Quand les luttes convergent
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La rencontre entre les mineurs britanniques et le militantisme gay et lesbien lors des grèves de 1984-85 a été portée au cinéma ; une historienne revient sur cet épisode mémorable et montre les continuités entre les deux mouvements, que le film avait gommées. À propos de : Marie Cabadi, Lesbiennes et Gays au charbon : Solidarités avec les mineurs britanniques en #grève, 1984-1985, EHESS
#Histoire #ouvriers #Royaume-Uni #LGBT
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L’argent de votre compte courant est-il le vôtre ou celui de la banque ? (Activistpost.com)
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« Ils jettent les migrants ici » : à El Amra en Tunisie, lieu de refoulement et port de départ vers l’Europe
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« Ils jettent les migrants ici » : à El Amra en Tunisie, lieu de refoulement et port de départ vers l’EuropeA une trentaine de kilomètres au nord de Sfax, la petite ville est devenue un carrefour incontournable pour les candidats au départ vers l’île italienne de Lampedusa.
Par Monia Ben Hamadi(Sfax, Tunisie, envoyée spéciale)
Publié le 28 septembre 2023 à 08h00
Le long de la route principale qui traverse le centre-ville d’El Amra, Tunisiens et clandestins cohabitent mais ne se mélangent pas. A chacun son café, son bout de trottoir. La bourgade, plantée au centre de la région côtière du centre-est de la Tunisie qui s’étend sur une soixantaine de kilomètres de Sfax à Chebba, est devenue l’un des principaux ports de départs vers l’île italienne de Lampedusa, à moins de 150 kilomètres au large de la Tunisie. Le trafic des passeurs, constructeurs de barques en métal, revendeurs de moteurs, guetteurs et intermédiaires en tout genre, y est florissant.
Car, malgré le discours officiel de Tunis sur la lutte contre les trafiquants et le contrôle des frontières que lui a délégué l’Union européenne, le nombre de traversées n’a fait qu’augmenter au fil des mois. Mercredi 13 septembre, les autorités italiennes ont enregistré un nombre record d’arrivées de migrants en provenance de Tunisie, avec près de 7 000 personnes débarquées en 24 heures.En réaction, le ministère de l’intérieur tunisien a annoncé une opération sécuritaire de grande envergure : des centaines de clandestins qui avaient trouvé refuge dans le centre historique de Sfax après avoir été expulsés de leur logement et fait l’objet d’une véritable chasse à l’homme – avec le concours des forces de l’ordre –, ont été acheminées les 16 et 17 septembre vers les zones rurales, notamment vers les localités de Jebeniana et El Amra. Un déplacement qui les a encore rapproché des zones de départ vers l’Europe.
« Ils ramènent l’essence à côté du feu », fustige Thameur Rouis, un habitant d’El Amra venu manifester avec une quinzaine d’autres personnes vendredi 22 septembre devant le siège local de la représentation de l’Etat contre l’arrivée de migrants en ville et dans les champs d’oliviers aux alentours. Pour ce père de famille aux cheveux grisonnants, le discours des autorités sur la lutte contre la migration irrégulière est en contradiction complète avec les agissements des forces de l’ordre. « El Amra est connue pour le trafic, mais ils jettent les migrants ici et font croire ensuite qu’ils contrôlent la mer », accuse-t-il.
Les manifestants craignent que la présence des Subsahariens dans leur localité incite les jeunes des quartiers alentour, « sans argent, ni perspective d’avenir », à devenir passeurs. Pourtant, le quadrillage des forces de sécurité s’est considérablement renforcé dans la région depuis les arrivées massives à Lampedusa mi-septembre et l’évacuation du centre de Sfax. Des véhicules blindés de l’Unité spéciale de la garde nationale (USGN), une unité d’élite de la gendarmerie tunisienne, patrouillent en permanence sur les routes, tandis que des avions survolent le littoral.
Pour prouver qu’il ne chôme pas, un agent de la garde nationale montre des vidéos d’opérations auxquelles il a participé. Sur les images, des Tunisiens, présentés comme des passeurs, et des dizaines de migrants subsahariens sont regroupés à l’intérieur d’habitations situées, dans le quartier populaire de Msatria, à quelques kilomètres du centre d’El Amra. Dans les cours de ces maisons, les forces de sécurité s’attellent à détruire des embarcations en métal en construction destinées à une prochaine traversée. Les clandestins – hommes, femmes et enfants – sont évacués en file indienne vers l’extérieur.
Les milliers de migrants dispersés dans la région, en ville ou dans les nombreux champs d’oliviers qui s’étendent à perte de vue, ne semblent s’inquiéter outre mesure de cette présence sécuritaire. A El Amra, les guichets de la poste ne désemplissent pas. Dans les files d’attente, les ressortissants des pays d’Afrique subsaharienne se succèdent pour retirer de l’argent, transféré généralement par des proches. Si Kaïs Saïed avait menacé de sévir en juillet contre la multiplication de ces transferts opérés par la poste tunisienne, sur le terrain, la réalité est tout autre.
Dans le quartier de Beliana situé à moins d’un kilomètre de la côte, une centaine de migrants a élu domicile sur un petit terrain à l’ombre des oliviers. En moyenne, dix personnes, souvent regroupées par nationalités, se partagent un même arbre. Le linge y est étendu sur les branches et des matelas en mousse, des couvertures ou de vieux canapés déchirés sont disposés au sol. A quelques mètres de là, certains propriétaires des maisons alentour ont mis à disposition des robinets d’eau ou des glacières pour venir en aide à leurs nouveaux voisins.
Allongé sur une couverture, Inoussa, 27 ans, originaire du Burkina Faso, prend son mal en patience. Arrivé récemment à El Amra depuis l’Algérie, où il a séjourné près d’un an après un long périple, il a déjà tenté la traversée vers Lampedusa deux fois en moins d’un mois. Sans travail ni moyens de subsistance, c’est grâce à ses proches restés au pays qu’il a pu débourser 3 000 dinars (près de 900 euros) pour ses deux précédentes tentatives. A chaque fois, la garde maritime l’a rattrapé en pleine mer et contraint à faire demi-tour.Relâché au port de Sfax, il est retourné à pied dans la région en attendant que « la chance » lui sourit enfin. « Je dois me débrouiller pour trouver de l’argent, il n’y a pas de travail ici mais, dans tous les cas, je ne peux pas retourner au Burkina Faso, c’est impossible, c’est trop dangereux », affirme le jeune hommeEntre-temps, il partage l’ombre d’un olivier avec ses compatriotes, quand il ne se rend pas en ville pour tenter de trouver un peu d’argent et quelques vivres, grâce à l’aide de certains habitants ou à la solidarité de sa communauté. Mais pour Mohamed El Bekri, un Tunisien du quartier, la situation risque de s’aggraver, « avec l’hiver qui arrive et la cueillette des olives ». « Si l’Etat ne fait rien, les habitants d’El Amra vont aussi les aider à traverser », menace-t-il.
#Covid-19#migrant#migration#UE#italie#tunisie#sfax#algerie#burkinafaso#traversee#mediterranee#routemigratoire
Plus de 2 500 hommes, femmes et enfants sont morts ou disparus en Méditerranée en 2023, selon l’ONU
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lus de 2 500 hommes, femmes et enfants sont morts ou disparus en Méditerranée en 2023, selon l’ONU
Cela représente une augmentation de près de 50 % par rapport à la même période en 2022. Au total, 186 000 personnes sont arrivées dans le sud de l’Europe depuis le 1ᵉʳ janvier, soit une hausse de 83 %.
Le Monde avec AFP
Publié le 29 septembre 2023 à 01h05, modifié le 29 septembre 2023 à .
Le nombre de migrants qui ont essayé de traverser la Méditerranée vers l’Europe a significativement augmenté en 2023, selon les Nations unies, entraînant mécaniquement une hausse du nombre de personnes mortes ou portées disparues lors de ces tentatives périlleuses.
« Au 24 septembre, plus de 2 500 personnes ont été comptabilisées comme mortes ou disparues » depuis le début de l’année, soit une augmentation de près de 50 % en comparaison « aux 1 680 personnes lors de la même période » en 2022, a déclaré, jeudi 28 septembre, Ruven Menikdiwela, directrice du bureau du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). « Des vies sont également perdues sur terre, loin de l’attention du public », a-t-elle insisté lors d’une réunion du Conseil de sécurité, à New York, consacrée à la crise des migrants en Méditerranée.
« Le voyage depuis l’Afrique de l’Ouest ou depuis l’est de l’Afrique – [notamment depuis] la Corne de l’Afrique – vers la Libye, et [depuis] la côte [vers l’Europe] reste l’un des plus dangereux au monde, a souligné Mme Menikdiwela. Les réfugiés et les migrants voyageant sur les routes terrestres depuis l’Afrique subsaharienne risquent la mort et des violations graves des droits humains à chaque étape. »
Selon les chiffres de l’ONU, entre le 1er janvier et le 24 septembre 2023, au total 186 000 migrants sont arrivés dans le sud de l’Europe (Italie, Grèce, Chypre et Malte), dont 130 000 en Italie, « soit une augmentation de 83 % par rapport à la même période en 2022 ». Quant aux pays de départ, entre janvier et août 2023, plus de 102 000 migrants ont tenté de traverser la Méditerranée depuis la Tunisie, et 45 000 depuis la Libye. Sur ce nombre, 31 000 ont été secourus en mer ou ont été interceptés et débarqués en Tunisie, et 10 600 en Libye, a ajouté Ruven Menikdiwela.
Evoquant les récentes arrivées massives sur l’île de Lampedusa, elle a souligné que l’Italie « ne pouvait pas répondre seule aux besoins » de ces migrants. Avant de répéter l’appel du HCR à « la mise en place d’un mécanisme régional de débarquement et de redistribution » des personnes arrivées par la mer. Une question controversée parmi les Etats membres de l’Union européenne (UE).
L’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, qui avait demandé cette réunion du Conseil de sécurité, a d’ailleurs mis en cause l’UE, dénonçant sa responsabilité dans le « piège mortel » que représente la Méditerranée. « Nous avons l’impression que l’Union européenne mène une guerre non déclarée contre les migrants, qui meurent parce qu’ils n’ont pas d’autre voie plus sûre », a-t-il lancé. « L’UE ne s’occupe de la question migratoire que lorsqu’il s’agit des Ukrainiens », a-t-il ajouté, déplorant que les autres migrants ne jouissent pas du « même niveau de solidarité ». La Russie « comme toujours est absente dès qu’il s’agit de répondre concrètement aux crises humanitaires », a répondu l’ambassadeur français à l’ONU, Nicolas de Rivière, évoquant les contributions russes au budget du HCR. « La présence [du groupe paramilitaire russe] Wagner au Sahel contribue à l’instabilité de la région, qui nourrit le terrorisme et conduit à des déplacements de population », a ajouté le diplomate français.
#Covid-19#migrant#migration#france#sahel#onu#ue#crise#mediterranee#hcr#routemigratoire#conseildesecurite#mortalite
Doter 80% des Français d’une identité numérique, obliger les navigateurs à bloquer des sites... Le projet de loi SREN adopté par commission spéciale de l’Assemblée (France-Soir)
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"On fait ce que devrait faire l’État" : dans la #Roya, #Cédric_Herrou ouvre un #centre_d'hébergement_d'urgence pour migrants
Cédric Herrou va ouvrir prochainement un centre d’hébergement d’urgence d’une trentaine de places chez lui, dans la vallée de la Roya. Le fondateur de la communauté #Emmaüs_Roya explique sa décision par l’absence de structures prévue pour les migrants de passage dans cette région française frontalière de l’Italie.
Cédric Herrou se souvient du soir où il a entendu aux informations les premières réactions politiques à la suite des arrivées de migrants sur l’île italienne de Lampedusa, dans la semaine du 11 septembre. « J’étais tout seul, ma compagne était sortie et je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose », se souvient-il.
Dans sa maison perchée dans les hauteurs de #Breil-Sur-Roya, à la frontière franco-italienne, le militant se doute de l’arrivée prochaine de ces milliers d’exilés vers chez lui. Souvent, les migrants qui arrivent à Lampedusa, et qui sont transférés sur le continent, continuent leur chemin en remontant l’Italie pour aller vers la France et l’Allemagne notamment. Certains passent par Vintimille pour rejoindre Menton, d’autres traversent plus au nord les Alpes et atterrissent dans la région de la Roya, où vit Cédric Herrou.
L’agriculteur décide cette semaine-là d’ouvrir de nouveau sa porte aux migrants. « On va reprendre comme on faisait en 2016/2017 », explique-t-il. À l’époque, les arrivées de migrants en Europe étaient bien plus importantes qu’aujourd’hui. De l’autre côté de la frontière italienne, tous les migrants ou presque ont entendu parler de ce Français qui accueille les exilés épuisés par la route. À Breil-Sur-Roya, la maison ne désemplissait pas.
Son futur centre d’hébergement d’urgence sera « structuré par Emmaüs Roya » (l’association qu’il a créée) et les personnes seront logées dans les cabanes en bois déjà présentes sur la propriété, détaille Cédric Herrou. Une trentaine de personnes pourront être accueillies en tout dans les semaines à venir.
"On ne prend aucun plaisir à mettre des tentes dans nos jardins mais il y a une nécessité de le faire, affirme-t-il. « Il y a une prise de conscience. Le discours politique actuel inquiète. En fait, beaucoup de gens se mobilisent grâce au discours de Gérald Darmanin », ajoute le militant.
« On va agir à la place de l’État »
La semaine dernière, le ministre français de l’Intérieur a martelé qu’en aucun cas un camp de migrants ne serait créé à Menton, à la frontière italienne. « Il y a 500 policiers et gendarmes à la frontière italienne. On a décidé de renforcer la frontière. Il y a 200 effectifs supplémentaires, pour leur permettre de travailler, de faire les contrôles et de renvoyer » les migrants, avait-il annoncé sur TF1.
Pour Cédric Herrou, au contraire, il y a urgence à ouvrir un lieu d’accueil sur cette route migratoire. « Il n’y a pas de centre d’urgence dans la vallée. Il n’y a que des habitants et des associations. Donc on va agir à la place de l’État », affirme le militant. Celui qui a réussi à faire consacrer par le Conseil constitutionnel le principe de fraternité dans l’aide aux migrants en 2018 assure que les habitants de la vallée sont très nombreux à « mal vivre » les refoulements à la frontière et le non-accueil des exilés.
« Ce que l’on voit dans la vallée de la Roya, ce sont beaucoup de migrants à la rue et des habitants qui veulent les aider. Ca dépasse les clivages politiques qu’on entend à la télévision », indique -t-il.
Nombreux soutiens
Pour le moment, Cédric Herrou dit bénéficier de l’aide de la Fondation Emmaüs pour lancer le projet. D’autres associations devraient également apporter une aide matérielle. « On a la chance d’avoir pas mal de gens qui nous soutiennent financièrement. Mais, si besoin, on fera des appels aux dons matériels », ajoute le militant.
Près de 10 000 exilés sont arrivés sur l’île de Lampedusa en quelques jours autour du 15 septembre. L’événement a été largement récupéré par l’extrême droite et a relancé le débat sur la répartition de l’accueil des migrants en Europe. Gérald Darmanin a indiqué que les personnes arrivées sur l’île italienne ne seraient pas accueillies en France, sauf si elles sont éligibles à l’asile.
« En revanche, nous avons dit à nos amis italiens que nous étions prêts à les aider pour reconduire des personnes dans les pays avec qui nous avons de bonnes relations diplomatiques », a déclaré le ministre de l’intérieur, citant la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
▻https://www.infomigrants.net/fr/post/52118/on-fait-ce-que-devrait-faire-letat--dans-la-roya-cedric-herrou-ouvre-u
#vallée_de_la_Roya #accueil #hébergement #migrations #asile #réfugiés #France #frontière_sud-alpine
Pièges et principes de l’horizontalité
▻https://lundi.am/Pieges-et-principes-de-l-horizontalite
Chez les partisans de l’autonomie, les deux expériences contemporaines qui font office de référence sont le mouvement Zapatiste au Chiapas et le mouvement Kurde, notamment au nord-est de la Syrie, dit Rojava. Pour les milieux libertaires, les dynamiques de démocratie directe et l’organisation horizontale de la vie quotidienne de ces deux territoires sont des sources majeures d’inspiration.
Pourtant, dans les deux cas, un des ingrédients qui leurs a permis d’occuper des territoires considérables et de survivre pendant toutes ces années, est sans doute la coexistence de structures militaires et politiques, horizontales et verticales : l’EZLN (armée zapatiste de libération nationale) et les conseils de bon gouvernement au Chiapas, le PYD-PKK (le parti des travailleurs du kurdistan) avec ses branches armés d’une part, et les communes de l’autre, au Rojava.
Paradoxalement, beaucoup de personnes qui soutiennent ces processus révolutionnaires contestent et refusent, chez elle, toute forme de verticalité dans les expériences d’organisation politique. Il faut dire que dans les innombrables récits, analyses et brochures sur le Chiapas ou le Rojava, le rôle des instances centralisatrices et verticales y est souvent absent laissant penser que les assemblées des habitant.e.s décident de tout, sans délégation ni médiation [1].
Inflation : comment l’Etat s’enrichit sur le dos des Français - Philippe Murer et Philippe Béchade (Ligne Droite)
▻https://www.crashdebug.fr/inflation-comment-letat-senrichit-sur-le-dos-des-francais-philippe-murer-
La NUPES : une catastrophe stratégique pour la france insoumise
▻https://www.frustrationmagazine.fr/nupes
La semaine dernière, la députée France Insoumise Sophia Chikirou a comparé Roussel au nazi Doriot déclenchant une vague de soutiens inédite à ce dernier, dont Mélenchon, traité d’absolument tous les noms depuis plus de dix ans n’a jamais bénéficié. Puis il y a eu les élections sénatoriales, élections dont tout le monde se fiche comme […]
Le constat de Grams Rob est dur mais juste : comme nous le craignions il y a un an, la NUPES n’aura servi qu’à maintenir en vie les partis bourgeois. Les idées de gauche y sont noyées derrière des querelles internes : un avenir bouché pour des strapontins.
Nicolas Framont
▻https://seenthis.net/messages/1017391#message1018587
La rupture avec la gauche bourgeoise et les stalinistes réacs du PCF est nécessaire !
Les 22% de Mélenchon sont un socle qui peut s’élargir, à condition d’avoir une ligne de rupture et de transformer la FI en grand parti des travailleurs, pluraliste et démocratique
▻https://twitter.com/GastonLefranc/status/1708386040443019328
Dans le parti local sur ma commune qui tente depuis 3 ans de réunir tout ce qu’il y a de non droitard, non centriste, non nazi... donc une large collection de points de vus allant des socialistes de gauche jusqu’aux anarchistes réformés en passant par les communistes et les écologistes... tout ca pour faire face sans assassinat à 5 partis de droite-centre qui totalisent chacun plus que la gauche réunie...
ce Tweet de Sophia Chikirou a fait monter les dramas.
Pas cool.
– Acte 1 : Utiliser la #Nupes pour se faire élire
- Acte 2 : Affirmer haut et fort à Léa Salamé et C. Dechavanne qu’il ne l’a jamais fait ( petit Pinocchio )
- Acte 3 : Expliquer qu’il ne partage pas les idées de la Nupes
- Acte 4 : Prendre une raclée aux européennes parce que le PCF est souverainiste et que les parts de marché sont déjà prises
- Acte 5 : Prendre une raclée à la présidentielle parce que Roussel est adulé par des gens qui ne voteront jamais pour lui, comme le vieux tonton sympa et farfelu qu’on adore avoir à table à Noël et qui balance des bonnes vannes
- Acte 6 : Empêcher, avec son score picrocholin, un ou une autre candidate de gauche de passer le 1er tour.
Bref, #Roussel, l’idiot utile dans toute sa splendeur ;)
La viande provenant d’animaux vaccinés avec des vaccins à ARNm pourrait bientôt se retrouver dans l’approvisionnement alimentaire des États-Unis (Zerohedge.com)
▻https://www.crashdebug.fr/la-viande-provenant-danimaux-vaccines-avec-des-vaccins-a-arnm-pourrait-bi
"Les Français n’ont plus que deux solutions : se soumettre ou désobéir !" - Ivan Rioufol (Ligne Droite)
▻https://www.crashdebug.fr/les-francais-nont-plus-que-deux-solutions-se-soumettre-ou-desobeir-ivan-r
ENCORE PLUS PAUVRE en 2024 ! Voici COMMENT et POURQUOI : (Trouble Fait)
▻https://www.crashdebug.fr/encore-plus-pauvre-en-2024-voici-comment-et-pourquoi-trouble-fait
En Libye, les travailleurs étrangers rescapés « sont parmi les plus détruits psychologiquement par la catastrophe » de Derna
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/09/23/en-libye-les-travailleurs-etrangers-rescapes-sont-parmi-les-plus-detruits-ps
En Libye, les travailleurs étrangers rescapés « sont parmi les plus détruits psychologiquement par la catastrophe » de Derna
Par Nissim Gasteli et Madjid Zerrouky (envoyés spéciaux à Derna, en Libye)
Publié le 23 septembre 2023 à 10h05, modifié le 24 septembre 2023 à e
Venus d’Egypte, du Soudan ou du Tchad, de nombreux immigrés, saisonniers ou plus permanents, doivent surmonter le traumatisme de l’inondation sans le secours des solidarités familiales. Ils seraient quelque 100 000 dans les zones affectées par les inondations.
La mort a fini par congédier Awad au dernier moment. Le 11 septembre, alors qu’on s’apprêtait à refermer le sac mortuaire dans lequel il avait été placé, un spasme a alerté les employés des services funéraires de Derna et l’a ramené dans le monde des vivants. Dans la nuit, la crue du Wadi Derna venait d’emporter un tiers de cette ville libyenne de 100 000 habitants, pulvérisant ou projetant des blocs d’habitation entiers dans la mer.
(...)Des jeunes psychologues de l’hôpital psychiatrique de la ville préviennent : « Ici se trouvent ceux, petits et grands, qui sont parmi les plus détruits psychologiquement par la catastrophe. Ils ont vécu les mêmes scènes d’horreur que beaucoup d’entre nous, mais ils sont isolés et ne peuvent pas compter sur les solidarités familiales. » La ville compte 40 000 déplacés.
Fiévreux, le visage marqué, les avant-bras et les mains anormalement gonflés, Awad est toujours sous le choc quand il se présente à nous. Solitaire quand les autres rescapés devisent en groupe à l’extérieur ou font le ménage à l’intérieur. Comme tous les habitants de Derna, il commence par raconter « son » 11 septembre : « C’était le jour du jugement dernier. Je m’étais barricadé avant de dormir dans le restaurant quand, vers 2 h 30, j’ai entendu un son terrifiant [la rupture du premier barrage, à 1 kilomètre en amont de la ville]. L’immeuble roulait sur lui-même. J’ai repris conscience quatre heures plus tard après avoir vomi de l’eau. Ils m’avaient déshabillé et commençaient à m’envelopper. Techniquement, j’étais mort, raconte-t-il d’une traite. Je n’habitais Derna que depuis deux semaines… »
Près de 8 000 migrants et travailleurs étrangers
De sa vie d’avant, il ne lui reste qu’un compte Facebook et les téléphones que lui prêtent ses compatriotes et compagnons d’infortune. Parmi eux, Mohamed Al-Saïd, 29 ans, Saïd Al-Masry, 26 ans, et Ahmad Mohamad, 24 ans. Assis à l’ombre de quelques arbustes sur une couverture, les trois amis sont originaires du village égyptien décimé de Nazlat Al-Sharif, une petite commune de la vallée du Nil d’où de nombreux jeunes étaient partis travailler en Cyrénaïque (province de l’est de la Libye, frontalière de l’Egypte) pour nourrir leur famille. Officiellement, soixante-quinze d’entre eux sont morts à Derna. Ils seraient davantage, selon les trois amis. « Environ 120 habitants de notre village sont décédés ou disparus », estime Mohamed, le pied bandé. Il s’est blessé sur des tessons de bouteille en escaladant un mur lors de la montée des eaux. Tous trois travaillent dans le secteur du bâtiment. « Beaucoup d’entre nous sont des travailleurs saisonniers, qui viennent ici pour quelques mois. D’autres restent un, deux ou trois ans avant de repartir en Egypte », précise Saïd Al-Masry.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations, la ville comptait près de 8 000 migrants et travailleurs étrangers au moment de la catastrophe, sur plus de 100 000 vivant dans les zones affectées par les inondations, la plupart originaires d’Egypte, du Tchad et du Soudan. Près de 430 d’entre eux auraient perdu la vie dans la nuit du 11 septembre, selon des bilans encore très parcellaires. Les autorités égyptiennes, qui faisaient état de plus de 120 corps identifiés jeudi, restaient sans nouvelles de 300 de leurs ressortissants.
Les Egyptiens se rendent depuis des décennies en Libye pour y chercher du travail, « attirés par la prospérité relative du pays, structurellement plus riche et moins peuplé que l’Egypte », explique Jalel Harchaoui, chercheur associé au Royal United Services Institute for Defence and Security Studies. La migration de travail vers la Cyrénaïque est d’abord un enjeu socio-économique : pour Le Caire, elle offre des débouchés professionnels à ses ressortissants et leur permet de soutenir financièrement leurs familles restées au pays, afin d’éviter toute gronde sociale. « L’accueil continu des Egyptiens en Libye est perçu par les autorités égyptiennes comme un dû, vu les défis démographiques et économiques croissants de l’Egypte », précise l’universitaire. Dans ce contexte, le sort des travailleurs égyptiens est imbriqué dans les relations entre leur pays et le pouvoir de Benghazi, principale ville de la Cyrénaïque. Début juin, les autorités de l’Est libyen ont mené de larges opérations d’arrestations et d’expulsions contre les migrants égyptiens. Près de 4 000 auraient été reconduits aux frontières, selon des sources sécuritaires égyptiennes citées par Reuters. En Egypte, cette politique a été perçue comme une « humiliation », survenant à un moment de tensions entre Le Caire et Benghazi, ajoute M. Harchaoui. La situation s’est depuis apaisée, permettant aux Egyptiens de poursuivre leurs occupations professionnelles dans l’Est.(...)
Les grandes villes de la Cyrénaïque ne sont pas les seules à attirer la main-d’œuvre venue d’ailleurs. La région du djebel Akhdar et ses multiples exploitations agricoles s’appuient sur de nombreux travailleurs migrants. Les dégâts provoqués par la tempête, qui a ravagé les cultures sur des milliers d’hectares, pourraient faire basculer l’avenir de beaucoup d’entre eux. « Je devais être payé mi-septembre, mais mon patron ne m’a pour l’instant rien donné », explique Naïm, 21 ans, employé d’un élevage de poulets près de la ville de Gandoula.
Originaire du nord du Tchad, Naïm garde aujourd’hui l’entrée d’une exploitation vide de toute vie et d’activités. « Je gagne 1 000 dinars [190 euros] et je suis soutien de ma famille qui est restée là-bas. Enfin, je gagnais… », explique d’un ton doux le jeune homme. Il ne s’en cache pas, il se rêvait un avenir au-delà de l’horizon libyen : « J’espérais constituer un petit pécule pour quitter ce pays un jour. Je n’ai plus rien. Même mes papiers d’identité ont été emportés par l’eau. »
La Cyrénaïque est aussi un point de départ majeur vers l’Europe. Depuis la fin de l’année 2022, un corridor reliant l’est de la Libye à l’Italie s’est rouvert, sur lequel s’élancent de vétustes chalutiers embarquant plusieurs centaines de personnes. La route est empruntée par de nombreux Egyptiens, qui ont représenté le premier contingent d’arrivées en Italie en 2022, avec 21 301 personnes, mais aussi par des Syriens qui y voient une alternative à la route des Balkans, désormais difficile d’accès, et des Bangladais.Mais, pour les trois rescapés de l’Institut technique de Derna, pas question de bouger pour le moment. « Nous resterons ici jusqu’à ce que nous retrouvions nos disparus. Puis nous retournerons en Egypte. Si telle est la volonté de Dieu », annoncent, fatalistes, Mohamed, Saïd et Ahmad. Revenu d’entre les morts, Awad, lui, n’a que faire du destin. « Ce sont des erreurs humaines, assène-t-il. Nous sommes venus dans ce pays pour travailler, pas pour finir au fond de la mer à des kilomètres [des immeubles entiers ont été repérés à 3 kilomètres de la côte, leurs habitants toujours piégés à l’intérieur]. Qui s’occupait des barrages ? Qui a permis qu’on construise sur des sols dangereux ? Je ne demande pas des comptes à Dieu, j’en réclame aux autorités libyennes. »
#Covid-19#migrant#migration#libye#travailleurmigrant#mortalite#inondation#crise#humanitaire#egypte#soudan#tchad#sante#santementale#routemigratoire
Injections covid : la vérité triomphe, et ça secoue fort ! (Les Patriotes)
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Les forces russes détruisent un char Léopard avec un équipage allemand en route vers l’Ukraine (Frontierindia.com)
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Une migrante retrouvée morte sur une plage du Pas-de-Calais
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Une migrante retrouvée morte sur une plage du Pas-de-Calais
Sur une vidéo transmise par l’association Utopia 56, mardi, une femme est étendue inanimée au bord de l’eau, dans la nuit, entourée de plusieurs personnes, dont l’une au moins porte un gilet de sauvetage.
Une migrante a été retrouvée morte, mardi 26 septembre, sur une plage de la Côte d’Opale, dans le Pas-de-Calais, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès d’une source proche du dossier et d’une association d’aide aux migrants. La victime a été retrouvée inanimée à Blériot-Plage, dans la commune de Sangatte, d’où des exilés ont tenté de rejoindre l’Angleterre sur des embarcations de fortune. « Les sapeurs-pompiers sont intervenus ce matin » à Blériot-Plage « pour porter secours à une jeune femme en arrêt cardio-respiratoire », a précisé la préfecture du Pas-de-Calais à l’AFP. « Malgré leur intervention, elle a été déclarée décédée. » « A cette heure, les circonstances exactes du décès ne sont pas établies », a-t-elle ajouté. « Une enquête est en cours sous l’autorité du procureur de la République de Boulogne-sur-Mer. »
Selon le parquet, qui a ouvert une enquête pour « recherche des causes de la mort », la victime serait « une ressortissante érythréenne née en 1999 ». Son corps est « en cours d’examen ».
Il s’agirait, d’après les premiers éléments de l’enquête, d’une Erythréenne née en 1999. La police judiciaire est sur place pour déterminer l’origine de sa mort. Contactée par l’AFP, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord dit ne pas avoir été mobilisée pour un décès en mer dans la nuit de lundi à mardi, mais de nombreuses tentatives de traversées ont eu lieu en raison des conditions météo favorables.« Il y avait une grosse fenêtre météo pour les traversées cette nuit, ce qui a généré beaucoup de tensions et des bagarres » sur le littoral, a expliqué à l’AFP Nikolaï Posner, un responsable de l’association Utopia 56. Cette dernière a reçu « beaucoup d’appels » d’urgence sur sa ligne téléphonique dans la nuit, a-t-il précisé.
Sur une vidéo transmise par l’association, une femme brune en jean et baskets est étendue inanimée au bord de l’eau, dans la nuit, entourée de plusieurs personnes, dont l’une au moins porte un gilet de sauvetage. La vidéo a été reçue initialement vers 5 h 30, mardi, par Utopia 56, qui gère un numéro d’urgence pour les migrants sur le littoral nord.
Les derniers décès de migrants dans la Manche remontent au 12 août, quand six Afghans âgés de 21 à 34 ans ont perdu la vie dans le naufrage d’une embarcation, en raison, selon les premiers éléments de l’enquête, d’« une avarie moteur ». Quatre personnes ont été mises en examen et incarcérées en France quelques jours après le naufrage pour homicides et blessures involontaires par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence, aide au séjour irrégulier en bande organisée et association de malfaiteurs. Ce naufrage est le plus meurtrier dans le détroit du Pas-de-Calais depuis celui survenu en novembre 2021, quand au moins 27 migrants avaient péri.
#Covid-19#migrant#migration#france#pasdecalais#traversee#manche#mortalité#sante#frontiere#routemigratoire
C.O.F.F.I.N - Factory Man . Australia Stops [Bad Vibrations Records]
▻https://coffin-aus.bandcamp.com
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Au Sénégal, la douloureuse réinstallation des migrants rapatriés
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/09/25/au-senegal-la-douloureuse-reinstallation-des-migrants-rapatries_6190947_3212
Au Sénégal, la douloureuse réinstallation des migrants rapatriés
Le retour des candidats à l’exil est souvent considéré comme un échec pour les familles qui se sont démenées afin de réunir l’argent du départ.
Par Théa Ollivier( Thiaroye-sur-mer, correspondance)
« Je me sens abattu, je dois tout reprendre à zéro », lâche dans un souffle Baldé. Au téléphone, le jeune homme de 25 ans raconte son histoire d’une voix hésitante depuis Kolda, sa ville d’origine à 700 km au sud de Dakar où il a été contraint de retourner. Etudiant en lettres modernes à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, il avait décidé de quitter le Sénégal l’année dernière pour tenter sa chance en Espagne, faute de pouvoir payer ses études. Mais à son arrivée sur les îles Canaries, il est arrêté par les autorités espagnoles puis rapatrié par avion dans son pays le 22 septembre 2022.
« Ma famille m’a abandonné… Mes deux oncles et un cousin qui ont cotisé 3 millions de francs CFA [environ 4 500 euros] pour que je voyage vers l’Espagne en passant par le Maroc ne me parlent plus et me demandent de les rembourser », témoigne-t-il. Baldé n’a pas pu retourner dans la maison familiale et habite seul dans une petite chambre à Kolda, où il essaie de se débrouiller en faisant des petits boulots au jour le jour. « Beaucoup de gens se sont moqués de moi car je n’ai pas réussi alors que d’autres sont arrivés à destination. »
L’Union européenne (UE) s’alarme du nombre d’arrivées de migrants sur son sol ces dernières semaines, mais de nombreux candidats à une nouvelle vie en Europe ne parviennent jamais à leur but. Certains périssent en mer, d’autres survivent à la défaillance de leur embarcation et beaucoup sont interpellés par les forces de l’ordre. Selon le ministère des forces armées sénégalaises, la marine nationale a ainsi intercepté 1 500 migrants entre le mois de mai et le 6 septembre sur la route migratoire passant par les îles Canaries ou le Maroc, « illustrant ainsi un net regain des tentatives d’émigration irrégulière au cours de cette période. Cette recrudescence du nombre de traversées, qui s’observe aussi sur la route passant par la Tunisie et menant à Lampedusa en Italie, ne s’est pas tarie depuis. » Les autorités ont annoncé que, le 19 septembre, deux pirogues transportant 167 passagers ont été arraisonnées par la marine nationale sénégalaise à 120 km au large de Dakar.
Après un échec, il n’est pas toujours facile pour ces migrants de se réinstaller dans leur pays d’origine. Lébou, pêcheur de 33 ans, a quant à lui été bien accueilli par sa famille à son retour, alors qu’il était rentré sans papiers et sans argent chez lui après vingt-quatre heures de traversée. « Nous avons été interceptés en mer début septembre par la marine nationale au large de Saint-Louis. Une fois débarqués au port de Dakar, nous nous sommes débrouillés pour rentrer chez nous, sans aucune aide ni accompagnement de l’Etat », regrette-t-il. Une version que réfutent les autorités. Selon le ministère des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, les candidats à l’émigration sont toujours accueillis à leur arrivée par une équipe des Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS), présents dans chacune des quatorze régions du Sénégal ainsi qu’à l’aéroport international Blaise-Diagne. « Nous distribuons des collations, de l’eau, des tee-shirts, des chaussures ainsi que des primes de transport, qui peuvent monter jusqu’à 50 000 francs CFA (76 euros). Cela leur permet de redémarrer leur vie », assure Maguette Seck Mbow, coordinatrice des BAOS, photos à l’appui qu’elle fait défiler sur son téléphone.
Les équipes des BAOS assurent qu’elles se chargent d’offrir un appui psychosocial aux migrants rapatriés et de les rediriger vers les structures de l’Etat qui peuvent répondre à leurs besoins de formation ou de financement de projets. L’objectif de ce programme, soutenu par l’UE et la coopération espagnole, est de les accompagner dans leur réinsertion et de les convaincre de renoncer à un nouveau projet migratoire en leur présentant les opportunités sur place. En 2023, les BAOS ont accueilli 2 098 migrants revenus au pays de façon involontaire, dont 64 femmes et 16 enfants.
« Malheureusement, nous n’avons pas les moyens ni les ressources humaines pour faire un véritable suivi étant donné le nombre de migrants rapatriés », regrette Amadou François Gaye, à la tête de la direction générale d’appui aux Sénégalais de l’extérieur, qui reconnaît que ses équipes ont du mal à être écoutées. « La plupart des candidats à l’émigration qui ont été rapatriés sont laissés à eux-mêmes, donc ils sont forcément tentés de repartir », regrette Boubacar Seye, président de l’organisation de défense des migrants Horizon sans frontières, qui estime que « rien n’est fait pour les retenir ».
Dogo, célibataire de 40 ans, a vendu son taxi pour se payer le voyage vers l’Espagne. Un projet qui lui a coûté 2,5 millions de francs CFA. Mais, une fois arrivé aux îles Canaries, il a aussi été arrêté et expulsé par avion. Arrivé à l’aéroport, il assure qu’il n’a jamais croisé les équipes du BAOS. Quelques semaines après son retour, il a trouvé une petite chambre à Keur Massar, une commune excentrée de la banlieue dakaroise, moins chère que son précédent logement aux Parcelles Assainies, un quartier beaucoup plus central.
Faute de pouvoir se racheter un taxi, il s’est lancé dans un petit élevage de poulets avec difficulté. « Je pense à des projets mais je ne trouve pas l’argent pour investir et les banques ne me feront jamais un prêt car je n’ai pas les garanties suffisantes », regrette Dogo. Il ne peut plus compter sur sa famille qui lui a tourné le dos.
Les migrants rapatriés n’ont alors qu’une idée en tête : essayer de nouveau la traversée. « Je n’ai pas honte d’être revenu chez moi après un deuxième échec, car j’ai des amis qui ont tenté plus de cinq fois avant d’y arriver », explique Lébou, qui est prêt à repartir. « Ce n’est pas en nous interceptant que nous allons nous décourager. »
#Covid-19#migrant#migration#senegal#sante#projetmigratoire#routemigratoire#migrationirreguliere#rapatriement#expulsion
Ariane Lavrilleux : la journaliste présentée à un juge des libertés et de la détention (Francetvinfo.fr)
▻https://www.crashdebug.fr/ariane-lavrilleux-la-journaliste-presentee-a-un-juge-des-libertes-et-de-l
Deepfakes of Chinese influencers are livestreaming 24/7 | MIT Technology Review
▻https://www.technologyreview.com/2023/09/19/1079832/chinese-ecommerce-deepfakes-livestream-influencers-ai
Scroll through the livestreaming videos at 4 a.m. on Taobao, China’s most popular e-commerce platform, and you’ll find it weirdly busy. While most people are fast asleep, there are still many diligent streamers presenting products to the cameras and offering discounts in the wee hours.
But if you take a closer look, you may notice that many of these livestream influencers seem slightly robotic. The movement of their lips largely matches what they are saying, but there are always moments when it looks unnatural.
These streamers are not real: they are AI-generated clones of the real streamers. As technologies that create realistic avatars, voices, and movements get more sophisticated and affordable, the popularity of these deepfakes has exploded across China’s e-commerce streaming platforms.
Today, livestreaming is the dominant marketing channel for traditional and digital brands in China. Influencers on Taobao, Douyin, Kuaishou, or other platforms can broker massive deals in a few hours. The top names can sell more than a billion dollars’ worth of goods in one night and gain royalty status just like big movie stars. But at the same time, training livestream hosts, retaining them, and figuring out the technical details of broadcasting comes with a significant cost for smaller brands. It’s much cheaper to automate the job.
The technology has mostly been known for its problematic use in revenge porn, identity scams, and political misinformation. While there have been attempts to commercialize it in more innocuous ways, it has always remained a novelty. But now, Chinese AI companies have found a new use case that seems to be going quite well.
Back then, Silicon Intelligence needed 30 minutes of training videos to generate a digital clone that could speak and act like a human. The next year, it was 10 minutes, then three, and now only one minute of video is needed.
And as the tech has improved, the service has gotten cheaper too. Generating a basic AI clone now costs a customer about 8,000 RMB ($1,100). If the client wants to create a more complicated and capable streamer, the price can go up to several thousands of dollars. Other than the generation, that fee also covers a year of maintenance.
Once the avatar is generated, its mouth and body move in time with the scripted audio. While the scripts were once pre-written by humans, companies are now using large language models to generate them too.
Now, all the human workers have to do is input basic information such as the name and price of the product being sold, proofread the generated script, and watch the digital influencer go live. A more advanced version of the technology can spot live comments and find matching answers in its database to answer in real time, so it looks as if the AI streamer is actively communicating with the audience. It can even adjust its marketing strategy based on the number of viewers, Sima says.
These livestream AI clones are trained on the common scripts and gestures seen in e-commerce videos, says Huang Wei, the director of virtual influencer livestreaming business at the Chinese AI company Xiaoice. The company has a database of nearly a hundred pre-designed movements.
“For example, [when human streamers say] ‘Welcome to my livestream channel. Move your fingers and hit the follow button,’ they are definitely pointing their finger upward, because that’s where the ‘Follow’ button is on the screen of most mobile livestream apps,” says Huang. Similarly, when streamers introduce a new product, they point down—to the shopping cart, where viewers can find all products. Xiaoice’s AI streamers replicate all these common tricks. “We want to make sure the spoken language and the body language are matching. You don’t want it to be talking about the Follow button while it’s clapping its hands. That would look weird,” she says.
Spun off from Microsoft Software Technology Center Asia in 2020, Xiaoice has always been focused on creating more human-like AI, particularly avatars that are capable of showing emotions. “Traditional e-commerce sites just feel like a shelf of goods to most customers. It’s cold. In livestreaming, there is more emotional connection between the host and the viewers, and they can introduce the products better,” Huang says.
After piloting with a few clients last year, Xiaoice officially launched its service of generating under-$1,000 digital clones this year; like Silicon Intelligence, Xiaoice only needs human streamers to provide a one-minute video of themselves.
And like its competitors, Xiaoice clients can spend more to fine-tune the details. For example, Liu Jianhong, a Chinese sports announcer, made an exquisite clone of himself during the 2022 FIFA World Cup to read out the match results and other relevant news on Douyin.
A cheap replacement for human streamers
These generated streamers won’t be able to beat the star e-commerce influencers, Huang says, but they are good enough to replace mid-tier ones. Human creators, including those who used their videos to train their AI clones, are already feeling the squeeze from their digital rivals to some extent. It’s harder to get a job as an e-commerce livestream host this year, and the average salary for livestream hosts in China went down 20% compared to 2022, according to the analytics firm iiMedia Research.
But the potential for companies to complement human work by keeping the livestream going during the hours when fewer people are watching means it’s hard to justify the cost of hiring real streamers.
That’s already happening. In the post-midnight hours, many of the streaming channels on popular e-commerce platforms like Taobao and JD feature these AI-generated streamers.
Previous examples have shown that deepfake technologies don’t need to be perfect to deceive viewers. In 2020, a scammer posed as a famous Chinese actor with the aid of crude face-swapping tools and still managed to get thousands of dollars from unsuspecting women who fell in love with his videos.
“If a company hires 10 livestream hosts, their skill levels are going to vary. Maybe two or three streamers at the top would contribute to 70% to 80% of the total sales,” says Chen Dan, the CEO of Quantum Planet AI, a company that packages technologies like Xiaoice’s and sells them to corporate clients. “A virtual livestream host can replace the rest—six or seven streamers that contribute less and have lower ROI [return on investment] rates. And the costs would come down significantly.”
Chen says he has witnessed a lot more interest from brands in AI streamers this year, partly because everyone is looking to “降本增效”—lower costs and improve efficiency, the new buzzword among Chinese tech companies as the domestic economy slows down.
Chen has over 100 clients using Xiaoice’s service now, and these virtual streamers have brokered millions of dollars in sales. One Xiaoice streamer brought in over 10,000 RMB ($1,370) in revenue in just one hour.
There are still drawbacks, he says. For example, many of his clients are furniture brands, and although the AI is clever enough to speak and use gestures, it can’t really sit on a sofa or lie in a bed, so the streams lack the appeal of real users testing the products.
The rising popularity of AI-generated livestreams has also caught the attention of video platforms like Douyin, the Chinese version of TikTok, as well—though it’s taking a different approach than other tech giants. It’s seemingly more concerned with transparency and it said in a May document that all videos generated by AI should be labeled clearly as such on the platform, and that virtual influencers need to be operated by real humans. The platform has always banned the use of recorded videos as livestreams. AI-generated livestreaming, with no recorded footage but also little real-time human input, straddles the line on that rule.
The Chinese government made several laws in the past two years on synthetic media and generative AI that would apply to the use in e-commerce streaming. But the effects of government and platform regulations remain to be seen, because the technology is still too new to have met serious enforcement.
For Silicon Intelligence, its next step is to add “emotional intelligence” to the AI streamers, Sima says: “If there are abusive comments, it will be sad; if the products are selling well, it will be happy.” The company is also working on making AI streamers interact and learn from each other.
The company has had a fascinating and sort of terrifying goal since its beginning: it wants to create “100,000,000 silicon-based laborers” by 2025. For now, Sima says, the company has generated 400,000 virtual streamers. There’s still a long way to go.
#Intelligence_artificielle #Médias_de_synthèse #Chine #Streamers
#Commerce_electronique
On s’est toujours demandé si ce type était vrai avec son tube appellé « Un disque pour les niais » et le refrain « ce disque, il faut l’acheter, car il est pour les niais ». Maintenant nous savons que Karl Dall était un clone chinois tombé d’une autre dimension.
Insterburg und Co - Diese Scheibe ist ein Hit Musikladen (Beatclub) Nr. 15 vom 13.11.1974
▻https://www.youtube.com/watch?v=x7J3SYa7hBc&pp=ygUka2FybCBkYWxsIG5lIHNjaGVpYmUgZsO8ciBkaWUgZG9vZmVu
Le traître de l’Élysée annonce qu’il va suicider notre pays sur l’autel de Davos....
▻https://www.crashdebug.fr/le-traitre-de-lelysee-annonce-quil-vas-suicider-notre-pays-sur-lautel-de-
A Hollywood, un accord entre scénaristes et studios devrait mettre fin à la grève qui dure depuis près de cinq mois
▻https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/09/25/a-hollywood-un-accord-entre-scenaristes-et-studios-va-mettre-fin-a-la-greve-
L’accord de principe de trois ans, conclu après cinq jours intenses de négociations, doit être approuvé par le conseil d’administration et les membres de la guilde. En revanche, aucun accord n’a été annoncé pour les acteurs en grève.
L’accord intervient cinq jours seulement avant que la grève ne devienne la plus longue de l’histoire de la guilde et la plus longue grève hollywoodienne depuis plus de soixante-dix ans. Grâce à cet accord, des émissions emblématiques de soirée comme celle des animateurs Jimmy Fallon sur NBC et Jimmy Kimmel sur ABC pourraient revenir à l’antenne d’ici quelques jours.
Pas de reprise du travail jusqu’à nouvel ordre
« Pour être clair, personne ne doit reprendre le travail tant que la guilde ne l’a pas expressément autorisé. Nous sommes toujours en grève jusqu’à ce moment-là. Mais à partir d’aujourd’hui, nous suspendons les piquets de grève de la #WGA », a ajouté le syndicat.
Des milliers de #scénaristes de cinéma et de télévision ont déposé leur plume au début du mois de mai pour réclamer une meilleure rémunération, de meilleures récompenses pour la création d’émissions à succès et une protection face à l’intelligence artificielle. Depuis des mois, ils tiennent des piquets de grève devant des entreprises telles que #Netflix et #Disney et, rejoints par des acteurs en grève à la mi-juillet, ils ont paralysé l’industrie du divertissement.
La grève de la WGA est beaucoup plus longue que celle des scénaristes en 2007-2008, qui avait duré 100 jours et coûté 2,1 milliards de dollars (près de 2 milliards d’euros) à l’économie californienne. Début septembre, le Financial Times a fait état d’une étude du Milken Institute évaluant à 5 milliards de dollars le coût du blocage actuel d’ #Hollywood
Un blocage qui coûterait 5 milliards de dollars
Parmi leurs #revendications, les scénaristes affirmaient que leurs salaires n’ont pas suivi l’inflation. Ils veulent aussi pouvoir gagner beaucoup plus lorsqu’un de leurs films ou séries cartonne sur une plate-forme de streaming, au lieu de recevoir un paiement forfaitaire, généralement assez faible, quelle que soit la popularité du programme.
Les deux corps de métier souhaitent également des garde-fous contre l’usage de l’intelligence artificielle (IA) : les acteurs craignent de voir leur image ou leur voix clonée, tandis que les scénaristes craignent que l’IA puisse être utilisée pour des scripts et qu’ils soient moins payés, ou que leurs scénarios servent à entraîner des #robots.
Après cinq mois de grève à Hollywood, les scénaristes de retour au travail
▻https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/09/27/apres-cinq-mois-de-greve-a-hollywood-les-scenaristes-de-retour-au-travail_61
Le compromis trouvé avec les studios montre que ces derniers ont cédé à la plupart des revendications portées par le syndicat des scénaristes qui a acté le retour au travail de ses membres dès mercredi.