@allergie
il ne s’agit pas d’un complot contre les femmes mais des effets normaux des hormones féminines sur le corps selon leurs proportions
Allons, vous écrivez « effets normaux » quand il s’agit d’une liste d’effets indésirables qui ne cesse d’augmenter au fur et à mesure des années et vous m’accusez dans le même temps de croire à un « complot » comme si il vous était nécessaire de discréditer ma parole ! Là est toute la différence car je questionne justement ce que vous, vous positionnant en plus (dans votre réponse plus bas) comme représentant de la médecine, vous considérez comme normal ! Non, c’est loin d’être normal, et non, l’information à ce stade connu du danger est totalement insuffisante puisqu’elle est laissée à une profession qui détient -aussi et largement- le #pouvoir-de-se-taire, même si cela ne concerne comme vous le dîtes que quelques individus ayant grade de médecin c’est déjà trop.
Pour ma part, étant une femme, je me réfère à mon vécu, j’interroge aussi d’autres femmes et mes amies et je peux vous dire que nous découvrons en les vivant les effets indésirables des hormones contraceptives ou abortives qui nous ont été prescrites sans parole ! En tant que femme, je ne peux ignorer la façon dont sont traitées celles qui veulent avorter dans les hôpitaux, aujourd’hui en France, je souhaite aussi m’interroger sur le lien avec les moyens de contraception offerts et sur ce que signifient les risques médicaux et les conditions de soins qui sont toujours mis en balance avec notre liberté ! Que vous ne vouliez pas comprendre ne vous autorise pas à me faire la leçon médicale sur l’aspirine.
D’autre part, je parle très « sérieusement » quand j’évoque la dépossession du corps des femmes par la médecine et je ne « délire » non plus aucunement quand je pose des questions de société. Aïe Aïe, l’inconscient des médecins, apprenez que le délire est l’apanage des fous, et que je n’apprécie pas à nouveau cette manière de discréditer mon propos…
Je trouve également symptomatique que vous en veniez à vous sentir avocat de « votre profession », comme si vous deviez inverser la charge du tribu. La médecine a beau jeu d’indiquer après coup la responsabilité du patient ! (comme le contrat facebook que personne n’a lu ?). On a bien compris depuis Molière que la longue liste des effets indésirables d’un médicament n’est pas du jugement du patient, mais de celui du médecin qui le prescrit. Je n’ai pas le Vidal à la maison mais j’ai une méfiance saine vis à vis de la médecine et du pouvoir des scientifiques et suffisamment de verve critique malgré des parents tous deux médecins.
Il n’y a donc pas un « unique problème », mais beaucoup de questions sur les dangers de la pilule et le rapport qu’entretient la médecine (et la société qui la fabrique) avec les femmes et leurs libertés.