• Chavirement d’une pirogue au large des côtes de Mbour : Le présumé convoyeur P. Sall dit « Saf » s’est livré hier à la BR de la gendarmerie de Saly, l’enquête confiée à la DNLT de la Police
    https://www.dakaractu.com/Chavirement-d-une-pirogue-au-large-des-cotes-de-Mbour-Le-presume-convoyeu

    Chavirement d’une pirogue au large des côtes de Mbour : Le présumé convoyeur P. Sall dit « Saf » s’est livré hier à la BR de la gendarmerie de Saly, l’enquête confiée à la DNLT de la Police
    Selon une source de Dakaractu, le présumé convoyeur du nom de Pape Sall dit" Saf" qui se trouve être le frère de même père du maire Cheikh Issa Sall s’est personnellement livré hier à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Saly. Par la suite, la BR l’a mis à la disposition de la DNLT de la Police de Saly, la Division Nationale de Lutte contre leTrafic de personnes et pratiques assimilées ( elle dépend de la DPAF) qui s’occupe de l’enquête. Pour rappel, plus de 200 migrants avaient embarqué dans une pirogue dans le cadre d’un voyage périlleux vers l’eldorado. Leur pirogue a finalement chaviré

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#routemigratoire#trafic#DNLT#saly#mbour#sante

  • Chavirement d’une Pirogue à Mbour : le bilan macabre provisoire fait état de 35 corps ce mardi à 20h GMT (Sapeurs)
    https://www.dakaractu.com/Chavirement-d-une-Pirogue-a-Mbour-le-bilan-macabre-provisoire-fait-etat-d

    Chavirement d’une Pirogue à Mbour : le bilan macabre provisoire fait état de 35 corps ce mardi à 20h GMT (Sapeurs)
    Le décompte macabre se poursuit toujours après le drame maritime de dimanche dernier, lié à l’immigration irrégulière. Selon des informations de Dakaractu confirmées par les unités des sapeurs pompiers de Mbour, 35 corps sans vie sont pour le moment enregistrés (9 hier et 26 ce mardi) officiellement. Pour le moment, le même dispositif est maintenu. Mais les recherches sont, à cette heure, suspendues . Elles reprendront demain, nous apprend-on.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#atlantique#routemigratoire#migrationirreguliere#sante#mortalite#emigration#mbour

  • Naufrages dans la Manche : « Il serait juste que les Britanniques s’engagent dans la gestion des flux migratoires »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/09/11/naufrages-dans-la-manche-il-serait-juste-que-les-britanniques-s-engagent-dan

    Naufrages dans la Manche : « Il serait juste que les Britanniques s’engagent dans la gestion des flux migratoires »
    Tribune Cyrille Schott,Préfet honoraire de région
    Mardi 3 septembre, douze personnes sont mortes noyées dans la Manche après le naufrage de leur embarcation de fortune, en cherchant à rallier l’Angleterre. L’émotion est forte. Les autorités accusent les passeurs. Les associations accusent les Etats. Et tout continue comme avant.Le Royaume-Uni n’a jamais appartenu à l’espace Schengen et, désormais, il ne fait plus partie de l’Union européenne (UE). La France est tenue de protéger les frontières extérieures de l’espace Schengen contre des flux migratoires venant de l’Angleterre… qui n’existent pas. Mais le gouvernement français empêche des migrants de quitter l’espace Schengen, ce qui ne fait pas partie de sa mission.
    Le Royaume-Uni a réussi à exporter sa frontière sur le territoire français, où nos 1 700 policiers et gendarmes déployés sur le littoral œuvrent comme gardes-frontières « supplétifs » de Sa Gracieuse Majesté, une qualification dont ils se passeraient d’autant plus que les médias britanniques ne cessent de vilipender leur travail.
    Une solution radicale serait de renvoyer les Britanniques à leurs responsabilités, en dénonçant les accords du Touquet (2003), et de leur laisser le soin de protéger leur frontière sur leur sol. Sans en arriver là, encore que l’idée se défende, il serait juste que les Britanniques s’engagent dans la gestion des flux migratoires autrement qu’en finançant des dispositifs consistant à ériger un « mur » sur le continent, constamment contourné. Après que les accès à leur île ont été verrouillés sur le port de Calais et aux entrées du tunnel de Sangatte, ils doivent faire face aux traversées de la Manche par les migrants.
    Partant de divers points du littoral, les 30 000 à 40 000 personnes arrivant annuellement par cette voie constituent une goutte d’eau dans la masse des 1,2 million de migrants accueillis en 2023 au Royaume-Uni. C’est l’accent mis sur ces entrées, à cause d’une frontière voulue fermée et de l’acharnement de certains médias, qui crée le problème. L’entrée du Royaume-Uni dans l’espace Schengen, à l’instar de la Suisse, réglerait la question.
    Lorsque j’étais préfet du Pas-de-Calais, j’ai eu à m’occuper du camp de Sangatte, prévu pour 200 personnes et qui avait fini par en héberger 1 700, toutes espérant réussir le passage par le port de Calais ou le tunnel de Sangatte. Ce camp, qu’une Croix-Rouge fatiguée gérait avec dévouement, tenait de la poudrière, que Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, décida de fermer en 2002. Le gouvernement britannique, sous pression constante des tabloïds et trop heureux de la décision, accueillit sans barguigner 1 400 occupants du camp, les 300 autres l’étant par la France.
    La question des flux n’était toutefois pas réglée. Nous avons alors, avec mes services et les forces de sécurité, inventé le plan « Ulysse » autour de plusieurs idées : ne plus laisser de migrants se fixer sur la côte, entre Calais et Sangatte, et les encourager à demander l’asile en France ; à défaut, les faire interpeller par les forces de sécurité avant qu’ils ne s’installent et reconduire chez eux, une minorité, ceux susceptibles de l’être compte tenu des conditions de sécurité dans leur pays d’origine ; éloigner les autres du Calaisis, en les transportant dans des autocars confortables, dotés de nourriture et de boisson, dans des centres de la Sonacotra, distants de centaines de kilomètres, avant d’examiner leur situation pour l’octroi éventuel de l’asile.
    Il fallait des effectifs suffisants, au moins trois unités de forces mobiles, pour contrôler le littoral ; des autocars et des interprètes pour l’éloignement du Calaisis ; et assez de places pour l’accueil. Tant que le ministre suivit le dossier, je reçus les moyens nécessaires. Après qu’il eut considéré l’affaire politiquement gérée, je me retrouvai seul face aux responsables à même d’octroyer ces moyens et je peinai à les obtenir. Néanmoins, et malgré les retours de personnes déplacées vers des centres d’accueil, pas plus de 100 à 150 migrants séjournaient dans le Calaisis à mon départ du département, en juillet 2004. Cela au prix d’un suivi très attentif et quotidien de la situation.
    Lorsqu’en 2016, le gouvernement a fait démonter ce qu’on a appelé « la jungle », entre 7 000 et 10 000 personnes s’y étaient établies dans des conditions indignes. Et, aujourd’hui, des milliers sont éparpillés le long de la côte.Si la France veut éviter la solution radicale et une tension majeure avec le Royaume-Uni, du moins pourrait-elle exiger de celui-ci qu’il s’implique dans l’examen de la situation des personnes désireuses de rejoindre son sol. Il faudrait alors ne pas laisser s’installer les migrants sur le littoral, et les conduire dans des centres d’accueil éloignés, en évitant de les regrouper en un seul endroit pour ne pas créer un point de fixation et d’attraction. Cela suppose des forces de sécurité en nombre suffisant et que la loi autorise ce transport d’autorité, un jugement de tribunal administratif l’empêchant actuellement, selon mes informations.
    Des équipes mixtes franco-britanniques se rendraient sur place pour analyser la situation des migrants au regard, notamment, du droit d’asile et des règles du regroupement familial. Le Royaume-Uni s’engagerait à recevoir les personnes remplissant les conditions de l’accueil. La France ferait de même. Celles à reconduire dans leur pays d’origine pourraient l’être dans le cadre d’un accord européen, d’autant que les problèmes sur le littoral concernent aussi nos voisins belges. Un tel accord n’impliquerait pas nécessairement Frontex, dont la mission est d’empêcher l’entrée illégale dans l’espace Schengen et non la sortie de celui-ci.
    Un budget franco-britannique pourrait financer cette politique commune, suivie régulièrement par une commission mixte associant délégués des gouvernements, parlementaires, élus locaux, voire associations, avec, à sa tête, deux responsables, l’un français et l’autre britannique. Un préfet missionné à cet effet pourrait veiller à la disponibilité et à la bonne direction de moyens suffisants en provenance de plusieurs ministères. Quoique imparfaite, cette solution pourrait permettre d’éviter l’ampleur des drames présents.
    Cyrille Schott, ancien conseiller au cabinet du président François Mitterrand, a occupé huit postes de préfet, de 1987 à 2009, dont celui du Pas-de-Calais, de 2001 à 2004. Il a dirigé l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (2014-2016) et appartient au bureau d’EuroDéfense-France.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#frontiere#routemigratoire#traversee#accordmigratoire#mortalite#sante#politiquemigratoire

  • Sénégal: plus de 400 migrants clandestins interceptés en mer (Marine)
    https://www.dakaractu.com/Senegal-plus-de-400-migrants-clandestins-interceptes-en-mer-Marine_a25301

    Sénégal : plus de 400 migrants clandestins interceptés en mer (Marine)
    La Marine sénégalaise a intercepté deux pirogues transportant 421 migrants clandestins au lendemain d’un nouveau drame de la migration qui a fait au moins neuf morts sur la route de l’Europe, a-t-elle indiqué lundi soir.Vingt enfants se trouvaient parmi les 421 personnes stoppées lundi par un patrouilleur hauturier de la Marine, a dit celle-ci sur les réseaux sociaux. Elle n’a pas précisé le lieu de l’intervention, ni la nationalité des migrants.
    Au moins neuf personnes ont péri dans le naufrage d’une pirogue au large de Mbour (ouest) dimanche. De nombreuses autres sont portées disparues. Les témoins interrogés à Mbour rapportent que des dizaines de passagers avaient pris place dans l’embarcation.
    Les victimes qui ont pu être identifiées l’ont été comme venant pour la plupart de Mbour, important port de pêche, a dit à l’agence de presse sénégalaise APS le préfet Amadou Diop. Le Sénégal est l’un des principaux points de départ pour les milliers d’Africains qui prennent depuis des années la périlleuse route de l’Atlantique et tentent de gagner l’Europe, principalement via l’archipel espagnol des Canaries, à bord d’embarcations surchargées et souvent vétustes. Des milliers de personnes sont mortes en tentant de rejoindre ainsi l’Europe ces dernières années. Plus de 22.000 migrants ont débarqué aux Canaries depuis le début de l’année, plus du double de l’année précédente.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#emigration#routemigratoire#atlantique#sante

  • Sénégal : au moins 26 migrants périssent en mer
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/09/10/senegal-au-moins-neuf-migrants-perissent-en-mer_6310605_3212.html

    Sénégal : au moins 26 migrants périssent en mer
    Le Monde avec AFP
    Au moins 26 personnes ont péri dans le naufrage de leur pirogue au large des côtes du Sénégal, dans un nouveau drame de l’émigration clandestine à destination de l’Europe, a fait savoir la marine sénégalaise, lundi 9 septembre, sur les réseaux sociaux.
    L’embarcation « impliquée dans l’émigration irrégulière » a chaviré dimanche 8 septembre au large de Mbour, selon la marine, qui dit avoir lancé des recherches avec trois navires et l’appui d’un avion de surveillance maritime espagnol. Les recherches se sont poursuivies lundi sur les côtes, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP). Plusieurs habitants ont rapporté que l’embarcation transportait des dizaines de migrants, ce que l’AFP n’a pas pu confirmer formellement. Des proches des victimes et de simples badauds étaient présents au bord de mer, à Mbour, pour prendre des nouvelles des disparus.
    Lundi 9 septembre, la Marine sénégalaise a intercepté deux pirogues transportant 421 migrants clandestins, dont vingt enfants. Elle n’a précisé ni le lieu de l’intervention, ni la nationalité des migrants.
    Le Sénégal est l’un des principaux points de départ pour les milliers d’Africains qui prennent depuis des années la périlleuse route de l’Atlantique et tentent de gagner l’Europe, principalement via l’archipel espagnol des Canaries, à bord d’embarcations surchargées et souvent vétustes.Des milliers de personnes sont mortes en tentant de rejoindre ainsi l’Europe ces dernières années. Plus de 22 000 migrants ont débarqué aux Canaries depuis le début de l’année, plus du double de l’année précédente.
    « C’est une véritable catastrophe que l’on vit actuellement et, malheureusement, on va continuer de vivre cela parce que les jeunes sont tellement déterminés à partir », a déclaré à l’AFP Mohamed Barro, conseiller municipal de la ville. Il raconte avoir perdu dans le naufrage son neveu de 38 ans, marié et père de deux enfants, et dit attendre depuis cinq heures pour récupérer son corps à la morgue de l’hôpital de Grand Mbour. A la fin d’août, le premier ministre espagnol, en tournée en Afrique de l’Ouest, a annoncé la signature avec le Sénégal d’un nouvel accord de régulation migratoire qui intègre de nouveaux secteurs d’activité et inclut la formation des travailleurs sénégalais s’installant en Espagne.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#routemigratoire#emigration#atlantique#mortalite#sante#mbour

  • #pordenone. #corteo contro le #ronde_fasciste
    https://radioblackout.org/2024/09/pordenone-corteo-contro-le-ronde-fasciste

    A Pordenone il 23 agosto Forza Nuova aveva promosso una “ronda” razzista e securitaria in un quartiere dove vivono tanti immigrati. Alla manifestazione, autorizzata dalla questura, hanno risposto le antifasciste e gli antifascisti con un’iniziativa spontanea supportata attivamente da numerosi abitanti: Forza Nuova è stata costretta a battere in ritirata. Il Questore il giorno successivo […]

    #L'informazione_di_Blackout #antifascismo
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/09/2024-09-10-fra-corteo-PN.mp3

  • Sénégal-Chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour : « le bilan provisoire passe à 6 corps sans vie et 3 rescapés » (Préfet)
    https://www.dakaractu.com/Senegal-Chavirement-d-une-pirogue-de-migrants-a-Mbour-%C2%A0le-bilan-prov

    Sénégal-Chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour : « le bilan provisoire passe à 6 corps sans vie et 3 rescapés » (Préfet)
    Comme l’indiquait Dakaractu hier, un chavirement d’une pirogue avec plus de 200 personnes a eu lieu à 3 km des côtes sénégalaises . Joint au téléphone ce matin, le préfet de Mbour indique que les recherches sont en train de se poursuivre. Mais déjà un bilan provisoire de 6 décès a été noté. En plus, 3 rescapés sont admis à l’hôpital de Mbour. Les forces de défense et de sécurité ainsi que la marine, le service d’hygiène et les sapeurs sont mobilisés pour suivre ce drame lié à cette énième embarcation qui a pris le départ ce dimanche à Mbour-Tefess avec plus de 200 candidats à l’immigration. A noter qu’un navire de la Marine nationale s’est lancé aux opérations de recherches qui avaient été entamées par un avion espagnol de type Casa CN 235 de la Guardia civil qui survolait la zone pour retrouver éventuellement des survivants.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#routemigratoire#sante#mortalite#mbour-tefess

  • Deux nouveaux migrants disparus dans la Manche - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59722/deux-nouveaux-migrants-disparus-dans-la-manche

    Deux nouveaux migrants disparus dans la Manche
    Par La rédaction Publié le : 09/09/2024
    Deux migrants sont portés disparus dans la Manche après un incident en mer samedi. Ces exilés ont sauté à l’eau pour porter secours à une autre personne tombée dans la Manche, mais n’ont pas été retrouvés, contrairement à la première qui a pu être secourue par les forces françaises.
    Les drames dans la Manche se succèdent. Samedi 7 septembre, deux personnes se sont noyées dans cette zone maritime en tentant d’atteindre le Royaume-Uni. Elles ont disparu en mer alors qu’elles voulaient venir en aide à un migrant tombé dans l’eau.
    Retour sur les évènements. En début de matinée samedi, un exilé contacte le Cross (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) Gris-Nez pour signaler « qu’une personne est tombée à l’eau précédemment », indique la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord (Premar) dans un communiqué.
    Les sauveteurs parviennent à localiser la personne, qui est « consciente », et la prennent en charge à bord de leur patrouilleur.
    « En parallèle, 57 personnes présentes à bord de l’embarcation demandent assistance » auprès des forces françaises, précise le communiqué. Une quinzaine d’exilés du même canot refuse en revanche « l’assistance proposée par les moyens français et poursuivent leur route sous une surveillance adaptée ». En clair, les autorités continuent d’observer à distance l’embarcation et se tiennent prêtes à intervenir en cas d’accident.
    En raison « des risques encourus par les migrants en cas d’actions contraignantes pour les obliger à embarquer sur les moyens de sauvetage de l’État (chute à la mer, choc thermique, trauma divers) », les sauveteurs n’interceptent jamais les migrants dans la Manche et ne les forcent pas à être secourus. L’opération se fait uniquement sur demande de personnes à bord du canot de migrants.
    Une fois l’opération de sauvetage terminée, des personnes secourues ont informé les secours « que deux personnes » étaient « tombées à mer » pour « venir en aide à la première personne tombée à l’eau ».Des recherches sont alors menées par des moyens maritimes, aéronautiques et terrestres « pour tenter de retrouver d’autres éventuelles personnes à la mer », mais « les deux autres personnes signalées comme potentiellement tombées à l’eau n’ont pas pu être relocalisées et récupérées », a résumé la Premar.
    Les opérations de recherche sont rapidement interrompues, et une enquête a été ouverte par le parquet de Boulogne-sur-Mer.
    Quelques heures plus tard, en début d’après-midi, 65 exilés ont été secourus par les forces françaises après avoir demandé de l’aide. Ils ont ensuite été déposés au port de Dunkerque.Le même jour, d’autres départs ont été observés. Selon les données du Home office (équivalent du ministère de l’Intérieur), 357 personnes réparties dans six bateaux sont parvenues à atteindre les rives britanniques. Le lendemain aussi, deux embarcations, avec 55 personnes à bord, ont rejoint le Royaume-Uni.

    #Covid-19#migrant#migration#royaumeuni#france#manche#routemigratoire#migrationirreguliere#sante#mortalite#dunkerque#boulognesurmer

  • Espagne : les îles Baléares également concernées par l’afflux de migrants, plus de 580 personnes arrivées en 72 heures - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59660/espagne--les-iles-baleares-egalement-concernees-par-lafflux-de-migrant

    Espagne : les îles Baléares également concernées par l’afflux de migrants, plus de 580 personnes arrivées en 72 heures
    Par Julia Dumont Publié le : 05/09/2024
    Comme les Canaries, les îles espagnoles des Baléares connaissent de fortes arrivées de migrants en cette fin d’été. Début septembre, plus de 580 personnes sont arrivées dans l’archipel en seulement trois jours. Mardi, un bateau a notamment accosté à Ibiza avec plus de 100 personnes à son bord, une première aux Baléares.
    L’été 2024 aura été marqué par une forte fréquentation des routes migratoires vers l’Espagne. Outre les Canaries qui connaissent des records d’arrivées, les Baléares ont également vu un nombre inédit de migrants débarquer sur les îles de cet archipel de Méditerranée ces dernières semaines.
    Début septembre, plus de 580 personnes sont arrivées à bord de 30 embarcations en seulement trois jours. Parmi ces arrivées, plus de 100 migrants sont notamment arrivés mardi sur un même bateau. Tous les exilés à bord étaient maghrébins, selon les médias locaux. Parmi eux se trouvaient deux femmes et un bébé.Une telle arrivée sur un même bateau est inédite aux Baléares. La précédente arrivée la plus importante avant celle-ci remonte au début du mois d’août, lorsqu’un bateau avec 58 personnes à bord avait été intercepté au large de l’île de Formeventura, indique El Mundo.
    Mercredi 4 août, ce sont neuf bateaux qui ont été comptabilisés au large des Baléares, comprenant 144 personnes en tout.
    « Jusqu’à présent, en 2024, au moins 3 203 immigrants sont arrivés aux îles Baléares à bord de 189 bateaux », a totalisé la Cronica Balear, notant que ce nombre « dépasse de loin les chiffres de l’année dernière ». « En 2023, 128 bateaux transportant 2 278 immigrants [avaient] atteint les îles », détaille le média local.
    Bien moins empruntée que la route des Canaries, la traversée en mer qui mène aux Baléares reste tout de même une option choisie par des milliers de migrants pour entrer dans l’Union européenne (UE). La grande majorité des migrants qui arrivent dans cet archipel sont algériens, suivis des Subsahariens.
    En 2023 déjà, ce passage en Méditerranée avait connu une augmentation de 46,7% des arrivées par rapport à la même période l’année précédente. La situation avait poussé les autorités à installer un centre d’accueil provisoire à Palma, à Majorque, d’une capacité de 300 places. Les arrivées actuelles mettent une nouvelle fois sous pression les structures d’accueil de l’archipel. Dès le mois d’août, un abri appartenant à l’Évêché de Majorque avait dû être ouvert pour accueillir des mineurs. En juillet, un étage d’une maison de retraite avait aussi été réquisitionné pour accueillir une quarantaine de nouveaux arrivants.
    À Majorque, si les autorités poussent les murs, elles déplorent dans le même temps le manque de soutien du gouvernement central. Le 16 juillet, l’Institut des Affaires sociales de Majorque (IMAS) a lancé un appel à Madrid pour pallier le manque de places. Laissée sans réponse, elle a été réitérée le 3 août dernier : en plus de places supplémentaires pour les mineurs, l’IMAS exige davantage de moyens financiers pour leur hébergement, et une réforme de la politique migratoire espagnole.
    « Il est essentiel que le gouvernement assume ses responsabilités et agisse de manière décisive, abonde un éditorial du média local Mallorca Diario. Il faut une stratégie globale qui comprend le renforcement des ressources de sauvetage et d’accueil sur toutes les îles, et l’amélioration des infrastructures d’accueil […] Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons faire face à cette crise humanitaire et garantir les droits et la dignité des migrants ».Les autorités des Baléares sont chargées de gérer l’hébergement des mineurs. Mais, dans cette région autonome, comme à Ceuta ou aux Canaries, les autorités ne parviennent plus à faire face au nombre d’arrivées.
    « Nous ne pouvons plus continuer à accueillir ces enfants dans des conditions décentes », a déclaré lors d’une conférence de presse jeudi la présidente du gouvernement des Baléares, Marga Prohens, à propos de l’accueil des mineurs étrangers non accompagnés.
    La dirigeante a indiqué que les structures d’accueil pour mineurs des Baléares présentaient un taux de suroccupation de 850 %, a rapporté le Mallorca Diario. « Formentera envoie déjà des mineurs vers d’autres îles et le Conseil de Majorque a déjà dû se tourner vers l’Évêché. Il n’y a pas non plus assez de professionnels pour ouvrir des espaces d’accueil dans des conditions de dignité », a-t-elle déclaré.
    Pour faire face à cette situation, le gouvernement des Baléares a appelé Madrid à l’aide. Le gouvernement central a proposé une réforme de la loi sur l’immigration qui obligerait les 17 régions qui composent l’Espagne à accepter une répartition obligatoire des mineurs. Mais la situation reste pour le moment bloquée car le parti conservateur espagnol PP et le parti d’extrême-droite Vox s’y opposent.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#baleares#routemigratoire#migrationirreguliere#mineur#sante

  • Sénégal- Mbour : Chavirement d’une pirogue/ Les recherches en cours, un avion de la Guardia civil espagnol survole la Petite-côte (Vidéo)
    https://www.dakaractu.com/Senegal-Mbour-Chavirement-d-une-pirogue-Les-recherches-en-cours-un-avion-

    Sénégal- Mbour : Chavirement d’une pirogue/ Les recherches en cours, un avion de la Guardia civil espagnol survole la Petite-côte (Vidéo)
    Une embarcation convoyant des candidats à l’émigration irrégulière a chaviré en mer à 03 km de nos côtes vers Mbour . Actuellement, les recherches sont en cours pour retrouver éventuellement des survivants. Actuellement (ce Dimanche 08 Septembre 2024 à 21h30mn GMT), un avion espagnol de Type Casa CN 235 M de la Guardia civil a été aperçu en train de survoler la Petite-côte entre Nianing et Saly. Pour rappel, plus de 200 migrants ont pris une embarcation de fortune cet après-midi à Téfess. Leur pirogue a malheureusement chaviré en pleine mer. Pour l’instant, 4 corps ont été repêchés dont 3 hommes et 1 femme. 4 survivants ont été hospitalisés à l’hôpital Grand Mbour...

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#routemigratoire#migrationirreguliere#mortalite#morbidite#sante#atlantique#guardiacivil#mbour

  • Mbour :Chavirement d’une pirogue avec environ plus de 200 personnes...
    https://www.dakaractu.com/Mbour-Chavirement-d-une-pirogue-avec-environ-plus-de-200-personnes_a25294

    Mbour :Chavirement d’une pirogue avec environ plus de 200 personnes...
    L’immigration clandestine continue de faire des dégâts. Une source de Dakaractu Mbour parle d’un chavirement d’une pirogue à 03 km des côtes. Cette pirogue, selon la même source transportait à bord plus de 200 personnes en partance pour l’Europe. Au moment où nous écrivons ces lignes, les sapeurs-pompiers s’affairent pour venir en aide aux rescapés...

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#routemigratoire#migrationirreguliere#mbour#sante#atlantique#traversee

  • La Mauritania di nuovo nel mirino della Spagna e dell’Unione europea

    Il premier spagnolo Sánchez cerca l’accordo per rafforzare il controllo dei confini e bloccare le partenze verso le Canarie.

    La Spagna nel corso del 2024 ha registrato un aumento del 66% rispetto all’anno precedente della cosiddetta “immigrazione irregolare”, soprattutto in virtù dell’incremento degli arrivi di persone migranti alle Isole Canarie. I dati rilasciati da Unhcr indicano che fino al 1° settembre 2024 sono arrivate via mare 25.725 persone 1, circa i ⅔ degli arrivi complessivi. In totale sono approdate in Spagna, comprese le enclave di Ceuta e Melilla, 36.062 persone.

    La rotta delle Canarie ha registrato un incremento dallo scorso autunno a causa delle tensioni e della repressione politica e sociale che si è avuta in buona parte dei Paesi della costa occidentale dell’Africa; per questo era entrata nel mirino delle politiche europee, in quello che sembra essere un processo inarrestabile di criminalizzazione dei flussi migratori e di militarizzazione dei confini.

    Nel mirino delle politiche europee è entrata, parallelamente, anche la Mauritania. Infatti, secondo i dati forniti dal governo ai media, il Paese è diventato, dalla fine dell’anno scorso, il principale punto di partenza per le barche di legno dirette alle Isole Canarie. Questo perché, al pari del Niger, è considerato attualmente uno dei maggiori paesi di “transito” dell’Africa sahariana, ospitando oltre 150.000 persone sfollate, la maggior parte delle quali proviene dal Mali scosso da conflitti e terrorismo.

    Non ci sono segnali che la tendenza possa cambiare, specialmente con il persistere e l’intensificarsi del conflitto armato nel nord del Mali, il che rende probabile un aumento del numero di persone in fuga.

    Sei mesi fa, la visita in Mauritania del Primo Ministro spagnolo Sánchez e della Presidente della Commissione Europea von der Leyen, aveva portato ad un accordo con una promessa di finanziamento di 500 milioni di euro per “gestire” l’immigrazione, ossia chiedere al Paese di bloccare le persone migranti dirette verso la Spagna. A quanto pare, queste promesse non hanno prodotto i risultati sperati.

    Tuttavia, come ormai insegnano le statistiche e gli studi critici sui processi di esternalizzazione delle frontiere, questo accordo porterà solo a rendere ancora più pericolosa la navigazione su una delle rotte migratorie più mortali al mondo.

    L’Ong spagnola Caminando Fronteras, che tra le sue attività avverte le autorità marittime delle barche in pericolo, ha stimato che oltre cinquemila migranti hanno perso la vita in mare nei primi cinque mesi dell’anno, con una media di 33 morti al giorno, nel tentativo di raggiungere l’arcipelago spagnolo. Ci sono vari fattori che aumentano la pericolosità di questa rotta: le forti correnti mentre i migranti viaggiano su barche fatiscenti e sovraffollate, le distanze del tragitto che tendono ad allungarsi spostando la partenza sempre più a sud, ma anche la mancanza di una politica efficace di ricerca e soccorso in mare aperto.

    Secondo Sara Prestianni di EuroMed Rights è evidente che l’aumento degli arrivi alle Canarie sia anche un effetto degli accordi con la Libia e la Tunisia, “poiché c’è un impegno, sia da parte delle autorità libiche sia da parte del governo tunisino, a intercettare e riportare a riva i migranti che tentano di salpare, anche violando i diritti umani. Quindi, se guardiamo alla regione nel suo complesso, possiamo notare come l’aumento del flusso verso le Canarie sia legato anche ai blocchi in altri punti di ingresso in Europa“2.

    Sánchez di nuovo in Africa Occidentale per ridurre il flusso di migranti

    Per far fronte all’aumento degli arrivi e dare un segnale all’opinione pubblica, il Primo Ministro spagnolo ha organizzato dal 27 al 29 agosto un nuovo giro di incontri in Mauritania, Senegal e Gambia.

    L’obiettivo della visita, secondo il comunicato dell’ufficio stampa spagnolo, “è rafforzare la cooperazione bilaterale per affrontare la sfida dell’immigrazione da una prospettiva multidimensionale, nel contesto della crisi migratoria attuale e degli sforzi per migliorare le relazioni tra la Spagna e l’Africa Occidentale”.

    Nell’incontro con il Presidente della Repubblica Islamica di Mauritania, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, è stato discusso il rafforzamento delle relazioni bilaterali tra gli Stati. È stata adottata una dichiarazione congiunta (leggi in pdf) che definisce le linee guida della cooperazione tra Spagna e Mauritania, che include l’accordo di tenere il primo incontro congiunto di alto livello nel 2025. La dichiarazione copre una vasta gamma di argomenti di “interesse comune”, come lo sviluppo del commercio, il rafforzamento delle relazioni culturali, la cooperazione in materia di sicurezza e la gestione collaborativa del fenomeno migratorio.

    Sánchez e Ould Ghazouani hanno anche firmato un memorandum d’intesa per sviluppare la cosiddetta “migrazione circolare”, considerata dal governo un “modello” già applicato con Marocco e Senegal che consente l’ingresso dei migranti secondo quote prestabilite e per un periodo limitato, dopo il quale devono tornare nei loro Paesi d’origine. Una sorta di decreto flussi per lavoratori stagionali che presterebbero la loro forza lavoro per l’economia spagnola a intermittenza, a seconda dei bisogni del paese europeo. Le organizzazioni antirazziste definiscono questi accordi una moderna forma coloniale.

    Tra gli altri punti concordati, è stato discusso un ulteriore finanziamento per rafforzare il controllo delle frontiere, e il Primo Ministro ha informato il Presidente mauritano che la Spagna continuerà a lavorare all’interno dell’Unione Europea per promuovere l’attuazione degli accordi annunciati lo scorso febbraio e quindi a far arrivare i soldi promessi. Pedro Sánchez ha annunciato che la Spagna contribuirà da subito con altri 500.000 euro all’iniziativa di formazione nel campo della difesa e della sicurezza in Mauritania.

    Sulla stampa è stato anche riportato che le autorità spagnole hanno informato le loro controparti mauritane dei loro sospetti sull’esistenza di una rete di traffico di esseri umani che sfrutta il passaggio facilitato dei mauritani attraverso gli aeroporti spagnoli, deviando il loro percorso dalle rotte internazionali verso la permanenza e la richiesta di asilo in territorio spagnolo. Dopo l’aumento del numero di richiedenti asilo mauritani, con 815 richieste di asilo registrate solo quest’anno, di cui trecento solo nel mese di luglio, le autorità spagnole hanno deciso di imporre il visto di transito (VTA) ai titolari di passaporti mauritani durante il loro passaggio attraverso gli aeroporti spagnoli.

    Non sono ancora chiari tutti i dettagli delle misure concordate e il loro meccanismo di attuazione, ma l’obiettivo principale è ridurre le partenze verso l’Europa.

    Ad esempio, riguardo alla questione del rimpatrio forzato dei migranti irregolari che arrivano in Spagna attraverso la Mauritania, alcune fonti indicano che il rimpatrio è già incluso negli accordi esistenti. Tuttavia, non è stato ancora discusso pubblicamente a causa di resistenze in Mauritania.

    È previsto che il Parlamento mauritano tenga una sessione straordinaria la prossima settimana per discutere un progetto di legge che prevede la creazione di un tribunale specializzato nella lotta contro la schiavitù, il traffico di esseri umani e la tratta di migranti, così come la modifica della legge n. 65-046 del 23 febbraio 1965 che include le disposizioni penali relative al sistema migratorio. Tutte queste modifiche terranno conto delle questioni recentemente concordate con la Spagna e l’Unione europea.
    Ripetere le stesse misure e aspettarsi risultati diversi?

    Nonostante anni di accordi bilaterali simili e politiche incentrate sull’esternalizzazione delle frontiere da parte degli Stati membri dell’Ue e della stessa Unione Europea, i risultati sul campo dimostrano che queste politiche non sono riuscite a affrontare le radici profonde del problema. Ripetere questi accordi che si concentrano sul fornire supporto finanziario in cambio del contenimento dei migranti nei paesi di transito come la Mauritania, ripropone lo stesso approccio fallimentare che ha già dimostrato la sua inefficacia.

    La Mauritania, un paese che non dispone di infrastrutture adeguate né di leggi che proteggano i diritti dei rifugiati e dei migranti, si sta trasformando in una prigione a cielo aperto, dove le persone soffrono condizioni di vita difficili e mancanza di protezione legale. Queste politiche, per giunta, si sono tradotte nella detenzione dei migranti in paesi dove sono violati i loro diritti fondamentali, oppure dove sono vittime di veri e propri pogrom (si veda quello che appunto accade in Libia e Tunisia), aggravando così la crisi umanitaria, piuttosto che offrire soluzioni sostenibili.

    Inoltre, recenti rapporti dei media hanno segnalato l’uso dei soldi dei cittadini europei per finanziare deportazioni di migranti e abbandonarli nel deserto, come avvenuto in Algeria e Tunisia. Queste pratiche disumane dovrebbero immediatamente cessare e i fondi dirottati utilizzati per garantire i diritti fondamentali e la protezione.

    https://www.meltingpot.org/2024/09/la-mauritania-di-nuovo-nel-mirino-della-spagna-e-dellunione-europea

    #Espagne #externalisation #Mauritanie #asile #migrations #réfugiés #Canaries #route_atlantique #îles_Canaries

  • « Barça Wala Barzakh »: 75 candidats interpellés entre Bignona et Kafountine
    https://www.dakaractu.com/Barca-Wala-Barzakh-75-candidats-interpelles-entre-Bignona-et-Kafountine_a

    « Barça Wala Barzakh » : 75 candidats interpellés entre Bignona et Kafountine
    Le département de Bignona fait face actuellement à une recrudescence sans précédent de vagues de départs vers l’Espagne via la mer. Les Forces de défense et de sécurité, lors d’une opération de sécurisation, ont mis fin aux rêves de 75 candidats au voyage. En effet, les Forces de défense et de sécurité (Fds) de la région sud du pays ont, à en croire Liberation une opération de sécurisation dans le département de Bignona. Une initiative qui leur a permis d’interpeller, entre Bignona et Kafountine, 75 candidats au voyage clandestin. Ces derniers tentaient de rejoindre l’Espagne à bord de grosses, embarcations. « 17 parmi eux ont eté alpagués à Kafountine et les 58 autres ont été arrêtés à Bignona », rapporte Libération.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#espagne#bignona#kafoutine#routemigratoire#sante

  • La Manche, une frontière toujours aussi meurtrière pour les migrants
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/06/la-manche-une-frontiere-toujours-aussi-meurtriere-pour-les-migrants_6305695_

    La Manche, une frontière toujours aussi meurtrière pour les migrants
    Par Service infographie
    Depuis le début de l’année, les naufrages et les drames se succèdent dans la Manche : cinq personnes, dont deux adolescents, mortes en janvier ; une petite fille noyée dans un canal alors que l’embarcation sur laquelle elle se trouvait remontait vers la mer, en mars ; cinq migrants morts après avoir essayé de traverser la Manche à bord d’une embarcation chargée de 112 personnes, en avril ; six personnes mortes dans trois accidents distincts, en juillet…
    Le 3 septembre, dix femmes et deux hommes, principalement érythréens, sont morts dans le naufrage de leur embarcation au large du cap Gris-Nez, portant à trente-sept le nombre de migrants ayant perdu la vie dans la traversée de la Manche depuis janvier. 2024 est ainsi devenue l’année la plus meurtrière depuis le début des traversées de ce bras de mer de 40 kilomètres à bord d’embarcations de fortune.
    Comme le montrent les statistiques collectées par l’Organisation internationale pour les migrations, dans le cadre du Projet migrants disparus, les drames de la migration ne sont pas nouveaux dans ce secteur.Depuis 2014, au moins 280 migrants sont morts ou ont disparu en tentant de rejoindre les côtes britanniques depuis l’Europe continentale, et notamment depuis Calais. Un pic des morts avait été atteint en 2019, année précédant le Brexit, les passeurs faisant croire aux migrants qu’il serait impossible d’arriver au Royaume-Uni après sa sortie de l’Union européenne (UE), prévue le 31 janvier 2020.
    Initialement, les décès étaient principalement imputables à des accidents : migrants tombés des camions dans lesquels ils cherchaient à se dissimuler ou encore percutés par des voitures sur la voie rapide menant au port des ferrys (d’où partent pour l’Angleterre au moins cinquante bateaux par jour, soit un transit quotidien de 5 000 à 6 000 camions) ou pour accéder au tunnel sous la Manche (vaste espace de 650 hectares, difficile à contrôler).
    Le verrouillage croissant mis en place par les autorités françaises et britanniques pour empêcher l’accès à ces deux sites frontaliers a eu pour effet de dissuader les tentatives d’intrusion, passées de plus de 15 000 en 2016 à 127 en 2023.
    Mais il a aussi poussé les exilés à tenter de plus en plus la traversée par voie maritime, à bord de petites embarcations : près de 136 000 personnes ont traversé la Manche sur des small boats à partir de la France, depuis que le Royaume-Uni a commencé à comptabiliser ces arrivées, en 2018.Des traversées particulièrement périlleuses qui, comme l’a rappelé le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, à la suite du naufrage du 3 septembre, se déroulent dans l’une des zones maritimes « les plus fréquentées au monde, avec plus de 600 navires de commerce » par jour, « particulièrement dangereux y compris quand la mer semble belle » et où les conditions météorologiques sont d’ailleurs « souvent difficiles ».
    La géographie des morts aux frontières a donc changé, se déplaçant en mer. Avant le naufrage du 3 septembre, l’accident le plus meurtrier s’était produit le 24 novembre 2021 : au moins vingt-sept migrants avaient péri dans le chavirement de leur embarcation, après de nombreux appels à l’aide ignorés par les secours français, qui n’étaient pas intervenus, attendant que le bateau passe dans les eaux britanniques.
    Entre Londres et Paris, la question migratoire reste sensible, particulièrement depuis la sortie du Royaume-Uni de l’UE. En déplacement à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), le 3 septembre, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur démissionnaire, a fustigé l’attrait pour le Royaume-Uni, « où on peut travailler sans des papiers et où on a peu de chance d’être expulsé » et réclamé un traité migratoire entre Londres et l’UE pour freiner les départs clandestins. Depuis le protocole de Sangatte de 1991, qui a mis en place les prémices d’une politique d’externalisation de la frontière britannique, et les accords du Touquet de 2003 et de Sandhurst de 2018, qui ont créé des bureaux de contrôles conjoints, la coopération entre Paris et Londres se concentre sur le volet sécuritaire, avec le transfert d’argent britannique à la France pour renforcer les contrôles à Calais. Conclu en novembre 2022, le dernier accord prévoit une augmentation de 40 % des agents français patrouillant la côte de la Manche en échange de près de 72 millions d’euros. Des travaux supplémentaires sont aussi en cours, financés par Londres, pour empêcher l’accès en amont du port de Calais et du tunnel dans une zone déjà largement verrouillée. Une politique qui n’a, jusqu’à présent, pas arrêté les morts à cette frontière.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#routemigratoire#mortalite#migrationirreguliere#externalisation#frontiere#sante#manche

  • Manche : Darmanin réclame un nouveau traité migratoire avec Londres, mais pourquoi ces partenariats sont-ils inefficaces ? - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59618/manche--darmanin-reclame-un-nouveau-traite-migratoire-avec-londres-mai

    Manche : Darmanin réclame un nouveau traité migratoire avec Londres, mais pourquoi ces partenariats sont-ils inefficaces ?
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 04/09/2024
    Pour la 4e fois depuis 2021, Paris réclame un nouveau traité migratoire pour mettre fin aux traversées clandestines des « small boats ». Gérald Darmanin qui s’est rendu à Boulogne-sur-Mer après le terrible naufrage de mardi, tente depuis son arrivée au gouvernement en 2020 de trouver une solution pour contrer les passeurs et dissuader les migrants de traverser la Manche. En vain.
    Il est arrivé en urgence dans la soirée du mardi 3 septembre à Boulogne-sur-Mer. Le ministre français de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin est venu apporter son soutien aux services de secours français après le terrible naufrage le matin même qui a fait 12 morts, en majorité des personnes de nationalité érythréenne. Face au lourd bilan des victimes qui tentaient toutes de rejoindre les côtes anglaises, le chef de la place Beauvau a appelé dans la soirée à la signature d’un nouveau traité migratoire avec Londres. Avec, comme toujours la même finalité : mettre fin à ces départs clandestins.
    Ce n’est pas la première fois que la France et son voisin britannique signent des partenariats sur l’épineux sujet migratoire. En mars 2023, un accord prévoyant le versement par les Britanniques à la France de plus de 500 millions d’euros sur quatre ans a été conclu entre les deux pays. L’enveloppe doit servir à stopper les départs en mer en militarisant davantage la frontière maritime, dans la région de Calais, notamment.
    Des centaines d’agents de police supplémentaires ont ainsi été déployés sur les plages françaises et davantage de drones ont été fournis pour aider les forces terrestres. L’accord prévoit aussi l’installation et l’utilisation d’équipements de surveillance de haute technologie (jumelles, caméras thermiques...).
    Mais, en dépit de ces forces en présence sur les plages françaises, la politique franco-britannique de dissuasion fonctionne peu, a reconnu Gérald Darmanin à mots feutrés, hier soir. Non seulement l’année 2024 est la plus meurtrière en ce qui concerne les décès en mer depuis l’apparition des « small boats », mais les départs ne cessent pas : depuis le début de l’année, 21 400 migrants ont atteint les côtes britanniques, selon le Home office. Un chiffre légèrement en hausse comparé à celui de 2023, sur la même période (21 000).
    « Ce ne sont pas les dizaines de millions d’euros que nous négocions chaque année avec nos amis britanniques et qui ne payent qu’un tiers de ce que nous dépensons, nous », qui feront cesser les départs clandestins, a notamment lâché Gérald Darmanin. Le ministre démissionnaire admet même que retenir des gens contre leur gré sur le sol français est mission impossible. « Moins de 5% (des personnes qui veulent aller en Grande-Bretagne) demandent l’asile en France », a-t-il ajouté. « Ce que ces personnes veulent, c’est partir (…) Elle vont souvent rejoindre leur famille (…) et rien ne peut résister à ce désir de vivre avec sa famille ».
    Le ministre français explique surtout le succès des traversées de la Manche suite à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE). « Les (migrants) tentent beaucoup d’aller en Grande-Bretagne parce qu’ils savent qu’ils sont sans doute non-expulsables du territoire britannique », a-t-il encore expliqué, hier, devant les caméras. Et c’est en partie vrai : le « Règlement Dublin » qui régit les expulsions de migrants entre les pays de l’UE ne s’applique pas outre Manche. On ne peut pas, en effet, renvoyer un migrant qui arrive au Royaume-Uni vers la France ou vers l’UE. « Il n’y a pas de politique d’immigration commune avec le reste de l’Union européenne (…) », a répété Gérald Darmanin.
    Quelle solution donc pour empêcher les gens d’entreprendre des traversées meurtrières ? Pour le gouvernement français, la réponse est évidente : elle est européenne et pas française. « Nous voulons négocier, et c’est ce qui a été demandé par le président de la République à Boris Johnson il y a plus de deux ans : un traité migratoire européen », a insisté Gérald Darmanin face aux médias présents. « Le nouveau gouvernement britannique (de Keir Starmer, travailliste) a évoqué un ’reset’ avec l’UE (...) », a ajouté le ministre français qui l’attend avec impatience. Car si rien ne change, « nous n’arrêtons pas, malgré tous les efforts que font les policiers et les gendarmes », les traversées, a-t-il conclu.
    Pour d’autres, comme l’élu local et maire de Portel Olivier Barbarin - cette petite commune collée à Boulogne où les corps des victimes ont été ramenés après le naufrage - la solution réside dans l’instauration de « voies légales » de passage dans la Manche. Martial Beyaert, le maire de Grande-Synthe, ville de départ de migrants propose lui, de « déplacer les services administratifs du Royaume-Uni » dans le nord de la France « pour qu’ils viennent traiter les demandes d’asile sur le sol français ». Côté ONG, mêmes arguments. On insiste depuis des années sur des voies de passages sûres et la création de lieux d’accueil. « La politique actuelle est complètement inefficace (....) et conduit à des incidents et à des drames (...) à répétition », s’indigne Charlotte Kwantes, de l’association d’aide aux migrants Utopia 56. Même son de cloche, outre-Manche. Le chef de l’association britannique Refugee Council, Enver Solomon, a appelé à « améliorer les accès légaux pour ceux qui cherchent à se mettre en sécurité », arrivant notamment d’Afghanistan, Syrie ou du Soudan.
    Le sujet des traversées de migrants dans la Manche a toujours été un thème de discorde au sein même du Royaume-Uni, où les conservateurs restés longtemps au pouvoir avant l’arrivée de Keir Starmer cet été, ont toujours été pressés d’agir davantage.
    Ainsi, depuis des années, des partenariats franco-britanniques ont été signés, des rencontres diplomatiques ont été organisées. Mais sans impact sur les traversées. En novembre 2022, un accord avait déjà été signé entre les deux pays. Une enveloppe de 72,2 millions d’euros avait été négocié pour couvrir les années 2022-2023. En contrepartie, Paris s’engageait à augmenter ses forces de sécurité de 100 policiers et gendarmes supplémentaires sur les plages d’où partent les migrants.
    En 2021, les ministres britannique et français de l’Intérieur, à l’époque Priti Patel et Gérald Darmanin, s’étaient entretenus pour convenir d’une nouvelle batterie de mesures destinées à lutter contre l’immigration illégale dans la Manche. À cette époque, une enveloppe de 63 millions avait été versée par Londres à Paris. Gérald Darmanin avait également sollicité l’aide de Frontex, l’agence européenne des garde-frontières de l’UE, pour qu’elle intervienne dans la Manche. Cette dernière a cependant déclaré à InfoMigrants à l’été 2021 que sa contribution dans le nord de la France serait limitée au déploiement d’avions de surveillance de septembre à fin octobre 2021.
    En novembre 2020, un accord avait permis un doublement des effectifs des patrouilles françaises « appuyées de drones et de radars permettant de repérer ceux qui tentent la traversée ». Sous le mandat de Boris Johnson, des mesures pour le moins farfelues avaient même été évoquées. Ainsi, en août 2020, Londres, visiblement prêt à tout pour stopper les arrivées, avait demandé à un ancien de la Royal Marine, Dan O’Mahoney de réfléchir à une solution qui rendrait la Manche « impraticable ». Ce dernier avait dévoilé au Sunday Telegraph une des méthodes qu’il envisageait de déployer pour mener à bien sa mission : l’utilisation de filets de pêche pour empêcher les canots de migrants de rejoindre les côtes de Douvres, en bloquant les hélices et ainsi immobiliser les embarcations. L’idée n’a pas fait d’émules.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#traversee#manche#politiquemigratoire#partenariatmigratoire#droit#sante

  • Espagne : face à la saturation de l’archipel, les Canaries refusent de prendre en charge de nouveaux mineurs - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59588/espagne--face-a-la-saturation-de-larchipel-les-canaries-refusent-de-pr

    Espagne : face à la saturation de l’archipel, les Canaries refusent de prendre en charge de nouveaux mineurs
    Par La rédaction Publié le : 04/09/2024
    Le président du gouvernement des Canaries, Fernando Clavijo, a annoncé lundi que la région autonome ne gérerait plus seule l’arrivée des migrants mineurs. Les jeunes de moins de 18 ans devront désormais passer sous la responsabilité de l’État espagnol - et pas de l’archipel. Les autorités locales mettent la pression sur Madrid, exaspérées par l’inertie du gouvernement face à la saturation du système d’accueil pour mineurs des Canaries.
    Pour Fernando Clavijo, c’est ce qu’il s’est passé le week-end du 31 août et 1er septembre sur l’île d’El Hierro qui a été déterminant. Le président du gouvernement des Canaries a indiqué lundi 2 septembre que les autorités de la région autonome ne prendraient plus en charge les exilés mineurs arrivant dans l’archipel.
    À la suite d’une nouvelle arrivée de migrants sur l’île d’El Hierro, une ONG désignée pour héberger les mineurs du groupe a refusé de les prendre en charge, en raison de la surcharge de ses structures. Face à ce refus, « la police s’est adressée au Parquet qui a envoyé une requête légale au gouvernement », a rapporté El Dia lundi. Les jeunes ont finalement été placés dans d’autres centres mais cela a tendu encore un peu plus les relations entre l’État et la région.
    Depuis des mois, les autorités des Canaries réclament plus de solidarité de la part du continent - dont les régions acceptent au compte goutte les transferts des mineurs depuis les îles.
    Fernando Clavijo espère donc que sa décision unilatérale poussera le Premier ministre Pedro Sanchez à approuver un décret-loi pour une meilleure répartition des mineurs migrants entre les communautés - ou à négocier des accords avec le parti de droite PP pour réformer la loi sur les étrangers, indique El Dia.
    Le chef du gouvernement des Canaries a demandé lundi aux ONG d’aide aux migrants de l’archipel de ne plus accueillir sans l’autorisation expresse de la Communauté autonome. Sa décision ne signifie pas que les Canaries se retirent de la prise en charge des mineurs mais que les autorités locales souhaitent se positionner comme une « aide » de l’État et non des acteurs de première ligne, détaille l’agence de presse Efe.Fin juillet, le gouvernement des Canaries avait reçu les encouragements de tous les partis, sauf de celui d’extrême droite Vox, pour soutenir le Pacte canarien, visant à mieux répartir les mineurs après leur arrivée en Espagne.
    « La feuille de route qui a été approuvée […] par la grande majorité des groupes du parlement des îles Canaries exige la modification, par décret-loi, de l’article 35 de la loi sur l’immigration pour parvenir à une répartition obligatoire des mineurs migrants entre toutes les régions lorsqu’une communauté autonome dépasse 150 % de sa capacité », avait indiqué le gouvernement dans un communiqué publié le 26 juillet. Cette mesure permettrait de limiter à 3 000 le nombre de mineurs accueillis dans l’archipel alors que près de 6 000 y sont aujourd’hui hébergés dans des conditions extrêmement difficiles.
    Plus de 25 500 exilés africains ont débarqué aux Canaries depuis le début de l’année, soit une hausse de 123% par rapport à la même période de l’année dernière. Parmi ces exilés se trouvent de nombreux mineurs. Jusque-là, les autorités locales étaient chargées de les héberger mais face à leur nombre, dépassant largement la capacité d’accueil, elles affirment ne plus pouvoir faire face.
    Les arrivées sont tellement nombreuses que le président de la région des Canaries envisage que le nombre des arrivées dépasse le seuil des 50 000 dès cette année. Certaines prédictions vont même plus loin. Les accords signés par l’UE et l’Italie avec la Tunisie, qui ont rendu très difficile la traversée de la Méditerranée centrale, ont contribué à cette explosion spectaculaire des arrivées de migrants.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#canaries#migrationirreguliere#routemigratoire#mineur#sante

  • Kafountine : 17 candidats à l’immigration arrêtés et présentés au procureur
    https://www.dakaractu.com/Kafountine-17-candidats-a-l-immigration-arretes-et-presentes-au-procureur

    Kafountine : 17 candidats à l’immigration arrêtés et présentés au procureur
    À Kafountine (département de Bignona), 17 jeunes candidats à l’immigration irrégulière ont été arrêtés par la gendarmerie. Leur interpellation a eu lieu le samedi 31 août dernier par les éléments de la brigade de gendarmerie de Kafountine. Parmi le groupe de migrants interceptés, il y avait deux de nationalité gambienne, 13 de nationalité guinéenne et deux convoyeurs. Ils se sont donnés rendez-vous dans une partie de cette commune pour le départ vers l’Espagne. Selon nos sources, ces candidats ont confirmé devant les enquêteurs avoir versé chacun une somme de cinq cent mille francs Cfa pour un voyage incertain. Ils ont été tous déférés, hier mardi au parquet de Ziguinchor.

    #Covid-19#migration#migrant#routemigratoire#migrationirreguliere#senegal#kafoutine#ziguinchor#sante#gambie#espagne

  • Au moins 20 644 traversées de migrants dans la Manche depuis janvier 2024
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/09/04/au-moins-20-644-traversees-de-migrants-dans-la-manche-depuis-janvier-2024_63

    Au moins 20 644 traversées de migrants dans la Manche depuis janvier 2024
    Par Pierre Breteau
    Au moins douze personnes, dont dix femmes, se sont noyées, mardi 3 septembre, et cinquante et une ont été secourues à quelques kilomètres des côtes de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), alors qu’elles tentaient de traverser la Manche. Deux personnes sont toujours portées disparues. C’est le bilan le plus lourd enregistré dans la région depuis le naufrage du 24 novembre 2021, qui avait fait 21 morts.
    Ces victimes s’ajoutent à la liste de ceux qui ont déjà perdu la vie en tentant de franchir la Manche. Selon les données du Home Office, le ministère de l’intérieur britannique, au moins 20 644 personnes ont déjà effectué la traversée en 2024 pour rejoindre le Royaume-Uni en partant de la France à bord de petits bateaux (small boats, en anglais). En 2023, ils avaient été 29 393 à faire le voyage. En 2022, année record, 45 755 personnes avaient tenté leur chance, malgré les périls encourus dans le Pas-de-Calais. Un pic avait été observé lors de la semaine du 29 août au 4 septembre, avec 3 721 migrants appréhendés. Ces pics correspondent généralement à des périodes présentant les conditions météorologiques optimales pour la saison, mais les franchissements sont désormais entrepris toute l’année, y compris durant les mois les plus froids.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#traversee#manche#mortalite#sante

  • Immigration irrégulière : ce nouveau profil de migrant venu du Sénégal intrigue les autorités espagnoles
    https://www.seneweb.com/news/Diplomatie/immigration-irreguliere-ce-nouveau-profi_n_449605.html

    Immigration irrégulière : ce nouveau profil de migrant venu du Sénégal intrigue les autorités espagnoles
    Selon Bés Bi, une pirogue avec à bord 174 migrants venus du Sénégal intrigue les autorités espagnoles. La source rappelle que l’embarcation a été remorquée, le 23 août dernier, par Salvamento Marítimo jusqu’au port de La Restinga, au sud d’El Hierro.
    Qu’en est-il des passagers ? Le journal fait part « au-delà de la mort d’un des passagers et de six bébés en vie » de « la présence de Pakistanais » surnommés « le groupe de nouveaux migrants ». Le quotidien d’information, citant des sources proches des autorités espagnoles, souffle que Madrid a décidé de « refouler ces Pakistanais au Sénégal » pour « nécessité d’enquête ».
    Confronté à une vague spectaculaire de migrants dans les îles Canaries, le Premier ministre de l’Espagne, Pedro Sanchez, a bouclé une tournée en Afrique de l’Ouest, en Mauritanie, au Senegal et en Gambie, principaux pays de départ, à la recherche de solutions. Repris par le journal du Groupe Emedia Invest, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est engagé, sous la conduite de son Premier ministre, Ousmane Sonko, à « travailler sur les voies et moyens de stopper les vagues de départs clandestins »

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#routemigratoire#pakistan#mineur#sante

  • Naufrage dans la Manche : au moins douze morts près de Boulogne-sur-Mer, Gérald Darmanin réclame un « traité migratoire » entre Londres et l’UE
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/03/traversees-de-la-manche-plusieurs-morts-a-la-suite-du-naufrage-d-une-embarca

    Naufrage dans la Manche : au moins douze morts près de Boulogne-sur-Mer, Gérald Darmanin réclame un « traité migratoire » entre Londres et l’UE
    Le Monde avec AFP
    Il s’agit du pire naufrage dans la Manche depuis le début de l’année 2024. Selon le dernier bilan provisoire, douze personnes sont mortes, deux sont portées disparues et plusieurs autres se sont blessées, mardi 3 septembre, dans le naufrage d’une embarcation de migrants près de Boulogne-sur-Mer, a fait savoir le ministre de l’intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin.« Tous les services de l’Etat sont mobilisés pour retrouver les disparus et prendre en charge les victimes », a-t-il écrit sur X, faisant savoir qu’il se rendrait sur place, « auprès des élus et des secours ». Depuis Boulogne-sur-Mer, Gérald Darmanin a appelé en début de soirée à « rétablir une relation migratoire classique avec notre ami et voisin » britannique, par « un traité migratoire entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne ».
    Estimant que les victimes sont « sans doute des personnes de la Corne de l’Afrique », le ministre de l’intérieur démissionnaire a déclaré que ceux qui tentent la traversée de la Manche le font pour « rejoindre une famille, pour y travailler parfois dans des conditions qui ne sont pas acceptables en France ». Ces gens « veulent partir en Grande-Bretagne, et ce ne sont pas les dizaines de millions d’euros que nous négocions chaque année avec nos amis britanniques et qui ne payent qu’un tiers de ce que nous dépensons, nous », qui feront cesser les départs clandestins, a-t-il poursuivi.
    Mardi après-midi, la préfecture maritime de la Manche a déclaré avoir pris en charge 65 naufragés, dont 12 ont été déclarés morts en mer. Plusieurs autres, dans un état grave, ont été hospitalisés. Un peu plus tôt, elle avait annoncé qu’au moins dix personnes étaient mortes lors de cette tentative de traversée de la Manche, après que leur embarcation clandestine s’est disloquée au large du cap Gris Nez, précisant qu’il s’agissait d’un bilan « provisoire ». Dix personnes récupérées par les secours au large de Wimereux (Pas-de-Calais) sont en « urgence absolue », a précisé la préfecture auprès de l’agence Reuters.
    Un navire affrété par l’Etat, le Minck, avait repéré l’embarcation en difficulté – qui comptait plus de soixante personnes à son bord –, se portant à son secours dès que celle-ci s’est disloquée, a expliqué le lieutenant de vaisseau Etienne Baggio à l’Agence France-Presse (AFP). Outre le Minck, des hélicoptères des pompiers et de la marine, deux bateaux de pêcheurs et des navires militaires sont mobilisés pour l’opération, toujours en cours. Les recherches se poursuivent, tandis que les bateaux ayant pris en charge des victimes sont en train de les ramener à Boulogne-sur-Mer.
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    La ministre de l’intérieur britannique, Yvette Cooper, a qualifié, mardi, la mort de ces migrants « d’affreuse et profondément tragique ». « Les gangs à l’origine de ce trafic effroyable et sans scrupules de vies humaines entassent de plus en plus de personnes sur des canots pneumatiques de moins en moins en état de naviguer, et les envoient dans la Manche même par très mauvais temps », a-t-elle déclaré dans un communiqué. Avant d’ajouter : « Rien ne les intéresse à part les profits qu’ils en tirent. »
    Avec le naufrage de mardi, au moins 37 personnes ont perdu la vie dans ces traversées depuis janvier 2024, ce qui en fait l’année la plus meurtrière depuis le début du phénomène des bateaux de fortune sur la Manche. En 2021, 30 migrants avaient péri dans la Manche dont 27 dans un même naufrage, au mois de novembre.
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    Selon les autorités britanniques, les traversées illégales de la Manche vers le Royaume-Uni ont atteint un nombre sans précédent au premier semestre 2024, recensant depuis janvier 21 615 migrants arrivés sur leur sol par ce moyen. En tout, près de 136 000 personnes ont traversé la Manche au départ de la France sur ces radeaux de fortunes, depuis que le Royaume-Uni a commencé à comptabiliser ces arrivées en 2018. Le phénomène s’est développé en réponse au verrouillage croissant du tunnel sous la Manche et du port de Calais pour enrayer les intrusions de migrants.
    Les drames se sont notamment succédé depuis le début de l’été, alors que les traversées sur des bateaux de fortune ont été plus nombreuses, et les embarcations, toujours plus chargées. Entre le 12 et le 19 juillet, six migrants sont morts dans trois naufrages distincts, les embarcations étant surchargées : quatre le 12 juillet, une femme érythréenne le 17 juillet, puis un homme le 19. A la fin de juillet, une jeune femme de 21 ans est morte écrasée sous le poids d’autres passagers d’un canot surchargé, et deux autres migrants sont morts dans un naufrage le 11 août, au large de Calais.
    Charlotte Kwantes, de l’association d’aide aux migrants Utopia 56, a dénoncé auprès de l’AFP une politique de « répression policière » sur le littoral français « complètement inefficace (…), qui conduit à des incidents et à des drames (…) à répétition », ajoutant : « Cela fait deux mois et demi qu’il y a quasiment toutes les semaines des morts dans la Manche. » Le directeur général de l’association britannique Refugee Council, Enver Solomon, a appelé à « améliorer les accès légaux pour ceux qui cherchent à se mettre en sécurité », arrivant notamment d’Afghanistan, de Syrie ou du Soudan. « Le renforcement des mesures de sécurité sur le littoral français a entraîné des traversées de plus en plus périlleuses, depuis des points de départ plus dangereux, dans des embarcations toujours plus fragiles et surchargées », a-t-il déploré. Arrivé au pouvoir au début de juillet, le nouveau premier ministre britannique, Keir Starmer, a annoncé vouloir accélérer le traitement des dossiers de demandeurs d’asile tout en durcissant la lutte contre les passeurs, afin de « renforcer » les frontières.

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  • Libye : un millier de migrants libérés d’une prison clandestine - InfoMigrants
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    Libye : un millier de migrants libérés d’une prison clandestine
    Par Leslie Carretero Publié le : 03/09/2024
    Les autorités libyennes ont annoncé samedi la libération d’un millier de migrants, enfermés dans un hangar faisant office de prison secrète dans la région d’Ash Shwayrif, au sud de Tripoli. Ces exilés, retenus dans des conditions déplorables, étaient torturés afin de forcer leurs familles à payer pour leur libération.
    Un millier de migrants, originaires d’Afrique subsaharienne, ont été libérés d’une prison clandestine de la région désertique d’Ash Shwayrif, à environ 400 km au sud de Tripoli, ont annoncé samedi 31 août les autorités libyennes. Parmi ces exilés, on compte de nombreuses femmes, enfants et même des bébés.
    Sur sa page Facebook, le bureau du Procureur général a diffusé une vidéo du raid organisé dans l’entrepôt qui servait de centre de détention aux trafiquants. Les images montrent des dizaines d’exilés enfermés dans un bâtiment plongé dans l’obscurité – le hangar dispose de quatre murs et d’un plafond en tôle, aucune fenêtre ne permet à la lumière d’entrer. Des tapis étalés par terre laissent penser que les migrants dormaient à même le sol, sur des morceaux de tissus.D’autres minuscules cellules - pouvant contenir uniquement un matelas – servaient sûrement à mettre des migrants à l’isolement.
    La vidéo laisse également apparaître les corps des personnes enfermées : certaines présentent des cicatrices, des marques de coupures ou de brûlures sur le corps, d’autres des maladies de peau. On peut aussi y voir un bébé en état de malnutrition sévère.
    Les migrants retenus à d’Ash Shwayrif ont été soumis à toutes sortes de torture « dans le but de contraindre leurs familles à payer des sommes d’argent en échange de leur libération », précise le communiqué du bureau du Procureur général. Les trafiquants « ont participé à des activités criminelles organisées en commettant des meurtres, des privations de liberté, et des viols », ajoute le document.Les autorités n’ont en revanche donné aucune information sur la prise en charge de ces migrants. Dans ce genre d’affaires, les exilés sont généralement transférés dans des prisons gérées par le Département de lutte contre l’immigration illégale (DCIM). Dans ces centres de détention, les Subsahariens sont aussi victimes de violences et doivent - souvent - payer une rançon de centaines d’euros pour leur libération.En mai dernier, 200 migrants avaient aussi été libérés d’une prison non officielle de Kufra, dans le sud-est de la Libye. Là encore, les exilés avaient affirmé avoir subi des violences de la part de leurs ravisseurs. Les exilés « ont été brutalement torturés » afin de forcer leurs familles à payer de « grosses sommes d’argent » pour leur libération, indiquait un communiqué du ministère de l’Intérieur.Ce genre de prisons secrètes sont nombreuses en Libye, pays en proie au chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. Les milices ont trouvé dans la question migratoire une manière de s’enrichir. Les groupes armés n’hésitent pas à kidnapper des exilés en pleine rue, dans leur appartement ou sur leur lieu de travail pour les retenir captifs. En échange, les trafiquants filment les sévices infligés et envoient les images aux familles pour leur extorquer de l’argent.(...).

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  • Mer Méditerranée : 129 migrants secourus par une ONG, beaucoup souffraient « de manque d’oxygène » - InfoMigrants
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    Mer Méditerranée : 129 migrants secourus par une ONG, beaucoup souffraient « de manque d’oxygène »
    Par La rédaction Publié le : 03/09/2024
    Partis de Libye et repérés depuis le ciel par le Sea Bird, l’avion de reconnaissance de l’ONG Sea-Watch, deux canots ont été secourus dans la nuit de lundi à mardi. Les 129 personnes à bord ont été prises en charge par l’ONG ResQship. Beaucoup souffraient de problème d’oxygène à cause des vapeurs de carburant.
    Nouveau sauvetage en mer Méditerranée. Repérés depuis le ciel par l’avion Sea Bird, de l’ONG Sea-Watch, deux canots de fibres de verre ont été secourus par le voilier humanitaire Nadir dans la nuit de lundi 2 au mardi 3 septembre. Sur les 129 passagers présents, 49 ont été transférés à bord du petit bateau humanitaire. Les autres sont restés sur les embarcations en attendant l’arrivée des garde-côtes italiens, arrivés trois heures plus tard. Les deux canots étaient partis de Libye, selon l’ONG ResQship, propriétaire du Nadir.
    À cause de la nuit et de l’obscurité, le transfert vers le navire des autorités italiennes fut compliqué. « Quarante personnes sont tombées à l’eau », écrit l’ONG. « Les garde-côtes italiens ont ensuite ramené les survivants en toute sécurité à Lampedusa. Nous espérons que nous avons pu sauver tout le monde ».
    Plusieurs migrants qui se trouvaient près du moteur dans les canots ont souffert « de manque d’oxygène », a précisé ResQship.
    Les vapeurs de carburant à l’origine de plusieurs décès
    La plupart des embarcations qui s’aventurent en Méditerranée sont constituées d’un pont supérieur et inférieur - ou de cales - dans lesquelles s’entassent des dizaines de personnes, souvent des femmes et des enfants. Ces derniers sont souvent piégés près du carburant et de ses vapeurs. Respirer des effluves d’essence pendant des heures est hautement toxique, et peut entraîner des malaises.
    Et parfois, pire. Au mois de mars 2024, l’ONG Sea-Watch n’avait pas réussi à sauver la vie d’un adolescent de 17 ans, secouru en mer Méditerranée. Exposé pendant « 10 heures aux vapeurs d’essence » de son canot et manquant d’oxygène, l’adolescent avait subi un arrêt cardiaque peu après l’opération de secours. Deux migrants décédés à cause des effluves de carburant avaient aussi été retrouvés au fond d’une embarcation, avait annoncé le 28 février l’ONG Sea-Eye. Leur navire, arrivé le premier sur place, n’avait pu que constater les deux décès.Le 16 février, neuf migrants étaient décédés dans une embarcation à la dérive au large de la Tunisie. « C’est fort probable qu’ils soient morts asphyxiés par l’odeur du carburant au fond de cette embarcation de fortune », avait déclaré Lassad Horr, porte-parole du parquet du gouvernorat de Médenine.
    Les traversées sont éminemment dangereuses. Outre les émanations toxiques, les migrants peuvent souffrir de graves brûlures. Depuis des années, de nombreuses femmes récupérées par les ONG en mer sont victimes de brûlures aux jambes, aux cuisses, et sur leurs parties génitales à cause du mélange entre le carburant et l’eau de mer. Depuis janvier, plus de 1 000 migrants sont décédés ou ont été portés disparus en Méditerranée centrale, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), contre 3 155 pour l’ensemble de 2023.

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  • Manche : 12 morts et deux disparus dans un naufrage au large de Boulogne-sur-Mer - InfoMigrants
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    Manche : 12 morts et deux disparus dans un naufrage au large de Boulogne-sur-Mer
    Par La rédaction Publié le : 03/09/2024
    Selon le ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin, 12 migrants sont morts mardi dans le naufrage de leur embarcation dans la Manche. Deux autres sont portés disparus. Plusieurs autres exilés sont en état d’urgence absolue. Une vaste opération de sauvetage est encore en cours au port du Portel, près de Boulogne-sur-Mer, pour tenter de retrouver d’éventuels rescapés.
    Douze migrants sont morts mardi 3 septembre dans la Manche au large du Portel, près de Boulogne-sur-Mer, dans le nord de la France, a déclaré sur X le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, qui se rend sur place. Deux autres sont portés disparus.
    L’embarcation, composée d’une soixantaine de personnes sans gilets de sauvetage, s’est disloquée quelques heures après leur départ de la plage d’Ambleteuse, à une dizaine de kilomètres au nord de Boulogne-sur-Mer. Des mineurs font partie des victimes.
    Dès 11h30, un très large dispositif de secours a été déployé dans le secteur : des plongeurs, des camions de pompiers et du Samu, des véhicules de police. Un poste médical avancé a aussi été installé pour la prise en charge des victimes, ont constaté des journalistes de l’AFP, qui ont vu plusieurs sacs mortuaires.
    La préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord a indiqué avoir pris en charge 65 naufragés, dont 12 ont été déclarés décédés en mer, et plusieurs autres hospitalisés dans un état grave à terre.
    Un navire affrété par la France, le Minck, avait repéré l’embarcation en détresse et s’est porté à son secours dès qu’elle s’est disloquée, a indiqué le lieutenant de Vaisseau Étienne Baggio à l’AFP.
    « C’est un drame épouvantable, nous sommes tous dans la douleur et le deuil », a déclaré à InfoMigrants le maire du Portel, Olivier Barbarin. « On peut espérer que des accords soient trouvés pour permettre des voies légales de migration ».Charlotte Kwantes, de l’association d’aide aux migrants Utopia 56, a quant à elle dénoncé auprès de l’AFP une politique de répression policière sur le littoral français « complètement inefficace (....) qui conduit à des incidents et à des drames (...) à répétition ». « Ça fait deux mois et demi qu’il y a quasiment toutes les semaines des morts dans la Manche ».
    Les drames se sont succédés depuis le début de l’été, lorsque les traversées de la Manche sur des bateaux de fortune se font particulièrement nombreuses, sur des embarcations toujours plus chargées.
    Entre le 12 et le 19 juillet, six migrants sont morts dans trois naufrages distincts : quatre le 12 juillet, une femme érythréenne le 17, puis un homme le 19.Fin juillet, une jeune femme de 21 ans est morte écrasée sous le poids d’autres passagers d’un canot surchargé et deux autres migrants sont décédés dans un naufrage le 11 août, au large de Calais. L’année 2024 est la plus meurtrière dans cette zone maritime. Avec ce naufrage, au moins 37 personnes sont mortes dans la Manche en tentant de rallier l’Angleterre depuis janvier 2024, contre 12 en 2023. Le précédent record remonte à 2021 lorsque 27 migrants, d’une même embarcation, avaient péri en mer.

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  • Migration Irrégulière : l’arrivée intrigante d’une pirogue de 174 candidats dont des Pakistanais et des Syriens, à El Hierro
    https://www.dakaractu.com/Migration-Irreguliere-l-arrivee-intrigante-d-une-pirogue-de-174-candidats

    Migration Irrégulière : l’arrivée intrigante d’une pirogue de 174 candidats dont des Pakistanais et des Syriens, à El Hierro
    24h après la visite du Président du Gouvernement Espagnol, Pédro Sanchez au Sénégal dans le cadre de la lutte contre la migration irrégulière vers l’Espagne. Une source espagnole annonce qu’un convoi de 174 personnes, des candidats à l’émigration irrégulière, dont 12 femmes, 3 enfants et un bébé est arrivé à l’île d’El Hierro, ce matin. Toutefois, la source a révélé que la pirogue qui a pris départ au Sénégal avait également des pakistanais et des syriens à son bord.

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