris a bien tenté d’interdire ce rassemblement, déposé à l’avance par Solidaires, mais le tribunal administratif lui a donné tort.

    À l’issue de ces quelques heures sur la place, 292 personnes ont été arrêtées à Paris (sur 310 en France). Ces interpellations, mal motivées, ont cependant débouché sur un résultat judiciaire ridicule : seules neuf personnes ont été déférées devant la justice, et encore, pour « des avertissements probatoires solennels, des classements sous condition ou encore une contribution citoyenne », écrit BFMTV. Soit les sanctions les plus basses possibles.

    64 personnes ont encore été interpellées vendredi soir à Paris, dont 58 libérées sans aucune charge au bout de quelques heures. Dans certains cas, cela a duré un peu plus longtemps. Dans une séquence filmée par le correspondant de l’agence de presse turc Anadolu, une jeune femme se débat et essaie d’expliquer qu’elle « n’a rien fait ». La scène a lieu aux environs de 21 h 45, place de la Concorde.

    « Je respire pas, s’époumone une jeune femme au visage cramoisi.

    -- Laisse-toi faire, tu respires ! », lui rétorque le policier qui l’étrangle.

    Celle qui est aussi violemment interpellée, Chloé Gence, est développeuse web du Média. Mais comme le précisera dans un communiqué son employeur, elle a l’habitude de couvrir certaines manifestations et mouvements sociaux. Selon Le Média, Chloé était en train de « capter des images » avec d’autres journalistes, vendredi soir, quand elle a été « arrêtée de manière très brutale par les forces de l’ordre ».

    Chloé Gence est ensuite conduite en garde à vue. Malgré l’assistance d’un avocat et « les preuves qu’elle couvrait bien la manifestation pour Le Média », sa garde à vue est prolongée. Dimanche, #Chloé_Gence finit par sortir du commissariat, libre, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elle. Au bout de 40 heures…

    Un autre journaliste, #Paul_Ricaud, a subi le même sort que Chloé. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a dénoncé samedi, dans un communiqué, ces nouvelles atteintes à la liberté de la presse. Le syndicat regrette qu’après une période durant laquelle « les relations entre forces de l’ordre et journalistes paraissaient s’être apaisées », cela ne soit plus le cas depuis le 7 mars. « Nous voyons, à nouveau, des tensions comme sous l’ère Lallement, déplore le SNJ. Les forces de l’ordre semblent désormais vouloir réprimer durement le mouvement d’opposition à la réforme. »

    Depuis samedi, il est de nouveau interdit de manifester place de la Concorde. Ce nouvel arrêté préfectoral (qui n’a toutefois pas été publié) a entraîné une dissémination des rassemblements parisiens vers d’autres lieux. Samedi soir, 169 interpellations ont eu lieu en France, dont 122 à Paris (principalement dans le XIIIe arrondissement et place de la Concorde), donnant lieu à 118 gardes à vue (dont douze mineurs). Sollicité pour connaître les suites judiciaires détaillées des interpellations du weekend, le parquet de Paris n’a pas donné suite. Depuis, la préfecture a pris un nouvel arrêté que nous publions ici.

    Ces arrestations massives, donnant lieu à un maigre résultat judiciaire, rappellent les interpellations « préventives » assumées par le parquet de Paris lors du mouvement des gilets jaunes, en 2018-2019. À l’époque, le procureur Rémy Heitz (désormais procureur général) assumait ses objectifs dans une note interne : empêcher les gardés à vue de « retourner grossir les rangs des fauteurs de troubles », quitte à les priver illégalement de liberté plus longtemps que nécessaire.

    Dans un communiqué diffusé lundi 20 mars, le Syndicat de la magistrature (classé à gauche) rappelle que « l’autorité judiciaire n’est pas au service de la répression du mouvement social », condamne « toutes les violences policières illégales » et déplore une « utilisation dévoyée de la garde à vue qui illustre les dérives du maintien de l’ordre, qui détourne l’appareil judiciaire pour le mettre entièrement à son service ».

    « #Nasses », #charges et « #intimidation »

    De son côté, le Syndicat des avocats de France dénonce une « réaction une fois de plus démesurée et particulièrement violente » face aux mouvements spontanés, citant notamment l’utilisation de la technique de la « nasse », « jugée illégale par le Conseil d’État ».

    Cette #technique_policière, consistant à encercler et retenir un groupe de manifestants sans leur laisser d’issue, avait été largement utilisée pendant les mouvements contre la loi « travail » (2016), des gilets jaunes (2018-2019), contre la loi « sécurité globale » et la précédente réforme des retraites (2019-2020). En juin 2021, le Conseil d’État avait annulé les dispositions sur la « nasse » dans le Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) mis au point par Gérald Darmanin un an plus tôt. Il considérait que cette technique était « susceptible d’affecter significativement la liberté de manifester et de porter atteinte à la liberté d’aller et venir » lorsqu’elle ne laisse pas d’échappatoire.

    Le Syndicat des avocats de France s’inquiète également de #charges_sans_sommation, de #coups_de_matraques aléatoires et d’une « intimidation des manifestant·es ». Il appelle le ministère de l’intérieur à « mettre un terme immédiatement à cette escalade de la violence » et les magistrats à « faire preuve d’indépendance et de responsabilité » devant les affaires qui leur sont confiées par la police.

    De nombreuses vidéos montrent aussi des membres des forces de l’ordre sans #numéro_d’identification sur leur uniforme (numéro #RIO), malgré son caractère obligatoire régulièrement rappelé par la hiérarchie.

    À Lille, le soir du 16 mars, la police a violemment chargé le cortège des Jeunes communistes faisant deux blessés graves parmi leur service d’ordre. L’un a eu des points de suture sur le crâne, le second, l’épaule fracturée. « On s’est retrouvés complètement séparés du cortège syndical, gazés devant et derrière, et finalement seuls dans les petites rues de Lille, explique Pierre Verquin, coordinateur départemental des Jeunes communistes, à Mediapart. On avait deux cents jeunes avec nous, on s’est fait charger à ce moment-là, alors que le cortège ne présentait aucun danger. Tout le monde s’est pris des coups. Les gens à l’arrière se sont pris d’énormes coups de matraque aussi. » La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a demandé au préfet du Nord « des explications sur les dérives brutales qui ont émaillé le maintien de l’ordre à Lille en cette soirée du 16 mars ».

    Le même jour, 14 personnes sont interpellées à Rennes pour des violences, des dégradations et des pillages dans le centre-ville. À la différence de Paris, la quasi-totalité fait l’objet de poursuites. Le lendemain, le ministre de l’intérieur annonce l’envoi à Rennes de la #CRS_8, une « #supercompagnie » créée en 2021 pour répondre en urgence à des « #violences_urbaines » sur n’importe quel point du territoire.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/200323/violences-interpellations-abusives-le-retour-d-un-maintien-de-l-ordre-qui-

    –---

    Les déclarations de deux policiers ont été ajoutées à cette métaliste de #témoignages de #forces_de_l'ordre, #CRS, #gardes-frontière, qui témoignent de leur métier :
    https://seenthis.net/messages/723573

  • Bruder von Rio Reiser: „Es hat Rio krank gemacht, dass wir die DDR überfallen“
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/berlin-kreuzberg-bruder-von-rio-reiser-es-hat-rio-krank-gemacht-das

    21.08.2022 Interview von Susanne Lenz

    Gert Möbius, geboren 1943, ist der mittlere Bruder von Peter und Ralph (Rio Reiser, 1950–1996). Nach einer Kaufmannslehre studierte er Malerei und arbeitete mit seinen Brüdern an Theaterproduktionen. Er managte die Band Ton Steine Scherben, arbeitete als Drehbuchautor für Film- und Fernsehproduktionen und war Mitbegründer des Berliner Tempodroms. Nach dem Tod seines Bruders Rio Reiser im Jahr 1996 baute er das Rio-Reiser-Archiv auf.
    An das Leben seines Bruders erinnert er sich in dem Buch „Halt dich an deiner Liebe fest. Rio Reiser“ (Aufbau Berlin 2017, 352 S., 14 Euro)

    Rio Reiser (1950–1996) war Mitbegründer und von 1970 bis 1985 Sänger und Haupttexter der Band Ton Steine Scherben. Zu seinen bekanntesten Liedern gehören „Macht kaputt, was euch kaputt macht“, „Keine Macht für Niemand“ und der „Rauch-Haus-Song“ mit Ton Steine Scherben sowie „König von Deutschland“, „Alles Lüge“ und „Junimond“ aus seiner Solozeit. Der Rauch-Haus-Song ist zur Hausbesetzer-und Kreuzberg-Hymne geworden. Das Georg-von-Rauch-Haus auf dem Kreuzberger Bethanien-Gelände, zu dessen Besetzung Rio Reiser 1971 bei einem Konzert in der Mensa der Berliner TU aufgerufen hatte, ist bis heute ein selbstverwaltetes Jugendzentrum.

    Gert Möbius und sein kleiner Bruder Rio Reiser wohnten in der Oranienstraße, rauchten gemeinsam den ersten Joint. Auch sein Outing hatte Rio Reiser bei ihm.

    Wir besuchen Gert Möbius in seinem Haus in Berlin-Zehlendorf, eine alte Villa mit Garten. Dass er mal in dieser ruhigen Wohngegend landen würde, habe er sich früher nicht vorstellen können, sagt er. Gerade arbeitet Gert Möbius an einer kleinen Ansprache, die er am 21. August halten wird. An diesem Tag wird bei einem Festakt ab 17 Uhr der Heinrichplatz in Berlin-Kreuzberg nach seinem kleinen Bruder benannt: Rio Reiser.

    Herr Möbius, wie sind Sie und Rio Reiser damals nach Berlin gekommen?

    Wir haben vorher in Frankfurt am Main gewohnt, haben dort Theater gemacht. Rio wusste nicht so richtig, was er machen sollte, in der Schule hatte er Probleme. Meine Mutter ist immer hingerannt, aber mit den Sprachen klappte es nicht. Das war schon im Melanchthon-Gymnasium in Nürnberg so, wir sind viel umgezogen. Musik hat er aber damals schon gemacht. Er hat dann in Nürnberg ein Krippenspiel geschrieben, das in der Schule aufgeführt wurde und ein Riesenerfolg wurde. Dann hat er auch bessere Noten bekommen. Weil mein Vater so ein begeisterter Fotograf war, hat Rio dann gesagt, er mache statt Schule eine Fotolehre. Unser ältester Bruder Peter ist nach Berlin gezogen und ich dann auch. Wir hatten eine schöne Wohnung über dem Literarischen Colloquium, und dann kamen wir auf die Idee, eine Beat-Oper zu machen. Rio sollte die Musik machen, deshalb haben wir ihn nach Berlin geholt, und wir haben dann auch zusammen gewohnt.

    Wo denn?

    Erst am Kaiserdamm, später in der Uhlandstraße. Und Rio hat dann die Lieder für „Robinson 2000“ geschrieben. Wir sind damit zum Theater des Westens gegangen, der Intendant hieß Karl-Heinz Stracke, der war aus dem Handwerker-Milieu, hat das ganze Theater tyrannisiert und auch selber gespielt. Rio hatte die Gitarre dabei und hat ihm ein paar Songs vorgespielt, die Stracke gefielen. Aber er wollte Stars haben. Zuerst haben wir selber rumtelefoniert, dann sind wir zum Arbeitsamt. Die haben dann überall rumtelefoniert. Sogar bei Ringo Starr haben die angerufen.

    Das Arbeitsamt?

    Ja. Und dann hat Eric Burdon gesagt, er macht es. Eine Woche später hat er wieder abgesagt, er musste nach San Francisco. Wir konnten dann die Sängerin Marion Maerz verpflichten. Und den Sohn von dem Tiefseetaucher Hans Hass, Hans Hass junior. Der konnte auch singen. Der Star dieser Beat-Oper war aber der der Engländer David Garrick. Von ihm stammt der Song „Dear Mrs. Applebee“.

    War das ein Erfolg?

    Ein Erfolg war das nicht. Der Regisseur hatte keine Lust. Außerdem hat er sich beim Proben in den Hauptdarsteller verliebt, aber der sich nicht in ihn. Er hat irgendwann einfach aufgehört, die Regie zu machen. Der komplizierte Handlungsablauf von Peters Libretto war auch nicht einfach zu inszenieren. Ich hab das ja selber nicht verstanden. Und dem Stracke war die Musik zu laut.

    Also, Rio Reiser kam für diese Beat-Oper nach Berlin und nicht, weil er hier keinen Wehrdienst machen musste, was ja damals für viele ein Motiv war?

    Das war auch ein Grund. Aber am wichtigsten war für ihn, dass es in Berlin eine andere Atmosphäre gab, dass man hier andere Leute kennenlernen konnte als in dem Kaff, in dem er damals lebte.

    Hat er vielleicht auch gehofft, in Berlin seine Sexualität besser ausleben zu können?

    Das war damals noch gar nicht so entwickelt. In Offenbach hatte er noch eine Freundin. Er wusste damals wohl noch gar nicht, dass er schwul ist. Er hat sich erst in Berlin bei mir geoutet.

    War er da selbstbewusst, auch wenn die Gesellschaft Homosexualität weit weniger akzeptierte als heute?

    Das war ja verboten. Es gab den Paragraphen 175 noch. Rio hat sich sehr gut mit den Lehrlingen angefreundet, mit denen wir damals Theater gemacht haben, da ist auch was gelaufen. Aber die haben sich nicht getraut, sich öffentlich zu zeigen. Das ging damals nicht. Das hätten auch die Jugendlichen nicht gewollt. Und unsere Eltern durften das schon gar nicht wissen.

    Wo in Kreuzberg haben Sie damals gewohnt?

    Erst in der Oranienstraße 45, dann in der 43, gegenüber von dem Lokal „Max und Moritz“.

    War die Oranienstraße damals schon so voller Kneipen wie heute?

    Kreuzberg war damals anders. Die Wohnungen waren nicht saniert, man lebte mit dem Klo auf halber Treppe. Kreuzberg sah genauso aus wie Ost-Berlin. Als wir da 1968 hingezogen sind, kamen die ersten Türken. Es wohnten da vor allem Familien mit Kindern. All die, die es nicht geschafft hatten, nach Gropiusstadt zu ziehen, wo sie hinsollten. Denn die wollten ja Kreuzberg abreißen und eine Autobahn bauen. Die wollten die ganze Kreuzberger Szene vernichten, die Jugendlichen und die Leute, die kein Geld hatten. Auch Rentner waren dabei. Das haben wir mit verhindert.

    Wie sah es in Ihrer Wohnung aus?

    In der Oranienstraße 43 wohnten wir in einem Fabrikgebäude im Hinterhaus. Wir hatten das als Gewerberaum gemietet, es kostete eine Mark pro Quadratmeter, und wir hatten hundert Quadratmeter. Da war gar nichts drin, auch keine Toilette. Ich habe dann erstmal einen Ölofen gekauft. Wir haben da auch geprobt. Das war ein großer Raum. Erst als wir später ans Tempelhofer Ufer gezogen sind, hatte Rio ein eigenes kleines Zimmer. Früher war man nicht so anspruchsvoll. Es gab auch keine Betten, wir hatten nur Matratzen. Der Freundeskreis in Kreuzberg wurde immer größer. Und es gab da Leute, die nicht zu Hause wohnen wollten, aber nichts hatten.

    Ging es so mit den Hausbesetzungen los?

    Ja. Ich habe dann mit meinem Freund Lothar Binger gegenüber vom alten Krankenhaus Bethanien ein Fabrikgebäude entdeckt. Da war keiner drin, und da haben wir überlegt, ob wir das nicht besetzen können. Damals gab es die Stadtteilarbeit in Kreuzberg, die haben Mieterberatung und so was gemacht, mit denen haben wir uns besprochen. Wir waren dann 20, 30 Leute, und dann spielten die Scherben in der Alten Mensa der TU. Und da hat Rio die Durchsage gemacht: Wir fahren jetzt alle zum Mariannenplatz. Wir waren 80 Leute, sind da rein, saßen bei Kerzenlicht, Strom gab es nicht. Plötzlich haben wir gemerkt: Wir können ja die ganze Nacht hier sitzen, aber besetzt ist es deswegen noch nicht. Da muss ja erst die Polizei kommen.

    Und die kam nicht?

    Erstmal nicht. Es gibt das Gerücht, dass jemand von der CDU, der spät vom Skatspielen nach Hause kam, das Licht da oben gesehen hat. Und dann kam die Polizei doch. Die wussten aber gar nichts mit uns anzufangen. Gut, die haben uns mitgenommen auf die Wache. Wir waren Lehrlinge und Studenten, es war nichts geklaut und nichts kaputt gemacht worden. Es war nichts passiert. Deshalb haben sie uns wieder laufen lassen. Wir haben den damaligen Jugend-Stadtrat von Kreuzberg angerufen, Erwin Beck, ein alter SPD-Genosse. Der hat uns das legalisiert. Wir haben Veranstaltungen gemacht, Musik, Filmvorführungen, alle möglichen Gruppen haben da was veranstaltet. Nur wohnen konnte man da nicht, aber unsere Jugendlichen wollten ja irgendwo wohnen.

    Wie ging es weiter?

    Wir haben überlegt: Gegenüber das Krankenhaus Bethanien, das steht doch auch leer. Mal sehen, was da so los ist. Aber es war Winter, und uns war klar, dass wir auf jeden Fall Heizung brauchen. Und dann haben wir beim Rumlaufen zufällig den Hausmeister getroffen. Wir haben ihm erzählt, was wir so planen, und er sagte, er sei früher bei der Roten Hilfe gewesen, in den 20er-Jahren. Dabei kam heraus, dass er wie ich halbblind ist. Er sagte: Ich mach euch auf und stell die Heizung an. Ihr könnt kommen. Das war 1971.

    Unglaublich!

    Ich bin mit Lothar Binger dahin gefahren und habe die Zäune aufgeschnitten. Und dann haben die Scherben wieder an der TU gespielt und Rio sagte: So Freunde, jetzt fahren wir nach Kreuzberg und gucken, was es da zu sehen gibt. Ein paar Tage vorher war Georg von Rauch erschossen worden, der in der Studentenbewegung aktiv war. Deshalb haben wir mehr Leute zusammenbekommen als beim ersten Mal. Und wir hatten auch gleich angekündigt, dass wir das Haus Georg-von-Rauch-Haus nennen. Wir waren dann über 100 Leute, aber es kam auch viel Polizei.

    Daher die Zeile in dem Rauch-Haus-Song: „Der Mariannenplatz war blau, so viel Bullen waren da“.

    Klar. Wir sind aber trotzdem rein und wussten nicht so richtig, wie wir uns verhalten sollen. Mich hat dann noch so ein Polizeihund ins Bein gebissen. Wir haben sofort den Beck angerufen, er kam auch und hat der Polizei gesagt, sie sollen nach Hause gehen, er würde es regeln. 74 Leute sind am Ende da wohnen geblieben.

    Was für Leute waren das?

    Ganz verschiedene. Es waren die Jugendlichen von unserer Theatergruppe, aber es waren auch viele, die ich gar nicht kannte. Leute, die bei dem Scherben-Konzert gewesen waren, aber auch Leute, die mit Rauschgift zu tun hatten. Es waren 74 Leute, die ganz verschiedene Interessen hatten. Das wurde dann auch für uns zum Problem.

    Rio Reiser und Sie haben da nicht gewohnt?

    Nein, aber ich hab das Geld aufgetrieben und für alle gekocht. Ich bin später vom Senat als Kontaktperson zwischen dem Haus und dem Senat angestellt worden, zusammen mit Irene Mössinger, die später das Tempodrom gegründet hat. Ein paar Lehrlinge waren die einzigen, die gemerkt haben, dass da Ordnung reinkommen muss. Das hieß für die: Arbeiten gehen, in die Schule gehen. Andere haben gesagt: Nee, wir wollen Revolution machen. Aber wir wollten, dass das Haus sich selber erhalten kann, und wenn man arbeitet, kriegt man Geld und als Schüler und Student auch. Da bildete sich eine Lehrlingsschicht heraus, Leute aus dem Proletariat, die realistischer drauf waren, die dann später auch beim KBW waren, dem Kommunistischen Bund Westdeutschland. Das passte den Leuten von unserer Theatergruppe „Roten Steine“ nicht, die sind dann fast alle zu uns ans T-Ufer gezogen. Die wollten nicht mehr in dem reaktionären Rauch-Haus wohnen.

    Mit wem hat sich Rio Reiser denn besser verstanden, mit den Lehrlingen oder mit den Studenten?

    Nur mit den Lehrlingen. Mit Studenten wollte er gar nichts zu tun haben, das war nicht seine Welt. Die haben ihm zu viel theoretisiert.

    Was hat ihn inspiriert?

    Er war ein sehr engagierter Christ, hat jeden Tag die Bibel gelesen. Die kannte er fast auswendig. Und er war Karl-May-Fan. Er hatte alle Bände.

    Was hat ihn an Karl May fasziniert?

    Der Gerechtigkeitssinn. Man kann jemanden in den Fuß schießen, aber nicht ins Herz. Dass er Christ ist, hat er aber nicht jedem auf die Nase gebunden. Die Scherben konnten damit nichts anfangen. Lanrue kam aus Frankreich und war katholisch. Und Kai Sichtermann kam aus Norddeutschland, der Vater war Bankdirektor. Die haben sich für sein Christentum nicht interessiert.

    Und für die linke Studentenbewegung war Religion Opium fürs Volk.

    Opium des Volkes. Das ist ein Unterschied. Aber das Christentum war Rios Welt, auch an seinen Texten merkt man seine humanistische Grundhaltung. Das kam von unseren Eltern, die waren im Dritten Reich keine Nazis, sondern Mitglieder der Bekennenden Kirche. Wie Niemöller und Bonhoeffer. Mein Vater war kein Soldat, er hat sich versteckt, als er einberufen werden sollte. Später ist er in die CDU eingetreten, aber das war eine andere CDU damals. Später ist er wieder ausgetreten.

    Und Rio Reiser ist nach der Wende in die PDS eingetreten, oder?

    Es hat ihn total krank gemacht, dass wir die DDR überfallen.

    Überfallen?

    Er hat sich darüber aufgeregt, dass wir Westler die DDR vereinnahmen wollen. Er sagte immer: Die haben mich nicht gefragt, ob ich die Wiedervereinigung in der Form will. Der ist richtig krank geworden und hat sich an Gysi gewandt, die kannten sich bereits. Und dann hat ihm Gysi am 11.11.1990 das Parteibuch überreicht.

    Wie war Ihr Verhältnis? Rio Reiser war ja Ihr kleiner Bruder, war das so ein Beschützerverhältnis?

    Wir waren immer zusammen, haben uns immer geholfen. Wir waren die besten Freunde. Als er gestorben ist, habe ich das gar nicht fassen können. Ich habe oft Angst um ihn gehabt, aber mehr in der Zeit in Kreuzberg. Er ging oft mit Leuten weg, die Trips genommen haben. Ich habe nichts gegen Trips, habe selber auch welche genommen und auch Shit geraucht. Rio und ich haben auch zusammen den ersten Joint geraucht und danach haben wir gesagt: Nie wieder Bier.

    Weil das einfach so viel besser war?

    Ja! Wir haben Musik ganz anders gehört, anders gesehen. Für mich war das ganz wichtig. Und auch das Menschenbild hat sich für mich verändert, zum Positiven hin. Dass man auch hinter die Fassade gucken kann. Aber man wusste nicht, wo die Schwelle überschritten wird und man auch andere Sachen nimmt. Einige Freunde von ihm sind an Heroin gestorben. Er hat sich Gott sei Dank da rausgehalten. Aber ich konnte manchmal nachts gar nicht schlafen. Als ob er mein Sohn wäre.

    Würde es ihn freuen, dass nun ein Platz in Kreuzberg nach ihm benannt wird?

    Klar, warum nicht. Ich finde es ganz gut, dass mal ein Platz nach jemand anderem benannt wird als nach Nazis und Generälen. Dass mal jemand anderes drankommt als die, die immer schon dran waren. Für Rio ist das im Nachhinein ein Geschenk.

    #Berlin #Kreuzberg #Oranienstraße #Mariannenplatz #Heinrichplatz #Rio-Reiser-Platz #Straßenumbenennung #Rauch-Haus-Lied #TSS #Geschichte
    #Hausbesetzung

  • Lawsuit claims Google struck a $360 million deal to prevent Activision Blizzard | Pocket Gamer.biz | PGbiz
    https://www.pocketgamer.biz/news/80216/lawsuit-claims-google-struck-a-360-million-deal-to-prevent-activision-b

    The lawsuit claims Google has struck at least 24 deals to prevent competition

    A lawsuit has claimed that Google has struck at least 24 deals with app developers to prevent competition to the Play Store, including a $360 million deal with Activision Blizzard and a $30 million deal with Riot Games, reports Reuters.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #google #concurrence #google_play #activision_blizzard #riot_games #epic_games #boutique #mobile #android

  • “Berta Soy Yo”: il film sulle lotte di #Berta_Cáceres e sull’Honduras degli ultimi 13 anni

    Intervista a #Katia_Lara, regista del documentario sulla leader indigena assassinata nel Paese nel marzo 2016 per la sua battaglia contro un progetto idroelettrico che avrebbe devastato il #Río_Blanco. Uno sguardo sulla fine della democrazia. L’opera è uscita in estate e ha riscosso successo nonostante i tentativi di boicottarla

    https://altreconomia.it/berta-soy-yo-il-film-sulle-lotte-di-berta-caceres-e-sullhonduras-degli-
    #film #Honduras #documentaire #film_documentaire #résistance #assassinat #barrage_hydroélectrique #peuples_autochtones #eau #électricité

  • Convoitise européenne sur le #lithium serbe

    Devant l’ampleur des manifestations organisées au printemps dernier, le président serbe a dû renoncer à l’exploitation d’un important gisement de lithium. Mais M. Aleksandar Vučićć pourrait relancer le projet du géant minier #Rio_Tinto, sous la pression de l’Union européenne, qui entend développer massivement les #voitures_électriques… en délocalisant les sources de #pollution.

    Près de la ville de #Loznica, en Serbie occidentale, les maisons vides aux toits pentus et les animaux errant sur les routes désertes rappellent des scènes de western. La plupart des habitants du village de #Gornje_Nedeljice ont déjà vendu leurs propriétés à la multinationale anglo-australienne Rio Tinto. En 2004, les explorateurs de ce géant minier ont découvert à proximité des rives de la rivière #Jadar un nouveau #minerai, baptisé la « #jadarite ». Sa composition exceptionnellement abondante en lithium et en #bore laisse penser qu’il pourrait répondre au besoin de plus en plus pressant de ces éléments pour la fabrication des #batteries alimentant les #moteurs_électriques.

    Le 8 juin dernier, le Parlement européen a voté l’interdiction à la vente des voitures thermiques neuves à partir de 2035. Et le vice-président de la Commission européenne chargé de la prospective, le Slovaque MaroÅ¡ Å efÄ oviÄ , a fixé comme objectif à l’Union européenne de devenir la deuxième région productrice de batteries au lithium dans le monde, après la Chine, d’ici 2025. Or, aujourd’hui, l’Europe importe la quasi-totalité du lithium dont elle a besoin et elle doit diversifier ses approvisionnements. On comprend donc pourquoi, à Bruxelles, la direction générale du marché intérieur, de l’industrie, de l’entrepreneuriat et des petites et moyennes entreprises soutient l’investissement de Rio Tinto en Serbie.

    Cette multinationale - dont le capital est principalement détenu au Royaume-Uni (42 %), en Australie (16 %) et aux États-Unis (18 %) - est l’une des plus actives dans les Balkans depuis l’enregistrement de sa première filiale à Belgrade en 2001. En 2017, elle a signé avec le gouvernement un protocole d’accord pour la mise en oeuvre du projet Jadar. Le groupe de travail qui a préparé celui-ci comprenait des représentants de la multinationale, du gouvernement, mais aussi M. Mike Shirat, le deuxième secrétaire à l’ambassade d’Australie, et l’Américano-Kenyan Stephen Ndegwa, alors directeur de la Banque mondiale en Serbie. Plusieurs documents divulgués en 2021 montrent que le gouvernement serbe a subi d’intenses pressions de la part des ambassades occidentales pour que cet accord se concrétise et que les études d’impact environnemental ne soient qu’une simple formalité.

    Pressions américaines et allemandes

    En mai 2018, le Britannique Alan Duncan, alors ministre d’État pour l’Europe et les Amériques, a rencontré plusieurs responsables de Rio Tinto au sujet du projet Jadar (1). « La discussion s’est déroulée dans une bonne ambiance et le représentant de Rio Tinto a interrogé le ministre britannique sur les chances de la Serbie de devenir membre de l’Union, ce que Rio Tinto considère comme important pour le projet », peut-on lire dans le compte rendu de cette réunion, publié par un réseau de journalistes d’investigation des Balkans (Balkan Investigative Reporting Network, BIRN) (2). Selon plusieurs responsables de l’opposition, le représentant spécial des États-Unis pour les Balkans occidentaux (jusqu’en 2021), M. Matthew Palmer, aurait fait pression sur eux en leur demandant de ne pas « attaquer le gouvernement [serbe] » sur la question de Rio Tinto (3). Enfin, pendant la tournée de ses adieux, lors d’une conférence de presse conjointe avec le président de la Serbie, M. Aleksandar VuÄ ić, Mme Angela Merkel a également signalé que l’Allemagne s’intéressait au lithium serbe : « Si le monde entier est intéressé, nous le sommes aussi. Nous avons beaucoup investi dans l’industrie automobile, y compris en Serbie, et nous savons tous à quel point le lithium est important pour la mobilité future et les cellules de batterie (4). » Un document émanant de la mission de la République de Serbie à l’Union européenne montre que Rio Tinto a établi des contacts avec trois grandes entreprises automobiles allemandes : Daimler, Volkswagen et BMW (5).

    La Serbie pourrait devenir la plus grande source de lithium en Europe dans les quinze prochaines années, déclarait, en mai 2021, Mme Marnie Finlayson, la directrice de Rio Tinto, en signant un protocole d’accord avec le fabricant de batteries InoBat. Mais pourquoi mettre en avant la Serbie alors que des gisements importants ont été découverts dans des pays membres de l’Union : Allemagne, République tchèque, et, dans une moindre mesure, Espagne, Portugal, Autriche, France ou Finlande ? Selon le dernier rapport de l’institut d’études géologique des États-Unis, les ressources serbes de lithium représentent seulement 1,3 % de celles de la planète, contre 23,5 % pour celles de la Bolivie, 21 % pour celles de l’Argentine ou 3 % pour celles de l’Allemagne (6). Dans les gisements du fossé rhénan, entre Bâle et Francfort, l’extraction du minerai à partir de sources thermales produirait beaucoup moins de gaz carbonique que l’exploitation et le traitement du lithium en Serbie. Mais les écologistes qui participent au gouvernement à Berlin s’y opposent.

    En repoussant les dommages à la périphérie européenne, l’externalisation des productions sales permet à la fois une maximisation des profits pour les multinationales et la minimisation des risques pour les États centraux. « La saga des mines de lithium va bien au-delà du calendrier environnemental, souligne l’économiste serbe NebojÅ¡a Katić, consultant indépendant à Londres. Les effets environnementaux ne font ici que montrer plus clairement l’absurdité du modèle de développement postsocialiste serbe. C’est une illustration ou un symbole de plus du statut colonial de la Serbie. »

    Plus de quatre mille personnes vivent aux abords de la rivière Jadar, où on prévoit d’extraire la jadarite. Cette partie de la Serbie est riche en flore et en faune, avec cent quarante espèces végétales et animales protégées par les lois serbes ou européennes, ainsi que cinquante sites officiellement classés au patrimoine culturel et historique. Rio Tinto nie tout impact négatif. Pourtant, une étude commandée par la société à la faculté de biologie de Belgrade et non rendue publique indiquerait que « plus de 45 hectares de forêts primaires seraient menacés, ainsi que 37 hectares de forêts naturelles, 3 hectares de prairies et 703 hectares de terres agricoles », selon le professeur d’université et membre de l’Académie des sciences serbe Vladimir Stevanović. « Nous sommes des cobayes, affirme Mme Marijana Trbović Petković, enseignante au lycée de Loznica et membre du mouvement local Ne Damo Jadar (« Nous ne donnons pas Jadar »). Nous ne croyons pas les inspecteurs d’État, car la plupart d’entre eux ne sont même pas allés sur le terrain. Des terres agricoles ont déjà été ravagées par de précédents forages, qui ne sont que préliminaires. On peut voir des matières toxiques dans la rivière. Nous sommes dans un écosystème fermé ici ; un empoisonnement de la terre et de l’eau dégradera toute la chaîne alimentaire. »

    La production de lithium à partir de minerai, ainsi que la séparation avec le bore, provoque plus d’impacts environnementaux toxiques qu’à partir de saumures, la pratique en vigueur dans les lacs salés des Andes ou le bassin rhénan. Les filières minières demandent beaucoup d’eau et d’énergie (provoquant des émissions de gaz à effet de serre), et peuvent entraîner de graves pollutions. Car, lors des travaux miniers d’excavation et de pompage, l’équilibre chimique des affleurements et des gisements profonds est perturbé par des conditions oxydantes soudaines qui provoquent un drainage minier acide, lequel représente une menace majeure : il libère dans le système hydrographique des tonnes de composés métalliques nocifs (cuivre, plomb, nickel, zinc ou arsenic).

    Si l’on tient compte de la valeur et du potentiel des terres agricoles, du cheptel et des cultures qui y sont pratiquées, les bénéfices de l’exploitation du lithium et du bore sont, selon plusieurs experts, très inférieurs aux dommages attendus. Des projections non officielles suggèrent ainsi que la société Rio Tinto réaliserait environ 4 milliards d’euros de bénéfices au cours des dix premières années d’exploitation, tandis que les licences minières devraient rapporter 300 millions à l’État serbe. Or les opposants au projet insistent sur le fait que les recettes de la production agricole dans la région pourraient atteindre 80 millions d’euros par an avec des investissements minimaux de l’État, qui sont actuellement inexistants. Même en écartant les conséquences environnementales potentiellement dévastatrices du projet, la question de l’intérêt économique pour la population reste posée.

    Comme la plupart des États d’Europe centrale et orientale depuis la chute du mur de Berlin, la Serbie a perdu la maîtrise de son développement en devenant tributaire des investissements occidentaux. Dans un tel contexte, tous les fonds extérieurs sont a priori les bienvenus, quels que soient leurs effets à long terme. D’ailleurs, la mobilisation contre Rio Tinto n’a pris corps qu’avec les soupçons de corruption. C’est moins l’origine des fonds que leur destination qui a écoeuré la population, lorsque des journalistes d’investigation ont découvert que la multinationale a pris pour sous-traitant une entreprise appartenant à l’oncle du ministre des mines de Serbie. « Si on veut être un peu cynique, on dirait que des projets qui peuvent être néfastes pour le pays peuvent en fait être très bénéfiques pour les décideurs locaux et leurs familles, souligne NebojÅ¡a Katić. Cela concerne non seulement le pouvoir politique, mais aussi tous les experts qui participent au processus de décision et qui devraient protéger l’intérêt public, mais ne protègent que leur intérêt propre. »

    Lorsque des paysans ont refusé de vendre leur propriété à Rio Tinto, le Parti progressiste serbe (SNS) - au pouvoir - a cru pouvoir passer en force en déclarant le projet Jadar d’intérêt national et en proposant une loi visant à accélérer la procédure d’expropriation - avec une durée réduite à cinq jours si l’intérêt national est en jeu. Cette décision a entraîné une mobilisation écologiste et sociale sans précédent dans la Serbie postsocialiste (blocage de ponts et de routes), faisant trembler le pouvoir pour la première fois en dix ans. À tel point que le président VuÄ ić a dû promettre publiquement le retrait de la loi sur les expropriations, le vote d’une loi sur les études d’impact ainsi que la cessation de la coopération avec Rio Tinto. « Les manifestations ont montré comment ce pouvoir fonctionne : seule une pression énorme, et celle sur les flux de capitaux, par le biais de barrages routiers, ainsi que le soutien d’un public plus large que celui intéressé par les questions environnementales peuvent provoquer une réaction », souligne l’une des figures de proue des écologistes, Mme Iva Marković.

    Ce mouvement a également prouvé que la Serbie pouvait sortir du cercle vicieux des divisions d’après-guerre entre nationalistes et libéraux, qui a permis que passent au second plan l’appauvrissement des classes populaires, la destruction de l’industrie et des ressources naturelles, sans oublier l’exode des cadres bien formés qui migrent vers les pays occidentaux. Contrairement à la question du Kosovo, la question écologique est une question émancipatrice, qui réoriente le débat public vers les priorités sociales. Lorsque l’on parle d’eau propre, de terres fertiles, de partage équitable des ressources nationales qui appartiennent à tous, les questions de classe réapparaissent. Lors des élections législatives d’avril 2022, les mobilisations ont entraîné un recul du SNS, qui conserve cependant une majorité parlementaire relative, mais aussi l’émergence d’une union de la gauche et des écologistes dans une coalition, « Nous devons ». Pour la première fois depuis 1990, elle aura des représentants au Parlement national et au Parlement local de Belgrade, où elle a recueilli 11 % des voix.

    Toutefois, le projet Jadar est loin d’être arrêté, si l’on en croit plusieurs responsables d’entreprises intéressées liées à Rio Tinto. « Les deux parties vont se retrouver et essayer de parvenir à un accord mutuellement bénéfique », affirme un interlocuteur qui travaille dans une entreprise collaborant avec le ministère des mines. Les déclarations des représentants de la multinationale vont dans le même sens. « Nous espérons vraiment que nous pourrons discuter de toutes les options avec le gouvernement serbe maintenant que les élections sont terminées », indiquait le président du conseil d’administration de Rio Tinto, M. Simon Thompson, lors de l’assemblée annuelle de la société en Australie (7). « Nous n’avons certainement pas renoncé à Jadar, car, très franchement, c’est un projet parfait », ajoutait le directeur général Jakob Stausholm. « Ils se dissimulent, je ne crois pas qu’ils partiront », confie Mme Trbović Petković, présente sur le terrain. Les organisations locales, qui n’accordent aucun crédit aux promesses télévisées des responsables politiques, continuent à monter la garde (8).

    « La guerre en Ukraine a déplacé l’attention, affirme M. Aleksandar Jovanović Ćuta, tête de liste de l’union de la gauche et des écologistes. Mais les citoyens auront désormais des représentants au Parlement, car nous venons directement de la rue. Nous faisons témoigner des gens de Gornje Nedeljice à l’Assemblée nationale. Notre objectif est de rendre l’exploitation minière du bore et du lithium illégale sur tout le territoire de la Serbie. » Si le gouvernement tente de relancer la réalisation du projet Jadar sous l’« amicale pression » européenne, il se heurtera à cette opposition-là.
    Note(s) :

    (1) The Times, Londres, 18 juin 2021.

    (2) SaÅ¡a Dragojlo, « Litijumsko lobiranje : Rio Tintov projekat prevelik da bi propao ? », BIRN, 25 octobre 2021.

    (3) « Mediji : Palmer lobirao za interese Rio Tinta », Danas, 9 novembre 2021.

    (4) « Merkel : Germany is interested in Serbia’s lithium », Balkan Green Energy News, 14 septembre 2021.

    (5) Aleksa TeÅ¡ić, « Iz diplomatske depeÅ¡e : "Jadar 2", Rio Tinto planira proÅ¡irenje kapaciteta », BIRN, 9 juillet 2021.

    (6) « Mineral Commodity Summaries », US Geological Survey, Reston (Virginie), janvier 2022.

    (7) Reuters, 5 mai 2022.

    (8) Le gouvernement serbe n’a pas répondu aux questions que nous lui avons adressées sur l’avenir de ce projet.

    (#paywall)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2022/09/DRAGOJLO/65034
    #extractivisme #mines #Serbie #Europe

  • Saudi Arabia expands its sportswashing ambitions to the world of gaming | esports | The Guardian
    https://www.theguardian.com/sport/2022/mar/21/saudi-arabia-expands-its-sportswashing-ambitions-to-the-world-of-gaming

    By zeroing in on the burgeoning eSports market, Saudi Arabia has added a new layer to its soft power strategy in an attempt to polish its public image on the international stage. The process is known as sportswashing, a term popularized by Amnesty International to describe the use of sports by oppressive governments to legitimize their regimes and distract from their human rights abuses.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #soft_power #esport #arabie_saoudite #politique #sportwashing #amnesty_international #savvy_gaming_group #esl_gaming #modern_times_group #faceit #esl_faceit #esl_faceit_group #ignite #neom #snk #electronic_arts #ea #activision_blizzard #take_two_interactive_software #take_two #boston_consulting_group #mohammed_bin_salman #newcastle_united #jamal_khashoggi #guerre #yémen #riot_games #jeu_vidéo_league_of_legends #league_of_legends_european_championship #championnat #lgbt #ubisoft #jeu_vidéo_rainbow_six_siege #critique #protestation #pétition #russie #régime_autoritaire #dictature

  • Heinrichplatz, Kreuzberg, Kauperts Straßenverzeichnis von Berlin
    https://m.kauperts.de/Strassen/Heinrichplatz-10999-Berlin

    Allet neu macht der Kaupert. Schade nur, dass wir danach dumm dastehen. Zum Beispiel am Prinzenplatz den die Kreuzberger BVV lieber als Königsplatz hätte. Kiek mal an. König von Deutschland, wir verstehen uns, nicht wahr?

    Alter Bezirk: Kreuzberg
    Name seit: 7.4.1849
    Info: Der Heinrichplatz soll in Rio-Reiser-Platz umbenannt werden. Aufgrund von Einsprüchen noch nicht vollzogen.

    Das ist einigermaßen nichtssagend. Der alte Eintrag wsr liebevoll mit wissenschaftlicher Genaiugkeit gemacht. Die Auskunft über eine anstehende Änderung wäre als Ergänzung hilfreich gewesen. Da sie den Eintrag zur Geschichte des Heinrichplatz einfach ersetzt, erfahren wir nun weder etwas über den ominösen Heinrich noch über den neuen Namensgeber. Wo rohe Kräfte sinnlos walten, da agiert heuzutage fast immer ein gewinnorientiertes Privatunternehmen. Schnellschnell, machmal, zeitistgeldmäßig, schwupp isser weg der olle Text.

    © Edition Luisenstadt, ZEPTER&KRONE

    Der Firmenname läßt eigentlich bessere Auskünfte über die königlichen Hoheiten erwarten. Zum Glück gibt es archive.org vom 8.12.2017. Die Bibliothekare aus Amiland retten die Welt mal wieder aus dem Sumpf von Dummheit und Nichtwissen

    Info: Heinrich (Friedrich Heinrich Karl), Prinz von Preußen, * 30.12.1781 Berlin, + 12.7.1846 Rom.

    Er war der Sohn des preußischen Königs Friedrich Wilhelm II. und dessen zweiter Gemahlin Friederike Luise, Tochter des Landgrafen von Hessen-Darmstadt. Nach einer standesgemäßen Erziehung trat Prinz Heinrich in das Militär ein. Er war General der Infanterie und Chef des ostpreußischen (2.) Infanterie-Regiments und hatte zugleich das Kommando über das Hammsche Bataillon des 4. Garde-Landwehr-Regiments inne. Ab 3.7.1800 war er Großmeister des Johanniterordens zu Sonneburg und ab 1812 Großmeister des Königlichen preußischen Johanniterordens. Heinrich wurde am 7.11.1846 im Berliner Dom beigesetzt.

    Bei der Aufteilung des Köpenicker Feldes wurde der Platz neu angelegt. Am 18. Februar 1991 wurde auch die Fläche der Oranienstraße 9 im Kreuzungsbereich zwischen Oranienstraße und Mariannenstraße an den Heinrichplatz übertragen.

    Damals trug der Berwalter des Eintrags noch einen bescheideneren Namen.

    © Edition Luisenstadt, kaupert media gmbh

    Zur Sache, also zum Straßennamen: Bei aller Sypathie für Rio Reiser und Ton Steine Scherben ist auch diese Straßenumbenennung ungeschickt, vorsichtig gesagt. Zum einen wäre wenn dann der von TSS besungene Mariannenplatz der richtige Kandidat für die Umbenennung in Rio-Reiser-Platz gewesen. „Der Heinrichplatz war blau, soviel Bullen waren da.“ wurde nie gesungen, klingt nicht, weil eine Silbe fehlt und war auch erst zehn Jahre später angesagt. Das Lied heißt ja auch nicht „Besetzereck Song“ sondern „Rauch Haus Song“. Und wie gemein, dass uns die linksgrüne BVV den Kalauer vom Prinz-Heinrich-Mützen-Platz wegnehmen will, mit dem man immer testen konnte, ob einer Berliner war oder nur Möchtegern. Die Ureinwohner protestierten immer so schön, weil der Platz ja nicht nach dem Kaiser-Wilhelm-Heinrich heißt sondern nach dem Prinz davor. Können Sie weiter oben nachlesen.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Prinz-Heinrich-M%C3%BCtze

    Zitatquelle: https://www.friedrich-schiller-archiv.de/zitate-schiller/wo-rohe-kraefte-sinnlos-walten

    #Heinrichplatz #Rio-Reiser-Platz #Kreuzberg #Steaßenumbenennung

  • GTA 6 Release Date : Rockstar Cleans Up Image After Employee Backlash - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2022-07-27/gta-6-release-date-rockstar-cleans-up-image-after-employee-backlash

    Since that outcry, Rockstar has attempted to reinvent itself as a more progressive and compassionate workplace, according to interviews with more than 20 people who work there or left recently, all of whom requested anonymity because they weren’t authorized to speak publicly. One employee described it as “a boys’ club transformed into a real company.” A spokesman for Rockstar declined to comment.

    Can a kinder, gentler Rockstar still produce the chart-topping caliber of game the studio has become known for? Some employees aren’t sure. Morale across the company is higher than it’s ever been, according to many staffers. But the development of Grand Theft Auto VI has been slower than impatient fans and even longtime employees have expected.

    Much of that has to do with the pandemic, but the delay is also due to some of the changes that the company implemented in an effort to improve working conditions, such as a restructuring of the design department and a pledge to keep overtime under control. Some workers say they’re still trying to figure out how to make games at this new iteration of Rockstar and wonder even what a Grand Theft Auto game looks like in today’s environment. Besides, several Rockstar employees pointed out that you can’t really satirize today’s America — it’s already a satire of itself.

    Une héroïne, une action située à Miami... les premiers détails sur le jeu vidéo GTA VI fuitent
    https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/une-heroine-une-action-situee-a-miami-les-premiers-details-sur-le-jeu-video

    GTA VI, c’est pour bientôt ? Les joueurs vont encore devoir prendre leur mal en patience. Une enquête de l’agence de presse Bloomberg publiée ce mercredi permet d’en savoir plus sur la date de sortie du tant attendu sixième opus de la série Grand Theft Auto, l’une des plus populaires de l’industrie du jeu vidéo. Le titre pourrait être mis en vente au cours de l’année fiscale 2024 de l’éditeur Take-Two, soit entre avril 2023 à mars 2024. Il va donc s’écouler plus de dix ans entre la sortie de GTA VI et celle de son prédecesseur GTA V, paru en 2013.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #ressources_humaines #développement #rockstar_games #take_two #george_floyd #aux_gendarmes_et_aux_voleurs #jeu_vidéo_grand_theft_auto_v #jeu_vidéo_grand_theft_auto_vi #grand_theft_auto_iii #activision_blizzard #riot_games #ubisoft_entertainment #heures_supplémentaires #récupération #héroïne #miami #bonnie_and_clyde

  • Riot Games commencera à enregistrer les discussions vocales à compter du 13 juillet
    https://www.nextinpact.com/lebrief/69543/riot-games-commencera-a-enregistrer-discussions-vocales-a-compter-13-jui

    À terme, les algorithmes doivent permettre de retrouver les auteurs d’insultes et autres comportements jugés intolérables, mais uniquement sur la base de signalements d’autres joueurs.

    VALORANT Voice Evaluation Update
    https://playvalorant.com/en-us/news/announcements/valorant-voice-evaluation-update

    On July 13 we will begin a background launch of the voice evaluation system in North America/English-only to help train our language models and get the tech in a good enough place for a beta launch later this year.

    Voice evaluation during this period will not be used for disruptive behavior reports. That will only begin with the future beta. And we know that before we can even think of expanding this tool, we’ll have to be confident it’s effective, and if mistakes happen, we have systems in place to make sure we can correct any false positives (or negatives for that matter).

    Riot Games se prépare à enregistrer les dialogues audio des joueurs de League of Legends et de Valorant pour modérer, a posteriori, les propos déplacés.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #censure #modération #riot_games #jeu_vidéo_lol #jeu_vidéo_league_of_legends #jeu_vidéo_valorant #enregistrement_vocal #audio

  • #Zoe_Leonard
    Al río / To the River

    Over three decades Zoe Leonard (b. 1961, Liberty, New York) has gained critical acclaim for her work. Rooted in photography, Leonard’s practice extends to spatial installation and sculpture. Her art is above all the result of a finely honed observation, in which the documentary approach of photography combines with the physical and bodily act of looking. Migration and displacement, gender and sexuality, mourning and loss, cultural history and the tensions between the natural world and human-built environments are recurring themes in her work.

    This exhibition premieres Al río / To the River, a large-scale photographic work begun in 2016 which takes the Rio Grande, as it is named in the United States, or Río Bravo, as it is named in Mexico, as its subject. Leonard photographed along the 2,000 kilometres where the river is used to demarcate the boundary between the United Mexican States and the United States of America, following the river from the border cities of Ciudad Juárez, Mexico and El Paso, Texas, to the Gulf of Mexico.

    Epic in scale, Al río / To the River results from close observation of both the natural and built environments shaped by and surrounding the river; from desert and mountains to cities, towns and small villages where daily life unfolds in tandem with agriculture, commerce, industry, policing, and surveillance. Leonard’s photographs focus on the accumulation of infrastructure and other constructions built into and alongside the river to control the flow of water, the passage of goods, and the movement of people: dams, levees, roads, irrigation canals, bridges, pipelines, fences and checkpoints. ‘The shifting nature of a river – which floods periodically, changes course and carves new channels – is at odds with the political task it is asked to perform,’ says Leonard.

    Al río / To the River is structured in three parts, including a Prologue and a Coda. Each part engages with photographic language, moving fluidly from abstraction to documentary to digital surveillance imagery.

    Working with a hand-held analogue camera, Leonard takes an embodied position in relation to the river. While always subjective, her view onto the river is not fixed. Crossing frequently back and forth from one side of the river to another (and thus, from one country to another), Leonard refuses a one-sided point of view and instead engages a series of shifting, changing vantage points.

    The work takes shape in passages, sequences of photographs that impart a sense of movement and emphasise actions as they unfold through time. Rather than pointing to one ‘decisive moment’ or one fixed meaning, these arrangements allow the viewer to create meaning through their own close looking.

    The materiality of photographic process is foregrounded in Leonard’s prints. Each photograph is presented as a constructed image, taken from a certain point of view, and made material through processes of selection and printing.

    In Al río / To the River, Leonard pushes back against reductive depictions of the border in mass media, and instead considers a multiplicity of powers and influences. These include commercial and industrial interests, cultural histories and familial connections that span the river, as well as the animals and plants of the region, increasingly under pressure from drought and climate change or the often contradictory human, constructions of the river itself, designated as a ‘wild and scenic’ waterway, a resource for water, and a political borderline.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=qsQz-Yj7qO8&feature=emb_logo


    https://www.mudam.com/exhibitions/al-rio-to-the-river

    #art #exposition #rivière #photographie #infrastructure #pouvoir #frontières #USA #Etats-Unis #USA
    via @isskein

    • Symposium | Riverine Borders: On rivers and other border materialities

      Waterways are essential components of the living and non-living world. They shape landscapes and serve as demarcation lines – as ‘natural borders’ – between states in many parts of the world. In addition to being lines that separate, rivers and streams are also lines that connect, and borderland territories are often particularly rich places of life, interaction, passage, porosity, cross-pollination and exchange.

      Organised in the context of Zoe Leonard’s exhibition Al río / To the River, a series of lectures and the study day Riverine Borders: On rivers and other border materialities will focus on the materiality of these river borders from a territorial, geographical, and political point of view, and also from a metaphorical perspective, as arbitrary places where interests and ideologies overlap and clash.

      A number of scholars and researchers in the fields of visual arts, cultural studies, history and geography will consider the riverine border in the North American and European contexts. Their interventions are both part and a continuation of contemporary debates on the status and the (symbolic) meanings of borders. These questions of borders have gained particular momentum in recent decades. The significance of borders as a response to the rise of burgeoning nationalisms or the ongoing migration management crisis in particular, has led to a forced digitalisation of border regimes, an increase in physical and digital surveillance and the multiplication of border installations worldwide.

      This programme has been developed in conjunction with Zoe Leonard’s exhibition Al río / To the River (26.02–06.06.2022, Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean) in collaboration with partners of the UniGR-Center for Border Studies: University of Luxembourg (Geography and Spatial Planning), Universität des Saarlandes (North American Literary and Cultural Studies) and Universität Trier (Trier Center for American Studies).

      Schedule of the study day (20.05.2022):

      09h00: Possibility to visit the exhibition, to discover the student project Borderland stories at Mudam Studio, and small breakfast at Mudam Café
      09h45: Welcoming and small introduction
      10h00: First section on the materiality of the river: #Rebekka_Kanesu, Dr. #Ifor_Duncan, Dr. C. J. Alvarez (30 minutes each + discussion)
      12h30: Lunch break, possibility to visit the exhibition, and to discover the student project Borderland stories at Mudam Studio
      14h00–16h30: Second section on the river as a metaphor: #Elisabeth_Lebovici & #Catherine_Facerias, Dr. #Daniela_Johannes, Prof. Dr. #Astrid_Fellner (30 minutes each + discussion)
      17h00: Closing and final discussion

      Rebekka Kanesu
      Liquid lines – an exploration of hydrosocial borders
      In this talk, I question when and how a river is made into a ‘marker of division’, ‘an engine of connectivity’ or no border at all. Rivers as borders challenge common understandings of seemingly static (political) borders. Rather than building simple cartographic lines for territorial separation, rivers are constantly in motion and shift their shape according to seasonal changes and their hydromorphology. In addition to their role as visible demarcation, they simultaneously serve multiple functions, such as infrastructure for navigation and energy production, as source of fresh water, recreational space, wastewater discharge or aquatic ecosystem. Rivers are hydrological and social entities, which complicates their use as border. By analysing the hydrosociality of the Mosel River, the border river that crosses and builds the borders between France, Luxembourg, and Germany, I argue for a more dynamic and complex perspective on borders. The discussion of different examples of material-discursive practices that shape(d) the Mosel as border will show the tensions, connections, attempts of control and forms of resistance that are negotiated between different human and non-human actors in the process of border making. By looking at the Mosel as a three-dimensional liquid space and by considering its directionality and materiality, I will explore the contingent forms of hydrosocial border making that may open up new understandings of border spaces.

      Rebekka Kanesu is a PhD candidate in human geography at the Department of Spatial and Environmental Sciences at Trier University. She has a background in social and cultural anthropology and is interested in topics that encompass human-environment relations, political ecology, and more-than-human geographies in connection to border studies. In her PhD project ‘Liquid Lines – on rivers and borders in the Anthropocene’ she studies the relation between people, fish and the transboundary Mosel river as infrastructure from a political ecology perspective.

      Dr. Ifor Duncan
      Weaponising a River
      This talk investigates the production of the Evros, Meriç, Martisa river – ‘land’ border between Greece, Turkey and Bulgaria – as a border technology. From its main course to its delta, this fluvial frontier is weighted with the crossings of asylum seekers and systematic pushbacks. I conceive of this technology as incorporating the entire hydrology of the river ecosystem, from the deadly velocities of the central course, through its muds, fogs, and flood defense walls that mark the military buffer zone that surrounds it (Zoni Asfaleias Prokalypsis (ZAP)). State impunity is in part produced by the ZAP’s enfolding of the excess of floodwaters into the excesses of sovereign territorial power. After a century of fluvio-geomorphological change since demarcation in 1926 the borderised river simultaneously riverises the border. In this way the river border is a dynamic archive of the military calculations and geopolitical decisions that make its properties treacherous in the production of increasingly perilous migration routes. Here beatings are customary, mobile phones and official documentation are thrown into the river, and, after seasonal floods, bodies wash up in the delta. In its waters and in its sediments the river border is both a weapon and an archive of the reproduction of deadly exclusionary policies enacted at the watery edges of the EU. This talk includes hydrophone recordings, interviews with asylum seekers, legal scholars, environmental scientists, and uses other time-based media.

      Ifor Duncan is a writer, artist and inter-disciplinary researcher who focuses on the overlaps between political violence and water ecosystems. He is postdoctoral fellow in Environmental Humanities at Ca’ Foscari University, Venice. Ifor holds a PhD from the Centre for Research Architecture, Goldsmiths, entitled Hydrology of the Powerless and is developing a book project Necro-Hydrology, a concept which exists where the knowledge and corresponding management of water – in its multiple forms – is produced as adversarial to life and positions human and environmental justice as intrinsically connected. Ifor is also a visiting lecturer at the Royal College of Art.

      Dr. C. J. Alvarez
      Three Ways to Think about River History with Examples from the Rio Grande
      The #Rio_Grande is a very long river without much water in it. Yet even though sections of it often run dry, it nonetheless plays an important role in multiple kinds of historical narratives because of the great distance it travels from the high, snow-covered Rocky Mountains, through the arid desert, and down to the subtropical Gulf of Mexico. Over more than 3,000 km it moves through radically different environments and cultures and this complexity is compounded by the fact that part of the river has been converted into a political border. During my years of research about the United States-Mexico divide and the Chihuahuan Desert I have spent a lot of time on the banks of the Rio Grande all along its length. From those experiences I developed three largely distinct ways of looking at the river. Each point of view has led to different research questions about it. Here are the three questions: What is the river’s nature? How have people interacted with it? How have politics been superimposed upon it? Sometimes there is overlap between the answers to these questions, but in general they produce different kinds of narratives and help us develop different ways of seeing the nonhuman world. This talk is designed to familiarise you with a particularly fascinating North American river, but it is also intended to pass along a set of intellectual frameworks that can be applied to any other waterway on the planet.

      C. J. Alvarez grew up in Las Cruces, New Mexico. He studied art history at Stanford and Harvard and received his doctorate in history from the University of Chicago. He is currently an associate professor in the department of Mexican American and Latina/o Studies at the University of Texas at Austin where he writes and teaches about the history of the U.S.-Mexico border and environmental history. He is the author of the book Border Land, Border Water: A History of Construction on the U.S.-Mexico Divide, the first broad-sweeping history of building projects on the border. He is currently writing a book about the history of the Chihuahuan Desert, the largest and least known desert in North America.

      Catherine Facerias & Elisabeth Lebovici
      Crossing over with Borderlands/La Frontera
      ‘What if I take this space that I’ve been pushed to as a lesbian, as a Mexican, as a woman, as a short person, whatever, and make this my territory... What if I start pushing to enlarge that crack so that other people can also be in it?’ (Gloria Anzaldúa, in BackTalk, Women Writers Speak Out, 1993). Thirty-five years after the publication of Borderlands/La Frontera: The New Mestiza, Gloria Anzaldúa’s legacy is still vibrantly meaningful. Borderlands has become a landmark in various disciplinary fields, from literature to border studies, from Chicanx and Latinx anthropology to ecocriticism theory. A native of the Rio Grande Valley, Anzaldúa formulated the land of the border as a formative space in terms of language and identity, as well as the site of/for political and cultural resistance. Our talk will focus on the frontier as a living, shifting, ‘bridging’ and ultimately productive space for minorities cultures and subjectivities.

      Catherine Facerias is an independent researcher and writer, trained as an urban anthropologist at École des hautes études en sciences sociales (EHESS) in Paris. Her work focuses on the modes of production of public space in a built-up environment, on the terms of access to the public space and to the city in general, and on the conditions of existence in the interstices of the urban space.

      Elisabeth Lebovici is an art historian and critic living in Paris. She has been a culture editor for the daily newspaper Libération (1991–2006) and produces for her blog le-beau-vice. Formerly a HIV/AIDS activist, she is, with Catherine Facerias, a founding member of the LIG/ ‘Lesbians of General Interest’ fund. Since the 1990s, she has been involved in writing on feminism, activism, queer politics and contemporary arts. She is the author, with Catherine Gonnard, of a history of women artists in France between 1880 and the 2000’s Femmes artistes/Artistes femmes: Paris de 1880 à nos jours (Paris: Hazan, 2007). Her latest book Ce que le sida m’a fait. Art et Activisme à la fin du 20e siècle. (Zurich: JRP Ringier, ‘lectures Maison Rouge’, 2017 and 2021) (What AIDS Has Done To Me. Art and Activism at the End of the 20th century.) has received the Prix Pierre Daix 2017 in art history. Elisabeth co-curates (with Patricia Falguières and Nataša Petrešin-Bachelez) an ongoing seminar at the École des hautes études en sciences sociales (EHESS) in Paris titled ‘Something You Should Know: Artists and Producers’.

      Dr. Daniela Johannes
      Cry me a River: Water Affects and Womanhood in Borderlands Chicanx Literature
      The central archetype of the cautionary tale of La Llorona – the weeping mother-ghost of the Mexico-US border folklore – is the woman who failed at role-modeling motherhood and is thereafter condemned to cry for her lost children at the riverbanks. The image of the flowing river, once a symbolism of the never-ending flow of life, is here a symbolism of death, drowning and depth, in a confluent relation with the woman’s tears that flow in an out-of-control manner. This way, the archetype serves not only to instill the urge of motherhood, but to talk women out of the unwanted womanhood, associated with the stereotypes of being overtly emotional, irritable and irrational. In contemporary borderlands literature, archetypes of womanhood such as La Llorona are re-envisioned, as Simerka asserts, ‘to re-define and expand the role of women beyond the traditional focus of motherhood and marriage’. Moreover, this presentation deals with how this literature re-defines the emotional responses of women in relation with the affective agencies of water, which symbolically and materially retro-permeates womankind. The affective interchanges between territorial landscape and women’s bodies reignite what Cherrie Moraga called a ‘theory in the flesh’, now inscribing borderlands geo-imaginations in women’s bodies as well as in bodies of water. While rivers serve as a tool of bordering to establish political boundaries nationhood and gender, bordering as an affective act in literature has the potential to dismantle them within the intimate territory of the body.

      Dr. Daniela Johannes is an Associate Professor of Latinx Studies at West Chester University of Pennsylvania. Her research focuses on the significance of the Sonoran Desert environment as a crucial aspect of US southern border securitisation, which propels a politics of nature as means to control life and death within the space of the nation. At West Chester, Dr. Johannes is currently the director of the Latin American and Latinx Studies Program and the Chair of Multicultural Faculty Commission within the Diversity, Equity and Inclusion Office. At the regional level, she recently assumed the direction of the Greater Philadelphia Latin American Studies Consortium.

      Prof. Dr. #Astrid_Fellner
      Bridging Rivers/Undoing Borders: Queer Border Practices on the US-Mexican Border
      How can borders be undone? How can the watery surface of riverine borders shift solid demarcations and contribute to an undoing of borders? In which ways can cultural practices that bridge rivers constitute powerful counter-formations to the view of borders and #border_regimes as infrastructural events or technological operation, that is assemblages of various human actors, technology, and surveillance apparatuses? Taking into account the importance of border processes in the 21st century, this talk highlights new border epistemologies that draw on the creative potential of riverine borders to undo fixed lines. Focusing on the subversive potential of artistic border practices which queer and destabilise borders, this contribution zooms in on instances of overlapping, crisscrossing, merging, layering, and clashing of riverine borders.

      Astrid M. Fellner is Chair of North American Literary and Cultural Studies at Saarland University, Germany. She is Co-Speaker at the German Research foundation and Canadian Social Science Foundation-funded interdisciplinary International Graduate Research Training Program ‘Diversity: Mediating Difference in Transcultural Space’ that Saarland University and University of Trier are conducting with the Université de Montréal. She is also Project Leader at Saarland University of the EU-funded INTERREG Großregion VA-Project ‘University of the Greater Region Centre for Border Studies’ and is Action Coordinator of a trilingual Border Glossary, a handbook of 40 key terms in Border Studies. She has been involved in a DAAD-Eastpartnership project with Petro Mohyla Black Sea National University in Mykolaiv on the topic of ‘Bridging Borders’ since 2014. Since April 2021 she has also been a member of the interdisciplinary BMBF-project ‘Linking Borderlands,’ in which she studies border films and industrial culture of the Greater Region in comparison with the German/Polish border. Her publications include Articulating Selves: Contemporary Chicana Self-Representation (2002), Bodily Sensations: The Female Body in Late-Eighteenth-Century American Culture (forthcoming) and several edited volumes and articles in the fields of Border Studies, US Latino/a literature, Post-Revolutionary American Literature, Canadian literature, Indigenous Studies, Gender/Queer Studies, and Cultural Studies.

      Schedule of the online series of lectures:

      13.05.2022 | 18h30–20h00: Carlos Morton (University of California at Santa Barbara), The tao of Mestizaje: multiple borders, multiple bridges
      (More information and subscription: Universität des Saarlandes)
      22.03.2022: Fabio Santos (Aarhus University) | Bridging Fluid Borders: Entanglements in the French-Brazilian Borderland
      12.04.2022: Ana Gomez Laris (Universität Duisburg-Essen), on the symbolic meaning of borders and their effects on identity, considering phenomena of passing by (undocumented) migrants to the United States.

      https://www.mudam.com/events/symposium-riverine-borders-on-rivers-and-other-border-materialities

      Le #symposium a été enregistré:
      https://www.youtube.com/watch?v=NZ_2Yiuvn7I


      (8h d’enregistrement)

      #Evros #Grèce #conférence

  • DÉFENDRE NOS SPECIFICITÉS
    DANS LE FUTUR SYSTÈME DE RETRAITE

    #rions_un_peu

    reperes227mars2019.pdf
    https://ligue.auteurs.pro/wp-content/uploads/2019/03/reperes227mars2019.pdf

    Caisse nationale de retraite complémentaire des artistes-auteurs
    Défendre nos spécificités professionnelles dans le futur système de retraite8 |#2
    REPÈRES# est une publication gérée par le bureau des publications
    et de la communication de l’IRCEC. Ce numéro a été finalisé le 27 mars 2019.
    Reproduction autorisée sous réserve de la mention des sources.

    Les augmentations de charges sociales pesant sur les artistes- auteurs ne se répercuteront pas de la même manière dans le secteur culturel que dans d’autres marchés concurrentiels, par exemple ceux qui dépendent des professions indépendantes. Le risque, en appliquant le même taux de cotisation sur leurs revenus que sur ceux des salariés ou des indépendants, est d’entraîner la paupérisation d’une grande partie des artistes-auteurs qui ne pourront pas répercuter cette augmentation sur les « clients finaux » ou les sociétés de production, diffuseur ou éditeurs. Cette situation irait à l’encontre de l’objectif de la loi du 31 décembre 1975 qui rattachait les artistes-auteurs au régime général pour leur retraite de base, pour leur assurer un niveau de couverture sociale convenable. L’exonération pour leur retraite de base, de l’équivalent d’une part patronale sans diminution des droits à la retraite devait permettre, « dans le cadre d’une juste répartition des charges, d’assurer à un groupe peu nombreux mais essentiel au rayonnement de notre pays, une protection sociale élargie et unifiée, et d’éviter que des règles administratives conçues pour d’autres professions n’aboutissent à entraver ou à écraser l’action de la création (Loi n° 75-1348) ». L’adoption d’un régime universel aveugle aux spécificités professionnelles de ce secteur d’activité risque de remettre en cause l’équilibre auquel était parvenu la loi de 1975. Ce système n’avait pourtant plus jamais été discuté. Les accords de l’Organisation mondiale du commerce eux-mêmes reconnaissent à la culture une place spécifique dans l’économie. La culture n’étant pas une « marchandise comme les autres », elle se trouve exclue des accords commerciaux internationaux, au titre de « l’exception culturelle ». Si, à l’échelle mondiale, chaque pays reste libre d’appliquer des règles autonomes pour gérer ce secteur économique particulier, constitutif de sa propre identité, sans avoir à se plier aux accords internationaux régulant tous les autres types d’échanges, il semble possible de mettre en place un système de retraite adapté aux artistes-auteurs en France, se distinguant pour certains aspects du système applicable à l’ensemble des salariés. Nous attendons une décision politique forte, visant à maintenir la création et la diversité culturelle dans notre pays.

    #auteurs #IRCEC #retraite #ubérisation #paupérisation #macron #arnaque

  • Brasilien – Arbeitsbedingungen: Wie die Stadt Rio de Janeiro Uber austrickste
    https://www.spiegel.de/ausland/brasilien-arbeitsbedingungen-wie-die-stadt-rio-de-janeiro-uber-austrickste-a

    22.3.2022 von Nicola Abé - Rubens da Silva liebt seinen Job. Seit 17 Jahren fährt der Mann mit den freundlichen Augen Taxi in Rio de Janeiro. Er mag den Kontakt mit den Kunden, die vielen Touristen. »Jeden Tag passiert etwas Neues, erzählt jemand eine interessante Geschichte«, sagt er. Der Job sei das Beste, was einem wie ihm passieren könne. »Ich war vier Jahre in der Schule. Taxi fahren auch Ingenieure oder Doktoren.«

    Da Silva, 44, arbeitet oft an sechs Tagen in der Woche, im Schnitt zwölf Stunden am Tag. Früher verdiente der Vater von zwei Kindern dabei recht gut, rund 7000 Real (1250 Euro) pro Monat. Doch dann drängte 2014 Uber auf den Markt und begann, »die Kunden zu klauen«. Da Silva ging mit seinen Kollegen demonstrieren. »Ich war mindestens bei zehn Protesten«, erzählt er. Dabei hätten sie auch für die Rechte der Uber-Fahrer mitgekämpft. »Die Leute fahren mit Flipflops. Von Uber kann man nicht leben.«

    Doch der App-basierte Fahrtenvermittler Uber lockte mit Billigangeboten und eroberte das Geschäft. Die Einkommen der Taxifahrer sanken – ein Problem, mit dem viele Städte zu kämpfen haben, seitdem das US-Dienstleistungsunternehmen mit Sitz in San Francisco sich weltweit ausbreitete.

    In vielen Ländern kam es zu Protesten von Taxifahrern. In einigen Städten weltweit wurde Uber verboten, doch der brasilianische Oberste Gerichtshof entschied sich 2019 dagegen. Die Stadtverwaltung von Rio de Janeiro beschloss daraufhin, das Unternehmen mit seinen eigenen Waffen zu schlagen. Es machte dem Fahrtenvermittler mit einer ebenso simplen wie kreativen Idee Konkurrenz: der Entwicklung einer eigenen, öffentlich-rechtlichen Taxi-App, finanziert von der Stadt.

    »Als Uber auf den Markt kam, dachten wir, Taxis würden schlicht verschwinden«, sagt Pedro Paulo Carvalho Teixeira, Ökonom und Minister für Finanzen und Planung in der Stadtverwaltung von Rio de Janeiro, »inzwischen ist unsere eigene App so erfolgreich, dass wir eine echte Alternative sind.«

    Die Idee kam bereits 2015 auf, kurz nachdem Uber auf den Markt gedrängt war. Zwei Jahre später wurde die App fertiggestellt, entwickelt von dem Technikunternehmen IplanRio, das der Stadt gehört. »Inzwischen sind 70 Prozent der Taxifahrer bei uns angemeldet«, sagt Carvalho Teixeira. Eine Werbekampagne sei nicht nötig gewesen, die App habe sich einfach so verbreitet. Bereits sechs Städte in Brasilien hätten sie übernommen, darunter Niteroi, Nilópolis und Maceió. Rund 65 weitere seien interessiert; man arbeite an Verträgen.

    Die Nutzung der städtischen Rio-Taxi-App ist für die Fahrer gratis. Laut Stadtverwaltung verdient ein Taxifahrer damit rund 85 bis 100 Prozent mehr als ein Uber-Fahrer. Viele der insgesamt eine Million Uber-Fahrer in Brasilien arbeiten an sieben Tagen in der Woche, um ihren Lebensunterhalt bestreiten zu können. Früher mussten sie fixe 25 Prozent des Fahrpreises an den App-Betreiber abgeben, seit 2018 sei die Abgabe »variabel«, wie das Unternehmen mitteilt.

    Das bedeutet allerdings auch, dass die Rio-App ein Zuschussgeschäft ist – die Entwicklung kostete die Stadt 8,3 Millionen Real. Und monatlich muss Rio de Janeiro eine Million Real bezahlen, um den Service aufrechtzuerhalten.

    »Diese Sache ist uns so wichtig, dass wir diesen Preis bezahlen«, sagt Carvalho Teixeira, der der Sozialdemokratischen Partei angehört, »wir haben zwar keine direkten Einkünfte durch die App, wohl aber indirekte.« So würde etwas für den sozialen Frieden getan. Die als selbstständig gemeldeten Taxifahrer bezahlten außerdem Steuern in Rio de Janeiro. Das Vermittlungsunternehmen Uber indes bezahlt im Schwerpunkt dort, wo es angesiedelt ist – nämlich im Steuerparadies Osasco im Bundesstaat São Paulo.

    »Das ist problematisch, weil Uber unsere städtische Infrastruktur nutzt, Umweltkosten verursacht – und gleichzeitig wenig zum Gemeinwesen beiträgt«, sagt Carvalho Teixeira. Im März 2021 führte Rio de Janeiro eine kleinere Abgabe für die Straßennutzung durch Taxi- und Uber-Fahrer ein. »Nur dadurch haben wir herausgefunden, dass fast 90.000 Uber-Fahrer in unserer Stadt aktiv sind, ansonsten haben wir kaum Kontrolle.« Das Unternehmen halte sich bedeckt, Zahlen und Daten würden kaum herausgegeben. Die Steuer wurde inzwischen vor Gericht wieder gekippt.

    Um mit Uber mithalten zu können, hat das stadteigene Technikunternehmen IplanRio ein smartes System entwickelt: So gibt die Rio-Taxi-App einen festen Basispreis für die Strecken vor. Gleichzeitig haben die Fahrer aber die Möglichkeit, Rabatte von bis zu 40 Prozent auf den Fahrpreis anzubieten, was die Taxifahrten für die Kunden attraktiver macht. Da Uber seine Preise an der aktuellen Nachfrage ausrichtet, kann es mitunter sogar vorkommen, dass Taxis günstiger sind, etwa an Neujahr.

    Der Marktanteil der Taxifahrer am Geschäft mit Fahrten in Rio de Janeiro liegt laut Stadtverwaltung heute immerhin wieder bei 30 bis 40 Prozent, Tendenz steigend. Für den Taxifahrer Rubens da Silva jedenfalls hat sich der Download der Taxi-App ausgezahlt, er akquiriert so einen Teil seiner Kunden. Zwar verdiene er nicht mehr ganz so viel wie früher, aber immerhin mehr als zwei Drittel, davon könne er leben.

    »Uns geht es darum, gegenzusteuern und gewisse Fehlentwicklungen des Marktes auszugleichen«, sagt Carvalho Teixeira. Er hat noch viel vor: Als Nächstes plant er, das Problem mit den Essens-Lieferdiensten anzugehen. Rund 100.000 Menschen, die meisten von ihnen Männer aus der Favela, arbeiten allein in Rio de Janeiro als Kurierfahrer, während der Pandemie stieg ihre Zahl stark an.

    Die Kurierfahrer müssen einen hohen Anteil ihrer Einnahmen an die Betreiber der Apps namens »ifood« oder »Rappi« abgeben, die Arbeitsbedingungen sind ausbeuterisch, der Verdienst gering: »Sie schuften 12 bis 14 Stunden täglich; es ist ein zehrender, schlecht bezahlter Job.«

    Das städtische Technikunternehmen IplanRio arbeitet daher derzeit mit Hochdruck an der nächsten App: einem stadteigenen Vermittler von Essenslieferungen. Die App soll bald auf den Markt kommen, gratis genutzt werden können und das Leben der Auslieferer verbessern. Sie soll »valeu« heißen, so etwas wie: »Danke, cool.«

    #Taxi #Uber #Brasilien #Disruption #Rio_de_Janeiro

  • Wie Rio de Janeiro Uber austrickste
    https://www.spiegel.de/ausland/brasilien-arbeitsbedingungen-wie-die-stadt-rio-de-janeiro-uber-austrickste-a

    22.03.2022 aus Rio de Janeiro berichtet Nicola Abé - Weltweit verdrängt der Fahrtenvermittler Uber mit Billigangeboten und prekären Arbeitsbedingungen Taxis aus den Städten. Rio de Janeiro wehrte sich – mit Erfolg. Als Nächstes dran: Essenslieferdienste.

    Rubens da Silva liebt seinen Job. Seit 17 Jahren fährt der Mann mit den freundlichen Augen Taxi in Rio de Janeiro. Er mag den Kontakt mit den Kunden, die vielen Touristen. »Jeden Tag passiert etwas Neues, erzählt jemand eine interessante Geschichte«, sagt er. Der Job sei das Beste, was einem wie ihm passieren könne. »Ich war vier Jahre in der Schule. Taxi fahren auch Ingenieure oder Doktoren.«

    Da Silva, 44, arbeitet oft an sechs Tagen in der Woche, im Schnitt zwölf Stunden am Tag. Früher verdiente der Vater von zwei Kindern dabei recht gut, rund 7000 Real (1250 Euro) pro Monat. Doch dann drängte 2014 Uber auf den Markt und begann, »die Kunden zu klauen«. Da Silva ging mit seinen Kollegen demonstrieren. »Ich war mindestens bei zehn Protesten«, erzählt er. Dabei hätten sie auch für die Rechte der Uber-Fahrer mitgekämpft. »Die Leute fahren mit Flipflops. Von Uber kann man nicht leben.«

    Taxifahrer Rubens da Silva in Rio de Janeiro: Als Uber auf den Markt kam, verlor er viele Kunden Taxifahrer Rubens da Silva in Rio de Janeiro: Als Uber auf den Markt kam, verlor er viele Kunden

    Doch der App-basierte Fahrtenvermittler Uber lockte mit Billigangeboten und eroberte das Geschäft. Die Einkommen der Taxifahrer sanken – ein Problem, mit dem viele Städte zu kämpfen haben, seitdem das US-Dienstleistungsunternehmen mit Sitz in San Francisco sich weltweit ausbreitete.

    In vielen Ländern kam es zu Protesten von Taxifahrern. In einigen Städten weltweit wurde Uber verboten, doch der brasilianische Oberste Gerichtshof entschied sich 2019 dagegen. Die Stadtverwaltung von Rio de Janeiro beschloss daraufhin, das Unternehmen mit seinen eigenen Waffen zu schlagen. Es machte dem Fahrtenvermittler mit einer ebenso simplen wie kreativen Idee Konkurrenz: der Entwicklung einer eigenen, öffentlich-rechtlichen Taxi-App, finanziert von der Stadt.

    »Als Uber auf den Markt kam, dachten wir, Taxis würden schlicht verschwinden«, sagt Pedro Paulo Carvalho Teixeira, Ökonom und Minister für Finanzen und Planung in der Stadtverwaltung von Rio de Janeiro, »inzwischen ist unsere eigene App so erfolgreich, dass wir eine echte Alternative sind.«

    Die Idee kam bereits 2015 auf, kurz nachdem Uber auf den Markt gedrängt war. Zwei Jahre später wurde die App fertiggestellt, entwickelt von dem Technikunternehmen IplanRio, das der Stadt gehört. »Inzwischen sind 70 Prozent der Taxifahrer bei uns angemeldet«, sagt Carvalho Teixeira. Eine Werbekampagne sei nicht nötig gewesen, die App habe sich einfach so verbreitet. Bereits sechs Städte in Brasilien hätten sie übernommen, darunter Niteroi, Nilópolis und Maceió. Rund 65 weitere seien interessiert; man arbeite an Verträgen.

    Die Nutzung der städtischen Rio-Taxi-App ist für die Fahrer gratis. Laut Stadtverwaltung verdient ein Taxifahrer damit rund 85 bis 100 Prozent mehr als ein Uber-Fahrer. Viele der insgesamt eine Million Uber-Fahrer in Brasilien arbeiten an sieben Tagen in der Woche, um ihren Lebensunterhalt bestreiten zu können. Früher mussten sie fixe 25 Prozent des Fahrpreises an den App-Betreiber abgeben, seit 2018 sei die Abgabe »variabel«, wie das Unternehmen mitteilt.

    Das bedeutet allerdings auch, dass die Rio-App ein Zuschussgeschäft ist – die Entwicklung kostete die Stadt 8,3 Millionen Real. Und monatlich muss Rio de Janeiro eine Million Real bezahlen, um den Service aufrechtzuerhalten.

    Perdo Paulo Carvalho Teixeira, Minister für Finanzen und Planung in der Stadtverwaltung von Rio de Janeiro, will die Fehler des Marktes mit eigenen Apps korrigieren Perdo Paulo Carvalho Teixeira, Minister für Finanzen und Planung in der Stadtverwaltung von Rio de Janeiro, will die Fehler des Marktes mit eigenen Apps korrigieren

    »Diese Sache ist uns so wichtig, dass wir diesen Preis bezahlen«, sagt Carvalho Teixeira, der der Sozialdemokratischen Partei angehört, »wir haben zwar keine direkten Einkünfte durch die App, wohl aber indirekte.« So würde etwas für den sozialen Frieden getan. Die als selbstständig gemeldeten Taxifahrer bezahlten außerdem Steuern in Rio de Janeiro. Das Vermittlungsunternehmen Uber indes bezahlt im Schwerpunkt dort, wo es angesiedelt ist – nämlich im Steuerparadies Osasco im Bundesstaat São Paulo.

    »Das ist problematisch, weil Uber unsere städtische Infrastruktur nutzt, Umweltkosten verursacht – und gleichzeitig wenig zum Gemeinwesen beiträgt«, sagt Carvalho Teixeira. Im März 2021 führte Rio de Janeiro eine kleinere Abgabe für die Straßennutzung durch Taxi- und Uber-Fahrer ein. »Nur dadurch haben wir herausgefunden, dass fast 90.000 Uber-Fahrer in unserer Stadt aktiv sind, ansonsten haben wir kaum Kontrolle.« Das Unternehmen halte sich bedeckt, Zahlen und Daten würden kaum herausgegeben. Die Steuer wurde inzwischen vor Gericht wieder gekippt.

    Um mit Uber mithalten zu können, hat das stadteigene Technikunternehmen IplanRio ein smartes System entwickelt: So gibt die Rio-Taxi-App einen festen Basispreis für die Strecken vor. Gleichzeitig haben die Fahrer aber die Möglichkeit, Rabatte von bis zu 40 Prozent auf den Fahrpreis anzubieten, was die Taxifahrten für die Kunden attraktiver macht. Da Uber seine Preise an der aktuellen Nachfrage ausrichtet, kann es mitunter sogar vorkommen, dass Taxis günstiger sind, etwa an Neujahr.

    Der Marktanteil der Taxifahrer am Geschäft mit Fahrten in Rio de Janeiro liegt laut Stadtverwaltung heute immerhin wieder bei 30 bis 40 Prozent, Tendenz steigend. Für den Taxifahrer Rubens da Silva jedenfalls hat sich der Download der Taxi-App ausgezahlt, er akquiriert so einen Teil seiner Kunden. Zwar verdiene er nicht mehr ganz so viel wie früher, aber immerhin mehr als zwei Drittel, davon könne er leben.

    »Uns geht es darum, gegenzusteuern und gewisse Fehlentwicklungen des Marktes auszugleichen«, sagt Carvalho Teixeira. Er hat noch viel vor: Als Nächstes plant er, das Problem mit den Essens-Lieferdiensten angehen. Rund 100.000 Menschen, die meisten von ihnen Männer aus der Favela, arbeiten allein in Rio de Janeiro als Kurierfahrer, während der Pandemie stieg ihre Zahl stark an.

    Die Kurierfahrer müssen einen hohen Anteil ihrer Einnahmen an die Betreiber der Apps namens »ifood« oder »Rappi« abgeben, die Arbeitsbedingungen sind ausbeuterisch, der Verdienst gering: »Sie schuften 12 bis 14 Stunden täglich; es ist ein zehrender, schlecht bezahlter Job.«

    Das städtische Technikunternehmen IplanRio arbeitet daher derzeit mit Hochdruck an der nächsten App: einem stadteigenen Vermittler von Essenslieferungen. Die App soll bald auf den Markt kommen, gratis genutzt werden können und das Leben der Auslieferer verbessern. Sie soll »valeu« heißen, so etwas wie: »Danke, cool.«

    #Brasilien #Rio_de_Janeiro #Taxi #Uber #Auftragsvermittlung

  • Despite its beautiful Ori games, Moon Studios is called an ’oppressive’ place to work | VentureBeat
    https://venturebeat.com/2022/03/18/despite-its-beautiful-ori-games-moon-studio-is-called-an-oppressive-pla

    Gaming fans know Moon Studios for its amazing Ori games with beautiful art and emotional stories. But a number of current and former employees consider the Ori studio an oppressive place to work. That is according to GamesBeat’s interviews with Moon developers.

    Franciska Csongrady sur Twitter :
    https://twitter.com/TigrMoth/status/1505276733771112449

    I worked at Moon Studios for two years. I was the only woman on the story team. I struggle to find the words to express what a soul-destroying experience it was to work with the heads of the studio, Thomas and Gennadiy.

    The whole studio is built on the lie that Quality justifies everything. Verbal abuse. Crunch. Public humiliation. But it just wears you down, and burns you out. Burnt out people do not produce quality.

    Anything good that you had made before they had killed your creative spark was used to lure new, unwitting devs in, to fill the places of the friends you watched leave, one by one.

    Please, don’t be fooled. Don’t perpetuate the problem by working for places like Moon. We have to stop the defeatist mentality that this is just what the industry is like. There are better places out there. You deserve better.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #moon_studios #jeu_vidéo_ori #culture_toxique #ressources_humaines #encadrement #turnover #jeu_vidéo_blind_forest #jeu_vidéo_ori_and_the_will_of_the_wisps #thomas_mahler #gennadiy_korol #oppression #activision_blizzard #riot_games #ubisoft #ea #electronic_arts #microsoft #succès #violence_verbale #micromanagement #crunch #glassdoor #cd_projekt_red #jeu_vidéo_cyberpunk_2077 #sean_murray #hello_games #jeu_vidéo_no_man_s_sky #salaires #rémunération #primes #royalties #crédits #santé_mentale #santé_psychique #stress_post_traumatique #viol

  • Karton Zine – DEATH PILL & HÄXAN EN UKRAINE
    https://www.karton-zine.com/death-pill-haxan-en-ukraine

    Via des amis communs, nous sommes entrés en contact avec deux groupes de meufs actuellement en train de déglinguer les scènes punk en #Ukraine ! Ce qui tombe bien, c’est que les deux groupes viennent de deux zones culturellement différentes. Les Death Pill sont basées à Kiev (historiquement plus proche de l’Europe occidentale), tandis que les Häxan habitent Odessa et Nikolaïev (partie russophone du pays, située au sud).

    Ce dossier ne saurait constituer un état des lieux de la scène en Ukraine. Il s’agit plutôt de donner la parole à deux groupes locaux pour un compte-rendu de leur expérience. Bonne lecture et bonne écoute ! | Par : Polka B. / Trad : Nino Futur

    #riot_grrrl #zine

  • Dall’esodo a Napoli: la storia del “Rione dei profughi”
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Italia/Dall-esodo-a-Napoli-la-storia-del-Rione-dei-profughi-215723

    Un rione di Napoli accolse negli anni ’50 centinaia di famiglie divenute profughe a seguito della Seconda guerra mondiale. Tra questi istriano-dalmati, ma anche persone provenienti da Rodi, Smirne, Corfù

  • La fièvre du lithium gagne le Portugal
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/04/la-fievre-du-lithium-gagne-le-portugal_6112250_3234.html

    « Nous n’avons rien d’autre que cette nature et, en même temps, nous avons tout ce dont nous avons besoin, souffle cette agricultrice de 43 ans, qui élève, avec son mari, vingt-six vaches de la race autochtone barrosa, dont la viande est réputée dans tout le pays. Il n’y a pas de boutiques, pas de cinéma, mais ce paysage n’a pas de prix, de même que la qualité des produits de la terre et la pureté de l’eau des rivières. Avec 500 euros, nous vivons mieux que ceux qui, en ville, en gagnent 1 500. Mais si la mine vient, nous perdrons tout et nous devrons partir… »

    #paywall 😶

    • Sur le promontoire rocheux qui domine « sa » vallée, Aida Fernandes ouvre les bras en grand, comme pour embrasser les collines verdoyantes qui lui font face, où serpentent des chemins de campagne. Rien ne vient troubler le silence qui règne sur ce paysage idyllique de bocages. Pas même le bruit des vaches à longues cornes, que l’on croise, plus souvent que les hommes, sur les routes en lacet qui mènent à #Covas_do_Barroso, hameau de 180 âmes du nord du Portugal.

      « Nous n’avons rien d’autre que cette nature et, en même temps, nous avons tout ce dont nous avons besoin, souffle cette agricultrice de 43 ans, qui élève, avec son mari, vingt-six vaches de la race autochtone barrosa, dont la viande est réputée dans tout le pays. Il n’y a pas de boutiques, pas de cinéma, mais ce paysage n’a pas de prix, de même que la qualité des produits de la terre et la pureté de l’eau des rivières. Avec 500 euros, nous vivons mieux que ceux qui, en ville, en gagnent 1 500. Mais si la mine vient, nous perdrons tout et nous devrons partir... »

      Alors que la #Serbie a annoncé par surprise, le 20 janvier, qu’elle mettait un terme au projet d’exploitation de mines de lithium le long de la rivière #Jadar, dans l’ouest du pays, par l’entreprise anglo-australienne #Rio_Tinto, après des mois de manifestations massives, le Portugal est sur le point de faire l’inverse. Lisbonne pourrait débloquer dans les prochaines semaines le projet de la plus grande mine à ciel ouvert d’Europe de l’Ouest de ce minerai stratégique, utilisé dans la fabrication des batteries des voitures électriques, sur les terres peu habitées de la région de #Barroso, classée au #Patrimoine_agricole_mondial, à 150 kilomètres au nord-est de Porto.

      Six nouvelles zones

      La société #Savannah_Resources, implantée à Londres, travaille sur le projet depuis 2017. Elle a obtenu le permis d’exploration et déjà réalisé les prospections qui lui ont permis d’identifier des gisements de #spodumène, des #minéraux très riches en lithium, renfermant près de 287 000 tonnes du précieux #métal. De quoi produire les #batteries de 500 000 #véhicules_électriques par an pendant une dizaine d’années, grâce à un projet de #mine_à_ciel ouvert de 542 hectares, comprenant quatre cratères profonds et un immense terril.

      Il reste encore à cette société d’investissement britannique à rédiger la version définitive de l’étude de faisabilité, qui doit déterminer la #rentabilité du projet, le #coût de la production étant considérablement plus élevé que celui des bassins d’évaporation des saumures dont est extrait le lithium d’Amérique latine, où se trouvent les principales réserves mondiales. Et elle n’attend plus que l’avis des autorités portugaises sur l’étude d’#impact_environnemental. Les conclusions, imminentes, ont été repoussées après les élections législatives anticipées, qui ont eu lieu dimanche 30 janvier au Portugal.

      S’il n’y a pas de contretemps, #Savannah espère commencer à produire du lithium dans deux ans, et promet pour cela 110 millions d’euros d’investissement. Elle n’est pas la seule à avoir flairé le filon. Les réserves de lithium ont éveillé l’appétit de nombreuses compagnies nationales et internationales, en particulier australiennes, qui ont déposé des demandes de prospections, ces dernières années. Et ce mercredi 2 février, le ministère de l’environnement portugais a donné son accord pour que des prospections soient lancées dans six nouvelles zones du pays. Leurs droits seront attribués grâce à un appel d’offres international dans les deux prochains mois.

      Non seulement le gouvernement portugais du premier ministre socialiste, Antonio Costa, qui vient d’être reconduit au pouvoir avec une majorité absolue à l’Assemblée, est favorable à la production de lithium, considéré comme essentiel à la #transition_énergétique. Mais, assis sur des réserves confirmées de 60 millions de tonnes, les plus importantes de l’Union européenne, il souhaite qu’une #industrie_métallurgique de pointe se développe autour des mines. « Le pays a une grande opportunité économique et industrielle de se positionner sur la chaîne de valeur d’un élément crucial pour la #décarbonation », a encore déclaré, en décembre 2021, le ministre de l’environnement, Joao Pedro Matos Fernandes, qui espère qu’ « aucun gramme de lithium ne s’exportera .

      L’enjeu est prioritaire pour le Portugal. Et pour l’Union européenne, qui s’est fixé comme objectif d’atteindre 25 % de la production mondiale de batteries d’ici à 2030, contre 3 % en 2020, alors que le marché est actuellement dominé par la Chine. Et les #fonds_de_relance européens #post-Covid-19, qui, pour le Portugal, s’élèvent à 16,6 milliards d’euros, pourraient permettre de soutenir des projets innovants. C’est, en tout cas, ce qu’espère la compagnie d’énergie portugaise #Galp, qui, en décembre 2021, s’est unie au géant de la fabrication de batterie électrique suédois #Northvolt pour créer un joint-venture, baptisé #Aurora, pour la construction, d’ici à 2026, de « la plus importante usine de transformation du lithium d’Europe », à #Sines ou à #Matosinhos.

      Avec une capacité de production annuelle de 35 000 tonnes d’hydroxyde de lithium, cette usine de #raffinage pourrait produire 50 gigawattheures (GWh) de batteries : de quoi fournir 700 000 #voitures_électriques par an. Le projet, qui espère bénéficier des fonds de relance européens et aboutir en 2026, prévoit un investissement de 700 millions d’euros et la création de 1 500 #emplois directs et indirects. « C’est une occasion unique de repositionner l’Europe comme leader d’une industrie qui sera vitale pour réduire les émissions globales de CO2 », a souligné le président de Galp, Andy Brown, lors de la présentation. « Cette initiative vient compléter une stratégie globale basée sur des critères élevés de #durabilité, de #diversification des sources et de réductions de l’exposition des #risques_géopolitiques », a ajouté le cofondateur de #Northvolt, Paolo Cerruti. La proximité de mines serait un atout.

      Résistance

      D’autres projets de #raffinerie sont en cours de développement, comme celui de l’entreprise chimique portugaise #Bondalti, à #Estarreja, au sud de Porto, qui a annoncé en décembre 2021 s’être associée à la compagnie australienne #Reed_Advanced_Materials (#RAM). Mais, dans les régions convoitées, la #résistance s’organise et les élus se divisent sur la question. Le maire de la commune de #Boticas, à laquelle est rattachée Covas de Barroso, du Parti social-démocrate (PSD, centre droit), doute publiquement de sa capacité à créer de la richesse localement, et craint qu’elle ne détruise le #tourisme rural, la #gastronomie et l’#agriculture. Tandis qu’à 25 kilomètres de là, à #Montalegre, où la compagnie portugaise #Lusorecursos entend construire une mine à ciel ouvert sur une surface de 825 hectares avec une raffinerie, le maire socialiste, Orlando Alves, y est a priori favorable, à condition qu’elle obtienne la validation de son étude d’impact environnemental .

      « C’est une occasion de combattre le #dépeuplement, explique-t-il. La réalité actuelle du territoire, c’est que les gens émigrent ou s’en vont dans les grandes villes, que les jeunes partent pour faire leurs études et ne reviennent pas. Sans habitant, il n’y aura plus de #tourisme_rural ni d’agriculture... » Au gouvernement, on essaie aussi de rassurer en rappelant que le pays compte déjà vingt-six mines de #feldspath « semblables à celle du lithium » .

      « Près de 125 exploitations agricoles et la réserve de biosphère transfrontalière #Gerês-Xures se trouvent dans un rayon de 5 kilomètres autour du projet de #Montalegre. Et, ces derniers temps, des jeunes reviennent pour devenir apiculteurs ou produire des châtaignes... », rétorque Armando Pinto, 46 ans, professeur et coordinateur de la plate-forme #Montalegre_com_Vida (« Montalegre vivante »). Le 22 janvier, près de 200 personnes ont manifesté dans les rues de cette commune dominée par les ruines d’un château médiéval.

      Conscient de l’importance de rallier l’opinion publique, lors d’une conférence sur les « #mines_vertes » , organisée en mai 2021, le ministre Matos Fernandes a insisté sur l’importance « d’aligner les intérêts de l’#économie et de l’#industrie en général avec ceux des communautés locales », pour qu’elles perçoivent des « bénéfices mutuels . Pour y remédier, le directeur général de Savannah, #David_Archer, a assuré qu’il tâchera de recycler l’#eau utilisée sur place, qu’il investira près de 6 millions d’euros pour construire une #route de contournement du village, qu’il créera 200 #emplois_directs, ou qu’il versera des #fonds_de_compensation de 600 000 euros par an pour les communautés affectées par la mine. Sans parvenir à convaincre les habitants de Covas, dont le village est parsemé de graffitis clamant « #Nao_a_minas » (« non aux mines »).

      « Pas de #sulfure »

      « Il y a toujours des impacts, mais si le projet est bien bâti, en utilisant les dernières technologies pour le traitement et l’#exploitation_minière, elles peuvent être très acceptables, estime l’ingénieur Antonio Fiuza, professeur émérite à l’université de Porto. L’avantage est que les roches qui renferment le lithium sont des #pegmatites qui ne contiennent pas de sulfures, ce qui rend le risque de #contamination de l’eau très limité. » Selon ses calculs, si l’intégralité des réserves connues de lithium du Portugal est exploitée, elles pourraient permettre la construction de batteries pour 7,5 millions de véhicules électriques.

      « Pour nous, un projet si grand pour un si petit territoire, c’est inconcevable. Nous sommes tous des petits fermiers et il n’y a pas d’argent qui compense la destruction des montagnes », résume Aida Fernandes. Ses deux jeunes enfants sont scolarisés à Boticas, à une vingtaine de kilomètres de là. Il n’y a que quatre autres enfants à Covas do Barroso, un hameau sans école, ni médecin. « Il y a bien sûr des problèmes dans les villages de l’intérieur du pays, mais les mines ne peuvent pas être une solution, dit Nelson Gomes, porte-parole de la plate-forme Unis en défense de Covas do Barroso. On n’est pas des milliers ici et personne ne voudra travailler dans des mines. Des gens viendront d’ailleurs et nous, on devra partir. Quand les cours d’eau seront déviés et pollués, les terres agricoles détruites et que la mine fermera, douze ans plus tard, que se passera-t-il ? Ils veulent nous arracher un bras pour nous mettre une prothèse... »

      https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/04/la-fievre-du-lithium-gagne-le-portugal_6112250_3234.html

      #lithium #Portugal #mines #extractivisme
      #green-washing #Europe