#rivolta_feminile

  • De la signification de l’autoconscience dans les groupes féministes, par Carla Lonzi
    http://www.vacarme.org/article2963.html

    Carla Lonzi, historienne de l’art et féministe italienne, fut l’une des fondatrices du mouvement Rivolta Feminile. Dans ce texte fondamental de 1972, inédit en français, la pratique de « l’autoconscience dans les groupes féministes » apparaît comme l’espace à partir duquel le mythe du couple et de la complémentarité de la femme peut être brisé pour permettre la réalisation de la « femme clitoridienne ». L’espace de l’autonomie s’inaugure par la rupture avec l’espace symbolique et politique du patriarcat.

    (Traduction de l’italien par Eleonora Selvatico.)

    #Féminisme, #Italie, #Carla_Lonzi

    • « Le féminisme débute quand la femme cherche la résonance de soi dans l’authenticité d’une autre femme parce qu’elle comprend que la seule façon de se retrouver soi-même est dans son espèce. Non pas pour exclure l’homme, mais en se rendant compte que l’exclusion que l’homme retourne contre elle exprime un problème de l’homme, une frustration à lui, une incapacité à lui, une habitude à lui de concevoir la femme en vue de son équilibre patriarcal. »

      Carla Lonzi

      Diplômée en Histoire de l’Art à l’Université de Florence, Carla Lonzi a été critique d’art. Après la publication d ’Autoportraits (1969), une nouvelle manière de faire la critique focalisée sur les rapports personnels, Lonzi a abandonné le domaine de l’art pour se dédier entièrement au groupe Rivolta Femminile et à sa maison d’édition, Scritti di Rivolta Femminile, où elle a publié ses textes théoriques les plus connus, contestant la culture patriarcale : Crachons sur Hegel et La femme clitoridienne et la femme vaginale (1970). Les autres livres de l’auteure publiés par cette même maison d’édition sont : È già politica (1977), La presenza dell’uomo nel femminismo (1978), Taci, anzi parla . Diario di una femminista (1978), Vai pure. Dialogo con Pietro Consagra (1980), Scacco ragionato (1985) et — posthume — Armande, sono io (1992).

    • Io, Carla Lonzi
      http://efferivistafemminista.it/2014/12/io-carla-lonzi


      Alcune pagine di diario che sono immagini di sé, delle altre donne, di questi dieci anni di femminismo.
      1975
      5 nov. La coscienza è la nostra salvezza, di quella nessuno se ne può impadronire, mentre la sensibilità e persino l’autenticità non ci mettono a riparo dalle manipolazioni altrui. Cara Augusta, come saprai è stato ucciso Pasolini. Una morte orribile alla quale però credo che lui in qualche modo andasse incontro. Ne ho avuto un vero dolore. E ci ho riflettuto molto sopra. I possibili fratelli sono irraggiungibili nella loro solitudine. Diffidono di noi. Il nostro problema è accettare la solitudine, anche uscirne, vero? Che ognuna si esprima, non vedo altra via. E esprima se stessa non i valori, patrimonio del padre. Per questo ogni autocoscienza che esce è una smentita del privilegio, del verbo, cioè del Padre. Sento una leggera esaltazione nel dire questo. Poiché mi piace tenerlo in sordina, mentre però il mio cuore batte molto forte. Ho paura di essere travolta dal mio desiderio, ma so che la testimonianza ha bisogno di tempo ...